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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
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Les Emirats arabes unis ont approuvé la construction de leur première centrale nucléaire. Depuis l'accident de Fukushima, c'est la première fois qu'un gouvernement autorise un tel projet. L'Autorité fédérale de régulation du nucléaire des Emirats arabes unis a donné mercredi son feu vert pour la construction de 2 réacteurs. La centrale devrait être opérationnelle d'ici 2017. Ce pays riche en ressources pétrolières du Moyen-Orient sera le premier Etat arabe à construire une centrale. L'objectif est de faire face à l'urbanisation accélérée du pays ainsi qu'à la croissance démographique. La demande en électricité devrait en effet tripler à l'horizon 2020. Les Emirats ont préféré l'énergie nucléaire à une consommation accrue du pétrole brut, source importante de devises étrangères. Un consortium incluant des firmes japonaises disputait ce contrat à un rival sud-coréen. Ce dernier l'a finalement emporté grâce aux efforts diplomatiques du président Lee Myung-bak, qui s'est personnellement rendu dans la région. NHK 19/07/2012
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JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Au Japon, le deuxième réacteur nucléaire réactivé depuis l'accident de Fukushima a désormais atteint son état de criticité. Selon la Compagnie d'électricité du Kansai, le réacteur numéro 4 de la centrale d'Ohi a entamé ce jeudi matin sa réaction en chaîne. Le vice-ministre de l'Industrie Seishu Makino a supervisé mercredi soir le redémarrage du réacteur. Il devrait commencer à produire de l'électricité samedi et devenir pleinement opérationnel d'ici mercredi prochain, si tout se passe comme prévu. Ces 2 réacteurs étant réactivés, le gouvernement prévoit de réviser ses objectifs d'économie d'énergie pour l'été, dans les zones environnantes, et la levée des restrictions n'est pas à exclure. Mais l'appel des experts pour des contrôles plus approfondis de la centrale avive les inquiétudes. Ces derniers préconisent en effet un examen des failles, éventuellement sismisques, qui se trouvent sous le complexe nucléaire. L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a demandé mercredi à l'opérateur de la centrale d'examiner les failles en question. NHK 19/07/2012 -
Requins : quand les requins attaquent l'homme...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : REQUINS
Les plages restaient fermées sur une partie de la côte ouest de l'Australie, au lendemain de la mort d'un surfeur tué par un requin, une attaque qui a relancé le débat sur le statut d'espèce protégée attachée à cet animal. Un surfeur de 24 ans, Benjamin Linden, a été déchiqueté samedi par un requin près de l'île Wedge, au nord de Perth, le cinquième accident dans la région en moins d'un an. Un homme, qui faisait du jet-ski à proximité, a raconté n'avoir vu que la moitié du torse de la victime après l'attaque, avec le requin qui tournait autour. Le corps n'a pas été retrouvé. Les surfeurs ont indiqué avoir remarqué un très gros requin, qu'ils avaient surnommé Brutus, nageant à proximité, lors des jours précédents l'attaque. (-----> donc c'est en toute conscience que les gens vont au-devant du danger....) Les scientifiques spécialisés dans le milieu marin de la région ont décrit la côte ouest de l'Australie comme l'endroit au monde comptant le plus d'attaques mortelles par des requins. (-----> re... donc tout le monde est au courant... Alors surfer ou nager quand on a aperçu un requin et que l'endroit est connu... !) "Nous consacrons 14 millions de dollars australiens (11,7 millions d'euros) supplémentaires pour mieux comprendre les requins blancs et les raisons de ces attaques", a déclaré à la presse le ministre de la Pêche de l'Etat d'Australie occidentale, Norman Moore. "Je me demande si ces recherches nous diront que le nombre de requins blancs a augmenté, et alors nous devrons peut-être nous demander s'ils doivent rester une espèce protégée", a-t-il ajouté. (-----> J'espère que les données seront bien réelles)). Un programme d'observation et de suivi des requins a été mis en place en 2011 et montre que ces animaux, qui n'ont pas de prédateurs à part les hommes, d'autres requins et des cétacés, peuvent rester au large de la côte ouest de l'Australie pendant des mois. Après la précédente attaque, en mars 2012, le Premier ministre de l'Etat, Colin Burnett, avait exclu un programme d'abattage, expliquant que les requins vivaient dans la mer et qu'il y aurait donc toujours un risque pour l'homme de s'y baigner. Les requins sont fréquents dans les eaux australiennes mais les attaques mortelles sont rares: 15 en moyenne par an, dont au moins une mortelle. L'augmentation observée depuis quelques années est liée à la hausse du nombre de personnes pratiquant des sports nautiques, soulignent les scientifiques. -----> Et selon le reportage consacré à ce malheureux événement (sur TF1), une des personnes interrogées a répondu... qu'il était pour certains surfers difficile de ne pas répondre à l'appel de la mer... C'est ainsi qu'aussitôt la réouverture des plages, après une minute de silence à la mémoire de la jeune victime, j'ai vu des gens s'élancer à l'assaut des vagues.... Sciences et Avenir 15/07/2012 -
Campagne :Contre la corrida
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux domestiques et de la ferme
Après trois mois de discussions, de mails et de courriers, l'entreprise Alain Afflelou a fait paraître un communiqué, daté du 11 juillet, selon lequel le lunetier retirait son partenariat des Fêtes de Bayonne en raison de l'organisation d'une corrida durant les festivités. Après McDonald’s, Easyjet, Interflora, Lee Cooper, Danone ou Veolia, qui ont abandonné tout partenariat avec la tauromachie à la demande de l’Alliance Anticorrida, on ne peut que se réjouir de la décision du lunetier qui va dans le sens de la civilisation. -20120712-[zone_info]]Sud-Ouest : lire l'article Fêtes de Bayonne : Alain Afflelou se retire. Il refuse de cautionner la tauromachie. Les 500 000 € promis iront à des manifestations culturelles... (...) «J'ai versé cette somme, répond le lunetier, pas question de la retirer. En revanche, cette participation financière n'ira pas aux fêtes mais servira à organiser des manifestations culturelles tout au long de l'année à Bayonne. Nous allons réfléchir dès à présent aux types de manifestations que nous pouvons organiser.» Cliquez ICI pour lire ou relire les victoires des taureaux... Cliquez ICI pour suivre l'actualité Alliance Anti Corridas sur Facebook Cliquez ICI pour signer les pétitions anti-corridas Cliquez ICI pour interpeler votre Député à propos des corridas Alliance Anti Corridas 12/07/2012 -
Des précipitations record sont tombées sur la région du Kyushu, dans le sud-ouest du Japon. Elles sont à l'origine d'importants dégâts et de dizaines de morts. Les pluies se sont finalement arrêtées samedi soir dans la plupart des zones les plus touchées, dans le nord et le centre du Kyushu. L'Agence de météorologie estime à 400 mm le niveau d'eau tombée sur les préfectures d'Oita et de Fukuoka au cours des dernières 24 heures. Plus de 800 mm ont été enregistrés en trois jours à Aso, ville de la préfecture de Kumamoto. L'agence appelle à la prudence face au risque persistant d'inondations et de glissements de terrain. Le bilan des précipitations est pour l'instant de 24 morts dans les préfectures de Kumamoto, Oita et Fukuoka. 8 personnes sont portées disparues. 145 maisons se sont effondrées. Plus de 800 bâtiments ont été inondés. Les ordres d'évacuation sont toujours en vigueur pour 120 000 habitants des trois préfectures. NHK 15/07/2012
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Buffalo Bill, qui a 8 ans, était reproducteur dans un élevage, qui a fermé ses portes. Lorsque l’association Bêtes De Scène l’a récupéré, Buffalo respirait avec difficulté. Le verdict du vétérinaire était sans appel. Le loulou souffrait de problèmes au larynx et au niveau du voile du palais, et d’une sténose des narines. S’il n’était pas opéré rapidement, il risquait à trout moment un œdème pulmonaire ou un collapsus, pouvant entrainer la mort. Malgré le cout de l’intervention, BDS n’a pas hésité. Et nous nous sommes engagés à réunir 250 Euros pour financer une partie des frais de l’opération. Pour venir en aide à Buffalo Bill, cliquez 4 fois par jour sur l'image ci-dessous. Une fois qu'une nouvelle fenêtre s'ouvre, il suffit de la refermer (4 fois de suite)... C'est aussi simple que ça pour valider vos clics... Vous pouvez aussi faire un don par chèque à l’ordre d’Association Galgos (22 rue de la Vosselle 25000 Besançon), par Paypal (colonne de gauche du site, en précisant « Buffalo » dans l’objet du don) ou par téléphone en cliquant sur le logo ci dessous: L’opération a été un succès. Écartement des narines, réduction de 1 cm du voile du palais, désinfection d’un ulcère à l’œil gauche, Buffalo Bill est aujourd’hui hors de danger, il respire normalement. Une fois sa convalescence terminée, Bêtes De Scène le proposera à l’adoption. D’ici là, nous comptons sur la générosité de la grande famille GALGOS pour atteindre notre objectif. Merci d’avance. Texte et Image Association GALGOS 12/07/2012
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L'Association Galgos propose aujourd’hui le parrainage d'un nouveau refuge Espagnol en très grande difficulté. L’ASPA (Asociación Socuellamina para la Protección Animal) situé à Ciudad Real, compte actuellement 184 chiens. Il survit sans aucune subvention et manque de tout. Les factures vétérinaires s’accumulent. L'Association Galgos s'est engagée, avec votre aide, à réunir 250 Euros pour venir en aide aux bénévoles, et éviter la fermeture de cette structure, ce qui serait une catastrophe. Et c’est encore une fois tous ensemble que nous réunirons cet objectif. Merci d’avance. Cliquez 4 fois par jour sur l'image ci-dessous pour venir en aide au refuge ASPA Ciudad Real. Vous contribuerez à sauver la vie à tous les chiens présents. Merci pour eux... Pour cette opération, une fois que vous avez cliqué sur l'image, attendez que la nouvelle fenêtre s'ouvre... Puis fermez-la. C'est tout ! Vous pouvez aussi faire un don par chèque à adresser à Association Galgos, 22 rue de la Vosselle, 25000 Besançon, par Paypal (colonne de gauche du site, en précisant «ASPA» dans l’objet du don) ou par téléphone en cliquant sur le logo ci dessous: Et grâce à vos collectes, nous avons décidé qu’un des 3 camions du convoi partant en octobre, se rendra à Ciudad Real. Ce refuge a déjà tellement fait pour les Galgos et les Podencos que nous n’avons pas le droit de le laisser tomber. Texte et image Association Galgos 13/07/2012
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Requins : quand les requins attaquent l'homme...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : REQUINS
Il s'agit de la cinquième attaque meurtrière de ce genre depuis septembre au large de la côte australienne. Un surfer a été coupé en deux et dévoré par un requin sur la côte ouest de l'Australie samedi, au cours de la cinquième attaque meurtrière en moins d'un an dans cette région, a-t-on appris auprès de témoins et de sources officielles. Le jeune homme, d'une vingtaine d'années, surfait avec un ami samedi matin près de l'île Wedge, au nord de Perth, lorsqu'il a été déchiqueté par un requin. Un homme qui faisait du jet-ski près des deux surfeurs a décrit sur la chaîne de télévision ABC la scène macabre de cette attaque qui n'a laissé de la victime qu'une seule "moitié du torse". "Il y avait du sang partout tandis qu'un énorme requin blanc tournait autour du corps", a-t-il expliqué, évaluant à quatre ou cinq mètres la taille de l'animal. Rien n'a pu être retrouvé ni localisé des restes de ce jeune homme d'une vingtaine d'années, a précisé la police. Il s'agit de la cinquième attaque meurtrière de ce genre depuis septembre au large de la côte australienne, qui connaît un nombre sans précédent d'attaques de requins. Toutes les plages ont été fermées et les pêcheurs recherchaient activement le requin meurtrier pour le supprimer. Les spécialistes s'inquiètent d'une augmentation du nombre de ces attaques en Australie avec l'accroissement de la population et la popularité des sports nautiques et balnéaires -----> Comme je l'ai dit pour les attaques de requins à la Réunion, il appartient aux hommes de ne pas empiéter sur l'espace des requins... Pourtant en Australie la prévention est somme toute bien orchestrée... car le pays est habitué à cohabiter avec les requins... Je comprends la colère et la douleur des gens, mais à quoi bon vouloir supprimer le "requin meurtrier" ? Il ne fait que son boulot de prédateur !!! C'est aux gens de respecter leur environnement et de le partager... Ils connaissent les risques non !?! Le Point.fr 14/07/2012 -
Financée par RTE, qui gère les lignes électriques à haute tension, une étude en montre un aspect positif : la préservation des terres qu’elles surplombent. Menées pendant 3 ans par le Muséum d’histoire naturelle en Île-de-France, les observations révèlent une flore insoupçonnée. L'étude conduit aussi à quelques recommandations. Les lignes à haute tension alimentent régulièrement l'inquiétude de riverains et sont stigmatisées pour leur impact sur les paysages, voire sur la santé. Elles peuvent aussi avoir du bon pour la nature en permettant à des plantes ou fleurs rares de s'épanouir sous les câbles électriques. «On se rend compte que ces milieux, même s'ils ne sont pas attractifs au premier abord, peuvent abriter une flore très intéressante», explique à l'AFP Clémence Salvaudon, botaniste qui a arpenté pendant 3 ans quelque 330 km de lignes en Île-de-France. Pour le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, service scientifique du Muséum national d'histoire naturelle, elle a recensé 716 espèces végétales, soit près de la moitié de la biodiversité connue dans la région. L'inventaire, fait à la demande de RTE, la filiale d'EDF qui gère le réseau haute et très haute tension, a répertorié 270 espèces rares, dont 18 protégées régionalement ou nationalement. Parmi ces plantes ou fleurs remarquables : le polygala chevelu, espèce qui n'avait pas été observée en Île-de-France depuis 1960, ou encore l’œillet superbe, découvert dans la vallée de la Seine dans le sud de la Seine-et-Marne. La présence inattendue d'une flore variée et riche sous les câbles électriques s'explique, pour Clémence Salvaudon, par les coupes d'arbres régulières, tous les 4 ans environ, faites sur le tracé des lignes en forêt pour éviter que les arbres ne viennent provoquer des courts circuits. Ces coupes « permettent l'arrivée de la lumière dans un milieu fermé et, du coup, permettent à une flore de s'exprimer », note-t-elle. «Certains types de prairies ou de pelouses peuvent s'installer et, vu que ce sont des milieux en raréfaction, des espèces vont y trouver un milieu refuge», explique la botaniste, estimant que ces lignes sont ainsi moins «fragmentantes » que des autoroutes ou des lignes TGV. Au-delà de l'inventaire, des recommandations ont été formulées. À certains endroits sont ainsi préconisées des coupes au mois d'août pour respecter le cycle biologique d'espèces données. Dans d'autres, de faire des entretiens plus fréquents pour laisser l'espace très ouvert. Ailleurs, la botaniste conseille d'enlever les déchets verts (branches, herbes) qui, en se décomposant, font un engrais favorisant la prolifération des espèces banales aux dépens de plantes plus rares et plus fragiles. À l'échelle du réseau de RTE – 80.000 km de couloirs de lignes dont 20 % en zones forestières –, environ 80.000 hectares pourraient ainsi devenir de véritables réservoirs de biodiversité végétale, calcule Jean-François Lesigne, responsable de l'environnement chez RTE. En parallèle, souligne le responsable, l'entreprise agit aussi pour limiter l'impact de ses lignes sur les oiseaux, en équipant notamment ses installations de balises, et combat l'effet de coupure en forêt en étageant les bordures des couloirs de lignes avec différentes hauteurs de tailles des arbres. Des efforts certains pour «verdir» son activité alors que les lignes suscitent des inquiétudes régulières touchant à son impact sur les paysages mais aussi sur la santé : en Normandie, par exemple, des éleveurs ont saisi la justice en accusant l'opérateur de rendre leurs vaches malades avec une ligne à très haute tension. «Il y a des impacts qu'on ne nie pas sur le paysage ou sur les oiseaux, mais on veut montrer que ces lignes, si on s'en occupe comme il faut, peuvent aussi présenter un intérêt pour la biodiversité, souligne M. Lesigne. Du coup, cela aide à l'acceptation de ces ouvrages, tant par les associations avec lesquelles on travaille que par la population, qui retrouvent un intérêt dans ces terrains qui étaient considérés comme perdus.» Futura Sciencs 14/07/2012
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Les lémuriens, mammifères les plus menacés dans le monde
BelleMuezza a posté un sujet dans Les espèces menacées
Les lémuriens, ces petits primates arboricoles rendus célèbres par le film d'animation de Disney "Madagascar", sont aujourd'hui les mammifères les plus menacés de la planète, affirme une nouvelle étude de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). "Madagascar compte, de loin, la plus grande proportion d'espèces menacées dans les régions d'habitats de primates ou dans tout autre pays du monde", a déclaré le primatologue Christoph Schwitzer, qui s'exprimait vendredi à l'issue d'une semaine de l'UICN à Antananarivo, consacrée aux 103 espèces de lémuriens qui peuplent la Grande Ile. "En conséquence, nous pensons que les lémuriens sont les vertébrés les plus en danger", a estimé M. Schwitzer, l'un des organisateurs de la conférence. Plus de 90% des espèces de lémuriens, que l'on trouve uniquement à Madagascar, sont désormais classés dans les catégories des animaux "en danger critique", "en danger", et "vulnérables", selon la liste rouge des espèces menacées établie par l'UICN. La destruction inexorable de leur habitat naturel --la forêt tropicale-- et une hausse de la consommation de viande de brousse ont considérablement réduit le nombre de ces petits animaux, alors que le pays vit une interminable crise politique depuis 2009. Suite au renversement du président Marc Ravalomanana, "il y a eu une sérieuse dégradation des mesures de protection (de la faune)", en particulier dans les parcs nationaux de Masoala et de Marojejy, dans le nord du pays, selon l'UICN. "L'incertitude politique a aggravé la pauvreté et accéléré l'abattage illégal. La chasse de ces animaux apparaît désormais comme une menace bien plus sérieuse que prévu", toujours selon l'UICN. Les lémuriens de Madagascar, ou makis, représentent environ 20% des primates de la planète. On compte parmi eux le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe qui pèse 30 grammes, et le lémur aux yeux turquoise, cas unique chez les primates non-humains. Ces deux espèces sont considérées comme "en danger". Sciences et Avenir 14/07/2012 -
JAPON : les activités de la pêche après le tsunami
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda s'est rendu en visite à Kamaishi, une des villes touchées par le tremblement de terre et le tsunami de l'année dernière. Il a visité le marché aux poissons samedi matin en compagnie du ministre de la Reconstruction Tatsuo Hirano, du maire de Kamaishi, Takenori Noda, et du gouverneur d'Iwate, Takuya Tasso. La catastrophe a entrainé un affaissement de terrain de près d'un mètre. Le commerce de poissons a cependant repris complètement en août dernier. Les fonctionnaires locaux ont enfin fait savoir au premier ministre que les prises avaient atteint un niveau équivalent à 50% des meilleurs chiffres. [url=nhk world french]NHK 14/07/2012[/url] -
SOS pour CURRO 2 mois et menacé d'euthanasie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans SOS - Nos coups de coeur
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Adoptez Snoopy : un petit podenco qui revient de loin !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Nos coups de coeur
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News du 13 juillet: le parrainage de Bola est terminé, 280,20 Euros ont été récoltés. Merci à tous. Bola se révélait plutôt craintive (quoi de plus normal au vu de son passé supposé) lorsqu’elle était à la pension. Elle a désormais rejoint sa famille en France (du côté de Montpellier)t tout se passe à merveille. GALGOS 13/07/2012
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De mardi à Mercredi 4 juillet, dans la ville de Prescott (Arizona, Etats-Unis), la famille Meyer vécut certainement les instants les plus angoissants de sa vie. Le plus jeune de leurs enfants, Scott, un enfant âgé de seulement 4 ans et demi, autiste, avait disparu. Après avoir prévenu les secours, ce furent près de 500 bénévoles qui se mobilisèrent pour retrouver l’enfant. Et pourtant, malgré cette grande mobilisation humaine, ce fut Automne, un chien qui retrouva le petit disparu. Pompiers, policiers, hélicoptère, bénévoles, voisins, tout le monde se mit à chercher le petit durant plus de 19 heures sous le soleil brûlant. Certains chercheurs, accablés par la chaleur et désespérés de ne pas le trouver, furent emmenés en ambulance, à l’hôpital, épuisés. Mais les parents du petit, Barbara et Richard Meyer, ne perdaient pas espoir : «Nous gardons espoir. Nous pensons qu’il est proche. Il est probablement effrayé et nous continuerons de prier pour lui » Mercredi, à 8 heures du matin, Jason Moser patrouillait avec son chien nommé Automne, un golden retriever de huit ans, quand ce dernier se figea et se mit à courir, son maître sur ses talons. Arrivé près d'un arbre, Jason entendit des gémissements : «J’ai entendu des gémissements, puis des pleurs. J’ai vu la peau nue et la couche d’un enfant». Jason se précipita vers le petit qui semblait sain et sauf : «Il était sale, fatigué et la première chose qu’il a attrapé était ma bouteille d’eau. […] Quand je l’ai vu, je pense que j’ai pleuré plus que lui». Le petit fut immédiatement transféré à l’hôpital. Mise à part des coups de soleils et de nombreuses piqûres de moustiques, le petit allait bien. L'enfant fut alors ramené à sa famille qui le reçut avec des larmes de joie. Un grand merci à Automne, un chien héros, longuement félicité et remercié pour ce sauvetage. D'un caractère en or comme la couleur de ses poils, Automne mérite, tout comme ses maîtres, un repos bien mérité après cette longue recherche sous un soleil écrasant. Selon Jason Moser, maître du golden retriever, Automne recevra un gros morceau de steak pour le diner, en plus de tout l’amour et la générosité habituelle que ses maîtres lui donnent. Photo Startribune Wamiz 05/07/2012
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A Fort Mill (Etats-Unis), Ashley Wilson est alertée par les aboiements de son chien, un pitbull de 4 ans, d’habitude très silencieux. Sortant dehors pour comprendre ces aboiements inhabituels, Ashley voit son chien pendu par son collier en haut de la clôture entourant sa niche. Ashley Wilson est paniquée : "Son corps était accroché en haut de la clôture et on ne voyait plus de vie sur son visage […] Je suis enceinte de huit mois et je ne pouvais le décrocher moi-même" raconte-t-elle. La maîtresse du chien appelle alors un ami, Rich McCoy, qui venait d’apprendre depuis peu la Respiration Cardio Respiratoire (RCR) et qui n’aurait jamais imaginé à cet instant-là la pratiquer pour la première fois sur un chien ! Arrivé sur place, McCoy délivre le chien de la clôture : "Le corps de Colt s’est effondré au sol dès que nous avons détaché son collier" décrit Ashley. Immédiatement après, McCoy commence les gestes pour tenter de réanimer le chien. "Colt n’a pas réagi immédiatement. J’ai soufflé dans sa bouche assez peu de fois pour voir sa poitrine se soulever et ensuite j’ai commencé les compressions" dit McCoy "Cela a probablement mis entre 45 secondes et une minute jusqu’à ce qu’il respire un peu d’air. C’est dur de jauger le temps quand vous avez tant d’adrénaline". Après les efforts de McCoy pour le réanimer, le chien revient à la vie, haletant, clignotant des yeux et bougeant sa langue. Debout sur ses pattes, le chien boit trois grands bols d’eau. Etrange situation que de retrouver son chien pendu par le collier à la clôture de sa niche. Selon Ashley Wilson, maîtresse du pitbull, le chien a tendance à sauter par-dessus sa niche ce qui l’amuse beaucoup. Ashley suppose que le chien après avoir fait quelques cabrioles au-dessus de sa niche, a décidé de tenter le grand saut par-dessus la clôture tout autour. Le chien se serait alors pendu tout seul par accident. Bravo à McCoy qui a su redonner vie à ce chien bien maladroit dont les cabrioles auraient pu lui être fatales ! PHOTO : newsobserver Wamiz 09/07/2012
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USA : envahissement de carpes argentées d'origine asiatique
BelleMuezza a posté un sujet dans Les espèces invasives
Une manière particulière de "chasser" le carpes argentées... avec un arc ! Il peut paraître difficile à première vue d'abattre un poisson en plein vol avec un arc et un harpon. Mais pas quand il s'agit d'énormes carpes et qu'elles sont si nombreuses que celle qu'on finit par atteindre n'est pas forcément celle que l'on visait. Nathan Wallick, "capitaine" d'une embarcation traverse les bancs de carpes argentées en descendant l'Illinois, dans le nord des Etats-Unis, avec un groupe de touristes devenus archers d'un jour. La rivière est tellement pleine de cette espèce envahissante que l'eau semble bouillonner à la surface. La carpe argentée est un poisson de nature stressée que le bruit du moteur de Nathan Wallick effraye, au point de lui faire faire des bonds de trois mètres. Lorsqu'on ajoute une coque en aluminium pour démultiplier les vibrations, l'animal devient carrément suicidaire. La preuve: le ponton amarré dans la ville de Peoria est jonché de carpes qui ont bondi hors de la rivière mais n'ont pas su la regagner. Autour de son bateau, le capitaine a posé des filets pour les empêcher de se ruer sur les touristes, mais certaines plus athlétiques que d'autres ne manquent pas d'atterrir au fond du petit bateau. Nathan Wallick en ramasse une au hasard et la jette en l'air. "Tirez!", ordonne-t-il à son équipage, à titre d'entraînement. Les flèches fusent, mais la carpe regagne l'eau saine et sauve. Pourtant, quelques minutes plus tard, un des archers, Bryan York, met sa flèche dans le mille et remonte un beau spécimen en tournant vigoureusement son moulinet sous les vivats de ses coéquipiers. "Mortel!", rigole Bryan, en arrachant le harpon fiché dans le corps du poisson qui se débat encore.... Les carpes pouvant peser près de 30 kg, la scène peut parfois se solder par de bras cassés... Que se rassurent ceux qui s'inquiéteraient pour la survie de l'espèce: elle n'est nullement menacée, bien au contraire. La carpe argentée, d'origine asiatique, a envahi les cours d'eau américains dans les années 1990 au péril de nombreuses autres espèces végétales et animales. L'animal, incroyablement vorace et fertile, avait été importé dans les années 1960 pour nettoyer les piscicultures ou les usines de traitement des eaux. Mais à la suite d'inondations, cet "aspirateur aquatique" s'est répandu dans la nature, détruisant l'écosystème du bassin du Mississippi, le plus grand fleuve des Etats-Unis. Les autorités ont dû installer des barrières électriques dans les cours d'eau pour empêcher les carpes de gagner la région des Grands Lacs, mais des indices de plus en plus nombreux révèlent qu'elles sont arrivées dans l'immense lac Michigan, au grand dam des pêcheurs et des écologistes. Si la carpe est un mets fort apprécié en Asie, tel n'est pas son destin aux Etats-Unis: trop d'arêtes et chair fadasse. Les différentes autorités locales tentent de lui refaire une réputation en la rebaptisant "aileron d'argent" ou "thon du Kentucky", ou encore en recrutant des grands cuisiniers qui sauront mieux l'adapter au palais américain. Mais quels que soient son nom et la recette, la carpe argentée n'est pas près d'arriver sur la table du "capitaine" Wallick, un pompier qui a lancé sa société "Peoria Carp Hunters" l'été dernier pour arrondir ses fins de mois. Derrière sa maison, il jette tous les soirs le produit de sa pêche en pâture aux coyotes du voisinage. Le Point.fr 13/07/2012 -
Quand les arbres nous révèlent le climat
BelleMuezza a posté un sujet dans Climat - Changement climatique
La densité du bois au sein des anneaux de croissance des pins scandinaves fournit de nouvelles informations sur notre climat passé. Les Romains pourraient, par exemple, avoir eu plus chaud que nous durant les mois d'été. La Terre se serait également refroidie durant 2.000 ans, jusqu’à ce que l’Homme commence à libérer massivement des gaz à effet de serre. Les anneaux de croissance observables dans des coupes de troncs d’arbre (ou de grosses branches) fournissent de précieuses informations sur les différents climats du passé. En effet, leurs tailles dépendent fortement des variations saisonnières de températures, les étés chauds sont par exemple marqués par des cernes plus larges. Grâce à des analyses dendrochronolo-giques réalisées il y a quelques années, des chercheurs avaient démontré que notre climat avait peu changé au cours des deux derniers millénaires, avant la révolution industrielle. Une nouvelle étude, toujours basée sur l’analyse des cernes de bois, remet maintenant ce résultat en cause. Selon Jan Esper de la Johannes Gutenberg University (Allemagne), l’hémisphère nord aurait subi un long refroidissement durant près de 2.000 ans, approximativement à partir de l’époque romaine. Ses travaux, présentés dans la revue Nature Climate Change, ont tenu compte de la densité du bois à l’intérieur des anneaux de croissance. Par rapport aux précédentes estimations, l’Angleterre aurait pu profiter d’un climat plus chaud que prévu en été au début de notre ère, ce qui justifierait le succès de la culture des vignes au nord de ce territoire par les Romains. Des carottages ont été réalisés par l’équipe de Jan Esper sur 537 pins sylvestres Pinus sylvestris vivants, ou sur des troncs immergés (parfois depuis plus de 1.500 ans), en Finlande et en Suède. La densité du bois au sein des cernes a ensuite été mesurée grâce à des techniques radiographiques utilisant les rayons X. La reconstitution des températures d'été (entre juin et août) a mis en évidence une succession de périodes chaudes (époques romaine et médiévale) et froides (aux VIe et XIVe siècle). Le climat aurait donc davantage varié dans le passé par rapport aux prédictions, établies notamment par Michael Mann de la Pennsylvania State University qui a produit le célèbre graphique de la crosse de hockey. Entre les années 21 et 50 après J.-C., la température d'été moyenne de la Scandinavie devait être supérieure de 1,05 °C par rapport à celle mesurée entre 1951 et 1980. Cette différence s’élèverait même à 2 °C si l’on compare l’époque romaine, la plus chaude au cours de ces deux derniers millénaires, avec les années 1451 à 1480. Une tendance au refroidissement de la planète depuis le début de notre ère avait déjà été soulignée par des chercheurs, essentiellement par Darrell Kaufman, en 2009, qui a analysé l’air emprisonné au cours du temps dans les glaces de l’Arctique. Selon lui, la température de la Terre diminuait de 0,21 °C par millénaire depuis 2.000 ans avant que la révolution industrielle ne survienne. Jan Esper a confirmé cette tendance, mais le chiffre qu’il avance est beaucoup plus important : 0,31 °C par millénaire. Ce refroidissement général serait attribué à des modifications du taux d’ensoleillement de l'hémisphère nord (environ -6 W/m² depuis le début de notre ère) et donc à des modifications connues de différents paramètres astronomiques, dits de Milankovitch, de notre planète (son obliquité, son excentricité et sa précession). Selon l’auteur, les autres facteurs de forçage ne peuvent en effet pas expliquer l’amplitude des variations observées. Cette étude conforte également une autre hypothèse. Les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, massives depuis le début de l’ère industrielle, pourraient avoir interrompu l’arrivée de la prochaine ère glaciaire en mettant fin au refroidissement de la moitié nord de la planète. Cette interprétation serait cependant remise en cause par plusieurs scientifiques qui rappellent que les mesures ont été prises à de hautes latitudes et qu’elles ne concernent que les températures estivales. Certaines interprétations auraient pu, selon eux, être exagérées. Futura Sciences 12/07/2012 -
Des scientifiques britanniques ont mis au point un dispositif qui convertit le mouvement du corps en électricité, afin d'alimenter de petits appareils électroniques. Dévoilé la semaine dernière dans le numéro de juillet du journal Smart Materials and Structures, le dispositif est conçu pour être porté sur le genou et transformer l'énergie produite par la marche en signal électrique. D'après le journal, ce module pourrait être utilisé pour réduire le nombre de batteries portées par les soldats en patrouille, dont le poids peut atteindre 10 kg chacune. Le dispositif, appelé "récolte d'énergie", a été créé par des chercheurs des universités de Cranfield, Liverpool et Salford, avec à l'origine un financement du ministère britannique de la Défense. Les chercheurs pensent qu'il pourrait être vendu 10 livres (12 euros) grâce aux économies d'échelle. "La récolte d'énergie" repose sur le principe des matériaux piézoélectriques, qui ont longtemps été utilisés dans les capteurs à ultrasons et les échographies. Des scientifiques de l'université de Princeton et de l'Institut de technologie de Californie ont utilisé une technologie similaire il y a deux ans pour développer des films de caoutchouc pouvant générer de l'électricité. La nouveauté de l'invention des ingénieurs britanniques repose sur la façon dont les mouvements du corps sont utilisés pour générer du courant. Un anneau extérieur, dont le mouvement est calqué sur celui de l'articulation du genou, est monté sur un système récupérant de l'énergie appelé bimorphe. Sous l'effet du mouvement, le bimorphe subit des vibrations qui se transforment en énergie électrique. Actuellement, le dispositif peut récupérer environ deux milliwatts de puissance, mais les chercheurs estiment pouvoir dépasser les 30 milliwatts avec quelques ajustements. Une telle énergie sera alors suffisante pour alimenter de petits appareils comme des GPS ou des pacemakers. Le Point.fr 18/06/2012
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L'École centrale de Nantes s'est lancée dans l'expérimentation d'une éolienne flottante dans un bassin permettant de tester différentes conditions de houle et de mer, nouvelle étape vers le développement de ces éoliennes destinées à la haute mer. "Ces essais sont parmi les tout premiers en bassins dans le monde, car il faut à la fois avoir la capacité à générer simultanément de la houle et du vent", a indiqué mardi l'établissement dans un communiqué. Les éoliennes offshore classiques, posées sur le fond marin, comme celles qui doivent apparaître au large des côtes françaises dans quelques années, "peuvent être fixées par 30 mètres de profondeur maximum, ce qui limite leur implantation à la bande littorale déjà très occupée", rappelle l'École centrale de Nantes. Les éoliennes flottantes, elles, pourront permettre d'aller chercher le vent plus loin des côtes, limitant ainsi les conflits d'usage possibles avec les riverains ou les pêcheurs. L'expérimentation du Laboratoire de recherche en hydrodynamique, énergétique et environnement atmosphérique (LHEEA) de l'École centrale de Nantes se déroule dans un bassin de 50 mètres de long sur 30 de large, équipé d'un "générateur de houle", soit le bassin plus important de ce type en France selon le directeur du laboratoire, Pierre Ferrant. Un système de soufflerie a été installé pour permettre d'étudier le comportement mécanique d'une maquette au 1/50 d'éolienne flottante (faisant environ 3 mètres de haut), dans différentes conditions de mer et de vent. "Le challenge, c'est de concevoir des supports flottants qui peuvent permettre à ces éoliennes de fonctionner dans de bonne conditions", explique M. Ferrant. Pour les éoliennes posées sur le fond de la mer, souligne-t-il, la technologie est en effet proche de leurs cousines terrestres, avec le problème de la corrosion en plus. Pour les installations flottantes, le mouvement de la houle change la donne et a une incidence sur leur durée de vie. D'où la "course", remarque-t-il, à laquelle participent aujourd'hui instituts de recherche et industriels pour défricher un sujet qui était jusqu'à récemment "pratiquement vierge en termes de simulations numériques et expérimentales". Le point.fr 11/07/2012
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Les bactéries sulfureuses vertes des sources chaudes possèdent des structures ressemblant à des nanotubes remarquablement efficaces pour réaliser la photosynthèse. Des chercheurs du MIT tentent de percer leurs secrets en confectionnant des nanotubes similaires. On espère y trouver une nouvelle clé pour exploiter l’énergie solaire. Les ressources en hydrocarbure sont sur le point de s’épuiser et on ne peut exploiter le charbon pour les remplacer sans menacer le climat de la Planète. Il faut trouver rapidement des sources d’énergies propres, renouvelables et peu coûteuses. Le projet Iter pourrait peut-être y aider mais ce sera probablement dans plus de 30 ans. Quant à d’éventuelles centrales solaires spatiales, il y a fort à parier que l’humanité ne pourra les construire que d’ici 50 ans, après avoir enclenché l’exploitation des astéroïdes. En remplacement du pétrole, on parle beaucoup de l’hydrogène et des piles à combustible. Mais il ne faut pas oublier que ces piles ne peuvent pas servir à produire de l’énergie en elle-même. Ce ne sont que des moyens utiles de la stocker pour délivrer à volonté de l’électricité. Il semble que le meilleur espoir de pallier rapidement la raréfaction des hydrocarbures soit d’imiter la nature qui les a produits. Il s’agirait donc d’exploiter l’énergie solaire avec de la photosynthèse artificielle, à l'aide des virus par exemple. Plusieurs laboratoires dans monde l’ont bien compris. Souvent, cela passe par la mobilisation des techniques de la nanotechnologie. Des chercheurs du MIT, la célèbre université américaine où enseigne Walter Lewin, viennent à ce sujet de publier dans Nature le résultat de leurs travaux concernant l’élucidation des mécanismes de photosynthèse découverts par l’évolution avec les fameuses bactéries sulfureuses vertes des sources chaudes. Certaines sont capables d’atteindre un rendement de presque 98 % dans la conversion de l’énergie solaire, rendant ridicules les cellules solaires commercialisées qui, elles, atteignent seulement 20 %. Une telle efficacité est nécessaire pour ces bactéries qui, parfois, vivent à grande profondeur dans l’océan. On connaît ainsi le cas d’une espèce sulfureuse verte trouvée près de fumeurs noirs au large de la côte du Mexique, sous la surface de l'océan Pacifique. La bactérie, du nom de GSB1, vit à 2.500 m de profondeur en exploitant la faible lueur infrarouge dégagée par la chaleur des fumeurs noirs. Une nouvelle génération de capteurs solaires, inspirés par les mécanismes utilisés par de telles bactéries sulfureuses, serait intéressante au plus haut point. Or, il y a quelques années, d’autres chercheurs avaient découvert que ces bactéries utilisaient pour la photosynthèse des structures moléculaires ressemblant aux nanotubes de carbone à double paroi faits de graphène. Ces structures sont appelées des chlorosomes, elles contiennent jusqu'à 250.000 molécules de chlorophylles. Les chercheurs du MIT ont donc synthétisé des structures ressemblant aux chlorosomes, ils s’en servent comme d’un laboratoire pour percer les secrets des bactéries sulfureuses vertes. Il s’agit de nanotubes à double paroi entre lesquelles se trouvent des molécules colorées. D’un diamètre de 10 nm mais des milliers de fois plus longs, ces nanotubes sont le siège de processus excitoniques, c'est-à-dire faisant intervenir les excitons découverts par le physicien Yakov Frenkel. Ces excitons sont aussi présents dans le rubrène, une autre clé laissant elle aussi entrevoir de futures cellules photovoltaïques organiques efficaces et peu onéreuses. Futura Sciences 13/07/2012
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Une étude vient de montrer que les bébés moineaux mourraient indirectement à cause du bruit des zones urbaines. Ce bruit provoquerait en effet des interférences dans la communication parents-poussins, notamment dans l'appel des petits lorsqu'ils ont faim. D'après une étude parue dans la revue Plos One, le bruit en zones urbaines pourrait augmenter le taux de mortalité des jeunes moineaux domestiques. En effet, les chercheurs pensent que le bruit empêcheraient les parents moineaux d'entendre leurs petits les appeler quand ils ont faim. Les bébés moineaux, encore dépendant de leurs parents, ne pourraient alors pas être nourris par ceux-ci. Dans l'étude, commencée en 2000, l'équipe montre que les oiseaux nidifiant dans des zones bruyantes seraient moins aptes à nourrir leurs petits que ceux vivant dans des zones calmes. Des scientifiques de The University of Sheffield sont arrivés à cette conclusion après une étude sur l'île Lundy de 445 hectares, située à 19 kilomètres au large de la côte du North Devon. Le principal auteur de l'étude, Julia Schroeder, a expliqué à BBC News que le projet a débuté plus ou moins par hasard : "Quand je suis allé pour la première fois sur l'île, qui est très isolée et calme, [...] je suis rentrée dans une grange et c'était très bruyant." La grange contenait un générateur d'électricité mais certains moineaux choisissaient tout de même d'y nicher. C'est ainsi que le professeur Schroeder s'est demandé si ces conditions affectaient les oiseaux. "J'ai trouvé que les oiseaux étaient moins en forme, qu'il y avait moins de reproduction dans les zones bruyantes." Schroeder a alors décidé de tester ce résultat sur la façon dont le bruit peut affecter les oiseaux de manière générale : "L'hypothèse la plus répandue était que le bruit affecte le choix de partenaire des oiseaux. Il y a beaucoup d'études sur le bruit urbain mais elles se concentrent surtout sur le choix de partenaire, où le mâle communique pour séduire la femelle. Mais l'idée que la communication entre parents et progéniture puisse être affectée dans les villes est totalement nouvelle. Nous avons vu que les oiseaux ne nourrissent pas les petits aussi bien que dans les zones calmes. C'était une nouvelle idée qui n'a jamais été montrée avant. Bien-sûr, l'alimentation des bébés moineaux sont très liées à leur survie car s'ils ne grossissent pas, ils meurent." Le bruit semble en effet interrompre la communication entre les jeunes oiseaux et leurs parents. "La seule différence que nous avons trouvé par rapport à un comportement normal était l'attitude face à l’approvision-nement", explique Schroeder. Elle ajoute : "Les poussins vivant dans la grange bruyante étaient plus légers quand ils volaient. C'est pourquoi nous pensons que l'attitude d'approvisionnement des parents est un facteur. Nous avons trouvé [...] qu’il y avait environ 25% de visites en moins que dans les zones calmes", explique Julia Schroder. "C'est une réduction drastique de l'approvisionnement et s'ils ne compensent pas en apportant, par exemple, des insectes plus grands [...] cela peut devenir grave." Alors que le stress chronique peut aussi contribuer à une dégradation des conditions du corps, le manque de nourriture est un facteur clé : "Il est très probable qu'une réduction de 25% de l'alimentation résulte en une croissance et une survie misérable." Le moineau est déjà une espèce dont la conservation est source de préoccupation, puisque sa population a baissé de 66% entre 1971 et 2009. Les pires déclins ont eu lieu dans le sud et l'est de l'Angleterre, avec un pic à 69% pour les moineaux londoniens dans la période 1995-2009. Le docteur Schroeder et son équipe suggèrent que le bruit du générateur à Lundy est comparable au bruit des voitures dans les zones urbaines. En 2007, une autre étude des chercheurs de The University of Sheffield publiée dans Biology Letters montrait que des merles basés dans les villes avaient choisi de chanter et communiquer la nuit afin d'éviter le bruit durant la journée. Pour Schroeder, d'autres espèces d'oiseaux chanteurs pourraient aussi être affectées de la même manière que les moineaux de Lundy. Elle a observé : "Beaucoup d'oiseaux chanteurs communiquent de manière similaire donc il est possible que d'autres espèces soient affectées aussi." Une recherche plus avancée du lien entre le bruit et le déclin de la population d'autres espèces pourrait conduire à des résultats intéressants. D'après Schroeder : "C'est un nouveau mécanisme que je suggère. Je pense que cela pourrait être fait pour d'autres espèces car il est très probable que la communication parents-enfants joue un rôle important pour beaucoup d'autres oiseaux passereaux et affecte plus d'espèces élevées dans les villes." Maxisciences 13/07/2012
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La fameuse technique de la «capture de mouvements» entre dans les élevages de cochons ! Des scientifiques britanniques ont eu l’idée d’utiliser la méthode de tournage employée à Hollywood pour déceler fractures et arthrites chez les porcs et les truies. La «capture de mouvements», vous connaissez ? Cette technique fait un tabac à Hollywood. La «motion capture», comme on dit là-bas, consiste à filmer des acteurs dont le corps est recouvert de petits capteurs dont aucun déplacement n’échappe à la caméra. Ces marqueurs permettent ensuite de restituer le mouvement du comédien au travers d’un avatar numérique. Cet interprète virtuel a beau être façonné en images de synthèse, il bouge avec une fluidité presque humaine. La technique a été rendue célèbre par James Cameron qui l’a justement utilisée dans son film Avatar ; Peter Jackson l’avait employé avant lui pour animer le personnage de Gollum dans le Seigneur des anneaux. Aujourd’hui, la «capture de mouvements» sort des plateaux de tournage pour rentrer… dans les porcheries ! D’après une étude menée à l’université de Newcastle, au Royaume-Uni, cette technique permet de filmer des cochons afin de scruter au plus près leur façon de marcher : de quoi anticiper le risque que ces animaux devienne boiteux ! Eh oui, la technique d’Avatar est ici utilisée pour prévenir arthrite, arthrose et autre fracture porcine. Il faut dire que pareilles maladies ont des conséquences concrètes dans les élevages. «Les animaux atteints préfèrent rester assis, ils ne se déplacent plus pour manger ou boire, commente Sophia Stavrakakis, la scientifique qui a dirigé l’étude. Les inflammations dont ils souffrent se traduisent très directement dans le comportement des femelles : en raison de la douleur, elles refusent le poids d’un mâle sur leurs dos pendant les périodes d’accouplements». Les grossesses ou les allaitements deviennent aussi difficiles. Pour les cochonnets, il y même le risque de finir écraser. «Le boitillement favorise le risque de faux mouvements, les adultes pouvant alors chuter sur les petits», reprend Stavrakakis. L’idée des chercheurs de Newcastle, c’est donc de prévenir pour mieux guérir. En filmant les porcs et les truies avec la «capture de mouvements» il serait possible de détecter des faiblesses qui ne se sont pas encore manifestées chez les animaux. «Une démarche peut sembler normale à l’œil nu, explique Sophia Stavrakakis, mais peut permettre de caractériser de futurs animaux boiteux parce qu’ils ont tendance à forcer anormalement sur certaines articulations». La «capture de mouvements» servirait donc à repérer les animaux à problèmes pour anticiper les traitements vétérinaires. Quand l’animal boite déjà, la technique de Newcastle est davantage une aide au diagnostic… Reste que c’est un dispositif qu’on ne retrouvera pas dans la première ferme venue : les chercheurs de Newcastle se sont équipés d’appareils de prise de vue hautement spécialisés et très coûteux. Utilisées au cinéma, ces caméras sont d’ores et déjà employées dans des cliniques pour des études sur l’orthopédie et la neurologie. On les retrouve parfois dans les entraînements des sportifs de haut niveau… Mais dans une porcherie, c’est une première ! Sciences et Avenir 13/07/2012
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Cohabitation chatte adulte et chaton : demande d'aide.
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Ric Hochet dans Chats : actualités, informations, divers
Bonsoir, Je vous prie de bien vouloir m'excuser de ne pouvoir répondre immédiatement à votre question. En effet, ces dernières semaines je suis souvent absente pour m'occuper de ma maman qui est âgée et malade (pas de connexion internet chez elle). Je ferai tout mon possible pour vous répondre dans la journée de demain ou, au pire, dimanche. Ce n'est pas qu'il soit difficile de répondre, mais avant de le faire je préfère analyser tous les aspects afin d'apporter des éléments de réponse qui tiennent la route... En attendant, vous devriez trouver quelques informations d'ordre général ici : http://www.lane-forumactif.com/t173-chat-socialisation J'espère que vous comprendrez mes raisons et, en attendant, je vous souhaite une excellente soirée. -
Monsieur Hollande, n'ayez pas peur des gaz de schiste !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, va "regarder" le dossier sensible de l'exploitation du gaz de schiste en France, sans toutefois le "rouvrir", a-t-on appris vendredi auprès de son cabinet. "C'est un dossier qu'Arnaud Montebourg va regarder dans le cadre de la refonte du code minier en lien avec (la ministre de l'Ecologie) Delphine Batho et au moment des discussions de l'automne sur les énergies alternatives", a déclaré une membre du cabinet de M. Montebourg. "Il va regarder, mais ce n'est pas une réouverture de dossier, cela sera pris en compte dans ce contexte-là (du grand débat sur l'énergie)", a-t-on assuré. Après une forte mobilisation d'opposants, la France est devenue en juillet 2011 le premier pays à bannir l'usage de la technique controversée de la fracturation hydraulique, susceptible d'entraîner des pollutions du sous-sol, bloquant ainsi de fait l'exploitation de ces gaz prisonniers des roches souterraines. Le journal Le Monde a rapporté cette semaine, sans attribuer directement les propos au ministre, que "pour Arnaud Montebourg, la question de l'exploitation des gaz de schiste (devait) également être posée". Pour le député européen écologiste José Bové, cette prise de position du ministère du Redressement productif est "étonnante". "Ces déclarations arrivent de manière intempestive, en contradiction avec les prises de position à l'Assemblée, au Sénat, et sur le terrain, de tous les élus socialistes", a indiqué à l'AFP la figure de proue des anti-schiste. Au Sénat, a-t-il rappelé, les socialistes avaient déposé une proposition de loi visant à interdire non seulement la technique mais l'exploration et l'exploitation en elle-même des gaz et huiles de schiste en France. Responsable d'une révolution énergétique aux Etats-Unis, les gaz de schiste et par extension le pétrole et le gaz, accessibles via les techniques d'extraction "non conventionnelles", seraient présents en masse dans le sous-sol français, gisement jugé le plus prometteur d'Europe avec la Pologne. Mais son exploitation potentielle est dénoncée par des riverains des régions potentiellement riches en gaz, comme l'ouest de la vallée du Rhône ou l'est du Bassin Parisien, qui craignent notamment la pollution ou l'épuisement des nappes phréatiques. La fracturation hydraulique consiste en effet à injecter à très forte pression un mélange d'eau, de sédiments et de produits chimiques afin de briser la roche et libérer les molécules de gaz naturel. Les industriels, emmenés par les géants Total ou GDF Suez, soulignent régulièrement ces derniers mois que des forages d'exploration doivent au moins être effectués pour s'assurer que la ressource existe bien. A la suite de la loi adoptée à l'été 2011, trois permis de recherche de gaz de schiste dans le sud de la France avaient été abrogés. Le texte laisse toutefois la porte ouverte à des "expérimentations réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public". Sciences et Avenir 13/07/2012