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Les mois et les années les plus chauds depuis 1880
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Les Etats-Unis ont connu le mois de mars le plus chaud depuis le début des relevés de températures en 1895, un record dû en partie à des pointes de chaleurs enregistrées dans la partie Est du pays, ont indiqué lundi les scientifiques américains. La température moyenne a atteint 10,6 degrés au mois de mars, soit près de 5 degrés au-dessus de la moyenne du mois de mars au XXe siècle, a souligné l'agence météorologique nationale (NOAA). Chaque Etat a enregistré au minimum un jour de record de chaleur durant le mois, et des records de température pour un mois de mars ont été enregistrés dans des centaines d'endroits différents, relève la NOAA. Au total, 25 Etats situés à l'est des montagnes Rocheuses ont connu leur mois de mars le plus chaud depuis 1895, et dans 15 autres Etats, ce mois a été l'un des 10 mois de mars les plus chauds jamais enregistrés. Ces données ne prennent en compte que la partie continentale des Etats-Unis et excluent Hawaii et l'Alaska. Contrastant avec la situation générale du pays, l'Alaska a d'ailleurs connu des températures plus fraîches que d'habitude, assistant à son dixième mois de mars le plus froid depuis que les températures sont relevées. La température moyenne enregistrée au cours des trois premiers mois de l'année 2012 a elle aussi atteint un niveau record, à 5,5 degrés, soit plus de 3 degrés au-dessus de la moyenne historique, toujours selon la NOAA. Sciences et Avenir 09/04/2012 -
Le "syndrome du nez blanc", qui a tué ces dernières années des millions de chauves-souris aux Etats-Unis et au Canada, serait d'origine européenne et aurait pu être introduit par des touristes, selon les résultats d'une étude publiée lundi. La maladie, provoquée par le champignon Geomyces destructans qui a commencé à détruire des colonies de chauves-souris en 2006 dans l'Etat de New York, n'est pas apparue en Europe, ce qui laisse supposer que les chauves-souris du Vieux continent sont naturellement immunisées. Pour tenter d'établir cette théorie, l'équipe du professeur Craig Willis, de l'Université de Winnipeg (centre du Canada), a contaminé des chauves-souris avec la souche européenne du champignon et d'autres avec la souche nord-américaine. Les volatiles contaminés par la souche européenne sont morts au bout de 71 jours alors que les autres ont survécu pendant 88 jours. Cette recherche permet donc d'écarter la théorie selon laquelle les chauves-souris nord-américaines auraient été victimes d'une mutation d'un champignon devenu plus virulent. C'est une bonne nouvelle, car cela signifierait que les chauves-souris européennes ne sont pas menacées par la maladie qui ravage les populations de mammifères volants sur le continent américain. Une expérience auprès de chauves-souris européennes doit confirmer l'an prochain cette découverte. Le professeur Willis a expliqué à l'AFP que le champignon a pu être introduit en Amérique du Nord par des touristes. Il a en effet été repéré pour la première fois dans la grotte de Howe, dans l'Etat de New York, visitée chaque année par de nombreux touristes. La maladie a tué depuis quelque 6,7 millions de chauves-souris dans 16 Etats américains et quatre provinces canadiennes. Les animaux atteints de ce syndrome ont des comportements inhabituels comme voler à l'extérieur en plein jour durant les mois d'hiver, ce qui réduit leurs chances de survie au froid. Sciences et Avenir 09/04/2012
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L'Ukraine brûle les chiens errants en vue de l'Euro 2012
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Maltraitance Animale
Des voix se sont élevées il y a peu, dénonçant la reprise des euthanasies massives des chiens errants en Ukraine. Si quelques animaux ont bien été abattus mi-mars malgré la signature d’accords avec les autorités du pays mettant fin à leur massacre, il s'agirait de cas isolés. Les explications de 30millionsdamis.fr. Actuellement en Ukraine aux côtés de l’association autrichienne Vier Pfoten pour la mise en œuvre d’une vaste opération de vaccination et de stérilisation des chiens errants, la Fondation 30 Millions d’Amis a pu en savoir davantage sur la réalité des rumeurs faisant état de la poursuite des euthanasies d’animaux par les autorités locales. Amir Khalil - chef des opérations de sauvetage de Vier Pfoten - a ainsi confirmé la mort, il y a une quinzaine de jours, de chiens errants dans la ville de Donesk, au sud-est de l’Ukraine. L'ampleur de ces euthanasies est encore difficilement quantifiable, des témoins sur place parlant de « quelques » chiens. Des agissements dénoncés par Mykola Zlochevskiy, ministre ukrainien de l’Ecologie et des Ressources naturelles, signataire du protocole d’accord signé en février dernier avec les représentants des associations et fondations de protection animale, stipulant la fin de ce véritable massacre organisé. Pour Heinz Cadera, représentant de la Fondation 30 Millions d’Amis en Ukraine, il s’agit d’un cas particulier : «La municipalité de Donesk refuse d’appliquer l’accord pris par Kiev, alors que les autres villes se montrent très coopératives», précise-t-il. Un point de vue partagé par Amir Khalil, qui dénonce «des actes isolés, qui ne remettent pas en cause les engagements pris par les autorités ukrainiennes et le vaste programme de régulation des populations de chiens errants prévu». Mykola Zlochevskiy va pour sa part intervenir «personnellement» auprès du maire de cette ville, Oleksandr Loukiantchenko, pour que l’euthanasie arbitraire des chiens n’ait plus lieu à Donesk. La Fondation 30 Millions d’Amis a réitéré sa demande d’interdiction nationale de tuer les chiens errants, ce qui permettrait de sanctionner formellement les communes qui ne suivent pas les instructions du ministère. Une mesure essentielle et urgente, à l’heure où les regards sont braqués sur l’Ukraine, coorganisateur avec la Pologne du prochain Championnat d'Europe de football qui débutera le 8 juin 2012. Cette polémique intervient au moment-même où les onze véhicules de secours - dont quatre cliniques mobiles - financés par la Fondation 30 Millions d’Amis et Vier Pfoten, sont opérationnels à Kiev, Kharkiv, Donetsk et Lviv pour la vaccination et la stérilisation de quelque 10 000 chiens. La Fondation 30 Millions d’Amis, seul organisme français à être intervenu sur le terrain, suit sur place avec attention l’application réelle des accords signés. 30 millions d'amis 05/04/2012 -
STOP aux conditions "inhumaines" de l'élevage de poules en cage !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux domestiques et de la ferme
En ce week-end pascal, des milliers d’oeufs vont être décorés pour le plus grand bonheur des enfants. D’autres serviront pour confectionner la traditionnelle « omelette de Pâques ». La Fondation 30 Millions d’Amis, qui sensibilise l’opinion - aux côtés de la PMAF* - au sort des poules pondeuses, rappelle que l’achat d’œufs doit aussi être un acte responsable. 0, 1, 2 ou 3. Sur les boîtes ou sur les œufs eux-mêmes, figure un chiffre très important qui en dit long sur les conditions d’élevage des poules pondeuses. Placé juste avant les lettres «FR» (pour France, NDLR) - le chiffre 0 indique que la poule a été élevée selon les critères de l’agriculture biologique. - Le chiffre 1 assure que la poule a été élevée en plein air. Quant aux chiffres 2 et 3, ils sont à proscrire : ils stipulent que les poules ont été élevées en batterie. Attention aussi à la mention : Poules élevées au sol ! que l'on peut lire sur certaines boîtes... Cela veut dire que les poules sont élevées certes au sol, mais pas en liberté... Le code sur l'oeuf et le 2 devant "FR". En France, 6 millions de gallinacées sur 43 millions - soit une poule sur 7 - vivent encore dans une exploitation dite «conventionnelle», et ce malgré l'interdiction en vigueur depuis le 1er janvier 2012. Un environnement particulièrement sordide et des conditions en totale opposition avec les besoins de l’espèce. Or on peut très simplement consommer de façon responsable. En choisissant des œufs dont la mention FR est précédée de 0 ou 1, le consommateur plébiscite le bio et le plein air, tout en rejetant les conditions cruelles, caractéristiques de l’élevage industriel. En 2010, la Fondation 30 Millions d’Amis avait participé, aux côté de la PMAF, au financement d’une campagne d’informations destinée à sensibiliser les enfants aux différents types d’élevage des poules pondeuses. Ce document pédagogique a été distribué dans 10 000 écoles primaires de l’hexagone. 30 millions d'amis 06/04/2012 -
La poste s'intéresse aux poissons des océans et aux fonds marins
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le Monde Aquatique
Pour sensibiliser les Français sur la fragilité des fonds marins de façon originale, La Poste s'apprête à émettre un bloc de quatre timbres représentant des poissons tropicaux. Une initiative qui s'inscrit dans une démarche de développement durable amorcée par l'administration, et relayée par 30millionsdamis.fr. et donc aussi par votre forum Love Animalia Naturalis Environnementalis... L’ange de mer impérial, le poisson clown, le poisson cocher et l’hippocampe feuille sont les quatre espèces retenues pour figurer sur les nouveaux timbres prochainement commercialisés par La Poste. Des espèces emblématiques des océans tropicaux, choisies tout d’abord « pour leurs couleurs et leurs formes magnifiques », précise la directrice du Marché de la Collection de La Poste, Pascale de Mézamat, et dessinées par deux jeunes artistes, Olivier Ciappa et David Kawena. Image 30 millions d'amis / Visuels : Catharsis productions Olivier Ciappa & David Kawena / La Poste Au-delà de l’aspect esthétique, une mention est apposée sur le bloc : «Les fonds marins sont fragiles, protégeons-les». Une incitation au respect de la biodiversité, qui «s’inscrit dans la politique de développement durable que La Poste mène depuis plusieurs années, à travers notamment les lettres vertes [qui ne sont pas acheminées par avion, NDLR] ou le développement de véhicules électriques pour les facteurs» explique Pascale de Mézamat. Un engagement susceptible de toucher aussi bien les philatélistes que le grand public : « Le timbre est un vecteur de communication très important, en France et à l’étranger », rappelle la directrice du Marché de la Collection de La Poste. La série Nature, réalisée chaque année, a donc troqué les chiens de race, « timbrés » en 2011 pour des espèces qui peuplent les océans, aussi fascinants que mal connus. Ce bloc Nature sera mis en vente à partir du 23 avril 2012 dans tous les bureaux de poste. 30 millions d'amis 6/04/2012 -
L'humanité produit actuellement environ 12,5 milliards de tep (Tonnes Equivalent Pétrole) par an, pour une consommation annuelle de l'ordre de 9 milliards de tep, soit deux fois plus qu'en 1973 et cinq fois plus qu'en 1950. En 2010, la consommation d'énergie mondiale a progressé de 5,5 % et les pays émergents contribuent pour les 2/3 à cette augmentation. L'Inde et la Chine représentent à elles seules 40 % de la croissance de la consommation énergétique mondiale et la Chine est devenue le premier consommateur mondial d'énergies en 2010. A ce rythme, et si l'on tient compte à la fois du développement économique en Asie et de l'augmentation de la population mondiale, la consommation mondiale d'énergie pourrait atteindre, selon les prévisions de l'AIE (Agence Internationale de l'Energie), au moins 22 milliards de tep en 2050, presque 2,5 tonnes d'équivalent-pétrole par terrien ! Les réserves énergétiques mondiales - conventionnelles et prouvées d'énergies non renouvelables (fossiles et uranium) sont estimées par l'AIE à environ 965 milliards de tonnes équivalent pétrole, ce qui représente 85 ans de production actuelle. Il faut souligner que cette durée varie sensiblement selon le type d'énergie : - 180 ans pour le charbon, - 65 ans pour le gaz - et 45 ans pour le pétrole conventionnel. 80 % de cette production énergétique mondiale est assurée par les énergies fossiles. Le solde provient du nucléaire et de l'ensemble des énergies renouvelables (biomasse, hydraulique, agrocarburants, éolien et solaire). ... Selon le rapport de prospective publié en mars 2011 par la banque HSBC, dans 49 ans, il pourrait ne plus rester de pétrole exploitable sur Terre, même si la demande n'augmente pas. Selon cette étude, "la pression sur les carburants fossiles pourrait être à la fois persistante et douloureuse, tant les prix du pétrole sont sensibles à tout déséquilibre mineur entre demande et offre d'énergie". L'Europe, faute de disposer de sources d'énergie suffisantes, devrait être "la grande perdante", selon le rapport qui souligne en outre que le risque de pénurie existe, "même si la demande n'augmente pas". ... Dans un contexte économique difficile, une information passée relativement inaperçue a été publiée la semaine dernière : les Etats-Unis sont redevenus en 2011 exportateurs nets de produits pétroliers pour la première fois depuis 1949. Comme l'indique le Département de l'énergie (DoE), les raffineurs ont exporté quotidiennement près de 2,9 millions de barils de carburants divers (essence, fioul domestique, gazole) pour 2,4 millions de barils importés. Cette prouesse a deux causes : d'une part, la montée en puissance du gaz et de l'huile de schiste et d'autre part, la baisse de la consommation intérieure provoquée par la récession économique. ... L'essor du gaz de schiste Selon l'Agence internationale de l'énergie, la consommation mondiale de gaz devrait passer de 3000 Gm3 en 2008 à 4 330 Gm3 en 2030 et les Etats-Unis souhaitent abandonner le charbon au profit du gaz naturel et du gaz de schiste plus compétitif et beaucoup moins émetteur de gaz à effet de serre. Les réserves mondiales de gaz de schiste sont immenses : selon l'AIE, elles représenteraient environ 380 000 milliards de m3, soit au moins 120 ans de consommation de gaz naturel, au rythme actuel. L'IFP, pour sa part, les estime à 920 000 milliards de mètres cubes, cinq fois plus que les réserves mondiales de gaz conventionnel ! En France, l'estimation des réserves de gaz de schiste reste incertaine mais ces réserves sont probablement importantes : de l'ordre de 2 400 milliards de m3 selon Total pour le seul secteur de Montélimar, soit 10 à 20 fois la consommation nationale annuelle de gaz, selon que le taux de récupération des gisements s'élève à 20 ou 40 %. Selon d'autres études, l'ensemble des réserves de gaz de schiste en France correspondrait à près d'un siècle de consommation sur les bases actuelles ! Néanmoins, face à la forte opposition des populations locales concernées par l'exploitation des gaz de schiste, le gouvernement français a finalement décidé de suspendre tous les projets prévus en faisant adopter la loi du 13 juillet 2011 qui interdit l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et a abrogé les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique. Mais, comme l'indique le rapport qui vient d'être publié le 22 mars 2012 par la Commission interministérielle sur les gaz et huiles de schiste, même si la technique de fracturation hydraulique doit rester interdite en l'état, il est souhaitable de poursuivre les recherches scientifiques pour essayer de développer des techniques d'exploitation des gaz de schiste sûres et neutres pour l'environnement. Ce rapport souligne que notre pays ne peut pas se permettre de renoncer définitivement à une source potentielle d'énergie très importante alors que nous sommes très dépendants des importations d'énergies fossiles dont le prix s'envole (Sur l'année 2011, le cours du Brent a augmenté de 40 %), que notre facture énergétique dépasse à présent les 61 milliards d'euros par an (2 400 euros par foyer) et que le coût de l'énergie pour les ménages et les entreprises ne cesse d'augmenter. Le potentiel colossal des hydrates de méthane Mais plus encore que les huiles et gaz de schiste, une autre ressource d'énergie fossile pourrait bouleverser le paysage énergétique mondial avant une dizaine d'années : les hydrates de méthane. Il s'agit de poches de gaz naturel confinées dans des cristaux de glace. Ceux-ci se forment à haute pression et basse température. On les trouve sous les océans dans les bassins sédimentaires ou sous le permafrost des cercles polaires. Le gaz présent dans cette glace se trouve à haute concentration : environ une molécule de gaz pour moins de six molécules d'eau. Ramené à la pression atmosphérique, cela représente un volume de 168 mètres cube de gaz pour 1 mètre cube d'hydrate de méthane. Les réserves d'hydrate de méthane pourraient représenter jusqu'à 10 fois les réserves mondiales de gaz conventionnel s'élevant à 190 milliards de mètres cubes. Au rythme actuel d'extraction de gaz naturel, cela représenterait 140 à 700 ans de production. Selon l'USGS, le service géologique américain, la quantité de carbone ainsi piégé pourrait s'élever à dix mille milliards de tonnes, soit deux fois la quantité du carbone prisonnier de l'ensemble des gisements mondiaux – exploités ou non – de pétrole, de gaz naturel et de charbon ! Pour l'instant, il n'existe qu'une seule exploitation commerciale d'hydrate de méthane au monde. Elle fonctionne depuis 1978 et est située sur le champ de Messoyakha au nord de la Sibérie. Dans ce site d'exploitation, les hydrates de méthane se sont décomposés mais sont restés prisonniers d'une poche imperméable située sous le permafrost. Mais dans la majorité des autres sites potentiels exploitables, la situation est toute différente. Les hydrates de gaz se trouvent dans des couches sédimentaires poreuses. Leur exploitation par liquéfaction provoquerait une remontée très dangereuse de méthane vers la surface. Tous les grands pays industrialisés tentent donc de mettre au point des techniques d'extraction fiables et adaptées à la nature très instable des hydrates de méthane. Il faut en effet savoir que la moindre modification de température ou de pression risque de provoquer la fonte de la poche de glace et de libérer le méthane dans l'atmosphère. Or, l'impact de ce gaz en matière d'effet de serre est de 25 fois celui du CO2 à quantité égale ! Parmi les grands pays pouvant accéder aux hydrates de méthane, le Japon est sans conteste le pays le plus avancé dans la recherche de moyens d'extraction fiables et industriels des hydrates de méthane. ... Selon les prévisions des scientifiques et du gouvernement japonais, cette nouvelle source d'énergie pourrait couvrir, au rythme actuel de la consommation, les besoins énergétiques de l'archipel nippon pendant plus d'un siècle ! Après plus de 10 ans de recherche, le Japon va commencer ses premiers tests d'extraction d'hydrates de méthane en 2013 et vise l'exploitation commerciale à grande échelle d'ici 2016. Reste que le défi technique et industriel que représente cette exploitation des hydrates de gaz sous-marins est considérable. Plusieurs voies technologiques sont expérimentées. On peut tout d'abord réchauffer ces hydrates avec de l'eau chaude et les pomper sous forme gazeuse. 1 m3 d'hydrate donne alors 164 m3 de gaz à la pression atmosphérique normale et 0,8 m3 d'eau. Mais cette technologie est lourde, complexe et coûteuse. Elle nécessite le forage de puits jusqu'à la couche contenant les hydrates de méthane. Ensuite de chauffer un fluide en surface (eau chaude ou vapeur) et le faire circuler dans le puits. Il est en outre très difficile de réchauffer ces hydrates de méthane car l'eau chaude amenée dans les profondeurs marines se refroidit rapidement sous l'effet de l'eau de mer très froide au contact du pipeline. Autre méthode : la dépressurisation, à l'intérieur du puits de forage pour provoquer la séparation des hydrates. Il est également possible de pomper le méthane gazeux sous les hydrates en créant une dépressurisation. Mais ces méthodes sont très gourmandes en énergie, surtout quand elles s'appliquent aux hydrates emprisonnés à grande profondeur. L'utilisation d'un inhibiteur dans la couche géologique contenant les hydrates est également expérimentée mais cette technique est complexe car elle suppose la diffusion du produit dans toute la couche contenant les hydrates à récupérer. Enfin, une autre méthode est porteuse d'immenses potentialités. Elle a été imaginée par le scientifique Japonais Kazunari Ohgaki de l'Université d'Osaka, en 1996 et consiste à séquestrer le CO2 en l'injectant dans l'hydrate de méthane afin qu'il se substitue à celui-ci. Cette méthode prévoit également l'utilisation d'azote pour accélérer ce processus physico-chimique de substitution. Ces processus font l'objet de divers programmes d'études comme le programme allemand SUGAR lancé par l'Institut Leibnitz pour les Sciences Marines de Kiel. En coopération avec ConocoPhillips et la Japan Oil Gas and Metals National Corporation (JOGMEC), un laboratoire du ministère américain de l'énergie (DOE) doit prochainement tester, dans le nord de l'Alaska, une nouvelle technologie de récupération des hydrates de méthane qui contiennent 12 % de CO2 dans ce site. Les chercheurs vont essayer de capter ce CO2 puis de le réinjecter dans le forage Ignik Sikumi. Des expérimentations menées par des chercheurs de l'université de Bergen (Norvège) ont en effet montré que le CO2 injecté dans les sables riches en hydrates peut se substituer au méthane extrait. Cette technique présente des avantages décisifs sur les autres voies d'extraction à l'étude : elle consomme bien moins d'énergie et permet de réduire considérablement le bilan carbone en utilisant le CO2 de puits de gaz voisins. En outre, le CO2 étant plus stable que le méthane, cette technologie ne déstabilise pas les fonds marins et ne produit pas d'eau additionnelle. Mais il y a loin de la démonstration en laboratoire à la mise en œuvre à grande échelle sur le terrain car beaucoup d'inconnues subsistent, à commencer par le degré de porosité des couches sédimentaires qui risque de rendre plus ou moins difficile la pénétration du CO2. Conscients de ces obstacles, les Américains ne tablent pas sur une exploitation rapide de ces nouveaux gisements alors que les Japonais, plus avancés dans leurs recherches, envisagent de commencer l'exploitation industrielle des hydrates du champ de Nakaï (situé à 700 kilomètres au sud-est du Japon), dès ces prochaines années... Grâce à ses territoires d'outre-mer, la France regroupe 11 millions de km² de zone marine et possède le second domaine maritime mondial, derrière les Etats-Unis. Elle a en outre entamé une procédure judiciaire internationale pour agrandir d'encore un million de km2 son domaine maritime. En France, le projet expérimental Fordimhys (Formation and Dissociation of Methane Hydrates in Sediments) de production sous pression d'hydrate de méthane, sponsorisé par Gaz de France, Total et l'Institut français du pétrole et conduit par Jean-Michel Herri et Olivier Bonnefoy, du Laboratoire des procédés en milieux granulaires, devrait permettre de mieux évaluer, d'ici quelques mois, la faisabilité d'une exploitation à grand échelle des hydrates de méthane par notre pays. On comprend mieux cet enjeu technologique, économique et énergétique quand on sait que l'exploitation des hydrates de méthane ne se limite pas aux immenses réserves qui tapissent les fonds sous-marins. En effet, les hydrates de méthane pourraient également à terme constituer une voie alternative tout à fait rentable pour le transport du méthane sur des distances relativement longues (jusqu'à 6000 km). Le transport des hydrates par bateau pourrait donc se substituer pour une large part à l'acheminement du gaz naturel liquéfié par gazoduc. Deux siècles après leur découverte par le chimiste britannique Humphrey Davy, la récupération et l'exploitation à grande échelle des hydrates de méthane et l'exploitation massive du gaz de schiste à l'aide de méthodes respectueuses de l'environnement et intégrant systématiquement des systèmes de capture et de séquestration de carbone, pourraient donc révolutionner le paysage énergétique mondial au cours de ces vingt prochaines années. La France, qui a la chance de posséder en grande quantité ces ressources énergétiques précieuses, tant dans son sous-sol que dans son immense domaine maritime, doit, dans un cadre de coopération européenne et internationale renforcée, tout mettre en œuvre pour devenir un pays pionnier dans l'exploitation propre et durable de ce nouvel "or bleu". Auteur René TREGOUËT (www.tregouet.org). Sénateur honoraire, fondateur du Groupe de Prospective du Sénat LIRE tout l'article sur Notre Planète Info 04/04/2012
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Les forêts sont biologiquement plus diverses que tout autre écosystème terrestre. Elles couvrent environ 31% de la surface de la Terre, soit près de 4 milliards d'hectares, et contiennent plus du deux tiers des espèces vivantes terrestres. Les forêts tropicales qui ne constituent que 6% des terres émergées, possèdent plus de la moitié de la biodiversité terrestre. Etant la plus vaste forêt tropicale humide au monde, la forêt amazonienne détient une importante biodiversité. Le bassin amazonien à lui seul abrite un quart des espèces terrestres (Convention sur la diversité biologique, 2011). La vie humaine est intrinsèquement liée à la biodiversité. Si nous pouvons modifier notre relation à la nature, nous ne pourrons en modifier notre dépendance. L'homme se sert des services que nous rend la nature et nous leur devons tout en termes d'existence. Selon la FAO, plus de 1,6 milliards d'individus dépendent des forêts comme source de revenus. La biodiversité forestière est la base de plus de 5000 produits commerciaux : lin, coton, huiles aromatiques, huiles essentielles, miel, résines, champignons, caoutchouc, produits pharmaceutiques... Nous connaissons bien ces produits générés par les forêts. Ces services d'approvisionnement représentent à nos yeux une valeur marchande. Par contre, de nombreux services fournis par les forêts ne sont pas reconnus ou sous-estimés dans notre économie de marché, alors qu'ils sont indispensables, c'est par exemple le cas des services de régulation ou culturels. Or, chaque année, 13 millions d'hectares de forêts disparaissent (principalement dans la zone tropicale) notamment parce que le marché actuel ne parvient pas à reconnaitre les services rendus par les forêts. Afin de mettre fin à leur destruction, il faut connaître et comprendre l'intégralité des services qu'elles nous rendent. Les services de régulation fournis par les forêts sont les bénéfices obtenus par les processus écosystémiques. Régulation du climat : A l'échelle globale, les forêts jouent un rôle important dans le climat en séquestrant du CO2, gaz à effet de serre. Les arbres captent du carbone par la photosynthèse dont une partie est incorporée dans les matières organiques et l'autre est rejetée par la respiration ou indirectement par la décomposition de feuilles mortes, débris et racines mortes. Le bilan de ce flux de carbone est que la quantité de CO2 fixée est supérieure à celle rejetée, ce qui confère aux forêts un statut de «puits de carbone ». En revanche, les émissions causées par la déforestation et la dégradation des forêts contribueraient à plus de 15% des émissions annuelles mondiales totales de gaz à effet de serre (Convention sur la diversité biologique, 2011). Les forêts tropicales peuvent aussi « refroidir » la Terre par évapotranspiration d'énormes volumes d'eau et la création de nuages qui réfléchissent la lumière du soleil vers l'espace. La forêt amazonienne à elle seule rejette autour de 8 milliards de tonnes de vapeur d'eau dans l'atmosphère chaque année. Atténuation des effets des inondations, tempêtes et érosion du sol : Les forêts constituent une protection naturelle contre les tempêtes, inondations et glissements de terrain. Elles jouent un rôle protecteur primordial pour des millions de personnes qu'ils vivent dans les terres ou en façade maritime, jouant le rôle de tampon entre l'eau, le vent et les habitations. De plus, les forêts contrôlent le ruissellement des eaux en stockant l'eau de pluie puis en la rejetant progressivement dans les aquifères, ce qui réduit les risques d'inondation et de glissement de terrains. Régulation de l'eau : Une étude de 2005 de la NASA a révélé que la fumée issue des forêts brûlées inhibe la production de nuages et donc diminuent les précipitations. Par ailleurs, en remplaçant la forêt tropicale par des terres d'agriculture ou d'élevage on augmente la réflectivité de la terre, on absorbe moins l'énergie du soleil et on diminue en conséquence le régime des précipitations. Agissant comme des pompes, les forêts entrainent les précipitations à partir des zones côtières dans les zones continentales. Purification de l'eau : La forêt non seulement génère l'eau mais aussi la nettoie. Elle agit comme une véritable station d'épuration, filtrant polluants, métaux lourds, azotes à travers les systèmes racinaires avant de venir se reposer dans les nappes phréatiques pour poursuivre son long cycle de l'eau. Trois quarts de l'eau douce accessible provient des bassins versants des forêts ; les forêts purifient l'eau potable du deux tiers des grandes villes des pays en développement. Un autre exemple en pays développé cette fois, celui de la ville de New York qui préfére restaurer les fonctions écologiques du bassin versant alentour d'où provenait l'eau plutôt que de construire et exploiter une station de traitement (économie réalisée : 80% du coût de la construction d'une nouvelle station sans compter les frais d'entretien). Pollinisation : Certes tous les pollinisateurs ne se trouvent pas dans la forêt, cependant lorsque l'on sait que la forêt contient plus des deux tiers des espèces vivantes terrestres, on en déduit l'importance de cet habitat pour les pollinisateurs. Les pollinisateurs incluent les insectes comme les papillons, les abeilles, certaines mouches, les charançons, mais aussi les oiseaux tels les colibris ou encore les mammifères comme certaines chauves souris. Ils sont responsables d'environ un tiers de la production mondiale de nourriture (fruits, légumes, oléagineux, certaines légumineuses, café, cacao, épices...) dont les trois quarts des cultures vivrières. Plusieurs études ont aussi montré que la diversité des pollinisateurs peut augmenter la productivité ainsi que la stabilité des communautés végétales (INRA, 2088). Services culturels et sociaux : Les services culturels et sociaux sont des bénéfices non-matériels que nous offrent les forêts : l'inspiration, le divertissement, l'enrichissement spirituel, la réflexion, la découverte scientifique, l'épanouissement esthétique, l'éducation... Les forêts offrent une source d'inspiration riche pour l'art, le folklore, les symboles nationaux et l'architecture. « La nature est un temple où de vivants piliers… », Baudelaire. Valeurs esthétiques : Nous sommes nombreux à apprécier la beauté des paysages de forêt ce qui se reflète, par exemple, dans les visites des parcs ou le choix de localisations pour construire des maisons. Valeurs patrimoniales : Beaucoup de sociétés attachent de l'importance aux paysages historiquement importants (dit « paysages culturels ») ou aux espèces ayant une signification culturelle (par exemple, l'importance culturelle du baobab au sein des sociétés africaines). Loisirs et éco-tourisme : Les forêts nous servent souvent de lieux de vacances, de repos, de relaxation, de méditation. L'écotourisme (caractérisé par le concept de voyages responsables dans les espaces naturels et découverte de la nature) est l'une des branches les plus dynamiques du tourisme mondial avec une croissance d'environ 20% par an (ONU, 2011). L'économie et la nature : responsabilité des entreprises : L'évaluation de la valeur financière des services écosystémiques fournis par les forêts représente un défi herculéen. Les premiers à avoir tenté d'estimer la valeur totale annuelle des services écosytémiques fournis par la biosphère sont Robert Costanza et ses collaborateurs du Guind Institute for Ecological Economics (1997), qui l'évaluèrent à environ 33 000 milliards de dollars (contre 18 000 milliards de dollars pour le PIB mondial) ! Des analyses chiffrées plus spécifiquement sur les forêts ont aussi été produites. L'Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM) a été commandée en 2000 par le Secrétaire général de l'ONU. Plus de 1 360 experts issus de près de 50 pays ont contribué à la construction de ce rapport, afin d'évaluer l'ampleur et les conséquences des modifications subies par les écosystèmes de notre planète. Un des principaux constats dans ce rapport est qu'un nombre restreint de personnes bénéficient des activités provoquant une réduction, voir perte, de services écosystémiques. Cette réduction de services amène souvent des coûts dans le long terme pour l'ensemble de la société (coûts collectifs négatifs) et qui sont généralement plus élevés que les profits ayant été obtenus par l'activité générant la modification de l'écosystème. Pourtant, le plus souvent, l'écosystème est tout de même modifié parce que d'une part les coûts collectifs causé par la réduction des services n'ont pas été calculés et intégrés dans le processus de décision et d'autre part les gains privés sont importants. Selon une étude de l'Union Européenne, le coût de l'inaction et de la dégradation des services représenteraient jusqu'à 7% du PIB mondial par an en 2050 (Braat et ten Brink, 2008). Ainsi, il a été estimé qu'environ 3 000 entreprises dans le monde provoque-raient des impacts environnementaux s'élevant à plus de 2000 milliards de dollars, soit environ 7% de leurs revenus consolidés et jusqu'à 1/3 de leurs bénéfices (UNPRI, 2010). [b]Pourtant seules 9% des entreprises françaises mettent en place une politique de biodiversité [/b](MEDDTL, 2010). La responsabilité des entreprises est à la fois directe et indirecte : • Directe, par le prélèvement des ressources naturelles (secteurs agroalimentaires, pharmaceutique, textile, papetier, forestier, extraction minière…) et par la fragmentation des milieux et les pollutions chimiques (secteurs du transport, BTP, tourisme, énergie, agriculture...). • Indirecte, par le choix et les pratiques des fournisseurs, par l'influence dans le choix des consommateurs, par le financement de projets. Selon l'enquête 2010 du ministère de l'environnement, 2/3 des entreprises seraient conscientes de leurs impacts négatifs sur la biodiversité et 40% pensent que la perte de la biodiversité affecte déjà ou affectera leur activité. A l'échelle mondiale 30% des PDG interviewés estiment que l'appauvrissement de la biodiversité est une menace pour la croissance économique. Pourtant à peine 36 % des entreprises déclarent avoir une politique environnementale et parmi elles, seulement un quart intègre la biodiversité dans cette politique. Politique environnementale des entreprises : Plusieurs modèles ont été proposés pour permettre aux entreprises de réduire leur impact sur l'environnement et intégrer les services rendus par la nature dans leur activité, dont voici quelques exemples. Paiement pour services environnementaux (PSE) : Le concept de PSE consisterait à payer pour bénéficier des services écosystémiques. Plus précisément, le PSE est un instrument économique permettant d'obtenir d'un producteur, par un paiement, qu'il modifie ses pratiques dans un sens favorable à l'environnement, sans qu'il y soit forcé par la loi ou par une norme. En 2011, l'Agence Française de Développement (FAD) a fait état d'un rapport complet sur les différents mécanismes de PSE et leurs exemples. Développement de produits ou services qui préservent les écosystèmes : Un exemple est le développement de l'agriculture biologique qui est une méthode de production agricole basée sur le respect du vivant et des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l'usage d'engrais chimiques de synthèse, de pesticides de synthèse et des OGM. Selon la FAO, le marché des produits biologiques dans les pays développés devrait augmenter d'environ 5 à 10 % par an dans les trois prochaines années. Dépenses volontaires des entreprises en faveur des écosystèmes (mécenat d'entreprise) : Le mécénat pour l'environnement ne représente que 10% du mécénat en France, après la culture et la solidarité, alors que c'est un outil indispensable pour promouvoir le changement de notre société dans une direction plus respectueuse et favorable pour l'environnement. Grâce à l'initiative d'ONG, les entreprises sont sensibilisés afin qu'elles prennent conscience de leur impact sur l'environnement et fassent un geste en sa faveur. Pour exemple, Envol Vert est une ONG française qui a pour objectif la protection de la forêt tropicale et de la biodiversité en établissant des partenariats avec des entreprises afin qu'elles puissent s'impliquer dans des projets concrets, principalement en Amérique latine. Difficultés et échéances : La non-intégration des valeurs des services rendus par les forêts dans la prise de décision économique a entraîné des activités ayant un impact néfaste sur l'environnement. On estime que jusqu'à un milliard d'hectares, représentant environ un quart de toutes les terres forestières, doivent être restaurées pour pouvoir nous fournir les services écosystémiques (Convention sur la diversité biologique, 2011). Les scientifiques prévoient que si la population mondiale atteint le chiffre de 8 milliards en 2030, les ressources sur la terre seront soumises à des pressions considérables qui pourraient entrainer des pénuries. Le problème qui se pose à nous est de garantir que la nature puisse continuer à assurer ces services face aux pressions. Si les activités forestières persistent avec des approches conventionnelles, cela engendrera la perte de services écosystémiques et nécessitera des alternatives coûteuses. Alors que si nous investissons dans les forêts, nous réaliserons non seulement des économies mais aussi garantissons notre survie à long terme. Pour aller plus loin : Références Braat et ten Brink (2008) The cost of policy inaction : the case of not meeting the 2010 biodiversity target. THE ECONOMICS OF ECOSYSTEMS AND BIODIVERSITY - UE Costanza, R., D'arge, R., Groot, S., Farber, M., Grasso, B., Hannon, K., LimBurg, S., Naeem, R., O'neill, J., Paruelo, R., Raskin, P., Sutton et M. van den Belt (1997) The value of the world's ecosystem services and natural capital. Nature, 387 : 253-260. Convention sur la diversité biologique (2011) "Journée internationale de la diversité biologique 2011 : La biodiversité forestière, le trésor vivant de la planète" AFD (2011) "Les paiements pour services environnementaux : De la théorie à la mise en œuvre, quelles perspectives dans les pays en développement". FAO (2009) "La situation des forêts du monde 2009" FAO (2010) "L'Afrique exporte ses produits bio" INRA (2008) "L'activité pollinisatrice des insectes dans le monde estimée à 153 milliards d'euros par an" MEDDTL (2010) Bulletin officiel du MEDDTL NASA (2005) Informations disponibles sur http://trmm.gsfc.nasa.gov. Communiqué de l'ONU (2011) "FAO : l'écotourisme peut jouer un rôle vital dans le maintien de forêts saines" UNPRI (2010) "Universal Ownership: Why environmental externalities matter to institutional investors" Auteur Envol Vert. 5/04/2012 Envol vert est une association de protection de la forêt et de la biodiversité qui souhaite reconnecter l'homme avec son environnement et aider les populations locales à vivre dans un environnement plus sain et générateur de ressources. Pour cela elle soutien des petits projets issus d'initiatives locales. Son fil conducteur « La forêt nous rend service, rendons le lui » engage particuliers et entreprises à s'investir à ces côtés pour cette noble cause.
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Les baleines franches de l'Atlantique nord sont en voie d’extinction et l'une des causes de surmortalité est le nombre de collisions avec des navires. L’application Whale Alert (pour iPad et iPhone) permet dorénavant aux marins de connaître quasiment en temps réel toutes les zones de préservation et même… la position approximative des cétacés. Les baleines franches de l'Atlantique nord (Eubalaena glacialis), ou baleine de Biscaye, vivent le long de la côte est des États-Unis, entre Terre-Neuve et la Floride. Elles ont été chassées durant des nombreuses années pour leur huile et sont depuis gravement menacées d’extinction. Seuls 350 à 550 individus, dont certains peuvent mesurer jusqu’à 16 mètres, seraient toujours en vie. Ces cétacés vivent bien souvent à proximité des côtes et de la surface de l’eau. Entre 1970 et 2001, cinquante décès de baleines ont été dénombrés dans les eaux canadiennes. Au moins 36 % d’entre eux (soit 18 cas) sont survenus à la suite de collisions avec des navires (d’après un rapport du Cosepac). Un projet issu d’une collaboration entre de nombreux organismes (dont la NOAA), des laboratoires de recherche et des entreprises privées propose dorénavant une solution innovante : une application iPhone et iPad nommée Whale Alert. Elle informe en temps réel les marins sur les mesures de préservation en cours dans le voisinage de leurs navires, et leur indique les lieux où les baleines ont été entendues pour la dernière fois. Après avoir fait son entrée dans les cockpits d'avion, l'iPad devrait maintenant se retrouver sur les consoles de nombreux navires. Concrètement, que peut faire cette application ? Tout d’abord, elle est capable de positionner le navire sur des cartes de navigation de la NOAA grâce à une fonction GPS. Le capitaine peut alors visualiser sa position par rapport aux zones réglementées, notamment les réserves de protections saisonnières. Les navires de plus de 20 mètres, par exemple, doivent s'y déplacer à moins de 18 km/h, ce que se charge de leur rappeler un message à l'écran. Mieux, les cartes pourraient être mises à jour quasiment en temps réel. L’observation d’un certain nombre de baleines en un point donné pourrait conduire à la mise en place de zones de protection temporaires. Cette décision serait alors transmise aux équipages, et les cartes mises à jour en seulement quelques minutes. Enfin, des bouées de surveillance acoustique sont en fonction autour du sanctuaire national marin de Stellwagen Bank et dans la baie du Massachussetts. Leurs positions sont reportées sur les cartes de la NOAA et leur couleur change sur l’iPad ou l’iPhone en fonction des informations qu’elles récoltent. - Le vert signifie qu’aucune baleine n’a été entendue depuis 24 heures - alors que l’orange indique le contraire. Les bateaux naviguant à l’intérieur ou à proximité de ces deux sites savent donc approximativement où se trouvent les baleines par rapport à leur position. Que faire si le bateau est obligé de passer dans une zone à risque ? Les concepteurs du logiciel ont intégré un module traçant les voies présentant la plus faible probabilité de collision dans Whale Alert. Dernier petit détail, le logiciel embarque également une série de photographies permettant aux équipages ou passagers de retrouver le prénom de chaque baleine rencontrée. Ce nouvel outil de préservation méritait d’être présenté tant ses avantages sont nombreux. Cette démarche est originale et bien ancrée dans son temps. Son aspect technologique devrait permettre de toucher un large public outre-Atlantique. Futura Sciences 08/04/2012
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L'obésité, une maladie qui touche de plus en plus les animaux
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Selon une vétérinaire canadienne, les animaux de compagnie seraient comme l'homme de plus en plus affectés par un surpoids voire de l'obésité. La faute notamment a un apport alimentaire trop riche. Si l'obésité est aujourd'hui devenue un réel problème de santé publique, elle ne touche pas que les humains mais aussi leurs plus fidèles compagnons. C'est ce dont alerte aujourd'hui Monica Snedden, une vétérinaire et spécialiste en nutrition à la Princess Animal Hospital de Kingston, en Ontario qui établit un constat préoccupant : "Ça devient un très gros problème chez les animaux. Nous observons de plus en plus de cas de diabète et d'arthrite et des problèmes de mobilité", explique t-elle citée par canoe.com. Pour expliquer ce phénomène croissant, la spécialiste pointe du doigt l'alimentation trop riche de nos amis à quatre pattes et principalement la fâcheuse tendance de certains propriétaires à toujours laisser le bol de nourriture plein. Une manie qui autorise l'animal à manger autant qu'il le souhaite. Or, comme le remarque Monica Snedden, les portions de nourriture sur le marché sont parfois très élevées en calories et en graisses : "une seule tasse de nourriture équivaut parfois à près de 500 calories", souligne t-elle. Elle évoque également la manie d'autres propriétaires de donner des restes de table à leur compagnon. "Les gens ne réalisent pas combien ils ont réellement donné comme portion à leur animal", indique t-elle, ajoutant que, selon la taille de l'animal, une croustille peut être équivalente à un hamburger entier. Néanmoins, la vétérinaire reconnait que choisir la nourriture de son animal n'est pas aujourd'hui une tâche facile. "Il y a tant d'entreprises qui font tellement de nourritures qu'il est difficile pour les gens de savoir celles qui nourrissent adéquatement", reconnait-elle précisant que même si les produits sont annoncés comme frais et biologiques, il est difficile pour les consommateurs de savoir ce qu'ils achètent et de se fier à ce qu'on retrouve dans les rayons. Outre cette richesse dans l'alimentation, Monica Snedden souligne un second facteur crucial : l'activité de plus en plus réduite de certains animaux qui favorise donc la prise de poids. D'après la spécialiste, la clé est donc d'empêcher ce surpoids de s'installer et pour cela il faut déjà ne pas le nier. "Lorsque nous diagnostiquons une surcharge pondérale, les gens disent qu'au contraire, leur animal est en forme", relève la vétérinaire. Chaque race étant différente, il n'est pas évident pour un propriétaire de repérer toute surcharge de son animal. Pour autant, en cas de surpoids, il faut bien faire attention et ne pas non plus priver l'animal de nourriture. Ne donner qu'une portion réduite pour faire perdre du poids à son compagnon n'est pas suffisant puisque certains de ses besoins nutritionnels pourraient ne pas être remplis, note la spécialiste qui invite les propriétaires à demander conseil à leur vétérinaire. Maxisciences janvier 2012 -
Les fourmis : actualités, découvertes, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fourmis
En excavant une fourmilière souterraine désaffectée au Brésil, une équipe de chercheurs est tombée sur une immense et complexe organisation digne de la plus grande mégalopole du monde des insectes. Une immense ville souterraine peuplée autrefois par des millions de fourmis coupeuses de feuilles a été découverte par des scientifiques au Brésil. Selon les experts, il s’agit là d’une fourmilière incroyablement complexe qui aurait abrité une des plus grandes colonies au monde. Les fourmis coupeuses de feuilles sont réputées pour constituer une des sociétés les plus sophistiquées notamment en raison de leur système de caste particulièrement évolué et de leur capacité à cultiver leurs ressources alimentaires. Ces insectes récoltent en effet des morceaux de plantes afin de faire pousser un champignon spécifique pour nourrir leurs larves. Pour mettre à jour la structure de la fourmilière géante construite sous la terre, les scientifiques ont, dans un premier temps, versé dix tonnes de béton à travers les ouvertures. Cette manipulation préalable vise à solidifier les chambres et les conduits pour les rendre apparents lors de l’excavation. Dix jours ont été nécessaires pour que le mortier traverse le réseau de dédales s’étendant sur une superficie de 46 mètres carrés à 8 mètres sous la surface du sol. Après un mois passé à déblayer consciencieusement 40 tonnes de terre, les chercheurs ont pu mettre en évidence l’impressionnante structure. Selon les experts, l’architecture de la fourmilière aurait été conçue pour permettre une bonne ventilation et offrir aux fourmis des itinéraires les plus courts possible pour optimiser leurs parcours. Au total, une dizaines de routes principales reliant les principales chambres ont été identifiées. A cela s’ajoute toute une ramification de sentiers secondaires. Parmi les différents compartiments, les scientifiques ont pu déterminer la présence de jardins au sein desquels les fourmis cultivaient des champignons. Il est pour l’heure encore difficile de déterminer la cause de la disparition des fourmis coupeuses de feuille au sein de cette immense ville souterraine. Un mystère que l’équipe de chercheurs cherche désormais à éclairer. Sur Maxisciens, parcourez la fourmilière géante en vidéo Maxisciences février 2012 -
Les fourmis : actualités, découvertes, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fourmis
Récemment décrites dans PLoS Biology, des recherches expérimentales autrichiennes montrent qu’au sein d’une fourmilière, tous les individus s’empressent de ‘partager’ les faibles quantités d’agent pathogène venant d’infecter l’un des membres de la colonie, s’immunisant ainsi collectivement via un "effet vaccin". L'équipe de recherche du Pr Sylvia Cremer, de l'Institut de science et de technologie (IST), en Autriche, a infecté quelques fourmis d’une colonie avec des spores fongiques, marquées par fluorescence. Mais loin d’éviter ces individus "malades", les autres les ont léchés – une forme de toilettage social. Au bout d’un certain temps, les chercheurs ont alors constaté que l’agent pathogène s’était réparti dans toute la colonie – mais à des taux très faibles, ne provoquant que des micro-infections chez les individus auparavant sains. Stimulant l’action de gènes impliqués dans le système immunitaire physiologique des insectes, ce comportement d'hygiène collective, véritable "système immunitaire social", permet à la colonie de récupérer plus rapidement d'une infection, selon les simulations mathématiques mises en œuvre dans l’expérience. C’est l’équivalent, dans la nature, de la "variolisation", première tentative de l’homme, dans le passé, pour se "vacciner" contre la variole en provoquant de bas niveaux d’infection parmi la population. "En étudiant l'immunité sociale, au niveau d’un système, chez les insectes, peut-être pourrons-nous trouver des propriétés émergentes qui nous ont échappé chez un autre animal social important : l'être humain", commente Simon Babyan, de l'Université d'Édimbourg, dans la même publication relayée par Science Daily. Maxisciences 07/04/2012 -
Mise au point d'une substance chimique pour la castration des chiens mâles ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les chiens
Certes, on nous dit qu'il n'y a pas ou peu d'effets secondaires à la castration chimique.... mais y a-t-il suffisamment de recul pour pouvoir l'affirmer ainsi...? Si l'inocuité était avérée, ce serait effectivement une bonne alternative à l'opération... Ce serait bien, aussi, que cette pratique (la castration chimique), dans la mesure où il n'y aurait pas d'effets secondaires indésirables, soit étendue à d'autres espèces... je pense en particulier aux chats... dont la surpopulation est encore plus criante que celle des chiens... ! De plus cette alternative doit certainement être moins onéreuse et pourrait aussi se faire plus précocément... Sachant toutefois que les chats sont plus délicats... -
Selon le DailyMail, un laboratoire américain a mis au point la formule d’une substance qui permet de stériliser définitivement les chiens mâles : une alternative à la castration chirurgicale, parfois aussi traumatisante pour les animaux que pour leurs maîtres. La firme Ark Science, de New-York, a mis au point la "castration au zinc" destinée aux chiens : il s’agit d’un mélange de gluconate de zinc, de L-Arginine (un acide aminé) et d'eau purifiée qui, injecté dans le scrotum de l'animal, provoque "une stérilisation permanente sans effet indésirable nécessitant un traitement médical, dans près de 99% des cas". Autorisé à l'heure actuelle pour les chiens de 3 à 10 mois, dont 300 ont déjà été traités, le procédé pourrait bientôt recevoir l’agrément du gouvernement américain pour ceux de tout âge. Agissant au bout de 30 jours, le composé tue les spermatozoïdes et bloque de façon permanente les conduits testiculaires. "Nous avons suivi 40 chiens pendant plus de deux ans et disposons de données sur un grand nombre d’entre eux sur plus de cinq ans. Depuis 1999, lorsque les premières études cliniques ont été réalisées, il n'y a pas eu de rapports d'effets secondaires à long terme", explique le site web du laboratoire, qui reconnaît cependant quelques effets indésirables passagers tels que vomissements et perte d’appétit. Jusqu'à présent, c'est la castration chirurgicale qui est utilisée pour limiter la prolifération des chiens, la surcharge des refuges pour animaux et l’agressivité de certains mâles. Mais en plus d'être particulièrement pénible pour les animaux comme pour les maitres, elle a également un certain nombre d'inconvénients connus, tels que des risques d'apparition de cancers, de perte de poils ou d'obésité. Si la castration au zinc reçoit son agrément elle pourrait donc devenir une alternative de choix à la méthode chirurgicale. Maxisciences 08/04/2012
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Le python birman, une menace pour les oiseaux de Floride
BelleMuezza a posté un sujet dans Reptiles, amphibiens....
Publiée récemment dans la revue Reptiles & Amphibians : Conservation and Natural History, une étude américaine montre que le python birman, espèce asiatique indûment introduite en Floride et déjà repérée comme menace écologique, s’attaque non seulement aux oiseaux locaux mais aussi à leurs œufs. Les scientifiques surveillent anxieusement l’expansion du python birman (Python molurus bivittatus) en Floride, où ce serpent asiatique a été introduit on ne sait comment en 1979, et qui y a proliféré jusqu’à atteindre un effectif de dizaines de milliers d’individus aujourd’hui. Ils savaient déjà que dans le parc national des Everglades, les oiseaux, du minuscule martinet au grand héron, constituent 25% du régime alimentaire du reptile. Mais une étude réalisée par la Smithsonian Instutution vient de montrer que le serpent s’attaque aussi aux œufs : une menace supplémentaire pour les populations d’oiseaux nicheurs. Un python mâle de 2,50 mètres capturé à proximité d'un élevage de pintades a ainsi régurgité 10 œufs de ces oiseaux, tandis que le contenu stomacal d’une femelle de 3 mètres contenait les restes de 2 œufs, qui, analysés via des tests d'ADN, se sont avérés être ceux d’un courlan brun (Aramus guarauna), un échassier des marais considéré comme une "espèce préoccupante" par la Florida Fish & Wildlife Conservation Commission. "Cette découverte est importante parce qu'elle suggère que le python birman n’est pas simplement un prédateur ‘passif’, mais est suffisamment opportuniste pour trouver les nids d'oiseaux", a déclaré Dove Carla, ornithologue à la Smithsonian Institution cité par Science Daily. Maxisciences 08/04/2012 -
Les grenouilles Actualités, informations, découvertes...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Reptiles, amphibiens....
Plus de soixante ans après avoir avoir été observée pour la dernière fois, une espèce très rare de grenouille a été redécouverte en Afrique, au Burundi. Le petit animal, qui ne mesure pas plus de 3 centimètres, se caractérise par les très longs doigts dont est doté le mâle. Des chercheurs américains ont redécouvert une espèce africaube "perdue" : la grenouille Cardioglossa cyaneospila. Observé dans le sud-ouest du Burundi, le tout petit amphibien noir et gris-bleu, dont la taille ne dépasse pas trois centimètres de long, n'avait pas été vu depuis 63 ans. C'est lors d'une enquête sur la biodiversité du petit pays d'Afrique de l'est et son évolution, menée en décembre dernier dans la réserve forestière de Bururi, que la grenouille a été découverte. "J'étais avec mon bâton en train de repousser un peu de végétation, et là, assis sur un rondin, j'ai vu cet animal qui n'avait pas été vu depuis 1949. C'était un grand moment" raconte le Pr David Blackburn, herpétologiste de l'Académie des Sciences de Californie et de l'Université du Texas cité par le National Geographic. Les scientifiques ont pu capturer un spécimen mâle de la grenouille Cardioglossa cyaneospila, qui, comme tous les autres mâles de l'espèce est doté d'un très long doigt sur chaque main et chaque pied. Mais les chercheurs savent très peu de choses au sujet de cet amphibien. Ils ignorent à combien de spécimens s'élève sa population. "J'ai entendu plusieurs appels au cours des nuits suivantes, ce qui indique la présence d’une population saine de l'espèce, mais je n'ai pu trouver que ce seul spécimen" explique David Blackburn. Les scientifiques savent en revanche que l'espèce très rare est menacée par la population grandissante du Burundi, qui se déplace dans les montagnes, se nourrit de la faune, et réduit les grandes forêts pour le bois de chauffage. "Si la forêt disparaît, ces grenouilles disparaîtront aussi", souligne le chercheur. Maxisciences 08/04/2012 -
Depuis le début de l'année, 159 rhinocéros ont été abattus en Afrique du Sud. Parmi eux, 95 ont été victimes de braconniers dans le parc national Kruger. Le ministère de l'Environnement s'alarme de ce chiffre record, et entend mettre en place de nouvelles mesures pour préserver la population de rhinocéros du parc. Le braconnage continue à un rythme de plus en plus alarmant à décimer les rhinocéros d'Afrique du Sud. Depuis le début de l'année, 159 animaux ont été abattus dans le pays. 95 d'entre eux ont été tués dans le seul parc national Kruger, souligne la ministre de l'Environnement Edna Molewa dans un communiqué cité par l'AFP. Un "chiffre alarmant" qui contraint le pays à prendre de nouvelles mesures pour protéger l'espèce menacée, déclare-t-elle. La clôture qui limite la plus grande réserve animalière d'Afrique du Sud, à la frontière avec le Mozambique, a été détruite il y a déjà dix ans, laissant le passage libre pour les animaux et les braconniers. Mais sa reconstruction sera trop coûteuse, a déploré la ministre, avant d'évoquer la création d'une zone tampon "entre le Kruger et les réserves privées et fermes au Mozambique". 20.000 rhinocéros environ vivent en Afrique du Sud, soit plus de 70% de la population mondiale de l'espèce menacée. En 2011, 448 rhinos ont été tués par des braconniers. Un chiffre qui augmente de façon vertigineuse depuis plusieurs années. Le braconnage est de plus en plus organisé et intensif, et l'Afrique manque de moyens pour lutter. La folie des cornes de rhinocéros a atteint un tel niveau que la quête va parfois au-delà de la chasse des animaux vivants. Lundi matin, la Lombardini Game Farm, une ferme qui gère des programmes de reproduction intensive de rhinocéros, s'est fait dérober la corne... de sa sculpture de rhino en fibre de verre. "J'étais en colère au début, mais c'était drôle aussi", a commenté pour la BBC Susan Lottering, la propriétaire de la ferme sud-africaine. Baptisé Barendina, la sculpture en question a en fait été réalisée à l'effigie du tout premier rhinocéros arrivé à la ferme et décédé il y a environ huit ans. "Nous l'avons trouvé dehors sur le trottoir avec sa corne coupée. Les cambrioleurs recherchaient de l'argent et ils n'en ont pas trouvé donc je suppose que leur oeil a été attiré par le rhino", a précisé Susan Lottering. Aujourd'hui, la ferme compte parmi ses pensionnaires, 15 rhinocéros vivants. Néanmoins, ils ont tous été décornés de peur qu'ils ne soient attaqués par des braconniers. Maxisciences 08/04/2012
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Quel avenir pour l'Ours polaire
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Ours polaire
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Quel avenir pour l'Ours polaire
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Ours polaire
Les dernières statistiques publiées par le gouvernement canadien montrent que la population d'ours polaires au Canada serait en hausse, contrairement aux prédictions qui prévoyaient plutôt un déclin. C'est une bonne nouvelle que vient d'annoncer le Canada. Alors que les populations d'ours polaires ont suscité de nombreuses inquiétude ces dernières années, celles-ci seraient en meilleure forme que ne le prévoyaient les prédictions. C'est du moins ce que révèlent les données d'une enquête menée en aérien à l'ouest de la baie d'Hudson considéré comme l'une des zones les plus à risque, rapporte l'AFP. Selon les chiffres dévoilées par le gouvernement du Nunavut, 1.013 ours polaires vivaient en août dans cette région du monde alors qu'ils étaient 935 en 2004. Les prévisions établies prévoyaient que la population d'ours serait de 610 d'ici 2011. Un chiffre qui se serait avéré préoccupant dans la mesure où le Canada compte les deux tiers de la population mondiale d'ours polaires. Toutefois, l'organisme World Wildlife Fund (WWF) a assuré de son côté qu'une saison des glaces plus courte sur la mer a mis en danger la capacité des ours polaires de se nourrir. La population d'ours polaire dans la baie d'Hudson aurait ainsi chuté de plus de 20% depuis les années 1990, si l'on en croit les données publiées par le WWF sur son site et contestées par les chasseurs inuits. Ceux-ci observeraient en effet toujours un grand nombre d'ours polaires. Maxisciences 08/04/2012 -
Un festival a été organisé dimanche dans l'ouest de Tokyo, où les cerisiers sont en pleine floraison, pour aider les zones sinistrées par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011. L'an dernier, le festival n'avait pas pu être organisé en raison de la catastrophe qui a ravagé le nord-est du Japon. Cette fois, 50 stands ont proposé des plats locaux, du saké et des produits de la mer des préfectures de Fukushima, de Miyagi et d'Iwate. Ils étaient installés le long de la gare de Tama. Beaucoup de gens ont formé une longue queue à un stand où des évacués de Namie, dans la préfecture de Fukushima, préparaient des nouilles sautées selon une recette locale. Sadayuki Yashima, un évacué qui dirige une association de promotion de ces nouilles sautées, s'est dit heureux d'avoir pu écouter les encouragements des visiteurs, même si sa ville doit être reconstruite. NHK 08/04/2012
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Publiant leurs travaux dans l’International Journal of Organic Evolution, des chercheurs suisses ont découvert qu’au fil de l’évolution, les plantes Araceae ont adopté un parfum identique à celui utilisé par certains coléoptères pour communiquer chimiquement entre eux, afin d’attirer ces insectes pollinisateurs. Une équipe de biologistes de l'évolution de l'Université de Zurich a étudié, chez certains coléoptères, de nombreuses molécules odorantes utilisées pour la communication chimique, et établi, par reconstruction phylogénétique, que les ancêtres de ces insectes, dès le Jurassique, utilisaient déjà des parfums semblables ou similaires, bien avant de devenir des pollinisateurs. Par ailleurs, les chercheurs ont retrouvé ces mêmes molécules odorantes dans les fleurs des plantes actuelles de la famille des Araceae (arums) – dont on sait que les premières espèces à adopter un mode de reproduction utilisant des insectes pollinisateurs ne sont apparues que 40 millions d’années après le Jurassique. Une preuve que ces plantes, bien longtemps après que les insectes aient adopté ces odeurs, ont évolué de façon à les ‘imiter’ pour les attirer. Or, jusqu’à présent, les spécialistes pensaient que ce type de ‘correspondance’ plante-insecte était le fruit d’une coévolution mutuelle synchrone. "Au cours de l'évolution, la famille des arums a imité les senteurs des coléoptères pour attirer ces insectes pollinisateurs de manière plus efficace. La coévolution entre les plantes et les insectes pollinisateurs pourrait bien être moins fréquente que nous le pensions", conclut le Dr. Florian Schiestl, co-auteur de l'étude cité par Sci-news Maxisciences 07/04/2012
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Quatre nouvelles espèces de crabes identifiées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le Monde Aquatique
Publiée dans Raffles Bulletin of Zoology, la description d’une nouvelle espèce de crabe, de couleur bleue, sur l’île Christmas, en Australie, confirme cette dernière comme terre privilégiée pour ces crustacés. La nouvelle espèce de crabe bleu découverte en Australie (Crédits : Peter Ng / Peter Davie / the Raffles Museum of Biodiversity Research) L’île Christmas, dans l’Océan Indien, au large de l’Australie, est déjà connue pour ses spectaculaires migrations annuelles d'environ 44 millions de crabes terrestres rouges (Gecarcoidea natalis), la plus remarquable des 14 espèces de crabes terrestres vivant sur cette île. Un nouveau venu vient désormais s’ajouter à ce patrimoine naturel : Discoplax celeste, un autre crabe terrestre, tout bleu, celui-ci. Il vient d’être décrit en tant que nouvelle espèce par une équipe internationale de biologistes dirigée par le docteur Peter Ng, de l'Université nationale de Singapour, et le Dr Peter Davie, du Musée du Queensland. Déjà connus, ces crustacés bleus étaient jusqu’à présent considérés comme une simple variété d’une espèce déjà décrite et largement répandue, Discoplax hirtipes. "Le crabe bleu est moins abondant que le crabe rouge terrestre et a des habitudes plus aquatiques. Il est donc limité à des parties de l'île où il y a de l'eau douce de surface. Il a également souffert plus directement des activités humaines, et en particulier a été largement exploité par les populations locales pour l'alimentation durant les années 1950. En conséquence, il a été entièrement protégé depuis 1980", ont expliqué les auteurs de l’étude cités par Sci-news. Maxisciences 07/04/2012 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Le satellite Envisat vient de fêter ses 10 ans, mais les informations fournies ne sont pas vraiment réjouissantes. La plateforme Larsen B, une étendue de glace située en Antarctique, aurait perdu 85 % de sa superficie en seulement 17 ans. Le réchauffement climatique est à nouveau en cause. Notre planète est survolée en permanence par des satellites d’observation récoltant de nombreuses données sur l’atmosphère, les océans, les terres émergées ou encore sur les glaces. Envisat fut lancé en mars 2002 dans le cadre d’un programme de l’Agence spatiale européenne. Il embarque notamment un radar imageur à synthèse d'ouverture d'ouverture (Asar) permettant la réalisation de photographies précises, y compris de nuit ou à travers des nuages. Peu de temps après son lancement, le satellite a eu l’occasion d’observer un effondrement impressionnant de la plateforme glaciaire Larsen B, i. e. un prolongement d’inlandsis en mer, en Antarctique. En moins d’un mois, près de 3.200 km² de glace se sont désintégrés à la suite de nombreuses instabilités mécaniques qui régnaient alors au sein de cette structure. Après bientôt dix ans d’observations, de nouveaux clichés récoltés en mars 2012 montrent que l’effondrement des glaces en ce lieu s’est poursuivi dans le temps. Environ 1.790 km² d'étendues glaciaires ont à nouveau disparu. La plateforme de Larsen se situe le long de la côte est de la péninsule antarctique. Elle se divise en trois parties nommées A, B et C, qui ont chacune évolué différemment dans le temps. Les glaces de la région A ont disparu en 1995, bien avant la mise sur orbite d’Envisat. La zone C n’a quant à elle pas perdu de grandes surfaces en apparence mais des observations satellite montrent que l’épaisseur de la glace diminue et que les périodes de fonte en été s’allongent. Certains chiffres présentant la désintégration de la plateforme B ont été déjà donnés mais que représentent-ils par rapport à la surface totale du site ? En janvier 1995, Larsen B était recouverte par 11.512 km² de glace. Cette valeur a continuellement diminué dans le temps pour atteindre 6.664 km² en février 2002 et 3.463 km² en mars 2002. À ce jour, elle n’est plus que d’environ 1.670 km². Le calcul est vite fait, Larsen B a perdu 85 % de sa surface en seulement dix-sept ans ! La raison de ces disparitions est déjà connue : le réchauffement climatique. La péninsule antarctique a vu sa température moyenne augmenter de 2,5 °C au cours de ces cinquante dernières années. Or, comme le rappelle Helmutt Rott, de l’université d’Innsbruck, sur le site Internet de l’Esa : « plateformes de glacesont sensibles au réchauffement de l’atmosphère et aux changements de la température et des courants océaniques ». Envisat a déjà doublé sa durée de vie initiale et devrait encore surveiller notre planète durant les deux prochaines années. Il sera alors remplacé par les 6 satellites Sentinelle car « des observations systématiques et à long terme sont nécessaires pour comprendre et modéliser les processus cryosphériques [NDLR : gel et dégel des sols, évolution, épaisseur de glace, etc.] afin de faire progresser les capacités de prédiction de la réponse de la neige et de la glace face au changement climatique », précise Helmutt Rott. Futura Sciences 07/04/2012 -
Méditerranée : forages pétroliers ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energies
Nicolas Sarkozy a déclaré à Caen qu'il n'accepterait pas de forages pétroliers en Méditerranée, devant les Calanques", lors d'un meeting de soutien à sa candidature à la présidentielle. "Je n'accepterai pas de forages pétroliers en Méditerranée devant les Calanques" près de Marseille, a affirmé vendredi M. Sarkozy, s'exprimant là plus en tant que président qu'en tant que candidat. "Je n'ai pas voulu d'éoliennes dans la baie du Mont-Saint-Michel, ni (d'exploitation) de gaz de schiste dans les Cévennes. Je veux protéger nos paysages, ils font partie de notre identité", a-t-il ajouté. Une manifestation est prévue dimanche à la Seyne-sur-Mer (Var) pour demander au gouvernement de ne pas renouveler un permis d'exploration d'hydrocarbures au large de Marseille, qui arrive à échéance le 11 avril et cristallise les inquiétudes des associations écologistes. -----> Oui... mais ... Il dit devant les calanques... Or la Méditerranée ne se résume pas aux Calanques... ni au large de Marseille... Ce qui pourrait laisser supposer ou sous-entendre que des forages pourraient être autorisés plus loin... Du moment qu'on ne les voit pas !!! Sciences et Avenir 07/04/2012 -
Forages en Méditerranée: malgré le "non" de Sarkozy, la manifestation maintenue dans le Var Les opposants au projet de forages pétroliers en Méditerranée ont annoncé samedi le maintien de leur manifestation dimanche dans le Var, malgré la déclaration de Nicolas Sarkozy vendredi soir à Caen disant qu'il refuserait ce type de prospections. "Je n'accepterai pas de forages pétroliers en Méditerranée devant les Calanques", a affirmé M. Sarkozy lors d'un meeting de soutien à sa candidature à la présidentielle, s'exprimant à cette occasion davantage comme président que candidat. "Le président Sarkozy a pris la mesure de la détermination des habitants du littoral contre le permis d'exploration d'hydrocarbures en mer Méditerranée. En annonçant le non-renouvellement du permis de la société Melrose Mediterranean Limited, il valide les arguments des collectifs et des élus mobilisés depuis plusieurs mois contre ce projet", se réjouit le collectif. Néanmoins, le "Trafalgar des Pétroliers", prévu dimanche simultanément à La Seyne-sur-Mer (Var) et au large de la résidence présidentielle du fort de Brégançon, "est maintenu dans la perspective du 11 avril, terme de la procédure d'instruction du permis Rhône-Maritime par l'Etat", précise-t-il dans un communiqué. Accordé une première fois en 2002, puis prolongé en 2006 jusqu'à la date du 19 novembre 2010, ce permis "Rhône-Maritime", couvrant une superficie de 9.375 km2, est détenu par la société britannique Melrose Resources qui s'est récemment associée au groupe texan Noble Energy. Dans l'attente d'une décision du gouvernement, ce document "produit encore ses effets", précise-t-on au ministère de l'Energie. "Le dossier est à l'étude", sans obligation de se prononcer avant la présidentielle, ajoute-t-on. Plusieurs personnalités sont attendues dimanche dans le Var pour dénoncer le projet, dont Eva Joly, la candidate Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et l'eurodéputé EELV José Bové Sciences et Avenir 07/04/2012
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A Brest, Océanopolis ouvre les portes des abysses
BelleMuezza a posté un sujet dans Insolite, divers
Le parc de découverte des océans Océanopolis de Brest présente en première mondiale à partir de samedi des crevettes et crabes des abysses, évoluant sous les yeux du public dans des aquariums spécialement conçus pour reproduire les formidables pressions des profondeurs marines. Avec ses tuyaux, ses plaques d'inox et de caoutchouc, l'aquarium AbyssBox, un caisson cylindrique avec un hublot rond en façade, ressemble à un "tambour de machine à laver", sourit son concepteur Bruce Shillito, de l'université Pierre et Marie Curie (UPMC) de Paris. Pourtant, derrière le plexiglas conique d'une épaisseur de 8 cm, les mêmes hublots utilisés à bord du sous-marin de grande profondeur Nautile, règne une pression d'eau de mer de 180 bars -180 tonnes ou trois Airbus A320- assurée par une pompe industrielle. "L'AbyssBox (16 litres, 600 kilos d'acier) est dérivé de l'Hypocamp, un caisson prototype qui résiste à 300 bars de pression (3.000 m)", explique Bruce Shillito en soulignant les patients tâtonnements de l'équipe de chercheurs pour adapter et régler le caisson à l'animal. L'aventure dont Océanopolis, l'UPMC et l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) sont les initiateurs et financeurs (environ 700.000 euros), a débuté en 2009, avec "le rêve un peu fou de présenter en permanence des créatures des grands fonds" à Océanopolis, explique sa directrice scientifique et culturelle Céline Liret. En juillet 2011, le navire océanographique "Pourquoi pas ?" appareille de Brest pour trois semaines emportant le robot sous-marin ROV (remotely operated vehicle) "Victor 6.000" en direction de Lucky Strike, un volcan sous-marin de dorsale médio-Atlantique des Açores. "300 crevettes et 11 crabes ont été capturés. En décembre, il n'y avait plus que 50 crevettes survivantes et trois crabes dont un, pas sociable, tuait les autres", explique le responsable de l'aquariologie à Océanopolis Dominique Barthelemy. "Nous avons une crevette grainée", l'animal porte des oeufs sur son abdomen, une autre mue, le signe qu'elles se plaisent, se félicite-t-il. En 2005, des scientifiques japonais avaient présenté au public des espèces prélevés à 1.000 mètres de fond, lors d'une exposition temporaire. Océanopolis présente également les clichés du jeune biologiste marin Laurent Ballesta, 37 ans, qui a réussi à photographier pour la première fois au monde le mystérieux coelacanthe, ce poisson dont le fossile a été découvert en 1938 et qu'on a cru disparu depuis 65 millions d'années avant d'en pêcher un spécimen en 1952. Les photos du poisson (2 m, 100 kilos) ont été réalisées au cours de 21 plongées à 120 mètres au large du Mozambique en janvier 2010. "Je l'ai rencontré (le coelacanthe) dès la première plongée", s'émerveille toujours Laurent Ballesta encore en précisant que chaque sortie de 34 minutes nécessitait 5 heures de décompression avant de remonter à la surface. Sciences et Avenir 07/04/2011