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BelleMuezza

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  1. Méduse, de son nom latin Chironex fleckeri, est présente dans les eaux d'Australie et dans les Philippines. La guêpe de mer, méduse la plus venimeuse connue à ce jour, mesure environ 17 cm. Un simple contact avec ses tentacules provoque sueurs froides, asphyxie et aveuglement complet. Elle ferait plus de 100 victimes par an. Mettre photos et infos sup
  2. Le tigre (Panthera tigris) vit en Asie, principalement en Inde et au Bangladesh. Il fait en moyenne entre 40 et 100 victimes par an. En cause : la disparition progressive de sa nourriture et la violation de son espace naturel par l'Homme, qu'il attaque souvent faute d'autres proies disponibles ou lorsqu'il se sent menacé. mettre le lien du dossier sur le tigre... + photos
  3. Au fil de mes lectures et de mes recherches j'ai trouvé des informations intéressantes et vous les fais partager... Issues du très sérieux site Maxisciences... complétées par des des infos tirées de Wikipedia... Qu'ils piquent, mordent ou chargent, ces animaux provoquent tous plusieurs dizaines de décès par an. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, les plus dangereux ne sont pas forcément ceux que l'on croit... Ce ne sont pas non plus les animaux les plus dangereux dans le sens strict du terme, mais ceux qui occasionnent le plus de mort d'hommes... En cours d'écriture Merci de ne pas éditer de message pour l'instant... quand ce sera terminé, cette précision sera effacée...
  4. Afin de regrouper les sujets ayant trait aux commémorations du 11 septembre, je rapatrie ici un article déjà écrit sur le sujet... Si besoin est, tous les articles en traitance seront donc postés ici. J'ai fusionné le sujet avec hommage aux victimes du 11 septembre... Quelle que soit la manière, le sujet hommage aux victimes ouvre le bal, alors que je voulais que ce soit le sujet 10 ans déjà... Si tu peux tenter d'inverser la vapeur... merci !
  5. Dans de tels cas l'adage disant que le chien est le meilleur ami de l'homme se justifie pleinement... Tu as parfaitement raison d'évoquer la bravoure dont ont fait preuve nos amis à quatre pattes... On oublie trop souvent que dans les catastrophes majeures, comme cet horrible attentat ou les séismes, les chiens sont de précieux alliés de l'homme pour sauver des vies... Ils y laissent aussi souvent la leur au service de l'humanité ou de leurs maîtres... Et cette même humanité est bien ingrate à leur égard... Quand on voit l'actualité concernant les animaux, ils sont victimes de cruauté et d'abandons, alors que, eux, n'abandonneront* jamais et ne sont JAMAIS responsables de sévices... (*faute d'accord de temps volontaire). Je souhaite à tous ces chiens et aux secouristes qui ont participé aux recherches et encore en vie, de terminer leurs jours tranquillement, en dépit des problèmes de santé résultant de leur héroïsme. Ils sont des victimes colatérales...!
  6. Défis à relever sur le site nucléaire de Fukushima Six mois après l'accident nucléaire de Fukushima, les techniciens poursuivent leurs efforts pour retrouver le contrôle des réacteurs endommagés. Il s'agit avant tout de stabiliser les fonctions de refroidissement sans accroître le volume d'eau contaminée. Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, l'opérateur de la centrale, les températures des réacteurs 1, 2 et 3 sont retombées à une centaine de degrés Celsius. 15 tonnnes d'eau sont quotidiennement déversées dans les réacteurs pour refroidir, à l'intérieur, le combustible en fusion. Ce procédé a toutefois provoqué une accumulation d'eau fortement irradiée sur le site. Par ailleurs, les déchets nucléaires générés durant le processus de filtrage occupent près de 70 pour cent des 800 mètres cubes d'espace de stockage dont dispose la centrale. Tepco souhaite donc modifier les stratégies de refroidissement en tenant compte du volume d'eau irradiée et des déchets nucléaires. NHK 11/09/2011
  7. A six mois de la catastrophe du 11 mars, le Japon peine à se rétablir Cela fait 6 mois, ce dimanche, que le nord-est du Japon a été dévasté par un violent séisme, suivi d'un tsunami. Le pays est loin de s'être rétabli et les personnes sinistrées luttent encore pour reconstruire leur vie. Samedi, le bilan des victimes s'élevait à 15 781 morts, 4086 disparus et près de 83 000 personnes vivent encore loin de leurs domiciles. Plus de 49 000 abris temporaires ont été construits, soit 94 pour cent du total prévu. Le chômage reste la première préoccupation. Dans les 3 préfectures les plus durement touchées par la catastrophe, Iwate, Miyagi et Fukushima, un total d'environ 158 000 personnes ont dû interrompre leur travail ou se retrouvent sans emploi. Selon une enquête de la NHK, 50 pour cent des personnes installées dans des abris temporaires sont dans l'incertitude financière pour l'avenir ou perdront leur salaire dans l'année. NHK 11/09/2011
  8. Un million d’hectares de forêt plantés d'ici 10 ans au Congo Le Congo souhaite investir 1.200 milliards de Fcfa, soit l’équivalent de 1,8 milliards d’euros, pour réaliser, en dix ans, la plantation d’un million d’hectares de forêt a annoncé le ministre de l’économie forestière Henri Djombo. La forêt couvre entre 60 et 65% du territoire du Congo, soit près de 342.000 kilomètres carrés, et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d'hectares. Mais le gouvernement congolais souhaite désormais en rajouter en plantant un million d’hectares de forêt supplémentaires en dix ans, de novembre 2011 à 2020. Pour cela, il a envisagé avec ses partenaires un investissement de plus de 1,8 milliards d’euros. Plus précisément, 300 millions de l’Etat et 1,5 milliard des investisseurs et promoteurs privés, des bailleurs de fonds et des donateurs variés. Henri Djombo,le ministre de l’économie forestièreprécise ainsi que "les objectifs spécifiques du programme peuvent se décliner comme suit : mettre en place et gérer un million d'hectares des plantations domaniales et privées avec des essences exotiques et à croissance rapide, et des espèces locales", rapporte Sciences et avenir. Ce projet s'inscrit dans le Programme national d'aménagement et de reboisement (PNAR) qui vise également à "intégrer les peuples autochtones dans la réalisation des plantations à usage multiple et la satisfaction de leurs besoins alimentaires ; puis contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique". Les études de faisabilité du projet ont été réalisées grâce à un financement de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), a indiqué M. Djombo. Maxisciences 08/09/2011
  9. Péril nucléaire : un nouveau procédé enrichit l'uranium au laser Le groupe industriel américain General Electric (GE) prévoit de relancer à grande échelle aux États-Unis un procédé d'enrichissement de l'uranium au laser, ce qui suscite de nombreuses craintes quant à la prolifération nucléaire, rapporte le New York Times. Un demi-siècle d'échec n'aura pas suffi à enrayer les tentatives d'enrichissement de l'uranium au laser : une entreprise américaine teste actuellement cette technique qui fait craindre de nouveaux risques de prolifération. En effet, le New York Times publie une longue enquête qui révèle que "General Electric teste avec succès depuis deux ans un procédé d'enrichissement de l'uranium au laser" dans une installation située près de Wilmington, en Caroline du Nord dans l'Est des Etats-Unis. Le quotidien américain cite ainsi Christopher Monetta, le président de Global Laser Enrichment, la filiale de GE et du groupe japonais Hitachi qui exploite cette installation : "nous sommes actuellement en train de parfaire les plans" d'un projet d'extension. Selon le quotidien, le groupe "a demandé aux autorités fédérales l'autorisation de construire une usine d'un coût d'un milliard de dollars afin de produire du combustible nucléaire en grande quantité" et a obtenu l'assurance d'obtenir une réponse "d'ici à l'année prochaine". Si l'on en croit Christophe Monetta cité par l'AFP, "l'usine prévue enrichirait alors chaque année suffisamment d'uranium pour alimenter jusqu'à 60 grands réacteurs". Des craintes d'une prolifération nucléaire Le projet de GE et Hitachi fait craindre aux associations soucieuses de la non-prolifération nucléaire "la révélation au public qu'un demi-siècle d'échec de l'enrichissement au laser semble en train de s'achever" et que celui-ci n'a pas suffi à décourager les sociétés d'utiliser ce procédé. En effet, la technique de l'enrichissement de l'uranium au laser est connue depuis les années 1960 mais la recherche sur le sujet a été plus ou moins abandonnée, car la méthode apparaissait difficile à rentabiliser. Du moins, jusqu'à ce que des chercheurs australiens mettent au point un procédé satisfaisant au milieu des années 1990, écrit le New York Times. Selon l'article, GE a alors racheté en 2006 leur brevet baptisé Silex, acronyme anglais pour "séparation des isotopes par excitation au laser". Mais plus inquiétant encore : les associations redoutent que le procédé puisse tomber entre les mains d’États comme l'Iran ou de groupes terroristes et être utilisé à la fabrication d'une bombe nucléaire. L'enrichissement de l'uranium a pour but d'augmenter la teneur du minerai brut en isotope 235, seul nucléide naturel qui soit fissile. Lorsqu'il est enrichi à environ 4% en uranium 235, le matériau radioactif peut être utilisé comme combustible dans une centrale nucléaire, mais à 90 %, il peut servir à fabriquer une bombe atomique. Maxisciences 28/08/2011
  10. Le volcan Popocatépetl crache des cendres sur Mexico Mardi, le volcan Popocatépetl situé à 70 kilomètres au sud-est de Mexico a craché des nuages de cendres sur la capitale mexicaine à quatre reprises. Par précaution, les autorités ont conseillé aux habitants de se tenir à 12 kilomètres minimum du cratère. Le volcan Popocatépetl montre des signes de réveil. Mardi, les autorités mexicaines ont informé que des nuages de cendres avaient jailli du cratère à quatre reprises et à plus de 800 mètres de hauteur, menaçant la ville de Mexico. Culminant à près de 5.450 mètres d'altitude, le volcan est en effet situé à seulement 70 kilomètres de la capitale mexicaine. L'Agence mexicaine de prévention des désastres a donc prévenu les habitants qu'un nuage de cendres pouvait s'abattre dans la nuit sur la ville. Par mesure de précaution, les autorités ont de même conseillé aux Mexicains des Etats voisins de ne pas s'approcher du cratère à moins de 12 kilomètres, rapporte l'AP. Le volcan Popocatépetl est la deuxième plus haute montagne du pays avec le pic d'Orizaba qui est également un volcan. Ses éruptions sont assez fréquentes mais restent peu explosives et localisées, se manifestant surtout pas l'émission de panaches de cendres. Toutefois, elles représentent une véritable menace pour les dizaines de millions d'habitants des agglomérations proches. Maxisciences 31/08/2011
  11. Hier, premier septembre, des manifestations ont eu lieu devant les ambassades du Japon dans plusieurs pays dont les Etats-Unis. Celles-ci réclamaient l’arrêt de la chasse aux dauphins. Plusieurs capitales à travers le monde (Washington, Londres, Rome, Stockholm et Manille) et plusieurs villes américaines ont vu se rassembler des manifestants devant les ambassades du Japon pour demander l’arrêt de la chasse et du massacre des dauphins. A Washington, la vingtaine de personnes rassemblées brandissaient des pancartes indiquant "Les dauphins veulent vivre", a constaté l'AFP. Selon Katie Arth, une responsable du mouvement "Pour un traitement éthique des animaux", la chasse continue "parce ça rapporte. Les gens peuvent faire quelque chose en cessant d'aller dans les aquariums et en protestant à l'ambassade" du Japon, a-t-elle déclaré à l'AFP. En effet, chaque année, de septembre à avril, les pêcheurs japonais font prisonniers dans une baie fermée environ 2.000 dauphins. Les animaux piégés sont ensuite revendus à des aquariums ou à des parcs d'attraction, alors qu'une autre partie d’entre eux est destinée à la consommation, indique Sciences et Avenir. Un procédé que dénonce d'ailleurs le documentaire "The Cove : la baie de la honte" réalisé par l'Américain Louie Psihoyos et récompensé par un Oscar en 2010 à Hollywood. Une tradition japonaise Ainsi, plusieurs organisations de défense des animaux réclament haut et fort la fin de cette pêche, dénonçant un "massacre brutal et anachronique". Les pêcheurs japonais, qui chassent aussi la baleine, reprochent quant à eux aux militants écologistes d'ignorer la tradition de la chasse aux cétacés pratiquée depuis des siècles dans l'archipel. Maxisciences 02/09/2011
  12. Bruxelles veut revoir la consommation des cafetières électriques Suite à une étude réalisée dans le cadre de la directive Ecoconception, Bruxelles veut établir une réglementation de la consommation des cafetières électriques, selon LeMonde.fr. L'Europe dénonce notamment la mauvaise habitude de nombreux consommateurs de laisser la cafetière allumée tout au long de la journée. Objet vendu à plus de 18 millions d'exemplaires à travers l'Union européenne, la cafetière électrique est dans le collimateur de la Commission européenne. En effet, dans le cadre de la directive Ecoconception, une étude a été menée à partir de 2005 sur ces appareils et d'autres équipements électroménagers afin de renfocer leur efficacité énergétique. Un rapport remis en juillet dernier à la Commission européenne qui a aujourd'hui décidé de mettre en place une réglementation adéquate pour limiter la consommation des cafetières. Comme le démontre l'étude, la cafetière électrique est un appareil énergivore : sa consommation atteint au total chaque année près de 17 térawattheures (TWh), dont 3 TWh en France, ce qui représente 2,5 milliards d'euros à l'échelle européenne. De la petite cafetière à filtre classique à la machine automatique très design, cette consommation varie alors entre 113 et 200 kilowattheures par an et pour chaque appareil. "Ce qui pose problème pour les machines à café, ce n'est pas vraiment l'énergie nécessaire à la production du café, mais c'est l'énergie dépensée pour chauffer l'eau et surtout maintenir le café chaud", explique Shailendra Mudgal, directeur du cabinet Bio Intelligence Servicequi a mené l'étude. Certaines machines sont en mesure de garder l'eau du réservoir à 85-90 degrés Celsius pendant plusieurs heures. Ainsi, de nombreux consommateurs profiteraient de cette capacité pour laisser la cafetière allumée plusieurs heures, voire tout au long de la journée et ce, à la maison comme au bureau. Une mauvaise habitude répandue et qui attribue à la fonction "maintien à température" pas moins des trois quarts de la consommation énergétique d'une machine à café. Réglementation ou information ? Selon Bio Intelligence Service, le principal problème réside en fait dans le rapport qualité/prix puisque les machines qui consomment le moins sont en général, les plus chères du marché. En effet, les machines expresso automatiques, les plus coûteuses, sont capables de s’arrêter d'elles-mêmes et de chauffer précisément la quantité nécessaire. Mais c'est sur les machines les moins économes en énergie mais les plus bon marché que les gens se rabattent : les cafetières classiques avec plaque chauffante. Le cabinet, auteur de l'étude, préconise ainsi un retrait du marché de ces cafetières d’ici à 2018. En outre, il propose également à la Commission de généraliser les systèmes d'extinction automatique, après un quart d'heure ou une demi-heure d'utilisation. La bonne nouvelle, c’est que "les fabricants sont prêts à évoluer et développent déjà des systèmes plus économes, affirme Patrick Le Dévéhat, directeur technique du Gifam, Groupement interprofessionnel des fabricants d'appareils d'équipement ménager. "Mais il faudra que les consommateurs acceptent de changer leurs habitudes pour consommer moins", ajoute-t-il, cité par LeMonde.fr. Des étiquettes énergie ? Cependant, autre faille : contrairement aux autres catégories d'appareils ménagers, il n'existe à ce jour aucune obligation pour les fabricants de déclarer la consommation d’énergie des machines à café. Par conséquent, l'étude propose également d'instaurer des étiquettes énergie comme c'est déjà le cas pour de nombreux équipements. "Le choix du consommateur s'effectue encore en fonction du prix et de la qualité gustative du café. Ces étiquettes permettront de mieux les informer", explique Shailendra Mudgal. La Commission européenne prendra sa décision dans les prochains mois. Elle pourrait décider d'imposer une réglementation ou de négocier avec les fabricants sur la base du volontariat. Maxisciences 04/09/2011
  13. Afin qu'ils évitent de répéter "les erreurs" commises par leurs parents, les enfants apprennent désormais dès leur plus jeune âge les principes du développement durable. Le respect de l'environnement fait partie intégrante du programme des écoliers, collégiens et lycéens français, et ce depuis plusieurs années. Cette année, comme tous les ans depuis sa mise en place en 2004, les élèves français, de la maternelle au lycée, se verront dispenser des cours d'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD). Depuis un an, les collégiens y sont sensibilisés en cours de géographie et de sciences et vie de la Terre. Les élèves de seconde, eux, abordent en cours de géographie plusieurs thèmes liés au développement durable, aux changements climatiques et à leurs impacts. Les déséquilibres démographiques, la sécurité alimentaire, le développement urbain et la gestion des ressources, sont notamment au programme. "Ce sont des sujets qui rentrent aussi bien dans les sommets des Nations unies que dans les programmes d'enseignement parce que ce sont des questions essentielles du monde contemporain", souligne auprès de l'AFP Jean-Michel Valantin, conseiller pour le développement durable au ministère de l'Education nationale. Ainsi, de nombreux outils sont mis à disposition des enseignants pour sensibiliser les élèves de façon ludique aux défis auxquels ils seront confrontés. Un site Internet dédié a d'ailleurs été créé pour les aider. Des conférences et des jeux Aujourd'hui, plusieurs organisations et associations mettent en place des activités, des ateliers, ou des conférences, forment les enfants aux gestes écocitoyens, ou créent des jeux pour les grands comme pour les petits. Ainsi l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), promeut le jeu Ecoville, dont le but est de créer une ville en accord avec un développement durable respectueux de l'environnement. "La première fois, les élèves échouent toujours parce qu'ils font ce qu'on a l'habitude de faire, à savoir créer des tours pour y mettre rapidement le nombre d'habitants fixés par le cahier des charges" explique à l'AFP Florence Clément, chargée de l'information à l'Ademe. Citant une récente étude menée par l'Agence, elle souligne que "beaucoup d'adolescents ne veulent pas porter la responsabilité des erreurs de la génération précédente en matière d'environnement". Maxisciences 04/09/2011
  14. Texas : quatre morts et plus de 1.000 maisons détruites par les flammes Les feux de forêt qui ravagent le Texas depuis la semaine dernière ont fait quatre morts et détruit plus de 1.000 maisons, selon un bilan établi par les autorités locales. La Maison Blanche s'apprête à débloquer des aides pour faire face à ces incendies favorisés par la sécheresse. Le bilan des feux de forêts qui frappent le Texas s'alourdit. Selon les autorités locales, les incendies qui ravagent l'Etat depuis plus d'une semaine ont désormais détruit plus de 1.000 maisons et causé la mort de quatre personnes. Dans l'Est de l'Etat, une jeune femme de 20 ans et son enfant avaient déjà péri dans l'incendie qui a ravagé leur mobile-home dont ils n'ont pu s'échapper. Mais mardi soir, les corps de deux victimes supplémentaires ont été découverts dans des décombres fumants, a indiqué Ronnie McDonald, un juge du comté de Bastrop, dans le sud-est de l'Etat. Toutefois, le bilan pourrait encore s'aggraver dans les prochains jours alors que les feux nourris par les vents secs attribués à la dépression tropicale Lee se sont encore propagés ce week-end. En raison de la sécheresse, l'intervention des pompiers s'avère de plus particulièrement délicate, alors qu'ils peinent à se ravitailler en eau dans les rivières et les lacs, victimes d'assèchement. Néanmoins, une météo plus clémente mercredi a permis aux pompiers de maîtriser environ 30% de l'incendie le plus important, a indiqué April Saginor, porte-parole des services forestiers du Texas cité par l'AFP. Maxisciences 08/09/2011 "L'un des pires incendies" L'incendie en question se trouve dans le comté de Bastrop, où les feux ont ravagé plus de 14.000 hectares et 600 maisons en deux jours. Un triste record pour un seul incendie, selon les services forestiers du Texas. Actuellement, plus de 250 pompiers, appuyés par des avions et hélicoptères bombardiers d'eau, luttent toujours contre les flammes. "C'est l'un des pires incendies que j'ai vus", a commenté le gouverneur du Texas Rick Perry après un survol du comté. Mercredi, le gouverneur a justement reçu un appel de Barack Obama, inquiet de la sécurité des habitants de la région. Le président a également assuré que la Maison Blanche traiterait rapidement les demandes d'aides supplémentaires pour porter main forte au Texas où plus de 1,4 million d'hectares sont partis en fumée depuis le début de l'année.
  15. Outre les destructions par l'homme dont sont victimes les forêts, les incendies ont aussi une part importante dans la réduction des espaces forestiers. Les incendies, qu'ils soient criminels ou accidentels à la suite d'un concours de circonstances, mettent en péril non seulement les habitations mais aussi la végétation et la faune sauvage. Donc à partir d'aujourd'hui, cette rubrique relatera les faits divers relatifs aux feux de forêt dans le monde... Toutes les personnes désireuses d'actualiser ce sujet sont invitées à intervenir ou à commenter...
  16. Détectée le 9 avril dernier, la grippe aviaire touche les autruches d’Afrique du Sud. Élevées pour leur viande, nombreuses d'entre elles ont dû être abattues. Une mesure systématique qui plonge la région d’Oudtshoom dans une crise économique difficile à surmonter. En Afrique du Sud, l’autruche est un animal qui fait vivre une partie importante de la population. Non seulement cette industrie nécessite beaucoup de main d’œuvre mais elle fait également prospérer le secteur touristique. En effet, de nombreux visiteurs passent par des établissements où ils peuvent monter sur les oiseaux et même assister à des courses. Mais c’est surtout pour leur viande que les autruches sont élevées dans le pays. Or, depuis le 9 avril, le virus de la grippe aviaire a été détecté. Il s’est rapidement répandu dans le sud du pays, dans la région d’Oudtshoorn, et l’Union européenne a décidé de stopper immédiatement ses importations (qui représentent 90% des ventes) bien que le virus ne soit pas transmissible aux humains et qu’il soit détruit à la cuisson. Ce que craignent les professionnels, c’est que ce virus H5N2 (cousin du tristement célèbre H5N1) ne mute et affecte les autres volailles. Les animaux ne paraissent pas du tout malades et il est donc nécessaire de procéder à des tests systématiques. A chaque test positif, la ferme concernée est immédiatement mise en quarantaine et toutes les autruches abattues. A l’heure actuelle 33.000 oiseaux, soit un quart de la population de la région a été liquidé et a fini en engrais. Une perte économique considérable Les quelques exploitations qui ont été épargnées n'ont pas pu conduire leurs autruches à l'abattoir avant juillet, ce qui les a obligées à les nourrir plus longtemps que prévu. De plus, tous les transports d'animaux ont été interdits. Selon un professionnel du secteur, éleveurs perdent 108 millions de rands (soit 11 millions d'euros) par mois. Le gouvernement sud-africain indemnise les fermiers à hauteur de 2.000 rands (200 euros) par tête mais les employés au chômage forcé ne sont pas subventionnés. "Nous ne sommes pas vraiment sûrs qu'il faille essayer de devenir à nouveau une grosse ferme d'autruches comme avant, compte tenu des risques sanitaires" (et aussi de l'augmentation des charges), s’inquiète un éleveur. Au moins 3 ans pour reconstruire la filière Au mieux, les exportations ne pourront pas reprendre avant décembre et il faudra au moins trois ans pour reconstruire la filière, de nombreuses reproductrices ayant été tuées. En attendant, les éleveurs sud-africains espèrent que Bruxelles voudra bien autoriser les importations de viande d'autruche venant d'autres régions du pays, rapporte romandie.com. Maxisciences 10/09/2011
  17. La forêt tropicale de Mabira, qui couvre environ 300 kilomètres carrés à l'est de Kampala, la capitale de l'Ouganda, pourrait être en partie cédée à la société indienne Scoul (Sugar Corp. of Uganda Ltd), spécialisée dans la culture de canne à sucre. Une annonce qui provoque la colère des défenseurs de l'environnement. Une partie de la forêt ougandaise de Mabira, réserve protégée depuis 1932, pourrait être cédée à une filiale de la firme Scoul, pour la culture de la canne à sucre. "La compagnie sucrière à Lugazi devrait s’élargir en obtenant une partie de la réserve de la forêt de Mabira, qu’elle a demandée par le passé" a en effet annoncé le président Yoweri Museveni, dont les propos sont rapportés par le Daily Monitor. "Ce n'est pas un ordre exécutif. Ce sera une décision parlementaire" a-t-il toutefois tenu à souligner. "Nous devrions discuter de cette question avec prudence. Je ne peux pas faire partie d'une erreur historique en ne montrant pas la voie à suivre aux Ougandais" a-t-il déclaré, tentant d'apaiser les activistes écologistes. Ces derniers s'opposent fermement au sacrifice d'une forêt qui abrite de nombreuses espèces menacées, des singes et des oiseaux notamment. "Cette forêt date de bien plus longtemps que l’Ouganda en tant que pays, donc on devrait la laisser intacte. Elle constitue une importante source d’eau pour le lac Victoria, pour le Nil mais aussi pour les pays en amont. Mabira fournit aussi des herbes médicinales pour de nombreuses personnes qui ne peuvent se permettre d’avoir recours à la médecine moderne", explique le professeur Oweyegha-Afunaduula, cité par Radio Nederland Wereldomroep Afrique. Des manifestations et des affrontements En 2007 déjà, une partie de la réserve avait été accordée à la société indienne, qui possède des plantations des deux côtés de la forêt. Mais de vives protestations s'étaient alors élevées à Kampala, et le projet avait été suspendu. Trois personnes au moins avaient été tuées lors d'une manifestation en faveur de la protection de la réserve, suite à de violents affrontements avec les forces de l’ordre. "Cette fois-ci, nous n’avons pas formé de mouvement de masse pour protéger Mabira. Mais cela ne signifie pas que les gens se laisseront faire. La situation est actuellement comparable à un volcan sur le point d’entrer en éruption", affirme le professeur Oweyegha-Afunaduula. Maxisciences 10/09/2011
  18. Un patch anti-douleur aussi efficace que l'intraveineuse ? Le patch anti-douleur de la société californienne Alza, filiale de Johnson & Johnson, serait aussi efficace que l'administration d'analgésiques par pompe intraveineuse. De la taille d'une carte de crédit, le dispositif placé sur le bras ou la poitrine délivre sur demande un anti-douleur, le fentanyl, avec une fréquence maximale d'une dose toutes les 10 minutes. Lorsque le malade appuie deux fois dessus, un faible courant électrique fait passer le médicament à travers la peau jusque dans la circulation sanguine. Afin d'obtenir l'aval de la Food and Drug Administration pour une utilisation en milieu hospitalier, une étude - financée par Alza - a été menée auprès de 636 patients en post-opératoire qui avaient le choix entre le patch et la traditionnelle pompe. Les résultats ont révélé une diminution de la perception de la douleur de 74 % dans le premier cas, contre 77% dans le second, signe d'une efficacité comparable. En fait, la principale limite de cette innovation, qui pourrait rendre aux patients opérés une plus grande liberté de mouvement et donc éviter certaines complications liées à l'immobilisation, reste le dosage. A l'heure actuelle, le patch n'est disponible qu'en un type de dose, trop élevée pour les personnes âgées et trop faible pour celles réclamant une forte médication. Futura Sciences 10/09/2011
  19. Un médicament unique contre la douleur Des scientifiques de l'institut peterbourgeois d'étude des molécules complexes ont mis au point un nouveau médicament à base de calcitonine du saumon, beaucoup plus efficace que ceux déjà existant, efficace à très faible dose et relativement peu coûteux. Jusqu'à présent il existait surtout deux types d'analgésiques : les préparations narcotiques comme la morphine et celles comme l'analgine. Un autre type, à base de calcitonine extraite du saumon était utilisé dans les cas extrêmes (comme la phase terminale du cancer), à cause de ses très lourds effets secondaires et de son coût élevé. La nouveauté introduite par l'équipe de Guenada Vlassova consiste à avoir identifié et séparé les molécules de calcitonine qui ont un effet analgésique. Le produit obtenu neutralise les effets secondaires, tout en étant efficace à très faible dose, 100 voire mille fois plus faibles que celles utilisées pour les analgésiques classiques. Il supprime la douleur pour 10 - 12 heures. La buprénorphine est un morphinomimétique dérivé de la thébaïne, ayant un effet analgésique majeur, équivalent à celui de la morphine, qui dure environ huit heures et qui est obtenu avec une dose environ trois fois plus faible que celle de morphine. Futura Sciences
  20. Face à la douleur, point d'égalité En étudiant l'activité cérébrale de volontaires soumis à une stimulation thermique, des chercheurs américains ont montré que les variations, d'un individu à un autre, dans la perception de la douleur n'étaient pas subjectives. Alors que l'on chauffait une zone de peau de leur jambe droite et que l'on enregistrait par IRM (imagerie par résonance magnétique) les réactions de leur cerveau, 17 personnes ont été invitées à évaluer sur une échelle de 1 à 10 l'intensité de la douleur. La comparaison de cette évaluation et de l'examen cérébral a appris à Robert Coghill, du Centre Médical Baptiste de l'Université Wake Forest, et ses collègues que les parties du cerveau associées à la sensation de douleur étaient plus actives chez les volontaires qui avaient déclaré souffrir le plus. Plus précisément, les chercheurs ont mis en évidence une augmentation d'activité du cortex somatosensoriel primaire et du gyrus cingulaire antérieur, mais pas (ou peu) du thalamus qui aide à la transmission des signaux de douleur depuis la moelle épinière jusqu'aux régions cérébrales. Il se pourrait donc que la différence de perception de la douleur entre individus ne se situe pas sur le chemin vers le cerveau mais plutôt dans la façon dont ce dernier fait face aux stimuli. Quoiqu'il en soit la conclusion des auteurs est la suivante : médecins, quand il s'agit de douleur, faites confiance au jugement de vos patients ! Futura Sciences
  21. En modifiant légèrement un des composants du puissant venin concocté par les cônes, des gastéropodes marins, des chercheurs ont obtenu un puissant antidouleur. Aussi efficace que la morphine, l’accoutumance en moins, l’α-conotoxine va sûrement se faire connaître. Les cônes et leurs très belles coquilles attirent le plongeur et le collectionneur de coquillages mais les connaisseurs se méfient de ce gastéropode, au poison dangereux. Les scientifiques, eux, sont intéressés par le venin, contenu dans la sorte de dent qui sert de harpon à l'animal pour chasser ses proies, et composé de conotoxines. En effet, les α-conotoxines sont connues pour avoir une action antidouleur, comparable à celle de la morphine, avec l’avantage de ne pas provoquer d’accoutumance. Elles agissent comme des inhibiteurs des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine au niveau des nerfs et des muscles. Les médecins cherchent depuis longtemps à utiliser les α-conotoxines comme traitement analgésique mais leur utilisation est pour l’instant très modeste. Son administration est compliquée puisque la molécule doit être directement introduite dans la moelle épinière des patients. Les chercheurs de l’Institute for Molecular Bioscience à l’Université du Queensland en Australie ont publié dans le journal Angewandte Chemie International Edition des résultats qui promettent à l’α-conotoxine de beaux jours devant elle. Ils ont en effet réussi à montrer l’efficacité d’un peptide, dérivé de l’α-conotoxine, utilisable par simple voie orale. Leur idée a été de mofifier la structure de la molécule pour la rendre, en quelque sorte, plus solide. Une arme possible contre les douleurs neuropathiques La stratégie a consisté en la circularisation du peptide, en rassemblant les deux extrémités de la protéine. Habituellement, les peptides ne sont pas ou très peu utilisés comme médicaments par voie orale car ils sont très instables et dégradés dans le système digestif avant d’avoir pu jouer leur rôle. Le fait que la protéine soit circularisée la rend résistante aux exopeptidases (enzymes qui s’attaquent aux extrémités protéiques) mais aussi aux endopeptidases (enzymes qui clivent les liaisons peptidiques internes) grâce au renforcement des liaisons hydrogène internes. Les deux extrémités d’une protéine sont fréquemment localisées assez proches l’une de l’autre : l’ajout de quelques acides aminés suffit donc à joindre les deux bouts. Ici, le lien entre les deux extrémités est composé de seulement six acides aminés, dont 2 alanines et 4 glycines. Il a été choisi pour la faible réactivité de ces deux acides aminés. De plus, son faible coût et sa facilité d’identification par résonance magnétique nucléaire (RMN), constituaient les autres avantages. Le peptide ainsi circularisé a été testé sur des rats, chez qui la molécule a été administrée oralement. L’efficacité antidouleur de l’α-conotoxine circularisée est bluffante : elle est aussi efficace que le médicament habituellement donné dans les cas de forte douleur (la gabapentine) et il suffit d'administrer un centième de la dose habituelle ! Son petit nom, l’α-conotoxine cVc1.1, est à retenir. Ce peptide porte en lui l’espoir des patients atteints de douleurs neuropathiques, c'est-à-dire dues à des lésions du système nerveux, permanentes et difficiles à supporter. Pour l'heure, ces patients sont privés de traitements réellement efficaces. Futura Sciences
  22. Bien que cet article ne concerne pas directement la médecine douce, nous sommes nombreux à souffrir de douleurs chroniques et recherchons souvent le moyen de les soulager par le biais de la médecine alternative lorsque la médecine traditionnelle est impuissante à nous soulager... En conséquence, il m'est apparu opportun de vous communiquer l'information qui suit, ainsi que d'autres articles relatifs à la douleur... Rappel : lorsque des médicaments sont cités, ils le sont à titre informatifs... Ne jamais faire d'automédication irraisonnée sans avis médical. Seul un médecin ou un professionnel de la santé est à même de poser un diagnostic et de mettre en oeuvre le traitement approprié... le gène de la douleur chronique identifié Des scientifiques de l'université de Cambridge ont mis en évidence le gène responsable du déclenchement de certaines douleurs chroniques. Ces expériences ouvrent une voie de recherche vers un futur traitement qui concernerait environ un tiers de la population. Un remède contre les douleurs chroniques ? Ça n’est bien sûr pas pour tout de suite, mais les récentes expériences réalisées par les chercheurs de l’équipe du département de pharmacologie de l’université de Cambridge, décrites cette semaine dans la revue Science, mettent en évidence l’existence d’un gène qui active le processus des douleurs neurogènes (ou neuropathiques) souvent impliquées dans les cas de douleur chronique. Les tests ont été réalisés sur des souris. Les chercheurs, emmenés par Edward Emery, ont montré que lorsqu’on supprime ce gène, nommé HCN2 (en créant des souris génétiquement modifiées), les stimuli qui, normalement, déclenchent des douleurs, n’ont plus aucun effet sur les souris. HCN2 est donc bien le gène à l’origine du déclenchement des douleurs neurogènes. Ces recherches pourraient ouvrir la voie vers des traitements efficaces, signifiant la fin de longues souffrances pour 25 à 40 % (en fonction de la définition du terme « chronique » et l’intensité de la douleur) de la population générale. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la douleur est dite chronique lorsqu’elle se prolonge au-delà de six mois, de façon persistante ou récurrente. Les migraines et les maux de dos sont parmi les pathologies les plus concernées et les remèdes sont rares. Futura Sciences 10/09/2011
  23. Le virus qui contrôle la chenille Les chenilles du bombyx infectées par un virus montent mourir au sommet des arbres contrairement aux chenilles saines. Le gène viral responsable de ce comportement a été découvert. La chenille infectée se laisse pendre et mourir au sommet des arbres. Elle est devenue un réservoir à virus; Michael Grove Les chenilles de l’insecte infectées par un virus appelé baculovirus sont poussées à grimper au sommet des arbres pour y mourir, se liquéfier et répandre ainsi une pluie de particules virales infectieuses sur le feuillage sous-jacent. Les chenilles saines au contraire se cachent dans l’écorce ou le sol durant la journée pour éviter d’être mangées par les oiseaux. Ces larves remontent ensuite la nuit sur les feuilles pour se nourrir. De nombreux cas bien établis de pathogènes capables de contrôler le comportement de leur hôte pour se disséminer, se protéger ou se reproduire sont déjà connus. Ces comportements parasitaires restent encore en grande partie inexpliqués et leurs bases génétiques sont encore bien mystérieuses. Des chercheurs de la Pennsylvania State University dissipent un peu ce mystère en identifiant un gène, appelé egt qui permet au baculovirus de dicter le comportement d’ascension des chenilles. Dans leur étude, publiée dans la revue Science, les chercheurs ont testé six virus pour leur effet sur ce comportement. Ils ont placé des chenilles dans des bouteilles en plastique tapissées de fibre de verre et avec de la nourriture au fond. Les virus portant le gène egt poussaient les larves à grimper au sommet du récipient et à y rester pour mourir au lieu de rester au fond, alors que les chenilles non infectées ne montraient aucune position particulière. L’élimination de gène egt supprimait ce comportement tandis que son introduction le restaurait. Ces résultats offrent une explication génétique au contrôle que certains virus exercent à leur profit sur le comportement de leur hôte. Sciences et Avenir 09/09/2011
  24. BelleMuezza

    La migration des oiseaux,

    C'est une question qui m'a souvent interpelée... Grâce à Sciences et Avenir, j'ai enfin la réponse... Les migrateurs utilisent leurs muscles pour s’hydrater Les oiseaux grands migrateurs maintiennent leur équilibre en eau en brûlant leurs muscles montrent des essais en soufflerie. Les oiseaux migrateurs sont capables de parcourir des milliers de kilomètres pour atteindre leur objectif. Pour pouvoir traverser de si grandes distances en restant en vol des heures durant, leur organisme a mis en place toute une série d’adaptations. De précédentes études ont montré par exemple que les oiseaux migrateurs tirent leur énergie de leurs tissus protéiques même lorsqu’ils ont encore de bonnes réserves graisseuses, ce qui réduit la taille de leurs muscles et de leurs organes au cours du vol. Les spécialistes se sont longtemps demandés quel était l’avantage d’une telle pratique, qui pouvait par exemple être d’utiliser moins d’énergie en devenant plus petits. Dans la revue Science, des chercheurs de l’Université de l’Ontario de l’Ouest expliquent ce phénomène de manière tout à fait originale. Selon eux, les oiseaux migrateurs brûlent leurs muscles non seuleument pour avoir de l’énergie mais également de l’eau ! Ils ont en effet déterminé que le fait de brûler les protéines des tissus fournit cinq fois plus d’eau par unité d’énergie que les graisses, et il est donc bien possible que les oiseaux utilisent ainsi leurs protéines pour rester hydratés. Pour confirmer cette hypothèse, les chercheurs ont mis des oiseaux en vol dans une soufflerie. Ils ont choisi des grives à dos olive, Catharus ustulatus, une espèce de passereau. Les essais montrent que les oiseaux qui volent en conditions sèches produisent plus de masse d’eau que ceux qui volent dans la soufflerie en atmosphère humide. Ce qui semble bien prouver le fait que les migrateurs utilisent leurs muscles pour s’hydrater durant leur voyage. Cela implique également la possibilité que les conditions atmosphériques qu’ils affrontent puissent influencer la régulation de leur métabolisme selon que les oiseaux traversent des masses d’air plus ou moins humides. Grive en vol dans un tunnel à soufflerie. Science/AAAS Sciences et Avenir 09/09/2011
  25. Cérémonie à Soma, dans la préfecture de Fukushima Une cérémonie a été organisée samedi à Soma, une ville de la préfecture de Fukushima, en mémoire des victimes du tsunami qui a ravagé la région le 11 mars. Plus de 400 personnes, notamment des familles de victimes, ont assisté à cet évènement, programmé à la veille du sixième mois de la catastrophe. Le maire Hidekiyo Tachiya a déclaré qu'il ferait tout son possible pour reconstruire la ville, quelles que soient les difficultés, tout en gardant à l'esprit les sentiments des victimes et de leurs familles. S'exprimant au nom des proches des victimes, Ayane Abe, qui a perdu son père dans le tsunami, a déclaré qu'elle n'était pas la seule à souffrir. Elle a annoncé qu'elle allait travailler pour réaliser son objectif de devenir une infirmière pour les enfants. Les participants ont ensuite déposé des fleurs sur un autel et honoré les victimes. Une femme de la préfecture de Miyagi, qui a perdu ses parents à Soma, a fait part de ses regrets de ne pas avoir pu les revoir une dernière fois. Sa tristesse n'a pas disparu six mois après le drame. A Soma, 454 personnes sont mortes et 5 ont disparu. NHK 10/09/2011
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