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Actu infos sur les oliviers dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
L’arrivée de cette bactérie pathogène des plantes est une très mauvaise nouvelle pour l’agriculture, selon un rapport d’expertise publié le 8 janvier 2015 par l’Agence européenne de sécurité alimentaire. C’est ce que redoutaient tous les services européens de protection des végétaux. Xylella fastidiosa a mis un pied dans les Pouilles italiennes et rien ne pourra désormais chasser cette bactérie du continent européen qui en était jusqu’à présent indemne. L’alerte a été donnée en octobre 2013 "mais il est vraisemblable que Xylella était déjà présente depuis plusieurs années jusqu’à ce qu’on explique pourquoi 8000 hectares d’oliviers, de lauriers roses, d’amandiers et de chênes de cette région étaient en train de dépérir" explique Thierry Candresse, virologue à l’Inra et l’un des experts ayant participé au rapport. Une oliveraie aux Etats-Unis. ERIC RISBERG/AP/SIPA Les Italiens ont depuis confiné une zone de 23.000 hectares où toutes les plantes atteintes ont été détruites et toute exportation de végétaux interdite. Mais c’est un peu tard et ce que confirme aujourd’hui le rapport de l’EFSA, c’est qu’il y a de grandes chances que Xylella envahisse l’Europe. Le pathogène vient également d’être repéré à Taïwan, sa première apparition en Asie. La bactérie nous vient des Amériques où elle est très connue pour les ravages qu’elle cause. Xylella est responsable de lourdes pertes sur les vignes de Californie mais aussi sur les citronniers du Brésil. Son mode de vie est très particulier : "Elle se développe dans le xylème, les tissus conducteurs de sève dans les plantes, ce qui fait qu’elle ne peut pas se diffuser à d’autres plantes seule. Il lui faut des vecteurs que sont les insectes mais aussi les circuits de commercialisation des plantes par les hommes" poursuit Thierry Candesse. La bactérie envahit feuilles, rameaux et fruits et infecte également les racines. Elle inhibe la croissance des plantes, réduit la taille des fruits et peut provoquer la mort des végétaux qu’elle infecte. C’est notamment pour cette raison que les plants provenant d’Amérique sont surveillés. Ainsi, des caféiers ont été saisis en France et en Hollande l’an dernier parce que porteurs de la maladie. Il est malheureusement trop tard pour savoir comment Xylella est arrivée dans les Pouilles et s’y est acclimatée. Si la diffusion de la maladie paraît inéluctable, c’est d’abord parce que Xylella peut vivre sur plus de 200 espèces végétales de 50 familles botaniques différentes, dont certaines peuvent être des porteurs sains. On y trouve tous les arbres fruitiers, mais aussi les chênes, et des plantes aussi diverses que la luzerne, le navet, une plante invasive comme l’ambroisie ou encore le… géranium. Nombre de plantes hôtes font l’objet de commerce dans l’Europe entière et le moindre greffon infecté, la moindre bouture, voire la plus petite semence pour les agrumes, sont potentiellement des agents de propagation : "Le matériel de plantation est le risque majeur de diffusion" reconnaît Thierry Candesse. L’autre vecteur ce sont donc les insectes piqueurs qui sucent la sève du xylème. Deux familles sont particulièrement concernées, les cicadelles et les cercopes. Ces insectes ne sont pas de grands voyageurs et ne peuvent pas en théorie permettre à la bactérie de se propager loin. Sauf si certains de ces insectes minuscules se font piéger dans l’habitacle d’une voiture où le chargement d’un camion. Là encore, c’est l’homme qui fait faire des kilomètres à la maladie. L’Europe agricole fait donc face à un nouveau redoutable ravageur dont on ignore comment il va se comporter, malgré le précédent des Pouilles. Cette bactérie américaine fait en effet connaissance avec des plantes et des insectes européens. Et personne ne sait comment va se passer la rencontre. Sciences et avenir 14/1/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, a affirmé qu'il approuvait Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie favorable à la programmation d'une nouvelle génération de réacteurs nucléaires, mardi lors de l'émission Preuves par 3 de Public Sénat, Dailymotion et l'AFP. Europe1fr 14/1/2015 Ca surprendra mais j'approuve Ségolène Royal, a lâché le sénateur de la Vienne, à propos de la décision de l'ancienne présidente de Poitou-Charentes. Ségolène Royal a estimé mardi nécessaire de construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France pour remplacer certaines vieilles centrales, fermant ainsi la porte à une sortie de l'atome et alors que le gouvernement s'est engagé à réduire la part de cette énergie dans le mix électrique français. Public Sénat 14/1/2015 Romandie 14/1/2015 -
Chionactis occipitalis un champion de la nage dans le sable
BelleMuezza a posté un sujet dans Reptiles, amphibiens....
La face de ce reptile, incurvée comme une cuillère, lui permet d’attaquer très efficacement la surface du sable. L’ondulation de son corps se propageant de la tête à la queue fait le reste. GeorgiaTech GIT 12/1/2015 Pour progresser rapidement dans le sable du désert, vaut-il mieux avoir des pattes ou en être dépourvu ? La question mérite d’être posée car les deux types d’animaux prospèrent dans de nombreuses étendues désertiques comme celle du désert du Mojave, au sud-ouest des États-Unis. C’est précisément le serpent autochtone Chionactis occipitalis qui a été étudié par l’équipe de Daniel Goldman de l’Institut de technologie de Géorgie (Atlanta, États-Unis). Chronomètre en main et appareil d’imagerie par rayons X en renfort, les chercheurs ont décortiqué la stratégie de locomotion de l’invertébré et l’ont comparé à celle d’un lézard du Sahara, Scincus scincus, également champion de l’enfouissement rapide. Ils livrent leurs résultats dans le Journal of Experimental Biology du 18 décembre 2014. Sans appel, dans la course en sable entre le serpent et le lézard, le premier est vainqueur haut la main… La peau du serpent est aussi plus glissante que celle des holothuries de sable, ce qui réduit encore la quantité d'énergie nécessaire pour se déplacer sur le sable. Chionactis occipitalis. Pierre Fidenci CC BY-SA 2.5 Pourtant, les analyses des chercheurs montrent que les deux animaux exploitent au maximum les caractéristiques de leur corps, minimisant le plus possible la dépense d’énergie nécessaire afin de progresser efficacement dans ce milieu solide. En gros, tous les animaux qui se déplacent dans le sable peuvent le faire uniquement quand leur accélération devient supérieure à la traînée créée. Et malgré la puissance des quatre membres du lézard, plusieurs caractéristiques du serpent assurent à ce dernier d’être sans conteste le roi du bac à sable. Car, c’est précisément à l’absence de membres que le serpent doit son succès comme "nageur des sables", analysent les chercheurs. Ainsi qu’à une particularité faciale qui lui vaut son nom anglais de "serpent à nez en forme de pelle" (Shovel-nosed snake). Sa face incurvée comme une cuillère lui permet d’attaquer très efficacement la surface du sable. L’ondulation de son corps se propageant de la tête à la queue tout le temps de sa reptation fait le reste. (Photo détail de la tête de Chionactis occipitalis, où l'on aperçoit sa forme incurvée. Photo Reptoterraclub) Scincus scincus, le Poisson de sable ou Scinque officinal, est une espèce de sauriens de la famille des Scincidae. On trouve ce scincidé solitaire et diurne dans les grandes zones sableuses très vives du Sahara occidental. Il est appelé "poisson de désert" pour son habilité à se déplacer très rapidement sur le sable, comme s'il nageait. Il se sert assez peu de ses courtes pattes, mais ondule son corps pour glisser à la surface du sable. En cas de danger il peut littéralement plonger dans le sable, ses yeux, oreilles étant protégés par des écailles. Wilfried Berns CC BY-SA 2.0 Comme l’explique Daniel Goldman : "C’est comme si le serpent rampait dans un tube de sa propre création". En comparaison, la progression du lézard est plus coûteuse et nécessite de "fluidifier" en permanence à force de mouvements des pattes le sable autour de son corps pour lui permettre d’avancer. Comparaison des têtes de Chionactis occipitalis avec une autre espèce de serpent. Photo CaliforniaHerps Un travail qui peut apporter des enseignements en biologie de l’évolution mais pas seulement. Cette recherche fondamentale pourrait ainsi avoir de vraies retombées et applications pratiques. Par exemple dans le domaine de la robotique, en permettant de maximiser la charge d’une batterie afin qu’un robot puisse parcourir la plus longue distance possible dans un environnement donné. Cette espèce de serpent se rencontre : dans le Sud des États-Unis dans le Sud-Ouest de l'Arizona, dans le Sud-Est de la Californie et dans le Sud du Nevada, au Mexique en Basse-Californie et dans le Nord-Ouest du Sonora. C'est une espèce de serpents de la famille des Colubridae (couleuvre). Sciences et avenir 13/1/2015 - Wikipedia -
Un nombre anormalement élevé de plantes à fleurs étaient encore en floraison le premier janvier. Les botanistes y voient une conséquence du record des records de chaleur enregistrés en 2014. Arbousiers, genêts, marguerites, pissenlits… Ils étaient nombreux, ce premier janvier 2015, à être encore en fleurs dans certaines régions du Royaume-Uni. C’est que révèle une vaste enquête menée par la Société botanique de Grande-Bretagne et d’Irlande (BBSI). Un état de fait qui témoigne de l’hiver particulièrement doux au-dessus de la Manche qui conclut une année qui a battu tous les records de chaleur. Les marguerites comme 367 autres plantes étaient encore en fleurs le 1er janvier en Grande-Bretagne. Sojka Libor/AP/SIPA Le BBSI organise depuis quatre ans maintenant une campagne de recensement des plantes à fleurs à travers toute la Grande-Bretagne et l’Irlande. Pour ce faire, des dizaines de volontaires sont mis à contribution pour crapahuter dans les campagnes et les villes entre le 1er et le 4 janvier. En tout, les botanistes amateurs ont identifié 2908 plantes à fleurs. Sur ce total, 368 étaient en floraison au moment de l’enquête. Soit environ 15% des espèces. Un chiffre très élevé et largement au-dessus des normes : "Les manuels nous apprennent qu’il devrait y avoir entre 20 et 30 espèces en floraison à cette époque" révèle Tim Rich du BBSI. "C’est extraordinaire" renchérit le botaniste qui attribue en partie ce comptage exceptionnel au nombre croissant de volontaires. Mais il y voit principalement une des conséquences du réchauffement climatique et de l’hiver particulièrement doux que connaît la Grande-Bretagne. Ce sont dans les zones urbaines que le plus grand nombre d’espèces en fleurs ont été découvertes. "C’était à prévoir, en ville il y a des coins plus abrités et des sols remaniés qui accueillent des espèces sauvages à croissance rapide" ajoute Tim Rich. Autre constat, environ 30% des plantes en fleurs ne sont pas des espèces indigènes mais de variétés importées et cultivées en jardin qui ont prospéré. "Elles peuvent profiter des automnes doux avant d’être frappées par l’arrivée du gel" conclut le botaniste. Sciences et avenir 13/1/2015
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Une équipe suisse vient de comprendre pourquoi certains animaux fuient leurs congénères malades. Un comportement que l'homme adopte également ? Les animaux sociaux trouvent de nombreux avantages à vivre ensemble. Leurs interactions rapprochées les exposent toutefois à un risque élevé de transmission d’agents pathogènes. Diverses parades originales ont émergé au cours de l’évolution : certaines espèces de homard fuient un congénère infecté par un virus, tandis que les femelles de différentes espèces d’oiseaux dédaignent les mâles porteurs de parasites, qu’elles identifient grâce à leur parure sexuelle altérée. Ce schéma montre qu'une souris possédant son système VNO intact évite un congénère malade, tandis qu'une souris ayant vu son système neutralisé ne l'évite pas. Image Ivan Rodriguez et all. Current Biology Dans le cas des rongeurs, des signaux olfactifs spécifiques émis par les individus malades induisent un comportement d’évitement chez leurs congénères. D'où provient ce comportement ? L'équipe d’Ivan Rodriguez, professeur à la Faculté des sciences de l’université de Genève (UNIGE), a levé le voile sur ce mystère en comparant le comportement de souris face à des congénères sains ou malades. D'après leur étude publiée dans la revue Current Biology, c'est le système spécialisé dans la détection des phéromones, appelé "système voméronasal", qui joue un rôle-clé dans la réponse d’évitement de la souris. "Aussi bien les animaux infectés par un virus de l’hépatite murine (ndlr : une hépatite chez la souris), que ceux rendus malades artificiellement, ont été fortement évités par leurs pairs en bonne santé", décrit Madlaina Boillat, chercheuse et principale auteure de l’étude. Chez les mammifères, la perception des molécules présentes dans l’environnement s’effectue grâce au système olfactif principal (qui comprend notamment le bulbe et l'épithélium olfactifs), et au système voméronasal (voir schéma ci-dessous). Ce dernier régule les comportements sociaux innés, par le biais des phéromones que capte un senseur situé à l’extrémité intérieure du nez et appelé organe voméro-nasal (OVN). Afin de déterminer quels circuits nerveux sont impliqués dans le comportement d’évitement, les chercheurs ont altéré, physiquement et génétiquement, le fonctionnement de l’OVN de la souris. Inserm/DISC, 2011 Cette altération très spécifique a eu un résultat drastique : les souris n’ont plus montré de préférence pour leurs congénères sains. "Nous avons identifié le système neuronal qui permet aux rongeurs de reconnaître leurs pairs malades et de les éviter, se réjouit Ivan Rodriguez. Quant aux récepteurs chimiques impliqués dans ce processus, les candidats sont nombreux, mais nous sommes en train d’évaluer la possibilité qu’une famille de récepteurs voméro-nasaux appelée Fprs, que nous avons découverte en 2009, puisse jouer un rôle dans la reconnaissance des composés liés aux pathologies". Cette nouvelle fonction s’ajoute donc aux autres attributions du système voméro-nasal, qui est connu pour être responsable de la discrimination sexuelle envers les mâles, les femelles et les juvéniles, ainsi que l’évitement des prédateurs. Et nous : Pourquoi sommes-nous attirés par tel ou tel individu ? L'existence des phéromones et leur identification chez l'être humain fait actuellement débat dans la communauté scientifique. "Pour l'instant, il n'existe aucune preuve permettant d'affirmer que les humains sécrètent des phéromones", affirme à Sciences et Avenir Olivier Rampin, neurobiologiste de l'olfaction à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA). À ce jour, une seule situation est suspectée d'impliquer des phéromones chez notre espèce. La molécule en question est émise par les femmes au niveau de l’aisselle et agit sur le rythme menstruel d’autres femmes. Cette molécule n’a pas encore été identifiée, mais elle serait perçue par le système olfactif. Quant à savoir si l’OVN est impliqué, c’est peu probable, celui-ci régressant rapidement durant le développement humain (à sa naissance, le bébé en est déjà dépourvu). Le mystère reste donc entier, mais les scientifiques n’ont pas dit leur dernier mot. PHÉROMONES : Les phéromones sont des substances chimiques émises par la plupart des animaux et certains végétaux, et qui agissent comme des messagers entre les individus d'une même espèce, transmettant des informations qui jouent un rôle dans l'attraction sexuelle notamment. Sciences et avenir 13/1/2015
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1ère photo de la naissance d'un requin-renard pélagique
BelleMuezza a posté un sujet dans Actus - Infos : REQUINS
Le cliché de cette espèce de requin classée comme vulnérable a été pris aux Philippines, à proximité d'un mont sous-marin où les squales se font épouiller par de petits poissons. C'est au cours d'une plongée de recherche aux Philippines à proximité d'un mont sous-marin qu'une femelle Requin-renard pélagique (Alopias pelagicus) a été photographiée en train de mettre bas. Il s'agit de la première photo d'une naissance de requin-renard pélagique. Oliver and Kaszo On sait peu de choses sur le mode de reproduction des espèces océaniques et c'est sans doute la première fois qu'une naissance de requin-renard pélagique est prise en photo."Je n'ai jamais vu d'image comparable de requin pélagique", a déclaré à la BBC, le Dr Simon Thorrold, chercheur à la Woods Hole Oceanographic Institution. La zone où la scène a été documentée est étudiée par des chercheurs appartenant à l'université de Chester et à The Tresher Shark Research and Conservation Project. Cet endroit est particulier : il s'agit, selon l'expression des experts, d'une "station de nettoyage". Les requins s'y rendent pour se faire retirer leurs parasites par des petits poissons comme le labre nettoyeur (Labroides dimidiatus) et le labre à queue de lyre (Thalassoma lunare). On peut d'ailleurs voir sur la photo un labre nettoyeur en train de mordre la région pelvienne de la femelle. C'est aussi une première d'après les chercheurs car on n'avait pas encore vu de poisson interagir avec un organisme marin en train de mettre bas. D'après les scientifiques, ce mont sous-marin n'est pas seulement une station de nettoyage mais aussi un site de reproduction. Car ils ont pu y observer plusieurs femelles pleines. C'est pourquoi ils souhaitent faire de cette zone une aire marine protégée. Le Requin-renard pélagique est classé comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La population de cette espèce de requin est en déclin notamment en raison de la surpêche. Mais aussi car le requin-renard pélagique atteint l'âge de la maturité tardivement. Et a une fécondité faible. Le Dr Oliver, de l'université de Chester, espère que cette photo pourrait attirer l'attention sur la situation de cette espèce de requin et aider à la protection du mont sous-marin. Les mâles atteignent la maturité vers 7 ou 8 ans, les femelles vers 8 ou 9 ans. La durée de vie d'un requin-renard pélagique est estimée entre une vingtaine et une trentaine d'année. Le requin-renard pélagique se nourrit essentiellement de poissons et petits céphalopodes. Il chasse les bancs grâce à une technique particulière. Sa queue lui permet de rassembler le banc en une masse compacte et il l'utilise ensuite comme un fouet pour étourdir les proies. Shark Education 2/1/2013 Sciences et avenir 13/1/2015 - Wikipedia -
Des chercheurs américains ont découvert dans des grottes sous-marines ce qui pourrait être la plus grande collection de fossiles de lémuriens. Au sud-ouest de Madagascar, dans le parc national de Tsimanampesotse, les restes de nombreux lémuriens ont été découverts dans trois grottes sous-marines, jusque-là inexplorées. Il pourrait s'agir de la plus grande collection de fossiles d'espèces de lémuriens éteints jamais découverte. Les recherches ont été menées par une équipe de chercheurs financée par la National Science Foundation et National Geographic. National Science Foundation 8/1/2015 Cette découverte est remarquable à plusieurs titres. De par le grand nombre de fossiles découverts mais aussi en raison de leur qualité de conservation. "Il y a vraiment un très grand nombre de fossiles au même endroit. Ils sont très complets, ce qui est inhabituel en paléontologie car souvent vous découvrez des os cassés ou des parties de corps séparées les unes des autres. Ici, tout est ensemble, en bonne état", souligne Alfred Rosenberg, anthropologue au Brooklyn College. Les grottes sous-marines abritaient notamment des restes de lémurien géant (Megaladapis) disparu 500 ans auparavant et de fossa géant (Cryptoprocta spelea). Des ossements de rongeurs, de chauves-souris et de carnivores ont aussi été découverts. Ce cimetière sous-marin est un lieu unique au monde et pourrait fournir aux chercheurs un très bon échantillon de la faune qui peuplait Madagascar il y a 1000 ans. Parmi la grande variété de fossiles, les chercheurs espèrent faire de nouvelles découvertes. Mais aussi apporter des connaissances supplémentaires sur les espèces de lémuriens éteints. D'ailleurs, l'analyse des fossiles pourrait permettre de savoir ce qui a conduit à l'extinction de ces espèces de lémuriens. Elle permettra peut-être d'expliquer cette étrange concentration sous-marine de lémuriens disparus... Lire aussi : Les lémuriens, espèces les plus menacées : un sujet qui regroupe toutes les espèces vivantes et éteintes. Sciences et avenir 13/1/2015
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Des chercheurs ont observé que l’alcool affectait le chant des oiseaux, le rendant plus désordonné et moins fort. Du haut de ses dix centimètres et de ses quinze grammes, difficile d’imaginer le Diamant mandarin (Taenipygia guttata) en état d’ivresse. Pourtant, des chercheurs de la Oregon Health & Science University ont fait boire une solution alcoolisée à un groupe d’oiseaux de cette espèce afin d’évaluer l’effet de l’alcool sur leur façon de chanter. Résultat : comme les humains, ils éprouvent des difficultés de langage sous l’influence de l’alcool. "Les effets les plus importants ont été la diminution de l’amplitude et l’augmentation de l’entropie", énoncent les chercheurs dans leur étude publiée dans Plos One. Autrement dit, le chant des oiseaux était plus faible et moins organisé. Le chant du diamant mandarin change lorsqu'il est sous l'influence de l'alcool. LUIS CASIANO/BIOSPHOTO/AFP Mais quelle mouche a piqué les chercheurs, de vouloir faire boire les diamants mandarins ? C'est parce que cette espèce et la nôtre ont des similitudes dans leur apprentissage du langage. Ainsi, les petits diamants mandarins qui apprennent à chanter ont besoin d’une période de développement prolongée ainsi que d’un modèle (leurs parents) pour développer leur chant. Un peu comme les jeunes humains avec leurs parents. De ce fait, les chercheurs comptent sur l’étude de cet oiseau pour mieux comprendre les difficultés de langage liées à l’état d’ébriété chez l’humain. Couple de Diamants mandarins (mâle à gauche). Keith Gerstung CC BY-SA 2.0 "Le diamant mandarin est potentiellement une espèce importante pour mieux comprendre comment l’alcool affecte les comportements sociaux des humains", espèrent les chercheurs. Ceux-ci ont notamment remarqué que les oiseaux peuvent boire sans mettre un frein à leur consommation alcoolique. Et si certains s'arrêtent en chemin, d'autres continuent jusqu'à des niveaux dangereux pour l'homme (0,08 %). "Il est intéressant de noter que l’alcool n’avait pas un effet aversif sur les diamants mandarins" assurent les chercheurs. Les chercheurs ont aussi remarqué que les sons du chant des oiseaux étaient modifiés différemment par l’alcool selon leurs fréquences et leurs amplitudes. Cette observation les incite à croire que le son émis par ces animaux mobilise différentes parties du cerveau, et que toutes ne sont pas pareillement sensibles à l'alcool. Le Diamant mandarin (Taeniopygia guttata) est une espèce d'oiseaux de la famille des Estrildidé. Parfois nommé Mandarin tout court, c'est le membre de cette famille plus commun et le plus familier du centre de l'Australie. Diamant mandarins de nuances diverses. Neil McIntosh CC BY-SA 2.0 Cet oiseau mesure de 8 à 10 cm (forme sauvage) ou 11 à 12 cm (forme domestique) pour une masse d'environ 15 g. Au stade juvénile le bec est noir et les pattes rosées, puis ces parties deviennent rouge-orange à l'âge adulte. Les mâles et les femelles n'ont pas les joues de même couleur. Les diamants mandarins habitent les steppes ouvertes de l'Australie avec des buissons dispersés et les arbres, mais se sont adaptés aux perturbations humaines, tirant profit des trous d'eau faits par l'homme, et des espaces ouverts par la déforestation. Ils vont jusque dans les villes et se présentent partout en Australie. Il existe une très grande quantité de mutations chez le mandarin, les plus courantes en élevage sont : le blanc, le brun, panaché, sellé, poitrine noire, poitrine orange, bec jaune, joue noire… (Photo Mutation colorée mixte (mâle). Ltshears CC BY-SA 3.0 Sciences et avenir 12/1/2015 - Wikipedia
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USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Washington - Le Sénat américain a ouvert lundi, lors d'un vote de procédure, le débat sur l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, une priorité républicaine et canadienne à laquelle les écologistes et la plupart des démocrates sont opposés. Les sénateurs ont voté par 63 voix (dont 11 du groupe démocrate) contre 32 pour démarrer l'examen d'une loi qui autoriserait immédiatement la construction de l'oléoduc, loi à laquelle Barack Obama a promis d'opposer son veto. Le président entend conserver son pouvoir de décision dans ce dossier, comme le prévoit la procédure administrative en cours et à laquelle le Congrès veut couper court. Le vote final du Sénat aura lieu dans les prochaines semaines, les élus pouvant désormais déposer des amendements. La Chambre a déjà approuvé la mesure, vendredi. Mais le nombre de partisans de Keystone XL au Sénat semble inférieur, à ce stade, au seuil de 67 voix qui serait nécessaire pour annuler le veto présidentiel attendu. L'opérateur TransCanada a déposé, en 2008 puis en 2012, une demande de construction de Keystone XL pour transporter du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta, au Canada, jusqu'au Nebraska, d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau existant d'oléoducs. Le Canada est, de loin, le premier fournisseur de pétrole brut des Etats-Unis, et les gisements de l'Alberta représentent la troisième réserve de brut du monde. Mais les écologistes s'inquiètent des risques de fuite et dénoncent l'exploitation des sables bitumineux. Le pétrole émet lors de son cycle de vie, de l'extraction à la consommation, 17% de gaz à effet de serre de plus que les bruts conventionnels, selon le rapport d'impact environnemental du département d'Etat. Les républicains soulignent que le transport de pétrole par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer, et que Keystone XL permettra de renforcer la sécurité énergétique américaine. Si l'énergie ne vient pas aux Etats-Unis, elle ira ailleurs, probablement en Chine!? a lancé le républicain John Hoeven lundi. Romandie 12/1/2015 -
Alger - L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers, mais elle doit faire face à une hostilité inédite des populations sahariennes vivant près des gisements. Alger a affiché ses ambitions en annonçant dimanche que le groupe pétrolier Sonatrach investirait pas moins de 70 milliards de dollars sur 20 ans pour produire 20 milliards de m3 de gaz de schiste par an. La plupart des forages sont prévus dans le sud du pays, où les manifestations hostiles se succèdent dans ces provinces. Gaz de schiste: marche pacifique de protestation à Tamanrasset. Photo APS A Tamanrasset, à 2.000 km au sud d'Alger, l'activité commerciale a été lundi quasiment paralysée avec la fermeture de commerces, un rassemblement des employés communaux contre l'exploitation du gaz du schiste et une marche pacifique d'étudiants et de lycéens, selon l'agence APS. Dans la sous-préfecture d'In-Salah, un sit-in pacifique est organisé devant le siège de l'administration locale tant que ne sera pas suspendu le projet d'exploitation dans la région, selon ses organisateurs. La prise de conscience citoyenne a surpris aussi bien l'opinion publique que le gouvernement qui ne sait plus comment calmer le front sans renoncer à son projet, a résumé le quotidien Liberté. La mobilisation ne faiblit pas à In-Salah contre l’exploitation du gaz de schiste. “Non, non, non au gaz de schiste”, “Ya li laâr, ya li laâr, baâtou sahra bi dollar” (littéralement : honte à vous, vous avez vendu le Sahara pour un dollar), ou encore “Dieu, Le Clément, Sauve-nous de cette malédiction” sont autant de slogans scandés à tue-tête par les manifestants qui ne comptent rien négocier sans l’arrêt du chantier du gaz de schiste lancé dans la région. Farid A./Liberté Jusque là sourd aux cris des manifestants disant Non au gaz de schiste, le PDG de Sonatrach, Saïd Sahnoun, est sorti de son mutisme dimanche. Nous ne ferons rien et nous n'exploiterons pas cette ressource tant que tout ce qui doit l'entourer sur le plan de la protection de l'environnement et des personnes surtout ne soit réalisé, a-t-il assuré. M. Sahnoun a annoncé qu'une campagne de communication serait lancée pour expliquer les enjeux car l'entreprise comprend l'inquiétude ou l'appréhension, qui se cristallisent sur les conséquences de la fracturation hydraulique dans une zone qui recèle d'importantes ressources hydriques souterraines. Cette méthode d'extraction, qui consiste à injecter à très haute pression de l'eau mêlée à du sable et à des produits chimiques pour libérer le gaz de la roche, est très controversée et souvent mise en avant par les pays qui refusent d'exploiter pour l'instant le gaz de schiste. M. Sahnoun a assuré que le puits pilote d'In Salah était en train de produire du gaz propre et que les rejets des eaux étaient gérés. Avant lui, plusieurs membres du gouvernement ont tenté de convaincre les récalcitrants. Le citoyen doit savoir qu'il n'y a pas un Etat qui peut nuire à ses enfants, a plaidé dimanche la ministre de l'Environnement Dalila Boudjemaa. Lorsque nous arriverons à la phase d'exploitation, les technologies nécessaires seront prêtes, a-t-elle argumenté. (Photo Gaz de schiste : pas d’impact négatif sur l’environnement (ministre). Photo APS) D'autres ministres ont accusé l'opposition d'attiser le feu de la discorde sur cette question d'une importance majeure dans un pays qui vit essentiellement de la vente de pétrole et de gaz. Le gaz de schiste est en fait un élément déclencheur, observe l'ancien Premier ministre Ahmed Benbitour, passé dans l'opposition, qui prévoit une montée des revendications sur les dossiers politiques, notamment liés à la décentralisation. Selon les responsables du secteur de l’énergie, Selon les responsables du secteur de l’énergie, l’exploitation du gaz de schiste ne détériore nullement l’environnement. Yahia/Liberté Pour le sociologue Toufik Guettouche, les habitants du sud sont devenus plus sensibles aux questions d'environnement grâce à l'université, aux médias et aux réseaux sociaux. Dans ce contexte, les autorités ont mis beaucoup de retard à réagir et entamer un dialogue après l'échec de la force. Le patron de Sonatrach a estimé que les ressources techniquement récupérables de gaz de schiste s'élevaient à 20.000 mds de m3. En Algérie où les hydrocarbures comptent pour plus de 95% des recettes d'exportations, les réserves en gaz conventionnel prouvées sont estimées à plus de 4.000 mds de m3 et celles en pétrole à plus de 12 mds de barils. ----->On ment éhontément au peuple algérien. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe dans la forêt boréale au Canada où se situe l'essentiel de l'exploitation des sables bitumineux et aux Etats-Unis pour l'extraction du gaz de schiste ! Voir ici quelques photos, des infos ici, quelques vidéo là. Romandie 13/1/2015
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - Pour assurer la sécurité du nucléaire, il faut programmer la construction d'une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées, a indiqué mardi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal. Dans la construction d'une économie décarbonée, le nucléaire est un atout évident et il faut penser la demande nucléaire de manière intelligente dans un contexte de mix énergétique, a estimé la ministre dans une interview au magazine spécialisé Usine Nouvelle. EDF doit être capable de vendre à la Pologne du nucléaire mais aussi du renouvelable, a ajouté Mme Royal tout en soulignant la nécessité de sortir du +tout nucléaire+ et d'accélérer la montée en puissance des énergies renouvelables. C'est la première fois que la ministre de l'Ecologie et de l'Energie évoque la possibilité de construire de nouveaux réacteurs en France. Une déclaration qui illustre l'évolution de sa position sur le nucléaire. Pendant la primaire socialiste en 2011, Mme Royal avait exprimé le souhait de ramener le nucléaire à une énergie d'appoint et s'était prononcée pour une sortie du nucléaire en France à échéance de 40 ans maximum. Elle promettait d'abandonner la construction du futur réacteur EPR à Flamanville et d'en faire un site de recherche sur les techniques de démantèlement et les énergies renouvelables... Depuis son arrivée au gouvernement, en avril 2014, elle a porté le projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être examiné par le Sénat en février et qui prévoit une réduction de la part du nucléaire dans la consommation finale d'électricité de 50% à horizon 2025 (contre 75% aujourd'hui). Le projet de loi plafonne également la capacité nucléaire de la France à 63,2 gigawatts, son niveau actuel, ce qui implique que toute mise en service d'un nouveau réacteur se combine avec la fermeture d'autres de capacité équivalente. Avec la mise en service prévue en 2017 de l'EPR de Flamanville (Manche), la centrale de Fessenheim, doyenne du parc nucléaire français, pourrait donc être fermée. D'autant plus que sa fermeture est un engagement du président de la République François Hollande. Et il l'a rappelé le 6 janvier, lors de son intervention sur la radio France Inter. A plusieurs reprises, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie a pour sa part affirmé que d'autres réacteurs que ceux de Fessenheim pourraient finalement être choisis, arguant du coût économique et social qu'aurait la fermeture de cette centrale. Si la gouvernance d'EDF a une proposition plus judicieuse que celle de fermer Fessenheim, je regarderai cette proposition, avait-elle par exemple déclaré fin septembre 2014. Dans son interview à l'Usine nouvelle mardi, Ségolène Royal semble redonner la priorité à la plus ancienne centrale française. À ce stade, c'est Fessenheim puisqu'il n'y a pas d'autres propositions sur la table, a-t-elle ainsi déclaré. BFMTV 6/1/2015 Romandie 13/1/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Londres (awp/afp) - Le gouvernement britannique a annoncé mardi l'annulation d'un contrat géant qui avait été confié au groupe français Areva et ses partenaires pour nettoyer le site nucléaire de Sellafield dans le nord-ouest de l'Angleterre. Le consortium Nuclear Management Partners (Areva, le britannique Amec et l'américain URS) avait remporté ce contrat en 2008 mais la responsabilité va désormais en revenir au secteur public compte tenu de "la complexité de Sellafield et des incertitudes techniques", a expliqué le ministre de l'Energie Edward Davey dans une déclaration. Vue aérienne des installations situées près de la mer (avant destruction des tours). Photo Simon Ledingham, www.nwgyro.co.uk / Wikimedia Commons C'est l'autorité britannique en charge du démantèlement nucléaire (NDA) qui va désormais directement superviser les travaux pour "plus de clarté" et afin d'assurer des progrès sur le site au meilleur prix, indique le ministère. Les pouvoirs publics vont à l'avenir nommer un "partenaire stratégique" issu du secteur privé mais qui sera uniquement chargé de proposer ses conseils et son assistance aux autorités. "Cette décision est le résultat d'un examen attentif", a assuré John Clarke, le directeur général de la NDA. Le contrat initial d'un montant de 9 mrd GBP (soit plus de de 11 mrd €) avait fait l'objet de critiques de la part de syndicats, de l'opposition et de la NAO, la Cour des comptes britannique. Il avait pourtant été confirmé en 2013 par le gouvernement du Premier ministre David Cameron. "Les ministres conservateurs ont ignoré les avertissements sur l'échec de la mise en oeuvre du projet et la hausse des coûts et cette complaisance se retourne aujourd'hui contre eux", a estimé mardi Tom Greatrex, responsable des questions énergétiques dans l'opposition travailliste. La centrale nucléaire de Calder Hall / Sellafield est la plus ancienne centrale nucléaire de production d'électricité dans le monde. Elle était équipée de 4 réacteurs Magnox chacun ayant une capacité de production de 50 MW. Sa construction avait commencé en 1953 et sa production d'électricité le 27 août 1956. La centrale a été arrêtée le 31 mars 2003, après 47 ans de service. Les quatre tours de refroidissement de la centrale ont, depuis, été détruites par implosion le 29 septembre 2007. La fin du démantèlement total de la centrale est prévu pour 2117. Romandie 13/1/2015 - Wikipedia -
Le Cambodge lance, avec la Chine, son plus grand barrage hydroélectrique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus Hydroélectricité / Barrages
Phnom Penh - Des associations de défense des droits de l'homme ont demandé mardi à l'Onu d'empêcher le déplacement de milliers de personnes au Cambodge, principalement de groupes ethniques minoritaires, prévu pour la construction d'un barrage hydroélectrique financé par la Chine. Des milliers de vie des gens seront dévastées et détruites par ce projet, d'après Meach Mean, coordinateur du Réseau de protection de Rivers 3S (3SPN), auquel participe des associations locales et internationales. Les villageois sont l'objet de pressions et d'intimidation a accusé le réseau dans un communiqué. En dépit des graves répercussions, il n'y a aucune de transparence dans la prise de décision et aucune consultation réelle avec les communautés pour leur permettre d'exprimer leurs préoccupations, ajoute M. Mean. Environ 5.000 personnes pourraient être déplacées par ce barrage sur un affluent du fleuve Mékong dans la province de Stung Treng dans le nord du pays qui représente un investissement de 780 millions de dollars, affirme 3SPN. Le plaidoyer intervient un jour après les déclarations du Premier ministre Hun Sen qui a estimé lundi que les avantages économiques d'une série de barrages controversés l'emportent sur les préoccupations environnementales dans un pays où un quart de la population n'a toujours pas l'électricité. [...]Selon les organisations de militants des droits de la terre, cela passe souvent par la spoliation des terres aux communautés rurales. Au total, neuf barrages - dont plusieurs sont financés par la Chine - doivent ouvrir en 2019. Romandie 13/1/2015 -
Prévention des catastrophes, prévisions
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
En prévision de la conférence de l'ONU sur la préparation aux catastrophes, les autorités nippones souhaitent promouvoir des mesures de prévention en tirant les enseignements du séisme et du tsunami de mars 2011. La Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe et son comité préparatoire se tiendront en mars à Sendai, dans la préfecture de Miyagi, laquelle avait été frappée par la catastrophe il y a quatre ans. Le Japon suggérera que soient envisagées des mesures d'évacuation pour les personnes âgées de même que la construction d'infrastructures. La conférence se tient tous les dix ans avec la participation de tous les membres des Nations unies. Ceux-ci seront informés des catastrophes naturelles qui sont survenues au cours de la dernière décennie. Elles ont fait plus de 700 000 victimes dans le monde, et coûté plus de 1300 milliards de dollars. Les pays participants devraient formuler des directives de préparation en cas de catastrophe pour chaque pays. Le gouvernement japonais proposera d'offrir une aide financière aux pays en développement, afin qu'ils puissent former du personnel sur la préparation aux catastrophes. NHK WORLD 12/1/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Caen - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a de nouveau déploré lundi le retard pris par Areva dans le reconditionnement de dizaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs anciens mal entreposés dans son usine de Beaumont-Hague (Manche), lui fixant cette fois un calendrier très précis à respecter. Dans sa décision datée du 9 décembre mais annoncée lundi, le gendarme du nucléaire fixe une soixantaine d'échéances pour chacune des étapes de cette opération compliquée qui doit être achevée en 2030, selon une loi de 2006, a précisé à l'AFP Jean-Luc Lachaume directeur général de l'ASN. Si ces échéances n'étaient pas respectées, on arriverait à des mesures de coercition, d'abord une mise en demeure, puis des pénalités si cette mise en demeure n'est pas entendue, a précisé M. Lachaume. Le projet de loi sur la transition énergétique qui doit être voté en février au Sénat après être passé à l'Assemblée en octobre, va créer la possibilité de sanctions financières, a précisé M. Lachaume. Dans son communiqué de presse lundi, l'ASN constate des retards successifs dans l'avancement des opérations, malgré les enjeux de sûreté. L'ASN presse régulièrement depuis 2010 Areva de s'occuper de ces déchets. Au début des années 90 Areva parlait de démarrer les travaux en 2007. Aujourd'hui, rien de significatif n'a été fait, s'était agacé en 2010 Thomas Houdré, alors responsable de l'antenne normande. Cinq ans plus tard, Areva n'en est qu'aux préparatifs et n'a pas commencé à reprendre ces déchets, selon le gendarme du nucléaire. Une fois reconditionnés les déchets représenteront un volume de 35.000 m3, selon l'ASN. Ces déchets stockés pour l'heure en vrac dans du béton qui vieillit sont issus de la première usine de retraitement de La Hague (1966-1998), aujourd'hui à l'arrêt. Les déchets produits depuis 2000 par la nouvelle usine de la Hague sont eux entreposés correctement, selon l'ASN. Romandie 12/1/2015 -
Agé de bientôt trois ans, le lynx Talo a été tué par une voiture dans les gorges du Breda, dans le sud de la Savoie (F), le 2 janvier. Il est mort en franchissant une route qui traversait son territoire, à mi-chemin entre les parcs naturels des Bauges et de la Chartreuse. Talo était suivi par GPS.. Photo Etat de Genève / Laurent Geslin : Le Matin Le jeune félin avait été trouvé affaibli dans le canton de Vaud en hiver 2012. Soigné, il avait ensuite été relâché à l'âge d'un an dans les forêts de l'Allondon, à Genève, en mai 2013. Il avait rapidement réussi à se réadapter à son milieu, capturant des proies et ne suscitant aucun dégât, indique lundi le Département genevois de l'environnement, des transports et de l'agriculture (DETA). Talo entreprenait de vastes déplacements. Il traversait le Rhône et explorait les Alpes jusqu'au massif du Mont-Blanc, contribuant à la vitalité de la population locale de lynx. Les données GPS collectées grâce à son collier émetteur montrent qu'il privilégiait les tracés des corridors biologiques existants durant ses longues pérégrinations. Son parcours démontre l'importance de maintenir un réseau de voies naturelles permettant à la faune d'assurer ses déplacements vitaux, note le DETA. Les contrats de corridors biologiques transfrontaliers réunissent les collectivités publiques de la région autour de cet objectif. Des espèces comme le lynx ont en effet besoin d'un grand territoire pour survivre. Romandie 12/1/2015
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Washington - Les Américains, surtout ceux qui ont des enfants, sont plus motivés pour diminuer leur consommation d'électricité si on leur dit que cela permet de réduire la pollution et de préserver la santé, révèle lundi une étude. Cette recherche publiée dans les Compte-rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS) indique également que le seul argument économique pour diminuer cette consommation a très peu d'impact. Selon les chercheurs, cela s'explique par le fait que l'électricité est bon marché aux États-Unis. Les auteurs ont étudié les réactions de personnes vivant dans 118 appartements à Los Angeles, en Californie. Pendant cinq mois en 2012, les résidents ont reçu un relevé hebdomadaire de leur consommation d'énergie. - Certains de ces résidents ont été informés des économies qu'ils pourraient faire en comparant leur consommation à celle de voisins plus économes, leur précisant aussi de combien ils pourraient réduire leur facture, par exemple en éteignant la lumière après avoir quitté une pièce. - Un autre groupe a reçu les mêmes informations, mais les chercheurs ont aussi expliqué que consommer moins d'énergie contribuait à réduire la pollution de l'air qui peut provoquer de sérieux problèmes de santé chez les enfants, notamment ceux qui souffrent d'asthme et d'autres maladies respiratoires. - Un dernier groupe témoin n'a reçu aucune information. Les résultats sont clairs: les résidents qui ont été avertis des risques pour la santé ont en moyenne réduit leur consommation de 8% par rapport au groupe témoin. La réduction a atteint 19% dans les foyers avec des enfants, précise l'étude. Quant aux habitants des appartements à qui les chercheurs ont seulement fait valoir des économies financières, il n'y a quasiment pas eu de changement. Pour la plupart des personnes dans notre étude, le montant économisé en faisant attention à l'utilisation d'électricité comme leurs voisins les plus économes ne s'est traduit que par une économie de quatre à six dollars par mois, ce qui est négligeable, a expliqué Omar Asensio, chercheur à l'Université de Californie à Los Angeles et un des co-auteurs de ces travaux. Nous avons découvert qu'il fallait, pour vraiment changer les habitudes de consommation d'énergie, lier le bien public et privé, explique Magali Delmas, une économiste environnementale dans cette même université. Notre message quant à la santé et à la pollution rappelle au public que la protection de l'environnement c'est aussi leur affaire et celle de leurs enfants, ajoute-t-elle. Des changements dans les habitudes quotidiennes de consommation d'électricité peuvent avoir un impact important à grande échelle car les bâtiments résidentiels et commerciaux comptent pour plus des deux tiers de la consommation d'énergie aux États-Unis, précise cette recherche. Près de 70% de l'électricité américaine est produite par des centrales au charbon et au gaz, particulièrement polluantes. Romandie 12/1/2015
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La myrtille pour lutter contre l'hypertension ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Ces plantes qui nous veulent du bien
Une étude met l'accent sur les bénéfices d'une consommation quotidienne de myrtille pour prévenir l'hypertension chez les femmes ménopausées. Déjà bien documentés et souvent présentés comme bénéfiques, les effets de la myrtille sur l'organisme ont fait l'objet d'une nouvelle publication mercredi 7 janvier dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics. Réalisée par des chercheurs de l'université d'Etat de Floride, l'étude met l'accent sur la capacité de la petite baie violacée à réduire les risque d'hypertension et de rigidité artérielles chez les femmes ménopausées. Une population chez qui le risque de syndrome métabolique (voir encadré) est notoirement plus élevé. Myrtille DARRYL DYCK/AP/SIPA Si l'information fait bien sûr le tour des sites de nutrition - forcément enthousiastes - l'étude n'a vraiment pas de quoi révolutionner les connaissances déjà acquises sur les bienfaits des fruits pour la santé. Pour leurs travaux, les chercheurs du département des sciences de la nutrition de l'iuniversité ont recruté 48 femmes ménopausées. Celles-ci ont été invitées à poursuivre normalement leur régime alimentaire ainsi que leurs activités physiques. Mais la moitié d'entre elles ont été invitées à prendre tous les jours 22 grammes de poudres de myrtille lyophilisée, tandis que les autres prenaient une poudre placebo. Le syndrome métabolique est une somme d’anomalies physiologiques et biologiques asymptomatiques. Un ensemble de facteurs qui augmente fortement les risques de maladies cardiovasculaires et de survenue d’un diabète de type 2. Parmi ces facteurs, on compte généralement l'hypertension, la rigidité des artères, une hyperinsulinie. À l'issue des huit semaines de l'expérience, les scientifiques ont constaté que les analyses sur la tension des femmes et la rigidité de leurs artères présentaient une amélioration de la condition physique des femmes du premier groupe. La pression artérielle avait ainsi été diminuée d’environ 5% à 6% par rapport à leur pression artérielle habituelle. "Notre étude suggère que la consommation régulière de myrtilles peut potentiellement ralentir la progression de la préhypertension vers l’hypertension et réduire ainsi les risques de maladies cardiovasculaires" chez les femmes ménopausées explique le premier auteur de l'étude Sarah A. Johnson dans un communiqué publié par le site de l'université de Floride. Riche en fibre et vitamines A, C et E, la myrtille est en effet une source d'antioxydants connue. L’étude ne fait ainsi que confirmer que les baies - et les fruits en général - sont bénéfiques pour la santé. En consommer régulièrement est évidemment recommandé, sans oublier qu'en la matière, la diversification des apports reste à privilégier. À noter également que l'étude a été financée par le Highbush Blueberry Council, un groupement de producteurs et distributeurs de myrtilles et de ses dérivés. Les myrtilles poussent sur le myrtillier. Au sens botanique, les myrtilles appartiennent au groupe des airelles, terme utilisé alors pour l'ensemble des espèces du genre Vaccinium. Au sens culinaire, on fait la distinction entre les myrtilles (bleues et plutôt sucrées) et les airelles (rouges et plutôt acidulées). Myrtille d'Amérique, Myrtillier à corymbes, Corymbelle, Vaccinium corymbosum. - C'est une des baies les plus légères en sucres et en calories, sa richesse en fibres et en antioxydant lui confère des vertus coupe-faim, et elle est très diurétique. - Riche en : vitamines hydrosolubles, acides citrique et malique, alcaloïdes indoliques, anthocyanosides (glucosides du delphininol, du cyanidol, du malvidol et du pétunidol), bases quinolizidiniques et tanins, elle possède des propriétés antiseptiques, antidiarrhéiques, antihémorragiques et antihéméralopiques. - C'est un des fruits les plus riches en antioxydants, quelle que soit la méthode de mesure utilisée. Sur trente-huit fruits et légumes analysés, la myrtille est : -----> n° 2 pour l'indice d'Oxygen radical absorbance capacity (ORAC), la figue sèche étant n° 1, -----> n° 2 en Ferric reducing ability of plasma (FRAP) et en Trolox equivalent antioxidative capacity (TEAC), la framboise étant n° 1, -----> n° 2 en Tartrate resistant acid phosphatase (TRAP), le cassis étant no 1. Cliquez ICI pour voir la composition de la grosse myrtille américaine (cultivée, blueberry)., vous pourrez ainsi avoir une idée de la teneur en vitamines, sels minéraux et oligo-éléments de ce fruit. Une propriété remarquable du jus de myrtilles est sa capacité à restaurer la mémoire des rats âgés : démontrée par J.A.Joseph à Boston, cet effet a été confirmé depuis par d'autres équipes. On ignore encore si ce bénéfice pour la mémoire est reproductible chez l'Homme. Les chercheurs étudient des solutions thérapeutiques dans d'autres domaines (prévention des cancers ou maladies dégénératives). La myrtille est la seule plante ayant besoin d’un sol riche en aluminium... Pour en savoir plus : cliquez ICI Sciences et avenir 12/1/2015 -
Des macaques rhésus se sont révélés être capables de se reconnaître dans un miroir après un apprentissage. Preuve, en images, que ces petits singes peuvent acquérir la conscience d'eux-mêmes. Un macaque rhésus utilise un miroir pour se nettoyer une tache faite sur son visage. Capture d'écran de Youtube Les animaux ont-ils conscience d'eux-mêmes ? C'est l'une des questions fondamentales pour comprendre leur comportement, en particulier face à la mort. C'est ainsi que fin décembre 2014, la vidéo montrant un petit singe, un macaque rhésus (Macaca mulatta), sauver son congénère électrocuté et gisant inerte sur les voies d'une gare en Inde, avait suscité des commentaires aussi nombreux que diverses. "A-t-il tenté de sauver son compagnon ?" était alors la principale interrogation. Ce qui avait amené les primatologues à se prononcer sur la conscience de la mort chez les petits singes, tels le macaque rhésus. "Aucune étude, à l'heure actuelle, ne montre que ces primates ont conscience de la mort", Jérôme Grenèche, docteur en psychologie cognitive et journaliste spécialiste des primates. Je rejoins d'ailleurs totalement le primatologue Adrien Meguerditchian, qui sur Francetvinfo.fr expliquait que les singes n'ont déjà pas conscience d'eux-mêmes, puisqu'ils ne sont pas capables de réussir le test du miroir, hormis quatre espèces de grands singes : les chimpanzés, les bonobos, les orangs-outans et les gorilles. En effet, si l'on trace une tache sur le front d'un macaque placé devant un miroir, celui-ci ne portera pas sa main à son front. Il ne se reconnaît pas, ce qui est le premier niveau de la conscience de soi. Et sans cette conscience de soi, il n'a pas non plus conscience de la mort. Il ne peut donc pas y avoir d'intention à proprement parler de sauver un compagnon de la mort." Sauf que, depuis, une étude menée par des chercheurs de l'Académie chinoise des sciences et publiée dans Current Biology a montré que le macaque rhésus est capable de réussir le fameux test du miroir, après un apprentissage. Cette nuance d'apprentissage n'est cependant pas à prendre à la légère : pour l'heure aucun macaque rhésus n'est capable de se reconnaître dans un miroir sans avoir appris à le faire auparavant auprès des humains. Ce qui laisse penser que ces animaux n'ont pas conscience d'eux-mêmes dans la nature. L'analyse de la vidéo dans la gare indienne n'est donc en rien remise en cause. Discover Magazine 8/1/2015 Après avoir placé chaque singe de l'étude dans une cage munie d'un miroir, les scientifiques ont dirigé une lumière laser légèrement urticante sur le visage ou l'oreille de l'animal. Celui-ci voyait donc son reflet dans le miroir, ainsi que le laser, au moment où il ressentait un picotement. Après 2 à 5 semaines, la plupart des singes entraînés (5 sur 7) touchaient le point lumineux sur leur corps en s'observant dans le miroir. Mieux, les macaques utilisaient désormais le miroir pour observer certaines parties de leur corps invisibles sans l'aide d'un miroir. "Nos résultats suggèrent que le cerveau de singe a le "matériel" de base [pour la reconnaissance de soi dans un miroir, ndlr], mais ils ont besoin de formation appropriée afin d'acquérir le "logiciel" pour obtenir la reconnaissance de soi," dit Neng Gong de l'Académie chinoise des sciences. Ce qui rejoint d'autres études, ayant montré que les macaques rhésus disposaient des "neurones de l'empathie" dans la bonne aire cérébrale, celle de l'émotion (l'insula), alors qu'aucun comportement d'empathie n'a été observé par les éthologues dans la nature. Sciences et avenir 12/1/2015
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Les canyons sous-marins hotspots de la biodiversité
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Ces écosystèmes mal connus abritent une grande variété de formes de vie qu'il faut protéger de l'impact de la pêche au chalut et des forages pétroliers en haute mer. Les canyons sous-marins sont des vallées profondes creusées dans le talus continental. Ils constituent le prolongement sous-marin des fleuves et ont également d'autres origines. Leur taille peut atteindre celle du Grand-Canyon qui s'étend sur 450 km de long. Sous l'eau, ils sont balayés par des courants de marées et des flux de sédiments et constituent un écosystème où la vie se développe d'une façon différente du plateau continental sus-jacent. Une ophiure (proche des étoiles de mer) collectée à 3500 mètres de profondeur dans le canyon sous-marin. Deep Sea Research Une équipe du Centre National Océanographique (NOC) au Royaume-Uni a étudié en détail les formes de vie à l'intérieur des canyons sous-marins qui, compte tenu de leur isolement et des conditions qui y règnent, constituent des points chauds de biodiversité. Leur étude, publiée dans le Journal of Deep Sea Research, révèle que les espèces qui y résident sont encore plus diversifiées que ce que l'on pensait. Petits crustacés, bivalves et de nombreux vers semblent y trouver des conditions idéales pour prospérer. Un polychète (ver) découvert à 1000 m de profondeur dans le canyon. Les recherches ont porté sur le Whittard Canyon, au large de l'Irlande, qui se divise en trois branches. Les analyses des carottages de boues ont montré qu'il existait une grande variation d'espèces entre le canyon et le plateau continental mais aussi entre ses trois différentes branches. C'est la première fois qu'une étude de la faune dans cet environnement révèle ces différences. Le but des chercheurs est d'étudier ces formes de vie mais aussi d'évaluer l'impact potentiel des activités humaines comme la pêche au chalut et les forages profonds sur ces points-chauds. Infographie : Schéma-plateau-continenta. lJmtrivial / FAL Les carottages réalisés ne sont que la première étape du projet d'étude dirigé par Laetitia Gunton du NOC. Au mois d'août prochain, les scientifiques vont retourner sur la zone avec un véhicule sous-marin téléguidé (ROV) et un engin autonome (AUV) développé par le NOC. Ils vont réaliser une cartographie complète et en 3D de l'intégralité des trois branches. "Les canyons sous-marins sont des milieux complexes qui ne peuvent être étudiés depuis un navire. Le ROV et l'AUv nous permettrons de cartographier et de quantifier le terrain en trois dimensions, ce sera une première pour un canyon sous-marin profond" conclut Veerle Huvenne, scientifique en chef du NOC. Sciences et avenir 11/1/2015 -
La nuit, le hibou est un redoutable prédateur, mais de jour, prudent, il a pris l'habitude de se camoufler pour passer inaperçu. Tout comme le hibou sait se soustraire à la vue le jour, quand il chasse, donc qu'il vole, ses ailes ne font pas de bruit, un autre avantage qui, associé à la nuit, en fait un discret mais redoutable prédateur pour ses proies. A noter que la couleur de ses plumes n'est pas le seul atout du hibou dans le domaine du camouflage. En effet, il est capable d'augmenter ou de diminuer leur volume afin de mieux s'adapter à son environnement et se rendre, ainsi, plus difficilement repérable... . Vous pourrez vous-même le constater en regardant les photos ci-dessous.... l Photo Graham McGeorge Photo Art Wolfe Photo eoiarucasadvancedone.blogspot Photo birdingbeijing.com Photo Alastair Rae Photo pabs Photo Mark W. Jennys Photo Sri Sanjev Photo robandtheanimals.blogspot.com Photo Marianna Armata Photo Sarosh Photo auteur inconnu Photo Diane Maxisciences 12/1/2015 - Bored Panda - Buzzly;fr (pour les 2 dernières photos)
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Au Burkina Faso, 3.000 km2 de cultures gagnés sur le désert
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
Avant des roches arides, maintenant des cultures verdoyantes : en 30 ans, le Burkina Faso a réussi, grâce à des techniques simples, à regagner près de 3.000 km2 sur le Sahel, démontrant que la désertification n’est pas une fatalité. A l’image de Rim, petite bourgade paisible de 3.000 âmes à quelques dizaines de kilomètres du Mali. De longues tiges ploient à perte de vue en contrebas du village, sous le poids de lourds épis de « baniga », un sorgho de couleur blanche cultivé dans cette partie du Burkina. Au Burkina Faso, la désertification n’est pas une fatalité. AFP « Cet endroit était un désert. Mais, des peuples ont réussi à faire reverdir la région », s’enthousiasme Amanda Lenhardt, chercheuse à l’Institut de développement à l’étranger (Overseas development institute, ODI), auteure d’un rapport sur le sujet. A Rim comme ailleurs dans le nord du pays, les paysans ne jurent que par le « zaï », ou « cordon pierreux ». Une méthode qui leur a permis de revitaliser des sols et de produire à nouveau sur des terrains jadis impropres à l’agriculture. La technique consiste à dresser de petites barrières rocailleuses afin de « freiner le ruissellement de l’eau », ce qui permet à cette dernière de « s’infiltrer » dans le sol et à la terre de ne pas glisser en aval, explique Paulin Drabo, un agronome. Des trous garnis d’engrais sont ensuite creusés près des pierres. La plante, mieux alimentée, peut ainsi pousser. La vie des paysans de Rim s’en est retrouvée bouleversée, dans un pays où 80 % de la population vit de l’agriculture. « Avant, lorsque nous semions sur une terre nue, nous ne récoltions rien. Mais maintenant, avec la technique qu’ils nous ont apportée, le mil pousse bien », se réjouit Sita Rouamba, une agricultrice. PAEPARD 20/6/2013 L’enjeu dépasse la simple sécurité alimentaire, déjà primordiale, au Burkina Faso, une ancienne colonie française enclavée. Cet Etat sahélien pauvre, comme la plupart des pays en développement, connaît un important exode rural, qui met sous pression les principaux centres urbains. Un exode qui a bien moins raison d’être si les campagnes gardent leur attrait pour la jeunesse burkinabé, dans un pays où 60 % des 17 millions d’habitants ont moins de 25 ans. Souleymane Porgo en est l’incarnation. Pendant un an, il a fui ses terres ingrates pour chercher fortune en Côte d’Ivoire voisine. Après s’être converti au zaï, son père l’a rappelé. Et six ans plus tard, c’est toujours à Rim qu’il voit son avenir. LeSoir.be 9/1/2015 (texte et photos) -
Harare, 24 déc 2014 (AFP) - Le Zimbabwe exportera au moins 62 de ses éléphants à l'étranger, faute de financements suffisants pour garantir leur sécurité et à cause d'une population de pachydermes en forte hausse dans ses parcs naturels. "Le Zimbabwe a reçu des fonds du CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction) pour exporter des éléphants vers des destinations appropriées, dont la Chine", a annoncé à l'AFP Jerry Gotora, président de l'Office des parcs nationaux du pays. Eléphants dans un parc national du Zimbabwe. JackyR CC BY-SA 3.0 Les exportations de pachydermes pourraient débuter dès le premier trimestre 2015. Des acheteurs français en voudraient entre 15 et 20, des Chinois pourraient acheter 27 éléphants et les Emirats arabes unis 15 autres, selon la même source. Une association locale de défense des animaux a dénoncé cette exportation d'éléphanteaux, retirés à leur mère et comprimés dans des containers envoyés au Mozambique, débutant leur voyage vers la Chine."Il n'y a rien d'inhabituel dans ces exportations", a répondu M. Gotora. "Nous vendons ces éléphants principalement parce que nous voulons garantir une utilisation soutenable de nos ressources naturelles". "Nous avons 80.000 éléphants alors que notre capacité maximale est de 42.000. Ce n'est pas soutenable sur le long terme. Et ces exportations sont surveillées attentivement par le CITES. "Tout ceux qui font du boucan autour de cette affaire ne souhaitent pas voir le Zimbabwe profiter de ses ressources". Les réserves du Zimbabwe fonctionnent avec des financements publics très limités et dépendent souvent de contributeurs privés. Plus de 300 éléphants étaient morts l'année dernière, victimes de l'empoisonnement de leurs mares au cyanure par des braconniers. Les autorités du parc avaient pointé du doigt le manque de financements, qui les empêchait d'organiser des patrouilles en nombre suffisants pour protéger les pachydermes des braconniers. Le président des parcs nationaux a assuré que les bénéfices de l'exportation de ces éléphants financeraient le fonctionnement de ces réserves, et qu'une partie des fonds serait allouée aux communautés voisines des parcs. -----> Quand il est dit : "Tout ceux qui font du boucan autour de cette affaire ne souhaitent pas voir le Zimbabwe profiter de ses ressources"... Et bien voilà une manière de dire que la supposée surpopulation empêche les gens d'envahir encore davantage l'espace de la faune sauvage. Toutefois, je peux comprendre certaines situations car ce pays, le Zimbabwe, fait partie des pays d'Afrique australe parmi les plus pauvres... Et pourtant, ce pays a de grandes possibilités, notamment du point de vue touristique... (voir encadré ci-dessous) Au niveau de la flore : On trouve parmi la flore du teck, de l'acajou, du knobthorn, du msasa et du baobab. Les fleurs les plus présentes sont l'hibiscus, le lis d'araignée, le leonotis, le cassia, le wisteria et le dombeya. Des girafes et un zèbre du Parc national de Matopos. Susan Adams Flickr / CC BY-SA 2.0 La faune est composée de nombreux mammifères dont l'hippopotame, le rhinocéros, le babouin, la girafe, le koudou, le zèbre, le phacochère, le porc-épic, le blaireau, la loutre, le lièvre ainsi que de nombreuses autres, dont l'éléphant, soit un total d'environ 350 espèces de mammifères différentes. À noter que le rhinocéros noir est en danger d’extinction en raison du braconnage. Le plus grand des lézards, le varan, peut y être trouvé dans de nombreuses rivières, au même titre que certaines espèces de crocodiles. Il y a aussi plus de 500 espèces d'oiseaux comme le turdidé, le barbican, le méropidé, le foudi, le rossignol, le bouscarle, la pintade, le coucou foliotocol, le tétra ou le faisan. Le Zimbabwe possède donc une riche biodiversité. On y compte également 131 espèces de poissons dont la plus répandue est le poisson tigre goliath. Cela dit, de larges pans du Zimbabwe étaient autrefois couverts de forêts, et représentaient ce qu'il est communément appelé le bush africain, au sein duquel on trouvait une vie sauvage importante. La pauvreté, la croissance démographique et le manque de combustibles ont mené à une déforestation extensive qui avec le braconnage, ont considérablement réduit le nombre de représentants de la faune et de la flore du pays. La déforestation a également mené à l'érosion des sols et à la survenue régulière de sécheresses, diminuant par là même la fertilité des terres. 30 millions d'amis 24/12/2014 - Wikipedia
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La Fondation 30 Millions d’Amis exprime toute sa tristesse et sa solidarité avec la rédaction de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, décimée par un attentat terroriste à Paris (7/1/15). Parmi les victimes, les dessinateurs Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, grands défenseurs de la cause animale. [...]Corrida, foie gras, élevage industriel, chasse... Cabu, Wolinski, Charb, et Tignous s’exprimaient régulièrement contre toutes les souffrances animales dans Charlie Hebdo, qui dédie chaque semaine une de ses colonnes aux droits des animaux. Un engagement constant aux côtés des associations de protection animale. En témoignent ces dessins : Quelques dessins de #Charb pour dénoncer la #chasse... #CharlieHebdo / Twitter [size=14]@Muriel_F_Pacani #Cabu et #Charb étaient aussi très engagés contre la #corrida. Ils nous manqueront. #CharlieHebdo / Twitter @Muriel_F_Pacani Figure également parmi les blessés l’écrivain Fabrice Nicolino, écologiste reconnu et grand pourfendeur des élevages industriels. Quant à Luce Lapin, chroniqueuse à Charlie Hebdo, elle assure sur Twitter que l’engagement pour la cause animale se poursuivra. Lire la totalité de l'article sur 30 millions d'amis (8/1/2015)[/size]
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Et si on parlait recyclage... ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conseils, innovations, astuces pour préserver l'environnement
Depuis le 1er janvier 2015, le logo Triman assure au consommateur que le produit qu’il vient d’acheter mérite d’être trié car il est recyclable. Logo Triman : Ce logo informe le consommateur que le produit ou l’emballage ne doit pas être jeté dans la poubelle des ordures ménagères mais doit être trié ou rapporté dans un point de collecte pour être recyclé. Pour accompagner les industriels concernés et leurs partenaires/prestataires à déployer cette signalétique, l’ADEME édite un «guide d'utilisation sur la signalétique commune de tri : Triman ». ADEME Triman revient de loin. Voté par le parlement en 2010, ce logo devait être apposé sur tous les produits pouvant être recyclé au 1er janvier 2012. Mais un intense lobbying de la part des différents secteurs industriels a fait perdre trois ans à la mesure. Dans l’absolu, la démarche est louable. Aujourd’hui, sur les étiquettes, figurent les logos des 19 filières de "responsabilité élargie des producteurs" (REP), des éco-organismes dont le plus célèbre est Eco-emballages et son "point vert" (ci-contre). Ces symboles ne signifient pas que le produit est recyclable, seulement que l’industriel a bien payé une cotisation destinée à financer la filière de collecte et de tri auprès de l’éco-organisme dont il dépend. Triman est destiné à éviter la confusion. Les produits qui en seront porteurs seront bien recyclables. Les consommateurs attentifs pourront donc choisir dans les magasins entre ce qui peut être recyclé et ce qui ne peut pas l’être. Il saura également que son geste de tri est efficace. Ainsi, pour l’Ademe, "l’ambition à terme est que ce nouveau logo devienne un des critères de choix des consommateurs dans leur acte d’achat et donc un facteur de différenciation pour les entreprises". Triman a été beaucoup combattu par les industriels notamment français qui y ont vu le risque d’une distorsion de concurrence avec des produits étrangers. La mesure a été également jugée lourde à appliquer. En définitive des secteurs entiers ont été écartés comme le verre, les piles et accumulateurs ou encore les déchets d’appareils électroniques et électriques qui gardent leur logo spécifique (ci-dessus). BFM Business 7/1/2015 Par ailleurs, le décret d’application laisse le choix aux industriels d’appliquer le logo soit directement sur le produit vendu, soit sur son suremballage, soit sur "tout autre support y compris dématérialisé". En clair, il suffit aujourd’hui de mettre le logo sur son site Internet pour remplir ses responsabilités. Ce qui affaiblit considérablement la mesure. Aujourd’hui en France, 42% des déchets ménagers sont recyclés. Le projet de loi sur la transition énergétique adopté par l’Assemblée nationale et en discussion dans les prochaines semaines au Sénat donne un objectif de 60% en 2025. Un plan de réduction et de valorisation des déchets couvre d’ores et déjà la période 2015-2020. Cliquez ICI pour plus d'informations (document Pdf) Sciences et avenir 10/1/2015