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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. JOHANNESBURG, 13 sept 2011 (AFP) - Un garde d'une réserve naturelle d'Afrique du Sud a été tué par erreur par des collègues alors qu'ils poursuivaient des braconniers chassant des rhinocéros, a rapporté mardi le quotidien The Times. Zephaniah Myeni, 39 ans, faisait partie d'une de deux équipes lancées samedi à la recherche d'un groupe suspect de braconnage dans la réserve d'Umfolozi, dans l'est du pays, quand les deux patrouilles se sont retrouvées l'une en face de l'autre et ont ouvert le feu. "Convaincus qu'ils étaient attaqués, les deux groupes ont continué de se tirer dessus et Myeni a été tué", a déclaré au journal une porte-parole régionale pour la protection de la faune, Maureen Zimu. L'Afrique du Sud est victime d'une forte augmentation du braconnage des rhinocéros alimentée par une hausse de la demande en Asie où la médecine traditionnelle prête diverses propriétés à la corne de ces animaux. Le pays a ainsi perdu 333 rhinos l'an dernier, contre 13 en 2007, et à la fin août 2011, 279 rhinos avaient été tués illégalement depuis le début de l'année. Le gouvernement a pris des mesures pour lutter contre le phénomène. Depuis avril, l'armée a été déployée pour patrouiller dans le célèbre parc Krüger, le long de la frontière avec le Mozambique. En quelques mois, 15 braconniers ont été tués, 9 blessés et 64 arrêtés au cours d'accrochages avec l'armée. L'armement des rangers dans les parcs a aussi été renforcé. 30 millions d'amis 13/09/2011
  2. Sans doute écrasé par une voiture, un petit félin a été sauvé par une association de Saint-Yzan-de-Soudiac (33). La totalité des frais liés à l’opération a été prise en charge par la Fondation 30 Millions d’Amis, soit plus de 1 100 euros. Bitume le bien nommé revient de loin, mais il a eu beaucoup de chance. Alors que Mauricette Rivot, présidente de la SPAHG*, conduit sur une route de Gironde, elle remarque un chat immobile, allongé au milieu de la chaussée : « Je pense qu’il venait d’être écrasé, se souvient-elle. Il avait du sang sur le bout du museau et une patte arrière ouverte ». Mauricette n’hésite pas une seconde, et le conduit immédiatement chez le vétérinaire. Les examens médicaux révèlent une polyfracture nécessitant 40 jours d’hospitalisation. Le petit chat, dont l’âge est estimé à un an, s’accroche et se remet peu à peu de ses blessures. « Il est très doux et très gentil, précise Mauricette Rivot, qui lui rend visite tous les jours. Il commence à ronronner et semble prendre son mal en patience ! » Mais si Bitume reprend du poil de la bête, sa sortie n’est pour l’instant pas programmée : « Il a une plaque dans la cuisse arrière gauche, qui est la plus atteinte, indique la présidente de la SPAHG. Le vétérinaire attend encore quelques jours avant de la-lui retirer, et il pourra alors reprendre une vie normale ». Le petit chat gardera cependant des séquelles de son accident et boitera toute sa vie. La Fondation 30 Millions d’Amis, émue par l’histoire de Bitume, a souhaité prendre en charge l’ensemble des frais vétérinaires qui s’élèvent à 1 147 euros. Elle couvre l’opération et l’hospitalisation de Bitume. L’identification, la castration et la vaccination seront prises en charge par la SPAHG, une structure régulièrement aidée par la Fondation. L’avenir de Bitume est encore flou : personne n’est venu le réclamer malgré les affichettes collées aux alentours de la route où il a été trouvé. « Je me suis tellement attachée à lui que je ne sais pas encore si nous allons le proposer à l’adoption. Si cela est possible, je préfèrerais qu’il devienne la mascotte du refuge » confie Mauricette. 30 millions d'amis 13/09/2011
  3. Russie : échappée d'un zoo, une tigresse en liberté près de Vladivostok MOSCOU, 13 sept 2011 (AFP) - Une tigresse se promenait en liberté mardi dans la région de Vladivostok (Extrême-Orient russe) après s'être échappée du zoo de Gaïvoron, situé à une vingtaine de kilomètres de Spassk-Dalnyi, une ville de 45.000 habitants, ont indiqué les agences russes. "D'un coup de patte, la tigresse a ouvert la porte de sa cage et s'est enfuie. Nous avons averti les habitants du village et des villes voisines qu'un fauve rôdait dans la nature en leur recommandant d'être prudents", a déclaré un porte-parole local du ministère des Situations d'urgence cité par les agences. Une brigade spécialisée a été dépêchée sur les lieux pour tenter de localiser le félin qui porte un collier équipé d'une balise radio. 30 millions d'amis 13/09/2011
  4. WASHINGTON, 14 sept 2011 (AFP) - Le nombre de tortues marines tuées accidentellement dans le cadre de la pêche industrielle aux Etats-Unis a diminué de 90 % de 1990 à 2007 grâce à de nouvelles mesures et réglementations appliquées par chacune de ces pêcheries, selon une recherche publiée mercredi. Avant la mise en oeuvre de ces efforts de conservation, plus de 300.000 tortues étaient capturées par accident chaque année dans les filets de plus de vingt pêcheries réparties le long des côtes américaines du Pacifique et de l'Atlantique, en tuant au moins 70.000. Se basant sur des données du Service national américain de la pêche en mer (NMFS) sur la période 1990-2007, les auteurs de cette recherche ont pu comparer le nombre de tortues piégées dans les chaluts et tuées avant et après la mise en place des régulations et autres mesures de protection. Ils ont calculé que la vingtaine de pêcheries industrielles aux Etats-Unis tuaient aujourd'hui involontairement 4.600 tortues par an comparé à au moins 70.000 annuellement en 1990, soit une réduction de plus de 90%. Les chalutiers pêcheurs de crevettes dans le golfe du Mexique et la côte sud-est des Etats-Unis ont compté seuls pour 98% de toutes les prises et morts accidentelles des tortues des deux dernières décennies, ont également déterminé ces scientifiques dont les travaux paraissent dans la dernière livraison du journal Biological Conservation. Les prises accidentelles totales de tortues fatales et non-fatales, ont été réduites de 60% environ de 1990 à 2007, selon cette étude. Pour obtenir de tels résultats, le NMFS a institué une série de régulations et développé des stratégies de conservation dans chacune des pêcheries industrielles américaines. Le NMFS recommande notamment l'utilisation de certains hameçons ainsi que des équipements pour les décrocher permettant de minimiser les blessures chez les tortues. L'installation de systèmes empêchant les tortues de se faire piéger dans les chaluts des pêcheurs de crevettes en ayant la possibilité de s'en échapper est également recommandée. Enfin les autorités fédérales américaines demandent de limiter la pêche aux périodes durant lesquelles les tortues ont moins de probabilités de se trouver dans les zones de pêche en grand nombre. Les six espèces de tortues marines vivant dans les eaux côtières américaines figurent toutes actuellement dans la catégorie des espèces menacées ou en danger établie par le gouvernement américain. Les prises accidentelles de pêche constituent la menace aigüe la plus grave pesant sur les populations de tortues marines dans le monde, soulignent les auteurs de ce rapport. "Nous nous félicitons des efforts, couronnés de succès, des pêcheries et des responsables du NMFS pour réduire les prises accidentelles de tortues mais il reste encore un travail important à faire", juge Bryan Wallace, co-auteur de cette étude et directeur de recherche sur les espèces marines à Conservation international, un organisme privé de recherche et membre associé de la faculté à l'Université Duke. 30 millions d'amis 14/09/2011
  5. Thaïlande : la douane saisit des milliers d'animaux en voie de disparition BANGKOK, 14 sept 2011 (AFP) - Près de 2 000 varans, des centaines de tortues et 20 serpents, autant d'espèces en voie de disparition, ont été retrouvés dans un camion par les autorités thaïlandaises, a annoncé mercredi un groupe de défense des animaux. Le véhicule circulait sur une route thaïlandaise pour se diriger vers le Laos lorsqu'il a été arrêté par des douaniers au barrage de Pranburi (centre de la Thaïlande) mardi soir, a déclaré Freeland Fondation. Les animaux, estimés à près de 132.000 dollars (plus de 96.000 euros) sur le marché noir, ont été retrouvés sur une route bien connue des trafiquants, a précisé cette même source, ajoutant qu'il s'agissait de la deuxième saisie de l'année à cet endroit. "Cette saisie montre l'urgence d'une coopération régionale pour arrêter les groupes criminels qui transportent des animaux le long de cette route", a poursuivi l'organisation contre la traite de la faune sauvage dans un communiqué. Au total, la découverte des douaniers fait état de 1.940 varans, 717 tortues, 44 civettes -un petit mammifère-, 15 cobras et cinq pythons, et le conducteur du camion a été arrêté, précise le communiqué. Le département thaïlandais de la pêche remettra les tortues dans la nature et les autres animaux seront accueillis dans un zoo national. 30 millions d'amis 14/09/2011
  6. MELBOURNE, 15 sept 2011 (AFP) - Une scientifique australienne a découvert que des colonies de dauphins, vivant près de Melbourne (sud), appartenaient à une espèce qui n'avait jamais jusqu'alors été décrite, a-t-elle annoncé jeudi. Les scientifiques pensaient que les dauphins, au nombre de 150 environ, faisaient partie de l'une des deux espèces recensées de dauphin à gros nez. Kate Charlton-Robb, chercheur à l'Université Monash, a cependant conclu qu'ils étaient différents, en comparant leurs crânes, des données ADN et certaines caractéristiques physiques, avec des spécimens dont les plus anciens datent des années 1900. Elle a baptisé ces nouveaux dauphins Tursiops australis, mais ils seront plus communément appelés dauphins Burrunan, nom aborigène désignant un grand animal de la famille des marsouins. "C'est une découverte incroyable et fascinante, alors que depuis la fin du XIXe siècle, il n'y a eu que trois nouvelles espèces de dauphins formellement décrites et reconnues", a déclaré Charlton-Robb. "Ce qui est encore plus incroyable est que cette espèce était là sous notre nez, avec juste deux colonies dans la baie de Port Phillip et dans les Gippsland Lakes dans l'Etat du Victoria", a-t-elle ajouté. 30 millions d'amis 15/09/2011
  7. Afrique du Sud : un bébé rhino sauvé des griffes des braconniers, la mère tuée JOHANNESBURG, 7 sept 2011 (AFP) - Un bébé rhino de trois semaines a été retrouvé près de Pretoria, piégé dans les branches d'un épineux, à côté de sa mère tuée par des braconniers, ont rapporté les médias sud-africains jeudi. "J'ai entendu le petit gémir, j'ai vu qu'il était piégé et ça m'a fait mal au coeur, mais je n'ai rien pu faire avant l'arrivée du vétérinaire, a confié au quotidien Die Beeld le propriétaire de la réserve, Neels van Rensburg. "Personne ne peut comprendre la colère qu'éprouvent les gens qui sont comme nous sur le terrain. Ca ne sert à rien d'arrêter les braconniers, ils se baladent librement", a également témoigné le vétérinaire Louis Greef, qui a pu libérer l'animal au bout de huit heures. "Il faut leur tirer dessus et les tuer. Les gens loin d'ici ne réalisent pas ce qui se passe, c'est un chaos et ça n'arrête pas", a-t-il ajouté, en indiquant qu'il recevait un appel tous les quatre jours pour un rhinocéros tué depuis mai. Le jeune rhinocéros portait également une trace de coup de machette sur le haut du crâne. Depuis le début de l'année, selon les derniers chiffres disponibles, 287 rhinos ont été tués illégalement en Afrique du Sud, uniquement pour alimenter en corne le marché de la médecine traditionnelle asiatique. En 2010, le bilan s'était établi à 333 animaux tués, contre treize en 2007. Selon une estimation de l'ONU, la corne de rhino se vend actuellement à peu près au prix de l'or. A ce rythme, estiment les experts, le maintien de la population sera menacé d'ici moins de deux ans. 30 millions d'amis 15/09/2011
  8. La justice européenne confirme l'embargo sur les produits dérivés du phoque BRUXELLES, 15 sept 2011 (AFP) - La justice européenne a confirmé l'embargo commercial, décrété il y a un an, sur tous les produits dérivés du phoque, a-t-on appris jeudi auprès de la Cour européenne de justice. Le tribunal, basé à Luxembourg, a jugé "irrecevable" un recours visant à annuler l'embargo européen dans un arrêt rendu le 6 septembre et publié jeudi.Dix-sept organisations, dont la principale organisation inuit du Canada, Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), avaient déposé un recours devant la justice européenne demandant d'"annuler" la décision des autorités européennes sur l'embargo. Le juge a rejeté en bloc les arguments des plaignants, qui craignent que l'embargo européen fasse disparaître à terme la chasse traditionnelle que pratiquent les autochtones."Le recours est rejeté comme irrecevable", a conclu la Cour dans son arrêt qui compte une douzaine de pages. L'embargo européen interdit le commerce de produits provenant de toutes les chasses commerciales, où que ce soit dans le monde. L'UE affirme cependant que son embargo protège la chasse traditionnelle des Inuits et autres peuples autochtones. "Les Inuits sont déçus que l'UE n'a pas jugé bon de se prononcer sur le fond de cette affaire, et l'a rejeté, pour des raisons techniques, comme irrecevable sans audience", a déploré dans un communiqué Mary Simon, la présidente de l'ITK. Un autre recours pour demander l'annulation de l'embargo européen a été déposé auprès de la Cour européenne de justice. L'embargo de l'UE, décidé en juillet 2009 sous la pression de défenseurs des animaux qui dénonçaient la "cruauté" des chasseurs, a toujours été contesté par ITK, qui représente les Inuits, un peuple autochtone des régions arctiques. Les principales entreprises canadiennes et norvégiennes spécialisées dans la commercialisation avaient adhéré à cette plainte. Le dossier empoisonne les relations entre l'UE et le Canada. Le gouvernement canadien a toujours soutenu les chasseurs et condamné l'embargo. 30 millions d'amis 15/09/2011
  9. USA: les tortues caouannes du Pacifique nord classées en danger d'extinction WASHINGTON, 16 sept 2011 (AFP) - Les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir relevé le statut de protection des tortues caouannes du Pacifique nord pour les placer dans la catégorie "en danger d'extinction" tandis que celles vivant dans l'Atlantique restent classées comme "espèce menacée". Le service fédéral de la pêche et de la vie sauvage (USFWS) a recensé neuf populations de tortues caouannes (Caretta caretta) dont deux aux Etats-Unis, l'une dans les eaux du Nord-Ouest du pays et l'autre le long de la côte Atlantique. Selon la loi américaine sur les espèces en danger, ces tortues de mer "peuvent être classées comme espèce menacée ou comme espèce en danger d'extinction", explique l'USFWS. "Dans cette décision finale, nous classons quatre espèces de tortues caouannes comme espèce menacée et cinq comme étant en danger d'extinction", indique le document. Les tortues caouannes de la côte Pacifique figure désormais dans la catégorie des espèces en danger d'extinction tandis que celle de la côte Atlantique conserve le statut d'espèce menacée, indique l'USFWS. Ce service fédéral précise qu'il va proposer dans l'avenir de désigner deux habitats protégés pour ces populations de tortues de mer carnivore mesurant plus d'un mètre de long adultes et vivant dans des zones côtières. La décision du gouvernement fédéral a été accueillie de façon mitigée par les groupes de protection de l'environnement qui avaient demandé à ce que les populations de la côte du Pacifique comme celle de l'Atlantique soient classées en danger d'extinction. "Bien que la décision fédérale annoncée vendredi donne un nouvel espoir pour les tortues caouannes du Pacifique nord, elle laisse une menace planer sur le sort de la population de ces tortues de l'Atlantique", a déclaré dans un communiqué Whit Sheard, un responsable d'Oceana, une organisation de protection de la faune marine. "Les tortues de mer disparaissent rapidement sous nos yeux", a-t-il prévenu. Selon Elizabeth Wilson, experte des tortues auprès d'Oceana, "le gouvernement a totalement ignoré ses propres conclusions scientifiques en décidant de ne pas classer les tortues caouannes de l'Atlantique comme en danger d'extinction". Deux pétitions soumises en 2007 par Oceana, le Centre pour la diversité biologique (Center for Biological Diversity) et le Turtle Island Restoration Network, réclamaient plus de protections fédérales pour les tortues caouannes du Pacifique et de l'Atlantique. Les populations de ces tortues ont diminué d'au moins 80% dans le Pacifique nord et risquent de disparaître d'ici le milieu du siècle faute de politiques de protection. Le nombre de nichées de tortues caouannes a décru de 25% depuis 1998 sur les plages de Floride, où se trouvent les plus grandes nichées de ces tortues dans l'Atlantique nord, selon Oceana. La pêche industrielle représente le plus grand danger pour toutes les tortues en général, dont sept espèces vivent dans les eaux côtières américaines. 30 millions d'amis 16/09/2011
  10. Un chiot survit à de graves brûlures Abandonnée devant la porte d’un refuge de la Vienne, une femelle croisée labrador a réchappé à l’horreur. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile dans cette affaire de maltraitance, afin que toute la lumière puisse se faire sur cet acte odieux. C’est un chiot âgé de 6 semaines seulement que les bénévoles de la SPA de Châtellerault (86) ont eu la surprise de trouver devant leur porte (8/9/11). Très gravement brûlée à l’arrière-train, cette femelle croisée labrador est immédiatement conduite chez un vétérinaire, qui procède aux soins d’urgences. Son diagnostic est sans appel : l’animal a été volontairement « torturé » - peut-être à l’acide selon les premières constatations - et des brûlures de cigarettes sont relevées sur la tête. Mauvais traitements avérés Malgré la gravité des blessures, l’animal prénommé Gaya s’accroche : « C’est une battante, confie Delphine Hillairet, une bénévole du refuge qui l’a recueilli. Elle avait envie de s’en sortir, ça se voyait ! » En quelques jours, elle fait des progrès notables : « Elle joue et remue la queue comme n’importe quel chiot. Et le vétérinaire est optimiste quant à sa guérison. » Cette bonne nouvelle a été supplantée par un véritable coup de théâtre. Quatre chiots, vraisemblablement issus de la même portée ont été « balancés » quelques jours plus tard par-dessus la grille du refuge (14/9/11) : « Ils sont infestés de vers et ont la gale » indique Delphine Hillairet. Gaya n’a sans doute pas été la seule à souffrir de mauvais traitements. « Ils sont très maigres et très craintifs, et l’un d’entre eux a une plaie ouverte dont l’origine n’est pas encore connue » précise la bénévole. Photo : SPA de Châtellerault Prise en charge des frais vétérinaires Afin d’assurer les conditions nécessaires à leur rétablissement, la Fondation 30 Millions d’Amis prendra en charge la totalité des frais vétérinaires liés aux soins dont ils auront besoins. Quant à Gaya, elle sera proposée à l’adoption dès qu’elle aura repris du poil de la bête, à savoir « pas avant deux mois, car ses plaies doivent être totalement refermées » précise Delphine. Les autres chiots vont être vaccinés, identifiés et stérilisés, puis proposés à l’adoption dans un mois environ. La Fondation apporte également tout son soutien juridique à la SPA de Châtellerault, qui a déposé une plainte conte X pour « acte de cruauté commis sur un animal » (10/9/11). Pour plus de renseignements sur ces chiots, téléphoner au 05 49 21 61 11. 30 millions d'amis 16/09/2011
  11. C’est dans une mine de charbon colombienne, là où des scientifiques avaient retrouvé la plus grande espèce connue de serpents qu’une nouvelle découverte vient d’être réalisée. Il s’agit d’un spécimen de crocodile préhistorique de six mètres de long. L’Acherontisuchus guajiraensis est un crocodile préhistorique vieux de 60 millions d’années qui présentait une taille conséquente de 6 mètres de long si l'on en croit le fossile qui a été découvert dans une ancienne mine de charbon en Colombie. Mais plus intéressant encore : d'après cette récente découverte, le spécimen aurait côtoyé le Titanoboa, le plus grand serpent connu à ce jour et toutes sortes d’autres reptiles dans des rivières semblables à l’Amazone, dans un milieu tropical aujourd’hui disparu et qui se situait certainement là où se trouve maintenant la mer des Caraïbes. Selon les chercheurs, le crocodile utilisait son museau pour capturer des poissons... les mêmes que ceux que le Titanoboa appréciait. Les deux géants devaient donc se livrer à des combats sans merci pour se nourrir, au risque que de jeunes crocodiles finissent dans l'estomac du serpent. En grandissant, les Acherontisuchus "devaient faire en sorte d'essayer d'attraper du poisson sans irriter le Titanoboa au point que, au lieu de s'attaquer au poisson, il opte finalement pour le crocodile", a confié Alex Hastings, principal auteur de l'université de Floride. De mystérieux survivants Les premiers fossiles de l'animal ont en fait été découverts en 1994 mais de nouvelles recherches ont permis de mettre au jour d'autres ossements, complétant le squelette d'un spécimen adulte. Grâce à celui-ci, les chercheurs ont pu découvrir que ce crocodile appartenait à la famille des dyrosaurus, sous-groupe de crocodyliformes qui comprend aussi bien les crocodiles à proprement parler que les alligators, les caïmans et les gavials, entre autres. Désormais, les scientifiques peuvent donc en apprendre davantage sur l’évolution des dyrosaurus, dont l’histoire n’est pas encore très claire, comme l’indique Christopher Brochu, un paléontologue de l’université de l’Iowa. En effet, si l’on sait que ces créatures vivaient en Amérique du Sud il y a environ 75 millions d’années, on sait également qu’elles font partie des rares groupes d’animaux à avoir survécu à l’extinction de masse qui tua tous les autre dinosaures il y a 65,5 millions d’années. Or, des facteurs environnementaux comme les changements climatiques auraient dû avoir raison des crocodyliformes également, indique Christopher Brochu. Pourtant, on a déjà retrouvé des fossiles de dyrosaurus datant de l’Eocène, une période qui s’étend d’il y a 56 à 49 millions d’années. "Parvenir à mieux comprendre la diversité et les relations entre ces animaux favorise notre capacité à utiliser ces fossiles pour explorer les changements environnementaux qui sont intervenus au cours du temps", précise ainsi le paléontologue américain. Maxisciences 19/09/2011
  12. Shirley, l'orang-outan qui essaie d’arrêter de fumer Émus par le sort de Shirley, une femelle d’orang-outan détenue dans des conditions déplorables dans un zoo de Malaisie, des écologistes ont obtenu son transfert, la semaine dernière, dans un zoo plus moderne de Malacca. En attendant son transfert vers un centre pour la faune sauvage de Bornéo, on tente de la débarrasser de son addiction pour la cigarette, contractée durant sa captivité. "Je dirais qu'elle n'est pas accro ... mais elle pourrait avoir développé une habitude, à force d’imiter les êtres humains qui fumaient autour d'elle. Fumer n'est pas un comportement normal pour les orangs-outans… ", déclare Ahmad Mohammad Azhar, directeur du zoo de Malacca (Malaisie). Il précise également que Shirley, sa nouvelle pensionnaire, montre jusqu'à présent un appétit régulier, sans signes évidents de dépression ni de maladie. Ses symptômes de sevrage ne sont donc "pas trop mauvais", selon les autorités, bien que les résultats de ses tests sanguins et autres examens soient encore attendus. Cet orang-outan femelle âgé d’une vingtaine d’années était auparavant détenu dans le zoo de Johor, également en Malaisie, où on la laissait jouer avec de vieux sacs en plastiques, et où les visiteurs lui jetaient… des cigarettes à fumer, habitude qu’elle aurait contractée plus tôt, lorsqu’elle était ‘animal de compagnie’ au Sarawak, selon Zaaba Zainol Abidin, du Département malaisien de la faune. Quoi qu’il en soit, plusieurs journalistes et organisations environnementales avaient alerté les autorités : "elle semble souffrir de graves sautes d'humeur, avec parfois un regard somnolent, comme droguée. D'autres fois, sans cigarette, elle est très agitée, comme si elle pouvait souffrir des symptômes de sevrage", disait le site de l’ONG britannique Nature Alert. Un second orang-outan fumeur Shirley doit être envoyée à un centre pour la faune sur l'île de Bornéo - une fois sa ‘cure de désintoxication’ terminée au zoo de Malacca. Un autre spécimen, également transféré du zoo de Johor, suivra le même parcours. "Excellente nouvelle (…) ! La vie de Shirley a été si longtemps infernale… Au moins, elle et son compagnon Abou sont maintenant sur le chemin d’une vie nouvelle et grandement améliorée", se félicite le directeur de Nature Alert, M. Whyte. Découvrez Shirley, l'orang-outan qui fume dans un zoo de Malaisie en vidéo sur Maxisciences Maxisciences 15/09/2011
  13. C'est grâce aux plumes de sa queue que le colibri émet sa sérénade. Le chant de cour de l'oiseau-mouche est en effet produit par le passage du vent entre ses plumes. Une découverte réalisée par des chercheurs de l’université américaine de Yale. Comme de nombreux oiseaux, le colibri courtise les femelles en chantant. Le secret du son émis par le petit oiseau lors de sa parade nuptiale a été étudié par une équipe de chercheurs de Yale, qui publient les conclusions de leurs recherches dans la revue Science. Ils révèlent alors que le chant de cour de l'oiseau-mouche est produit d'une manière particulière : grâce au passage du vent dans les plumes de sa queue. Comme l’explique Christopher Clark, le principal auteur de l'étude, les recherches ont porté sur les plumes des queues de quatorze espèces de colibris, placées dans une soufflerie. Pour étudier les sons émis, ils se sont alors servis d'un laser doppler vibromètre habituellement utilisé pour mesurer les vibrations d'une surface. Ils ont ainsi remarqué que lorsque les vents étaient aussi rapides que la vitesse en plongée des colibris, les plumes vibraient en rythmique, produisant alors un cri. Photo Maxisciences A chaque espèce, un chant unique Les chercheurs ont en outre noté que chacun des mâles des différentes espèces d'oiseaux-mouches émet un chant unique. Les plumes vibrent selon différentes fréquences, et les sons qu'elles produisent forment une harmonie qui permet à l'oiseau d'émettre une symphonie entière indépendante de ses cris habituels et du fameux bourdonnement produit par ses ailes. Les plumes voisines peuvent elles aussi vibrer à des fréquences différentes, et ainsi engendrer deux tonalités, tandis que certains colibris ajoutent à ces deux sons un autre chant, cette fois émis de façon plus traditionnelle, avec leurs cordes vocales. Pour Christopher Clark, cette étude tend à prouver que "la diversité des structures de plumes des colibris peut résulter de la sélection sexuelle". La subtilité du chant de cour des mâles serait ainsi un critère déterminant dans le choix des femelles colibris. Maxisciences 17/09/2011
  14. Des particules et micro-particules de plastique, en quantités préoccupantes de milliers et dizaines de milliers par km2, ont envahi les mers les plus retirées et les moins naviguées de la planète qui bordent le continent Antarctique, selon des prélèvements scientifiques effectués, en janvier dernier, par la goélette océanographique française Tara. Le deux mâts se trouve actuellement à Hawaï. Il poursuit sa circumnavigation Tara-Océans, consacrée à l'impact du changement climatique sur les micro-organismes planctoniques et les coraux, commencée à Lorient en septembre 2009. Son équipage international mixte de marins et chercheurs des plus prestigieux instituts de recherche et laboratoires du monde, avait fait une incursion de trois semaines dans les eaux glacées du continent blanc, il y a 8 mois. "Un protocole inédit de recherche et échantillonnage de la pollution plastique, avait été mis au point à bord du bateau, par la Fondation Algalita pour la Recherche Marine (Marine Research Foundation), créée par l'océanographe américain, Charles J. Moore, basée à Long Beach en Californie", a indiqué à l'AFP Romain Troublé, le directeur des opérations de Tara-Océans. Après avoir franchi le passage de Drake, Tara a navigué notamment le long de la péninsule Antarctique ainsi qu'en mer de Weddell, partiellement libérée des glaces pendant l'été austral. "Tara a fait six stations scientifiques de recueil de plancton à différentes profondeurs, et a parallèlement déployé chaque fois pendant 1H30, des filets de surface à la traîne, spécialement conçus pour la capture des déchets de plastique", a précisé Romain Troublé. Moisson de plastique Et la moisson a été "riche", mais très alarmante. Les échantillons polluants recueillis et étudiés ensuite en Californie, ont permis aux scientifiques de la Fondation Algalita, d'établir -en fonction de leur taille moyenne de 1 mm et de leur densité- que le nombre de ces particules et micro-particules de plastique en Antarctique, varie entre 956 et 42.826 par kilomètre carré, dans les eaux traversées par la goélette française. En 2010, une autre expédition scientifique américaine, avait également -mais à une moins grande échelle-, constaté la présence d'une pollution au plastique, supérieure à celle d'origines métallique, verre ou caoutchouc. Ces relevés avaient été effectués dans la mer d'Amundsen, côté Pacifique Sud de l'Antarctique, alors que la mer de Weddell, où a croisé Tara, est du côté Atlantique Sud. Pour les biologistes marins, ces déchets de plastique de différentes dimensions et flottant en surface, sont très dangereux pour la vie marine -oiseaux marins, mammifères et poissons qui en avalent de petits morceaux ou sont empêtrés dans de plus gros morceaux- et le zooplancton. En ces régions polaires foisonne notamment le krill (micro-crevettes), nourriture de base des gros cétacés, qui dérive par essaims gigantesques dans les eaux de surface. Ce zooplancton, au début de la chaîne alimentaire, peut également ingérer ce plastique et ses toxines, s'empoisonner, voire nuire à la santé des baleines. Dans quelques jours, Tara quittera Hawaï, cap au Nord du Tropique du Cancer, pour rejoindre le 38e parallèle à la recherche du "8e continent" ou tourbillon subtropical du Pacifique Nord, immense décharge flottante océanique baptisée aussi: le continent de plastique ! Sciences et Avenir 20/09/2011
  15. Plusieurs manifestations ont rassemblé dimanche en Alsace environ 1.500 personnes qui protestaient contre le nucléaire et demandaient la fermeture immédiate de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). A l'appel des associations membres du réseau Sortir du Nucléaire et d'organisations écologistes allemandes, les militants se sont retrouvés en milieu de journée sur les ponts enjambant le Rhin à Chalampé, Neuf-Brisach et Gerstheim. La gendarmerie a installé des déviations pour permettre la circulation routière entre la France et l'Allemagne sur ces axes. A Chalampé, près de la doyenne des centrales nucléaires françaises, environ 600 personnes, en majorité des militants allemands, ont demandé la fermeture immédiate de Fessenheim. "L'essentiel est acquis, la sortie du nucléaire est devenue incontournable pour l'élection présidentielle", s'est félicité devant la presse le sénateur EELV Jacques Müller, maire de Wattwiller (Haut-Rhin). A Neuf-Brisach, près de 750 personnes ont bloqué sans incident le pont pendant une heure avant de se disperser dans le calme, selon la police. Les manifestants n'étaient qu'une petite centaine à Gerstheim, selon les organisateurs. Ces manifestations étaient organisées au surlendemain de la publication du rapport sur les tests de résistance de la centrale haut-rhinoise par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ce rapport est "vide" et "n'apporte rien qu'on ne savait déjà", a estimé Jean-Marie Brom, responsable régional de Sortir du Nucléaire. En service depuis 1977, Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises. Dotée de deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun, elle est particulièrement décriée par les écologistes qui réclament sa fermeture en dénonçant notamment sa "vétusté" et son exposition aux risques sismiques. Elle est actuellement à l'arrêt pour plusieurs semaines pour entretien. D'autres manifestations antinucléaires avaient eu lieu samedi en Allemagne et en Belgique. Près de 300 personnes ont réclamé à Perl (Allemagne) la fermeture de la centrale de Cattenom (Moselle). A Tihange (Belgique), ils étaient quelque 2.000 à demander la sortie du nucléaire. Sciences et Avenir 20/09/2011
  16. Les garde-côtes suédois ont annoncé dimanche avoir récupéré plus de 130 mètres cubes de pétrole dans une opération de nettoyage sur la côte sud-ouest de la Suède, à la suite d'un déversement accidentel. L'opération a commencé jeudi et se poursuivra "pendant plusieurs semaines jusqu'à ce que tout soir terminé, mais le gros du travail sera accompli d'ici les prochains jours", a déclaré à l'AFP Birgitta Andersson de la Garde côtière. Mme Andersson a expliqué que les autorités soupçonnaient que la pollution était due à une collision entre deux navires au large du Danemark, le 10 septembre, et que le pétrole a été poussé vers la Suède par des vents violents. "Nous nous ne savons pas d'où vient le pétrole, mais c'est probablement cela", a ajouté la responsable selon laquelle le travail d'assainissement des plages pourrait prendre beaucoup plus de temps. Dans un communiqué, la Garde côtière a précisé que cinq navires, quatre plus petits bateaux pouvant se rendre près du rivage et un avion participaient à l'opération de nettoyage. "Le déversement accidentel de pétrole, sur lequel la Garde côtière travaille jour et nuit dans l'archipel du Bohuslän (ouest), est le plus important dans le sud-ouest de la Suède depuis plusieurs années", dit le communiqué. Selon le journal local Göteborgs-Posten (GP), une pollution d'une telle ampleur n'a pas eu lieu sur la côte ouest depuis 1989. Tommy Järaas, un responsable d'un centre de secours pour les oiseaux, cité par GP, a indiqué avoir reçu jusqu'ici 15 oiseaux couverts de pétrole. "Il est difficile d'évaluer combien d'oiseaux sont touchés. Mais on peut supposer des centaines, peut-être un millier. Il peut y avoir des oiseaux blessés sur les îles et dans les récifs qui ne peuvent pas être atteints par bateau", a-t-il dit. Sciences et Avenir 20/09/2011
  17. Avec la fermeture lundi d'une usine polluante, des manifestants chinois ont obtenu, pour la deuxième fois cet été, que leur santé et la préservation de l'environnement passent avant l'industrialisation à marche forcée qui prévaut en Chine depuis trois décennies. La fermeture provisoire de l'usine de panneaux solaires de Jinko Solar de Haining (est), placardée à l'entrée du site de cette société cotée à la Bourse de New-York, survient à peine plus d'un mois après celle d'un complexe pétrochimique à Dalian (nord-est), où 12.000 personnes avaient manifesté à la mi-août. Des heurts avaient opposé jeudi, vendredi et samedi soir les forces de l'ordre à quelque 500 habitants du village de Hongxiao qui s'étaient rassemblés pour exiger des explications sur la mort de nombreux poissons dans une proche rivière. Les manifestants affirment également que la contamination industrielle a provoqué au moins 31 cas de cancer chez les riverains, dont six leucémies. "Tout le monde est incroyablement en colère. Une chose pareille ne pourrait jamais arriver à Shanghai", la métropole éloignée d'environ 150 km, a déclaré à l'AFP un riverain sous couvert de l'anonymat. "Cela fait six mois que nous nous plaignions de la pollution, mais ce n'est qu'en protestant qu'on nous a accordés de l'attention", selon un autre habitant. La mairie de Haining a indiqué dans un communiqué avoir "ordonné à l'entreprise de suspendre sa production et de revoir les procédés de production impliquant des émissions de gaz et d'eau usées". Des analyses ont montré que l'usine émettait des niveaux excessifs de fluorure, toxique à haute dose, selon la mairie. Alors que l'environnement a longtemps a été sacrifié en Chine sur l'autel de la croissance et de l'industrialisation, les autorités de Haining ont, comme celles de Dalian, donné satisfaction aux manifestants au bout de quelques jours, tout en soulignant leur volonté de maintenir l'ordre. A Haining, un homme a été arrêté, soupçonné d'avoir lancé des "rumeurs" sur l'internet au sujet du nombre de personnes résidant près de l'usine et qui seraient atteintes de leucémie ou d'autres cancers. "Nous allons tout mettre en oeuvre pour préserver la stabilité et nous allons sérieusement examiner les cas de violation de la loi durant cet incident", a averti la municipalité dans un communiqué. Jeudi soir, les manifestants avaient fait irruption dans l'usine de Jinko Solar, où ils ont saccagé des bureaux et retourné des véhicules avant d'être repoussés par la police. Les heurts s'étaient poursuivis au cours des soirées de vendredi et samedi. Les déchets industriels de cette usine n'étaient pas conformes aux normes en vigueur depuis avril, selon Chen Hongming, chef-adjoint du bureau des affaires environnementales de Haining, cité par Chine nouvelle. Le directeur financier de Jinko Solar, Zhang Longgen, a expliqué que du fluorure avait été stocké à l'extérieur de l'usine et avait pollué une rivière proche après de fortes pluies fin août. "C'était un accident. Les monceaux de déchets n'ont pas été enlevés à temps", a déclaré M. Zhang par téléphone à l'AFP, ajoutant qu'il ne fallait pas "surréagir". Selon un communiqué de la société, l'incident "a provoqué de la panique chez les riverains, causé beaucoup d'ennuis au gouvernement local et aux salariés de la société. Nous présentons nos sincères excuses". Jinko Solar compte selon son site internet plus de 10.000 employés dans des usines situées dans les provinces orientales du Jiangxi et du Zhejiang. A Dalian, les manifestations avaient été organisées à l'aide des services de microblogging qui comptent plus de 200 millions d'utilisateurs en Chine. Bien que l'internet soit censuré dans le pays, l'explosion des médias sociaux y rend désormais la circulation des informations - ou des rumeurs - beaucoup plus difficile à contenir pour le gouvernement. Sciences et Avenir 20/09/2011
  18. Fukushima: Grande manifestation à Tokyo pour dire "Plus jamais ça" Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé lundi à Tokyo pour dire "Plus jamais de Fukushima" et réclamer "l'arrêt des centrales nucléaires", un peu plus de six mois après l'accident nucléaire. Environ 60.000 personnes ont défilé, d'après les organisateurs, lors d'un des rassemblements les plus importants depuis le 11 mars, jour du séisme de magnitude 9 et du tsunami géant qui ont entraîné la défaillance de la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo) et des rejets massifs de radiation. "Arrêt des centrales nucléaires ! Plus jamais de Fukushima !", ont crié les manifestants, rassemblés à proximité du sanctuaire Meiji, dans le centre de la capitale, sous un soleil de plomb. Présent, le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe a déclaré à la foule: "Certains disent qu'il est impossible de se passer d'énergie nucléaire, mais c'est un mensonge. L'énergie nucléaire est toujours accompagnée de destructions et de sacrifices". Organisée par plusieurs associations antinucléaires, la manifestation a aussi attiré des riverains de Fukushima Daiichi qui ont été contraints d'évacuer leur domicile. "Si nous n'arrivons pas à sortir du nucléaire maintenant, nous n'arriverons jamais à construire un monde sans cette énergie", a souligné Kazuhiro Hashimoto, un employé médical de la région de Fukushima. "Il sera trop tard pour protester après le prochain accident nucléaire. Nous espérons que celui de Fukushima sera le dernier", a-t-il ajouté. Le nouveau Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a promis d'annoncer d'ici à l'été 2012 une nouvelle politique énergique, où la part du nucléaire serait réduite au profit des énergies renouvelables. Avant l'accident de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, le Japon prévoyait d'augmenter la part du nucléaire dans son électricité d'un peu moins de 30% en 2010 à 50% d'ici à 2030. Sciences et Avenir 20/09/2011
  19. Le chef indigène brésilien Raoni est arrivé lundi en France pour recueillir des soutiens dans sa lutte contre le projet du barrage géant de Belo Monte en Amazonie, qui a reçu le 1er juin dernier le feu vert des autorités brésiliennes. Raoni, arborant une coiffe de plumes jaunes et noires et son impressionnant labret (disque en bois) dans la lèvre, a atterri à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle en fin de matinée, a constaté un photographe de l'AFP. Le chef indien octogénaire, rendu célèbre par le soutien que lui a apporté le chanteur Sting en 1989 pour la protection de la forêt amazonienne, s'est vu remettre par son comité de soutien les plus de 100.000 premières signatures d'une pétition s'opposant au Belo Monte. Cette pétition a été lancée il y a plus d'un an par les initiateurs du site Raoni.com, basé en France. Réclamant l'arrêt des travaux de ce barrage géant, elle a notamment été signée par Marion Cotillard, Bernard Lavilliers, Vincent Cassel, Pierre Richard et Danielle Mitterrand, a indiqué à l'AFP Gert-Peter Bruch, responsable éditorial du site. Le chef Raoni, chef de la tribu des indiens nomades Kayapos, doit rester en France jusqu'à "début octobre", selon son comité de soutien. Il doit notamment rencontrer des officiels et des partenaires, et être fait citoyen d'honneur de la Ville de Paris le 27 septembre, a-t-on indiqué. En dépit d'une campagne des écologistes et des indiens, soutenue par le réalisateur d'"Avatar", James Cameron, le Brésil a donné son feu vert le 1er juin aux travaux de Belo Monte, le troisième barrage le plus grand du monde. Selon les chiffres officiels, ce barrage, qui doit être terminé en 2019, inondera une zone de 500 km2 sur les berges du Xingu, dans l'ouest de l'Etat amazonien du Para, et nécessitera le déplacement de 16.000 personnes. L'une des craintes des populations traditionnelles est l'arrivée massive de travailleurs dans la région. Selon le consortium Norte Energia, la construction du barrage créera 18.000 emplois directs et plus de 23.000 indirects, soit 96.000 personnes au total avec les familles. Sciences et Avenir 20/09/2011
  20. Les forêts vierges : irremplaçables berceau de la biodiversité Pour préserver la très grande biodiversité des régions tropicales de notre planète, rien ne peut remplacer la forêt primaire, affirme un groupe de chercheurs dans la revue Nature. Celles que l’on qualifie traditionnellement de forêts vierges, même si peu d’espaces ont été totalement épargnés par la présence humaine, doivent être absolument protégées si l’on veut conserver la biodiversité des régions tropicales, estiment Luke Gibson (Université de Singapour) et ses collègues dans la revue Nature. Les forêts dégradées par l’exploitation de bois, les forêts transformées pour l’agriculture et même les forêts secondaires, replantées, n’offrent jamais la même richesse de faune et de flore que les forêts primaires, concluent cette équipe internationale de chercheurs. Ils ont passé en revue 138 études comparant la biodiversité de différents espaces forestiers en Asie, en Amérique latine et en Afrique. Même si les conséquences de la déforestation ou de l’exploitation de la forêt varient en fonction des régions, l’action humaine se traduit toujours par une perte de biodiversité, écrivent les chercheurs. Les forêts dans lesquelles la coupe du bois est sélective conservent un nombre élevé d’espèces. Cependant cela peut en partie être la conséquence de la destruction d’une forêt primaire voisine, les espèces cherchant refuge ailleurs, soulignent les chercheurs. D’autre part, en ouvrant des routes dans la forêt, ces exploitations facilitent l’accès à des zones vierges. Parmi les animaux, les oiseaux sont les plus fragiles face aux changements de leur habitat dans les forêts tropicales, alors que les petits mammifères (comme les rongeurs) peuvent au contraire en bénéficier, constatent les auteurs. Ils appellent à des actions urgentes pour arrêter la destruction des forêts primaires, grignotées en Asie par les plantations de palmiers à huile, en Amérique par l’exploitation du bois et le développement de l’agriculture, afin de maintenir une richesse qu’on ne pourra pas recréer. Sciences et Avenir 15/09/2011
  21. L'ambre livre le secret des plumes Des paléontologues ont découvert un gisement d'ambre au Canada. Piégées dans la résine, des plumes vieilles de 70 à 80 millions d'années. L’histoire de l’apparition et de l’évolution des plumes reste encore mystérieuse sur bien des aspects. La découverte de ces plumes et protoplumes fossiles piégées dans de l’ambre constitue donc une opportunité d’en apprendre un peu plus sur le sujet. Dans la revue Science, les auteurs de cette découverte, des paléontologues de l’université d’Alberta, estiment l’âge de ces plumes entre 70 et 85 millions d’années, une période du crétacé supérieur. Les plumes décrites représentent quatre étapes distinctes de leur évolution, dont une précoce avec des protoplumes à simples filaments, qui se rapprochent bien plus de poils ou de cheveux d’aspect. Et des plumes beaucoup plus complexes d'aspect moderne, avec des structures spécialisées et des ramifications caractéristiques des oiseaux plongeurs actuels (voir la galerie photos). Les chercheurs ne peuvent cependant pas encore savoir si les plumes retrouvées dans l’ambre appartenaient à des oiseaux ou à des dinosaures mais précisent que certaines structures filamenteuses des protoplumes ressemblent beaucoup à celles d'autres fossiles de dinosaures non aviaires. D’autre part, l’analyse des cellules pigmentaires préservées dans l'ambre suggère que ces animaux à plumes devaient avoir toute une gamme de couleurs transparentes, tachetées et diffuses comme chez les oiseaux actuels. Sciences et Avenir 15/09/2011
  22. Des escargots qui voyagent dans l’estomac d’oiseaux Il y a trois millions d’années, l’apparition de l’Amérique centrale a créé une barrière infranchissable pour les espèces marines comme les escargots du genre Cerithideopsis. Des chercheurs du Smithsonian Institute du Panama ont tenté de comprendre comment cet évènement géologique a conduit à l’apparition de nouvelles espèces en étudiant la génétique de deux escargots Cerithideopsis : C. californica et C. pliculosa. La première vit dans le Pacifique, dans les mangroves de Californie et sur la côte ouest de l’Amérique Centrale, et la seconde de l’autre côté. Les chercheurs ont prélevé des escargots à 29 endroits différents et les ont analysés. L’ADN mitochondrial a révélé que ces deux espèces qui ont divergé après l’apparition de l’Amérique Centrale ont tout de même connu des échanges génétiques après. Il semblerait que des escargots aient pu franchir l’obstacle à deux reprises dans le passé: il y a 750 000 ans du Pacifique vers l’Atlantique et il y a 72 000 ans de l’Atlantique vers le Pacifique. « Les oiseaux de rivage traversent souvent l'Amérique centrale en empruntant une ou deux voies migratoires », expliquent les chercheurs dans la revue Proceedings of the Royal Society Biology. « Nous pensons que tout comme les gens utilisent des avions pour voyager à l'étranger, des escargots marins peuvent utiliser des oiseaux et voler au-dessus des terres ». Les escargots ont pu soit être transportés accrochés aux pattes ou aux plumes des oiseaux ou plus vraisemblablement dans leurs intestins. En effet, quelques spécimens peuvent survivre au passage dans le système digestif des oiseaux. Sciences et Avenir 16/09/2011
  23. Un très vieux singe découvert en Ouganda Un crâne fossile vieux de 20 millions d'années a été découvert en Ouganda: il appartenait à un grand singe, lointain cousin des grands singes actuels et des hominidés. Des fragments de crâne et de mâchoire d’un grand singe vieux de 19 à 20 millions d’années ont été découverts en Ouganda par une équipe franco-ougandaise. C’est Brigitte Senut, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, et Martin Pickford, du Collège de France, qui ont présenté le fossile ce lundi au Muséum, en présence de leurs collègues ougandais. Ce crâne d’Ugandapithecus major a été mis a jour le 18 juillet dernier sur les flancs du volcan Napak, dont les cendres ont permis la conservation de nombreux fossiles. Des fragments de mâchoire inférieure avaient déjà été trouvés sur le site et ils appartiennent sans doute au même individu, précisent les paléontologues. Il s’agit d’un mâle, d’après la taille des canines, adulte mais jeune car la dentition est complète mais peu usée. Ce très ancien grand singe avait un crâne d’une taille comparable à celle d’un chimpanzé, selon les chercheurs, mais ses dents sont de la taille de celles des gorilles. Et il était probablement plus petit qu’un chimpanzé, plus proche du gibbon en gabarit. Ugandapithecus major vivait au Miocène, bien avant la séparation entre la lignée des grands singes et celle des hominidés (les pré-humains). Sa découverte va permettre d’en savoir plus sur l’origine des primates anthropoïdes, ancêtres des deux lignées, dont les racines plongent en Afrique mais aussi en Asie, où des fossiles de primates vieux de 30 millions d’années ont été découverts. Sciences et Avenir 19/09/2011
  24. Ouverture de la conférence ministérielle de l'AIEA Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Yukiya Amano a promis que l'agence jouerait un rôle clé pour assurer la sûreté des centrales nucléaires dans le monde entier. La rencontre annuelle au niveau ministériel de l'AIEA s'est ouverte ce lundi à Vienne, en Autriche. Dans son discours d'ouverture, M. Amano a informé les participants sur la crise à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, frappée par la double catastrophe du 11 mars. Il a fait remarquer que la situation sur le site restait stable et que l'arrêt à froid des réacteurs de la centrale sera effectué comme prévu. Il a également souligné que l'agence offrirait son soutien entier aux efforts du Japon pour répondre à cet accident. Entre-temps, le ministre japonais en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a déclaré que le gouvernement s'efforçait d'obtenir l'arrêt à froid des réacteurs de la centrale de Fukushima avant la fin de l'année, plus tôt qu'initialement prévu. A l'origine, l'arrêt à froid était programmé pour le début de l'année prochaine. NHK 19/09/2011
  25. Commentaire : conférence de l'AESJ sur le nucléaire Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous donnerons la parole à Tetsuo Ito, directeur de la Société japonaise de l'énergie atomique, ou AESJ, et actuellement responsable de l'Institut de recherches sur l'énergie atomique de l'Université du Kinki. Radio Japon L'AESJ a entamé ce lundi sa conférence de quatre jours pour discuter de ce que devrait faire la société dans l'avenir. A quelles sortes de débats vous attendez-vous ? Tetsuo Ito Pour un chercheur, le plus important est d'utiliser les connaissances acquises, non pour ses propres recherches, mais pour le bien des habitants. Certaines personnes pourraient penser que l'AESJ est un groupe d'experts pro-nucléaire qui ne pensent pas sérieusement à l'accident. Nous devons comprendre exactement ce qui se passe et examiner attentivement l'accident, de manière à apprendre ce que nous devrions faire. Il est également nécessaire pour l'AESJ de gagner la confiance du public. J'espère que la dernière conférence de l'AESJ offrira une telle opportunité. Radio Japon Votre équipe devrait présenter les résultats de ses recherches sur la contamination du sol lors de la conférence. Qu'ont révélé vos recherches ? Tetsuo Ito Notre équipe de l'Institut de recherches sur l'énergie atomique de l'Université du Kinki a continué à étudier la contamination du sol à Kawamata, une ville à environ 40 km de la centrale, à la demande de l'administration locale. La découverte la plus importante a été que deux substances radioactives, le césium 137 et le césium 134, s'attachaient au sol à une faible profondeur. Notre équipe a poursuivi ses études depuis avril, un mois après l'accident, et les substances n'ont pas changé de position, restant à la même profondeur. Il est peu probable qu'elles migrent plus en profondeur, sous l'effet de la pluie ou d'autres phénomènes atmosphériques. Cela veut dire qu'enlever quelques centimètres de terre de la surface sera un moyen efficace de décontaminer. Radio Japon Le 26 août, le gouvernement a promis de faire les efforts nécessaires pour éliminer les substances radioactives, l'objectif étant de réduire de moitié les niveaux d'exposition aux radiations des habitants dans l'espace de deux ans. Des projets pilotes verront bientôt le jour dans plusieurs zones, mais les travaux de décontamination à grande échelle ne commenceront pas avant janvier au plus tôt, n'est-ce pas ? Tetsuo ItoLe travail de décontamination ne suffira pas à éliminer complètement les substances radioactives, mais il peut aider à réduire les niveaux de contamination, de telle façon que ces substances ne seront pas nocives à la santé humaine. Le problème est que le gouvernement n'a pas encore décrit les moyens de traiter le sol prélevé. En l'absence de mesures de ce type, décidées par le gouvernement, les habitants concernés restent perplexes, ne sachant pas quoi faire. Je pense que nous autres experts devrions présenter des propositions variées pour faire progresser les choses, lors de cette conférence et en d'autres occasions. NHK 19/09/2011
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