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BelleMuezza

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  1. La hausse de la mortalité des abeilles pourrait avoir un impact sérieux sur la production alimentaire de l'Europe et la stabilité de l'environnement, ont mis en garde mardi les parlementaires européens. Le Parlement européen a adopté à une large majorité, par 534 voix contre 16 et 92 abstentions, une résolution demandant notamment à l'Union européenne de renforcer ses investissements dans la recherche de nouveaux médicaments pour mettre un frein à la mortalité des abeilles. "Seule une action commune européenne peut préserver la pollinisation, un bien public au profit de toute l'agriculture européenne", a déclaré l'auteur de la résolution, le socialiste hongrois, Csaba Sándor Tabajdi. Les pays de l'UE devraient mettre en commun leurs recherches sur la prévention des maladies et leurs efforts de contrôle. Ils devraient également partager les résultats de recherche des laboratoires, des apiculteurs, des agriculteurs et de l'industrie en vue d'éviter les chevauchements et d'accroître l'efficacité, préconise la résolution. Les règles relatives à l'autorisation et à la mise à disposition de produits vétérinaires pour les abeilles devraient être plus souples et les firmes pharmaceutiques devraient être incitées à développer de nouveaux médicaments pour traiter des maladies qui les frappe telles que celle de l'acarien Varroa, souhaite également le texte adopté par le Parlement. Mais, a regretté l'élue écologiste Michèle Rivasi, la résolution contient "d'importantes lacunes" concernant l'effet des pesticides et les effets sanitaires et économiques des OGM sur les abeilles et l'activité des apiculteurs. "Les préconisations du rapporteur sont d'investir principalement dans la recherche de médicaments pour préserver la santé des abeilles, un scandale de plus qui favoriserait encore les industriels", a dit l'élue écologiste. 84% des espèces végétales et 76% de la production alimentaire en Europe dépendent de la pollinisation des abeilles. Le secteur de l'apiculture fournit un revenu, directement ou indirectement, à plus de 600.000 citoyens européens. Sciences et Avenir 15/11/2011
  2. Un nombre exceptionnel d’oisillons est né en 2011, des mesures de protection renforcées ont permis de les sauvegarder jusqu’à ce qu’ils puissent prendre leur envol. L’ara écarlate, Ara macao, est un perroquet vivant dans les forêts du Guatemala et du Pérou. C’est une espèce en voie de disparition pour laquelle des programmes de préservation sont mis en place. En 2011, un de ces programmes mené dans la réserve de biosphère Maya au Guatemala a connu un succès inespéré. Durant la saison de reproduction 29 oisillons sont nés dans les 24 nids surveillés par les membres de la Wildlife Conservation Society du Guatemala. Le programme de surveillance a permis de repérer les poussins les plus fragiles qui ont été retirés des nids pour être élevés dans un milieu plus hospitalier. Par la suite ils ont été replacés dans les nids avec d’autres oisillons du même âge ce qui a grandement accru leurs chances de survie. «Le succès reproductif des aras grâce à une gestion intensive est un grand pas en avant pour la conservation de ces oiseaux», a déclaré Rony Garcia du WCS. «Nous pensons que les leçons apprises peuvent non seulement aider à sauver l'ara au Guatemala mais aussi servir à d'autres espèces de perroquets menacées à travers le monde». Avec une population totale estimée à quelques 300 oiseaux dans le pays, la survie de chaque ara constitue un succès à part entière et est crucial pour la survie de l'espèce. Mais la surveillance de ces perroquets n’a rien d’aisée : leurs protecteurs doivent être capables de grimper aux arbres (souvent avec l'aide de lignes de rappel) pour inspecter les nids, monter des caméras vidéo, et parfois prélever les poussins malades. Mais la survie de ce perroquet est à ce prix ! Ara écarlate dans les forêts du Guatemala WCS Guatemala Program Sciences et Avenir 15/11/2011
  3. Dans de nombreuses régions autour de Fukushima les sols devront être décontaminés avant d'être de nouveau cultivés. C'est ce qui ressort de deux cartographies des retombées de l'accident nucléaire au Japon. L’agriculture japonaise sera durablement affectée par l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Des produits de fission radioactifs ont en effet été projetés dans l’atmosphère lors des explosions en mars dernier, quelques jours après le séisme et le tsunami, et se sont déposés au sol avec les pluies (lire Ils ont tout perdu, deux paysans témoignent). Si l’iode-131 décroit rapidement, le césium-137, lui, contamine les sols pendant plusieurs décennies (sa demi-vie est de 30 ans). Afin de déterminer les régions où les sols sont contaminés, et qui ne peuvent pas être cultivés en l’état, deux équipes publient aujourd’hui des cartes de la distribution des radionucléides dans les régions entourant Fukushima. L’équipe de Teppei Yasunari (Columbia University, États-Unis) a modélisé les dépôts de césium (C-137) à partir des relevés fournis par les préfectures depuis mars ainsi que des données météorologiques. L’ouest et le nord-ouest du Japon sont peu affectés par la contamination, les chaînes de montagne ayant sans doute fait barrage, observent les chercheurs. L’ensemble de la préfecture de Fukushima est très contaminée par les radionucléides, analysent les chercheurs. Autour de la centrale et à l’est de la préfecture les concentrations de C-137 dans les sols sont supérieures à 1.000 Becquerels par kilogramme (Bq/kg). La limite autorisée par les autorités japonaises pour les sols est de 5.000 Bq/kg pour le césium 134 et le césium 137. En considérant que ce dernier représente la moitié de la contamination, le seuil est de 2.500 Bq/kg. Il a donc toutes les chances d’être dépassé dans de nombreuses zones de la préfecture de Fukushima. La carte des dépôts de césium-137 établie par l'équipe de Teppei Yasunari. (PNAS) Dans les préfectures voisines, comme à Miyagi, Tochigi, et Ibaraki, les concentrations de césium-137 sont plus faibles, mais sont supérieures à 250 Bq/kg dans la plupart des régions. Le seuil limite pourrait être dépassé dans certaines zones. Cette cartographie contient d’importantes marges d’incertitudes, liées aux estimations de radionucléides rejetés par la centrale de Fukushima-Daiichi, et aux dépôts irréguliers au sol en fonction des précipitations. Les valeurs sont des moyennes mais la contamination ressemble en réalité davantage à une peau de léopard, avec des zones très contaminées côtoyant des zones peu contaminées. Un autre travail de cartographie a été réalisé par l’équipe de Norikazu Kinoshita (Université de Tsukuba, Ibaraki, Japon) à partir de prélèvements d’échantillons de sol dans la préfecture de Fukushima (sauf la zone interdite de 20 km autour de la centrale) et ses voisines, comme Ibaraki et Chiba. Les chercheurs ont cartographié 5 radionucléides (ci-dessus la carte pour C-137) et ont constaté que les pluies du 15 mars et du 21 mars avaient joué un rôle majeur dans la contamination des sols. Les précipitations du 15 mars ont contribué aux dépôts de radionucléides dans la préfecture de Fukushima, avec des concentrations élevées à Iitate et Naka-Dori. Le 21 mars les pluies ont transporté les contaminants jusqu’à Tokyo, et dans les provinces d’Ibaraki, Tochigi, Chiba et Saitama. Ces deux cartographies, publiées cette semaine dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, complètent les cartes établies par les autorités japonaises. Elles sont nécessaires pour prendre les mesures adéquates de décontamination des sols. On sait, notamment depuis l’accident de Tchernobyl en Ukraine, que le césium 137 se fixe sur les argiles et migre très peu dans le sol. Il reste proche de la surface. Analogue du potassium dont les plantes se nourrissent, il est absorbé par les racines. Une des solutions face à des sols contaminés est de les saturer en potassium, pour laisser peu de chances au césium d’être utilisé par les plantes. Autres solutions: araser les sols ou les retourner. Quant au périmètre interdit autour de la centrale, d'où 80.000 habitants ont été évacués, il restera prohibé pendant encore de longueurs années, voire plusieurs décennies. Sciences et Avenir 15/11/2011
  4. L'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) vient de publier une nouvelle version de sa liste rouge, véritable baromètre de la biodiversité, qui recense les espèces menacées. Près de 62.000 espèces ont été évaluées par l'ONG et près de 20.000 d'entre elles sont menacées. ... Outre les animaux, les plantes, parmi lesquelles 14.496 espèces sont surveillées par l’UICN (soit environ 5 % de l’ensemble des espèces), 9.156 sont en danger. C’est le cas du sapin d’eau chinois, qui est passé du statut « en danger » à celui de « en danger critique d’extinction ». Alors que certains scientifiques se demandent jusqu’à quel point il faut aider les espèces en danger à se maintenir sur Terre, certains efforts de conservation ont été récompensés et la situation de quelques êtres vivants est désormais moins alarmante qu’auparavant. Le cheval de Prjevalski (Equus ferus) par exemple, qui est passé du statut « en danger critique d’extinction » à celui de « en danger », fait partie de ces succès. Les causes d’extinction sont multiples, mais c’est surtout l’action humaine qui fragilise la situation de nombreux être vivants, que ce soit par la fragmentation de l’habitat, les maladies, le réchauffement climatique, etc. C’est cet ensemble de phénomènes qui provoque la sixième extinction de masse actuellement en cours. Et comme le répètent les scientifiques, c’est la première fois qu’une extinction de masse est sous la responsabilité d’une seule espèce, en l'occurrence l’Homme. Ainsi que le rappelle Jean-Christophe Vié, directeur adjoint du programme de l’UICN pour les espèces dans un communiqué de l’organisation, « le monde est plein d’espèces merveilleuses qui pourraient très rapidement devenir des objets de mythes et de légendes si des efforts de conservation ne sont pas réalisés plus efficacement ». [ Cônes de sapin d'eau chinois, une espèce désormais en danger critique d'extinction, selon l'UICN. Tony Rodd, Flickr, cc by nc sa 2.0 Futura Sciences 15/11/2011
  5. L’IRSN a détecté des traces d’iode-131, pour l’instant dans le nord de la France et en région parisienne, après avoir été alerté par des scientifiques tchèques. Les taux sont très faibles et sans effet sur la santé humaine mais ces traces sont tout à fait inhabituelles. « Quelque chose s’est passé quelque part » nous explique un responsable de l’IRSN. Au début du mois de novembre, des scientifiques tchèques ont noté des traces d’iode-131 dans l’atmosphère et ont alerté leurs collègues en Europe. Le 11 novembre, l’AIEA (International Atomic Energy Agency) relayait l’information dans un communiqué, parlant de « taux très bas ». L’iode-131 n’est pas radioactif longtemps puisque sa demi-période est de 8 jours, c’est-à-dire que sa radioactivité diminue de moitié les huit premiers jours (pour descendre ensuite plus lentement). Il est habituellement totalement absent dans l’atmosphère et son origine est humaine. Les centrales nucléaires en génèrent mais il reste alors confiné dans l’installation. D’autres sources de production existent pour alimenter le secteur médical, qui l’utilise en radiothérapie. Après cette alerte, en France, l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) a « renforcé sa vigilance », et publie d’ailleurs un communiqué sur la détection de l'iode-131 et un rapport indiquant les niveaux de radioactivité découverte, rendus publics sur le Web. « "Renforcer la vigilance" signifie que nous avons utilisé des installations de collectes d’aérosols à grand débit, normalement destinées à des activités de recherche, pour mesurer spécifiquement cet élément » explique à Futura-Sciences Didier Champion, responsable Environnement et intervention de l’institut. Il faut en effet un débit d’air très important afin de capter suffisamment d’aérosols pour détecter des radioactivités très faibles, en dessous du seuil de détection des instruments à charbon actif, de petites dimensions. Ces équipements « TGD » (très grand débit) du réseau Opera-Air avalent plusieurs centaines de mètres cubes par jour. Les filtres sont retirés puis analysés par spectrométrie gamma en principe 5 à 6 jours plus tard, pour laisser décroître l’activité des radionucléides naturels à vie courte. Pour mesurer ce pic inattendu d’iode-131, l’IRSN a effectué les mesures immédiatement après le prélèvement. Des traces ont été détectées en région parisienne et dans le Nord de la France, à Charleville-Mézières et à Bures. Pour l’instant, ces traces sont extrêmement faibles, de l’ordre de quelques microbecquerels par mètre cube (µBq/m3). Les valeurs indiquées par l’IRSN pour ses prélèvements terminés les 9 et 10 novembre) sont de : 5,7 µBq/m3 à Charleville-Mézières ; 4,9 µBq/m3 à Orsay (Essonne) ; 12 µBq/m3 au Vésinet (Essonne) ; 0,79 µBq/m3 à Bure (Meuse), mais sur des mesures effectuées du 2 au 7 novembre. Ces niveaux ne représentent aucun risque pour la santé humaine ni pour l’environnement. L’IRSN poursuit ses mesures dans d’autres régions et tentent de remonter la piste pour comprendre d’où vient cette effluve. On pense bien sûr à la centrale Daiishi de Fukushima mais la courte vie de l'iode-131 exclut cette hypothèse. Il faudrait un dégagement très récent et massif, les taux mesurés aujourd'hui étant cent fois plus faibles que ceux relevés à l'époque de l'accident de Fukushima. « La source est en Europe centrale ou de l’est, mais nous ne savons pas où, résume Didier Champion. Les pays touchés ne l’ont pas forcément mesuré et le pays d’origine ne le sait pas forcément ou ne l’a pas encore dit. Mais quelque chose s’est passé quelque part en Europe centrale ou de l’Est début novembre. » L’origine peut être un incident dans une centrale nucléaire ou bien dans une installation de production d’iode-131 à fins médicales. « Un rejet d’iode radioactif est déjà survenu en Belgique en 2008 » rappelle Didier Champion, faisant référence à un incident à la centrale de Fleurus. L’enquête continue donc et on attend des informations venues d’autres pays qui pourront aider à remonter la piste de l’iode-131. Futura Sciences 15/11/2011
  6. Certains des pays les plus touchés par le changement climatique devraient servir d'"inspiration" aux pays riches concernant la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, a estimé lundi le secrétaire général des Nations unies, lors d'un forum au Bangladesh. S'exprimant au Forum des pays "climatiquement vulnérables", où 18 pays doivent s'entendre pour constituer un front uni avant la conférence de l'ONU à Durban (Afrique du Sud), Ban Ki-moon a salué des pays tels que les Maldives, le Costa Rica ou les îles Samoa pour leur engagement à être "neutres en carbone". "En ces temps d'incertitude sur l'économie mondiale, laissons l'engagement (de ces pays) pour une croissance verte être une inspiration pour un plus grand nombre de pays développés, les plus gros émetteurs", a-t-il déclaré. Il est toutefois "injuste" de "demander aux plus pauvres et plus vulnérables de supporter seuls le poids le plus lourd de l'impact du changement climatique", a-t-il ajouté, appelant à la mise en place de fonds agréés pour les pays pauvres. Ce Forum est une réponse au rythme "très lent et inadapté" des négociations internationales sur le climat, a estimé lundi lors de l'ouverture le Premier ministre du Bangladesh, Mme Sheikh Hasina. Ban Ki-moon a appelé le pays hôte à devenir un "leader mondial sur le plan de la préparation aux catastrophes". La mise en place de systèmes d'alerte rapide et le recours à un fort contingent de volontaires ont permis à ce pays défavorisé de réduire significativement le nombre de victimes de cyclones, montrant au monde que "les catastrophes naturelles peuvent ne pas aboutir à des catastrophes humaines", a-t-il estimé. Sciences et Avenir 15/11/2011
  7. Les partis politiques belges qui négocient actuellement la formation d'un gouvernement sont tombés d'accord lundi soir pour faire payer au secteur nucléaire dans le pays une "rente" annuelle de quelque 550 millions d'euros pour pouvoir continuer à exploiter. Cet accord, annoncé par plusieurs médias belges, va aboutir à un doublement de la somme forfaitaire dont le secteur, essentiellement le groupe Electrabel, filiale du géant français GDF Suez, va devoir s'acquitter jusqu'en 2015. Jusqu'ici il doit verser quelque 250 millions d'euros par an pour avoir le droit de poursuivre son exploitation. Le chiffre retenu au final reste toutefois inférieur aux dernières estimations parues dans la presse belge qui faisaient état d'un chèque annuel à payer d'un milliards d'euros. Electrabel avait à l'époque réagi en menaçant dans ces conditions de fermer dès 2015 trois de ses réacteurs nucléaires en Belgique. Cette "rente" vient du fait que les centrales nucléaires belges sont depuis longtemps amorties et beaucoup plus rentables que prévu à l'origine pour les exploitants du pays, parmi lesquels on trouve aussi dans une petite mesure le groupe français EDF et l'allemand E.ON. Le gouvernement belge a donc demandé une compensation sous forme de paiement forfaitaire annuel. L'accord conclu lundi soir prévoit, outre le montant, deux autres points importants. Electrabel sera contraint de mettre à disposition du marché une partie de sa production nucléaire afin de faire jouer la concurrence. Par ailleurs, le régulateur du secteur, la CREG, est invité à mettre sur pied un mécanisme visant à bloquer les prix dans les cas où aucune condition "objective" ne permettrait de justifier des prix plus élevés en Belgique que dans les pays voisins, selon les médias belges. L'argent ainsi récolté par le gouvernement belge doit permettre d'aider à boucher les trous budgétaires de l'Etat. Les six partis francophones et flamands engagés dans les négociations sur la formation du gouvernement doivent trouver l'an prochain plus de 11 milliards d'euros d'économie afin de boucler un budget ramenant le déficit public du royaume à 2,8% de son produit intérieur brut en 2012. La confection du budget - en pleine crise de la dette en zone euro - est l'un des derniers obstacles, mais de taille, à la constitution d'un gouvernement de plein exercice en Belgique, alors que le pays est dirigé depuis avril 2010 par un gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes. Sciences et Avenir 15/11/2011
  8. Initialement construite pour la seule Exposition universelle de 1889 et finalement jamais détruite, la Tour Eiffel traverse les décennies avec élégance. Après les illuminations, elle se parera bientôt d'un nouvel accessoire : un plancher de verre pour le premier étage ! Le premier étage de la Tour Eiffel, dont les pavillons et les espaces sont devenus obsolètes, va être l'objet d'une rénovation complète à partir du printemps, avec le pari audacieux de remplacer une partie du sol par un plancher en verre autour du vide central. « Il s'agit d'améliorer l'accueil du public sur un bâtiment qui n'est pas commun. La Tour Eiffel, c'est le symbole de Paris et de la France. Il faut prendre soin de ce bâtiment, de cette grand dame, pour qu'elle vieillisse bien » a souligné mardi Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris chargée de l'urbanisme, lors d'une présentation du projet devant la presse. Les travaux devraient durer 18 mois, en site occupé, avec un budget de 25 millions d'euros hors taxe, entièrement financé par la Société d'exploitation de la Tour Eiffel. C'est l'agence d'architecture Moatti-Rivière qui a été choisie pour cet ambitieux réaménagement : « on s'est rendu compte que les Parisiens venaient peu à la Tour Eiffel et le premier étage n'est pas le plus fréquenté [...] On s'est dit que si le 3e étage appartient au ciel, le 1er étage (à 58 m de haut) est une sorte d'urbanité pour voir Paris et la Tour Eiffel au plus près », a précisé l'architecte Alain Moatti. Au programme : reconstruction de trois pavillons dont une salle de réception ; parcours ludique et pédagogique et surtout, découverte du vide au-dessus du parvis de la Dame de fer. En périphérie du vide central sera ainsi créé un sol en verre avec des dalles de 36 mm d'épaisseur et un garde-corps en verre oblique de 2,80 mètres de hauteur pour protéger les visiteurs, a précisé M. Moatti. « Vous ne serez pas obligé de passer sur le sol en verre, on pourra s'approcher du vide central si on veut tenter l'expérience et l'effet de transparence sera progressif de l'intérieur vers le vide », a-t-il ajouté. L'esprit général de la rénovation consistera aussi à respecter l'architecture des puissants piliers inclinés de la Tour. Les futurs pavillons épouseront cette inclinaison. La futur nouvel étage se voudra aussi écolo, avec la production d'eau chaude solaire (4 panneaux solaires installés sur le toit du Bâtiment Ferrié) et 4 éoliennes à axe vertical qui seront installées, sans dégager « aucune nuisance sonore ni visuelle » a promis la Sete. Futura Sciences 13/11/2011
  9. En résumé et en vidéo : Jeudi, l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a publié une mise à jour de sa liste rouge des espèces menacées. Résultats : sur les 61.914 espèces animales comme végétales étudiées, près de 25.000 sont aujourd'hui sous la menace d'un danger plus ou moins important. Plus en détail, l'UICN a répertorié : 4.389 espèces quasi-menacées, 10.002 vulnérables, 5.689 en danger et enfin 3.879 en danger critique d'extinction. Plus inquiétant encore, désormais, ce ne sont pas moins de 64 espèces qui se sont éteintes à l'état sauvage et 801 totalement. Parmi les animaux en grand danger, figurent notamment les rhinocéros dont les populations sont aujourd'hui décimées par le braconnage, particulièrement en Afrique du Sud qui tente tout afin de sauver ses bêtes. Pour rendre compte du critique de la situation, l'UICN a réalisé une vidéo qui inventorie quelques unes des espèces aujourd'hui menacées aux quatre coins de la planète. Maxisciences 10/11/2011
  10. Une équipe de chercheurs de l'Université de Sydney est parvenue à mettre en évidence les règles qui régissent le déplacement de chaque poisson au sein d’un banc. Dans les grandeurs de l’océan, certains poissons optent pour le déplacement en groupe. Le banc, constitué de nombreux individus de la même espèce, voyage ainsi selon les courants suivant un parcours sinueux et complexe. En étudiant l’organisation dynamique d’un banc de poisson, les chercheurs de l’Université de Sydney ont mis en évidence des règles très simples régissant le trajet de chacun des individus, leur évitant de s’écraser les uns contre les autres. Pour en arriver à une telle conclusion, les scientifiques ont travaillé sur des gambusies, une espèce de poissons similaire à la famille des guppys. Trois groupes formés respectivement de deux, quatre et huit individus ont été placés successivement dans un bassin carré. Au cours des différentes séances d’observation, les trajectoires individuelles effectuées par chacun des poissons au sein de leur formation ont été enregistrées sur un ordinateur afin de rendre compte de la direction mais également de la vitesse de leur déplacement. Les résultats publiés cette semaine dans Proceedings of the National Academy of Sciences, révèlent un processus de nage synchronisée étonnant. "Les poissons utilisent des règles très simples répondant à la trajectoire effectuée par leur voisin" explique à DiscoveryNews James Herbert-Read, doctorant en biologie et principal auteur de l’étude. Il poursuit : "Ces règles sont les suivantes : accélérer vers un voisin qui est loin de vous et décélérer quand un voisin est juste en face de vous". En d’autres termes, les poissons évoluant au sein d’un banc répondent aux mêmes directives que celles utilisées par les automobilistes dans une file de voiture. "Au volant, nous décélérerons généralement lorsqu’un véhicule se présente devant nous et accélérerons lorsqu’un automobiliste est sur le point de cogner l’arrière de notre voiture", souligne le chercheur. Finalement, le secret d’organisation d’un banc réside dans le fait que chaque individu répond seulement aux réactions de son voisin le plus proche. Un mécanisme collectif qui, selon James Herbert-Read ne souffre que très rarement d’incidents. Selon les scientifiques, le principe de déplacement d’un banc de poisson pourrait ainsi éventuellement être appliqué à des systèmes robotisés dans le but de résoudre les problèmes de circulation. En attendant l’ère des voitures robotisées capable de communiquer entre elles par l’intermédiaire de capteurs, l’équipe de chercheurs s’attèle désormais à comprendre les processus évolutifs à la base de l’organisation d’un banc. "La prochaine étape de notre recherche sera de savoir à quand remonte dans l’histoire de l’évolution des poissons, l’instauration de ces règles" conclut James Herbert-Read.
 Maxoscoences 13/11/2011
  11. Si l'on imagine plus aisément des fermes solaires dans la chaleur du désert, les montagnes enneigées de l'Himalaya pourraient offrir une plus grande quantité d'énergie issue de panneaux photovoltaïques. Des chercheurs affirment en effet que l'Himalaya, comme les Andes, offrent certains des plus hauts niveaux de luminosité solaire. Et si l'Himalaya devenait l'Arabie Saoudite de l'énergie solaire ?, s'interroge le New Scientist. Le site de la revue scientifique rapporte en effet une étude selon laquelle les panneaux solaires seraient plus efficaces s'ils étaient installés sur de hauts sommets enneigés, tels ceux de l'Himalaya ou des Andes, plutôt que dans les déserts chauds et ensoleillés d'Afrique. Kotaro Kawajiri, un chercheur de l'Institut de Technologie du Massachusetts, a cartographié avec l'aide de scientifiques japonais l'irradiance solaire à travers la planète. Ils ont alors constaté que l'Himalaya et les Andes comptaient parmi les régions recevant le plus d'énergie solaire. En altitude en effet, moins de lumière se perd dans l'atmosphère. En outre, à des températures atteignant environ 40°C, 13% de l'énergie produite par des panneaux solaires est perdue en chaleur, soulignent les chercheurs. L'air froid de haute altitude en revanche, garde les panneaux frais et efficaces, explique Kotaro Kawajiri. Développer l'énergie solaire dans des régions au climat froid apparaît aux yeux de Keith Barnham , un chercheur en photovoltaïque de l'Imperial College de Londres, comme une réelle perspective d'avenir. "Il y a beaucoup de régions sous-développées et les communautés vivant en altitude, dans les contreforts de l'Himalaya, pourraient largement bénéficier de l'énergie solaire" estime-t-il. Maxisciences 13/11/2011
  12. Prédire l'avenir est bien aventureux, même s'il est clair que l'habitat de l'ours blanc évolue vite. Une telle espèce très "spécialisée" serait particulièrement vulnérable aux conséquences de cette perte d'habitat. On pourrait donc s'attendre aux modifications suivantes chez les ours blancs dans le cadre du changement climatique : moins de disponibilité des espèces proies moins bonne forme physique mortalité infantile accrue moindre fécondité moindre rapidité de croissance agressivité accrue au sein de l'espèce cannibalisme accru espérance de vie moindre taux de mobilité réduits modifications des zones sanctuaires modifications des frontières territoriales accroissement des interactions avec l'homme réduction du nombre des individus. La perte de surface de banquise serait comparable à la déforestation de forêts tropicales humides : qui perd l'habitat, perd les espèces à peu d'exception près. En dépit de la fonte accélérée de la banquise qui a atteint cette année un recul record..., le docteur Mitchell Taylor et d'autres spécialistes de la faune arctique estiment que la situation est loin d'être dramatique. Sur les 13 populations d'ours blancs au Canada, 11 sont stables ou en croissance. Bien que la population actuelle d'ours blancs ait décliné de 25.000 à 22.000, il y a encore un demi-siècle cette population était de seulement de 8 000 à 10.000 ours blancs et une grande part de la croissance de cette population est attribuée aux restrictions dans la chasse aux ours blancs. En ce qui concerne la perte de poids constatée sur les ours, il semble que ces populations en croissance soient en compétition pour la même nourriture, laquelle nourriture risque d'être augmentée par le réchauffement : La réduction du manteau de glace crée un meilleur habitat pour les phoques, qui sont la principale nourriture des ours. Moins de glace signifie plus d'ensoleillement de la mer, donc plus de phytoplancton, ce qui augmente les sources d'autres nourritures. À terre, les myrtilles, dont les ours raffolent, seraient plus abondantes. Cette interprétation est cependant contestée par d'autres spécialistes, qui invoquent qu'il y a là une question de perspectives comportant une part de déni (comme celui de certains spécialistes concernant la baisse du stock de morues des Grands Bancs de Terre-Neuve dans les années 1980) et de facteurs sociopolitiques et économiques liés à l'exploitation des ressources du grand-nord. Louis Fortier, professeur à l'Université Laval et membre de la chaire de recherche sur la réponse des écosystèmes marins au réchauffement climatique, considère que la situation des ours blancs va tout d'abord s'améliorer pour ensuite se détériorer. Il explique ce phénomène par le fait que la fonte des glaces arctiques, dans un premier temps, permet à davantage de lumière d'atteindre l'océan, et donc à davantage de phytoplancton puis de zooplancton de prospérer, jusqu'à l'ours situé au sommet de cette pyramide alimentaire. Cependant, c'est bien la disparition de la banquise, terrain de chasse et de reproduction et de vie (élevage des petits) de l'ours, qui entraînerait à plus long terme son déclin. En effet, selon Fortier, l'ours, carnivore fortement spécialisé, ne serait pas en mesure de concurrencer à terre ses compétiteurs originaires du sud, plus généralistes. La directrice générale du Service canadien de la faune, Michelle Brenning, ajoute que selon les chiffres du gouvernement du Canada, parmi les 13 sous-populations canadiennes, 2 sont en augmentation, 5 sont en maintien du nombre d'individus, 5 sont en déclin et une population n'a pas fait l'objet de recensement, créant une situation hétérogène de sous-populations en sous-populations. WIKIPEDIA NOV 2011
  13. Les cinq pays se partageant la population mondiale d'ours blancs, soit le Canada, les États-Unis (via l'Alaska), le Danemark (via le Groenland), la Norvège et la Russie ont signé en 1973 : l'Accord international sur la conservation des ours blancs (polaires) et leur habitat. Cet accord indique que ces pays doivent «agir comme il convient » pour protéger l'ours blanc et son habitat. La protection de l'ours blanc fait l'objet d'une classification particulière sur certains territoires : États-Unis : Le 27 décembre 2006, en réponse à un ultimatum venant à échéance un an après ordre de la Cour, suite à une poursuite engagée par Greenpeace et deux autres groupes écologistes, le Département de l'Intérieur du gouvernement américain a proposé de « chercher activement des commentaires et de l'information scientifique » afin de déterminer si l'ours blanc devait être inscrit sur la liste des espèces menacées. Si une telle décision était prise, le gouvernement américain aurait obligation de protéger l'espèce et son habitat, la banquise. Selon le parlementaire démocrate Ed Markey et le porte-parole de Greenpeace Kert Davies, cela pourrait résulter en une nouvelle politique américaine sur les changements climatiques affectant la banquise. Pour des raisons économiques liées aux contraintes que cela entraînerait sur l'exploitation pétrolière dans son état, la gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin, a écrit une lettre de protestation au gouvernement fédéral pour protester contre l'inscription éventuelle de l'ours blanc parmi les espèces protégées !. Canada : En avril 1991, l'ours blanc a été classé dans la catégorie des «Espèces préoccupantes" c'est-à-dire parmi les espèces sensibles aux effets de la dégradation de leur habitat par l'homme ou les phénomènes naturels, mais sans être menacé de disparition, par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Le même statut lui a été accordé en avril 1999, en novembre 2002 et en avril 2008. Des inuits seraient en défaveur d'une protection plus importante de l'ours blanc qui entraînerait l'interdiction de sa chasse, activité traditionnelle de leur peuple et importante économiquement pour eux. (Voir le premier sujet -le dernier dans ce forum-, le Canada ayant modifié la catégorie en vulnérable, mais sans imposer l'interdiction de la chasse aux Inuits). Québec : L'espèce est classée «susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable». WIKIPEDIA NOV 2011
  14. La fonte de la banquise n'est pas le seul danger... La pollution de l'eau représente aussi une grave menace ! Les matières toxiques répandues dans la mer sont consommées par le phytoplancton puis le zooplancton qui sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux-mêmes mangés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. C’est ainsi que les ours emmagasineraient les poisons qui se sont accumulés dans l’organisme des animaux qui constituent la chaine alimentaire des ours blancs. Par exemple, 200 à 300 tonnes de mercure transitent vers les pôles via les courants marins et les vents. Les populations locales ainsi que l'ours blanc ont des concentrations de ce métal, toxique pour le système nerveux et pouvant causer des anomalies congénitales, plus élevées que la moyenne. On peut citer également l'exploitation du pétrole et du gaz qui sont autant menaces pour les populations.... Sans oublier les rejets radioactifs, accidentels ou non, comme c'est le cas dans le cadre de l'accident survenu le 11 mars 2011 à Fukushima (Japon). Chasse à l'ours blanc : Une autre menace ? La chasse à l'ours blanc est pratiquée par les Inuits et les chasseurs de trophées. Les États-Unis ont passé le Marine Mammal Protection Act en 1972 parce que la population de beaucoup d'espèces marines avait décru drastiquement. Ce texte de lois interdit de tuer, de blesser ou même de harceler toutes les espèces marines mammifères, y compris les ours blancs. Elle interdit aussi l'importation de «trophées» d'ours blanc aux États-Unis. L'année suivante, 1973, vit la création de l’International Agreement on the Conservation of Polar Bears (aussi connu sous le nom de l'« Accord d'Oslo »), signé par les 5 nations dont les territoires arctiques sont habités par cette espèce : les États-Unis, le Canada, la Norvège et le Danemark (via le Groenland) et la Russie (à l'époque encore l'URSS). Ainsi donc fut restreinte la chasse aux trophées et bannie la chasse à bord des engins volants et des brise-glace. Depuis cette année, la Norvège a complètement interdit la chasse à l'ours blanc. Les États-Unis, le Groenland, la Russie et le Canada la permettent au sein de leurs peuples autochtones, partant sur le principe que c'est inhérent à leur culture. Le Canada et le Groenland permettent la chasse aux trophées. (La bêtise humaine dans toute sa splendeur !) Le Canada, qui abrite davantage d'ours blancs que les autres pays, permet une chasse aux trophées restreinte. Les chasseurs paient un lourd tarif aux organisateurs de chasse pour chasser des ours blancs. En 2005, le gouvernement du Nunavut augmenta le quota à 518 ours, malgré des protestations de plusieurs groupes scientifiques ; environ 50 furent vendus à des chasseurs de trophées, le nombre restant donné à des Inuits. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest maintient son propre quota de 72 à 103 ours blancs au sein de la communauté Inuvialuit ; certains sont donnés à des chasseurs de trophées. Jusqu'en 2005, le Groenland n'imposait pas de limite sur la chasse aux ours blancs par la population autochtone. Cette année-là, elle imposa une limite de 150 ours pour 2006 et autorisa la chasse aux trophées pour la première fois. En 1994 les États-Unis modifièrent le Marine Mammal Protection Act, permettant l'importation de trophées d'ours blancs chassés par des chasseurs de trophées et préparant le terrain pour une éventuelle augmentation de la chasse. Depuis cette année, plus de 800 trophées d'ours blancs ont été importés aux États-Unis. En mai 2007 une législation fut présentée au Congrès pour annuler la décision de 1994 et interdire l'importation des trophées. Beaucoup d'associations de protection des animaux et de l'environnement en général, craignent que le réchauffement climatique n'ait un impact négatif énorme quant à la survie des populations d'ours blancs. Il en sera de même dans le cas de la continuation de la chasse aux trophées. WIKIPEDIA NOV 2011
  15. L'ours blanc fait partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Auparavant classé dans la catégorie «risque faible, dépendant des efforts de conservation» selon la liste rouge établie en 1996, l'ours blanc est désormais classé dans la catégorie « vulnérable ». On estime que l'espèce pourrait disparaitre d'ici un siècle à cause d'une réduction de la superficie et de la qualité de son habitat. L'United States Geological Survey (USGS) a publié une étude sur les ours blancs : si la fonte de la banquise dans l'océan Arctique se poursuit, leur population mondiale, estimée à 22.000 individus, diminuera des deux tiers d'ici à 2050. En juin 2008, à la suite d'une proposition de classement du Fish and Wildlife Service effectuée en janvier 2007, les États-Unis ont inscrit l'ours blanc d'Alaska sur la liste nationale des espèces protégées. L'habitat des ours blancs est naturellement limité par l'étendue de la banquise et des plaques de glace dérivantes dont ils se servent comme plate-forme pour la chasse au phoque. Ils ne visitent la terre ferme que pour bâtir les tanières où les femelles mettent bas. La survie de l'ours blanc est donc menacée par le réchauffement climatique qui restreint leur habitat en faisant fondre la banquise. Les premiers signes d'un déclin ont déjà été observés dans les zones les plus méridionales de leur habitat, comme la baie d'Hudson. Aucune solution alternative telle que l'introduction de l'ours blanc en Antarctique n'est actuellement sérieusement envisagée. Les découvertes d’ours blancs noyés, de cannibalisme, le nombre en augmentation d’ours «à problèmes» – des ours cherchant de la nourriture près des communautés arctiques – est rapporté de plusieurs régions à la portée des ours. Ces observations sont cohérentes avec les changements prédits causés par le réchauffement du climat. Les ours blancs trouvent la nourriture la plus riche sur la banquise située à l'aplomb des plateaux continentaux, en marge des côtes. Ces derniers temps, la glace s'est retirée loin de ces zones. L'habitat estival le plus nécessaire aux ours se réduit. Leur période de chasse sur la banquise raccourcit, d'où un jeûne plus long. Et la glace, moins épaisse, risque plus de dériver au gré des vents et courants, et d'emporter les ours dans des territoires étrangers. Ces animaux doivent alors s'épuiser à nager en pleine mer pour trouver des plaques de glace hospitalières ou regagner la terre ferme. Ce qui peut leur être fatal. En 2008, une femelle équipée d'une balise a nagé sur 687 km pour rejoindre la banquise, au large de la côte nord de l'Alaska. WIKIPEDIA NOV 2011
  16. L'ours blanc est une espèce vivant au niveau du pôle nord, au bord de l'océan Arctique, dont l'habitat se limite quasiment à la banquise. Le point le plus méridional de leur habitat se situe dans la baie James au Canada. Bien que les effectifs décroissent au nord de 88° de latitude, on peut en rencontrer dans tout l'Arctique. Les populations les plus nombreuses se trouvent : sur l'île Wrangel et l'ouest de l'Alaska, le nord de l'Alaska, l'archipel arctique canadien, le Groenland, Svalbard - Terre de François-Joseph, le centre nord de la Sibérie. L'étendue de leur territoire est limitée par la disponibilité de bancs de glace flottant sur la mer. Ils les utilisent comme plate-forme de chasse au phoque, leur nourriture principale. Elles leur sont tout aussi utiles, en dehors de cela, comme plate-forme de repos. La destruction de leur habitat sur la banquise arctique menace la survie même de l'espèce. L'ours blanc pourrait hélas s'éteindre avant la fin du XXIe siècle... Des signes avant-coureurs ont été observés aux extrémités sud-ouest de son territoire. carte de la répartition géographique - Wikimedia Commons - GNU Free Documentation License. Carte de l’US Geological Survey estimant la répartition de l’ours blanc et la qualité de son habitat pour les quatre premières décennies du XXIe siècle. En rouge, les zones où l’habitat se dégrade et en bleu les zones où l’habitat s’améliore. WIKIPEDIA NOV 2011
  17. Certaines sources distinguent deux sous-espèces : Ursus maritimus maritimus et Ursus maritimus marinus. Mais il est souvent considéré qu'il n'existe pas de sous-espèces chez l'ours blanc. Comme on l'a vu, les croisements entre ours bruns et ours blancs donnent des hybrides fertiles. De ce fait, l'ours blanc est donc quelquefois classé comme un sous représentant de l'ours brun. Le terme de sous-population serait donc plus adapté que celui de sous-espèce dans ce cas. Dix-neuf sous-populations auraient été définies par l'étude des déplacements de femelles équipées de colliers à repérage radio par satellite. Le nombre de sous-populations dépendrait beaucoup de l'organisme chargé du dénombrement. L'UICN/SSC PBSG (Polar Bear Specialist Group), un important corps international de recherche et de gestion sur l'ours blanc, reconnaît actuellement une vingtaine de sous-populations dans le monde. Les sous-populations suivantes font partie des plus connues : celle de la mer de Chukchi (Île Wrangel et ouest de l'Alaska) ; celle de la mer de Beaufort (Alaska du nord et du nord-ouest et Canada du nord-ouest) ; celle de l'archipel Canadien Arctique ; celle du Groenland ; celle du Spitzberg - Terre de François-Joseph ; celle de la Sibérie du centre nord ; De ces sous-populations, treize sont présentes au Canada, comptant environ 15.000 individus au total. Le déclin des populations d’ours blancs indique que l’Arctique entier est soumis à un immense stress dû au changement climatique. Un réchauffement important de l’Arctique menacerait les ours blancs, car ils dépendent fortement de la banquise pour vivre, chasser et se reproduire. Selon un rapport nouvellement publié par le groupe spécialiste des ours blancs de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les deux sous-populations les mieux étudiées d’ours blancs dans le monde, la population de l’ouest de la Baie d'Hudson au Canada et la population du sud de la Mer de Beaufort (États-Unis/Canada), ont connu un déclin respectivement de 22 % et 17 % pendant les deux dernières décennies. Les trois autres populations en déclin sont celles de la Baie de Baffin et du Bassin de Kane – partagé entre le Groenland et le Canada – et de la Baie de Norvège au Canada. La population des ours blancs est estimée dans les années 2000 entre 16.000 et 35.000 individus dont 60 % vivraient au Canada et 25 % en Alaska. WIKIPEDIA NOV 2011
  18. Les ratons-laveurs et les ours ont divergé il y a environ 30 Ma. L'ours à lunettes s'est séparé des autres ours il y a environ 13 Ma. Les 6 espèces distinctes d'ours sont apparues il y a environ 6 millions d'années. Les témoignages fossiles et l'analyse de leur ADN ont permis de montrer que l'ours blanc et l'ours brun ont divergé il y a environ 150.000 ans. Les ours blancs ont cependant la possibilité de produire une descendance fertile en s'accouplant avec des ours bruns, suggérant qu'ils ont un ancêtre commun proche. Ce qui, selon les définitions classiques d'une espèce (la capacité à avoir une descendance normalement fertile, devrait faire classer les ours blancs et les ours bruns au sein de la même espèce. Dans un article largement cité de 1996, une comparaison de l’ADN de différents ours bruns des îles Admiralty, Baranof, et Chichagof de l’Alaska montre d'ailleurs que ces groupes d'ours partagent un ancêtre commun plus récent avec les ours blancs qu’avec les autres populations d’ours bruns du monde. Du point de vue de l'ascendance, définir l'ensemble des ours bruns comme un groupe génétique (un taxon monophylétique) séparé des ours blancs ne semble donc pas pertinent. Autre indice de proximité entre ours blancs et ours bruns, les ours blancs possèdent encore la substance HIT (Hibernation Induction Trigger, qui aide à l'hibernation) dans leur sang, mais sans l’utiliser comme le fait l’ours brun. Ils peuvent cependant et occasionnellement entrer en état de somnolence (pour les femelles en gestation en particulier), même si la température de leur corps ne diminue pas pendant cette période comme cela pourrait être le cas pour des mammifères hibernants caractéristiques. Bien que la définition traditionnelle de l'ours blanc comme espèce séparée de l'ours brun apparaisse comme contestable selon les critères taxinomiques traditionnels, aucune des deux espèces ne peut survivre dans la niche écologique de l’autre. C’est pourquoi, en plus d'une morphologie, d'un comportement social, d'une alimentation et de caractères phénotypiques assez différents, les deux espèces restent aujourd'hui classées comme différentes. WIKIPEDIA NOV 2011
  19. Les ours blancs sont des animaux solitaires. Excellents nageurs grâce à leur couche de graisse, ils peuvent être vus en pleine mer à des centaines de mètres de toute terre. Ils nagent en utilisant leurs pattes avant pour se propulser et leurs pattes arrières comme gouvernail. Le pelage se gonfle d'air pour augmenter la flottaison. Sous l'eau, les yeux restent ouverts mais les narines se ferment, ils peuvent ainsi retenir leur respiration jusqu'à deux minutes. L'ours blanc est si bien isolé qu'il lui arrive de souffrir de la chaleur. Ainsi, il se prélasse parfois sur la glace pour se refroidir ; sur terre, il peut creuser à la recherche de la couche de permafrost plus froide sous le sol. Le mode de vie des ours blancs est très différent de celui de leur ancêtre, l'ours brun. En dépit de leur brève séparation au cours de l'évolution, ces deux espèces exploitent des sources d'énergie extrêmement différentes. - Les ours bruns arctiques sont terrestres et l'essentiel de leur régime est végétal avec un appoint de protéines animales. - L'ours blanc est le plus carnivore des ursidés, et deux espèces de phoques constituent l'essentiel de son régime : Phoca hispida, qui atteint 60 kg, est l'espèce la plus nombreuse en Arctique, formant sa proie principale. Erignathus barbatus, pouvant dépasser 400 kg, est une autre proie commune, ainsi que le morse. Aucune de ces deux espèces de phoque ne se retrouve en l'absence de banquise, et l'ours blanc est opportuniste. Cependant il est aussi capable d'attraper des bélugas ! Reproduction :Les mâles ne peuvent pas féconder avant l'âge de quatre ans. En revanche, les femelles peuvent être mères dès l'âge de trois ans. Les ours blancs femelles ont rarement plus de 2 petits à raison d'une mise bas tous les 3 ans. Ils viennent au monde lorsque la femelle hiverne dans sa tanière, après une gestation de 7 à 8 mois, et se contentent du riche lait maternel de cette dernière qu'ils têtent pendant plusieurs semaines. Leur mère ne les emmène hors de la tanière que lorsqu’ils sont âgés de 3 à 4 mois ; c’est à ce moment qu’ils découvrent le monde qui les entoure. Les jeunes prennent leur indépendance tardivement, car l'ourse s'occupe de toute leur éducation, leur apprenant entre autres la chasse et le choix d’une tanière. Ils ne se séparent définitivement d'elle qu’à l’âge de 3 ans. Lors de cette période, les petits prennent beaucoup de poids grâce au lait produit par la femelle, qui contient 50 % de matières grasses. En tant que prédateur carnivore et consommateur de poissons, l'ours blanc ingère de grandes quantités de vitamine A, qui sont stockées dans son foie. Par le passé, des explorateurs de l'Arctique se sont souvent empoisonnés en mangeant le foie d'un ours blanc, en raison d'une surdose de vitamine A. Ourses avec leurs petits (Wikipedia) La femelle ourse blanc gestante peut jeûner près de huit mois avant de mettre bas ses petits, habituellement deux oursons pesant entre 700 et 900 gr. Elle retourne ensuite sur la banquise pour manger du phoque (qui est leur mets préféré) ou du poisson. Les bonnes années, les ours blancs accumulent une épaisse couche de graisse avant la débâcle. Une fois à terre, ils entrent en « hibernation itinérante », leur métabolisme ralenti permettant d'économiser leur réserves. Hybrides ours blanc / grizzli (ours brun) : L'ours blanc et le grizzli ont divergé génétiquement il y a 200 000 ans, mais peuvent encore s'hybrider pour donner un animal connu dans les pays anglophones sous le nom de grolar ou de pizzly. Un grolar au Rothschild Museum, Tring (Wikipedia) WIKIPEDIA 13/11/2011
  20. Comme on l'a vu, l'ours blanc possède la morphologie d'un ours typique : un corps imposant, une fourrure abondante, une grande tête rectangulaire, de petites oreilles arrondies, une courte queue et des pattes puissantes et épaisses. Ses yeux, son museau, ses lèvres, sa peau et ses coussinets sont noirs. Sa principale particularité est d'être le seul ours à manteau blanc. Par rapport à l'ours brun, l'ours blanc a un corps plus long, tout comme son cou et son crâne, mais des oreilles plus petites. Le profil de l'ours blanc est également différent, avec un museau plus proéminent. L'ours blanc est, avec l'ours kodiak, le plus grand carnivore terrestre vivant. Les mâles adultes pèsent généralement entre 400 et 600 kg mais peuvent parfois atteindre les 800 kg pour une taille de 2 à 3 mètres de long. Son espérance de vie est de 20 à 25 ans (en captivité ?). L'ours blanc présente un dimorphisme sexuel important : généralement deux fois plus petites que les mâles, les femelles pèsent de 200 à 350 kg et mesurent de 1,8 à 2 mètres. À la naissance, les oursons ne pèsent que 600 à 700 grammes. Le record de masse pour un ours blanc est actuellement de 1 102 kg. L'ours blanc a des prises de poids assez spectaculaires. Par exemple, au Canada, un ours blanc femelle a pris plus de 400 kilos en neuf mois. En novembre, elle pesait 92 kg, mais au mois d'août, elle a été pesée à 505 kg. Ceci s'explique par les graisses de phoque qui sont mangées au printemps. Il n'empêche que des données récentes suggèrent que la masse des ours blancs décline. Ces données peuvent être prises comme une indication des pressions qui pèsent sur eux. Une étude de 2004 de la National Geographic Society a montré que la masse des ours blancs, en moyenne, était inférieure de 50 % à leur masse dans les années 1970. Pour exemple, en 2007, les femelles de la baie d'Hudson avaient une masse moyenne de seulement 230 kg, contre 300 kg dans les années 1980. Cela dit, leur imposanye masse ne les empêche pas d'être très véloces sur la terre ferme. Ils peuvent sans problème être plus rapides qu'un homme à la course. Comme on le sait, l'ours blanc est immédiatement reconnaissable à sa fourrure blanche qui lui permet de se camoufler dans le paysage arctique. En réalité, les poils ne sont pas pigmentés en blanc : ils sont non pigmentés, donc incolores, translucides et creux, c'est la réflexion de la lumière visible sur la surface interne de ces poils creux qui les fait apparaître blancs. A la différence d'autres mammifères arctiques (tels que le renard arctique), il ne change jamais ce pelage pour une couleur plus foncée en été. Sous son pelage blanc, l'ours blanc a une peau complètement noire ce qui lui permet d'absorber l'énergie lumineuse de façon optimale. Une caractéristique intéressante de sa fourrure est qu'elle absorbe les rayons violets et ultraviolets, c'est pourquoi elle a souvent des reflets jaunâtres. Certains zoologistes ont émis l'hypothèse que les poils transparents de l'ours blanc seraient des sortes de fibres optiques captant et conduisant la lumière vers la peau noire de l'ours pour l'aider à rester au chaud, mais cela est contredit par des études plus récentes. En fait, les poils ne laissent passer que 1/1000e de la lumière reçue, ce qui serait dû aux protéines de kératine composant les poils et qui ont la propriété d'absorber les ultraviolets. L'ours blanc renouvelle sa fourrure de mai à août. La fourrure est habituellement de 5 à 15 centimètres sur la majeure partie du corps. Cependant, sur les pattes antérieures, les mâles ont des poils plus longs qui grandissent en longueur jusqu'à l'âge de 14 ans. On suppose que cela est une forme d'attrait pour les femelles, à la manière de la crinière du lion. L'ours blanc est extrêmement bien isolé ; au point qu'il souffre de la chaleur dès 10 °C. Ils nagent lentement mais longtemps et ne plongent pas très bien. Ils chassent surtoutl es jeunes phoques. Ils sont incapables de chasser sous l’eau car les proies sont trop rapides. L’ours blanc a un excellent odorat : il peut détecter le cadavre d’une baleine à plus de 30 km ou la présence d’un abri de phoques sous un mètre de glace ou de neige. WIKIPEDIA 13/11/2011 - ANIZOO
  21. L'ours blanc (Ursus maritimus) ou ours polaire (de l'anglais polar bear) est un grand mammifère carnivore originaire des régions arctiques. C'est, avec l'ours kodiak, le plus grand des carnivores terrestres et il figure au sommet de sa pyramide alimentaire. Parfaitement adapté à son habitat, l'ours blanc possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle. Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles, il possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un corps allongé, caractéristiques de son adaptation à la natation. L'ours blanc est un mammifère marin semi-aquatique, dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau. Tête d'un ours blanc (Wikipedia). L'ours blanc est un très bon nageur (Aquarium du Québec) Ours blanc au Zoo sauvage de Saint-Félicien. Cette espèce vit uniquement sur la banquise autour du pôle Nord, au bord de l'océan Arctique. En raison du réchauffement climatique et du bouleversement de cet habitat, les populations d'ours blanc sont globalement en déclin et l'espèce est considérée comme en danger. On estime que la population d'ours blancs du monde compterait entre 20 000 et 25 000 individus. Animal charismatique, l'ours blanc a un fort impact culturel sur les peuples inuit, qui dépendent toujours de sa chasse pour survivre. Il a également marqué la culture populaire via certains de ces représentants comme Knut, ou encore l'art avec la sculpture d'ours blanc réalisée par François Pompon WIKIPEDIA 13/11/2011
  22. Le gouvernement canadien a décidé de renforcer sa protection de l’ours polaire. Pour cela, il a notamment ajouté l’animal à sa liste des espèces vulnérables ou menacées. Hier, le ministre de l’Environnement canadien, Peter Kent, a annoncé que son gouvernement avait inscrit l’ours polaire sur sa liste des espèces vulnérables ou menacées. En effet, d'après les évaluations, 15.500 des 20 à 25.000 ours polaires que compte la planète vivent dans le Grand Nord canadien. Cela représente "environ 60% de la population mondiale", mais aujourd'hui, le Canada estime "préoccupante" la situation de ce mammifère. Ainsi, l'ajout de l'ours polaire à la liste canadienne des espèces vulnérables entraîne la mise en place d'un "plan de gestion" pour éviter qu'elle ne devienne "en voie de disparition ou menacée", explique le gouvernement. Le ministère a précisé que "le but ultime" de son plan d'action était d'atténuer les "menaces résultant d'activités humaines en vue de radier l'espèce de la liste". Pour autant, ce plan, qui doit être élaborée d'ici trois ans, ne mènera à "aucune interdiction". Le ministère de l’Environnement précise ainsi dans son communiqué que la chasse pratiquée surtout par les Inuits ne sera pas remise en question. Consultés par le gouvernement canadien entre 2008 et 2010, nombre de ces derniers s'était opposée à l'inscription de l'ours polaire sur la liste des espèces vulnérables ou menacées. Pourtant, environ 530 ours polaires sont chassés chaque année au Canada, selon le décret publié dans la Gazette du Canada. axisciences 13/11/2011
  23. L'université du Tohoku, située dans la préfecture de Miyagi, l'une des régions japonaises dévastées le 11 mars, a mis en place une équipe chargée de s'occuper pendant les 10 prochaines années, des orphelins de la catastrophe. Plus de 830 enfants de Miyagi ont perdu un parent, ou les deux, lors du séisme et du tsunami. Un symposium organisé samedi pour la création de cette équipe a rassemblé plus de 50 personnes déjà engagées dans l'aide aux orphelins. Yoshiji Hayashida, le directeur régional de l'organisation Ashinaga a évoqué son expérience du séisme de Kobe de 1995 pour appeler à prendre soin des enfants pendant longtemps. D'après lui, un enfant ayant subi un choc psychologique doit être pris en charge par une personne unique pendant une longue période pour que la blessure se referme. Les participants se réuniront deux fois par semaine. L'équipe sera pleinement opérationnelle en janvier 2012, une fois qu'elle aura intégré des professionnels de différentes spécialités, notamment de la psychiatrie. NHK 13/11/2011
  24. La Thaïlande reste sous la menace de nouvelles inondations, une grande marée devant atteindre son pic ce dimanche. Bangkok se trouve sous une double menace. La première est la montée des eaux du fleuve Chao Phraya, venu du nord et qui traverse la capitale en son centre. La seconde, au sud de la ville, est le risque de nouvelles inondations provoquées par les grandes marées. Samedi, le Chao Phraya a inondé certains quartiers au moment d'une marée haute. Plusieurs zones riveraines du cours d'eau ont été placées en alerte maximum. Dans le complexe industriel de Bang Chan, à l'est de Bangkok, les militaires continuent de pomper l'eau des crues pour la déverser dans les canaux. Ils espèrent préserver les usines, dont une vingtaine appartient à des groupes japonais. Mais la montée des eaux est difficile à enrayer. Certaines routes sont déjà sous 50 cm d'eau. NHK 13/11/2011
  25. Les espèces végétales des forêts de plaine seraient peu réactives face au réchauffement climatique, ce qui les rendrait particulièrement vulnérables dans les prochaines décennies. C'est ce que révèle une étude publiée hier dans la revue Nature par des chercheurs d'AgroParisTech, de l'Inra, de l'Université d'Aarhus (Danemark), du CNRS, de l'Université de Strasbourg, et de l'Inventaire Forestier National. L'étude, qui a bénéficié du soutien financier de l'ADEME et de la Région Lorraine, a porté sur les communautés végétales (groupes d'espèces vivant ensemble) présentes dans les forêts de la France métropolitaine. Les chercheurs ont analysé les changements progressifs d'espèces dans ces communautés entre 1965 et 2008, et les ont confrontés à l'évolution de la température au cours de la même période. L'étude s'est concentrée sur les espèces herbacées, a priori plus réactives face aux changements environnementaux que les arbres et donc plus révélatrices de l'impact du réchauffement climatique sur les forêts. Les forêts de plaine aussi vulnérables que celles de montagne Jusqu'à présent, les spécialistes s'étaient surtout inquiétés des espèces de montagne, considérées comme plus vulnérables au réchauffement climatique. Une étude française (réalisée par des scientifiques d'AgroParisTech, de l'Inra et du CNRS) avait déjà montré, en 2008, que les plantes montagnardes avaient commencé à migrer en altitude (65 mètres en moyenne depuis les années 80) suite à l'augmentation de la température. Une menace pour ces espèces qui voient la surface de leur habitat se réduire vers les sommets. Cependant, en comparant les changements de composition en espèces observés dans les communautés végétales de plaine à ceux des communautés de montagne, les chercheurs ont constaté que les premières sont moins réactives face au changement climatique, ce qui les rend in fine plus vulnérables. En effet, en montagne, un remplacement progressif d'espèces adaptées au climat froid par des espèces adaptées à un climat plus chaud a permis aux communautés de « compenser » 0,54 °C sur les 1,07 °C d'augmentation moyenne de la température observée sur la période étudiée. En revanche, pour les communautés de plaine, cette compensation n'a été que de 0,02 °C pour un réchauffement similaire (1,11 °C), ce qui révèle un déséquilibre grandissant entre la flore forestière de plaine et le climat. Ce manque de réactivité de la part des espèces de plaine peut s'expliquer par trois raisons principales. - D'abord, ces espèces sont plus adaptées aux températures chaudes donc plus tolérantes au réchauffement climatique. - Ensuite, elles souffrent d'une plus grande fragmentation de leur habitat par rapport aux communautés végétales forestières de montagne : routes, zones d'habitation et champs cultivés constituent autant de barrières à leur migration. Leurs modes de dispersion (par le vent ou par les animaux, principalement) ne leur permettent pas toujours de traverser ces obstacles. - La dernière raison –sans doute la plus préoccupante– est la distance à parcourir d'une génération à la suivante pour retrouver un climat favorable à leur développement. En montagne, les espèces doivent en moyenne migrer sur 1,1 km, principalement vers les sommets, pour retrouver des conditions de température identiques à celles d'avant le réchauffement climatique. En plaine, en revanche, elles doivent migrer vers le Nord sur des distances plus importantes pour compenser un réchauffement similaire (35,6 km en moyenne). Compte tenu d'une distance de dispersion excédant rarement quelques centaines de mètres par an, les espèces herbacées forestières peuvent donc difficilement compenser la hausse de température observée en plaine par une migration naturelle. Si l'équilibre flore-climat semble se rétablir en montagne malgré la hausse brutale des températures observée depuis 1987, celui-ci semble brisé en plaine. Dans un monde où le réchauffement climatique est amené à perdurer, le retard accumulé dans la réaction des forêts de plaine ne pourra être comblé sans des changements importants dans cet écosystème, allant probablement jusqu'à la disparition de certaines espèces. Le fonctionnement des écosystèmes forestiers et la préservation de la biodiversité en seraient certainement affectés. Référence : Romain Bertrand, Jonathan Lenoir, Christian Piedallu, Gabriela Riofrío-Dillon, Patrice de Ruffray, Claude Vidal, Jean-Claude Pierrat, Jean-Claude Gégout, "Changes in plant community composition lag behind climate warming in lowland forests", Nature vol. 478, number 7369 (2011). 10.1038/nature10548 Source : Institut National de la Recherche Agronomique Notre Planète Info 20/10/2011
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