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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le nombre d'usagers de l'aéroport international de Narita, près de Tokyo cet été s'est accru de 20% par rapport à la même période de l'année dernière. On constate une reprise des voyages effectués par les touristes japonais et étrangers après la chute qui a suivi l'incident nucléaire de l'année dernière. Selon le bureau de l'immigration de Tokyo à l'aéroport de Narita, plus de 3,9 millions d'usagers sont passés par l'aéroport entre le 13 juillet et le 2 septembre, soit 650 mille de plus que la même période de l'année dernière. Le nombre des voyageurs avait brutalement chuté après le tremblement de terre et le tsunami de mars 2011. NHK 14/10/2012
  2. Les Lituaniens sont invités à s'exprimer par référendum sur un projet de construction d'une centrale nucléaire dans le département de Visaginas, dans le nord. La consultation est organisée ce dimanche, en même temps que des élections parlementaires. La décision d'organiser un référendum a été prise en juillet. Les inquiétudes entourant la production d'électricité d'origine nucléaire se font plus vives depuis l'accident de la centrale japonaise Fukushima Dai-ichi en mars 2011. Le gouvernement lituanien souhaite construire la centrale vers 2020. L'an dernier, il a accordé des droits préférentiels de négociation au groupe japonais Hitachi. Le résultat du scrutin est légalement non-contraignant. Mais un rejet du projet pourrait inciter le gouvernement à revenir sur sa décision. NHK 14/10/2012
  3. À la surprise générale, le grand blanc ne posséderait pas la mâchoire la plus puissante de tous les requins, du moins lorsque la taille des candidats est prise en compte. Le vainqueur n’est autre que le requin bouledogue. D’ailleurs, personne ne comprend actuellement pourquoi il est aussi fort… Le squale possédant la mâchoire la plus puissante, au regard de sa taille, n’est autre que… le requin bouledogue Carcharhinus leucas. Non, ce n’est pas le grand blanc Carcharodon carcharias ! Il se trouve tout de même en deuxième position, juste devant le grand requin-marteau Sphyrna mokarran. Ces résultats viennent d’être publiés par Maria Habegger de l’University of South Florida dans la revue Zoology. Les mesures n’ont pas été réalisées sur le terrain, mais bien en laboratoire. Plusieurs mâchoires ont été prélevées, avec la musculature associée, sur des requins bouledogues de tailles variables (de 0,73 à 2,85 m de long). Elles ont fait l’objet d’analyses minutieuses puis de modélisations. Des techniques mathématiques ont ensuite été utilisées pour définir les forces qu’elles pouvaient appliquer indépendamment de la taille de leur propriétaire. Les résultats ont ensuite été comparés avec des données récoltées pour 12 autres espèces de squales ou de chimères. Un requin bouledogue long de 2,85 m pourrait exercer une force de 2.128 newtons (N) à l’avant de sa mâchoire et 5.914 N à l’arrière. Par comparaison, un grand blanc de 2,5 m pourrait appliquer une force de respectivement 1.602 N et de 3.131 N aux extrémités antérieures et postérieures des pièces buccales impliquées. Ces derniers chiffres sont issus d’une étude réalisée par Stephen Wroe de l’University of New South Wales en 2008. Un mystère demeure : pourquoi le bouledogue peut-il mordre aussi fort ? En effet, capturer et tuer une proie ne demande pas une aussi grande force. Une hypothèse avancée, parmi d’autres, prétend qu’elle pourrait être utilisée pour briser des carapaces de tortues. Mais elle reste à vérifier. [center] Le requin bouledogue peut atteindre 3,5 m de long et peser 110 kg. Il serait responsable de 18 % des attaques de squale mortelles répertoriées dans le monde. Il arrive en troisième position derrière le requin tigre (20 %) et le grand requin blanc (48 %). AlKok, Flickr, CC by-nc-sa 2.0[/center] MAXISCIENCES 14/10/2012
  4. Mercredi 1er août, le cadavre d'une baleine à bosse mesurant près de 12 mètres a été retrouvé piégé dans une piscine d'eau salée construite sur une plage de Sydney en Australie. Les autorités ne savent encore pas comment ils vont réussir à l'en sortir. C'est un triste spectacle auquel assistent les habitants de la ville de Sydney en Australie. Un spectacle qui en a choqué plusieurs et même fait pleurer certains, d'après le Daily Telegraph. En effet, une baleine à bosse mesurant 11,6 mètres a été retrouvée inerte dans une piscine d'eau salée construite sur l'une des plages de la ville. D'après les observations, ce jeune adulte serait mort depuis plusieurs jours et aurait été rejeté par la mer dans cette piscine artificielle de la plage de Newport où de nombreux curieux se sont précipités depuis l'annonce de la découverte. "C'est tellement triste mais c'est une chose naturelle qui arrive", a expliqué Lua Silva au journal, un témoin. Mais la cause "naturelle" de cet échouage reste à prouver. En effet, les spécialistes ignorent encore de quoi la baleine est morte. "Elle présente quelques blessures externes mais il est impossible de savoir si elles sont ante-mortem ou post-mortem", a commenté Wendy McFarlane de l'Organisation for the Rescue and Research of Cetaceans in Australia (ORRCA). Toutefois, les spécialistes ont d'ores et déjà émis des hypothèses quant à la cause du décès et notamment celle d'une collision avec un bateau. Si ceci reste à démontrer, les autorités réfléchissent aujourd'hui à comment sortir de là la carcasse qui pèse entre 25 et 30 tonnes. Wendy McFarlane a ainsi indiqué que l'une des possibilités serait de démolir le mur de la piscine et de laisser la baleine s'échouer sur la plage. Une autre serait de pousser la carcasse dans le plein océan une fois la marée montée ou alors d'utiliser une pelleteuse pour la soulever une fois la marée basse venue. En attendant de trancher, les autorités ont tout de même décidé de fermer la plage par peur que des requins ne soient attirés par le cadavre. Si l'évènement est particulièrement impressionnant, il n'est pas rare que des baleines s'échouent de la sorte sur les côtes australiennes entre juin et juillet, dans la mesure où les cétacés réalisent chaque hiver leur migration de l'Antarctique à l'Etat du Queensland et inversement avant le mois de novembre. En 2011, le cadavre décomposé d'une baleine de 10 mètres avait ainsi été découvert sur la même plage. En outre, le responsable local du National Parks and Wildlife Service a indiqué que si ce décès était malheureux, il semblerait qu'il y ait un nombre plus important de baleines dans les eaux australiennes. "L'envers du fait que nous voyons davantage de baleines mortes est que cela indique que nous avons une population entière et en bonne santé là-bas dans l'océan", a t-il souligné cité par l'AFP. D'après les observations des spécialistes, elle serait morte depuis plusieurs jours et aurait été amenée par l'océan - Istockphotos. MAXISCIENCES 01/08/2012
  5. Publiant ses travaux dans le Journal of Experimental Biology, une équipe internationale de chercheurs a fixé, sur des baleines à bosse évoluant au large du Groenland, des capteurs sophistiqués pour analyser la ‘mécanique’ de leur technique de chasse au krill. Si les baleines font l'objet de très nombreuses recherches, on est encore loin de tout connaitre sur leur organisme et leur comportement. Par exemple, comment chassent-elles exactement ? C'est pour répondre à cette question que Malene Simon, de l'Institut groenlandais des ressources naturelles, Peter Madsen, de l'Université d'Aarhus (Danemark) et Mark Johnsen, de l'Université de St. Andrews (Royaume-Uni) ont mené une vaste étude sur des cétacés au Groenland. Au cours de celle-ci, ils ont équipé de capteurs sophistiqués cinq baleines à bosse pour suivre leurs évolutions durant 479 plongées d’alimentation sur des bancs de capelans ou de krill. Plus en détail, trois animaux ont été équipés derrière l’aileron dorsal – pour enregistrer leurs habitudes de déplacement – et deux près de la tête – pour mesurer les mouvements de leur gueule. Les chercheurs ont ainsi pu constater que la baleine en chasse commence par ‘s’élancer’, et accélère alors jusqu’à atteindre une vitesse de 3 mètres par seconde, à peine supérieure, cependant, à sa vitesse de croisière habituelle, alors que les battements de sa nageoire caudale sont bien plus puissants que d’habitude. De cette observation, les biologistes déduisent que le cétacé, durant cette phase, avance gueule béante, ce qui freine sa progression – et nécessite une nage plus soutenue – mais lui permet d’engouffrer d’énormes quantités d’eau. Absorbés avec cette eau, les innombrables petites proies sont ainsi précipitées dans la gueule et le jabot de la baleine, déployés au maximum, puis le cétacé referme la bouche, évacuant le liquide par ses fanons et filtrant la nourriture, tout en ralentissant jusqu’à une vitesse de 1,5 mètres par seconde et en continuant à courir sur son erre même après avoir cessé ses battements de queue. C’est là le secret énergétique des baleines, qui, en fait, ne se lancent pas à la curée ‘départ arrêté’, mais conservent cet élan tout au long de leur repas, ré-accélérant légèrement à chaque nouvelle attaque sur le banc de proies. MAXISCIENCES 14/10/2012
  6. Selon la BBC, le nombre de poneys semi-sauvages serait en grand déclin sur la lande de Dartmoor, dans le sud de l’Angleterre. Diverses mesures sont envisagées pour perpétuer ce mode d’élevage extensif traditionnel. D'environ 30.000 dans les années 1950, le nombre de poneys caracolant sur la lande de Dartmoor, dans le sud de l’Angleterre, est passé à quelque 3.000 il y a 16 ans, puis à 1.500 il y a cinq ans, pour tomber à environ 850 aujourd'hui. C'est ce que révèle Charlotte Faulkner, de Friends of the Dartmoor Hill Pony (FDLP), un organisme qui essaie de préserver ce mode d’élevage traditionnel et a aujourd'hui décidé de tirer une nouvelle fois la sonnette d'alarme.[/b] Laissés en liberté dans les collines, ces poneys sont élevés pour être vendus comme ‘animaux de compagnie’. Chaque année, certains sont capturés et soit vendus sur les marchés, soit relâchés dans la lande. Du moins c'est le destin des reproducteurs les plus vigoureux puisque les autres bêtes invendables sont elles abattues. Mais la récession, le prix du foin et une réglementation plus stricte du transport des chevaux dissuadent désormais les acheteurs et l'élevage est en grande perte de vitesse. Aujourd'hui, plusieurs programmes ont ainsi été pensés pour maintenir l’élevage de ces poneys Parmi ceux-ci figurent notamment : une proposition du duché de Cornouailles pour améliorer leur lignée et veiller à leur adéquation à l'environnement de Dartmoor ; la promotion de leur utilisation pour entretenir les pâturages ; l’éducation, par les autorités du Parc national de Dartmoor, des visiteurs, afin qu’ils respectent les limitations de vitesse et qu’ils évitent de nourrir les poneys. MAXISCIENCES 14/10/2012
  7. Selon les autorités congolaises, une personne au moins aurait été tuée par un chimpanzé près du parc des Virunga, là où l’activité humaine empiétant sur le territoire des grands singes multiplierait les conflits entre les deux espèces. Selon les responsables du parc national des Virunga, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), au cours des derniers mois, une personne au moins a été tuée par un chimpanzé. C’est au sud du parc qu’une femme voulant protéger son enfant a déclenché contre ce dernier l’attaque du singe. "Il semble généralement que lorsque les gens réagissent de façon agressive [à l’approche d’un chimpanzé], le résultat est un comportement agressif en retour", explique Alison Mollon, de la Société zoologique de Francfort (FZS), qui travaille en partenariat avec le parc. Si l’on en croit les médias locaux, près de 10 personnes auraient déjà été tuées et 17 blessées de cette façon, et les tensions sont grandes entre humains et chimpanzés dans cette zone frontalière avec l'Ouganda et le Rwanda. A cet endroit, la guerre et la misère poussent en effet les populations à s’installer et cultiver la terre en rognant sur le territoire déjà morcelé des grands singes. "Il y a sans doute beaucoup d'exagération, et les histoires abondent… Mais la réalité est assez mauvaise", admet l’anthropologue Vernon Reynolds, spécialiste des chimpanzés à l'Université d'Oxford. Aujourd'hui, certains spécialistes estiment que les chiffres donnés par les médias sont exagérés. Néanmoins, tous sont d’accord sur la nécessité urgente de désamorcer la situation en éduquant les habitants à des comportements qui réduiront au minimum les risques d'affrontements violents, et en habituant d’autre part les chimpanzés aux humains. "Dès que nous pouvons revenir, nous allons distribuer des dépliants d'information en Swahili et en Français. Mais diffuser une information claire et utile devient plus difficile une fois que des rumeurs de violence se sont répandues", conclut Alison Mollon, dont l'action est entravée par la guerre qui sévit là-bas. MAXISCIENCES 14/10/2012
  8. Publiant leur étude dans la revue Biological Invasions, des chercheurs britanniques ont établi que près de 100 espèces non indigènes perturbent l’écosystème de la Tamise, représentant un coût important pour les finances britanniques. La législation pour empêcher l'introduction d'espèces étrangères au Royaume-Uni est un échec. C'est du moins ce que suggère une recherche dirigée par le Dr Michelle Jackson, de l'Université Queen Mary de Londres et récemment publiée dans la revue Biological Invasions. Celle-ci souligne en effet que le coût, pour l'économie britannique, des espèces non indigènes est de serait de 1,7 milliard de livres chaque année. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont passé en revue et analysé les bases de données existantes, des enquêtes de terrain, la littérature scientifique et des atlas afin d'établir une liste des espèces invasives dans la Tamise. Le deuxième plus long fleuve du Royaume-Uni, qui arrose Oxford, Windsor et Londres avant de se jeter dans la mer du Nord, au niveau de l'Essex. Ils ont ainsi pu constater que le nombre de ces espèces ne cessait d'augmenter de manière inquiétante. "Nous avons répertorié 96 espèces d'eau douce non indigènes dans le bassin de la Tamise, et les taux d'invasion [depuis 1961] révèlent qu’une nouvelle espèce de ce type est découverte toutes les 50 semaines. Notre recherche suggère que la mondialisation a facilité l'invasion d'espèces (…)", explique ainsi Michelle Jackson. Or, "les espèces invasives sont des facteurs importants de perte de biodiversité [locale] (…) et beaucoup de ces envahisseurs ont le potentiel d’amplifier mutuellement leur impact [sur l’environnement]", ajoute t-elle encore. Face à un tel constat, les scientifiques suggèrent d'en apprendre plus sur ces espèces et de surtout savoir comment elles se multiplient. "Notre recherche souligne la nécessité d'établir comment ces envahisseurs multiples interagissent", conclut ainsi la scientifique. MAXISCIENCES 14/10/2012
  9. Une récente étude vient de confirmer l’existence des derniers descendants d’une population de lions extrêmement rares au zoo d'Addis-Abeba en Ethiopie. Le zoo d'Addis-Abeba en Ethiopie abrite depuis des années les descendants d'une lignée de lions ayant appartenu au dernier empereur du pays, Hailé Sélassié 1er, célèbre pour son impact sur le mouvement spirituel rastafari. Les félins, se distinguent de leurs autres congénères par leur crinière noire qui s’étend tout le long de leur poitrail et sur leur ventre. Une caractéristique physique qui en fait un spécimen à part, tout comme leur génome, selon une récente étude. Une équipe de chercheurs, sous la direction de Susann Bruche, chercheur à l'Imperial College de Londres, a analysé l’ADN de huit mâles et sept femelles du zoo. Leurs résultats, publiés récemment dans la revue European Journal of Wildlife Research, révèlent que les lions d'Addis-Abeba sont génétiquement distincts de tous les autres lions existants. Selon les spécialistes, les mâles du parc animalier pourraient ainsi bien être les derniers représentants de cette lignée à la crinière foncée, les populations sauvages ayant disparu à cause de la chasse excessive. De récentes observations ont toutefois récemment fait part de l’existence de félins, au phénotype assez similaire dans l’est et le nord-est de l’Ethiopie. Une étude de terrain couplé d’un programme d’urgence d’élevage en captivité pourrait permettre à cette petite population de survivre encore quelques temps. 

"Une grande quantité de diversité génétique chez les lions a probablement déjà été perdue, en grande partie à cause de facteurs humains", explique Susann Bruche, dans un communiqué. Citée par LiveScience, celle-ci conclut : "Nous espérons que les enquêtes sur le terrain permettront d'identifier les espèces sauvages au même génome que les lions du zoo d’Addis-Abeba, mais pour le moment la conservation de la population captive est une première étape cruciale".
 Les lions du zoo sont les descendants d'une lignée de lions ayant appartenu au dernier empereur du pays, Hailé Sélassié 1er (Crédit photo : Joerg Junhold and Klaus Eulenberger, Leipzig Zoo) Construit en 1948 par Hailé Sélassié, le zoo éthiopien a accueilli sept premiers lions à la crinière noire : cinq mâles et deux femelles (Crédit photo : Joerg Junhold and Klaus Eulenberger, Leipzig Zoo) Les félins se distinguent de leurs autres congénères par leur crinière noire qui s'étend tout le long de leur poitrail et sur leur ventre (Crédit photo : Joerg Junhold and Klaus Eulenberger, Leipzig Zoo) MAXISCIENCES 14/10/2012
  10. Dans la journée de dimanche, deux mini-tornades se sont formées dans deux communes de France : l'une près de Marseille et l'autre en Vendée. Elles ont fait au moins 25 blessés et d'importants dégâts matériels. Les prévisionnistes de Météo France avaient donné l'alerte : ce week-end, la météo allait s'avérer peu clémente. Orages, vents violents, inondations devaient ainsi frapper plusieurs départements. Mais c'est un autre phénomène météorologique qui a surpris les habitants dans des communes distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Dimanche, deux mini-tornades se sont en effet formées près de Marseille et en Vendée, respectivement à Plan-de-Campagne et Saint-Hilaire-le-Vouhis. C'est tôt dimanche matin, aux alentours de 7H30, que la première est apparue dans le village vendéen de quelque 1.000 habitants. Des vents violents accompagnés de fortes pluies ont commencé à balayer Saint-Hilaire-le-Vouhis touchant une centaine de maisons et de bâtiments. Un phénomène bref, "très localisé et isolé" et "qui ne pouvait être prévu", selon le sous-préfet de Vendée Benjamin Alla. Or, si certaines bâtisses n'ont perdu que quelques tuiles, d'autres, notamment l'église du village, ont perdu des pans entiers de toit et de charpente, soufflés par le vent. Le toit de l'école communale a lui aussi été arraché et l'établissement ne pourra peut-être pas accueillir les élèves "avant jeudi", selon le maire (SE) de la commune, Jean Bureau. "Les gens sont très choqués, surtout les personnes âgées, à cause de l'ampleur du bruit", a témoigné une habitante. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place et quelque 80 pompiers sont intervenus notamment pour bâcher les constructions endommagées. Selon les relevés effectués, les précipitations ont dépassé par endroits les 60 mm et les pompiers ont totalisé plus de 300 interventions en Vendée. Un département qui avait été placé en vigilance orange comme six autres des Pays-de-la-Loire et du Centre, en raison des pluies qui y étaient attendues et des risques d'inondations. Les Bouches-du-Rhône ont également fait les frais de ses précipitations abondantes. En effet, une autre mini-tornade est apparue quelques heures plus tard, aux environs de 15h45 accompagnée de vents violents et d'un orage qui ont balayé une bonne partie de la zone commerciale de Plan-de-Campagne, soit quelque 20 hectares. Des toitures ont été arrachées et des panneaux publicitaires sont tombés, selon les secours qui ont précisé qu'un cirque a également été dévasté. "Le ciel était "très noir, il y avait beaucoup de vent, de pluie et de nombreux objets volaient : arbres, morceaux de bois, journaux, cartons, emballages etc...", a témoigné pour l'AFP Olivier Bouveri, salarié d'une enseigne d'électroménager. "Avec des collègues, on a réussi à fermer les portes, mais il a fallu qu'on se mette à plusieurs pour les tenir, on avait l'impression qu'elles allaient exploser", a-t-il ajouté. Les pompiers "sont très rapidement intervenus pour prendre en charge 25 blessés légers" qui souffraient de douleurs cervicales, d'entorses et de choc psychologique notamment. Selon un communiqué de la préfecture, "10 personnes ont été orientées vers l'hôpital Nord de Marseille et la clinique de Marignane". Au total, 112 pompiers, 23 ambulances et 5 engins urbains ont été mobilisés, coordonnés par un poste de commandement déployé sur place. Dimanche en soirée, Météo France a levé l'alerte orange pour les 7 départements de l'ouest et de la région Centre. En Poitou-Charente, de fortes pluies ont fait aussi des dégâts, les pompiers effectuant quelque 225 sorties dimanche, notamment pour des problèmes de caves inondées. A Saint Hilaire le Vouhis, la mini-tornade a arraché des arbres et les a laissés sur la route - Istockphotos A Saint Hilaire le Vouhis, les vents de la mini-tornade ont également fait s'effondrer des pans entiers de maisons - Istockphotos Des véhicules garés dans la zone de Plan-de-Campagne ont été renversés et détruits par les morceaux projetés par la mini-tornade - Istockphotos Près de Marseille, la mini-tornade a balayé la zone commerciale de Plan-de-Campagne sur quelque 20 hectares - Istockphotos MAXISCIENCES 14/10/2012
  11. L’association Cheshire Wildlife Trust, se charge depuis une dizaine d’années de réintroduire les loirs, une espèce menacée, dans des forêts du nord ouest de l’Angleterre, et plus récemment dans le Pays de Galles. Le suivi des populations s’effectue grâce à de minuscules puces introduites sous la peau des rongeurs. Réintroduire les loirs dans le nord-ouest du Royaume-Uni, tel est le combat que mène depuis une dizaine d’années l’association Cheshire Wildlife Trust. Le projet, initialement restreint aux forêts du comté de Cheshire en Angleterre, s’est rapidement déployé jusqu’au Pays de Galles où l’organisation intervient actuellement en partenariat avec le zoo de Chester. La mission consiste à suivre les populations de rongeurs en se rendant sur le terrain deux fois par an : de mai à juin et de septembre à octobre après la saison de reproductions. Experts et bénévoles examinent et recensent à cette occasion les petits mammifères pour mettre en évidence un certain nombre de critères comme le nombre d’individu, leur sexe et leur état de santé. Afin de faciliter ce travail, l’association mène depuis quelques temps une vaste initiative consistant à implanter des micro puces électroniques sous la peau des loirs. Lors de l’enquête de terrains, les animaux sont ainsi recueillis et scannés par un détecteur. Les rongeurs ne possédant pas de puce sont envoyés au zoo de Chester où le vétérinaire Gabby Drake se charge de leur introduire. Seuls les loirs de plus de 10 grammes et âgé d'environ six semaines à un mois, peuvent prétendre à cette opération très délicate. Dans un premier temps, les rongeurs sont anesthésiés puis, la vétérinaire administre la puce d’environ 8 millimètres de long par l’intermédiaire d’une aiguille. Le petit composant transplanté sous la peau au niveau du dos de l’animal est alors prévu pour rester avec lui toute sa vie. Pour l’heure, près d’un millier de loirs ont été pucés. Les experts espèrent, grâce à ce protocole, récolter des données exhaustives sur l’évolution des populations en trois ans. Ces résultats permettront de mieux comprendre les déplacements ainsi que les exigences des rongeurs. Les loirs sont considérés comme une espèce sérieusement menacée au Royaume-Unis en raison de la perte et de la fragmentation des forêts où ils vivent d’ordinaire. MAXISCIENCES 12/10/2012
  12. Le Japon a proposé de restreindre le commerce international d'une espèce de tortue endémique aux îles de la préfecture d'Okinawa, la plus au sud de l'archipel. Le ministère japonais de l'Environnement a soumis sa proposition au secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces animales et végétales en danger. Il a demandé à cette agence d'inclure la tortue des Ryukyu, connue sous son nom latin de Cyclemys Dentata, sur la liste des espèces sauvages à protéger. Cette tortue vit dans le nord de l'île principale d'Okinawa et sa carapace mesure environ 10 centimètres de long. Elle est considérée comme une espèce en voie de disparition par le ministère japonais de l'Environnement et désignée comme Trésor national naturel, ce qui interdit de la chasser. Mais les tortues capturées par les braconniers se négocient entre 1200 et 6300 dollars sur des sites de ventes aux enchères étrangers. Le ministère espère qu'il parviendra à empêcher la contrebande de ces animaux s'ils sont inscrits sur la liste de la convention, qui accorde sa protection à plus de 34 000 espèces. NHK 12/10/2012
  13. AGEN (Sipa) — Les apiculteurs, actuellement réunis en congrès à Agen (Lot-et-Garonne), saluent cette semaine la volonté du gouvernement de classer comme espèce nuisible le frelon asiatique, prédateur de l'abeille, et celle de taxer davantage les pesticides, soupçonnés d'accélérer la disparition des colonies. "Après le retrait du Cruiser sur colza et l'annonce du prochain classement comme espèce nuisible du frelon asiatique (prédateur de l'abeille), nous constatons un changement d'approche de l'Etat", se réjouit Olivier Belval, président de l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF). "Cela met du baume au coeur des apiculteurs", dit à Sipa le responsable du premier syndicat de la profession (22.000 adhérents), qui réunit depuis jeudi et jusqu'à dimanche le premier Congrès européen de l'apiculture, en présence de 5.000 apiculteurs de toute l'Europe. La France doit faire face à la surmortalité des abeilles - 30% des colonies disparaissent chaque année - qui entraîne une chute de la production de miel: 18.000 tonnes sur les 40.000 consommées chaque année, contre 33.000 tonnes en 1995. Le frelon asiatique est l'une des causes identifiées de la disparition des cheptels. S'il tend à coloniser le reste de la France, le Vespa velutina est pour l'instant surtout présent en Aquitaine. Selon une étude réalisée en 2011 par la chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne, il causerait la perte de 40% des ruches des petits apiculteurs, familiaux ou pluriactifs. Bertrand Auzeral, président du syndicat L'Abeille Gasconne, se félicite donc également de l'annonce faite mercredi par les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture, "alors que ces ministères se refilaient jusqu'ici la patate chaude". Mais il dit "attendre la suite: quels budgets vont être alloués et pourquoi faire? Si c'est pour faire de nouvelles études scientifiques sur le développement du frelon asiatique, autant jeter l'argent dans la Garonne". Les syndicats apicoles espèrent notamment que des crédits seront alloués à la recherche pour le piégeage du frelon asiatique, afin de ne pas nuire à d'autres espèces. Et ils réclament que la destruction des nids se fasse dans le respect de l'environnement. Au rayon des satisfactions récentes, l'UNAF cite la volonté exprimée par le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll de taxer de façon dissuasive les produits phytosanitaires, afin d'en réduire leur utilisation. Pour les apiculteurs, la moitié du taux de surmortalité des abeilles est imputable aux pesticides. "Or, malgré le plan Ecophyto, qui entendait diviser par deux leur utilisation d'ici 2018, les ventes de ces produits ne cessent d'augmenter", rappelle à Sipa M. Belval. L'interdiction du Cruiser sur colza devrait selon lui être "logiquement" suivie de celle du Cruiser sur maïs, comme l'a aussi réclamé à la tribune du congrès Germinal Peiro, député PS de Dordogne. Les apiculteurs exigent aussi le retrait de la vente de tous les insecticides néonicotinoïdes (Gaucho, Proteus...). L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) "a elle-même reconnu que sa propre évaluation de l'impact des pesticides sur les abeilles était insuffisante", rappelle Olivier Belval. "On ne jette donc pas la pierre aux agriculteurs, qui font confiance à ces évaluations des autorités avant d'utiliser ces produits". Les éleveurs d'abeilles disent donc attendre beaucoup du plan pour une apiculture durable que M. Le Foll doit dévoiler en janvier. Ils en attendent en tout cas davantage que du rapport récent de François Gerster, coordinateur du Plan d'action abeille nommé par le précédent gouvernement, dont les propositions leur paraissent trop timides. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  14. PARIS (Sipa) — La population de thon rouge dans l'Atlantique-Est et la Méditerranée est en augmentation et l'objectif de reconstitution des stocks fixé pour 2022 pourrait être atteint avant, estime le comité scientifique de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT). Cependant il souligne les fortes incertitudes qui pèsent sur cette évaluation provisoire et recommande de ne pas augmenter les quotas de pêche de thon rouge. Le rapport du comité sera examiné lors de la 18e réunion extraordinaire de l'ICCAT du 12 au 19 novembre à Agadir (Maroc). A cette occasion, les gouvernements devraient fixer de nouveaux quotas de capture. Pour 2011 et 2012, ces quotas -ou TAC (totaux admissibles de captures)- ont été fixés à 12.900 tonnes pour l'Atlantique-Est et la Méditerranée et à 1.750 tonnes pour les thons rouges du golfe de Mexique. Cependant c'est dans l'Atlantique-Est et en Méditerranée que se livre la bataille la plus serrée entre les pêcheurs et l'ICCAT autour des quotas. Les prises de thon rouge, dopées par la forte demande japonaise, ont augmenté brutalement au milieu des années 90, atteignant 50.000 tonnes par an, et ce jusqu'en 2007 malgré la fixation de quotas autour de 30.000 tonnes par an. Ce n'est qu'en 2010 que l'ICCAT, suivant les recommandations de son comité scientifique, a baissé les TAC à un niveau nettement plus bas, inférieur à 13.000 tonnes par an. Une politique qui aurait donc porté ses fruits. "En 2010 déjà, nous observions des signes positifs", indique à Sipa Jean-Marc Fromentin, chercheur à la station de l'Ifremer de Sète et membre du comité scientifique de l'ICCAT. "Nous sommes en-dessous du seuil de surpêche et la tendance à la reconstitution est fiable. Cependant, sa vitesse est peut-être surestimée et son amplitude n'est pas connue avec précision. Il y a encore trop d'incertitudes sur ces deux points. Il faut donc rester prudent et maintenir le plan de gestion des stocks de thon rouge. Nous préconisons de maintenir des quotas plutôt bas, autour de 13.500 tonnes", poursuit le chercheur. De son côté, le Pew Environment Group, ONG qui fait partie des observateurs au sein de l'ICCAT, craint que ces bons résultats incitent à moins de rigueur sur les quotas. "L'industrie fait pression et veut s'en servir pour faire remonter les quotas", estime Rémi Parmentier, conseiller pour le Pew. Il insiste sur [b]une incertitude majeure qui pèse sur le rapport du comité scientifique de l'ICCAT: la non prise en compte de la pêche illégale... [/b] "Nous avons soumis au comité une étude menée à l'Université de Barcelone qui évalue à 112.000 tonnes la différence entre les prises de thon rouge et les quantités présentes sur le marché entre 2005 et 2011", poursuit Rémi Parmentier. Au nom du Pew, il demande la mise en place pour la campagne de pêche prochaine du contrôle électronique des prises décidé en 2010 par l'ICCAT. "Entre 1998 et 2007, nous avons entré dans nos modèles les données de la pêche illicite", explique Jean-Marc Fromentin. Cependant, depuis cette date nous n'avons pas été capables de détecter les captures illégales, faute de systèmes assez performants. Nous pensons aujourd'hui qu'elles ont baissé mais nous ne savons pas à quel niveau elles se situent". D'autres incertitudes conduisent les chercheurs à la plus grande prudence, notamment les difficultés pour évaluer la capacité de renouvellement d'une population de thons, ou pour connaître la taille exacte des poissons capturés. Ce rapport n'est que provisoire: le comité scientifique de l'ICCAT prépare un rapport définitif sur l'évaluation des stocks de thon rouge pour 2015. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  15. PARIS (Sipa) — En cette pleine période de plantation (arbustes, grimpantes, vivaces) et de semis des bisannuelles (démarrage des plantes pour l'an prochain), la question de l'habillage de la clôture revient. Conseils pour guider votre choix végétal. - Le grillage: très bien pour soutenir les grimpantes "poids plume" (ipomée, pois de senteur, C'est un vrai ami pour les clématites). Les modèles à mailles rigides soudées plastifiées sont plus résistants que les grillages souples à simple torsion qui ont tendance à s'affaisser sous le poids des autres grimpantes plus imposantes (lierre, vigne vierge, bignone, jasmin d'hiver). - La brande de bruyère: elle ne réclame aucun entretien, contrairement au bois des panneaux d'occultation qui gagne à être lazuré tous les trois à cinq ans pour mieux vieillir (opération nécessitant le "décollage" des plantes si vous en avez installées au pied). Cette toile de fond au bon effet brise-vent peut aussi bien servir de support aux grimpantes (qui vont courir sur son sommet ou s'appuyer sur ses parois) que de fond de décor aux arbustes (spirée, rosier, groseilliers à fleur) et vivaces. - Canisses: peu solides, elles ne dureront que deux ou trois saisons, mais pourront bien vous dépanner sur un balcon, tout en créant un sympathique arrière plan "vacances". Très intéressant avec les potées. - Grilles en fer forgé: une magnifique touche britannique (les rues de Londres sont bordées de "Front gardens" délimitées par ces grilles) qui nécessite beaucoup d'entretien. Vous devrez donc régulièrement les repeindre (après application d'un produit antirouille). La plante reine pour les accompagner est le rosier sarmenteux (grimpant). Bien ventilé sur cette clôture ajourée, son feuillage sera plus sain. Superbe dessus également, la glycine, même si, après quelques années, elle sera suffisamment forte pour tordre l'un de ses montants en fer. - Clôture "en dur" (briques, parpaings crépis, panneaux en ciment): en réverbérant la nuit la chaleur emmagasinée durant la journée, elle stimulera la croissance de la végétation (création d'un microclimat favorable) et vous permettra d'accueillir des plantes plus frileuses. Sur un mur mitoyen, chaque voisin peut faire pousser des plantes sans respecter de distance particulière, à condition qu'elles ne dépassent pas la hauteur de l'ouvrage. Sur un mur privatif, seul son propriétaire a le droit de percer (fixation des treillis) et d'appuyer des végétaux dessus. Si vous avez le droit de fixer un treillis, vous pouvez tout vous permettre: géantes à port dressé, aventurières poids plume... Attention toutefois au lierre qui insinue ses racines-crampons dans les joints abîmés et qui déchausse les pierres des murs rustiques. Cette grimpante laisse des traces d'aspect "chenille" sur le revêtement. Autres solutions d'accrochage: fils métalliques tendus horizontalement ou ficelle blanche de cuisine (verticaux) pour faire grimper des ipomées côté soleil, le temps d'un été. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  16. BORDEAUX (Sipa) — En dépit des coupes budgétaires annoncées cet été par le ministère de la Culture, les collectivités locales d'Aquitaine ont fait savoir vendredi que le projet de reproduction intégrale de la grotte, dit "Lascaux 4" va finalement avoir un appui financier de l'Etat. Le futur centre d'art pariétal ouvrira "d'ici fin 2015-début 2016", a assuré Bernard Cazeau, président du conseil général de Dordogne, lors d'un débat à Cap Sciences, où se tient jusqu'au 6 janvier l'exposition surnommée "Lascaux 3". D'un coût de 50 millions d'euros, le projet Lascaux 4 avait subi un rude coup cet été lors de l'annonce le 10 septembre par la ministre de la Culture Aurélie Filipetti du désengagement financier de l'Etat, qui devait y contribuer à hauteur de 16 millions d'euros. Mais M. Cazeau a précisé que le gouvernement pourrait finalement apporter quatre millions d'euros en 2014, et ne désespère pas de récolter davantage auprès d'autres ministères, évoquant des contacts avec Pierre Moscovici (Economie) ou Fleur Pellerin (Economie numérique). Ce projet est un enjeu de conservation du site périgourdin. L'original de la grotte rupestre de Montignac, découverte en 1940, est interdit depuis avril 1963 au public qui peut en revanche visiter une réplique, située à proximité. La décision initiale du nouveau gouvernement paraissait "injuste", a déclaré M. Cazeau, sénateur socialiste de Dordogne, et manifestait une "méconnaissance" de la part de "néophytes qui n'étaient pas venus nous voir avant de rendre les arbitrages". Pour boucler le financement, la région Aquitaine et le département de Dordogne, principaux investisseurs du projet, disent notamment avoir des contacts avec de grandes entreprises. Le mécénat pourrait notamment s'opérer autour d'une salle de Lascaux 4 consacrée à l'art contemporain en lien avec l'art de la préhistoire. L'enjeu est de taille pour les collectivités qui, selon les informations de Sipa, ont déjà engagé près de deux millions d'euros dans Lascaux 4: un million pour racheter les terrains, et environ 300.000 euros pour indemniser chacune des équipes d'architecture qui, sur les quatre en lice, ne seront pas retenues à l'issue du concours. Le lauréat sera connu le 18 octobre. Si les intérêts économiques en jeu sont importants, la réalisation de Lascaux 4 a d'abord une mission patrimoniale: sauver le site original. Le futur centre d'art pariétal doit en effet remplacer le musée actuel, dit Lascaux 2. L'affluence des touristes mettait alors en péril les fresques des hommes de Cro-Magnon, réalisées il y a plus de 17.000 ans. Aujourd'hui, ces oeuvres sont menacées par la saturation de Lascaux 2: jusqu'à 300.000 personnes par an. Car le musée, où l'on peut voir des copies de certaines peintures, est "beaucoup trop proche de l'original", a déclaré Yves Coppens, président du conseil scientifique chargé de la conservation de la grotte de Lascaux. "Tous ces visiteurs polluent malgré eux, et pour la plupart viennent en voiture, ce qui est encore plus embêtant". Les vibrations peuvent en effet provoquer des fissures dans ce sol karstique et le ruissellement des eaux dans la grotte. Déplacé, agrandi, le nouveau musée pourrait doubler sa fréquentation, avec 500.000 visiteurs espérés. Une reproduction intégrale des fac-similés de la grotte de Lascaux serait présentée, tels que ceux présentés à partir de samedi à Bordeaux dans l'exposition "Lascaux 3". Celle-ci partira ensuite en tournée en Amérique du Nord, notamment à Chicago, et servira notamment de vitrine aux mécènes attendus pour Lascaux 4. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  17. MAPUTO - Après leur contribution au déminage, des rats dressés vont aider les services de santé mozambicains à dépister la tuberculose, suite au succès d'une opération similaire en Tanzanie, a indiqué vendredi l'ONG belge Apopo, inventeur de cette méthode originale. Nous avons eu une demande de la première dame (Maria Da Luz Dai Guebuza) et du ministre de la Santé qui ont voulu reproduire nos résultats, a indiqué à l'AFP Tess Tewelde, responsable d'Apopo pour le Mozambique. L'ONG belge a entamé la construction d'un laboratoire à Maputo, où les rats seront entraînés à renifler des échantillons de crachats humains, parmi lesquels ils devront déceler la bactérie de la tuberculose, une maladie souvent associée au virus du sida. Les rats de Gambie (cricétomes), des animaux qui peuvent avoir la taille d'un chat, sont réputés pour leur exceptionnel sens de l'odorat. Ils peuvent reconnaître la tuberculose en moins d'une heure, quand il faut une semaine a un laboratoire pour faire des analyses. C'est beaucoup moins cher et beaucoup plus rapide. Nos rats peuvent analyser 400 échantillons en 30 minutes, explique M. Tewelde, ajoutant que les premiers devraient être opérationnels d'ici la fin de l'année. Un récent test destiné pour évaluer l'efficacité en Tanzanie a montré que, sur 910 échantillons venus de 456 patients, dix rats avaient trouvé 67% de tuberculeux, et les laboratoires seulement 48% au microscope. Avec la tuberculose, il est important de ne pas manquer un patient. Imaginez comment ils peuvent contaminer leur famille et leur entourage, souligne le responsable de l'ONG. Apopo est déjà présent depuis six ans au Mozambique, pays marqué par une longue guerre civile qui a duré de 1976 à 1992, où une quarantaine de rats sont employés au déminage. Ce qui prend deux jours à un démineur, les rats le font en trente minutes, assure Tess Tewelde. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  18. PARIS - Des centaines de milliers de voitures et des milliers de stations-services dès 2020: les industriels de l'hydrogène, forts de l'apparition des premiers véhicules et points de vente, veulent convaincre l'Europe -et la France en particulier- qu'ils peuvent changer de braquet. Depuis les premiers prototypes des années 1990, l'hydrogène est salué comme une alternative intéressante au pétrole comme carburant automobile. Mais son essor tant annoncé est sans cesse retardé. Nous sommes commercialement et industriellement prêts, tranche, lors d'un colloque à Paris vendredi, Bert de Colvenaer, numéro 2 du partenariat européen pile à combustible et hydrogène (FCH JU), qui réunit les financements de Bruxelles et des industriels. Trois milliards d'euros ont déjà été investis au total en Europe. L'Allemagne a installé ses premières stations-services et en comptera 50 d'ici à 2015. Côté constructeurs, Toyota a annoncé un premier modèle de série pour 2015 -à 50.000 dollars tout de même. Cet embryon -quelques centaines de véhicules actuellement- pourrait se développer grâce à l'avantage compétitif des voitures à pile à combustible (le moteur électrique alimenté par l'hydrogène) sur les autres types de véhicules: de moindres émissions polluantes que les carburants fossiles, plus d'autonomie et un plein plus rapide que les voitures à batteries. D'ici 2020, il y aura un marché, et il devrait y avoir quelques centaines de milliers de voitures et quelques milliers de stations en Europe, assure Pierre-Etienne Franc, qui préside le FCH JU. Et il n'y a pas que l'automobile: l'hydrogène peut aussi être utilisé comme source d'électricité et de chauffage. Reste que l'hydrogène -dont un kilogramme permet actuellement de rouler sur environ 100 kilomètres- n'est pas encore compétitif. Dans nos stations allemandes, nous vendons l'hydrogène actuellement à 9,50 euros par kilogramme. Par rapport à la distance parcourue, c'est à peu près le même prix que les carburants classiques. Mais nous, nous ne sommes pas taxés, concède Klaus Bonhoff, directeur exécutif de l'Organisation nationale allemande pour la technologie pile à combustible et hydrogène (NOW). Pour rivaliser, il faudra se rapprocher des 5-6 euros du kilogramme, selon lui. Conséquence: la filière dit avoir encore besoin de financements publics et d'aides fiscales, et cherche actuellement à renouveler ses aides de Bruxelles (500 millions sur six ans). Au total, les industriels estiment qu'ils devront investir 17 milliards d'euros pour réussir leur pari à grande échelle. Mais le véritable bémol vient de la façon dont on produit l'hydrogène. Elément le plus abondant sur Terre, il ne se trouve pas séparément à l'état naturel. Et aujourd'hui, plus de 90% de l'hydrogène produit industriellement l'est en utilisant du gaz. Autrement dit, s'il n'émet aucun CO2 depuis la voiture, il en émet lorsqu'il est produit... Et le gain écologique d'un tel hydrogène par rapport à un carburant classique n'est que de 30%, sur un potentiel de 100%. Pour être vraiment cohérent, il faut un hydrogène décarboné, reconnaît M. Franc. Trois méthodes sont possibles: la capture et le stockage du CO2, l'usage de biogaz ou de biomasse renouvelables, ou encore la production d'hydrogène à partir d'électricité. Cette méthode est encore très coûteuse mais elle permet d'utiliser l'électricité produite par les éoliennes, les panneaux solaires ou les centrales nucléaires lorsqu'il n'y a pas de demande. Contrairement aux Allemands et aux Japonais, les constructeurs automobiles français n'ont pas trop misé sur ce créneau. Mais l'Hexagone a un poids lourd: Air Liquide, premier producteur mondial de gaz industriels. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  19. CAEN - Quelque 300 personnes selon la police, jusqu'à 500 selon les organisateurs, dont de nombreux professionnels du cheval ont paralysé quelques heures le centre d'Alençon (Orne) vendredi pour manifester contre la construction d'un centre de déchets industriels près du Haras national du Pin. François, le changement c'est maintenant et c'est à Nonant, pouvait-on lire sur une grande banderole de cette manifestation contre un centre de stockage que le groupe GDE construit depuis mars à Nonant-le-Pin qui jouxte ce haras, Versailles du cheval dans une zone d'élevage de chevaux d'élite. Le centre doit ouvrir en 2013 et accumuler 2,34 millions de tonnes de déchets industriels en 16 ans d'exploitation. Les éleveurs craignent que des fuites ne polluent ces terres à la qualité réputée auprès des propriétaires de chevaux. Au cours de la manifestation, organisée par les associations Sauvegarde des Terres d'Elevage et Nonant Environnement, 60 voitures particulières, 12 tracteurs, 11 camionnettes, deux véhicules de transports de chevaux et une remorque avec la statue d'un cheval ont défilé, selon un correspondant de l'AFP. Plusieurs élus locaux dont le député PS Yves Goasdoué étaient présents. Une pétition de 11.200 signatures a été remise à la préfecture, selon les associations. Le cortège a forcé les grilles du conseil général pour s'arrêter un moment dans la cour de la collectivité. GDE se présente comme le numéro deux du recyclage de déchets en France avec plus de 50 sites et un millier de salariés. La société doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Caen pour abandon de déchets dangereux dans cinq communes du Calvados, selon le parquet. Aucune date de procès n'est encore fixée. Ces poursuites font suite à la mise au jour en 2008, selon la direction de l'industrie, d'une décharge illégale de 37.000 tonnes de résidus de broyages automobiles. GDE a pour actionnaire majoritaire et administrateur Claude Dauphin, fondateur de Trafigura qui avait affrété le cargo Probo Koala, dont les déchets toxiques avaient été déversés en Côte d'Ivoire en 2006, faisant des dizaines de morts. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  20. NAPLES (Italie) - Un violent orage d'une quarantaine de minutes, accompagné de nombreux coups de tonnerre, a provoqué vendredi le chaos à Naples (sud de l'Italie), où certaines stations de métro, inondées, ont dû être provisoirement fermées. Les services techniques du métro napolitain travaillaient d'arrache-pied à la reprise du service, et la ligne 2 avait déjà été rouverte en milieu d'après-midi. En outre, les pompiers de la métropole méridionale ont été submergés d'appels téléphoniques pour signaler des inondations, notamment dans le centre historique et l'est de la ville. Rues transformées en torrents, piétons contraints de se déchausser : un véritable déluge s'est abattu sur la ville. Une église du centre, Santa Maria dell'Incoronata, a elle aussi été inondée. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  21. PARIS - Les colliers de dentition en ambre que les parents mettent autour du cou de leurs nourrissons pour prévenir les douleurs des poussées dentaires peuvent être dangereux, a averti la Société française de pédiatrie. Sur son site internet, la Société fait état d'une étude qui mentionne le risque d'étranglement ou d'inhalation des perles. Faire porter des colliers à de jeunes enfants est dangereux. Cette dangerosité doit être relayée par tous les professionnels de la petite enfance, écrivent les auteurs de l'étude dirigée par Isabelle Claudet, chef du service des urgences pédiatriques du CHU de Toulouse. Après les colliers en pattes de taupe, dents de loup, dents de hérisson ou autres amulettes, censés protéger les enfants dans le passé, c'est aujourd'hui l'ambre jaune qui est plébiscité, notamment dans les colliers de dentition, relève l'étude. Ces colliers sont destinés aux enfants âgés de 3 mois à 2 ans, la période coïncidant avec celle des poussées dentaires, souvent très redoutées des parents qui les utilisent par expérience individuelle, par mimétisme et conseils de leurs pairs. L'étude a été réalisée auprès de 29 familles qui dans leur grande majorité (73%) estimaient que les colliers avaient des vertus apaisantes. Les colliers sont généralement vendus en pharmacie ou sur internet. Ce négoce rentable se pratique aux dépens de parents soucieux du bien-être de leurs enfants et prêts à user de tous les moyens existants, écrivent les auteurs de l'étude qui demandent au Conseil de l'ordre des pharmaciens de faire interdire la vente des colliers dans leur officines. ----->A mon sens, il est justifié de mettre en garde contre certains dangers inhérents à des colliers pour les très jeunes enfants... Cependant, ce que l'article omet de dire c'est que le danger provient essentiellement de colliers réalisés avec des perles qui ne sont séparées par des noeuds. En effet, il m'arrive de fabriquer de tels colliers et lorsque la demande concerne un jeune enfant, j'enfile les perles sur un solide fil de coton (voire parfois de fil de soie avec passage de deux fils)et je fais des noeuds entre chaque perle. Cette technique du noeud empêche à l'enfant d'avaler une perle au risque de s'étrangler. Il convient aussi de choisir des perles dont le trou est bien centralisé et solide pour éviter que l'ambre s'effrite ou se casse...(ce qui est extrêmement rare !) Ce que cet article ne dit pas non plus, c'est que la législation impose de faire recuire l'ambre pour diminuer certains des principes actifs contenus dans l'ambre... Donc il y a peu, voire pas du tout, de danger en cas d'inhalation... De plus, le tour de cou de ces colliers est adapté aux bébés ou aux enfants (ils ne peuvent donc le porter à leur bouche ou à leur nez) et le système de fermeture est aussi sécuritaire... Le danger est réel quand le collier ne respecte pas les principes énoncés ci-dessus... Ce qui n'est pas dit non plus : c'est qu'en réalité l'ambre en collier n'a pas de grands effets pour les maux dentaires... En vérité, selon mes connaissances, l'ambre a une action antalgique sous réserve que la matière soit en contact direct avec le siège de la douleur... Cela dit, si vous avez lu (ou lisez) tout l'article sur l'ambre vous vous apercevrez qu'il est paré de nombreuses vertus... et il semble que certaines d'entre-elles soient avérées.... ROMANDIE.COM 12/10/2012
  22. Les amateurs de champignons n'en croient pas leurs yeux: depuis fin septembre, les sous-bois offrent des quantités phénoménales de specimens, en particulier des bolets. Mais les récoltes actuelles ne font que compenser un début de saison misérable. Depuis deux-trois semaines, les offices de contrôle de champignons voient affluer des promeneurs aux paniers pleins, confie Rolf Niggli, président de l'Union suisse des sociétés de mycologies (USSM). Les pluies abondantes et la douceur de l'air ont permis une pousse idéale. Et ceci dans toute la Suisse, de Tramelan (BE) à Landquart (GR), selon le mycologue, qui effectue des sorties régulières. "Nous avons une très bonne année de bolets et de manière générale une grande diversité d'espèces, plus grande que d'autres années", a-t-il expliqué à l'ats. Mais cette abondance actuelle est trompeuse pour l'ensemble de la saison qui va de juin à fin octobre. En juillet et jusqu'au début septembre, le temps a été sec ponctué de périodes de bise qui ont asséché les sols. Résultat: des conditions très peu propices aux champignons, selon le président de l'USSM. "Les poussées actuelles rattrapent le reste de l'année", confirme Eric Strauss président de la société de mycologie vaudoise. Et la diversité n'est pas assurée partout. Dans le canton de Vaud, quelque 400 espèces ont été recensées jusqu'à présent, alors qu'en temps normal, ce chiffre oscille entre 500 et 700, selon M. Strauss. Signe de la forte poussée actuelle, le numéro d'urgence 145 du Centre suisse d'information toxicologique (Tox) à Zurich a enregistré davantage d'appels que l'an dernier. Le 9 octobre, elle en comptait près de 400, soit environ 60 de plus que l'an dernier. Les demandes concernent des troubles liés soit à des champignons vénéneux soit à des comestibles mal cuisinés, précise Katharina Schenk-Jäger, médecin responsable au Tox. Mais les cas fatals restent rares: cinq personnes sont décédées d'une intoxication alimentaire causée par la même toxine que les amanites phalloïdes entre 1995 et 2009, rappelle-t-elle. ROMANDIE.COM 12/10/2012
  23. Il s'agit d'un entretien avec Augustin Rosenstiehl, architecte urbaniste, sur la place de l'agriculture dans la ville de demain. Une vidéo intéressante, publiée par Sciences et Avenir,... et l'idée de mêler urbanisme et qualité de vie me séduit...
  24. Les inversions magnétiques de la Terre se sont produites de multiples fois depuis des centaines de millions d’années. Mais jusqu’à aujourd’hui, on ne savait pas très bien ce qui se passait à chaque changement de polarité de la Planète. Selon un groupe de géophysiciens français et américains, ces inversions se produisent en trois étapes et en quelques milliers d’années seulement. Trajectoires du pôle observées dans les enregistrements volcaniques les plus détaillés. Les données proviennent de séquences de coulées de lave superposées. En orange, représentation du noyau avec son enveloppe liquide où se génère le champ magnétique et la graine solide. Valet et al. 2012[/center] La publication dans le journal Nature d’un groupe de géophysiciens (de l’Institut de physique du globe de Paris et de l’université d'Hawaï) étudiant le paléomagnétisme de la Terre aurait surement intéressé Haroun Tazieff etMaurice et Katia Krafft s’ils étaient encore parmi nous. Elle concerne les inversions du champ magnétique de la Terre découvertes pour la première fois dans une couche d’argile en Auvergne en 1905. Ces inversions allaient se révéler cruciales pour convaincre dans les années 1960 la communauté des chercheurs en géosciences de l’exactitude de la théorie de la dérive des continents publiée en 1912 par Alfred Wegener. Sur cette image on voit la couche d'argile de pont Farin cuite par la coulée de lave (grise) l'ayant recouvert il y a environ 4,8 millions d'années. Cette coulée a enregistré la direction du champ magnétique de l'époque. Elle était inverse de celle d'aujourd'hui. Laurent SaccoAujourd’hui, la théorie de la tectonique des plaques s’est imposée et elle constitue la forme moderne des idées de Wegener. On tente toujours de percer les secrets de l’origine et de l’évolution de la magnétosphère terrestre et surtout de ses inversions. Depuis des décennies, le changement de polarité de la composante dipolaire du champ magnétique de la Terre, enregistré dans une couche d’argile à Pont Farin il y a 4,8 millions d’années, était attribué au comportement d’une dynamo autoexcitatrice résidant dans le noyau liquide ferreux de la Terre. Cette hypothèse a reçu une confirmation très sérieuse il y a quelques années grâce à l’expérience VKS. Les inversions du champ magnétique se produisent à intervalles irréguliers pouvant varier de 100.000 ans à plusieurs millions d’années. Elles concernent la partie dipolaire de la magnétosphère, c'est-à-dire celle qui se comporte comme si la Terre était un gros aimant et qui constitue 90 % du champ magnétique total. Les archives magnétiques de la Terre ont révélé qu’avant une inversion, cette composante s’affaiblit lentement en quelques dizaines de milliers d’années. Le basculement des pôles intervient ensuite en quelques milliers d’années. Malheureusement, les archives utilisées jusqu’à présent, essentiellement celles contenues dans des sédiments, ne permettaient pas de connaître avec certitude les événements se déroulant pendant ces milliers d’années, ni si des caractéristiques de ces phases d’inversion se répétaient à chaque fois. Toutes ces informations sont bien sûr importantes pour contraindre les théories et les modèles de l’intérieur de la Terre, plus précisément, ce qui se passe dans la partie liquide du noyau où les courants de convection brassant l’alliage de fer et de nickel liquide qui le constituent génèrent le champ magnétique de la Terre. Illustration schématique des 3 phases (précurseur, renversement de polarité et rebond) du processus de l’inversion des pôles magnétiques. Le temps en abscisse est en milliers d'années et en ordonnée est portée la direction du champ. Valet et al.Les géophysiciens ont finalement trouvé plusieurs coulées volcaniques superposées, leur permettant d’avoir la résolution temporelle désirée pour étudier les détails du processus d’inversion et ce sur une période de l’âge de la Terre comprise entre -0,8 et -180 millions d’années. Ils ont découvert qu’à chaque inversion, la même structure revenait de manière récurrente. Comme le montre le schéma ci-dessus, tout se passe en trois étapes qui durent chacune environ 2.000 ans. La première est la phase dite précurseur où le pôle se déplace vers l’équateur avant de reprendre sa position d’origine, suivie d’une phase de transition rapide vers une polarité inverse. Cette polarité inverse n’est pas tout de suite véritablement établie car il s’ensuit une phase de rebond ramenant les pôles vers l’équateur avant qu’ils ne basculent à nouveau pour rester en place en attendant le début d’une nouvelle inversion. Inversement des pôles : 1 Inversement des pôles : 2 Inversion des pôles : 3 Inversion des pôles : 4 FUTURA SCIENCES 12/10/2012
  25. TOKYO (AFP) - La compagnie d'électricité japonaise Tepco, qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, a avoué pour la première fois vendredi qu'elle avait minimisé le risque de tsunami par peur d'être contrainte à fermer ses installations le temps d'en améliorer la sécurité. "Il existait une peur latente d'une fermeture jusqu'à ce que des mesures draconiennes de sécurité soient mises en place", indique Tokyo Electric Power (Tepco) dans un rapport-confession intitulé "Politique fondamentale pour la réforme du dispositif nucléaire de Tepco", plus d'un an et demi après l'accident. Ce rapport de 32 pages indique qu'avant même le tsunami géant de mars 2011 qui a submergé la centrale, la compagnie savait que les systèmes de défense et de protection étaient insuffisants. Elle n'avait toutefois pas agi, probablement par peur des coûts que cela allait représenter. "Il y avait cette inquiétude que si de nouvelles et sévères mesures étaient imposées, la sécurité de toutes les centrales existantes serait devenu un sujet de préoccupation", et aurait pu "donner plus de vigueur au mouvement antinucléaire", lit-on encore. Consécutif à un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant, l'accident de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, avait provoqué d'importantes émissions radioactives dans l'air, les eaux et les sols de la région de la centrale, située à 220 km au nord-est de Tokyo. Une centaine de milliers de personnes avaient dû évacuer leurs domiciles. Les autorités japonaises ont depuis complètement changé leur fusil d'épaule vis-à-vis de l'énergie nucléaire: alors qu'avant l'accident elles envisageaient d'augmenter la production, elle ont annoncé à la mi-septembre vouloir sortir progressivement et totalement du nucléaire d'ici à trente ans. Sans qu'ait été précisé comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, trois principes ont été édictés: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans d'existence, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales. Actuellement la quasi-totalité des 50 réacteurs du Japon sont à l'arrêt, soit à cause d'un séisme passé, soit précisément en raison de nouvelles exigences de sécurité qui nécessitent des travaux de consolidation des centrales. Seuls deux réacteurs ont été redémarrés dans la centrale d'Oi (centre), en juillet, sur décision du Premier ministre, Yoshihiko Noda, et malgré l'hostilité d'une frange de la population. Car Fukushima a largement augmenté l'hostilité de la population à l'égard de l'atome: des manifestations antinucléaires ont eu lieu régulièrement ces derniers mois à Tokyo, les plus importantes rassemblant des dizaines de milliers de personnes. Malgré les critiques qui fusaient de tous côtés depuis la catastrophe, Tepco maintenait jusqu'à présent que personne ne pouvait prévoir un raz de marée de cette ampleur, et donc que les systèmes de protection n'avaient pu être dessinés en conséquence. En décembre 2011, Tepco avait toutefois fait un premier mea-culpa dans un rapport dans lequel la compagnie soulignait l'insuffisance de sa préparation. En juillet dernier, un nouveau rapport, officiel cette fois, mettait sévèrement en cause le gouvernement et Tepco, fustigeant leur aveuglement face aux risques et leurs erreurs: "le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n'ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire selon lequel un accident grave ne peut se produire dans notre pays". SCIENCES ET AVENIR 12/10/2012
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