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BelleMuezza

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  1. Avec l'appui d'Israël, le Sénégal veut étendre l'irrigation au goutte-à-goutte Le Sénégal souhaite étendre, avec le soutien d'Israël, la technique d'irrigation au goutte-à-goutte pour "optimiser" sa production agricole et lutter contre la pauvreté, ont annoncé le ministre sénégalais de l'Agriculture et l'ambassadeur israélien à Dakar. L'irrigation au goutte-à-goutte mise au point par Israël "est une innovation qui optimise la production agricole et contribue à l'amélioration qualitative de l'alimentation", a déclaré le ministre de l'Agriculture, Khadim Gueye, lors d'une conférence mercredi à Dakar. L'ambassadeur d'Israël, Eli Ben-Tura, a pour sa part affirmé que la technique de l'irrigation au goutte-à-goutte est particulièrement bien adaptée au climat semi-aride du Sénégal et doit permettre de contribuer à "combattre le chômage, réduire la pauvreté pour parvenir à l'autosuffisance alimentaire". Cette technique est intégrée dans un programme israélien de développement, Innovation technico-agricole de lutte contre la pauvreté (Tipa), qui prévoit de regrouper les paysans sur un même site de 5 hectares, où chacun dispose d'une parcelle de 500 mètres carrés sur laquelle il utilise le goutte-à-goutte. Quatorze sites sont déjà opérationnels au Sénégal, l'objectif étant de mettre en place dans les trois prochaines années des fermes maraîchères sur 400 hectares, 40 fermes de 5 hectares et 10 fermes de 20 hectares, selon Khadim Gueye. L'avantage de ce système d'irrigation est de pouvoir assurer la continuité de la production de fruits et légumes en dehors de la saison des pluies, de juin à octobre. Il permet d'arroser la plante et non la terre à des débits fréquents, l'eau allant directement aux racines. Selon Alioune Diouf, agronome sénégalais qui collabore au programme Tipa, cette technologie "a une efficience de 95 à 100% avec une économie d'eau de 50%". Le Sénégal est un pays essentiellement agricole, grand producteur d'arachides. Le riz, culture traditionnelle en Casamance (sud), se développe également dans la vallée du fleuve Sénégal (nord). Sciences et Avenir 22/09/2011
  2. "Pro" et "anti" se disputent sur le coût d'une sortie du nucléaire Les premières estimations lâchées jeudi par le patron du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sur le coût d'une sortie du nucléaire en France ont provoqué la fureur des opposants de l'atome, qui dénoncent des "calculs de coin de table". Dans un entretien au Figaro, Bernard Bigot estime qu'en cas d'abandon du nucléaire en France, "la facture énergétique exploserait" et que "l'impact risque d'être encore plus lourd que la simple application d'une règle de trois" par rapport à l'Allemagne, qui a décidé de "sortir" du nucléaire. Or, la banque de l'Etat allemand, la KfW, a avancé lundi le chiffre de 250 milliards d'investissements nécessaires en dix ans pour compenser la fermeture des réacteurs outre-Rhin d'ici 2022. Rapporté à l'importance du nucléaire en France (environ 75% de la production d'électricité, contre 25% en Allemagne), la règle de trois en question donnerait pour l'Hexagone le chiffre de 750 milliards "au bas mot" selon le Figaro, même si, selon M. Bigot, le coût exact est "une question ouverte". En marge de la conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne, un responsable européen de l'atome avait dit à l'AFP mardi qu'il faudrait, selon lui, sûrement prévoir "le double ou le triple, voire plus", par rapport à la facture allemande. "Calculs de coin de table" et "intoxication", rétorque dans un communiqué Denis Baupin, maire adjoint de Paris et membre de la direction d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV). "La transition énergétique aura indéniablement un coût, mais le maintien dans le nucléaire en aurait aussi", souligne l'élu écologiste. Ce maintien deviendrait "particulièrement douloureux", selon M. Baupin, si l'on y ajoutait la mise à niveau des installations après Fukushima, les surcoûts "en croissance exponentielle" des réacteurs EPR, la gestion des déchets et une évaluation "enfin sérieuse" des coûts de démantèlement, sans parler des frais d'un éventuel accident. L'association Agir pour l'environnement a fait son addition: 750 milliards d'euros n'est pas le coût pour sortir du nucléaire... Mais pour y rester, affirme-t-elle. Selon l'organisation écologiste, la reconstruction des centrales nucléaires françaises, lorsque celles existantes arriveront en fin de vie, coûtera par exemple à elle seule 300 milliards, plus 171 milliards pour démanteler les anciennes, somme qu'il faudra de toute façon payer... "La question économique est légitime, mais la vraie question c'est: +si on le fait pas, qu'est que ça coûte?", résume Thierry Salomon, président de l'association écologiste Négawatts. "Autrement dit, ce qui est important, c'est le différentiel, les écarts entre les scénarios de sortie et de statu quo, pas le coût net", explique-t-il à l'AFP. Cette bataille de chiffres illustre le vide d'études fiables en la matière, dénoncé depuis des années par les écologistes. Ceux-ci jugent que les prix bas de production de l'électricité nucléaire vantés par les "pro" ne reflètent pas une multitude de coûts sous-estimés, notamment celui nécessaire pour faire disparaître et "retourner à la pelouse" les 58 réacteurs français lorsqu'ils arriveront en fin de vie. Pour y remédier, la Cour des comptes a été chargée au printemps de remettre d'ici début 2012 un rapport sur les coûts de l'ensemble de la filière nucléaire. Interrogé par l'AFP en début de semaine sur la question du coût d'une sortie du nucléaire, le ministre de l'Energie Eric Besson a admis n'avoir "aucune idée" du chiffrage. La question du coût économique devra être abordée par la commission d'experts "Energie 2050", mise en place en septembre pour réfléchir notamment à la possibilité d'une baisse ou d'une sortie progressive du nucléaire, a-t-il souligné. Sciences et Avenir 22/09/2011
  3. En Allemagne, le pape parle de "l'air frais" apporté par l'écologisme Le pape Benoît XVI a salué jeudi devant le Bundestag l'aspiration à "l'air frais" que constitue le "mouvement" allemand en faveur de l'écologie... Il a également souhaité que "l'écologie de l'homme" soit de même respectée. "Je dirais que l'apparition du mouvement écologique dans la politique allemande à partir des années 70, bien que n'ayant peut-être pas ouvert tout grand les fenêtres, a toutefois été et demeure un cri qui aspire à l'air frais, un cri qui ne peut être ignoré ni être mis de côté parce qu'on y entrevoit trop d'irrationalité", a dit le souverain pontife, qui a toujours adopté des positions fermes sur la défense de l'environnement. "Des personnes jeunes, a-t-il ajouté, s'étaient rendu compte qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans nos relations à la nature : que la matière n'est pas seulement un matériel pour notre faire, mais que la terre elle-même porte sa propre dignité et que nous devons suivre ses indications". "L'importance de l'écologie est désormais indiscutée (...) Je voudrais cependant aborder avec force un point qui aujourd'hui comme hier est largement négligé : il existe une écologie de l'homme. L'homme aussi possède une nature qu'il doit respecter et qu'il ne peut manipuler à volonté. L'homme n'est pas seulement une liberté qui se crée de soi. L'homme ne se crée pas lui-même", a martelé Joseph Ratzinger, conformément à sa vision d'une humanité créée par Dieu à son image. Sciences et Avenir 22/09/2011
  4. En partenariat avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), le cabinet de conseil Ethicity, spécialiste en stratégie de développement durable, a réalisé un classement des différents types de consommateurs. Une typologie basée sur leur sensibilité aux enjeux environnementaux. Deux mois après le lancement de l'expérimentation de l'affichage environnemental par le ministère de l'Ecologie et du Développement durable, le cabinet de conseil Ethicity a mené en partenariat avec l'Ademe une étude visant à "mesurer de l’intégration du développement durable" dans le comportement des consommateurs, explique le cabinet dans un communiqué. Une typologie différenciant huit catégories de consommateurs, et trois familles de comportements, a ainsi été établie. - Appartenant à la famille "Déni", les "minimiseurs" sont les plus nombreux. Ils représentent 17,9% des consommateurs, et considèrent le développement durable comme une contrainte, quand "l'enjeu majeur pour eux est la reprise de la croissance économique", explique l'étude. - Dans la même famille, ils sont presque aussi nombreux (17,2%), à avoir été classés dans la catégorie "consophages". Des consommateurs, qui vivent "dans une situation de peur et de stress dans la vie quotidienne et qui aime dépenser. La consommation a une fonction de "consolation" forte, elle permet d’oublier les soucis quotidiens. Pour eux la consommation responsable est perçue comme une mode". Deux autres familles sont distinguées : - les consommateurs sensibles aux enjeux environnementaux mais "freinés par des difficultés financières", qui représentent 25% de la population, - et enfin ceux qui souhaitent participer à un "changement pour de l'autrement", en bref, les personnes sensibles au développement durable, qui agissent en conséquence. Cette dernière famille regroupe 40% des consommateurs, contre 35% pour la famille "Déni". De l'information et de la pédagogie Pour chaque catégorie d'individus, Ethicity émet plusieurs "leviers du changement" qui pourraient les faire évoluer en faveur de la consommation durable. Parmi ces recommandations, l'accès à l'information et aux solutions, via des outils pédagogiques notamment, ou par le biais des nouvelles technologies. Pour les personnes les moins sensibles aux enjeux de la protection de l'environnement, l'étude conseille de leur "démontrer l’intérêt de la croissance durable de manière rationnelle". Ethicity insiste sur l'importance que peuvent avoir les étiquettes environnementales, qui se doivent d'être les plus claires et simples possibles. Maxisciences 11/09/2011
  5. France : encore des progrès à faire dans la gestion des déchets La Cour des comptes a rendu hier un rapport qui révèle qu’une amélioration significative a eu lieu depuis 2002, en France, concernant la gestion des déchets ménagers. Pourtant, de nombreux progrès restent encore à réaliser. La gestion des déchets ménagers n'est pas encore tout à fait au point en France, si l'on en croit un rapport rendu public hier par la Cour des comptes. Bilan de l'étude : B+, peut mieux faire. En effet, les résultats environnementaux progressent mais reste en deçà de ceux des autres pays européens. Dans l’hexagone, 35% des déchets finissent en décharge, alors que cela n’est plus le cas chez nos voisins européens. Et si en France, on recycle ou on composte 33% des déchets, ce sont 70% en Autriche, 66% en Allemagne, 60% en Belgique ou aux Pays-Bas qui le sont. Toutefois, depuis la précédente étude réalisée en 2002, la Cour indique que plus de 4.000 décharges ont été fermées. Par ailleurs, les 128 incinérateurs en fonctionnement sur le territoire respectent désormais les normes européennes concernant la pollution de l’air tandis que 98,5% des communes disposent d’un tri sélectif. La population est également plus respectueuse de l’environnement puisqu’on totalisait 374 kilos de déchets par habitant en 2009 contre 391 kilos deux ans plus tôt. "La gestion des déchets ménagers a beaucoup évolué depuis 2002" et "le service public s'est largement amélioré", a indiqué Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes. Les nouvelles normes mises en place et l’apparition de nouvelles techniques de traitement, comme la méthanisation a favorisé cette progression, explique Le Monde. Des coûts de gestion trop élevés Côté finances, la Cour des comptes indique qu’une augmentation des coûts de 6% par an a été constatée. Celle-ci s’expliquerait par l'évolution des normes, des charges de personnel et de l'amélioration du service rendu. Ainsi, en 2009, huit milliards d’euros ont été dévolus à la gestion des déchets ménagers et assimilés, soit 124 euros par habitant ou 298 euros par ménage en moyenne. Pour la Cour, les coûts de gestion sont "mal maîtrisés", avec des équipements parfois en surcapacité, et surtout mal mesurés. Elle préconise qu’un budget annexe déchets devienne obligatoire et qu’une présentation "plus uniforme" soit établie. Dernier point, le système de financement "n'est plus adapté à la réalisation des nouveaux objectifs environnementaux". Deux systèmes existent : la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), que les communes urbaines privilégient, et la redevance (REOM), "plus juste" selon Didier Migaud, dans la mesure où elle couvre la totalité des dépenses. Maxisciences 14/09/2011
  6. See The Wild : le tourisme qui protège les animaux C'est une autre façon de voyager que propose le site See the Wild. Celui-ci répertorie les programmes touristiques qui proposent de profiter de ses vacances tout en agissant pour la cause des espèces en voie d’extinction. Une façon originale et utile de voyager relatée par le Huffingtonpost. Nos sociétés modernes sont incroyablement déconnectées de la nature, alors que de nombreux animaux sauvages ont aujourd'hui grandement besoin de notre aide. A première vue, le tourisme semble évidemment tout sauf la panacée : il est même régulièrement accusé de fragiliser encore plus certaines populations. Cependant, pratiqué correctement, il peut au contraire s'avérer être la solution idéale à la fois pour voyager et pour contribuer à la protection des animaux. Cette forme de tourisme un peu particulière mais plus respectueuse de la nature se développe aujourd'hui de plus en plus et réussit à conquérir de nombreux vacanciers en quête d'évasion. Des forêts tropicales, aux étendues d'Afrique, en passant par les montagnes asiatiques, il est désormais possible de devenir volontaire dans le cadre de projets de protection tout en profitant de ses vacances. Grâce à ces programmes, les touristes peuvent découvrir et apprendre au sujet des animaux sauvages et de leur habitat naturel, tout en mettant leurs efforts au service de leur protection. Un "moteur de recherche" de voyage Pour faire connaitre ce tourisme et lui permettre de se développer, une organisation a ainsi décidé de donner un coup de pouce aux touristes en concevant le site Internet See the WILD. Celui-ci répertorie de nombreux programmes de protection localisés aux quatre coins du monde. Il est alors possible de rechercher un voyage en fonction des animaux que l'on désire observer et aider, du pays où l'on souhaite se rendre, du coût que l'on peut attribuer au périple ou encore du type d'aventure. Pour ne citer que cet exemple, le programme Ecuadorian Andes via l'opérateur Earthwatch offre une occasion exceptionnelle de participer à l'étude de la biodiversité de la réserve de Santa Lucia en dissimulant des caméras et en répertoriant des animaux. Mais ce n'est pas tout puisque See the WILD indique également que 5% du coût de chaque voyage est reversé à des organismes partenaires agissant pour la cause de la protection des espèces animales menacées. Découvrez en images quelques uns de ces programmes de protection sur Maxisciences Maxisciences 15/09/2011
  7. Un arboriculteur condamné pour la mort d'abeilles Le mardi 13 septembre, le tribunal correctionnel de Coutances, dans la Manche, a condamné un arboriculteur pour avoir provoqué la mort des abeilles de son voisin. Il a écopé de 1.000 euros d'amende avec sursis. Un arboriculteur a été condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis suite à la mort soudaine des abeilles de son voisin apiculteur, rapporte l'AFP. L'affaire remonte au mois de mai 2007. L'homme est accusé d'avoir pulvérisé un insecticide sur ses pommiers, quand les arbres étaient encore en fleurs, chose contre-indiquée dans le mode d'utilisation du produit. Les abeilles venant d'une vingtaine de ruches, situées à 500 mètres seulement du verger, sont alors brutalement mortes. Le produit utilisé par l'arboriculteur, un insecticide à base de carbaryl conçu par Bayer, le Sevin, a été interdit quelques mois après les faits, en 2008. En plus des 1.000 euros d'amende auxquels il a été condamné, l'arboriculteur devra également verser une provision de 1.500 euros à l'apiculteur, dans l'attente de l'audience civile qui prévue en décembre prochain, fixera le montant des dommages et intérêts. " A ma connaissance ce n'est que la seconde fois qu'une telle condamnation est prononcée", dans un pays grand importateur de miel tel que la France, a souligné auprès de l'AFP Me Benoist Busson, l'avocat de l'apiculteur qui possède 200 ruches à Tirepied, dans la Manche. Une condamnation similaire avait été prononcée par le tribunal correctionnel d'Avranches le 13 janvier 2010. Un producteur de pommes avait en effet écopé de 1.000 euros d'amende, dont 500 avec sursis. Maxisciences 15/09/2011
  8. De l'amiante découverte sous une rame du RER B De la poussière d'amiante a été découverte sous une rame du RER B. Une rame pourtant récemment rénovée. Par mesure de précaution, la RATP a lancé une inspection de plusieurs autres rames, entraînant des perturbations et l'inquiétude de ses employés. De la poussière d'amiante a été découverte lors d'un examen précédent la remise en service d'une rame du RER B, qui avait été récemment rénovée. Comme le rapporte le site de Libération, la RATP a décidé d'inspecter plusieurs rames elles aussi rénovées il y a peu. Ainsi, dix sept analyses sont actuellement en cours, a indiqué le réseau de transports en commun parisien. Inquiets, les employés de la RATP ont menacé d’exercer leur droit de retrait, mais pour l'heure, aucun arrêt de travail n'a été annoncé. "Ça fait plus de 40 ans qu'on dénonce les méfaits de l'amiante : il est regrettable de constater encore sa présence sur des matériels en 2011", a souligné Jacques Eliez, secrétaire général CGT-RATP, cité par LCI. "On a plein de suppositions. Peut-être que l'amiante se trouvait sur certaines parties de la rame qui ont été poncées, et qui ont dégagé de la poussière", explique de son côté Joël Joseph, un conducteur du RER B. "La direction nous assure que les trains sont désamiantés, mais on constate que ce n'est pas le cas" s'insurge-t-il. Si les conducteurs de la RATP sont si inquiets, c'est parce que l'amiante est une substance dangereuse lorsqu'elle est inhalée. La fine poussière peut s'infiltrer profondément dans les poumons et provoquer des cancer ou des asbestoses, de graves affections des poumons. Maxisciences 16/09/2011
  9. Areva suspend deux sites de conversion d’uranium Le français Areva a décidé de suspendre pour deux mois la production de deux usines de transformation d’uranium. La baisse de la demande des centrales nucléaires japonaises après la catastrophe de Fukushima est la cause de cet arrêt a expliqué le groupe. La catastrophe survenue à Fukushima en mars dernier n'a pas fini de perturber le secteur du nucléaire. Hier, le groupe Areva a suspendu la production de deux usines françaises de transformation d'uranium. Les sites de la Comhurex à Malvesi dans l'Aude et au Tricastin dans la Drôme ont été stoppés en raison de la baisse de la demande des centrales nucléaires au Japon, rapporte TV5monde. Au total, un peu moins de 600 employés sont concernés a indiqué une porte-parole d'Areva. "Au regard des conditions actuelles du marché court terme de la conversion, Comurhex prend la décision d'interrompre sa production sur une durée de deux mois pour cette fin d'année", a déclaré le groupe dans un e-mail à l'AFP. "Cette décision se justifie par les événements intervenus au Japon qui amènent aujourd'hui à une baisse des livraisons des électriciens japonais et à une pression sur les prix court terme de ce marché", poursuit Areva. En effet, en août, le taux d'utilisation des sites nucléaires japonais a chuté au niveau le plus bas jamais atteint, soit 26,4% de la capacité totale théorique des réacteurs du pays. A l’heure actuelle, seuls 11 réacteurs sur 54 fonctionnent dans l’archipel. Toutefois, le groupe Areva précise qu’"aucune mesure de chômage technique n'est prévue, du fait de congés et de formations prévues pour les employés". Maxisciences 16/09/2011
  10. Japon : des éoliennes au large de Fukushima Alors que le gouvernement japonais s'est engagé à réviser sa politique énergétique avant l'été 2012, un parc éolien pourrait voir le jour au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. D'ici à 2015, six éoliennes devraient être installées. Six mois après la catastrophe de Fukushima, le nouveau Premier ministre japonais a promis la mise en place rapide d'une nouvelle politique énergétique (voir article précédent). C'est dans cette optique qu'un parc éolien devrait voir le jour au large de la centrale nucléaire accidentée. Afin de réduire la dépendance au nucléaire du Japon, les autorités nippones entendent se tourner vers les énergies vertes. La construction d'un parc éolien au large de Fukushima, très symbolique, "entre dans le cadre des efforts du gouvernement pour reconstruire la région tout en promouvant une énergie renouvelable" a souligné auprès de l'AFP un responsable de l'Agence des Ressources naturelles et de l'Energie. Le choix s'est porté sur un parc éolien en mer (offshore) car "construire des éoliennes sur la terre serait compliqué à cause des nuisances sonores et des plans d'urbanisme", explique-t-il. Quelque 20 milliards de yens (190 millions d'euros) seront consacrés à ce projet par les autorités nippones. Six éoliennes, d'une capacité de 2 mégawatts chacune, devraient être installées d'ici à 2015. Toutefois, le gouvernement craint une protestation des pêcheurs, qui ont tout perdu lors du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars dernier. Tandis que la flotte halieutique a en grande partie était détruite, certaines zones de pêche côtières ont été touchées par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire accidentée. Maxisciences 16/09/2011
  11. Nucléaire : des constructeurs adoptent un code de bonne conduite Huit constructeurs mondiaux de centrales nucléaires ont adhéré à un programme de bonne conduite destiné à harmoniser les critères de sécurité et à limiter l’impact de cette industrie sur l’environnement. Une charte de bonne conduite vient d’être signée par huit constructeurs de centrales nucléaires : - AECL (Canada), - Areva (France), - Atomstroyexport (Russie), - Kepco (Corée), - Mitsubishi Heavy Industries et Toshiba (Japon), - Westinghouse (Etats-Unis) - et le conglomérat américano-japonais Hitachi-GE Nuclear Energy. Une liste qui devait normalement comporter un neuvième nom mais le chinois CNNC, a finalement décidé de ne pas adhérer à la charte, rapporte romandie.com. La première condition préalable pour adhérer à ce programme était d’être membre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). La charte n’a aucun pouvoir contraignant, elle établit simplement des principes pour harmoniser les normes de constructions des centrales et fixer la responsabilité des constructeurs en cas d'accident. Concrètement, elle oblige les fabricants signataires à équiper leurs centrales de système d'arrêt d'urgence des réacteurs en cas d'incident. "Ce qui est important, c'est que des producteurs-exportateurs de cultures différentes puissent s'entendre sur un consensus de bonnes pratiques, qui s'additionnent aux réglementations internationales et aux lois nationales" a indiqué Olivier Loubière, déontologue chez Areva. Selon l'AIEA, une soixantaine de pays ont manifesté un intérêt pour se doter de centrales nucléaires, parmi ceux-ci quinze devraient en acquérir dans les dix prochaines années. Maxisciences 16/09/2011
  12. La Bulgarie veut détruire des champignons contaminés au césium radioactif Les autorités bulgares vont faire disparaître 200 kilos de champignons cueillis récemment et contaminés par du césium radioactif. L'élément aurait pénétré dans le sol bulgare après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, selon l'agence de sécurité alimentaire. Plus de 25 ans après, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl n'a pas fini de faire parler d'elle. Jeudi, l'agence de sécurité alimentaire de Bulgarie a annoncé qu'elle avait programmé la destruction de quelque 200 kilos de champignons pied-de-mouton contaminés par du césium radioactif. Ce sont les autorités britanniques qui ont alerté l'an dernier de cette contamination en révélant la présence de petites quantités de cet élément radioactif sur des champignons importés. Suite à l'accident de Tchernobyl en 1986, le nuage a en effet traversé l'ouest et le sud de la Bulgarie, y déposant notamment du césium-137 et du césium-134. Les éléments ont alors pénétré dans le sol bulgare, contaminant les espèces qui y poussent. Or, les champignons figurent parmi les organismes les plus vulnérables, car ils puisent énormément dans les sols. "Les champignons pieds-de-mouton cueillis dans les Rhodopes, au sud de la Bulgarie sont infectés par du césium-137, dont la demi-vie est de trente ans", a confirmé l'agence dans un communiqué cité par l'AFP. Depuis le mois de mai dernier, celle-ci réalise ainsi des contrôles stricts et réguliers de ces champignons surtout lorsqu'ils proviennent de milieux naturels. Désormais, elle doit donc détruire les organismes identifiés comme contaminés. Maxisciences 16/09/2011
  13. La Bulgarie veut détruire des champignons contaminés au césium radioactif Les autorités bulgares vont faire disparaître 200 kilos de champignons cueillis récemment et contaminés par du césium radioactif. L'élément aurait pénétré dans le sol bulgare après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, selon l'agence de sécurité alimentaire. Plus de 25 ans après, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl n'a pas fini de faire parler d'elle. Jeudi, l'agence de sécurité alimentaire de Bulgarie a annoncé qu'elle avait programmé la destruction de quelque 200 kilos de champignons pied-de-mouton contaminés par du césium radioactif. Ce sont les autorités britanniques qui ont alerté l'an dernier de cette contamination en révélant la présence de petites quantités de cet élément radioactif sur des champignons importés. Suite à l'accident de Tchernobyl en 1986, le nuage a en effet traversé l'ouest et le sud de la Bulgarie, y déposant notamment du césium-137 et du césium-134. Les éléments ont alors pénétré dans le sol bulgare, contaminant les espèces qui y poussent. Or, les champignons figurent parmi les organismes les plus vulnérables, car ils puisent énormément dans les sols. "Les champignons pieds-de-mouton cueillis dans les Rhodopes, au sud de la Bulgarie sont infectés par du césium-137, dont la demi-vie est de trente ans", a confirmé l'agence dans un communiqué cité par l'AFP. Depuis le mois de mai dernier, celle-ci réalise ainsi des contrôles stricts et réguliers de ces champignons surtout lorsqu'ils proviennent de milieux naturels. Désormais, elle doit donc détruire les organismes identifiés comme contaminés. Maxisciences 16/09/2011
  14. Plantes dépolluantes : l'ADEME remet en cause leur efficacité Alors que le Grenelle de l’Environnement a confirmé la qualité de l’air intérieur comme un enjeu de santé publique, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) vient de rendre un avis sur les très prisées plantes dépolluantes. L'Agence insiste sur le fait que leur efficacité n'a pas été scientifiquement prouvée. L'Ademe vient de rendre un avis sur les plantes présentées comme étant "dépolluantes", et permettant ainsi d'améliorer la qualité de l'air intérieur. Publié sur le site Internet de l'Agence, ce rapport souligne "que l’argument "plantes dépolluantes" n’est pas validé scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine". Pour parvenir à cette conclusion, l'Ademe a étudié trois plantes d’intérieur. En laboratoire, elles ont toutes engendré une réduction de la concentration de monoxyde de carbone, mais n'ont pas eu d'effet sur les niveaux de benzène et de formaldéhyde, d'importantes sources de pollution intérieure. Les trois plantes ont également été testées en intérieur, dans des jardinières, où elles ont été exposées à des émissions de différents polluants. Mais aucune des trois plantes n'a alors permis de réduire leur concentration. "L’efficacité du système plante en jardinière serait donc quasi nulle en condition réaliste d’exposition", conclut l'Ademe dans son rapport. Pour l'heure donc, le moyen le plus efficace d'améliorer la qualité de l'air intérieur "reste la prévention et la limitation des sources de pollution accompagnées d’une ventilation ou plus généralement d’une aération des locaux", souligne l'Agence. Maxisciences 17/09/2011
  15. La destruction de la savane brésilienne a diminué de 16% en un an Selon le ministre de l'Environnement brésilien, la destruction de la savane brésilienne serait en net recul. Elle aurait diminué de 16% de 2009 à 2010, comparé à 2008/2009. Mais la situation reste grave. C'est une bonne nouvelle qu'a annoncée cette semaine le ministère de l'Environnement du Brésil. Selon les chiffres qu'il a établis, la menace qui plane sur la savane brésilienne se serait récemment atténuée : sa destruction aurait ainsi diminué de 16% entre 2009 et 2010 comparé à la période 2008/2009. Plus précisément, environ 6.200 kilomètres carrés ont été dévastés de juin 2009 à juillet 2010, contre 7.400 entre 2008 et 2009, soit une réduction de plus de 1.200 kilomètres carrés si l'on en croit les données fournies par les satellites. "La tendance au recul (de la destruction de la savane) se confirme", s'est félicitée mardi la ministre de l'Environnement, Izabella Teixeira. Mais bien que la savane brésilienne s'étende sur environ deux millions de kilomètres carrés, soit l'équivalent de quatre fois la France, ces chiffres semblent encore bien trop élevés. En effet, le Cerrado (savane brésilienne) est l'écosystème, le plus vaste derrière la forêt amazonienne. Or, il a déjà perdu 47% de sa couverture végétale et pour les seules années 2002-2008, 85.075 kilomètres, soit deux fois la superficie des Pays-Bas, ont été dévastés. D'où l'importance de réduire significativement la destruction. L'an dernier, le Brésil a ainsi lancé un plan de préservation et de contrôle de la destruction et des incendies dans le Cerrado, écosystème qui renferme 5% de la biodiversité de la planète. Mais les incendies fréquents en raison des fortes températures et de la sécheresse rendent justement la tâche difficile, alors qu'un feu a détruit 25% de la forêt de Brasilia dernièrement. Maxisicences 17/09/2011
  16. Pacifique : Après le melon : la noix de coco ajoutée au soleil... Les îles de l'archipel de Tokelau, dans le Pacifique sud, entendent produire toute leur électricité grâce à la seule lumière du soleil, et aux cocotiers. Mi-2012, l'archipel espère parvenir à 93% d'électricité d'origine solaire. En 2012, l'archipel des Tokelau, dans le Pacifique sud, assurerala totalité de ses besoins en électricité grâce à l’énergie solaire et à l’huile de noix de coco, rapporte le site de la fondation GoodPlanet. Foua Toloa, le chef du gouvernement de l'archipel, entend faire passer la part de l'énergie solaire à 93% d'ici mi-2012. Le reste de l'électricité des îles sous souveraineté néo-zélandaise sera fourni par les cocotiers. Comme l'explique Christopher Dey, de l’Université de Sydney, 200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques seront installés sur les trois atolls de l'archipel, qui comptent 1.500 habitants. Pour les véhicules à moteur, et certains équipements de cuisine, des autorisations spéciales seront accordées pour l'utilisation des énergies fossiles. Il existe déjà des îles ainsi alimentées en électricité par les seules énergies renouvelables. C'est le cas de l’île de Samsø au Danemark, et ce depuis 2007. Celle d'El Hierro, en Espagne, la plus petite île des Canaries, devrait quant à elle y parvenir d'ici à la fin de l'année. "[i]Ces exemples montrent qu’il est possible de vivre uniquement grâce aux énergies renouvelables et que ce n'est pas quelque chose de bizarre ou d'excentrique",[/i] affirme Christopher Dey. Maxisciences 18/09/2011
  17. Une centrale électrique qui tourne au melon ! La ville de Moissac vient d’inaugurer une centrale de biométhanisation capable de transformer les fruits abîmés et de les transformer en source d’énergie électrique. Selon l’entreprise Boyer S.A. qui est à l’origine de ce projet, il s’agit de la première installation du genre en France. La société Boyer S.A. conditionne et expédie chaque année 20.000 tonnes de melon depuis Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, pour un chiffre d’affaire annuels de 40 millions d’euros. Mais chaque année, 1.000 tonnes de fruits abîmés se retrouvent sur le carreau. Pour ne pas les gaspiller, l’entreprise a donc décidé de mettre en place une nouvelle installation capable de récupérer ces fruits afin de les transformer en... énergie électrique. Comme l’explique à l’AFP Joël Boyer, président du directoire de l'entreprise, ces fruits qui finissaient habituellement leur vie en déchetterie ou sous forme d'alimentation animale, vont permettre de produire une électricité équivalente à la consommation de 150 foyers sur l'année et à celle de 80 foyers en termes de chauffage. L'électricité sera alors revendue à EDF tandis que la chaleur sera utilisée au sein-même de l'usine. De l'électricité et du compost La nouvelle installation, fournie par la société belge GreenWatt, se compose d’un digesteur où les melons sont dégradés par des bactéries, "l'appareillage permet d'accélérer le processus naturel et de piéger le méthane dégagé naturellement", a expliqué le responsable. Ce gaz est ensuite acheminé vers un co-générateur qui entraîne la production combinée d'électricité et de chaleur. Au final, ne reste qu’un digestat qui pourra servir de compost sur les exploitations bio, ajoute l'entreprise, qui précise qu'il s'agit de la première installation de ce type en France. Cette centrale de biométhanisation a coûté 1,5 millions d’euros et a été financée à plus de 50 % par le conseil général, le conseil régional, l'Etat et l'Europe, indique Sciences et Avenir. Maxisciences 19/09/2011
  18. 12 nouvelles espèces de grenouilles nocturnes répertoriées en Inde Au terme d’une mission de seize ans, une équipe de chercheurs de l’université de Dehli en Inde a répertorié douze nouvelles espèces de grenouilles nocturnes Nyctibatrachus, un genre encore peu connu. Lorsqu’il s’agit d’explorer le monde des amphibiens, les biologistes de l’université de Dehli font les choses en grand. Une équipe de chercheurs, formée en 1994 et dirigée par Biju Das, a passé de nombreuses nuits à parcourir les forêts de la côte ouest de l'Inde. Leur mission : rechercher de nouvelles espèces de grenouilles nocturnes appartenant au genre Nyctibatrachus. Conclue en 2010, cette grande expédition a fait l’objet d’une étude publiée le 15 septembre dans la revue Zootaxa. Au total, 12 nouvelles espèces ont été répertoriées et toutes se sont avérées extrêmement rares, uniquement localisées dans des "petites poches de forêts protégées", a précisé Biju Das cité par le National Geographic. Au cours de leurs observations, les chercheurs ont néanmoins réussi à observer le mode de vie des batraciens et notamment leur mode de reproduction. Certaines des espèces identifiées ont ainsi montré un style "parental" bien particulier : c'est le cas de la grenouille nocturne découverte dans les chutes de Jog chez qui les deux parents, mâle et femelle, veillent sur les oeufs avant qu'ils éclosent. Par ailleurs, les chercheurs ont également retrouvé trois espèces d’amphibiens déclarées comme éteintes parmi lesquelles la grenouille Coorg décrite pour la première fois en 1920 et disparue depuis. Découvrez en images les grenouilles découvertes par Biju Das et son équipe de chercheurs : http://www.maxisciences.com/grenouille/inde-decouvrez-des-especes-d-amphibiens-nocturnes-extremement-rares-photos_art17072.html Maxisciences 19/09/2011
  19. Paris veut mettre les pollueurs à l'amende Pour lutter contre la pollution de ses rues, la ville de Paris a décidé de lancer une nouvelle campagne de sensibilisation à l’entretien de l'espace urbain et de... s'attaquer au portefeuille des Parisiens pollueurs. Pour rendre la capitale plus propre, la ville de Paris a décidé d'employer la méthode forte et de rappeler aux Parisiens ce qu'ils encourent à polluer les rues. Ainsi, elle a lancé mercredi une nouvelle campagne plutôt originale dans la rue des Martyrs dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Des inspecteurs de sécurité accompagnés de camions-poubelles, ont mis à l'amende les pollueurs... munis de faux PV d'un montant de 35 euros et de grands panneaux déclinant le slogan "Paris met les pollueurs à l'amende". "Il y a 300.000 poubelles de rues à Paris, soit une tous les 100 mètres, 400 sanisettes gratuites, 6.000 éboueurs qui collectent les déchets et nettoient les rues 7 jours sur 7, un service d'enlèvement des encombrants et un autre pour effacer les graffitis, et pourtant il y a encore des points noirs", dénonce François Dagnaud, adjoint au maire de Paris chargé de la propreté cité par l'AFP. 11.659 PV distribués début 2011 Cette nouvelle campagne souhaite ainsi sensibiliser tous les Parisiens sur l'entretien des rues de la ville. "Le nettoyage de la Ville, c'est notre affaire, mais ne pas salir, c'est l'affaire de tout le monde et les rues les plus propres sont celles qu'on ne salit pas", résume l'adjoint au maire. Et pour inciter les habitants à ne pas les salir, la municipalité monopolise pas moins de 450 inspecteurs de sécurité qui ont distribué 11.659 PV pour infractions à la propreté au premier semestre 2011, soit 8% de plus qu'au premier semestre 2010. Les infractions soumises à amende sont, par exemple, - le dépôt sauvage d'encombrants, - le fait d'uriner dans la rue - ou, encore, de ne pas ramasser les crottes de son chien. Néanmoins, aujourd'hui, la Ville compte beaucoup sur le civisme de chacun. Maxisciences 22/09/2011
  20. Une louve disparaît dans le massif du Mercantour Suivie par les services environnementaux grâce à un collier GPS, une louve d’une meute du massif du Mercantour a disparu depuis 10 jours. Seul son collier émetteur a été retrouvé, dans une rivière, apparemment coupé et retiré du cou de l’animal, ce qui fait craindre un abattage illégal. Une enquête a été ouverte. Capturée, équipée d’un collier GPS puis relâchée en avril pour étudier ses déplacements et ses habitudes alimentaires en relation avec la faune d’herbivores sauvages, une louve du Mercantour (Alpes maritimes) ne donne plus signe de vie depuis 10 jours. L’équipe composée de membres de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), du Parc national du Mercantour, du CNRS et de la Fédération départementale de chasseurs, qui suivait l’animal est particulièrement inquiète : dimanche, son collier GPS a été retrouvé dans une rivière, apparemment sectionné et retiré de main d’homme. Le procureur de la République de la ville de Nice, qui a mandaté une enquête auprès d’une brigade de recherches de la gendarmerie, a ainsi déclaré : "le loup étant une espèce protégée, il doit l'être également par la justice. Il est important de savoir dans quelles conditions il aurait pu être abattu. On (…) a simplement des éléments qui nous permettent de penser qu'il a été libéré de ce collier, non sans dommage pour l'animal". Une louve découverte, morte à 25km de là... Le cadavre d'une louve, non encore autopsié, a été découvert mardi à 35 kilomètres de l'endroit où le collier a été retrouvé. Toutefois, il n’est probablement pas celui de la femelle équipée selon les autorités. MaxiSciences 22/09/2011
  21. De la radioactivité japonaise dans la pluie californienne En mars dernier, deux semaines après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, de faibles niveaux de radioactivité avaient été relevés dans les eaux de pluie du nord de la Californie, affirme une étude publiée mercredi. La découverte date mais elle ne manque pas d'importance. Une étude américaine, publiée hier dans le journal en ligne Plos (Public Library of Science), indique qu’en mars de très faibles niveaux de césium, iodine et tellurium avaient été relevés dans les eaux de pluie californienne. En effet, suite à la catastrophe nucléaire survenue à la centrale de Fukushima en raison du séisme et du tsunami, plusieurs échantillons d'eau de pluie avaient été collectés entre le 16 et le 26 mars dans les villes d'Oakland, Berkeley et Albany dans la région de San Francisco. Des échantillons qui ont ensuite été analysés au cours d'une étude financée par les ministères américaines de l'Energie et de la Sécurité intérieure. Des niveaux très faibles Ainsi, le premier échantillon d’eau, collecté le 18 mars, a montré un niveau de radioactivité plus élevé que la normale. Mais les niveaux ont atteint leur maximum dans les prélèvements du 24 mars, avant de retomber à un niveau normal, affirme le professeur Eric Norman, du département d'ingénierie nucléaire à l'université de Californie à Berkeley, qui a conduit l'étude. Néanmoins, celle-ci souligne que même au niveau maximum, les taux de césium, iodine et tellurium étaient très faibles et ne présentaient aucun risque pour la population. Par ailleurs, des isotopes radioactifs ont également été trouvés dans du lait, de l'herbe et des légumes, là encore sans risque pour le public, assure le chercheur. Maxisciences 22/09/2011
  22. Les éléphants du Kenya éloignés des hommes . Jeudi, le Kenya a commencé à déplacer des dizaines d'éléphants de la région de Narok, à l'ouest du pays, pour les mener vers la réserve du Massaï Mara, à une centaine de kilomètres de là. Un transfert réalisé pour éviter les conflits et accidents entre les hommes et les pachydermes. Au cours des dix prochains jours, cinquante éléphants seront transférés depuis la ville de Narok, à l'ouest du Kenya, vers la réserve du Massaï Mara, située à une centaine de kilomètres de là. Jeudi, quatre pachydermes ont ainsi été endormis avant d'être transportés par camion vers cette réserve nationale qui constitue le prolongement naturel du Parc national du Serengeti en Tanzanie, rapporte l'AFP. Ces éléphants sont déplacés afin de les éloigner de la population croissante du pays, avec laquelle de plus en plus de conflits et d'accidents sont à déplorer. D'après l'autorité de gestion des parcs du Kenya (Kenya Wildlife Service), qui gère cette opération, 200 pachydermes vivent à ce jour aux alentours de Narok. A terme, ce sont tous ces animaux qui pourraient être transférés dans la réserve, si l'expérience avec les cinquante premiers s'avère concluante. Alors que les terres agricoles empiètent de plus en plus sur l'habitat des éléphants, la cohabitation avec les hommes est chaque jour plus difficile et dangereuse. "Le plus grand défi aujourd’hui pour la protection de la vie sauvage kényane est la croissance de la population" du Kenya, souligne le directeur de KWS, Julius Kipng’etich. Au cours de ses dix dernières années, les éléphants auraient été responsables de plus de la moitié des 9.299 incidents avec des humains enregistrés dans la région de Narok. MaxiSciences 22/09/2011
  23. Le Mont Fuji et Kamakura candidats au patrimoine mondial de l'humanité Le gouvernement japonais va recommander l'inscription du Mont Fuji et de la ville de Kamakura au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO, tablant sur un classement des deux sites en 2013. La décision a été prise lors d'une réunion de diverses agences gouvernementales jeudi. Le gouvernement prévoit de soumettre une lettre de recommandation à l'UNESCO avant la fin du mois. NHK 22/09/2011
  24. Le typhon Roke épargne la centrale de Fukushima Au Japon, le typhon Roke a finalement épargné la centrale Fukushima Dai-ichi. Le typhon s'est approché mercredi soir du complexe nucléaire, provoquant des vents très puissants et des pluies diluviennes dans la région. L'eau de pluie a ruisselé dans les parties inférieures du bâtiment abritant la turbine du réacteur numéro 6 de la centrale. Rappelons que les bâtiments des réacteurs 1 à 4 contiennent de l'eau contaminée dans leurs parties basses. Au niveau du bâtiment qui abrite le réacteur numéro 1, le niveau de l'eau a augmenté de 44 centimètres, contre une dizaine de centimètres dans les bâtiments des 3 autres réacteurs. Les opérations de dessalement de l'eau contaminée ont été interrompues en raison des fortes pluies drainées par le typhon. Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, de nombreuses caméras de surveillance du complexe nucléaire et du niveau de l'eau injectée dans les réacteurs ont subi des avaries probablement dues à la pluie. NHK 22/09/2011
  25. Le typhon Roke épargne la centrale de Fukushima Au Japon, le typhon Roke a finalement épargné la centrale Fukushima Dai-ichi. Le typhon s'est approché mercredi soir du complexe nucléaire, provoquant des vents très puissants et des pluies diluviennes dans la région. L'eau de pluie a ruisselé dans les parties inférieures du bâtiment abritant la turbine du réacteur numéro 6 de la centrale. Rappelons que les bâtiments des réacteurs 1 à 4 contiennent de l'eau contaminée dans leurs parties basses. Au niveau du bâtiment qui abrite le réacteur numéro 1, le niveau de l'eau a augmenté de 44 centimètres, contre une dizaine de centimètres dans les bâtiments des 3 autres réacteurs. Les opérations de dessalement de l'eau contaminée ont été interrompues en raison des fortes pluies drainées par le typhon. Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, de nombreuses caméras de surveillance du complexe nucléaire et du niveau de l'eau injectée dans les réacteurs ont subi des avaries probablement dues à la pluie. NHK 22/09/2011
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