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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. En Inde, tout un village a été délogé pour faire place à des tigres. Les 250 habitants d’Umri ont quitté définitivement leurs maisons de la réserve de Sariska, au Rajasthan, pour accroître la zone d’habitat de ces félins en voie de disparition. C’est le deuxième village à quitter les lieux pour permettre la reproduction des tigres, indique The Hindu. “C’est un long processus, car les villageois doivent être d’accord pour partir. On ne peut pas les forcer, on ne peut que les convaincre". Les villageois déracinés sont dédommagés avec du bétail, de l’argent et des terres. Quant aux félins, ils semblent apprécier l’initiative : deux tigres baptisés ST4 et ST5 ont déjà investi les lieux désertés par les villageois et leur bétail, assure M. Shekhawat, le directeur de la réserve. “Ils se sont précipités là […] comme s’ils attendaient que les humains s’en aillent”, a-t-il confié au quotidien indien. En 2011, environ 1 700 tigres étaient recensés en Inde. Cette population était estimée à 100 000 voilà un siècle, précise la BBC. Courrier International 21/02/2012
  2. Til est mort à l'âge de 3 semaines seulement... Ce lapin né sans oreilles était la nouvelle coqueluche d’un petit zoo allemand. Il allait être présenté aux médias lors d’une conférence de presse. Mais le sort en a décidé autrement : Til a été écrasé par un cameraman venu le filmer. L’homme lui a marché dessus accidentellement. Le lapereau, né probablement avec un défaut génétique, n’aura pas souffert : " il a été tué sur le coup", a assuré Uwe Dempewolf, directeur du zoo de Limbach-Oberfrohna, cité par le Spiegel. L’animal a été congelé. Il pourrait être empaillé, comme Knut, l’ours polaire de Berlin, devenu une star nationale avant de rendre l'âme. En haut, Til dans les mains de son soigneur, en bas Til avec l'un de ses 5 frères et soeurs (photos DPA). La tragédie survenue a bien entendu contrarié tout le monde... Et le cameraman a été bouleversé ! (sic) Courrier International 15.03.2012 - L'article original du Spiegel
  3. Selon le gouvernement indonésien, une partie de ses systèmes d'alerte au tsunami n'ont pas fonctionné dans le nord de l'île de Sumatra, proche du foyer du séisme de magnitude 8,6 de mercredi. Les autorités enquêtent sur les causes du dysfonctionnement. En raison de cette panne, de nombreux habitants n'ont pas évacué et sont restés près des hautparleurs défectueux. Ils ont finalement évacué après avoir reçu des informations de résidents d'autres zones. NHK 12/04/2012
  4. Le magazine belge 7sur7 nous apprend qu’un autre volcan islandais menace d’entrer en éruption : le Katla. Un panache de fumée s'élève au-dessus du volcan Grimsvoetn, entré en éruption le 21 mai 2011 sous le plus grand glacier d'Islande. Le volcan Katla est l’un des plus actifs et des plus destructeurs du pays. Il est aussi recouvert par un glacier. Bref, toutes les conditions sont réunies pour provoquer un gigantesque nuage de cendres, bien plus imposant qu’en 2010. Il y a deux ans, l’Eyjafjallajökull paralysait l’Europe en clouant au sol les avions. Coût estimé : 150 millions d’euros par jour ! Le scénario pourrait se répéter au vu des soubresauts du Katla, un autre volcan islandais. Les vulcanologues craignent une éruption dans les jours à venir. Même s’il est impossible de garantir la prévision à 100%, le volcan a redoublé d’activité. En juillet 2011, de l’eau a jailli de sous la calotte glaciaire située au sommet du Katla. Depuis, les scientifiques ont relevé les mouvements à la surface du volcan : ils indiquent une activité sismique importante. Côté statistiques, les données sont elles aussi préoccupantes ? Depuis le IXe siècle, le Katla est entré en éruption en moyenne tous les 60 ans, mais n’a pas connu d’éruption importante depuis 1918. 1918 + 60 = 1978, le sursis est déjà largement dépassé… Autre observation inquiétante, les éruptions de l’Eyjafjallajökull en 1821, 1823 et 1612 ont toutes les trois été suivies par une éruption du Katla, comme le rappelle le média belge. Les compagnies aériennes sont en train de se ronger les ongles. La dernière éruption du Katla, en 1918, a provoqué cinq fois plus de cendres que celle de l’Eyjafjallajökull en 2010. Récemment, une étude s’est intéressée aux conséquences potentielles d’une pollution de l’air imputable par ce genre d’éruption. Elle estime que cette pollution pourrait conduire au décès de 52.000 à 228.000 personnes dans toute l’Europe. Cependant, Caroline Albert, la journaliste de 7sur7, rappelle qu’il est difficile d’estimer l’impact d’une telle éruption car cela dépend de la direction des vents, mais aussi du type, de la taille et de la durée de l’éruption. L’avenir nous éclaircira. Maxisciences 12/04/2012 - Molefon, webmaster de Wildkick
  5. IssyGrid a été lancé hier à Issy-Les-Moulineaux dans le quartier d'affaires Seine-Ouest et pourrait être étendu au nouvel écoquartier du Fort Issy en 2013. Le but est de réduire la consommation d'énergie. Un détail des consommation et une connaissance en temps réel des ressources disponibles permettront de promouvoir une consommation responsable et privilégier les sources d’énergie renouvelables dans la distribution de l’électricité. Un exemple ? L’éclairage public sera adapté au trafic routier. Pour l'instant en test dans dix logements et le bâtiment Galeo (siège de Bouygues Immobilier). Mais d'ici la fin de l'année d'autres immeubles pourraient être reliés à ce réseau qui devrait atteindre les 10.000 personnes. Dans le même temps, le déploiement de panneaux photovoltaïques va se poursuivre afin d’atteindre la superficie de 1.000 mètres carrés, ainsi que le développement de la géothermie, notamment dans le quartier écologique du Fort-Issy. Maxisciences 12/04/2012 - Lenergiedavance
  6. Des scientifiques américains ont retrouvé de l'iode radioactif dans des algues situées au large de la côte ouest des États-Unis. Une conséquence de la catastrophe de Fukushima qui inquiète les spécialistes. C'est une nouvelle préoccupante qu'a révélée une récente étude américaine. Celle-ci indique que de l'iode radioactif a été détecté sur des algues se trouvant au large de la côte ouest des États-Unis. Des traces de radioactivité qui seraient une conséquence de la catastrophe nucléaire de Fukushima, survenue après le tsunami en mars 2011. De l'iode radioactif 131 avait déjà été détecté sur la côte américaine, indiquant qu'il avait traversé le Pacifique peu après la catastrophe. Si les quantités mesurées étaient alors infimes, des biologistes marins de l'université de Californie à Long Beach (CSULB) avaient toutefois noté la présence de cet élément chimique radioactif au sein d'algues marines un mois après l'accident. Malheureusement, les algues figurent parmi les plantes qui accumulent le plus l'iode. D'où l'inquiétude des chercheurs. "Nous avons mesuré des niveaux significatifs, mais en règle générale inoffensifs, d'iode radioactif dans les tissus de l'algue géante Macrocystis pyrifera. Même si cela a sans doute été sans effet sur l'homme en raison de niveaux relativement peu élevés, cela a pu affecter certains poissons qui mangent cette algue", explique Steven Manley, auteur avec Christopher Lowe de l'étude publiée dans Environmental Science & Study et relayée par l'AFP. Des résultats qui encouragent donc à poursuivre les recherches sur l'impact d'une telle contamination. L’accident nucléaire survenu le 11 mars à la centrale atomique Fukushima Daiichi, est reconnu comme étant le plus important depuis celui de Tchernobyl en 1986. Quelque 20.000 personnes sont mortes ont ou été portées disparues après la catastrophe. Maxisciences 12/04/2012
  7. Selon des sources officielles, le puissant séisme survenu hier au large de Sumatra aurait fait cinq victimes, dont deux au moins décédées de crise cardiaque. Une alerte au tsunami avait été émise dans tout l'océan Indien avant d'être levée. Les pays de l'océan Indien ont frôlé la catastrophe hier suite au séisme survenu au large de l'île indonésienne de Sumatra. Peu après la puissance et longue secousse de magnitude 8,6, une alerte au tsunami a en effet été émise dans toute la zone, s'étendant même bien plus loin jusqu'à la Réunion et le Kenya. Toutefois, alors que les vagues n'ont pas dépassé les 80 centimètres, l'alerte a finalement été levée. Bien qu'il semble qu'il y ait donc eu plus de peur que de mal, les autorités ont annoncé que le séisme avait tout de même fait cinq victimes, dont deux au moins ont eu une crise cardiaque. Les trois autres ont succombé à un choc sans qu'on en sache plus sur les causes de leur mort, a indiqué Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes. Cité par l'AFP, celui-ci a également indiqué que le bilan faisait état d'une personne grièvement blessée et de six autres souffrant de blessures légères. Le représentant national a ainsi contredit des informations données peu auparavant par un représentant de l'agence locale des catastrophes naturelles de la province d'Aceh, la plus proche de l'épicentre, qui avait indiqué que cinq personnes avaient succombé à une crise cardiaque, toutes âgées, à l'exception d'un homme de 39 ans. La personne grièvement blessée est un enfant qui est tombé d'un arbre, a précisé Sutopo Purwo Nugroho. Le séisme a provoqué un véritable vent de panique parmi les habitants des villes touchées sur lesquelles plane encore le spectre du tsunami qui avait fait 220.000 morts sur les rivages de l'océan Indien le 26 décembre 2004, dont 170.000 sur la seule île de Sumatra. Néanmoins, jeudi matin, la vie était revenue à la normale à Banda Aceh, capitale de la province d'Aceh, située non loin de l'épicentre, a constaté une journaliste de l'AFP. Les paysans étaient retournés à leurs rizières et les élèves à l'école, tandis que les commerces étaient ouverts comme à la normale. On n'apercevait aucun signe apparent de dégâts, mis à part le mur d'une prison qui s'est partiellement écroulé, sans faire de blessés. Maxisciences 12/04/2012
  8. Le groupe anglo-néerlandais Shell a révélé jeudi qu'une "légère" nappe d'hydrocarbure avait été détectée dans une zone du golfe du Mexique, où il exploite des plateformes de forage, une annonce qui a aussitôt fait chuter son cours. Dans un communiqué adressé à la Bourse de Londres, où le groupe est coté, Shell précise n'avoir à ce stade "aucune indication" que le phénomène puisse avoir pour origine ses plateformes Mars et Ursa situées "dans la zone centrale du golfe du Mexique". La zone "irisée" couvre une dizaine de km2, a précisé Shell. Le groupe assure avoir pris des "mesures de prévention" immédiates en faisant appel à un navire, le Louisiana Responder, spécialisé dans la lutte contre la pollution de pétrole et en demandant des vols de reconnaissance aérienne. Le golfe du Mexique a été le théâtre en 2010 d'une gigantesque marée noire après l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon exploitée par le groupe britannique BP. Celui-ci a dû provisionner des dizaines de milliards de dollars pour en couvrir le coût. Sciences et Avenir 12/04/2012
  9. La carcasse d'une baleine de 14 mètres s'est échouée sur des rochers aux environs de Knysna, station de la côte sud de l'Afrique du Sud, où des bénévoles essayaient de la dégager jeudi, a indiqué l'Institut national des secours en mer. Une équipe des secours en mer a d'abord cru que la baleine était un navire renversé, a indiqué dans un communiqué son porte-parole Craig Lambinon. La baleine morte s'est échouée sur les rochers mercredi après-midi. Après avoir échoué à la remettre à l'eau, des bénévoles envisageait de dégager sa carcasse depuis la terre ferme, selon M. Lambinon. Sciences et Avenir 12/04/2012
  10. Près de huit nappes phréatique sur dix (79%) affichaient au 1er avril un niveau "inférieur à la normale" en France, soit une proportion identique au 1er mars (80%), a indiqué jeudi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son relevé mensuel. "C'est le cas sur la plus grande partie du Bassin Parisien, sur le secteur du Rhône et dans le Sud-Ouest", souligne le BRGM. Janvier, février et mars 2012 ont été marqués par une sécheresse hivernale "qui a fait suite à un automne 2011 déjà très sec sur la quasi totalité du territoire" à l'exception de la région Paca, avait rappelé mercredi le ministère de l'Ecologie à l'issue d'une réunion de la Commission de suivi hydrologique réunissant des représentants des usagers et gestionnaires de l'eau, des élus et experts. Selon le BRGM, l'état de remplissage des nappes souterraines "se maintient très majoritairement sur des valeurs inférieures, voire très inférieures à la normale" en date du 1er avril. Ce remplissage est qualifié de "très inférieur à la normale pour 30 % des points suivis" et "inférieur à la normale pour 59 %". Au-delà du déficit récurrent de précipitations depuis des mois, le BRGM précise aussi que "cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique". Sciences et Avenir 12/04/2012
  11. Au moins quinze personnes ont été arrêtées mercredi à Santiago après des affrontements avec la police au cours d'une manifestation contre un projet géant de construction de cinq barrages hydroélectriques en Patagonie (sud), a indiqué une source policière. Quelque 2.000 personnes se sont réunies au centre de Santiago, à l'appel de plusieurs associations, pour manifester contre le projet Hidroaysén. La Cour suprême du Chili, saisie d'un recours de défenseurs de l'environnement et d'élus locaux, a confirmé début avril le rejet de ces recours, rendant définitif un jugement de première instance rendu en octobre 2011. Cette manifestation est "la première étape d'une indignation citoyenne causée par le revers que nous avons subi auprès de la Cour suprême", a déclaré à Radio Cooperativa Patricio Rodrigo, secrétaire général de l'ONG Patagonia sin Represas (Patagonie sans barrages). Une centaine de manifestants ont tenté de bloquer la circulation sur l'avenue Alameda, avant que la police ne les disperse avec du gaz lacrymogènes et des canons à eau. D'autres manifestants ont dressé une barricades et allumé un grand feu, vite éteint par les forces de l'ordre. Quinze personnes ont été blessées au cours de la manifestation, a indiqué à l'AFP une source policière sous couvert d'anonymat. Conglomérat entre la société chilienne Colbún et l'espagnole Endesa (contrôlée par l'italienne Enel), le projet Hidroaysén prévoit la construction de cinq barrages retenant les eaux des fleuves Pascua et Baker. Si le projet aboutit, près de 5.900 hectares de la région de Aysén seront inondés. Ce projet vise à produire 2.750 mégawatts et à augmenter de 20% la capacité électrique du pays, qui connaît des problèmes récurrents d'approvisionnement énergétique. Sciences et Avenir 12/04/2012
  12. Les infections fongiques ont des conséquences graves pour la santé humaine et les écosystèmes naturels. Des mesures de prévention urgentes sont nécessaires pour stopper la propagation de ces maladies. Depuis 2006, près de six millions de chauves-souris ont succombé en Amérique du Nord au syndrome du nez blanc. Une infection causée par un champignon originaire d’Europe comme l’ont déterminé les chercheurs de l'Université de Winnipeg (Canada) dans une étude publiée dans les PNAS cette semaine. En Europe, le champignon n’a pas fait de dégât contrairement aux Etats-Unis et au Canada où il a été vraisemblablement introduit de manière involontaire lors de déplacements touristiques. Une étude plus générale publiée dans la revue Nature fait le point sur ces champignons pathogènes qui menacent à peu près tout le règne animal et végétal. Dans leur article, Matthew Fisher de l’Imperial College de Londres (Grande-Bretagne) et ses collaborateurs discutent des conséquences des infections fongiques sur la biodiversité et de leur impact sur les habitats naturels et les milieux agricoles. Selon leurs calculs, plus de 600 millions de personnes pourraient être nourries chaque année rien qu’en stoppant la propagation des maladies fongiques s’attaquant aux cinq principales cultures vivrières : riz, blé, maïs, pomme de terre et soja. Elles sont responsables chaque année de la perte de 125 millions de tonnes de denrées alimentaires. En outre, les données examinées par les scientifiques suggèrent que dans 70% des cas où une infection est responsable de l’extinction d’une plante ou d’un animal, une espèce émergente de champignon est impliquée. Notamment chez les amphibiens. Un chiffre en hausse actuellement d’après les auteurs. Les scientifiques appellent à de nouvelles solutions pour prévenir la prolifération des infections fongiques existantes et émergentes afin de contrer la perte de biodiversité et les risques de pénuries alimentaires dans l'avenir. Les auteurs soulignent l'importance d'améliorer les cadres réglementaires associés à la biosécurité dans le commerce international. Tous les champignons ne sont néanmoins pas dangereux. Certains pourraient même permettre de résoudre certains problèmes épineux auxquels l’humanité est confrontée. Comme ce champignon grignoteur de plastique découvert par une expédition d’étudiants de l’université de Yale (États-Unis) en plein cœur de l’Amazonie. Le Pestalotiopsis microspora est capable de dégrader le polyuréthane en milieu anaérobie, ce qui augure d’une possible utilisation dans les stations d’épuration et les décharges publiques. Sciences et Avenir 13/04/2012
  13. Les infections fongiques ont des conséquences graves pour la santé humaine et les écosystèmes naturels. Des mesures de prévention urgentes sont nécessaires pour stopper la propagation de ces maladies. Depuis 2006, près de six millions de chauves-souris ont succombé en Amérique du Nord au syndrome du nez blanc. Une infection causée par un champignon originaire d’Europe comme l’ont déterminé les chercheurs de l'Université de Winnipeg (Canada) dans une étude publiée dans les PNAS cette semaine. En Europe, le champignon n’a pas fait de dégât contrairement aux Etats-Unis et au Canada où il a été vraisemblablement introduit de manière involontaire lors de déplacements touristiques. Une étude plus générale publiée dans la revue Nature fait le point sur ces champignons pathogènes qui menacent à peu près tout le règne animal et végétal. Dans leur article, Matthew Fisher de l’Imperial College de Londres (Grande-Bretagne) et ses collaborateurs discutent des conséquences des infections fongiques sur la biodiversité et de leur impact sur les habitats naturels et les milieux agricoles. Selon leurs calculs, plus de 600 millions de personnes pourraient être nourries chaque année rien qu’en stoppant la propagation des maladies fongiques s’attaquant aux cinq principales cultures vivrières : riz, blé, maïs, pomme de terre et soja. Elles sont responsables chaque année de la perte de 125 millions de tonnes de denrées alimentaires. En outre, les données examinées par les scientifiques suggèrent que dans 70% des cas où une infection est responsable de l’extinction d’une plante ou d’un animal, une espèce émergente de champignon est impliquée. Notamment chez les amphibiens. Un chiffre en hausse actuellement d’après les auteurs. Les scientifiques appellent à de nouvelles solutions pour prévenir la prolifération des infections fongiques existantes et émergentes afin de contrer la perte de biodiversité et les risques de pénuries alimentaires dans l'avenir. Les auteurs soulignent l'importance d'améliorer les cadres réglementaires associés à la biosécurité dans le commerce international. Tous les champignons ne sont néanmoins pas dangereux. Certains pourraient même permettre de résoudre certains problèmes épineux auxquels l’humanité est confrontée. Comme ce champignon grignoteur de plastique découvert par une expédition d’étudiants de l’université de Yale (États-Unis) en plein cœur de l’Amazonie. Le Pestalotiopsis microspora est capable de dégrader le polyuréthane en milieu anaérobie, ce qui augure d’une possible utilisation dans les stations d’épuration et les décharges publiques. Sciences et Avenir 13/04/2012
  14. Dans 60 pays tropicaux, une nouvelle évaluation mondiale des ressources et des marchés du teck, montre que les forêts naturelles régressent et que la qualité du bois de teck provenant de ces forêts se détériore. En revanche, la superficie des plantations de teck est en augmentation et celles-ci produisent du bois de qualité supérieure - lorsque que de bonnes pratiques de gestion sont appliquées. Les forêts naturelles de teck n'augmentent que dans quatre pays : Inde, Laos, Myanmar et Thaïlande. En 2010, toutes superficies confondues, ces forêts naturelles étaient estimées à environ 29 millions d'hectares, dont près de la moitié au Myanmar. Le Myanmar est le seul pays qui produit actuellement du teck de qualité issu des forêts naturelles - l'Inde, la RDP lao et la Thaïlande ont imposé des interdictions d'exploitation des forêts naturelles ou d'exportation de grumes. Selon l'étude de la FAO, la superficie globale des forêts naturelles de teck a diminué de 385 000 ha (soit 1,3 pour cent) entre 1992 et 2010. Les plus fortes baisses de superficie ont été observées au Laos (en recul de 68 500 ha), en Inde (2,1 million ha), et au Myanmar (1,1 million ha). En Thaïlande, une interdiction totale d'exploitation dans les forêts naturelles instaurée en 1989 semble avoir contribué à la régénération des forêts naturelles de teck, qui auraient gagné 2,9 million d'hectares, selon le rapport de la FAO. "Bien que l'on ne dispose pas pour le moment de meilleures informations, plus actualisées, sur les ressources en teck, les données recueillies par l'enquête doivent être maniées avec précaution", a indiqué Walter Kollert, Forestier principal à la FAO. "Il est difficile d'obtenir des chiffres précis sur les pertes de forêts de teck, car les peuplements naturels sont rarement purs. Les forêts naturelles de teck sont soit des forêts mixtes décidues, soit des forêts tropicales sempervirentes qui comportent une part de teck de 4 à 35 pour cent". Le teck est l'une des principales essences feuillues au monde, et des plus prisées ; et les plantations ont attiré de gros investissements du secteur privé en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Ainsi, les superficies plantées en teck ont progressé en Afrique (Bénin, Ghana, Nigéria, Tanzanie), en Amérique Centrale (Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Nicaragua, Panama), en Amérique du Sud (Equateur, Brésil) et en Asie (Inde, Indonésie, Myanmar, Laos). "Si la croissance des arbres est relativement longue (ils atteignent en moyenne une taille exploitable en 20 à 80 ans), les plantations de teck font figure de « compte d'épargne » aux communautés locales, et aident à long terme les petits exploitants à améliorer leurs moyens d'existence ainsi que ceux de leurs enfants", a précisé M. Kollert. A l'avenir, on peut s'attendre à ce que la production soutenue de grumes de teck provenant des forêts naturelles soit ultérieurement limitée par la déforestation persistante et la compétition pour les services environnementaux, selon M. Kollert. "Les tendances de l'offre font ressortir un déclin continu du volume et de la qualité du teck naturel, ce qui entraîne une perte progressive de ressources génétiques. C'est la raison pour laquelle il est capital, dans un avenir proche, de planifier, d'organiser et de mettre en œuvre un programme de conservation génétique des ressources indigènes en teck dans les quatre pays abritant des forêts naturelles de teck," a- t-il souligné. L'Asie détient plus de 90% des ressources mondiales en teck, et l'Inde gère à elle seule 38 pour cent des plantations. L'Inde est le destinataire des principaux flux commerciaux de teck dans le monde, tandis que sa propre production considérable est transformée dans le pays. Onze pays de l'étude, sur quatorze, ont cité l'Inde comme leur principal importateur, absorbant 70 à 100% des exportations mondiales de teck, y compris des expéditions de grumes de plantation et de bois de sciage d'Afrique et d'Amérique latine. Le Myanmar, l'Inde et l'Indonésie devraient maintenir leur position sur le marché pour le teck de première qualité, même si l'offre restreint le marché. Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture 27/03/2012
  15. BelleMuezza

    Mobilisation pour le logement

    C’est une belle victoire pour la Fondation Abbé Pierre qui lutte pour les plus démunis, notamment en matière de logement. Le programme «Toits d’abord », qu’elle a créé est désormais éligible au dispositif des certificats d’économies d’énergies afin d’améliorer la baisse de la consommation énergétique des plus défavorisés. C’est désormais officiel depuis l’arrêté publié au journal officiel le 7 avril : les fournisseurs d’énergie seront dans l’obligation de «réaliser une part de leurs obligations en faveur de la réduction de la consommation énergétique des ménages les plus défavorisés ». En clair,« Toits d’abord » vise à faciliter l’offre locative à loyers «trèssociaux» destinée aux ménages les plus défavorisés, par la construction et la rénovation de 600 à 700 logements par an ». Pour être éligibles, les logements devront présenter des performances de classe A ou B pour les constructions neuves et des performances de classe A, B ou C pour les opérations de réhabilitation sur des logements de classe E, F ou G. Maxisciences 10/0/2012 - Lenergiedavance, webmaster de L'énergie d'avancer.
  16. Mardi, les experts de l'Institut russe de recherche spatiale ont annoncé qu'ils travaillaient actuellement sur la conception d'un microsatellite destiné à étudier la répartition des gaz à effet de serre en partie responsables du réchauffement climatique de la planète. Afin d'essayer de mieux comprendre la répartition des gaz à effet de serre, qui jouent un grand rôle dans le réchauffement climatique planétaire, les spécialistes de l'Institut russe de recherche spatiale ont décidé de s'en remettre à un microsatellite. C'est du moins ce qu'a annoncé mardi à RIA Novosti Lev Zeleny, directeur de l'établissement qui a précisé que le projet n'en était pour l'heure qu'à un stade précoce. "Actuellement, nous envisageons la conception d'un appareil Tchibis-2 destiné à étudier la répartition des gaz à effet de serre dans différentes régions de la Terre", a ainsi expliqué le directeur. L'engin devrait en fait permettre de recueillir un grand nombre de données sur les gaz à effet de serre. Des informations qui serviront ensuite à dresser une carte montrant la répartition de ces gaz. Toutefois, ce microsatellite est loin d'être le seul mis au point par la Russie en vue d'étudier le climat. Le 25 janvier dernier, l'engin Tchibis-M déjà conçu par l'Institut, a été lancé afin de s'intéresser aux phénomènes des orages, a rappelé Lev Zeleny. Maxisciences 11/04/2012
  17. Cofely, filiale de GDF Suez, va construire une centrale de cogénération biomasse en Haute-Vienne, à Saillat-sur-Vienne. C’est l’un des quinze projets retenus en France par le CRE 4, le quatrième appel à projet du Ministère de l’Ecologie et de l’Energie passé par la Commission de régulation de l’énergie. Le coût du projet est estimé à 100 millions d’euros. Installée au sein de la papèterie Smurfit Kappa, la centrale biomasse aura une puissance de 25 MW. Elle alimentera la papeterie à la fois en chaleur et en électricité. Dans le cadre d’un partenariat, la centrale sera alimentée en plaquettes forestières et écorces par le Comptoir de Bois de Brive, en Corrèze. Il s’agit d’une filiale d’International Paper, dont l’une des usines, située à côté de la papèterie Smurfit Kappa du Saillat-sur-Vienne, pourrait également être alimentée en vapeur d’eau par la future centrale biomasse. Pour sa consommation annuelle, la centrale sera alimentée par 218.000 tonnes de plaquette de bois, 143.000 tonnes d’écorces et 9.000 tonnes de broyats de palettes. La construction devrait débuter au cours de l’été et la centrale devrait être opérationnelle en 2014. Depuis 2007, Cofely possède déjà une centrale de cogénération biomasse sur le site d’International Paper, à Saillat-sur-Vienne. Construite dans le cadre de CRE 1, elle a une puissance de 12 MW. -----> Je suppose que cette centrale sera équipée de filtres pour retenir le CO2 généré par le brûlage des résidus de bois... Puisqu'on sait que les incendies de forêt occasionne une pollution importante en carbone... Ce qui est logique puisque les arbres emprisonnent le CO2... Maxisciences 11/04/2012 - Lenergiedavance, Webmaster de l'Energie d'Avancer.
  18. Soutien inconditionnel au nucléaire, réduction progressive de la part de l'atome dans la production électrique ou abandon complet: les candidats à la présidentielle sont divisés sur l'avenir des centrales françaises, en débat depuis l'accident de Fukushima en mars 2011. Ils défendent l'atome: Nicolas Sarkozy voit dans l'énergie nucléaire une garantie d'"indépendance énergétique" et de factures moins lourdes, en plaçant résolument sa campagne sur le terrain de l'emploi. Il veut poursuivre le chantier de l'EPR à Flamanville mais aussi, selon le ministre de l'Industrie, Eric Besson, prolonger la durée de vie du parc nucléaire au-delà de 40 ans. Jacques Cheminade est sur la même ligne: il estime que Fessenheim, doyenne des centrales mise en service en 1977, peut fonctionner jusqu'à 60 ans. Le Front national (FN) veut "conserver l'énergie nucléaire à moyen terme" et envisage de "nouveaux réacteurs" pour "maintenir l'indépendance énergétique" et limiter les émissions de gaz à effet de serre. Le FN estime néanmoins "souhaitable" une sortie du nucléaire "à long terme". Ils en veulent moins: Le candidat PS François Hollande s'engage à réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité "à l'horizon 2025", soit, "exactement le même effort que les Allemands qui vont passer de 22% à 0% en quinze ans". L'accord électoral entre le PS et Europe Ecologie Les Verts (EELV) prévoit la fermeture de 24 des 58 réacteurs mais le député de Corrèze ne s'engage fermement que sur celle de Fessenheim (deux réacteurs de 900 MW) tout en affirmant la volonté de poursuivre la construction de l'EPR de Flamanville (un réacteur de 1.650 MW). Pour François Bayrou, l'atome reste aussi une indispensa-ble "énergie de transition". Le candidat du MoDem plaide toutefois pour "un développement massif" des énergies renouvelables afin qu'elles assurent 40% de la production électrique en 2030 (pour 15% environ en 2010). Ils veulent en sortir: Eva Joly (EELV) prône un abandon complet du nucléaire en vingt ans, en réduisant la consommation énergétique finale de 15% en 2020. En 2020, les énergies renouvelables devront couvrir au moins 35% de la consommation finale de chaleur et 40% de la consommation finale électrique, selon la candidate EELV. Pour maintenir les emplois, elle préconise "un pôle d'excellence industrielle en matière de gestion des déchets et de démantèle-ment des centrales". Philippe Poutou (NPA) estime "nécessaire et possible" de sortir du nucléaire en 10 ans. "Choisir de dire soit "stop", soit "encore" au nucléaire est l'un des enjeux de l'élection présidentielle", estime le NPA. Adeptes du référendum: Jean-Luc Mélenchon, constatant des divisions au sein du Front de gauche entre communistes et Parti de gauche, en appelle au référen-dum: "Puisque nous sommes si divisés, il faut que ce soit le seul maître que nous connaissons qui tranche: le peuple", a-t-il dit en novembre, réitérant depuis son appel à "un débat en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique". Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, avait aussi évoqué l'idée d'un référendum après l'accident de Fukushima, non pas sur la poursuite du nucléaire mais sur la "gestion" du secteur et la poursuite de sa "libéralisation". "Fukushima montre que l'abandon du secteur au privé conduit à des économies irresponsables au détriment de la sécurité", écrit-il dans son programme, prônant une "renationalisation" complète d'EDF. Sans opinion: Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) se refuse à "simplement mettre en cause des techniques particulières, comme les OGM ou le nucléaire", estimant que "ce ne sont pas les techniques, mais les conditions de leur mise en oeuvre" dans le système économique actuel qui sont "à incriminer". Sciences et Avenir 11/04/2012
  19. Selon de hauts responsables de l'ONU, le Sahel, une région du nord de l'Afrique, pourrait subir une crise humanitaire grave si elle ne reçoit pas plus de financement de la communauté internationale. Lors d'une conférence de presse mardi, Anthony Lake, le directeur exécutif du fonds des Nations unies pour l'Enfance, l'UNICEF, a lancé un appel pour que cesse l'indifférence envers le Sahel. Cette région, située au sud du désert du Sahara, connaît sa pire sécheresse en une décennie. Quelque 15 millions de personnes dans 8 pays, dont le Tchad et le Niger, font face à des pénuries de nourriture et à la malnutrition. M. Lake dit que la région est durement touchée par l'instabilité politique et par trois sécheresses en moins de dix ans, et que la crise risque de s'aggraver cette année. Pour sa part, la directrice générale de l'organisation mondiale de la Santé, Margaret Chan, soutient qu'il n'y a pas de temps à perdre et que de nombreux enfants vont mourir si de nouveaux fonds ne sont pas bientôt offerts. NHK 11/04/2012
  20. Des représentants japonais de la chasse à la baleine font appel d'un jugement par un tribunal américain qui a rejeté leur requête pour une injonction contre le groupe Sea Shepherd. L'Institut de recherches sur les cétacés, basé à Tokyo, de même que le propriétaire d'un navire de chasse à la baleine, ont soumis leur requête à une cour d'appel américaine mardi, pour forcer Sea Shepherd à arrêter sa campagne contre la chasse à la baleine dans l'Antarctique. La requête avait été initialement rejetée en février par une cour fédérale de district de l'Etat de Washington où se trouve le siège social du groupe Sea Shepherd. Les plaignants disent que le groupe a bloqué des navires de pêche japonais à onze reprises durant la dernière saison de recherche sur la baleine, qui a pris fin le mois dernier. Les intervenants japonais de la chasse à la baleine disent que cette nouvelle démarche en cour est nécessaire pour qu'elle puisse mener la prochaine saison en toute sécurité. -----> Je ne comprends pas l'entêtement des autorités japonaises à poursuivre la chasse à la baleine, dont plusieurs espèces sont menacées d'extinction... et que le monde entier réprouve ! NHK 11/04/2012
  21. - La France est le 3ème pays importateur du soja brésilien ! - L'équivalent de la surface d'un terrain de basket de soja est nécessaire à la consommation annuelle de viande d'un français ! - 90% des volumes de soja importés par la France sont destinés à la consommation animale ! - que nous consommons sans le savoir des OGM car 70% de la production mondiale de soja est génétiquement modifié ! Conclusion : si nous voulons continuer à bénéficier des bienfaits de la forêt et de ses écosystèmes, il faut protéger les forêts d'Amérique du Sud... WWF 12/04/2012
  22. Le Cerrado : savane arborée du Brésil s'étend sur 2 millions de km2. 5% de la biodiversité mondiale avec plus de 1500 plantes endémiques (qui n'existent pas ailleurs) ! 49% de sa superficie perdue, la cause principale : le soja ! Le loup à crinière, emblématique du Cerrado en péril du fait de la disparition de son habitat. : Photo Wikipedia / sarefo 32 espèces animales directement menacées avec pour certaines un danger critique d'extinction. - le tamanoir ou fourmilier géant Photo Wikipedia / Malene Thyssen - le tatou jaune Photo Wikipedia / Whaldener Endo - le jaguar Photo : Wikipedia / Hafiz Issadeen sont de moins en moins nombreux... A ces effets négatifs, il faut ajouter : - l'aggravation du dérèglement climatique avec pour conséquence des périodes de sécheresse de plus en plus importantes... - la perturbation du cycle de l'eau - pertes d'approvisionnement alimentaire (épices, gibier...), en produits pharmaceutiques (moins de plantes ou disparition de plantes)... A tous ces méfaits occasionnés par la culture intensive du soja,, s'ajoutent bien d'autres désagréments que vous pourrez lire sur le rapport de WWF. WWF 12/04/2012
  23. Ce qu’il faut savoir... L’élevage français est dominé par un modèle intensif où il faut produire vite et en quantité. Le soja est un élément clé de ce modèle : c’est la plante la plus riche en protéine végétales dont les animaux ont besoin pour se nourrir. Cette culture, principalement OGM, s’est développée massivement en Amérique du Sud, principalement pour l’exportation afin de répondre au développement de la consommation de viande dans le monde entier. Et cela au détriment des écosystèmes naturels tels que la savane arborée du CERRADO. Quelles sont les conséquences réelles de nos consommations de viandes à travers la culture de soja sur la forêt, sa biodiversité, et sur les populations locales ? Comment nourrir les animaux sans empreinte indirecte sur les forêts? Que fait le WWF pour induire un changement ? WWF 12/04/2012
  24. Sauvons le Cerrado Halte au soja non responsable ! Quel est le lien entre la viande que nous consommons régulièrement et la déforestation au Brésil ? Le soja ! -----> Particulièrement riche en protéine, le soja est massivement utilisé pour nourrir les animaux d’élevage dont sont issus la viande, les œufs et le lait que nous consommons chaque jour. Problème : la culture du soja se développe en Amérique du Sud au détriment des écosystèmes naturels. Ici et là-bas, le soja fait des dégâts La France importe près de 4700 milliers de tonnes de soja pour subvenir aux besoins de son élevage, en particulier dans le secteur de la volaille. Ce système d’élevage intensif basé sur l’association maïs-soja contribue à accroître la dépendance de nos éleveurs aux importations et aux cours du marché mondial. Mais la production de ces protéines animales engendre surtout la destruction de nombreux écosystèmes à l’autre bout du monde. Le Cerrado, savane arborée du Brésil, joyau de biodiversité pourtant méconnu, est particulièrement impacté. Il a déjà perdu 49% de sa superficie, principalement à cause de l’expansion du soja et chaque jour, sa biodiversité décline… Pour découvrir les impacts de la monoculture du soja, téléchargez le poster-dépliant « Sauvons le Cerrado ». Quelles solutions ? Le WWF France agit au quotidien en s’efforçant d’influencer les politiques publiques pour développer sur notre sol la culture d’autres sources de protéines susceptibles de nourrir notre bétail : lupin, feverole, pois protéagineux, colza, tournesol et luzerne pourront ainsi se substituer aux importations massives de soja. De même, le WWF participe à la mise en œuvre d’un système de certification, la RTRS (The Round Table on Responsible Soy Association), garantissant que le soja importé a été produit de façon responsable, sans générer de nouvelle déforestation de forêts naturelles. Un module permettant de tracer le soja certifié non-OGM a également été créé dans le cadre de la RTRS. Enfin, le WWF s’applique à sensibiliser les différents acteurs à la problématique du soja en publiant des rapports scientifiques et en proposant des éco-gestes, faciles et concrets, pour limiter l’empreinte de notre consommation sur les forêts d’Amérique du Sud. Un film pour illustrer les enjeux Pour alerter l’opinion sur l’urgence de la situation, le WWF a également réalisé une vidéo « Sauvez le Cerrado » peuplée d’ombres chinoises, ce film, à la fois original et poétique, nous conte l’histoire d’un joyau de biodiversité en péril et nous invite à changer nos comportements alimentaires pour diminuer l’empreinte que nous faisons peser sur ce fragile écosystème. Pour en savoir plus, rendez vous ICI WWF 12/04/2012
  25. Je suis navrée pour ce jeune garçon... Mais c'est un désastre de lire la conclusion de cet article... qui n'est pas faite pour arranger les choses pour la protection des tigres... L'affaire semble se passer dans un parc national, donc une zone protégée pour les animaux sauvages. Si les autorités faisaient leur travail, les villageois n'iraient pas dans ces zones... L'homme envahit l'espace des animaux sauvages, donc pas étonnant qu'il y ait des accidents. Pour éviter de tels accidents, toujours déplorables, il serait bon d'éduquer les gens à respecter leur environnement. Quant au léopard, on peut légitimement supposer qu'il est en quête de nourriture. Du fait de la déforestation, de l'utilisation d'engrais et de pesticides, l'environnement des grands prédateurs est bouleversé et leurs proies habituelles en nette diminution... Alors comment ne pas s'étonner des faits relatés. La conclusion de cette information est erronée. Il faudrait d'abord se poser les bonnes questions et y trouver une réponse adaptée ! et non pas toujours revenir sur des faits rarissimes... Que l'on fasse en sorte que les parcs nationaux soient de vraies zones protégées pour les grands félins et qu'il soit interdit à la population d'y pénétrer et qu'un bon coup de frein soit mis à la déforestation... !
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