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BelleMuezza

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  1. Un chien peut-il vraiment éprouver un sentiment de jalousie, comme un humain ? (voici ce que répond Wamiz) Certains toutous semblent très mal vivre l'affection que leur maître peut porter à un autre animal, ou à un autre humain. Mais le comportement agressif, ou du moins inhabituel du chien, doit-il réellement être interprété comme un signe de jalousie ? Non ! La réponse n'est bien sûr pas aussi simple que cela. Mais au sens strict du terme, un animal ne peut pas éprouver de jalousie. Ce sentiment est propre à l'Homme car il induit une capacité de construction mentale. Utiliser ce mot pour un chien relève de l'anthropomorphisme, c'est-à-dire que l'on prête à un animal un sentiment purement humain. Reste que les chiens supportent parfois difficilement la présence d'un autre aux côtés de leur maître. Il n'est pas rare de voir son compagnon canin s'interposer lorsque l'on se montre trop tendre ou proche d'une personne ou d'un animal. Certains deviennent même agressifs, et se mettent à grogner. Mais on devrait en réalité parler de frustration ou d'envie, plutôt que de jalousie. Quel que soit le terme exact à utiliser pour qualifier ce type de comportement, savoir le gérer n'est pas toujours évident. Un maître va bien souvent trouver attendrissant de voir son chien lui réclamer l'attention qu'il porte à un autre. Mais il est important de ne pas toujours céder, pour éviter que l'animal se montre de plus en plus exclusif. Comme pour tout, il faut trouver un juste milieu, afin de rassurer son compagnon sans l'encourager dans son comportement "jaloux". -----> Ce que j'en pense : On peut dire que NON un chien ne fait pas preuve de jalousie... Tout au plus un comportement s'y rapprochant devra être qualifié d'envie de dominer... et c'est aussi la peur ou l'inquiétude de perdre l'affection de la personne que l'animal s'est choisi comme référent.... Il convient alors de le rassurer (mais pas à l'instant même) afin de lui faire comprendre qu'il n'a perdu sa place.... Le jeu est souvent le meilleur moyen de répondre à une telle situation... et il évite bien des conflits, surtout si l'objet de "la jalousie" y participe (c'est mon point de vue personnel !). Par ailleurs, j'ajouterai que les qualificatifs : envie, ou frustration son aussi des qualificatifs humains... On pourrait davantage parler d'instinct de domination... Donc je ne suis pas d'accord sur la phrase : "Mais il est important de ne pas toujours céder..." Car, selon mes connaissances (ou petites compétences dans le domaine canin), un chien n'est pas en mesure de comprendre pourquoi à certains moments c'est permis et à d'autres non... Pour le bien-être de tous, il convient d'adopter une ligne de conduite et s'y tenir. Cela permettra au chien de "comprendre" quelle est sa place au sein d'une meute... Et le chef de meute : c'est vous ! En bref : Ne jamais tolérer un comportement indésirable, et jamais, oh grand jamais, l'autoriser (même de temps en temps)... C'est de votre constance à son éducation que dépend son comportement actuel et futur... Et rappelez-vous que votre chien... est un chien... pas un être humain ! Il est intelligent, mais il n'a pas la même intelligence que nous... Elle est différente !!! Il n'a donc pas les mêmes facultés de "raisonnement et de compréhension"... WAMIZ 20/09/2012WAMIZ 20/09/2012
  2. Les soupçons s'accumulent autour du vaccin Pandemrix largement utilisé contre la grippe pandémique A (H1N1) en 2009, après une nouvelle étude française qui évoque un risque multiplié par quatre chez les personnes vaccinées de développer une maladie rare, la narcolepsie. "Notre étude conforte des études effectuées dans d'autres pays, notamment en Finlande et en Suède", commente le Dr Antoine Pariente, coordinateur de l'étude, qui fait partie d'une série d'études européennes rendues publiques jeudi à Stockholm. Mais alors que la Finlande et la Suède font état d'une association entre vaccination et narcolepsie principalement chez les jeunes et les adolescents vaccinés, l'étude française évoque également un risque accru de narcolepsie chez les adultes vaccinés. La narcolepsie est un trouble du sommeil caractérisé par une somnolence excessive au cours de la journée, avec des accès de sommeil incontrôlables. Elle peut s'accompagner de pertes soudaines du tonus musculaire (cataplexie). "Chez les moins de 19 ans, le risque pourrait être multiplié par 5 et chez les plus de 19 ans par 3,5", précise le Dr Pariente, soulignant qu'il s'agit d'une "association significative". "Les informations permettant d'établir un lien formel entre la vaccination et la narcolepsie doivent maintenant être évaluées, et l'association retrouvée chez l'adulte nécessite d'être confirmée par d'autres études", précise-t-il. L'étude, coordonnée par l'Inserm et le CHU de Bordeaux, entre octobre 2009 et avril 2011, a concerné 287 personnes au total, dont 85 atteintes de narcolepsie et 202 "témoins". Selon un bilan établi en juin dernier, près de 450 cas de narcolepsie ont été signalés après la vaccination A (H1N1), pour la plupart en Finlande et en Suède, deux pays où le Pandemrix (GlaxoSmithKline) a été le seul vaccin utilisé lors de la campagne de vaccination 2009-2010. En France, l'agence du médicament ANSM fait jeudi état de 51 cas de narcolepsie rapportés à ce jour chez des personnes vaccinées, dont 47 cas chez des personnes vaccinées par le Pandemrix. Parmi ces cas, 22 concernent des personnes âgées de 16 ans et plus et 28 des personnes âgées de 8 à 15 ans. Le début des symptômes est intervenu entre 2 jours et 15 mois après la vaccination, selon l'ANSM. Lors de la campagne de 2009-10, 4,1 millions de personnes ont été vaccinées en France par Pandemrix, contre 1,6 millions qui ont reçu le vaccin Panenza (Sanofi), réservé aux nourrissons, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées. Quelques 900 nouveaux cas de narcolepsie sont dénombrés chaque année en France où le taux de prévalence (cas nouveaux et anciens confondus) de la maladie est de 20 cas pour 100.000 habitants. En se fondant sur la nouvelle étude française, l'ANSM évalue à 400 le nombre de cas de narcolepsie qui pourraient être attribuables à la vaccination tout en rappelant, elle aussi, qu'"aucune relation de causalité" n'a été établie "sur la base des données existantes", d'autres causes (notamment génétiques et environnementales) "ne pouvant en effet pas être écartées". "Une analyse approfondie doit être menée" afin de conforter les divers "signaux", ajoute l'agence. En juillet 2011 l'Agence européenne du médicament (EMA) avait conclu que la balance bénéfice/risque du Pandemrix restait positive mais qu'en raison de rares cas survenus chez des personnes jeunes, le vaccin ne devait être utilisé qu'en l'absence d'autres vaccins disponibles. Les vaccins pandémiques dont le Pandemrix ne sont plus commercialisés en France depuis la fin de la pandémie. SCIENCES ET AVENIR 20/09/2012
  3. Le ministère de l'Ecologie et de l'Energie a publié jeudi soir les détails de la "feuille de route pour la transition écologique", qui met en oeuvre le programme d'action décidé suite à la conférence environnementale des 14 et 15 septembre. Jean-Marc Ayrault avait présenté en clôture de la conférence les grandes lignes de cette "feuille de route" écologique, qui veut notamment, selon le Premier ministre, "rompre avec le tout nucléaire pour la production d'électricité, avec le tout pétrole pour les transports". Côté énergie, le texte précise les questions au programme lors du débat sur la transition énergétique, de novembre à juin : efficacité énergétique, sobriété, réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité, choix en matière d'énergies renouvelables, financement de la transition énergétique. Les précisions en matière d'énergie concernent essentiellement le photovoltaïque et la fiscalité des carburants. Le gouvernement dit qu'il "réexaminera les dépenses fiscales relatives à l'usage des énergies fossiles" afin "d'orienter progressivement la fiscalité vers des usages sobres en émissions". Sur le solaire, outre le nouvel appel d'offres lancé avant fin 2012, "la baisse annuelle des tarifs d'achat sera plafonnée à 20% par an". Les tarifs dans certaines catégories bénéficieront d'un bonus de 10% "en fonction de l'origine de composants des panneaux photovoltaïques". Dans une interview à l'AFP, la ministre Delphine Batho avait plaidé la semaine dernière pour "le patriotisme écologique". Le nombre de petits projets (0 à 100 kilowatts) pouvant bénéficier des meilleurs tarifs sera doublé, a-t-elle indiqué. Autres nouveautés, la création d'un fonds et d'une mission pour soutenir la filière bois, et le lancement d'un "plan national biogaz".[b] - Le malus automobile sera durci pour les véhicules les plus émetteurs de CO2. En matière de carburants, le gouvernement confirme la baisse de l'avantage fiscal en faveur des biocarburants en 2014 et sa suppression "d'ici fin 2015". [b][size=18][color][darkblue]Pour "faire de la France un pays exemplaire en matière de reconquête de la biodiversité", la feuille de route confirme qu'une Agence nationale de la biodiversité sera instituée, et que seront créées des protections localisées des ressources halieutiques.[/color] D'ici fin 2012 un plan abeilles sera finalisé et d'ici fin 2013 un plan pollinisateurs sauvages. Le parc marin de Picardie-Côte d'Opale sera créé. Le gouvernement s'engage en outre à "freiner au niveau national l'artificialisation nette des espaces agricoles et naturels", avec un calendrier prévu pour début 2013 dans le cadre du projet de loi sur le logement. Un nouveau plan agriculture biologique sera établi "d'ici mi-2013", avec l'objectif de "doubler d'ici fin 2017 par rapport à fin 2012 le pourcentage de surface agricole utile en agriculture biologique". L'efficacité du plan Ecophyto, qui a échoué à faire diminuer l'utilisation des pesticides, sera évaluée d'ici fin 2012 avec des mesures de renforcement "immédiatement après". Le gouvernement "reviendra au principe ferme d'interdiction d'épandage aérien". Pour "prévenir les risques sanitaires environnementaux", le texte rappelle le soutien gouvernemental à la proposition de loi sur l'interdiction du bisphénol A et informe qu'un groupe de travail sera mis en place sur les perturbateurs endocriniens "pour élaborer d'ici juin 2013 une stratégie nationale". [b]L'expertise sur les effets des radiofréquences sera actualisée, "le volet environnemental du plan cancer sera renforcé".|/b] Pour "améliorer la gouvernance environnementale, la feuille de route prévoit notamment l'organisation à la fin du printemps 2013 d'"Etats généraux de la modernisation du droit de l'environnement". (http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-feuille-de-route-de-la.html) SCIENCES ET AVENIR 20/09/2012
  4. Le Conseil constitutionnel doit décider vendredi si la tauromachie est compatible avec la loi, et donc si elle doit être ou non interdite, comme le réclament les anticorrida qui accusent François Hollande d'être favorable à ce spectacle traditionnel sous couvert de neutralité. "M. Hollande nous affirme par courrier sa neutralité, mais il n'est pas neutre lorsque le jour même de l'examen de notre requête par les Sages (mardi 11 septembre, ndlr) le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'exprime en direct sur une chaîne nationale pour affirmer son amour de la tauromachie", fulmine Jean-Pierre Garrigues, président du comité radicalement anticorrida (Crac) Europe pour la protection de l'enfance, interrogé par l'AFP. Le Crac Europe et l'association Droits des animaux (DDA) sont à l'origine de la procédure judiciaire qui a conduit à l'examen d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur la tauromachie. M. Garrigues s'interroge sur le "silence de Cécile Duflot, Aurélie Filippetti, Christiane Taubira et Marylise Lebranchu, qui, avant d'être au gouvernement, avaient signé le manifeste du Crac Europe pour l'abolition de la corrida en France". Selon lui, ce manifeste a été "signé à ce jour par 1.600 personnes dont de nombreux élus et reçu le soutien de personnalités telles que Robert Hossein, Johnny Hallyday, Albert Jacquard et Luc Montagnier". "Force est de constater que le gouvernement Hollande-Ayrault ne fait que poursuivre la politique pro-corrida du gouvernement Sarkozy-Fillon", accuse le représentant du Crac Europe. Les anticorrida espèrent que les Sages du Palais Royal proclameront l'anticonstitutionnalité de certaines des dispositions de l'article 521-1 du Code pénal, qui réprime les actes de cruauté commis contre les animaux. Les défenseurs des bêtes réclament notamment la suppression de l'alinéa 7 de cet article, qui prévoit des dérogations à cette règle, autorisant la tauromachie comme les combats de coq sous couvert "du principe de tradition locale ininterrompue". Ils veulent démontrer "le principe d'égalité devant la loi et l'objectif de clarté que doit revêtir cette loi". "En cas de rupture d'égalité et manque de clarté, la loi devrait, selon eux, être déclarée anticonstitutionnelle". Brigitte Bardot a reçu mardi le soutien de deux autres monstres sacrés du cinéma français, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon, avec lesquels elle co-signe un appel commun aux "sages" du Conseil leur demandant d'"abolir" la tauromachie sur tout le territoire. De leur côté, les défenseurs des villes taurines arguent que la corrida "revêt un intérêt général, un pluralisme culturel, social et régional" et qu'il s'agit d'"une tradition locale ininterrompue". Ils estiment en outre que "l'animal ne bénéficie pas d'un droit absolu" et "peut être chassé ou élevé pour la consommation". Sans augurer de la décision des Sages, M. Garrigues estime qu'"une étape devant le Conseil constitutionnel est déjà une victoire". En cas de "défaite", le Crac Europe et DDA entendent épuiser tous les recours internes et saisir, si nécessaire, la Cour européenne des droits de l'homme, ainsi que porter le combat au sein de l'Assemblée nationale par le dépôt d'une nouvelle proposition de loi pour l'abolition de la corrida et sa mise à l'ordre du jour des députés. Le Crac Europe, qui compte 4.000 adhérents et donateurs, compte également sur "la pression de l'opinion publique, favorable à plus de 60% à l'abolition de la tauromachie", selon lui, et sur "les réseaux sociaux" pour porter son "combat". SCIENCES ET AVENIR 20/09/2012
  5. Le nouveau gouvernement québécois, entré en fonction mercredi, a annoncé jeudi la fermeture de l'unique centrale nucléaire de la province ainsi que le maintien du moratoire sur l'exploration et l'exploitation des controversés gaz de schiste. La Première ministre Pauline Marois a déclaré à l'issue de son premier conseil des ministres qu'elle mettait en oeuvre "l'engagement pris lors de la campagne de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2". Ouverte en 1983 et arrêtée depuis fin juillet en raison d'une panne, cette centrale devait être rénovée pour poursuivre son activité. Le remplacement de son réacteur avait été évalué en 2008 à 1,9 milliard de dollars. "Je veux que ce geste devienne un symbole pour le Québec, pour l'environnement et le bien-être des générations futures", a dit Mme Marois lors d'une conférence de presse, précisant avoir demandé un rapport devant permettre à la fermeture de se faire "correctement". La majeure partie de l'électricité du Québec provient des immenses barrages hydro-électriques du nord de la province, Gentilly-2 ne contribuant que pour environ 2% de la production totale. Par ailleurs, la ministre québécoise des Ressources naturelles Martine Ouellet a affirmé que le gouvernement indépendantiste souhaitait "un moratoire complet, tant sur l'exploration que sur l'exploitation du gaz de schiste". Face à l'indignation d'une partie de la population québécoise, le gouvernement sortant avait rendu quasi-impossible en mars 2011 de forer pour extraire ou chercher ce gaz naturel, et ce, le temps qu'un comité d'évaluation environnementale et stratégique sur le gaz de schiste enquête sur l'impact de cette industrie naissante sur le milieu naturel. Son rapport est attendu en octobre 2013. Mais pour la ministre Ouellet, il n'y a guère de doute: "Je ne vois pas le jour où il y aura des technologies qui permettront une exploitation sécuritaire", a-t-elle affirmé aux journalistes. Depuis la découverte en 2007 de vastes réserves de gaz non conventionnel dans la vallée du Saint-Laurent, 31 puits d'exploration ont été forés par l'industrie, suscitant des craintes de contamination des nappes phréatiques, comme cela s'est produit dans l'Etat américain de Pennsylvanie (nord-est). -----> De bonnes nouvelles pour l'environnement et les québecquois... Sciences et Avenir 20/09/2012
  6. Depuis l'annonce la semaine dernière de la fin du nucléaire d'ici une trentaine d'années, le gouvernement japonais semble s'empêtrer dans son propre projet et la presse fustige cette cacophonie. Petit retour en arrière: le 14 septembre, le gouvernement annonce l'arrêt progressif et complet de la production nucléaire d'ici à trente ans, et pour cela "va prendre toutes les mesures possibles", affirme-t-il dans un document sur le plan énergétique pour le Japon de l'après-Fukushima. Ce document, qui ne dit pas comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, édicte trois principes: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales. Premier accroc dès le lendemain: le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Yukio Edano, annonce que le gouvernement va tout de même autoriser la poursuite de la construction de deux réacteurs en chantier. Prudent, il ajoute qu'ils devront pour démarrer obtenir l'approbation de la commission de contrôle qui vient d'être créée par le gouvernement. Mercredi, nouvelle douche froide: le gouvernement n'adopte pas l'objectif d'arrêter toute production nucléaire d'ici trente ans, qui lui est présenté en Conseil des ministres. Le soir même, le Premier ministre, Yoshihiko Noda, apparaît pourtant à la télévision pour répéter son message: "l'objectif inébranlable est zéro nucléaire dans les années 2030". Il n'en fallait pas plus à la presse pour relever cette valse-hésitation sur un sujet crucial, d'autant qu'un vaste "plan énergie" promis pour cet été n'a toujours pas été présenté par le gouvernement. Ce plan doit fixer les contours de la production d'électricité en tirant les enseignements de l'accident de Fukushima de mars 2011: quelle part réserver au pétrole, au gaz, au charbon, à l'hydraulique, aux autres énergies renouvelables... et au nucléaire. Avant la catastrophe, les autorités prévoyaient d'élever la part du nucléaire dans la production électrique d'un peu moins de 30% à 53% d'ici à 2030. Ce programme est désormais caduc, mais aucun projet n'est venu le remplacer jusqu'à présent. La question nucléaire constitue de surcroît un enjeu important des prochaines législatives anticipées, attendues avant la fin 2012, et pour lesquelles le PDJ (Parti Démocratique du Japon, centre-gauche) de l'impopulaire Noda ne semble pas en bonne position. Pour le Mainichi Shimbun, le gouvernement "a abouti à une position vague en voulant rassurer tout le monde". En pleine période électorale, l'équipe au pouvoir doit tenir compte de l'hostilité à l'atome d'une majorité des Japonais. Il doit aussi composer avec des groupes de pression antagonistes. Du côté des antinucléaires, le Premier ministre voit défiler des milliers de "Nucléaire non merci" sous ses fenêtres tous les vendredi depuis des mois. La puissante communauté des affaires affirme à l'inverse qu'un arrêt total du nucléaire entraînerait une catastrophe économique. Des industriels mettent en avant le coût très élevé (par rapport au nucléaire) des énergies fossiles (pétrole, gaz) qui va encore rogner la compétitivité des entreprises japonaises. Autre avertissement, et non des moindres: pour Washington l'abandon du nucléaire par le Japon risquerait de faire exploser les prix des hydrocarbures, et laisserait de plus le champ de l'industrie nucléaire libre à des pays nettement moins amicaux envers les Etats-Unis. Le marché des centrales nucléaires est dominé par des partenariats américano-japonais (Westinghouse et Toshiba, General Electric et Hitachi) ainsi que par les géants français Areva et russe Rosatom. Si le Japon se retire du secteur, ses spécialistes pourraient bien être récupérés par des firmes chinoises pas forcément aussi enclines à s'aligner sur les idéaux américains de non-prolifération, écrit le Yomiuri Shimbun. SCIENCES ET AVENIR 20/09/2012
  7. Depuis l'annonce la semaine dernière de la fin du nucléaire d'ici une trentaine d'années, le gouvernement japonais semble s'empêtrer dans son propre projet et la presse fustige cette cacophonie. Petit retour en arrière: le 14 septembre, le gouvernement annonce l'arrêt progressif et complet de la production nucléaire d'ici à trente ans, et pour cela "va prendre toutes les mesures possibles", affirme-t-il dans un document sur le plan énergétique pour le Japon de l'après-Fukushima. Ce document, qui ne dit pas comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, édicte trois principes: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales. Premier accroc dès le lendemain: le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Yukio Edano, annonce que le gouvernement va tout de même autoriser la poursuite de la construction de deux réacteurs en chantier. Prudent, il ajoute qu'ils devront pour démarrer obtenir l'approbation de la commission de contrôle qui vient d'être créée par le gouvernement. Mercredi, nouvelle douche froide: le gouvernement n'adopte pas l'objectif d'arrêter toute production nucléaire d'ici trente ans, qui lui est présenté en Conseil des ministres. Le soir même, le Premier ministre, Yoshihiko Noda, apparaît pourtant à la télévision pour répéter son message: "l'objectif inébranlable est zéro nucléaire dans les années 2030". Il n'en fallait pas plus à la presse pour relever cette valse-hésitation sur un sujet crucial, d'autant qu'un vaste "plan énergie" promis pour cet été n'a toujours pas été présenté par le gouvernement. Ce plan doit fixer les contours de la production d'électricité en tirant les enseignements de l'accident de Fukushima de mars 2011: quelle part réserver au pétrole, au gaz, au charbon, à l'hydraulique, aux autres énergies renouvelables... et au nucléaire. Avant la catastrophe, les autorités prévoyaient d'élever la part du nucléaire dans la production électrique d'un peu moins de 30% à 53% d'ici à 2030. Ce programme est désormais caduc, mais aucun projet n'est venu le remplacer jusqu'à présent. La question nucléaire constitue de surcroît un enjeu important des prochaines législatives anticipées, attendues avant la fin 2012, et pour lesquelles le PDJ (Parti Démocratique du Japon, centre-gauche) de l'impopulaire Noda ne semble pas en bonne position. Pour le Mainichi Shimbun, le gouvernement "a abouti à une position vague en voulant rassurer tout le monde". En pleine période électorale, l'équipe au pouvoir doit tenir compte de l'hostilité à l'atome d'une majorité des Japonais. Il doit aussi composer avec des groupes de pression antagonistes. Du côté des antinucléaires, le Premier ministre voit défiler des milliers de "Nucléaire non merci" sous ses fenêtres tous les vendredi depuis des mois. La puissante communauté des affaires affirme à l'inverse qu'un arrêt total du nucléaire entraînerait une catastrophe économique. Des industriels mettent en avant le coût très élevé (par rapport au nucléaire) des énergies fossiles (pétrole, gaz) qui va encore rogner la compétitivité des entreprises japonaises. Autre avertissement, et non des moindres: pour Washington l'abandon du nucléaire par le Japon risquerait de faire exploser les prix des hydrocarbures, et laisserait de plus le champ de l'industrie nucléaire libre à des pays nettement moins amicaux envers les Etats-Unis. Le marché des centrales nucléaires est dominé par des partenariats américano-japonais (Westinghouse et Toshiba, General Electric et Hitachi) ainsi que par les géants français Areva et russe Rosatom. Si le Japon se retire du secteur, ses spécialistes pourraient bien être récupérés par des firmes chinoises pas forcément aussi enclines à s'aligner sur les idéaux américains de non-prolifération, écrit le Yomiuri Shimbun. SCIENCES ET AVENIR 20/09/2012
  8. Le gouvernement japonais a approuvé la nouvelle politique énergétique du pays, basée sur la proposition de mettre à l'arrêt l'ensemble du parc nucléaire japonais au cours des années 2030. Le gouvernement s'est réuni mercredi et a débattu de la proposition soumise vendredi par les ministres compétents. Le gouvernement réuni a approuvé la proposition, qui appelle à consulter les municipalités hébergeant des réacteurs nucléaires ainsi que la communauté internationale pour décider de continuer ou non la production d'énergie nucléaire. Les ministres n'ont toutefois pas approuvé le document lui-même. Certains acteurs du monde des affaires japonais sont opposés à la sortie du nucléaire. Les Etats-Unis, qui ont signé un pacte sur le nucléaire civil avec le Japon ont également fait part de leur inquiétude. Le premier ministre a déclaré plus tôt que le gouvernement devait se fixer une stratégie ayant une direction stable mais pouvant également demeurer flexible. Face à ces suggestions du gouvernement selon lesquelles il souhaite répondre avec flexibilité aux futurs changements de circonstances, les observateurs doutent que le Japon abandonne réellement l'énergie nucléaire dans les années 2030. NHK 19/09/2012
  9. Les défenseurs du foie gras en Californie, où la production et la vente de ce met obtenu par le gavage forcé des oies et des canards sont interdits depuis le 1er juillet, ont échoué mercredi dans leur tentative de faire invalider l'interdiction par la justice. Ils veulent faire appel de cette décision. Lors d'une brève audience devant un tribunal fédéral à Los Angeles, le juge Stephen V. Wilson a rejeté les arguments d'un syndicat de producteurs canadiens de foie gras, d'un groupe de restauration et d'un producteur de la région de New York, qui accusent l'interdiction d'être anticonstitutionnelle. L'avocat des plaignants, Michael Tenenbaum, a affirmé qu'il porterait le dossier devant la cour d'appel de l'ouest des Etats-Unis, à San Francisco. Selon lui, l'interdiction, entrée en vigueur le 1er juillet, est "anticonstitutionnelle, vague et contraire aux lois du libre commerce". Il affirme que l'interdiction coûte à ses clients 15.000 dollars par jour. Un restaurant qui mettrait du foie gras à son menu s'expose à une amende pouvant aller jusqu'à 1.000 dollars. La décision de la Californie, défendue par les protecteurs des animaux, a suscité la "consternation" des producteurs et de nombreux cuisiniers américains et internationaux connus. L'impact de l'interdiction est quasi nul pour les producteurs français car les exportations de l'Hexagone vers les Etats-Unis étaient déjà tombées ces quatre dernières années de 13 à 5 tonnes, en raison des contraintes sanitaires et vétérinaires américaines, selon le Comité interprofessionnel du foie gras (CIFOG). Les conséquences sont en revanche plus sensibles pour les producteurs locaux et canadiens, comme l'Association des Eleveurs de Canards et d'Oies du Québec, l'un des plaignants dans ce procès. ROMANDIE.COM 20/09/2012
  10. PARIS - Dix-neufs personnalités du monde de l'industrie ont signé un appel à relancer le débat sur le potentiel de la France en matière de gaz de schiste, publié mercredi par l'hebdomadaire L'Usine nouvelle sur son site internet. Nous, les représentants de la communauté de l'industrie, de ses patrons, cadres, techniciens et salariés, souhaitons la réouverture du débat sur le potentiel de la France en matière de gaz de schiste, souligne cet appel. Les signataires, qui incluent la présidente du Medef Laurence Parisot, son homologue de la CGPME Jean-François Roubaud, ou encore le chef du Groupement des fédérations industrielles Pierre Gattaz, assurent qu'il ne faut pas exploiter cette ressource énergétique controversée à tout prix, mais estiment que la France a le devoir d'évaluer ses ressources potentielles et doit chercher à développer des modes d'exploitation propre. Nous demandons donc au président de la République d'engager un grand débat national et public sur les gaz de schiste qui impliquerait toutes les parties prenantes: les citoyens, les ONG, les industriels et les chercheurs, plaident-ils. L'appel a été signé également par Laurent Chabannes, président de l'Union des industries utilisatrices d'énergie (Uniden), organisation dont les membres représentent plus de 70% de l'énergie utilisée par l'ensemble des industries françaises. Les groupes pétroliers et gaziers et les industriels continuent de militer pour l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, un an après l'interdiction en France de la fracturation hydraulique, seule technique connue pour extraire les gaz de schiste des sous-sols et fortement contestée en raison des risques qu'elle présente pour les nappes phréatiques notamment. De leur côté, les opposants aux gaz et pétrole de schiste n'ont pas non plus baissé les armes. Pas convaincus par le rejet de sept demandes d'exploration d'hydrocarbures annoncé vendredi par le président François Hollande, ils organisent samedi des manifestations en région parisienne et dans le Gard dans le cadre d'une journée internationale de mobilisation. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  11. Des gardes-frontières helvétiques ont fait une découverte insolite à Stein (AG) parmi les marchandises que transportait un homme déménageant d'Allemagne en Suisse. Plusieurs boîtes en sagex chargées dans sa camionnette contenaient des pythons, des boas constricteurs et des geckos non déclarés. Au total, deux pythons molures, un python royal, deux boas constricteurs, trois geckos léopards et un gecko tokay avaient pris place à bord du véhicule de déménagement. Leur détenteur allemand, contrôlé samedi dernier à la douane de Stein/Bad Säckingen (D), n'a pas pu présenter les documents nécessaires concernant les reptiles. Le propriétaire a dû payer une amende de 1200 francs, indique mercredi le Corps de gardes-frontière de la région bâloise. Il devra en outre présenter les documents manquants dans un délai déterminé auprès du poste de contrôle des espèces protégées. -----> En attendant plus amples informations, ce message figure dans la rubrique insolite... Le cas échéant, il sera rapatrié dans la rubrique TRAFIC... ROMANDIE.COM 19/09/2012
  12. SYDNEY - Les serpents sont capables de recycler en des molécules vertueuses le venin dont la nocivité présente des caractéristiques similaires à celles de nombreuses maladies, dont le cancer et le diabète, révèle mercredi une étude qui pourrait ouvrir la voie à des traitements. L'étude menée par une équipe de scientifiques britanniques et australiens a été publiée dans la revue spécialisée Nature Communications. Les chercheurs savaient que le venin est produit à partir de molécules inoffensives mais c'est la première fois qu'ils montrent que la sécrétion toxique peut perdre ses propriétés et revenir, saine, dans le métabolisme de son propriétaire. Or le venin, explique l'Australien Gavin Huttley, s'attaque souvent aux mêmes mécanismes de défense de l'organisme que de nombreuses maladies humaines. C'est le cas par exemple de certains venins qui font mourir des cellules indispensables au fonctionnement des vaisseaux sanguins. Comprendre la métamorphose du venin aiderait probablement les chercheurs à mettre au point de nouveaux traitements pharmacologiques. Les molécules du venin, ces trucs qui nous tuent, en fait sont juste des dérivés de protéines normales, explique Gavin Huttley, de l'Australian National University. En étudiant les processus moléculaires, vous avez une idée de ce qu'il faut pour produire une protéine visant ces fonctions physiologiques spécifiques. Le venin montre qu'une molécule toxique peut se transformer en un bénéfice pour l'organisme, justifiant que l'on s'intéresse à son potentiel pharmacologique, a-t-il ajouté. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  13. PARIS - Un moratoire de quelques mois à neuf ans sur les espèces de poissons les plus surpêchées en Europe, dans le nord-est de l'Atlantique, serait à terme économiquement rentable, avance une étude de la New economics foundation (NEF), basée à Londres. Le centre de recherches avance le chiffre de 10,5 milliards d'euros à investir d'ici 2023, pour compenser les revenus des pêcheurs et maintenir les navires pendant les périodes de non-pêche, avec pour objectif la reconstitution totale des stocks de poissons. La NEF soutient que des investisseurs privés pourraient être intéressés dans la perspective d'un retour sur investissement assuré à terme. Pour un euro investi, un bénéfice de 1,48 euro est généré au cours de la première décennie, selon l'étude. La NEF assure aussi qu'après la reconstitution totale des stocks, à l'horizon 2023, la valeur totale des prises de poissons serait presque triplée, générant 16,85 milliards d'euros de revenus chaque année. D'après Rupert Crilly, chercheur en économie environnementale à la NEF, sur 49 stocks de poissons surpêchés et étudiés, 10 seraient reconstitués en deux ans, 28 sur quatre ans, 44 sur six ans et la totalité sur neuf ans. La plupart des stocks de poissons peuvent être reconstitués d'ici cinq ans, y compris la morue islandaise et tous les merlus, maquereaux et merlans, indiquent les auteurs de l'étude baptisée No catch investment. La surpêche est un problème grave qui touche la majorité des stocks de l'Union européenne, souligne-t-il. Pendant trop longtemps, on s'est concentré sur le coût à court terme d'une solution, plutôt que sur les bénéfices économiques, environnementaux et sociaux d'une bonne gestion des stocks, ajoute-t-il. Le chercheur cite Madagascar et l'île de Rodrigues comme des exemples de territoires ayant décidé de suspendre certaines pêches afin de reconstituer des populations de poissons. Un tel moratoire sera difficile à négocier, reconnaît le chercheur, mais il lui paraît indispensable : l'industrie de la pêche n'est pas durable aujourd'hui en Europe. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  14. PARIS - De nombreuses études menées pour évaluer les effets à long terme des OGM sur la santé des animaux n'ont jamais révélé d'effets toxiques, a assuré mercredi une association d'experts pro-OGM après la publication d'une étude concluant à une toxicité alarmante d'un maïs OGM. L'étude de Gilles-Eric Seralini, professeur à l'Université de Caen, publiée en ligne mercredi dans la Revue Food and Chemical Toxicology, n'est pas la première à avoir évalué les effets a long terme des OGM sur la santé, a réagi l'Association française des biotechnologies végétales (AFBV). Cette nouvelle étude est présentée par son auteur comme une première mondiale en raison de sa durée et du nombre de paramètres enregistrés sur les animaux. Selon l'AFBV, qui réunit des scientifiques et experts favorables aux OGM, il existe de nombreuses études toxicologiques qui ont évalué les effets à long terme des OGM sur la santé des animaux. Ces études réalisées sur des rats, mais aussi sur d'autres animaux par des chercheurs d'horizons différents n'ont jamais révélé d'effets toxiques des OGM. L'association, qui tient à disposition la liste de ces études et leurs références pour tous ceux qui veulent disposer d'une information diversifiée, précise que son conseil scientifique attend d'avoir les résultats détaillés de l'étude de Pr Seralini pour donner son avis sur le fond. Le Pr Seralini préside le conseil scientifique du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), un organisme promeuvant des recherches indépendantes sur le génie génétique. Selon son étude, des rats nourris avec un maïs OGM (le NK603 fabriqué par le groupe américain Monsanto) meurent plus jeunes et souffrent plus souvent de cancers que les autres. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  15. BRUXELLES - La Commission européenne a annoncé mercredi avoir demandé à l'agence chargée de la sécurité des aliments en Europe d'examiner les résultats d'une étude démontrant la toxicité des OGM pour la santé et a promis d'en tirer les conséquences. Nous n'avons pas lu l'étude, mais nous allons le faire et nous avons demandé à l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) de se saisir du dossier, a déclaré Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire européen à la Santé, John Dalli, chargé du dossier des autorisations de mise en culture et de commercialisation des OGM. Si des faits scientifiques nouveaux sont démontrés, nous en tireront les conséquences, a-t-il assuré. La première conséquence est le gel de l'examen de la demande de renouvellement de l'autorisation de culture accordée au géant américain Monsanto pour sa semence OGM MON 810, a indiqué le porte-parole. L'étude, réalisée par l'équipe de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'Université de Caen (France), démontre que des rats nourris avec du maïs génétiquement modifié ont été frappés au bout de 13 mois par des pathologies lourdes, notamment des tumeurs. L'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur publie des images des tumeurs développées par les cobayes dans son édition en vente jeudi. Un lien a été mis en ligne sur Twitter mercredi. Le professeur Séralini est membre du CRII-GEN, le comité d'information indépendante sur le génie génétique. Le résultat de son étude, s'il est validé par l'EFSA, remet en question l'innocuité du maïs génétiquement modifié, argument avancé jusqu'à présent par l'agence et la Commission européenne pour justifier les autorisations de mise en culture et de commercialisation accordées pour des OGM. La durée de l'étude est exceptionnelle, car jusqu'à présent les études pour démontrer l'innocuité d'un OGM pour la santé sont menées sur 90 jours au maximum. Cette durée de 90 jours est optionnelle, a reconnu Frédéric Vincent. L'étude du professeur Séralini conforte les pays qui comme la France ont adopté une clause de sauvegarde pour interdire la culture du MON 810 sur leur territoire. L'association française des biotechnologies végétales (AFBV) a toutefois assuré que de nombreuses études toxicologiques ont évalué les effets à long terme des OGM sur la santé des animaux (...) et n'ont jamais révélé d'effets toxiques. ... Les données fournies par Monsanto et les autres multinationales sont tout simplement biaisées et ne reposent pas sur des travaux scientifiques sérieux et fiables, a-t-il accusé. L'eurodéputée française Corinne Lepage, membre du groupe des Démocrates et Libéraux (ADLE) au Parlement européen, a pour sa part demandé à la Commission de suspendre l'autorisation du maïs NK603. Elle a également appelé les Etats membres de l'UE à engager sans délai des études sur des rats nourris pendant deux ans avec les OGM consommés en Europe afin de déterminer leurs effets potentiels sur la santé humaine. Mme Lepage et le professeur Séralini publient tous deux des ouvrages consacrés aux OGM. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  16. PARIS - Le député écologiste Denis Baupin a interpellé la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, sur la pertinence des travaux de sécurisation de la centrale nucléaire de Fessenheim, qui doit fermer fin 2016, en souhaitant que la Cour des comptes donne son avis sur cette dépense. Le député de Paris a interrogé par écrit la ministre sur la pertinence de travaux de sécurisation, évalués selon les sources entre 20 et 200 millions d'euros et prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire, selon un communiqué diffusé mercredi. Du fait de la fermeture de la centrale fin 2016, ces investissements pourraient constituer un inacceptable gâchis d'argent public, qui pourrait être bien mieux investi dans la reconversion du site et en faisant de Fessenheim une vitrine du démantèlement nucléaire, a suggéré M. Baupin. Il a également demandé à Mme Batho si le gouvernement sollicitera l'avis de la Cour des comptes sur ces deux options de dépenses publiques avant qu'un choix définitif ne soit effectué, et demandera à l'exploitant de surseoir à engager ces dépenses tant que cet avis de la Cour des Comptes ne sera pas rendu. Le gouvernement dispose de deux mois pour répondre à une question écrite. Le député de Paris a également posé cette question mardi à la ministre de l'Ecologie venue s'exprimer à une table ronde lors des journées parlementaires EELV (Europe Ecologie-Les Verts) à Nantes, sans obtenir de réponse. ------> Entièrement d'accord avec le point de vue évoqué... ROMANDIE.COM 19/09/2012
  17. BRUXELLES - Chaque Etat de l'UE a le droit de décider d'exploiter ou non le gaz de schiste mais tous les Etats devraient disposer de règles solides sur toutes les techniques d'exploitation notamment la fracturation hydraulique, ont estimé mercredi les eurodéputés. La commission environnement du Parlement européen (PE) a voté mercredi une résolution en ce sens, comme l'avait fait la veille la commission énergie. La résolution votée par la commission environnement (par 63 voix contre une et une abstention) prône également l'interdiction d'exploiter le gaz de schiste dans les espaces sensibles. Des plans spéciaux pour l'utilisation de l'eau devraient accompagner toutes les activités de fracturation, stipule le texte qui sera examiné lors de la session plénière du PE en octobre. La résolution préconise qu'autant d'eau que possible puisse être recyclée. Les sociétés d'exploitation devraient préciser les produits chimiques qu'elles utilisent, recommande la résolution. Les eurodéputés ont également conseillé à l'UE de tirer les enseignements des expériences américaines, en vue d'utiliser des processus industriels écologiques et les meilleures techniques existantes. La consommation de gaz est actuellement en augmentation dans l'UE, avec des importations qui devraient atteindre 450 milliards de mètres cubes par an d'ici 2035. Le vote d'aujourd'hui n'est ni une victoire pour les écologistes, ni une victoire pour les promoteurs des gaz de schiste. Il est par contre un signal important: la législation européenne est insuffisante pour encadrer l'exploitation de ces énergies fossiles et de nombreux doutes restent encore à éclaircir, a déclaré l'eurodéputée verte française Michèle Rivasi. Au regard des bilans négatifs avérés de ce choix énergétique (sur l'eau, les paysages, le climat et l'économie), il est de notre responsabilité que l'extraction des gaz et pétroles de schiste soit aujourd'hui suspendue et ne revienne pas par la petite porte par de prétendues expérimentations, a ajouté sa collègue Sandrine Bélier. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  18. PARIS - L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé mercredi à diviser par deux d'ici 2030-2050 la consommation des véhicules routiers, jugeant que la plupart des technologies sont déjà disponibles et viables commercialement. Selon les projections de l'organisation énergétique des pays développés, le nombre de voitures, motos, bus et camions devrait doubler d'ici 2050. Or, 50% de la consommation mondiale de carburants vient du transport, et les trois-quarts de cette énergie est consommée sur les routes, souligne l'AIE dans un rapport présenté mercredi. Conséquence, sans politiques fortes, la consommation du transport par route doublerait entre 2010 et 2050, avertit-elle. Pour atteindre l'objectif, la consommation des véhicules au niveau mondial doit baisser de 2,7% par an, permettant de porter la consommation moyenne d'un nouveau véhicule de 8,1 litres aux cent kilomètres en moyenne en 2005 à 5,4 litres à horizon 2015-2020, puis sous les 4 litres après 2030. Pour le parc routier total (anciens et nouveaux véhicules), il s'agit de passer de 10,2 litres aux cent en 2005 à 6,6 litres en 2020-2030 et 5 litres en 2030-2050, détaille l'AIE. Parmi les mesures concrètes pour y parvenir, l'organisation propose notamment la hausse des taxes sur le carburant, des efforts sur les voitures (hybrides, pneus, aérodynamique, arrêt automatique en position immobile, réduction de poids, amélioration des climatiseurs, contrôle de l'accélération...), l'amélioration du bitume des routes et des incitations fiscales pour les véhicules les moins gourmands. Le surcoût nécessaire pour une automobile varie entre 3.400 à 6.200 euros pour une réduction de 40% et 50-60% respectivement, selon l'étude de l'AIE. Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a appelé samedi les constructeurs français à mettre au point des véhicules consommant 2 litres aux 100 d'ici 10 ans. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  19. PARIS - Le gouvernement a précisé mercredi les contours du débat national sur la transition énergétique, qui s'ouvrira en novembre et qui doit déboucher sur une loi de programmation en juin. Ce débat doit définir comment la France mettra en oeuvre l'engagement de ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 à 50% à l'horizon 2025. Les modalités de cet exercice restaient jusqu'ici assez floues, mais la conférence environnementale, organisée vendredi et samedi par le gouvernement, a permis de déblayer le terrain. Le gouvernement n'a pas encore publié la feuille de route qui détaillera les conclusions de cette conférence, mais la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho a donné des précisions sur la transition énergétique lors du conseil des ministres de mercredi. Selon le compte rendu de son intervention publié par l'Elysée, le débat national se déroulera en trois étapes, en commençant par une phase d'information de novembre à décembre. Cette entrée en matière sera suivie d'une phase de participation du grand public de janvier à avril. Elle se déroulera au plus près des citoyens, avec l'appui d'un site internet dédié. Les régions pourront organiser parallèlement des conférences régionales de l'énergie pour partager les initiatives territoriales. Enfin, une phase de synthèse et d'élaboration de recommandations interviendra en mai, et le tout débouchera sur un projet de loi de programmation en juin. En matière de pilotage, outre un comité national d'organisation, le gouvernement prévoit une commission nationale, un comité d'experts scientifiques et un comité citoyen. La commission nationale sera calquée sur la conférence environnementale, avec six collèges représentant l'Etat, les collectivités territoriales, les employeurs, les syndicats, les ONG et les parlementaires. Elle devra de plus assurer un dialogue avec les entreprises concernées. Il n'est pas certain que cela contente les entreprises du secteur énergétique, qui n'avaient pas été conviées en tant que telles à la conférence environnementale. Le gouvernement ne donne pas plus de détails à ce stade quant aux thèmes qui seront abordés, mais assure que le débat devra concilier efficacité environnementale et économique, et justice sociale, avec une attention particulière aux reconversions territoriales et autres impacts industriels. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  20. PARIS - 15.000 kits économiseurs d'eau doivent être installés gratuitement dans des logements sociaux gérés par Paris Habitat, avec pour ambition de réduire la consommation des locataires de 15%, ont annoncé Eau de Paris et Paris Habitat dans un communiqué mercredi. La pose des kits, qui a commencé en avril, doit s'étaler sur 12 mois. Une telle initiative permet de poursuivre un double objectif: au plan environnemental, réduire les prélèvements d'eau; au plan social, permettre aux usagers d'avoir une facture d'eau la plus basse possible (ainsi qu'une facture d'énergie également réduite pour l'eau chaude), tout en satisfaisant pleinement leurs besoins, expliquent les deux sociétés. L'eau représente 25% des charges payées par les locataires, ce qui en fait le deuxième poste de charge. L'économie moyenne annuelle attendue grâce à l'installation des kits économiseurs pour une famille représente 50 euros. Doté de trois bagues, le kit économiseur d'eau se compose d'un limitateur de débit en cuisine, d'un limitateur de débit sur les lavabos et d'un limitateur de douche. Il coûte 12 euros. Un suivi de la consommation, réalisé sur un panel de 2.300 logements déjà équipés, a mis en en évidence une diminution de 8 à 14% du volume d'eau consommé. Eau de Paris est l'entreprise publique municipale chargée de la production et de la distribution d'eau dans Paris. Elle fournit 3 millions de consommateurs. Paris Habitat-OPH est le premier bailleur social public d'Europe avec plus de 120.000 logements gérés. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  21. PARIS - La culture d'OGM est interdite en France et très limitée en Europe, mais les pays de l'Union européenne importent plusieurs céréales génétiquement modifiées, surtout pour l'alimentation animale, et autorisent un certain nombre d'OGM comme ingrédients ou additifs. - Seuls le maïs MON 810 de Monsanto et la pomme de terre Amflora de BASF sont autorisés en Europe à la culture. Toutefois des pays - France, Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg - ont interdit la culture de MON 810 sur leur sol via la clause de sauvegarde et au nom du principe de précaution. - Dans la pratique, seul le MON 810 est cultivé, surtout en Espagne (80% des surfaces cultivées) mais aussi au Portugal, en République tchèque, Roumanie, Slovaquie. Les surfaces cultivées représentent 94.800 hectares. Le maïs MON 810 est un maïs destiné à l'alimentation animale. BASF a finalement renoncé à cultiver la pomme de terre Amflora en Europe. - L'Union européenne autorise en tout 46 OGM, dont 44 seulement pour la commercialisation via des importations. On y trouve 26 variétés de maïs, 8 de coton, 7 de soja, 3 de colza, 1 pomme de terre et 1 betterave. - Ces OGM importés sont utilisés pour l'alimentation animale, ainsi que dans la fabrication de produits alimentaires pour l'homme. Par exemple dans la farine ou la semoule de maïs, l'huile de soja ou de colza. Potentiellement, ces ingrédients peuvent se retrouver dans les céréales pour petit déjeuner, les biscuits apéritifs, la chapelure, les plats cuisinés, les sauces, la charcuterie, les crèmes desserts, les potages, les pâtisseries, etc. Enfin, sont issus du maïs et du soja de nombreux additifs alimentaires comme par exemple l'amidon oxydé (E 1404), les phosphates d'amidon (E 1410, E 1412 à E 1414), le sorbitol (E 420), la lécithine de soja (E 322) ou l'huile de soja oxydée (E 479b). - Toutefois, si des produits contiennent plus de 0,9% d'OGM, la réglementation européenne impose un affichage signalant la présence d'OGM. - Une quinzaine d'autres OGM sont en attente d'une autorisation à la culture dans l'Union, mais les procédures d'homologation sont actuellement bloquées, en l'absence de consensus entre les Etats membres sur les procédures elles mêmes. - Les risques des OGM pour l'environnement et la santé font l'objet de débats récurrents. Les fabricants d'OGM mettent en avant les bénéfices pour l'agriculture (variétés résistantes à des parasites, des insectes, des climats secs, aux herbicides, etc.). Les opposants dénoncent la mainmise des multinationales sur le secteur agricole, le rachat obligatoire des semences chaque année et la dissémination des OGM vers des champs non OGM. Sur le volet santé, l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) et la Commission ont estimé que les études démontraient l'innocuité des OGM autorisés. Les anti-OGM contestent ces études. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  22. Zoo de Zurich: le singe échappé court toujours Le singe capucin qui s'est échappé fin août du zoo de Zurich a dernièrement été aperçu dans un jardin familial à proximité du parc animalier. Des employés du zoo ont alors tenté de le capturer, en vain. Selon l'institution, l'animal devrait survivre sans problèmes malgré un climat automnal. "Le pluie et la baisse des températures ne le menacent pas", a confié mercredi aux médias Alex Rübel, directeur du zoo de Zurich. "La nourriture disponible dans la nature est suffisante en automne. Elle deviendra plus rare en hiver." Et d'ajouter que les capucins ou sapajous à poitrine jaune, espèce à laquelle appartient le singe, disposent d'une grande faculté d'adaptation. Jusqu'à présent, le personnel du zoo a échoué dans ses tentatives de capturer le petit singe en l'attirant dans un piège. Pour qu'il y pénètre, les environs doivent rester calmes. Observé récemment dans un jardin familial, l'animal avait de nouveau disparu avant l'arrivée des spécialistes. Fin août, le mammifère qui mesure environ 25 centimètres de haut et pèse un kilo, est sans doute tombé dans la fosse du zoo qui sépare les animaux du public. Il est alors remonté "du mauvais côté". Le singe a alors disparu dans la forêt avoisinante. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  23. PARIS - La députée écologiste Laurence Abeille a appelé mercredi à une interdiction totale de l'importation, de la production et de la commercialisation d'OGM à des fins alimentaires, jugeant, au vu d'une récente étude, que ne pas agir de toute urgence serait totalement irresponsable. L'étude du professeur Séralini publiée par la revue américaine Food and Chemical Toxicology prouve enfin ce que les écologistes affirment depuis des années: les OGM sont des poisons. Il n'est plus possible de nier leur forte toxicité, écrit-elle dans un communiqué, en soulignant que les écologistes réclament depuis des années l'application du principe de précaution. Elle demande que l'importation, la production et la commercialisation des OGM à des fins alimentaires fassent l'objet d'une interdiction totale, en France et dans le monde, de façon urgente. On est bien au-delà du principe de précaution qui impose d'agir lorsque des doutes existent. Nous n'avons plus de doutes, nous avons des certitudes!, lance cette élue du Val-de-Marne. La France a réclamé mercredi des règles claires sur le droit des Etats à produire ou pas des OGM et sur les conditions de leur mise en culture en Europe, après la publication mercredi d'une étude choc montrant une surmortalité rapide de rats nourris avec un maïs génétiquement modifié. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  24. MARSEILLE - Une amende totale d'un million d'euros a été requise mercredi devant le tribunal correctionnel de Marseille à l'encontre de l'armateur et du capitaine d'un ferry soupçonné d'un dégazage sauvage en Méditerranée en 2009. Le procureur a requis une amende de 750.000 euros à l'encontre de l'armateur du navire, le Carthage, et une autre de 250.000 euros à l'encontre de son capitaine. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 5 décembre. Le ferry Carthage, qui effectuait une traversée entre Tunis et Marseille pour la Compagnie tunisienne de navigation, avait été aperçu par un aéronef de surveillance espagnol dans la nuit du 15 octobre 2009, au large d'Hyères, avec dans son sillage une nappe d'hydrocarbures couvrant une superficie de 1,58 km2. Ces informations avaient été transmises au parquet de Marseille. Plusieurs associations de défense de l'environnement sont parties civiles au procès. En janvier 2012, un navire italien avait été condamné pour les mêmes faits à 750.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Marseille. En 2009, c'est un armateur lituanien et son capitaine qui avaient dû payer 300.000 euros d'amende chacun pour un dégazage au large de Porquerolles. ROMANDIE.COM 19/09/2012
  25. Le Conseil national vole à la rescousse des chevaux des Franches-Montagnes. Par 98 voix contre 77, il a décidé mercredi de limiter les importations d'équidés pour favoriser la race indigène dans la politique agricole 2014-17. Jean-Paul Gschwind (PDC/JU) a dépeint le "déclin programmé et inéluctable des chevaux franc-montagnards, fleuron de notre agriculture". Des mesures sont nécessaires pour sauvegarder les chevaux indigènes, a renchéri Dominique de Buman (PDC/FR). Alors que les naissances ont reculé d'environ 50%, le nombre total d'équidés détenus en Suisse a passé de 66'000 à 89'000 en quinze ans. En revanche, le National a refusé de justesse de faire marche arrière dans le système d'importation de la viande. Par 90 voix contre 87 et 2 abstentions, il a rejeté le retour partiel au régime qui limitait les quantités d'après le nombre d'animaux abattus en Suisse. La Chambre du peuple a opté pour d'autres largesses, au dam du Conseil fédéral. Par 93 voix contre 87, elle a soutenu une proposition de Jacques Bourgeois (PLR/FR) visant à attribuer des contributions pour assurer un approvisionnement indigène en fourrages pour animaux de rente. La majorité a aussi choisi d'accorder des aides pour la production de baies et de maintenir des contributions permettant d'adapter la production de fruits et de légumes aux besoins du marché. Il s'agit en particulier d'aider les vignerons à planter de nouveaux cépages, selon Jean-René Germanier (PLR/VS). Oskar Freysinger (UDC/VS) n'a en revanche pas réussi à restreindre les parts du contingent tarifaire des vins importés en fonction de la production suisse. Enfin, le National a refusé de tailler dans les 2 millions destinés à la mise en valeur des oeufs. Il n'y a pas de raison de compenser la surproduction, a critiqué le camp rose-vert. ROMANDIE.COM 19/09/2012
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