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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La Nouvelle-Zélande se trouvait mardi face à la "pire catastrophe maritime" de son histoire après l'échouage d'un cargo dont le fioul a commencé à souiller un écrin marin peuplé de baleines et de dauphins au large de Tauranga, sur l'île du Nord. "Il s'agit de la pire catastrophe écologique maritime qu'ait connue la Nouvelle-Zélande", a déclaré le ministre néo-zélandais de l'Environnement, Nick Smith, au cours d'un point-presse. "Les événements tragiques auxquels nous assistons étaient inévitables après l'échouage sur le récif du Rena", un porte-conteneurs battant pavillon libérien, a-t-il ajouté. L'arrivée d'un fort coup de mer sur le littoral a brusquement accéléré le cours des choses pendant la nuit. Alors qu'il avait déjà perdu 20 tonnes de fioul depuis son échouage mercredi, le Rena a déversé pas moins de 130 à 350 tonnes de carburant en quelques heures. Sa coque endommagée à la proue menace de se briser et de libérer 1.700 tonnes de carburant sur le récif Astrolabe, réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore, à 22 km au large du port de Tauranga. "Il y a quatre cuves (de carburant) principales sur le navire et c'est l'une d'elles qui fuit", a précisé un porte-parole de Maritime New Zealand (MNZ), l'autorité chargée d'assurer la sécurité des personnes et de l'environnement en mer. D'une capacité de 47.000 tonnes, le Rena, qui transporte quelque 2.000 conteneurs, a heurté mercredi dernier un des récifs de la baie de Plenty dans des circonstances encore indéterminées. Les opérations de pompage, accélérées durant le week-end avant la tempête, s'effectuaient mardi dans des conditions très difficiles avec des vagues de cinq mètres et des vents forts. Quelque 250 spécialistes d'Australie, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas et de Singapour sont mobilisés. Une équipe de 36 spécialistes embarqués a dû être évacuée dans la matinée par précaution lorsque le cargo, chahuté par la houle, s'est légèrement déplacé et a pris l'eau. "Les conditions changent tout le temps, la météo n'a pas été favorable, elle a joué contre nous, et nous avons préféré assurer la sécurité des personnes", a déclaré la directrice de MNZ, Catherine Taylor. Paradoxalement, son changement de position pourrait contribuer à le stabiliser, soulignent les sauveteurs qui livrent une véritable course contre la montre pour circonscrire la marée noire. Des nappes de carburant avaient atteint la côte lundi. Des galettes de pétrole, de la taille de la paume, ont été retrouvées sur la plage de Mont Maunganui, une destination touristique de la baie de Plenty, qui abrite notamment des baleines, des dauphins et des oiseaux marins. Les nappes de carburant échappées du bateau ont déjà provoqué la mort de nombreux oiseaux. Des manchots et des cormorans sont traités dans des centres de soins pour animaux qui pourraient être rapidement saturés malgré leur capacité à traiter 500 volatiles en même temps. Selon Rebecca Bird, du Fonds mondial pour la nature (WWF), "les prochaines 24-48 heures seront déterminantes". Les autorités ont exhorté les habitants de la région à ne pas s'approcher des galettes de fioul en raison de leur toxicité mais de nombreux particuliers sommairement équipés sillonnaient les plages pour ramasser les "méduses noires". Sciences et Avenir 11/10/2011
  2. Chaque année, des millions d’oiseaux parcourent l’East Asian-Australasian Flyway qui relie la Nouvelle-Zélande à l’Arctique. Cependant, depuis 20 ans, ces oiseaux sont moins nombreux. Certaines espèces sont même à la limite de l’extinction. Le développement économique de l’Asie centrale, en faisant pression sur les estuaires, en serait responsable. Vivre un éternel été. C’est ce que cherchent les oiseaux migrateurs au cours de leurs longs voyages. Richard Fuller, de l'Université du Queensland, est l’un des chercheurs qui tentent de comprendre les migrations de ces oiseaux arrivant chaque année en Australie et en Nouvelle-Zélande, terminus de l’East Asian-Australasian Flyway. Cette route migratoire, qui relie l’Arctique, lieu de reproduction, aux zones humides de l’hémisphère sud, est empruntée chaque année par des millions d’oiseaux d’eau. « Cet étonnant spectacle de la nature est menacé, se désole Richard Fuller. Certaines espèces qui empruntent cette route ont énormément décliné au cours des deux dernières décennies, avec la perte de millions d’oiseaux. » « On envisage actuellement de classer deux des espèces les plus communes sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction car leurs populations ont décliné extrêmement vite et de manière dramatique » ajoute-t-il. Les raisons de ce déclin ne sont pas encore claires. Il y a certes eu une très forte réduction des zones humides en Australie, mais ce n’est pas suffisant pour expliquer ce déclin. Selon Richard Fuller, la dégradation des habitats des étapes de migration est plus inquiétante. Au cours de leurs migrations, les oiseaux font en effet des pauses pour se reposer et se nourrir, pour faire le plein, en somme. Ces haltes se font dans les zones humides, le plus particulièrement dans les riches estuaires de la Mer Jaune. Les habitats de ces estuaires sont malheureusement en forte régression, du fait du développement économique de cette région. Par exemple, la construction d’une digue de 33 kilomètres en Corée du Sud a asséché 40.000 hectares de zones humides. La perte de cette étape aurait provoqué la mort de 100.000 oiseaux migrateurs approximativement. Pour la conservation des oiseaux d’eau migrateurs, il est essentiel de préserver les zones humides des voies de migration. C’est très difficile car ces voies ignorent les frontières humaines et regroupent un grand nombre de pays. Par ailleurs, ces zones fonctionnent comme les maillons d’une chaîne et la destruction de l’une d’entre elles peut affaiblir voire briser ces routes migratoires. Ce fait est reconnu et les choses évoluent. Des accords internationaux se mettent en place pour s’attaquer au problème. L’Australie a en effet signé des accords bilatéraux avec le Japon, le Chine et la Corée du Sud pour la protection des habitats des oiseaux migrateurs. Futura Sciences 2010
  3. Des paléontologues de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique ont découvert les restes de trois chiens datant du Paléolithique à Predmosti, en République tchèque. Fait étonnant, le crâne d’un des canidés présentait entre ses crocs un os de mammouth. Les ossements retrouvés dans la ville de Predmosti, en République tchèque, en disent long sur les relations que l’Homme entretient avec les chiens depuis l’âge du Paléolithique. Des spécialistes de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique ont étudié attentivement les restes des trois canidés et ont découvert que l’un deux conservait entre ses crocs un os de mammouth. Les résultats parus dans une publication du Journal of Archaeological Science, soulèvent l'hypothèse d’un rituel post-mortem effectué par les hommes préhistoriques lors de l’enterrement de ces animaux. Les chercheurs pensent en effet que l’os aurait été inséré dans la gueule d’un des chiens après sa mort pour le "nourrir" symboliquement lors de son voyage dans le monde des morts. Par ailleurs, les observations révèlent une ablation du cerveau dans chacun des crânes retrouvés. "Pour de nombreux peuples autochtones du Nord, la tête renfermait l'esprit ou l'âme. Certains de ces peuples faisaient un trou dans la boîte crânienne des animaux tués afin que leur esprit puisse être libéré" explique à Discovery News, Mietje Germonpré principal auteur de l’étude
. Enfin, les analyses effectuées sur les crânes retrouvés montrent également "des signes évidents de domestication" souligne Mietje Germonpré . Il précise : "La forme de leur crâne ressemble à celui d'un husky sibérien, mais ceux-ci étaient plus grands et plus lourds que le husky moderne". Durant le Paléolithique, les chiens étaient utilisés par les hommes de cette région pour transporter de lourdes charges telles que de la viande, des os et défenses de mammouth, ou encore du bois de chauffage. Maxisciences 10/10/2011
  4. Depuis 2006, des scientifiques du Sahara Conservation Fund (SCF) ont mené des missions de surveillance dans le désert de Tim Toumma au Niger. De manière surprenante, celui-ci abrite une faune très riche que l'on se doit de protéger selon les membres du SCF. Sous ses aspects de terre inhospitalière, le désert de Tin Toumma au Niger abrite une biodiversité incroyable et constitue une véritable escale dans la migration des animaux sauvages. C'est précisément pour cette raison que le Sahara Conservation Fund (SCF) a décidé de suivre de près la faune du désert afin d'identifier les espèces qu'elles comportent. Pour cela, l'équipe a mené chaque mois depuis 2006 des missions "d'éco-surveillance" dans le désert de Tim Toumma et dans la zone du massif de Termit. Ils ont ainsi observé que la saison des pluies transformait le paysage aride en terre temporairement humide, dont de nombreux animaux migrateurs dépendent. Thomas Rabeil du SCF, a expliqué qu'au cours des 10 derniers jours de leur mission de surveillance, son équipe et lui ont identifié près de 85 espèces d'oiseaux, "parmi lesquels, 41 avaient migré depuis l'Europe". Ceci inclut des oiseaux d'eau, des rapaces et certaines espèces qui visitent les jardins d'Europe durant l'été tels que le rossignol ou le tarier des prés. Par ailleurs, sur les espèces d'oiseaux identifiées, sept figurent sur la liste de la Convention de Conservation des espèces migratrices. Un accord destiné à protéger les animaux, leur habitat et leurs routes de migration. Mais si le oiseaux étaient l'objet principal de la dernière mission, ce ne sont pas les seules espèces découvertes dans le désert nigérien. Le massif rocailleux abrite également la très menacée gazelle dama, l'antilope addax ou encore l'insaisissable guépard saharien. Au vu d'une telle richesse, les scientifiques de la SCF travaillent actuellement pour que la zone soit classée comme réserve nationale. Plus précisément, ils ont délimité une aire de quelque 100.000 kilomètres carrées qui devrait d'après eux, faire l'objet d'une haute protection. "Le massif de Termit est une véritable Arche de Noé dans le Sahara", a ainsi commenté le Dr Thomas Rabeil cité par BBC Nature. Découvrez en images sur le site de Maxisciences la riche biodiversité animale du désert de Tim Toumma au Niger Maxisciences 10/10/2011
  5. Un hippocampe vivant a récemment été découvert à Londres, dans la Tamise. Un signe possible d’une expansion du rare poisson vers des zones jusqu’ici non colonisées, d’après les services environnementaux britanniques, optimistes. C'est une découverte inattendue qu'ont faite des scientifiques britanniques dans les profondeurs de la Tamise, à Greenwich, dans la banlieue de Londres : un hippocampe juvénile de 5 centimètres de long. Alors que l’espèce peut atteindre 15 cm à l’âge adulte, cette trouvaille constitue un heureux présage aux yeux de l’administration environnementale britannique : c’est la première fois que l’espèce, fréquentant la côte sud du pays, est signalée si loin en amont. Vu le jeune âge du spécimen, sa présence pourrait de plus signifier l’existence d’une colonie reproductrice dans le fleuve. "C'est vraiment un bon signe : les populations d'hippocampes sont non seulement en train d'augmenter, mais s'étendent à des endroits où elles n'avaient pas été vues auparavant. Nous effectuons régulièrement une surveillance de la Tamise à cette époque de l'année, et ceci est une découverte vraiment excitante", a déclaré Emma Barton, fonctionnaire des pêcheries à l'Agence de l'Environnement. Le spécimen a été capturé vivant et relâché sain et sauf. Maxisciences 10/10/2011
  6. Les hauts et les bas du Soleil ont un impact sur la météo de l'Hémisphère Nord, et la prise en compte du cycle solaire dans les modèles climatiques pourrait donc améliorer les prédictions sur le réchauffement, suggère une étude publiée dimanche. Selon de nombreux experts, les variations de l'activité du Soleil, qui suit un cycle d'environ onze ans, seraient -avec le volcanisme- les principales sources naturelles du changement climatique, parallèlement au réchauffement provoqué par les activités humaines. Mais faute d'instruments adaptés, le lien entre cycle solaire et météorologie n'a jamais été formellement démontré et reste très difficile à reproduire dans les modèles de prédiction climatique à long terme. Pour lever le doute, une équipe de météorologues britanniques dirigée par Sarah Ineson, du Met Office, a analysé les données les plus récentes sur les rayonnements ultra-violets émis par le Soleil, fournies par le satellite SORCE. Puis elle a bâti son propre modèle océano-atmosphérique en intégrant ces éléments. Les résultats, publiés dimanche dans la revue scientifique Nature Geoscience, sont parfaitement cohérents avec les observations de terrain dans l'Hémisphère Nord entre 2008 et 2011 : des hivers froids en Europe du Nord et aux Etats-Unis, parallèlement à des hivers doux en Europe du Sud et au Canada. Curieusement, d'après ce modèle, les variations des UV solaires auraient un impact strictement régional, sans aucune influence notable sur la moyenne des températures au niveau de la planète tout entière. "Etant donné la quasi-régularité du cycle solaire de onze ans, notre découverte pourrait permettre d'améliorer la prédiction climatique à l'échelle décennale pour les régions situées hors des tropiques, densément peuplées", estime l'équipe de Sarah Ineson. Autre sujet d'étonnement, les rayonnements ultra-violets émis par le Soleil pourraient être bien plus importants que les scientifiques ne le pensaient précédemment: les UV mesurés par SORCE sur la période 2004-2007 varient quatre à six fois plus que dans les estimations communément utilisées pour construire les modèles climatiques. "Le sujet est sérieux car les rayonnements UV jouent un rôle particulièrement important dans le réchauffement de la stratosphère -la couche de l'atmosphère comprise entre 12 et 50 km d'altitude- et dans la chimie de l'ozone", explique la climatologue allemande Katja Matthes dans un commentaire séparé publié par Nature. "Par exemple, une variation de quelques pourcents des UV solaires au cours du cycle de onze ans peut entraîner des changements de l'ordre de quelques pourcents dans la concentration d'ozone, d'un degré dans la température tropicale, et jusqu'à 25% dans la vitesse des vents dans la stratosphère", ajoute-t-elle. Ces changements se répercutent ensuite sur la basse atmosphère et la surface de la Terre selon des processus encore mal connus. Les résultats de l'étude dirigée par Sarah Ineson "sont intrigants mais, comme toujours, présentent un certain nombre de lacunes", juge toutefois Katja Matthes. Par exemple les chercheurs n'ont pas intégré dans leur modèle les effets de l'ozone. Ils n'ont pas non plus pris en compte les rayonnements du spectre visible ou infra-rouge qui, contrairement aux UV, ne semblent pas être en phase avec le cycle solaire. Si le modèle correspond de "manière frappante" aux observations météorologiques, ces résultats, "uniques" dans tous les sens du terme, doivent encore être validés par des observations plus larges et sur une période plus longue, conclut Mme Matthes. Source : AFP Sciences et Avenir 10/10/2011
  7. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a plaidé lundi pour l'accès universel à une énergie propre, dont est privée plus de la moitié de la population mondiale, ayant lui-même dû étudier à la lumière "très faible" de bougies dans sa jeunesse, selon une nouvelle étude. "Nous avons besoin d'une révolution énergétique", a déclaré M. Ban lors d'une conférence à Oslo. "Nous avons non seulement besoin d'une énergie qui soit universelle, mais il faut aussi qu'elle soit propre et durable", a-t-il dit. Sur 7 milliards de personnes dans le monde, plus de 1,3 milliard n'ont aucun accès à l'énergie aujourd'hui, et 2,7 milliards sont réduites à utiliser des sources d'énergie "sales" (charbon de bois, bois) pour leurs besoins domestiques, selon une nouvelle étude de l'Agence internationale de l'Energie (AIE). Selon le secrétaire général de l'ONU, l'accès universel à une énergie propre est la clé pour répondre à "tous les défis globaux": la pauvreté, le changement climatique, la rareté de l'eau, la santé, la crise alimentaire ou encore l'accès des femmes aux responsabilités. Pour convaincre l'auditoire, M. Ban, 67 ans, n'a pas hésité à évoquer sa jeunesse dans une Corée qui "a dû traverser la guerre (1950-53) et une pauvreté abjecte". "C'est comme cela que j'ai grandi en Corée. J'étudiais à la lumière de chandelles. Les réfrigérateurs, l'air conditionné ou même un simple ventilateur étaient un luxe lointain", a-t-il confié. "A chaque fois que j'avais un examen, j'achetais des bougies", a-t-il ajouté, se souvenant de la lumière "très faible" sous laquelle il lisait ses livres. Organisée par la Norvège et l'AIE, la conférence d'Oslo est consacrée au financement de l'énergie propre pour tous et rassemble plus de 70 pays. L'Onu s'est fixé trois "objectifs interconnectés" à atteindre d'ici à 2030, a rappelé M. Ban: l'accès de tous à des services énergétiques modernes, l'amélioration à hauteur de 40% de l'efficacité énergétique, et le doublement de la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique mondial. Selon l'étude de l'AIE, il faudrait 48 milliards de dollars par an pour garantir l'accès de tous à des services énergétiques modernes à l'horizon 2030, soit un peu plus de cinq fois les montants actuellement consacrés. "C'est vraiment une somme modique", a souligné Fatih Birol, l'économiste en chef de l'AIE. "C'est seulement 3% de l'enveloppe globale consacrée aux investissements dans l'énergie", a-t-il dit. Selon l'AIE, la pollution domestique générée par l'emploi de sources d'énergie sales pour la préparation des repas est la deuxième cause de mortalité précoce, derrière le Sida, provoquant la mort de 1,5 million de femmes et d'enfants chaque année. "Si l'on ne trouve pas de solution à ce problème, ce sera très bientôt la première cause de mortalité prématurée dans le monde, (...) ce qui est inacceptable", a souligné M. Birol. Financièrement abordable, l'accès de tous à des services énergétiques modernes n'augmenterait la demande globale d'énergie que de 1,1% --car la consommation d'énergie resterait limitée par la pauvreté des ménages-- et 0,7% le niveau des émissions de gaz à effet de serre, selon l'AIE. "Les implications sont donc limitées. Il n'y a pas de véritables tensions entre l'objectif de fournir un accès à l'énergie et les problèmes de la sécurité énergétique et du changement climatique", a conclu M. Birol. Sciences et Avenir 10/10/2011
  8. L'ouragan Jova, qui s'est formé dans l'océan Pacifique, est passé lundi en catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, et se dirigeait vers les côtes du Mexique avec des vents de quelque 190 km/h, a indiqué le Centre national des ouragans américain (NHC), installé à Miami. Selon un bulletin du NHC rendu public à 09H00 GMT, Jova pourrait encore se renforcer avant de toucher terre, possiblement mardi, accompagné de fortes précipitations, pouvant atteindre près de 40 cm dans certaines zones. Les autorités mexicaines ont déclenché dimanche une alerte pour la zone de Lazaro Cardenas (Michoacan, Mexique Central) à Cabo Corrientes (Etat de Jalisco), alors que Jova se trouvait à 430 km au sud-est du port de Manzanillo (centre). Sciences et Avenir 10/10/2011
  9. Pour la banquise du pôle nord, jeunesse et amincissement ne sont pas réjouissants. Cette évolution des glaces de mer de l’Arctique, sous l’effet du réchauffement climatique, signifie que la banquise a du mal à récupérer entre deux fontes estivales. De minimum record en minimum record, la banquise de l’Arctique ne parvient pas à récupérer entre deux étés, mois pendant lesquels une partie de la banquise fond. Non seulement son étendue diminue depuis plusieurs années, mais cette glace qui couvre l’océan Arctique est de plus en plus jeune et de moins en moins épaisse, rapportent des chercheurs embarqués à bord du vaisseau de recherche Polarstern, de l’Institut polaire Alfred Wegener (Allemagne). Entre 1979 et 2000, les glaces de mer de l’Arctique s’étendaient en moyenne sur 7 millions de km2 en septembre (moment où elles atteignent leur minimum annuel). Ces cinq dernières années, ce minimum est compris entre 4,3 (en 2007) et 5,36 millions de km2… Cette année, avec 4,61 millions de km2 de glaces de mer en septembre, on s’approche du record de 2007. Mais ce n’est pas tout : une glace fine, formée depuis seulement un an, remplace de plus en plus la glace plus ancienne, plus épaisse, âgée de plusieurs années, expliquent les glaciologues Marcel Nicolaus et Stefan Hendricks. Profitant d'un trou dans la glace, Marcel Nicolaus et Priska Hunkeler mettent à l'eau un submersible télécommandé. (Stefan Hendricks, Alfred Wegener Institute) Ils ont utilisé des équipements du Polarstern pour mesurer l’épaisseur des glaces de mer sur plus de 2.500 km dans le centre de l’Arctique. Ce n’est que dans certaines parties, dans le bassin du Canada ou dans le nord de la Sibérie, que les glaciologues ont trouvé majoritairement des couches de glaces anciennes, épaisses de 2 à 5 mètres. Ailleurs, ces glaces sont remplacées par des couches plus minces de 90 cm. La banquise est aussi mince qu’en 2007, année du record minimum, soulignent les chercheurs. Elle n’a pas eu le temps de récupérer, concluent-ils. Ce changement dans la nature même de la glace de mer pourrait expliquer que le minimum relevé pour ce mois de septembre soit proche du record de 2007, sans que les conditions météorologiques aient été exceptionnelles. En 2007 la fonte s’expliquait par des vents chauds qui avaient soufflé sur le pôle nord, conjugués à un ensoleillement record. Rien de tel cette année. L’amincissement de la couche de glace sur la mer pourrait en revanche expliquer l’ampleur de la fonte, selon le laboratoire de glaciologie américain NSIDC (National Snow and Ice Data Center). En mars 2011, les glaces de un et deux ans représentaient 80% de la banquise dans le bassin Arctique, contre 55% entre 1980 et 2000, selon le NSIDC. La perte continue de vieille glace, de cinq ans ou plus, est préoccupante. Elle empêche la banquise de récupérer son étendue estivale, analysent les spécialistes américains. L’écosystème arctique en subira les conséquences puisque la glace jeune et plus fine laisse davantage passer la lumière que la glace ancienne, ont constaté les équipes du Polarstern. Les algues profitent de cette situation. L’océan Arctique sera-t-il pour autant plus prolifique ? Il est trop tôt pour le dire. Sciences et Avenir 10/10/2011
  10. Reprise des ventes de motos après la double catastrophe de mars Les ventes de motos au Japon devraient enregistrer leur première hausse en six ans, en réponse à la demande croissante de transports d'urgence. L'Association japonaise des constructeurs automobiles annonce que les ventes entre janvier et septembre étaient supérieures de 5,8 pour cent à celles de la même période de l'année précédente. Selon l'association, les ventes ont connu un bond remarquable après le séisme et le tsunami du 11 mars aussi bien dans les régions sinistrées que dans la métropole de Tokyo. Les ventes de motos au Japon étaient en baisse auparavant, principalement parce que le nombre de jeunes diminuait lui aussi. Les ventes annuelles en 2010 dépassaient légèrement les 420 mille véhicules, soit un quart seulement du chiffre enregistré en 1990. NHK 10/10/2011
  11. Deuxième jour d'évaluation pour les experts de l'AIEA Un groupe d'experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, s'est rendu dans la préfecture de Fukushima pour évaluer l'avancée des efforts de décontamination. L'équipe de 12 membres, comprenant des physiciens nucléaires, est arrivée dimanche dans la préfecture. Pour le deuxième jour de leur visite, les experts ont rencontré lundi dans une école primaire des responsables municipaux de la ville de Date, qui les ont mis au courant de l'avancée des efforts de décontamination dans la localité. Plus tard dans la journée, l'équipe s'est rendue dans le village d'Iitate pour inspecter des rizières dans lesquelles le gouvernement central a testé des méthodes expérimentales de décontamination. Rappelons qu'Iitate fait partie des zones pour lesquelles le gouvernement recommande l'évacuation. Des responsables gouvernementaux ont expliqué en détails au personnel de l'AIEA la nature des expérience de décontamination menées dans les rizières. Ils ont ainsi expliqué avoir retiré de la surface du sol une couche de quatre centimètres de terre, réduisant ainsi la densité de substances radioactives présentes dans le sol de dix mille becquerels par kilogramme à deux mille cinq cents becquerels par kilogramme. Un des membres de l'AIEA a confirmé que les niveaux de radioactivité dans la zone expérimentale répondaient aux normes de sécurité. NHK 10/09/2011
  12. D'après le rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p) coordonné par l'Anses, les deux tiers des tumeurs observées chez les professionnels des secteurs de l'agriculture seraient dues à une exposition aux pesticides. Il y a moins d'un mois, les experts révélaient les premiers résultats de l'enquête Agrican lancée en 2005 et qui s'intéresse à la santé et aux causes de décès, notamment par cancer, dans le milieu agricole. Destinée à se poursuivre jusqu'en 2020, celle-ci avait alors suggéré que les agriculteurs français étaient en bien meilleure santé que le reste de la population. Pourtant, c'est un bilan bien différent et préoccupant que révèle aujourd'hui un rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p) coordonné par l'Anses. Ce réseau qui regroupe 32 centres de consultations pathologiques professionnelles en France, a enregistré sur la période 2001 à 2009 précisément 118.852 problèmes de santé et un peu moins de la moitié ont été diagnostiqués en lien possible, probable ou certain avec le travail. Parmi les pathologies signalées se trouvent en première position les maladies respiratoires (24%), suivies des troubles du comportement et mentaux (22%), des maladies de la peau (17%), des maladies ostéo-articulaires (16%) et enfin en cinquième position viennent les tumeurs avec 7,6%. Mais plus inquiétant encore, sur ce dernier point, les résultats ont révélé que les deux tiers des tumeurs étaient associées à une exposition professionnelle aux pesticides. "Ces éléments nous montrent qu'il y a bien lieu de focaliser notre attention sur certaines expositions comme les pesticides, de certaines populations et la survenue de certaines pathologies comme les cancers", commente ainsi François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, une ONG qui lutte depuis de nombreuses années contre les pesticides. Cité par l'AFP, il ajoute également : "il est maintenant plus que temps de prendre des mesures de réduction de l'usage des pesticides et de bannir tous ceux suspectés d'être cancérigènes. Il s'agit là d'une question majeure de santé publique". -----> Les arroseurs : arrosés... Ou retour à l'envoyeur ! Cela dit, les autorisations de mise sur le marché approuvées par les gouvernements prouvent que toutes les précautions n'ont pas été correctement évaluées... Il serait temps que les lobbyings soient définitivement enterrés... Maxisciences 10/10/2011
  13. Le gouvernement australien a autorisé lundi le groupe anglo-australien BHP-Billiton à étendre son site d'extraction d'uranium et de cuivre dans le sud du pays, qui donnera naissance à la mine à ciel ouvert la plus vaste au monde. Le ministre de l'Environnement, Tony Burke, a assorti cette autorisation d'extension du site d'Olympic Dam du respect d'une centaine de conditions. "Bien qu'ayant pris en considération l'impact économique et créateur d'emplois de ce projet, ma préoccupation a été la protection de l'environnement", a-t-il assuré. "Les conditions strictes que j'ai imposées garantissent sur le long terme la protection des milieux naturels, dont les espèces endémiques, les eaux souterraines et la flore", selon lui. BHP Billiton se propose de construire une vaste mine à ciel ouvert, le long de sa mine souterraine, pour augmenter sa production de cuivre et d'uranium dont la demande mondiale s'accroît. Les installations de traitement des métaux sont également destinées à s'étendre. L'industriel devra notamment protéger une surface de quelque 140.000 hectares autour du site, soit une étendue huit fois supérieure à celle du site minier. Une fois la mine fermée, BHP Billiton devra continuer à veiller à la protection, sur le long terme, a ajouté le ministre. "Le groupe sera mis face à ses responsabilités s'il ne respecte pas strictement ces conditions", a prévenu Tony Burke. Le groupe anglo-australien prévoit que ce site, situé à quelque 570 km au nord d'Adélaïde (sur le Golfe Spencer), crée 13.000 emplois et rapporte 45 milliards de dollars australiens (32,8 milliards euros) à l'économie du pays, au cours des trente prochaines années. Il prévoit une production de 750.000 tonnes de cuivre/an et 19.000 tonnes d'oxide d'uranium. Sciences et Avenir 10/10/2011
  14. Les forêts de l’Est américain se portent bien. Elles n’ont même jamais poussé aussi vite depuis 250 ans. La cause de cette vitalité est... l’émission de CO2 qui augmente le taux de ce gaz dans l’atmosphère, élève la température et allonge la saison de croissance végétale. Cela pourrait avoir des conséquences écologiques, climatiques et économiques si cette observation était confirmée dans d’autres types de forêt. Depuis vingt ans, de curieuses bandes de métal décorées de rubans colorés ornent les arbres du Smithsonian Environmental Research Center (Serc). C’est en 1987 que Geoffrey Parker, écologiste forestier du Serc, a posé la première de ces bandes pour mesurer la croissance des troncs. Plus de vingt ans de données sur la croissance d’arbres parfois âgés de 250 ans ont permis à Geoffrey Parker et à Sean McMahon, spécialiste du traitement de données, de déterminer l’évolution des taux de croissance des feuillues de la côte est-américaine. Ces taux n’ont jamais été aussi rapides en 250 ans et, dans plus de 90% des cas, sont quatre fois supérieurs à ce que prédisaient les données recueillies jusqu’à présent. Actuellement, ces forêts fixent chaque année environ cinq tonnes de plus par hectare et par an. Or les forêts et leurs sols constituent le principal puits de carbone terrestre. Toute variation de leur croissance devrait avoir, selon les scientifiques, un impact significatif sur le fonctionnement météorologique, le climat, les cycles des nutriments et la biodiversité. Par élimination, les chercheurs ont déduit que c’était le changement climatique qui provoquait cet effet « anabolisant ». Les augmentations du taux de CO2 atmosphérique de 12%, de température de 0,3°C et l’allongement de la saison de croissance végétale (de 7,8 jours) qui découle de ce réchauffement dopent les capacités photosynthétiques des arbres. Cette croissance inattendue de la biomasse des forêts pourrait avoir, si elle est confirmée pour d’autres forêts, des répercussions sur les négociations climatiques. Les estimations des quantités de carbone fixées par les forêts devront donc être revues à la hausse, ce qui impactera éventuellement la valeur d’un hectare de forêt sur le marché du carbone. Cependant, comme le font remarquer Geoffrey Parker et à Sean McMahon, cette croissance ne pourra pas continuer et devra se stabiliser, voire diminuer. Que se passera-t-il lorsque les arbres seront au maximum de leur capacité de fixation du CO2 ? Futura Sciences 2010
  15. Un groupe de scientifiques des Pays-Bas, de Grande-Bretagne et des États-Unis a découvert comment les composantes de la photosynthèse s'assemblent au sein de la membrane cellulaire, un processus bien plus complexe qu'on ne l'imaginait. La photosynthèse est la réaction qui permet aux végétaux et aux bactéries de capter la lumière du soleil pour la convertir en énergie chimique en transformant le dioxyde de carbone et l'eau en hydrates de carbone et en oxygène. "La photosynthèse est la réaction chimique la plus importante sur Terre et il est passionnant de voir pour la première fois comment la nature a résolu le problème liés à la collecte et à l'utilisation de l'énergie solaire", a déclaré l'un des participants au projet, le professeur Neil Hunter de l'université de Sheffield, en Grande-Bretagne. Bien que les scientifiques connaissaient déjà depuis un certain temps les composantes associées à la photosynthèse ainsi que leur structure, c'est la première fois que l'on parvient à déterminer comment elles s'assemblent et fonctionnent comme un véritable système. Le professeur Hunter a expliqué comment l'équipe chargée du projet avait utilisé le microscope à force atomique, qui "sent" la forme des molécules et les convertit ensuite en images pour illustrer le système au sein d'une membrane cellulaire. "Nous avons découvert comment la nature capte la lumière pour le processus de photosynthèse", a-t-il déclaré. "Nous savons déjà que durant la photosynthèse, la lumière est captée par une antenne composée de deux complexes collecteurs de lumière LH - light harvesting - LH1 et LH2 - et est ensuite transmise à un centre réactionnel, où elle est convertie en énergie chimique. C'étaient cependant de véritables pièces de puzzle et nous devions encore les assembler", a déclaré le professeur Hunter. Les recherches ont révélé comment les groupes de complexes LH2 captent la lumière et se la transmettent ensuite entre eux jusqu'à ce que la lumière traverse un complexe LH2 en contact avec l'un des complexes LH1, plus grands. L'énergie circule alors autour du complexe LH1 ou passe à un autre LH1 avant d'être transmise au centre réactionnel. "Nous avons découvert que la structure des complexes LH2 a une forme d'antenne, et lorsque la lumière se fait rare, ils coopèrent en s'assemblant, ce qui leur permet d'exploiter au mieux le peu de lumière disponible", a expliqué le professeur Hunter. Chaque complexe LH1 est relié à son propre centre réactionnel, et l'équipe pense que si un LH1 capte de la lumière alors que son centre réactionnel est "occupé", il continuera à passer l'énergie aux complexes LH1 voisins, jusqu'à ce qu'ils trouvent un centre réactionnel libre. "Nous espérons pouvoir continuer à analyser cette théorie, mais ces deux systèmes servent selon nous à maximiser l'efficacité de la photosynthèse. Le processus de collecte de l'énergie lumineuse est à plus de 95 pour cent efficace, ce qui est un taux incroyable", a déclaré le professeur Hunter. Selon le professeur Hunter, ces nouvelles connaissances nous aident non seulement à mieux comprendre la photosynthèse, mais a également des implications pour la science moléculaire: "En observant le monde à l'échelle moléculaire, les scientifiques peuvent en apprendre beaucoup sur un nombre incroyable de systèmes et processus biologiques." Futura Sciences 2004
  16. Les végétaux absorbent bien plus de carbone qu'on ne le pensait jusqu'ici : entre 25 et 45 % de plus ! Si les estimations étaient si loin de la réalité, c'est la faute à El Niño, expliquent des scientifiques qui ont organisé une filature à grande échelle. Une étude internationale vient de montrer que l’efficacité de la photosynthèse – qui correspond à la quantité de CO2 traitée par les plantes et algues photosynthétiques – a été fortement sous-estimée. En réalité, elle devrait être révisée à la hausse, à hauteur de 25 % à 45 % selon les chercheurs. Évaluer la quantité de CO2 consommée par une feuille ou une plante est assez simple. Il suffit de l’enfermer dans une chambre hermétique et de mesurer la variation du taux de carbone. En revanche, les choses se compliquent lorsqu’il s’agit d’estimer l’absorption de carbone à l’échelle planétaire. C’est pourtant ce qu’a fait une équipe composée de chercheurs américains, australiens, hollandais et japonais. En utilisant des données récoltées sur une trentaine d’années par plusieurs organismes, ils ont pu évaluer la quantité de CO2 absorbée via la photosynthèse. Leurs résultats sont présentés dans Nature. Pour parvenir à cette conclusion, l'équipe a dû se livrer à une traque moléculaire. Grâce à des marqueurs qui permettent de suivre les atomes d’oxygène (O), les scientifiques ont pu calculer combien de fois ces molécules sont passées par une plante, via la photosynthèse, réalisant une estimation de la moyenne globale de l’efficacité photosynthétique. La photosynthèse est 25 à 45 % plus efficace De manière générale, pour estimer le rendement de la photosynthèse, on utilise une unité de masse de CO2 consommée par la plante (ou, ici, par l’ensemble des organismes photosynthétiques sur Terre) pendant une certaine période. Les derniers chiffres indiquaient que notre planète était capable d’absorber 120 pétagrammes (1 pétagramme = 1015 grammes) de carbone par an via la photosynthèse. Les nouvelles estimations suggèrent que 150 à 175 pétagrammes de carbone seraient en réalité traités chaque année, soit une augmentation de 25 à 45 %. Cycle global du carbone, incluant la photosynthèse. Université Laval Mais pourquoi une telle erreur lors des premiers calculs ? Tout vient du phénomène climatique El Niño. Les marqueurs qu’ont utilisés les chercheurs pour suivre les atomes d’oxygène sont les isotopes 18O et 16O. Le rapport de quantité de ces isotopes dans l’atmosphère diffère dans les régions touchées par le phénomène climatique. Sans prendre en compte cette donnée, les estimations de l’efficacité globale de la photosynthèse sont biaisées puisqu’on se fonde sur des ratios 18O/16O erronés. En rectifiant le tir, les scientifiques offrent une nouvelle base de travail aussi bien pour les scientifiques que pour les politiques. Le cycle du carbone – absorption, séquestration – est un sujet auquel les gouvernements, les scientifiques et le grand public sont particulièrement attentifs tant il est au centre de nombreuses problématiques : croissance des forêts, santé des océans, réchauffement climatique, etc. Un travail important qui n’aurait pu être réalisé sans la collaboration de différents laboratoires et leurs jeux de données à long terme. Futura Sciences 09/10/2011
  17. Selon une étude d’entomologistes britanniques, les grillons champêtres d’Espagne ont l'habitude de laisser entrer leur partenaire dans leur terrier avant eux, prenant ainsi le risque de se faire dévorer par un prédateur. C’est grâce à plusieurs caméras à infrarouge qu’une étude a pu être menée, pendant 200.000 heures de film, sur les grillons champêtres d’Espagne (Gryllus campestri). Selon les travaux, publiés en ligne par la revue américaine Current Biology, les mâles de ces insectes se montrent en quelque sorte galants en laissant leur partenaire rentrer les premières dans leur terrier au risque de se faire croquer par un prédateur. Ce comportement est contraire à ce que suggéraient auparavant d'autres chercheurs mais les auteurs de l'étude l'ont ici confirmé en constatant que les grillons champêtres d’Espagne, femelles et mâles, célibataires, avaient un taux de mortalité équivalent. En revanche, une fois en couple, le taux de survie des femelles augmentait tandis que celui des mâles chutait grandement, rapporte romandie.com. "Il semble vraiment que les mâles attendent que les femelles soient à l'abri du danger avant de rentrer à leur tour dans le terrier. Protéger la femelle semble être leur première priorité", souligne Tom Trequenza, un des co-auteurs de l'étude. Mais pour Rolando Rodriguez-Muñoz de l'université d'Exeter, autre auteur de l'étude, cette galanterie pourrait avoir d'autres motivations que la gentillesse ou le raffinement. Ainsi, les chercheurs estiment que cette politesse est motivée par le fait qu’en contrepartie, en protégeant les femelles, les mâles s'assurent de passer plus de temps avec elles, ce qui leur permet d’assurer leur descendance. Maxisciences 09/10/2011
  18. Samedi, un groupe de militants a investi le sommet du célèbre Opéra de Sydney pour y déployer une banderole dénonçant la déforestation pratiquée sur la forêt australienne par une chaîne locale de magasins de meubles. C'est un spectacle plutôt inhabituel auquel ont assisté les Australiens samedi à l'Opéra de Sydney... ou plutôt sur l'Opéra de Sydney, le bâtiment symbole de la métropole. Dans la journée, des militants écologistes du groupe The Last Stand ont escaladé l'édifice jusqu'au sommet pour y déployer une immense banderole jaune de 10 mètres sur 12. "Deux femmes et un homme ont escaladé la structure" avant d'être interpellé pour violation de propriété privée, a indiqué la police locale. Deux autres femmes ont également arrêtées, après avoir refusé de quitter les lieux, d'après la police. But de l'opération : dénoncer la "déforestation" pratiquée sur la forêt australienne par les fournisseurs du groupe Harvey Norman, une chaîne locale de magasins de meubles. Une porte-parole de The Last Stand interrogée au téléphone par l'AFP a ainsi expliqué que l'entreprise dénoncée devait "faire preuve de leadership en matière d'environnement" en usant de bois recyclés ou de plantations durables. De leur côté, les fabricants de meuble se sont fervemment défendus. Rohan Wright, directeur de Furniture Australia a expliqué cité par Sky News : le groupe environnemental The Last Stand "devrait se sentir honteux de la désinformation qu'il utilise pour tromper ses adhérents et les détaillants australiens. Il n'existe tout simplement pas de plantation d'arbres disponible en Australie en quantité commerciale et qui puisse remplacer les arbres natifs australiens que les fabricants utilisent". Il a également ajouté : "Les fabricants de meuble australiens sont dépendants de ce bois natif pour produire des meubles de qualité". Maxisciences 09/10/2011
  19. Les équipes de secours se hâtaient dimanche de pomper le carburant d'un porte-conteneurs échoué dans une baie touristique réputée de Nouvelle-Zélande, avant une détérioration annoncée des conditions météorologiques. Une tempête annoncée pour lundi après-midi fait craindre que le navire, échoué sur un récif dans la baie de Plenty, au large de l'île du Nord, se rompe et coule, provoquant alors la pire pollution maritime en Nouvelle-Zélande depuis des décennies. Le Rena, d'une capacité de 47.000 tonnes, s'est échoué mercredi dernier sur le récif Astrolabe, réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore, à 22 km au large de la ville de Tauranga (île du Nord). Il menace de se briser et de répandre ses quelque 1.700 tonnes de fioul. Vingt tonnes de carburant se sont d'ores et déjà répandues dans la mer, sur une distance de 5 km, tuant nombre d'oiseaux marins. Le carburant devrait atteindre mercredi les côtes, qui figurent parmi les plus spectaculaires du pays. Le Premier ministre néo-Zélandais John Key a survolé dimanche les lieux de la catastrophe. "Les gens connaissent le récif, et foncer dessus, sans raison particulière, la nuit par temps calme, signifie que quelque chose a terriblement mal fonctionné. Nous devons savoir quoi", a-t-il déclaré. Deux bateaux se sont rendus sur les lieux et pompaient le carburant échappé. La marine néo-zélandaise a également envoyé deux navires pour tester des équipements conçus pour contenir la marée noire, a indiqué Maritime New Zealand, l'autorité chargée d'assurer la sécurité des personnes et de l'environnement en mer. Le propriétaire du Rena, la société Costamare Inc, basée en Grèce, a indiqué que tous "travaillaient sans répit" aux secours. "Minimiser tout impact sur les côtes néo-zélandaises est la priorité absolue pour Costamare Inc.. Le premier objectif des opérations de secours, pour le moment, est de transférer le fioul contenu dans les réservoirs du navire", a indiqué la société dans un communiqué. Les opérations de sauvetage sont rendues difficiles par la position du Rena, dont un côté est fiché dans le récif tandis que l'autre flotte dans l'eau. [url=Les équipes de secours se hâtaient dimanche de pomper le carburant d'un porte-conteneurs échoué dans une baie touristique réputée de Nouvelle-Zélande, avant une détérioration annoncée des conditions météorologiques.]Sciences et Avenir 09/10/2011[/url]
  20. Le gouvernement japonais s'efforce de préserver l'emploi dans les entreprises Compte tenu de la hausse du yen face aux monnaies étrangères, le gouvernement souhaite assouplir un système de subventions aux entreprises de l'Archipel, afin qu'elles n'aient pas recours aux licenciements. Le gouvernement couvre une partie des salaires et des indemnités pour les entreprises préservant les emplois au prix d'éventuels chômages techniques ou transferts provisoires des employés. Au mois d'août, plus de 49 000 entreprises avaient ainsi bénéficié de l'aide gouvernementale, notamment dans les zones sinistrées par la catastrophe du 11 mars. Selon une règle instituée par le ministère du Travail, ces dispositions concernaient dans un premier temps les sociétés ayant subi en 3 mois une baisse de la production supérieure à 5 pour cent. Depuis le mois d'octobre, la période de comparaison est désormais réduite à 1 mois. Les entreprises dont les ventes sont appelées à diminuer pourront également être subventionnées par le gouvernement. NHK 09/10/2011
  21. Distribution de produits chauffants à Rikuzen-takata Un groupe de bénévoles a distribué gratuitement des produits chauffants, notamment des tapis et des couvertures chauffantes, à des personnes vivants dans des logements temporaires dans la préfecture d'Iwate, l'une des plus touchées par la catastrophe du 11 mars. L'événement était organisé dans un temple de la ville de Rikuzen-takata. Peu avant 9h00 du matin, une centaine de personnes faisaient la queue pour recevoir l'un des 500 produits offerts. Une femme de 66 ans a déclaré qu'elle se sentait soulagée car il fait de plus en plus froid ces jours-ci. NHK 09/10/2011
  22. Premiers examens de la thyroïde pour les enfants et les adolescents de Fukushima Les autorités préfectorales de Fukushima ont commencé à soumettre les enfants et les adolescents à des examens de la thyroïde pour mesurer l'impact de la crise nucléaire sur la santé publique. Ces examens concerneront près de 360 000 jeunes âgés de 18 ans maximum à la date du 1er avril. En s'accumulant dans les glandes thyroïdes des plus jeunes, l'iode radioactif engendré par la centrale nucléaire présente en effet des risques de cancer. Ce dimanche, à la Faculté de médecine de Fukushima, 150 enfants de certaines municipalités situées dans la zone d'évacuation désignée par le gouvernement ont subi des examens par ultrasons visant notamment à détecter la présence de tumeurs. Les autorités locales prévoient de traiter tous les enfants et les adolescents de la préfecture d'ici 2014. Les patients subiront un contrôle de la thyroïde tous les deux ans jusqu'à l'âge de 20 ans, et tous les 5 ans par la suite. NHK 09/10/2011
  23. Le terme «espèce menacée» s’applique à toute espèce qui risque de disparaître. Pour être officiellement déclarée menacée, elle doit répondre à des critères bien déterminés. On sait aujourd’hui que près de 800 espèces sont officiellement éteintes et que moins d’une centaine n’existent qu’en captivité ou en culture, sur les 40 000 espèces du globe recensées et surveillées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). A ces chiffres s'ajoutent toutes les espèces disparues ou en voie de disparition depuis la rédaction de ce sujet... C’est d’ailleurs cette organisation (de premier ordre mondial dans la lutte pour la préservation de la biodiversité), réunissant plus de 800 ONG et plus de 10 000 experts et scientifiques issus de 180 pays, qui établit les critères pour déclarer une espèce en danger, selon différents degrés de risques d’une extinction, et aide les nations à appliquer des stratégies pour la conservation de la diversité biologique. Effectuant un inventaire mondial des espèces, l’UICN fournit la «liste rouge» sur laquelle figurent les espèces végétales et animales menacées. Actuellement, plus de 15 000 espèces en danger sont répertoriées, réparties en trois catégories selon le risque d’extinction : vulnérable, en danger et en danger critique d’extinction. Cette liste est soumise à l’ensemble des nations du globe et vise à alerter le public, ainsi que les dirigeants politiques, afin qu’ils prennent conscience de la gravité de la situation quant à l’avenir de la biodiversité de notre planète. Liée en grande partie à l’activité anthropique (déforestation, destruction des habitats naturels, gaz à effet de serre…), la menace d’extinction qui pèse sur certaines espèces est admise selon des critères très précis. Une espèce menacée figure sur la liste rouge, indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité mondiale, après qu’une étude ait été réalisée sur son taux de déclin, sa population totale, sa zone d’occurrence, sa zone d’occupation, la fragmentation de sa répartition et son degré de peuplement. Les scientifiques peuvent déjà affirmer qu’un amphibien sur trois est condamné à disparaître, ainsi qu’un oiseau sur huit, un mammifère sur quatre et 70% des plantes de la planète. Les dix espèces animales les plus menacées sont quant à elles : le grand requin blanc, le tigre du Bengale, le napoléon (poisson de récifs), l’éléphant d’Asie, le cacatoès à huppe jaune, le gorille des montagnes, le panda géant, la tortue à nez de cochon, le dauphin de l’Irrawaddy (Birmanie) et le gecko à queue feuillue. Ce que les scientifiques et tous les protecteurs de la faune et de la flore tentent de faire admettre à la communauté internationale, c’est l’idée que la santé humaine dépend de celle de la biodiversité. Il n’est pas envisageable de dissocier ces deux notions. Pour l’exemple, l’Homme puise ses ressources alimentaires et ses matières premières au cœur de tous ces écosystèmes, d’où l’intérêt de les protéger. Maxisciences
  24. Le Japon aide le Cambodge, victime d'importantes inondations Le Japon a octroyé une aide d'urgence au Cambodge, victime d'importantes inondations qui ont déjà causé la mort de 206 personnes. Depuis le mois de juillet, l'Asie du Sud-Est subit d'importants dégâts causés par de fortes précipitations. Au Cambodge, les inondations et les glissements de terrain affectent plus d'un million de personnes. Samedi, le Japon a remis aux autorités locales pour 325 000 dollars d'aide, des tentes et des conteneurs d'eau notamment. L'assistance a été accordée au cours d'une cérémonie organisée à un aéroport de Phnom Penh. Un responsable cambodgien a salué l'aide fournie par le Japon, un pays qui est pourtant en cours de reconstruction après avoir subi une grande catastrophe. L'ambassadeur du Japon au Cambodge, Masafumi Kuroki, a répondu que l'aide accordée était une réponse à celle octroyée par Phnom Penh après le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est de l'Archipel. L'aide nippone devrait être distribuée dans les régions du fleuve Mékong, qui ont subi d'importants dégâts à cause des inondations. NHK 09/10/2011
  25. Baisse des températures au niveau des réacteurs de la centrale de Fukushima D'après un enregistrement vidéo réalisé par la Compagnie d'électricité de Tokyo à la centrale de Fukushima, aucune vapeur ne semble s'échapper des réacteurs numéros 2 et 3, leur température interne aurait donc diminué. Ce document, filmé entre lundi et jeudi au-dessus des réacteurs 1 à 3, a été diffusé samedi par Tepco. Le toit du bâtiment abritant le réacteur numéro 1 s'étant effondré à la suite d'une explosion d'hydrogène, il est difficile d'obtenir une image claire de l'intérieur. Toujours selon cet enregistrement vidéo, le bâtiment du réacteur 2 n'aurait subi aucun dommage au niveau des conduites et d'autres équipements. Des débris encombrent toutefois l'intérieur du bâtiment du réacteur numéro 3. Tepco a confirmé qu'aucune vapeur ne se dégageait des réacteurs 2 et 3, contrairement à la situation observée au mois d'août. Selon les responsables du site, la température à l'intérieur du réacteur 3 serait retombée sous le seuil des 100 degrés il y a 3 semaines. Le même phénomène a ensuite été enregistré au niveau du réacteur numéro 2. NHK 09/10/2011
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