Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le séisme survenu dimanche dans l'Himalaya fait 56 morts, bilan provisoire. Il a touché l'Inde, le Népal et la Chine. Les autorités indiennes ont rapporté que les secousses avaient provoqué l'effondrement de plusieurs bâtiments dans l'Etat himalayen du Sikkim, dans le nord-est du pays, tuant 43 personnes et en blessant 109 autres. Au Népal on dénombre 6 victimes. En Chine, l'agence Chine Nouvelle a annoncé que 7 personnes avaient trouvé la mort dans la région autonome du Tibet. L'étendue totale des dégâts demeure inconnue. Les lignes téléphoniques sont coupées et d'importantes chutes de pluie empêchent les hélicoptères de survoler les zones touchées. Le gouvernement indien a envoyé des unités militaires sur place. Certaines routes de montagne qui constituent des voies d'accès importantes sont bloquées par la boue et les rochers, ce qui rend le travail des sauveteurs difficile. L'Etat du Sikkim, qui compte plus de 600 000 habitants, est connu entre autres pour être le berceau et principal lieu de production du célèbre thé Darjeeling. NHK 19/09/2011
  2. Les évacués de Fukushima autorisés à se rendre chez eux en voiture Les personnes évacuées de la zone désormais interdite autour de la centrale Fukushima Dai-ichi ont pu se rendre chez elles aujourd'hui lundi. Cette fois-ci, les autorités leur avait permis de s'y rendre dans leurs propres voitures afin qu'elles puissent récupérer un plus grand nombre d'effets personnels. Ce sont 227 résidents de 92 foyers qui se sont rendus dans le village de Kawauchi, situé à l'intérieur du périmètre de 20 kilomètres évacué après la double catastrophe du 11 mars. C'est la deuxième fois que les habitants de la zone évacuée étaient autorisés à retourner chez eux pendant un court moment. La première fois, les autorités avaient limité les visites à deux personnes par foyer et le transport jusqu'au village avait été assuré par des bus. Ce lundi en revanche, les résidents ont pu se rendre sur place en voiture, le nombre de passagers n'était pas limité et ils étaient autorisés à passer jusqu'à quatre heures chez eux. La plupart ont récupéré des albums de famille, des radiateurs et d'autres objets volumineux qu'ils n'avaient pas pu prendre lors de leur précédente visite. Les autorités ont ensuite mesuré le taux de radioactivité des véhicules et des chargements avant de laisser les habitants quitter la zone interdite. NHK 19/09/2011
  3. Des experts japonais du nucléaire se penchent sur l'accident de Fukushima Des experts japonais du nucléaire discutent des façons de maîtriser l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi à l'occasion de leur première conférence depuis ces évènements. La Société japonaise de l'énergie atomique a entamé ce lundi une conférence de quatre jours dans la ville de Kitakyushu, dans le sud-ouest du Japon. Le président de la société et professeur à l'Université de Tokyo Satoru Tanaka a déclaré dans un discours d'ouverture que la société déplorait vivement le fait que l'accident de Fukushima ait eu un impact aussi fort sur la population japonaise et ait suscité une telle inquiétude. Le professeur Hisashi Ninokata, de l'Institut de technologie de Tokyo, qui dirige une sous-commission enquêtant sur l'accident, a fait remarquer que même les experts avaient eu un excès de confiance dans la production d'énergie nucléaire au Japon. Il a ajouté que la société en général devrait regarder les choses en face en ce qui concerne l'accident et faire de gros efforts pour le maîtriser. Pendant la session du matin, des experts japonais du nucléaire ont planché sur ce dernier point et sur les moyens d'aider les zones affectées à récupérer. NHK 19/09/2011
  4. Les chercheurs rivalisent d'imagination pour trouver le moyen de survivre sur la Planète rouge. Un géologue britannique s'est porté volontaire pour tester la possibilité de respirer seulement grâce à l'oxygène produit par des plantes terrestres. Pour les humains, l’atmosphère martienne est irrespirable car sapression est très faible (environ un millième de celle régnant à la surface de la Terre) et elle contient pratiquement que du dioxyde d'azote (CO2). Pour survivre sur la Planète rouge, les martionautes devront vivre sous scaphandre ou dans des habitats pressurisés et respirables, reproduisant les conditions terrestres. Concernant l’oxygène, plusieurs solutions sont envisagées. La plus simple, mais aussi la plus coûteuse, consisterait à envoyer des réserves pour toute la durée de la mission. Quant aux autres solutions, elles n’existent que sur le papier, comme celle qui prévoit d’utiliser les ressources naturelles de la planète pour en fabriquer, ou des plantes terrestres pour en produire. Dans cette optique, Iain Stewart, un géologue britannique, s'est porté volontaire pour vivre 48 heures dans un caisson étanche en respirant l'oxygène produit par des plantes. Ce professeur à l'université de Plymouth va s’enfermer dans une chambre en plexiglas étanche de 12 m2 avec des dizaines de plantes spécialement choisies. Il disposera aussi d’un hamac, un ordinateur portable et un vélo d’exercice. Cette chambre sera illuminée par un éclairage éclairée simulant la lumière solaire pour fournir l’énergie dont les plantes ont besoin pour la photosynthèse, ce processus qui produit des molécules organiques et de l'oxygène. Des plantes terrestres pour vivre sur Mars Le chercheur sera sous surveillance médicale, bardé de capteurs qui surveilleront ses signes vitaux. Quant aux niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone, ils seront étroitement surveillés. Enfin, des caméras seront placées tout autour de la chambre pour les besoins de l’expérience... et ceux d’un documentaire que réalisera la BBC. S’il s’agit de la première expérience de ce type réalisée avec un être humain, on avait déjà tenté à la fin des années 1990, avec Biosphère 2, de recréer un écosystème viable à l'intérieur d'un immense dôme fermé. Malheureusement, ces deux expériences se sont soldées par un échec. La première a tourné court car l'écosystème n'était pas en équilibre et il a fallu d’introduire de l'oxygène. La seconde tentative a, elle, été sabordée par des membres de la première expérience qui ont délibérément ouvert les portes. Quant à l’idée d’envoyer des plantes terrestres sur Mars, elle n’est pas nouvelle. La Nasa y songe très sérieusement et de nombreux chercheurs envoient des plantes à bord de la Station pour y mener toutes sortes d’expériences, dont certaines doivent servir à déterminer si ces plantes seraient capables de survivre sur Mars. Futura Sciences 12/09/2011
  5. Bonsoir, Ce petit animal ne vous connaît pas, il a peur et se sent agressé... Le meilleur moyen pour éviter d'être mordu est d'éviter de passer vos doigts à travers les barreaux de sa cage. Assurez-vous seulement qu'il a suffisamment à boire et à manger et que sa litière est suffisamment propre! Pour changer sa litière, pensez à protéger vos mains avec des gants... Vous éviterez ainsi d'être mordu si ce petit hamster est toujours aussi farouche. Quel que soit l'animal en présence, il ne faut pas le déranger quand il dort, ni le forcer à un contact si ce n'est pas lui qui est demandeur. On évite ainsi bien des accidents et des problèmes. (Je vais déplacer votre question dans la bonne rubrique car elle n'a rien à faire dans le forum : la cuisine ! A moins que ce soit une plaisanterie....). PS : ma fille aussi a eu un hamster russe qui ne supportait d'être touché que par elle. Dès que je voulais m'en occuper moi-même, notamment changer sa litière, mes doigts ont aussi fait connaissance avec ses dents !
  6. La vie presque tranquille d'habitants de Soma à 45 km de Fukushima Japonais, ils vivent à Soma, à une quarantaine de kilomètres de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi, mais préfèrent adapter leur vie quotidienne à la radioactivité ambiante que de déménager. Enfants galopant derrière leurs parents, adolescents faisant les imbéciles à vélo, lycéennes en plein lèche-vitrine, pères de famille désoeuvrés, les allées et venues sont incessantes aux abords d'un hypermarché de cette ville située sur la côte Pacifique, au nord des six réacteurs du complexe atomique. En ce début septembre encore chaud, les habitants de Soma se promènent en tenue estivale, polo à manches courtes, bermuda ou mini-jupe, sans masque et sans presser le pas. Leur ville, à 45 km de la centrale, n'est pas dans la zone interdite des 20 kilomètres autour du site, ni sur la liste des autres localités plus distantes soumises à évacuation à cause de radiations trop fortes, ni dans la bande de 20 à 30 kilomètres où pourrait être décidé un départ précipité de la population en cas d'urgence. De ce fait, et malgré les importants rejets radioactifs dus à l'endommagement de plusieurs réacteurs de Fukushima Daiichi à la suite du séisme et du tsunami dévastateur du 11 mars, beaucoup ne se sentent pas en danger. "Depuis l'accident nous ne buvons plus l'eau du robinet, nous faisons attention à la provenance des fruits et légumes que nous mangeons, mais à part cela, notre vie est redevenue normale", témoigne anonymement une habitante, accompagnée de son plus jeune fils. "Certes nous ne sommes pas totalement tranquillisés, mais nous ne voulons pas nous miner l'existence", justifie-t-elle tout en disant ne faire qu'à moitié confiance aux informations plutôt rassurantes du gouvernement. Et de préciser: "je ne sais pas trop comment juger, d'autant que les experts sont aussi divisés. J'essaie de faire la part des choses en prenant quelques précautions". Cette mère de famille d'une quarantaine d'années avoue avoir songé à déménager dans la préfecture de Saitama, limitrophe de celle de Tokyo, où réside son plus grand fils, mais sa fille de 16 ans s'y est opposée, de peur de perdre ses amis. "Nous redoutons aussi les discriminations envers les personnes qui viennent des environs de la centrale", confie-t-elle. Le jeune Ketsuke Kikuchi, 14 ans, lui, "adore sa ville et ses potes" et ne s'imagine pas une seconde partir ailleurs. "Dans le premier mois qui a suivi le séisme et l'accident, beaucoup de magasins étaient fermés, les distributeurs de boissons plus approvisionnés, c'était triste, mais désormais tout est redevenu normal", se réjouit-il. "Au collège, le revêtement de la cour a été changé à cause des dépôts radioactifs, mais sinon, rien n'est vraiment différent d'avant. On se gorge même d'eau du robinet. Aucun problème", se vante l'adolescent, sous le regard approbateur de ses quatre copains. "Plusieurs élèves sont partis, mais nous, on reste !", promet-il, même s'il ne croît pas à ce que raconte le gouvernement japonais. Tout sourire, Yukie Abe, 18 ans, a elle aussi retrouvé ses habitudes: "je fais juste plus de vélo à cause de la fermeture de gares et lignes de train détruites par le séisme et le tsunami", nuance-t-elle. "Pour la nourriture, je suis un peu inquiète, mais je ne vais pas jusqu'à en vérifier systématiquement la provenance. En revanche, je ne bois pas l'eau du robinet", reconnaît-elle. "A l'avenir, je préférerais certes habiter loin de cette centrale nucléaire, par sécurité, mais quitter la région n'est pas forcément très simple. Alors je m'adapte". Le salarié quadragénaire Yoshikawa, lui, a du mal. "Depuis le 11 mars ? Mais tout a changé !", soupire-t-il. "J'ai plein de problèmes, mon travail est totalement bouleversé. Mon employeur, une société d'assurance-vie, n'a pas mis la clef sous la porte mais a décidé de ne reprendre que lorsque l'accident à la centrale sera résolu", explique-t-il. "Partir ? Je ne peux pas. J'ai un fils en bas âge et mes parents vivent avec nous depuis que leur maison a été entièrement détruite par le séisme". Quant aux soucis de radioactivité, "c'est compliqué, alors je me contente des informations des journaux", tandis qu'un autre père de famille, M. Funayama, lui, assure "croire sincèrement ce que disent les autorités". Sciences et Avenir 12/09/2011
  7. Six mois après l'accident de Fukushima, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé lundi les pays à ne pas baisser leur garde en matière de sûreté nucléaire. "Nous ne devons pas perdre notre sens de l'urgence", a déclaré Yukiya Amano, selon le texte de son discours introductif au conseil des gouverneurs, dont la réunion à huis clos doit durer jusqu'à vendredi. "Il faudra des améliorations visibles et rapides dans la sûreté nucléaire -et pas seulement des bonnes intentions- pour restaurer la confiance dans l'énergie nucléaire", a-t-il insisté. Un appel d'autant plus d'actualité qu'une explosion a eu lieu lundi dans un centre de traitement de déchets près du site nucléaire français de Marcoule (sud), faisant un mort et quatre blessés, dont un grave. Selon une porte-parole du ministère de l'Energie à Paris, l'incident "n'a pas occasionné de fuite radioactive". "L'incident en France est un exemple" nous rappelant que nous "devons aller de l'avant" en matière d'amélioration de la sûreté, a souligné M. Amano au cours d'une conférence de presse. Il n'a pas souhaité se prononcer davantage pour le moment sur l'incident. L'AIEA "a demandé des informations" à la France, a-t-il dit, ce qui est la procédure classique pour tout incident nucléaire. Lors de la conférence générale ministérielle de juin, le Japonais avait reçu mandat de mettre au point un plan d'action visant à renforcer la sûreté des 432 centrales nucléaires répertoriées dans le monde. Mais la tâche n'a à l'évidence pas été aisée pour le chef de l'AIEA. Dans son discours, il évoque "un processus intense de consultations avec les Etats membres", dont les opinions sur la meilleure façon de renforcer la sûreté divergaient sur de nombreux points. Le principal sujet de contentieux a porté sur les inspections internationales des centrales, avaient indiqué des diplomates à Vienne. En juin, M. Amano avait suggéré de procéder à des tests dans une quarantaine de sites dans le monde, choisis par l'agence, sur les trois prochaines années et de rendre publics les résultats. Un tel dispositif aurait permis d'"ajouter de la transparence et de la crédibilité" aux examens nationaux, avait-il argumenté. La proposition n'a pas été du goût de plusieurs pays, comme la Chine et les Etats-Unis, très attachés à leur souveraineté nationale en matière de contrôle de leurs centrales, selon des sources diplomatiques. M. Amano a donc été contraint à plus de modestie. Dans le projet de plan d'action en douze points, que l'AFP a pu consulter, il encourage les pays disposant de centrales à accepter, sur une base "volontaire", qu'une équipe d'experts internationaux fasse une inspection, sans préciser de calendrier. La mise en oeuvre du plan d'action nécessitera un "engagement ferme et pérenne" de la part des Etats membres, a-t-il toutefois souligné. Et il a, selon lui, vocation à être actualisé en fonction des nouveaux enseignements qui seront tirés à l'avenir, notamment de la catastrophe au Japon. L'accident nucléaire japonais, provoqué le 11 mars par un tremblement de terre puissant suivi d'un tsunami géant, est le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986. Il a entraîné une révision de la politique énergétique de certains pays: l'Allemagne et la Suisse ont décidé leur retrait progressif de l'atome, l'Italie a renoncé à y revenir. Concernant l'Iran, l'autre grand sujet de discussion de cette semaine, M. Amano a souligné une "plus grande transparence" que d'ordinaire lors d'une visite d'experts de l'AIEA en août, sans que cela soit pour autant suffisant. Il a réitéré l'"inquiétude grandissante" de l'AIEA concernant une éventuelle dimension militaire du programme nucléaire de la République islamique et l'a invitée à remplir toute ses obligations afin de dissiper les doutes sur la nature de son programme. Les grandes puissances redoutent que l'Iran ne veuille se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire, ce que Téhéran dément. Sciences et Avenir 12/09/2011
  8. La première centrale nucléaire iranienne, construite par la Russie à Bouchehr (sud), ne devrait pas entrer en service avant le début 2012, a déclaré lundi un haut responsable, en soulignant que l'Iran privilégiait la sécurité plutôt que le calendrier. "Nous prévoyons de pouvoir connecter la centrale avec toute sa puissance au réseau électrique d'ici la fin de l'année" iranienne en mars 2012, a déclaré Mohammad Ahmadian, responsable des centrales nucléaires au sein de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), lors d'une cérémonie marquant la montée de Bouchehr à 40% de sa puissance. "Compte tenu de l'importance des questions de sécurité, spécialement après l'accident de Fukushima au Japon, nous allons aborder les prochaines étapes avec patience, rigueur, et dans le strict respect des procédures", a ajouté M. Ahmadian, cité par le site internet de la télévision d'Etat. Cette formulation semble annoncer un nouveau retard dans la mise en service de la centrale, initialement prévue en décembre 2010 mais reportée à plusieurs reprises à la suite de divers incidents techniques. A la mi-août, le chef du programme nucléaire iranien, Fereydoun Abbassi, Davani avait annoncé que la centrale, raccordée au réseau électrique le 3 septembre avec une puissance de 60 mégawatts, atteindrait 400 MW le 12 septembre puis sa capacité maximale de 1.000 MW fin novembre ou début décembre. Lundi, M. Ahmadian a toutefois annoncé qu'il serait auparavant nécessaire de déconnecter la centrale pendant plusieurs semaines pour faire refroidir le réacteur et effectuer une inspection générale. "Vu la sensibilité des questions de sécurité, nous ne voulons imposer aucune pression à nos collègues en annonçant une date" pour l'entrée en service de la centrale, a expliqué M. Abbassi Davani lors d'une conférence de presse à Bouchehr. "Ce n'est qu'après que tous les tests auront été effectués (...) que nous pourrons déterminer précisément la date à laquelle la centrale pourra atteindre toute sa puissance", a confirmé le ministre russe de l'Energie, Sergueï Chmatko, présent à la cérémonie de lundi. Bouchehr, présentée par l'Iran comme le symbole de son accession à l'ère nucléaire, avait été inaugurée en fanfare par les autorités en août 2010, après 35 ans de vicissitudes. Le projet, lancé par l'allemand Siemens en 1975, avait été stoppé par la révolution islamique de 1979 puis par la guerre contre l'Irak, avant d'être repris par la Russie en 1995 au grand dam des Occidentaux, inquiets des ambitions nucléaires iraniennes. Diverses difficultés techniques, financières ou politiques ont ensuite entraîné une dizaine d'années de retard sur le calendrier initial, qui prévoyait une entrée en service en 1999. Ces retards ont entraîné à plusieurs reprises des tensions entre l'Iran et la Russie, Téhéran soupçonnant Moscou de traîner volontairement des pieds sous la pression des Occidentaux. Ces derniers ont longtemps affirmé que Bouchehr pouvait aider l'Iran a développer des compétences nucléaires militaires, avant d'admettre que la centrale, placée sous le contrôle de techniciens russes et de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ne constituait pas un risque de prolifération. Sciences et Avenir 12/09/2011
  9. Le ministre roumain de l'Environnement Laszlo Borbely veut durcir la lutte contre la pêche illégale dans le delta du Danube, une zone naturelle unique classée au patrimoine mondial de l'Unesco, a-t-il déclaré lundi lors d'une visite dans cette région de l'est de la Roumanie. "Nous avons des propositions pour mettre fin au braconnage piscicole. En collaboration avec le ministère de l'Intérieur, nous allons instaurer une période néfaste pour les braconniers du Delta", a indiqué M. Borbely cité dans un communiqué du ministère de l'Environnement. "Nous serons fermes et nous n'accepterons aucune infraction", a-t-il ajouté en souhaitant un contrôle plus centralisé et efficace. "Nous devons prendre toutes les mesures pour arrêter la diminution des stocks de poissons du delta du Danube", a ajouté M. Borbely. Quelque 5.000 tonnes de poisson sont pêchées illégalement chaque année dans cette zone naturelle protégée, selon des estimations de l'Institut national de recherche sur le delta du Danube citées par l'organisation de défense de l'Environnement "Sauvez le delta". Le delta du Danube, inscrit en 1991 au patrimoine mondial de l'humanité, abrite 300 espèces d'oiseaux dont de nombreux pélicans et 45 espèces de poissons d'eau douce. Sciences et Avenir 12/09/2011
  10. Le manchot star de Nouvelle-Zélande ne donne plus signe de vie Les scientifiques ont indiqué lundi avoir perdu la trace d'un manchot empereur, devenu une star en Nouvelle-Zélande, qui pourrait avoir fini dans l'estomac d'un orque quelques jours après avoir été relâché dans les eaux de l'Antarctique. La puce attachée au volatil peu avant qu'il soit relâché à proximité du pôle sud, le 4 septembre, a cessé d'émettre vendredi, ont précisé les scientifiques. Le manchot empereur, surnommé "Happy Feet", peut avoir été dévoré par un prédateur, ou la puce peut s'être détachée, ou être tombée en panne, selon les chercheurs. "Il est peu probable que nous sachions jamais ce qui a causé l'arrêt du signal, mais il faut faire face à la réalité et nous dire que le manchot est retourné à l'anonymat, d'où il avait émergé" mi-juin, a déclaré Colin Miskelly, un zoologue du musée Te Papa de Wellington, qui avait conseillé les soigneurs de l'animal. Le manchot avait été retrouvé mi-juin sur une plage près de Wellington, affaibli, amaigri et à plus de 3.000 kilomètres de son lieu de vie habituel. Sa présence avait stupéfié les experts, qui ne peuvent citer qu'un seul précédent, et captivé le public, qui a suivi jour après jour sa convalescence. Surnommé Happy Feet, du nom d'un célèbre dessin animé de 2006 sur un manchot qui danse, le volatil était devenu une célébrité dans son pays d'adoption. Il avait été ramené chez lui, sur un navire parti fin août, au bout de quatre jours de traversée. Des critiques se sont élevées à propos du coût du sauvetage mais des défenseurs de la nature soulignent que l'odyssée de Happy Feet a suscité un net regain d'intérêt en Nouvelle-Zélande pour la protection de l'environnement. AFP / Sciences et Avenir 12/09/2011
  11. Explosion dans un centre de traitements de déchets nucléaires : pas de fuites (ASN) Une explosion s’est produite ce lundi 12 septembre vers 11h45 dans un centre de traitements de déchets radioactifs, près de la centrale nucléaire de Marcoule, dans le Gard. L’incident est « terminé », affirme l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans son second communiqué diffusé peu avant 16h00. C’est un four servant à fondre des déchets métalliques (outils, pompes, vannes..) faiblement ou très faiblement radioactifs, qui a explosé, précise l’ASN). Une personne a été tuée, quatre autres blessées dont une grièvement brûlée. L’incendie a été maîtrisé vers 13heures. Les blessés n’ont pas été contaminés et aucune fuite ne s’est produite à l’extérieur du bâtiment, toujours selon l’ASN. «Cet accident ne comporte pas d’enjeu radiologique ni d’action de protection des populations » conclut l’autorité. «A 14h15 heure locale, aucune contamination n'a été détectée» relève la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), qui dispose de balises de détection de la radioactivité non loin de Marcoule. L’explosion s’est produite sur une installation (la Centraco) exploitée par la société Socodei, filiale d’EDF pour le traitement des déchets peu radioactifs. Des inspections devront déterminer les causes de l’accident. Sciences et Avenir 12/09/2011
  12. Explosion dans une installation nucléaire en France Selon l'agence de presse Reuters, une explosion s'est produite lundi 12 septembre dans l'usine de traitement du combustible nucléaire de Marcoule, en banlieue de Nîmes, dans le sud de la France. On ne connaît pas encore les détails, mais d'après l'agence de presse, l'explosion aurait fait un mort et plusieurs blessés. Selon la police, aucune fuite radioactive n'aurait été détectée jusqu'à présent. NHK 12/09/2011
  13. GALAAN, AVEUGLE ET ABANDONNEE DANS LA RUE ! GALAAN a été signalée dans la rue, suite à un message anonyme laissé sur le téléphone de l’association de l’école du chat d’Evreux. Introuvable au départ, elle s’est finalement réfugiée dans l’une des cabanes de l’association abritant des chats libres. Un premier examen médical a confirmé que GALAAN est malheureusement atteinte de cécité. Son comportement est celui d’un chat aveugle, bien que ses yeux paraissent normaux. Après avoir découvert son handicap, ses propriétaires l’ont lâchement abandonnée dans la rue, livrée à elle-même, sans soins et sans nourriture. L’association a prévu une nouvelle consultation pour GALAAN afin de pouvoir confirmer le diagnostic, les hypothèses de soins et / ou d’aggravation possibles, dans le cas où sa cécité serait d’origine neurologique. Il est également nécessaire pour GALAAN de se faire stériliser, tatouer et dépister (FIV). GALAAN a besoin de vous pour financer son diagnostic et ses soins. Ne laissons pas ce petit animal sans défense et sans attention, en plus de son handicap déjà très lourd à porter… 572 SMS sont nécessaires pour aider GALAAN, elle compte sur vous ! Merci pour votre générosité !
  14. "The Island President": un combat singulier contre le changement climatique Mohammed Nasheed, élu président des Maldives après 20 ans de dictature, a jugé en arrivant au pouvoir que la conquête de la démocratie serait inutile si son pays, 1.200 îles au niveau de la mer, disparaissait sous les eaux. C'est ce combat singulier d'un petit chef d'Etat contre le changement climatique que suit le documentaire "The Island Président" du Britannique Jon Shenk, présenté ce week-end au festival international du film de Toronto (TIFF). Les deux hommes sont venus ensemble présenter le film: "J'ai voulu miser sur la transparence. Et comme nous avons des moyens limités j'ai aussi pensé que ce film m'aiderait à faire passer mon message", confie dimanche à l'AFP le président Nasheed, à trois mois de la prochaine conférence sur le climat de l'ONU, en décembre à Durban. "0n ne peut pas se permettre d'abandonner". Pour Jon Shenk, déjà auteur d'un documentaire remarqué sur les réfugiés du Soudan du Sud (Lost Boys of Sudan), c'est à la fois "l'avènement de la démocratie dans ce pays 100% musulman et ce long combat" pour le climat qui justifiait la démarche. Opposant résolu, arrêté douze fois, torturé, contraint à l'exil, M. Nasheed met depuis son élection en 2008 la même détermination opiniâtre à combattre les climato-sceptiques et l'apathie des grands pollueurs qu'il lui en fallut pour venir à bout de l'ancien régime d'Abdul Gayoom. Elu à 41 ans, il a fait de la lutte contre le changement climatique l'axe prioritaire de sa politique tant la survie des siens en dépend, qu'il s'agisse des revenus de la pêche ou de l'érosion des côtes. Au rythme actuel, les Maldives risquent la submersion dès 2050. Et déjà la protection des îles contre la montée des eaux, par l'édification de murs et de barrières, absorbe des crédits qui n'iront ni à l'éducation ni à la santé. Avant le sommet de Copenhague en décembre 2009, tout est bon pour convaincre les grands d'agir. Pas seulement les Etats-Unis ou l'Europe, mais aussi les grands pays émergents, énormes consommateurs d'énergies polluantes pour alimenter leur croissance. Nasheed va donc tirer par la manche la Chine, l'Inde, le Brésil. La caméra de Jon Shenk le suit partout, jusqu'au siège de l'ONU, à New York, où il essaie de convaincre ses pairs de saisir une chance historique dans la capitale danoise. Il tient même un conseil des ministres sous la mer, devant les caméras, et devient le héros des ONG. A Copenhague, plus de 120 chefs d'Etat sont réunis sous l'égide de l'ONU. Les négociations s'enlisent dans un face-à-face entre Chinois et Américains. Au bout de la nuit, après 48 heures sans sommeil, le président des Maldives avec le soutien des autres Etats insulaires, anxieux de repartir chez eux les mains vides, font adopter un accord insuffisant. Mais accord quand même. C'est ce parcours du combattant, l'épuisement et la lassitude, la mauvaise foi des uns, les faux espoirs que suit le film de l'intérieur. Les conciliabules, la stratégie. Petit David contre les Goliaths du reste du monde. Deux ans après Copenhague, le président Nasheed n'en doute pas: "cet accord, il fallait le signer. Sinon c'est tout le système des Nations unies qui aurait été remis en question", estime-t-il. "Il reste beaucoup à faire et nos chefs d'Etat devraient commencer par se débarrasser de toute cette bureaucratie, pour discuter entre eux directement". Certes, concède-t-il, la crise impose un autre agenda actuellement. "A cause d'elle, nos leaders ont perdu leur point de vue global" sur le monde. Mais pour Jon Shenk, "un homme qui s'est battu pendant 20 ans pour la démocratie n'est pas à un an ou deux près". Sciences et Avenir 12/09/2011
  15. Un détecteur de souffle capable de retrouver les victimes de catastrophes Des scientifiques ont annoncé dimanche avoir mis au point le premier appareil capable de détecter, par le souffle et la sueur, les victimes ensevelies sous les décombres d'un immeuble détruit par une catastrophe naturelle ou un attentat. Ces détecteurs "reniflent" les métabolites, résidus organiques produits par le corps humains lorsqu'il respire, transpire ou urine. Des chiens peuvent être dressés à détecter ces composés organiques, mais leur entraînement coûte cher et tant l'animal que son dresseur ont besoin de fréquentes pauses et sont exposés au danger. "Un tel appareil peut être utilisé sur le terrain sans aucun laboratoire de soutien. Il pourrait surveiller des traces de vie pour des périodes prolongées et être déployé en grand nombre", résume le Pr Paul Thomas, de l'Université britannique de Loughborough, à l'origine de cette invention. Pour tester cet appareil, huit volontaires ont passé à cinq reprises plusieurs heures sous un amas de béton armé et de verre brisé reconstituant un immeuble effondré. Les métabolites produits par ces volontaires interagissaient avec les matériaux des débris et fluctuaient en fonction des conditions d'humidité, de chaleur et de vent, ce qui rendaient leur détection d'autant plus difficile. Pourtant, les détecteurs ont rapidement identifié le dioxyde de carbone et l'ammoniac générés par le corps humain dans l'air qui sortait par les interstices des décombres factices. Les appareils ont également détecté d'autres composés organiques très volatils, comme l'acétone et l'isoprène. Les chercheurs ont ainsi constaté une nette baisse du taux d'ammoniac produit par les "victimes" lorsqu'elles étaient endormies, sans pouvoir encore expliquer ce phénomène. L'étude, la première du genre sur un tel détecteur, est publiée par l'Institut de Physique (IOP) britannique. AFP / Sciences et Avenir 12/09/2011
  16. Canada : des orques qui se nourrissent de requins Des recherches scientifiques américaines ont montré que les orques qui peuplent le large des côtes de la Colombie-Britannique se nourrissent de requins et non de saumons ou de lions de mer comme la plupart de leurs congénères près des côtes. Reconnaissables à leur habillage noir et blanc, les orques ont une réputation de redoutable prédateur qui hante les eaux pour se nourrir. Mais il existe plusieurs types de ces mammifères marins, des groupes qui présentent un comportement différent et surtout une alimentation différente. Or, les côtes au large de la Colombie britannique sont largement peuplées de ces "baleines tueuses". Toutefois, il semblerait que leur régime alimentaire diffère grandement de celui que leur avaient attribué les scientifiques. En effet, celles-ci ne se nourriraient pas de saumons et de lions de mer comme leurs congénères plus proches des côtes mais plutôt de requins. C'est John Ford, chercheur au département de biologie aquatique de l'Académie des sciences en Californie qui est à l'origine de cette découverte. En mai 2008, celui-ci étudiait les habitudes alimentaires d'un groupe d'orques près des îles de la Reine-Charlotte, au sud de l'Alaska quand il a entendu des orques s'exciter au fond de l'eau. Une mare d'huile animale est alors remontée à la surface couvrant des centaines de mètres. Après avoir prélevé des échantillons, il a réalisé des analyses qui ont révélé que les pratiques alimentaires des mammifères marins : ces orques se nourrissaient de requins, plus précisément de requins dormeurs. Cette espèce est l'une des 14 espèces de requins répertoriés dans les eaux de la Colombie-Britannique et peut atteindre jusqu'à 4,3 mètres de longueur, rapporte Radio canada. Une population méconnue à étudier "Ça a été l'un des plus beaux jours de mes 30 années de carrière. C'était le point culminant de nombreuses années d'hypothèses et de débats sur les habitudes alimentaires des orques vivant au large", a expliqué John Ford qui suppose que les orques prennent les requins pour cibles en raison de leur apport riche en huiles grasses et en énergie. Jusqu'ici cette population d'orques qui vivent au large des côtes de la Colombie britannique était pratiquement inconnue. Elle n'a été identifiée pour la première fois que dans les années 1980 et les scientifiques ignorent avec précision combien elle compte de spécimens : entre 300 et 500 orques selon John Ford. Un an après la première observation de 2008, un collègue de John Ford a confirmé les conclusions obtenues en constatant des habitudes alimentaires similaires dans la baie du Prince-William, en Alaska, où des orques se sont nourris de sept requins en trois heures. De même, un ancien pêcheur commercial, Brian Gisborne, a également aperçu près de 20 orques se nourrir de requins bleus, à près de 80 kilomètres au sud-ouest des côtes de l'île de Vancouver. Il a ainsi pensé à prélever des échantillons afin que M. Ford puisse approfondir ses recherches. Désormais, le chercheur espère donc en apprendre davantage sur ces orques pour comprendre leurs habitudes de vie. Il précise, cité par Radio canada : "Ça va encore prendre beaucoup de temps, mais on pense avoir appris beaucoup dans la dernière année". Maxisciences 11/09/2011
  17. Un professeur de géosciences britannique va mener une expérience inédite pour prouver le rôle crucial des plantes chlorophylliennes dans le renouvellement de notre atmosphère, rôle trop souvent oublié. Il va s’enfermer 48 heures dans un compartiment étanche, sans air, contenant des végétaux censés produire juste assez d’oxygène pour sa survie. Iain Stewart, professeur en géosciences à l'Université de Plymouth, est sur le point de tenter une expérience insolite, dans un parc botanique près de St Austell, en Cornouailles. Il va s’enfermer durant 48 heures dans une boîte hermétiquement close de 2 m x 6 m x 2,50 m, sans air, avec des plantes à photosynthèse comme le miscanthus (une herbe), le maïs Zea mays et le bananier, en quantité suffisante pour, théoriquement, produire juste assez d’oxygène pour lui permettre de respirer. Déjà réussie au dix-huitième siècle sur des souris, l’expérience n’avait jamais été tentée sur l’homme. Le niveau d’oxygène sera constamment surveillé, mais l’expérience, filmée par la BBC, reste risquée. Son but : attirer l’attention sur l’importance vitale mais méconnue des plantes chlorophylliennes, dont le mécanisme de photosynthèse produit l’oxygène que nous respirons. "Les plantes produisent l'oxygène dont nous avons besoin pour respirer. Elles sont là, dans le décor, mais la plupart des gens ne leur adressent pas la moindre pensée. Nous ne savons pas exactement comment l’expérience va tourner, parce qu'elle n'a jamais encore été réalisée", résume un responsable du parc Eden Project. Futura Sciences 11/09/2011
  18. Attentats du 11 septembre : les conséquences sanitaires et psychologiques Dix ans après le 11 septembre 2001, les attentats résonnent encore dans la tête des New Yorkais. Ajoutées aux souffrances psychologiques, les conséquences sanitaires sont nombreuses et durables. Selon plusieurs études, cancers et affections respiratoires sont le lot des pompiers et des rescapés des attentats du World Trade Center. cancers, dépression, syndrome de stress post-traumatique. Dix ans après les attentats qui ont à jamais marqué le 11 septembre 2001, une étude américaine dresse un état des lieux inquiétant de leurs conséquences sanitaires. Elles seront particulièrement durables pour les New Yorkais, et plus particulièrement bien sûr pour les sauveteurs qui ont œuvré sur le site du World Trade Center. Le travail en question a été réalisé par des médecins du Mount Sinai Hospital sur 27.000 de leurs concitoyens. Il s’agissait principalement de policiers, de pompiers, de sauveteurs et d’employés municipaux parmi ceux qui ont du travailler à Ground Zero durant les semaines qui ont suivi les attentats. Les chiffres de l'après 11 septembre D’une manière générale, plus d’une personne sur cinq a rapporté au moins un trouble physique ou mental. Dans le détail, et dix ans après l’événement : - 28 % des personnes concernées souffrent d’asthme, - 42 % de sinusite chronique, - 39 % de reflux gastro-œsophagien ; - 42 % des patients présentent des anomalies pulmonaires » radiologiquement décelables ; - 7 % des policiers qui sont intervenus à Ground Zero souffrent de - dépression, - 9% présentent un syndrome de stress post-traumatique (STPT) - et 8 % sont régulièrement en proie à des crises d’angoisse. Concernant des professionnels formés à la gestion du stress et de la violence, ces chiffres sont saisissants ; - 48 % des sauveteurs aujourd’hui asthmatiques souffrent également de dépression, d’un stress post-traumatique ou de crises d’angoisse. Comme le souligne Juan Wisnivesky, auteur principal de ce travail, « les sauveteurs arrivés les premiers sur les lieux sont bien sûr les plus touchés. Ils ont été exposés fortement à un mélange complexe de substances cancérigènes incluant du benzène, de l’amiante, des dioxines,, des hydrocarbures aromatiquespolycycliques (HAP) et autres fibres de verre». Dans une autre étude, des médecins de l'Albert Einstein College of Medicine de New York, ont chiffré les conséquences de ces expositions en matière de cancers. Résultat : les pompiers qui ont travaillé sur Ground Zero ont aujourd’hui un risque de cancers supérieur de 19 % à celui de leurs collègues qui n’ont pas eu à officier sur les ruines des tours jumelles. « Ces travaux montrent l’importance du suivi à long terme de tous ces patients qui vivent aujourd’hui avec de nombreux problèmes de santé, conclut Wisnivesky. Et ces derniers vont persister encore de nombreuses années. » Syndrome de stress post-traumatique : le fléau des New Yorkais Pour la plupart, les attentats perpétrés le 11 septembre 2001 sont encore la source d’une souffrance psychologique intense. Ils sont même encore très nombreux à souffrir du syndrome de stress post-traumatique, ou trouble de stress post-traumatique (TSPT), comme nous l'avons vu plus haut. Les symptômes du TSPT sont variés et particulièrement handicapants : accès de colère, état d’hypervigilance, troubles de la concentration, pensées suicidaires… Le TPST peut également s’accompagner de dépression, de troubles somatiques, de phobies et entraîner par exemple, une dérive toxicomaniaque.Dans les faits, 30 % à 80 % des personnes atteintes d’un trouble de stress post-traumatique présenteront un épisode dépressif majeur. New York City Department of Health and Mental Hygienea suivi depuis le 11 septembre 2001, près de 70.000 personnes qui ont fait partie des victimes des attentats du World Trade Center. Cinq ans plus tard, 20 % présentaient un TPST contre 14 % deux ans après l’acte terroriste. Les taux d’incidence les plus élevés ont été relevés parmi les habitants les plus défavorisés (32 %) et au sein de la communauté hispanique (31 %). Dix ans après l’un des événements les plus traumatisants de la dernière décennie, des milliers d’Américains conservent des séquelles psychologiques durables. Futura Sciences 11/09/2011
  19. La fonte des glaces arctiques bat un nouveau record, selon des chercheurs L'étendue des glaces de l'Arctique, l'un des éléments clés du thermostat de la planète, a atteint cette semaine son niveau le plus bas depuis le début des observations par satellite en 1972, ont annoncé samedi des scientifiques allemands. Le 8 septembre, les glaces du pôle Nord ne couvraient plus que 4,24 millions de kilomètres carrés, selon l'Institut de physique environnementale de l'Université de Brême. Il s'agit d'"un minimum historique", inférieur d'environ 0,5% au précédent record de septembre 2007, souligne Georg Heygster, responsable du département de télédétection de l'Institut, dans un communiqué. Selon le centre américain spécialisé dans l'observation de la neige et de la glace (NSIDC), ce précédent record s'établissait à 4,1 millions de km2. L'écart entre les deux chiffres s'explique par des données et des modes de calcul légèrement différents, mais "les résultats sont cohérents dans les deux cas", a assuré à l'AFP M. Heygster, qui s'attend à ce que le NSIDC parvienne à la même conclusion que lui dans les prochains jours. La fonte de la glace de mer pendant l'été est selon les scientifiques à la fois un indicateur et une clé du réchauffement climatique, avec des effets négatifs à l'échelle de l'Arctique et de la planète. Elle prouve l'importance de l'impact des activités humaines sur le climat au cours des dernières décennies, selon les chercheurs. "Le recul de la glace de mer ne peut plus être expliqué par la variabilité naturelle d'une année sur l'autre", indique Georg Heygster. "Les modèles climatiques montrent plutôt que ce recul est lié au réchauffement climatique, particulièrement prononcé en Arctique du fait de l'albédo", la fraction de l'énergie solaire réfléchie vers l'espace, ajoute-t-il. Quand une surface auparavant recouverte de neige ou de glace réfléchissante est remplacée par une étendue de mer de couleur foncée, cette dernière absorbe plus de lumière solaire et donc de chaleur. Les températures dans la région arctique ont augmenté deux fois plus vite que les températures moyennes au cours des cinquante dernières années. L'épaisseur des glaces arctiques s'est également significativement réduite au cours des récentes décennies, mais il est plus difficile de déterminer l'ampleur de ce phénomène, souligne le communiqué. Sciences et Avenir 11/09/2011
  20. Le scorpion Il existe plus de 1 500 espèces de ces arachnides qui vivent en Afrique, en Australie, dans le désert du Sahara ou encore en Amérique du Nord. Seulement 20 d'entre elles seraient mortelles. Le scorpion ne s'attaque généralement pas à l'Homme : c'est le plus souvent sa petite taille qui cause un nombre important d'accidents. Environ 5 000 personnes trouveraient la mort chaque année, des suites de la piqûre d'une espèce de scorpion venimeuse. Mettre photos + infos complémentaires
  21. Le crocodile Reptile présent dans les régions tropicales et subtropicales, le crocodile est un prédateur redoutable. En Afrique, Inde, Amérique du Sud ou Australie, si certains chassent le crocodile, la réciproque est vraie elle aussi : 2 000 personnes en sont victimes tous les ans. Mettre photos + infos complémentaires
  22. L'éléphant de savane d'Afrique (Loxodonta africana) évolue, comme son nom l'indique, en troupeau dans la savane. Lorsqu'il rencontre l'Homme, sa réaction peut parfois être très violente. C'est le plus gros des mammifères terrestres, avec un poids d'environ 7 300 kilos. Mieux vaut ne pas être sur son passage et certains ne l'ont visiblement pas compris : chaque année, 600 personnes trouveraient en effet la mort à son contact. Mettre photos + infos complémentaires + lien dossier
  23. L'abeille. C'est un insecte que l'on retrouve sur tout les continents. Si sa piqûre n'est généralement pas mortelle, elle peut le devenir chez les personnes allergiques. L'abeille injecte en effet un poison qui, pour les personnes sensibles à sa piqûre, peut entraîner la mort des suites d'un choc anaphylactique. 400 personnes en seraient victimes chaque année. Mettre photos + lien du dossier
  24. Le lion (Panthera leo) vit principalement dans la savane et, tout comme le tigre, est victime de l'activité humaine. Son terrain de chasse diminue et il n'a souvent d'autre choix que de s'attaquer à l'Homme pour survivre. Avec la diminution de son espace vital et des contacts de plus en plus rapprochés avec les humains, il serait aujourd'hui la cause d'environ 250 décès annuels. Mettre photos + lien dossiers lion sur le forum
  25. Hippopotamus amphibius vit en Afrique. Malgré son régime herbivore, il est chaque année responsable de nombreux accidents mortels. Avec ses longues canines, ses 1 500 à 3 200 kg et sa vitesse de course de 30 km/h, l’hippopotame peut être un véritable char d'assaut. Il fait plus de 200 victimes par an. Mettre photos et infos complémentaires
×
×
  • Créer...