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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Un responsable économique demande le redémarrage des centrales nucléaires Le président de la Fédération économique du Kansai, Shosuke Mori, a demandé au gouvernement japonais de relancer rapidement les opérations dans les centrales nucléaires à l'arrêt afin de remédier à l'insuffisance récurrente d'électricité à laquelle est confronté l'Archipel. Il a exprimé sa requête au cours d'une rencontre jeudi à Tokyo avec le porte-parole du gouvernement Osamu Fujimura. Selon M. Mori, l'offre en électricité pourrait ne pas satisfaire pleinement la demande pendant l'hiver, forçant davantage d'entreprises à délocaliser leur production ou à réduire leur force de travail. M. Fujimura a déclaré qu'il était conscient de la gravité de la pénurie d'électricité qui affecte la région du Kansai. Il a annoncé que le gouvernement prévoyait de rouvrir les centrales nucléaires les unes après les autres, après les avoir soumises à des inspections de sécurité approfondies et s'être assuré de la compréhension des communautés locales. Depuis l'accident qui a touché la centrale Fukushima Dai-ichi, de nombreux réacteurs nucléaires restent à l'arrêt après avoir subi les inspections de routine. NHK 22/09/2011
  2. Merci pour ce commentaire constructif... que je viens de découvrir... Toutes mes excuses... Une petite information tirée de l'enquête en cours à propos des bois utilisés pour les guitares Gibson... ... Les autorités d'enquête ont été aidées par l'organisation de défense des droits de l'homme Global Witness et par l’EIA (Environmental Investigation Agency). Ils ont réussi à identifier à la demande de l'administration malgache de gestion du Parc national de Masoala certains acteurs opaques des réseaux d'abattages de bois précieux. Les résultats de leurs recherches sont disponibles dans leur étude sur le commerce international de bois de rose, d'ébène et de palissandre. Une véritable mafia de revendeurs de bois exotiques sans scrupules, dont la société Thunam Roger, pille illégalement et depuis plusieurs années les forêts de Madagascar. Même le Parc national de Masoala, pourtant protégé théoriquement de telles pratiques, n'est pas épargné. Des centaines de conteneurs remplis de bois précieux menacés de disparition tels les bois de rose et d'ébène, sont empilés dans des entrepôts et ports de l'île dans l'attente d'être exportés. Un importateur connu est le négociant en bois Theodor Nagel, basé à Hambourg en Allemagne. Le « Conseil de Soutien de la Forêt » (Forest Stewardship Council - FSC) se retrouve une nouvelle fois sous le feu des critiques. L'association basée à Bonn décerne son label pour la « gestion responsable des forêts ». Or dans la pratique, le FSC est dominé par l'industrie du bois, le résultat étant des normes laxistes, fraudes fréquentes et certifications scandaleuses. Le groupe Gibson doit certainement ses 5 labels FSC à ses relations étroites avec le FSC lui-même et à l'association Rainforest Alliance. Je suis d'accord avec vous sur le fait que certaines informations doivent être lues avec prudence... Mais en l'occurrence, les sites que je sélectionne sont en général digne de foi... Je ne choisis pas au hasard mes sources d'informations... Cela dit, figurez-vous que moi aussi j'avais trouvé les chiffres annoncés exhorbitants... Mais, hélas, ils se recoupent avec d'autres...
  3. Le Japon et les Etats-Unis conviennent de renforcer l'alliance nippo-américaine Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda et le président Barack Obama ont convenu de renforcer l'alliance nippo-américaine. M. Noda a eu mercredi son premier entretien en tête à tête avec Barack Obama, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Le premier ministre japonais a tenu à remercier l'armée américaine, au nom du peuple nippon, pour son soutien sans faille au lendemain de la catastrophe du 11 mars. M. Obama a rappelé que le Japon est l'un des alliés les plus proches des Etats-Unis et que ce rapprochement doit être réactualisé au 21ème siècle. "L'aide américaine après la double catastrophe du 11 mars renforce ma conviction selon laquelle l'alliance nippo-américaine est la pierre angulaire de la diplomatie japonaise", a ajouté M. Noda. NHK 22/09/2011
  4. Le typhon Roke se déplace vers le nord du Japon Le typhon Roke a survolé la mer du nord du Japon après avoir traversé la côte Pacifique, dans la partie centrale de l'Archipel. Le bilan fait état de 10 morts et 5 disparus, dans tout le pays. NHK 22/09/2011
  5. L'iode radioactif s'est répandu au sud de la centrale Fukushima Daiichi Selon une enquête gouvernementale, l'iode radioactif émis par la centrale Fukushima Dai-ichi s'est répandu non seulement au nord-ouest du site mais aussi au sud. Le ministère japonais des Sciences a prélevé en juin et en juillet des échantillons de terre dans 2200 endroits, situés principalement dans la préfecture de Fukushima. Il a également créé une carte indiquant l'étendue de la contamination radioactive au 14 juin. Les données concernant l'iode 131 n'ont pu être obtenues que dans 400 endroits, cette substance ayant une demie durée de vie de 8 jours. La carte la plus récente montre que l'iode 131 s'est répandu au nord-ouest de la centrale mais que sa présence a également été décelée au sud, dans des proportions assez importantes. Selon le ministère, les nuages qui se déplaçaient vers le sud ont capté d'importantes quantités d'iode 131 lorsque les émissions se sont produites. L'iode 131 peut provoquer le cancer de la thyroïde par ingestion interne. NHK 22/09/2011
  6. En savoir plus sur le Fossa Le fossa (Cryptoprocta ferox), ou cryptoprocte féroce est une espèce de la famille des Eupleridae. C'est la seule espèce vivante du genre Cryptoprocta et de la sous-famille des Cryptoproctinae. Le fossa est le plus grand carnivore de Madagascar. Sa denture et sa mâchoire sont proches de celles des félidés et il possède des griffes rétractiles. Contrairement aux félins qui sont digitigrades, il est plantigrade. Un mâle adulte mesure environ 1,4 m avec une queue aussi longue que le corps. Il pèse entre 7 et 12 kg et est doué d'une force musculaire impressionnante qu'il montre en grimpant rapidement aux arbres pour chasser. Les individus de l'espèce vivent environ 15 ans. Opportuniste, il se nourrit de lémuriens, d'autres Euplerinae, d'oiseaux, de reptiles, de batraciens, d’insectes et de poissons. La période d’accouplement dure de septembre à décembre. La parade nuptiale et l'accouplement se passent dans les arbres, toujours le même. Les femelles copulent en général avec 3 mâles, sûrement pour augmenter les chances d'avoir des petits. La durée de l'accouplement est long car le mâle à des épines pointant vers l'arrière sur la majeure partie de son pénis en érection. La gestation dure 10 semaines et la femelle met bas 2 à 4 petits qui resteront avec elle durant les six premiers mois de leur vie, parfois un peu moins. Ils se reproduisent à partir de 3 ans. Il est le plus puissant des prédateurs naturels de Madagascar depuis que les Æpyornisont disparu. Il est très discret et difficile à observer. Le fossa est le principal prédateur des espèces de lémuriens. Lorsque deux fossas adultes se rencontrent en dehors de la période de reproduction, ils se battent en général. Ils communiquent essentiellement par vocalisations et marquent leur territoire à l'aide de leurs glandes anales. Les 2000 spécimens matures se répartissent dans les forêts sèches et humides ainsi que dans les massifs d'altitude (jusqu'à 2000 m) de Madagascar. Pouvant ravager les basses-cours, il est considéré comme nuisible par les paysans malgaches. De plus, le fossa a, dans les croyances malgaches, une réputation de sauvagerie et de dangerosité si bien qu'on l'accuse même de s'attaquer au bétail. Sa mauvaise réputation fait que les Malgaches, contrairement aux efforts faits pour les lémuriens, ne le protègent pas très efficacement. Sans prédateurs, l'homme est sa seule menace directe. Sa raréfaction est cependant davantage due à la disparition de son milieu naturel. 300 000 hectares de forêts sont détruits chaque année. 90% des forêts originelles ont disparu. Des programmes de protection sont en cours dans la nature, en lien avec des institutions zoologiques. En France, on peut en voir au Parc zoologique de Lunaret et à la Réserve zoologique de Calviac Attention à ne pas confondre l'espèce avec le genre Fossa (Fossa fossana) qui est une civette malgache ; est une espèce de civette de la famille des Eupleridae. Image Wikipedia d'une civette malgache Wikipepdia
  7. BERGERAC, 20 sept 2011 (AFP) - La réserve zoologique de Calviac, en Dordogne, a enregistré en 2011 l'exceptionnelle naissance d'un mâle et d'une femelle de fossas, une première en Europe pour ce prédateur de Madagascar menacé de disparition, a-t-on appris mardi. Image Wikipedia La population mondiale du fossa est aujourd'hui estimée à seulement 2.000 individus à l'état sauvage, ce qui explique son classement d'espèce menacée. Spécialisée dans la conservation des espèces en voie d'extinction, la réserve de Calviac est aujourd'hui l'unique institution européenne à enregistrer des naissances de fossas. Seuls deux zoos américains, à Houston et Naples-Floride, avaient auparavant rencontré pareil succès car la reproduction du plus grand prédateur de Madagascar reste délicate. "L'animal est habituellement solitaire excepté lors de la courte période de reproduction qui s'étale de 9 à 14 jours chaque année", a expliqué Emmanuel Mouton, créateur de la réserve zoologique de Calviac. "La mise en contact des couples est délicate et très violente", a-t-il ajouté, le mâle commençant par se jeter sur la femelle avant que ne débute l'accouplement qui dure plusieurs heures et s'accompagne de cris. Appartenant à la famille des carnivores, on attribue au fossa quelques caractéristiques de certains carnivores comme le félin, la mangouste ou encore la genette, ce qui en fait un animal d'une famille à part. Qualifié d'animal "potentiellement dangereux" par M. Mouton, il se nourrit au sein de la réserve de viande, "essentiellement de cailles ou de poulet et ingère ses proies entières, de la viande aux viscères sans épargner les poils", a-t-il indiqué. Aujourd'hui âgés de trois mois, les jeunes fossas grimpent désormais aux arbres avec agilité. Il faudra attendre le sixième mois pour leur sevrage et un an et demi pour le commencement d'une vie solitaire loin de leur mère. Dans le cadre d'un programme d'élevage européen ils rejoindront ensuite une autre institution afin, à leur tour, de procréer. 30 millions d'amis 20/09/2011
  8. Dans le Doubs, on achève bien les renards ! Un reportage diffusé dans le JT de TF1 - montrant sans détours la chasse aux renards dans le Doubs - a profondément choqué tous les amis des animaux, et au-delà. La Fondation 30 Millions d’Amis dénonce, une fois de plus, un massacre organisé et appelle chacun à manifester sa désapprobation auprès des pouvoirs publics. Les quelques minutes du reportage diffusé dans le 13h de Jean-Pierre Pernaut (16/9/11) sur Tf1, sont éloquentes : des renards qui viennent d’être tués par des lieutenants de louveterie, jetés dans des sacs poubelle ! La scène se déroule dans la petite commune de Bart (25), lors d’une battue nocturne. Un massacre... parfaitement légal Dérangé par des renards qui s’approchent trop près des habitations, le maire de la commune a autorisé les battues nocturnes. Une décision radicale - 17 renards abattus en seulement quelques jours - qui n’a malheureusement rien d’exceptionnel, ni d’illégal. Le renard est en effet considéré comme un animal nuisible, à l’instar du sanglier ou du raton laveur. Selon le code de l’environnement (art. L. 427-8, NDLR), il peut être chassé par quasiment tous les moyens possibles. Et toute personne qui souhaiterait venir en aide à ce canidé sauvage et mal aimé est hors la loi : il est en effet interdit de le détenir en captivité. En bref, il est parfaitement autorisé d’abattre un renard, mais totalement illégal de lui venir en aide... Une aberration récemment illustrée par l’histoire de Zouzou, ce renardeau trouvé au bord d’une route et sauvé par la famille Delanes. Dénoncée - anonymement - aux agents de l’ONCFS*, elle s’était vue confisquer la garde de l’animal et avait écopé d’une amende de 300 euros pour « détention d'un animal sauvage sans autorisation » (6/7/11) par le TGI de Bergerac (24). Aujourd’hui, Zouzou s’est enfui, et une seule certitude demeure : l’animal apprivoisé est dans la nature, à la merci des chasseurs. Appel à mobilisation La Fondation 30 Millions d’Amis, choquée par la décision du maire de Bart et par la cruauté des images diffusées sur Tf1, proteste vivement contre la décision prise par les pouvoirs publics. La Fondation appelle chacun à manifester sa désapprobation contre de tels actes et à protester contre ce véritable massacre organisé auprès de la mairie de Bart. Elle rappelle par ailleurs qu’une pétition en faveur de la pénalisation des actes de maltraitance commis sur les animaux sauvages est disponible. 30millionsdamis.fr a choisi de ne pas relayer les images de Tf1, qu’elle juge extrêmement choquantes. Celles-ci sont cependant toujours accessibles sur le site de la chaîne privée. Mairie de Bart 1 rue de la Mairie 25420 BART Téléphoner au 03 81 90 78 59 ou envoyer un mail *Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage 30 millions d'amis 20/09/2011
  9. A Paris, dans le cadre d’un vide-grenier, des enfants ont pris l’initiative de se mobiliser en faveur des animaux. Le produit de la vente de menus objets sera en effet reversé à la Fondation 30 Millions d’Amis. Un très beau geste qui méritait d’être relayé, et salué. C’est une décision d’une très grande générosité qu’ont prise les jeunes filles d’un immeuble du XVIIIe arrondissement de Paris. Dans le cadre d’une brocante organisée dimanche 25 septembre 2011 par leurs parents, le « stand des enfants » sera entièrement consacré aux animaux. L’argent récolté de la vente d’objets divers sera reversé à la Fondation 30 Millions d’Amis : « Les enfants ont constaté qu’il y avait trop de maltraitance envers les animaux, précise Nadia, l’une des habitantes de l’immeuble. Et ils ont décidé d’agir en vendant leurs vieux jouets ! » Milena, 13 ans, en 4ème, confirme : « L’animal n’est pas toujours bien considéré et respecté alors qu’il nous aide dans de nombreux domaines ! » Le vide-grenier se déroulera dans la cour de l’immeuble situé au 65 rue Marx Dormoy, de 10h à 18h. La Fondation 30 Millions d’Amis salue le geste initié par ces jeunes représentants de la génération 30 Millions d’Amis, de plus en plus concernés par le respect de la vie sous toutes ses formes. Un grand bravo à Milena, Emmanuelle, Rose, Melina, Morgane, les deux Juliette, Camille, Nadia et Sarah ! Infos pratiques Brocante 65 rue Marx Dormoy 75 018 Paris Métro : Ligne 12, arrêt Marx Dormoy Bus n° 60 et 65, arrêt Marx Dormoy Plus d’infos : contactez Nadia au 06 13 51 37 31 30 millions d'amis 21/09/2011
  10. La plupart des oiseaux archaïques ont disparu en même temps que les dinosaures Publiant leurs travaux dans PNAS, des chercheurs américains ont ré-analysé des fossiles d’oiseaux mis au jour en Amérique au cours du siècle écoulé. Leur verdict : contrairement à une théorie répandue, la plupart de ces volatiles se seraient éteints brusquement à la même époque que les dinosaures, ne laissant que de rares espèces dont seraient issus les oiseaux d’aujourd’hui. "Étant donné que les mammifères, les reptiles, les insectes et les plantes ont été touchés par cette extinction de masse, il serait étonnant que les oiseaux y aient survécu indemnes", avertit le Dr Longrich, de l'Université de Yale, évoquant la catastrophe écologique (due à l’impact d’une météorite ?) survenue à la limite Crétacé-Tertiaire (KT), il y a 65 millions d’années – la fameuse ‘disparition des dinosaures’. Pour en avoir le cœur net, son équipe a procédé à une nouvelle étude de 24 échantillons de fossiles d’oiseaux trouvés ces 100 dernières années aux États-Unis et au Canada. Après les avoir datés avec précision et avoir constaté qu’ils s’inscrivaient dans une fourchette de 300.000 ans entourant l’extinction K-T (une période réduite, en échelle géologique), ils les ont classés, s’appuyant notamment sur la forme de l’articulation de l’épaule, pièce qui se fossilise mieux que le reste chez les oiseaux. Un seul groupe de survivants Ils ont ainsi identifié 17 espèces différentes, dont 7 espèces ‘archaïques’, introuvables après l’extinction de masse K-T. Dans le passé, des classifications de ces mêmes fossiles les avaient tous rangés ‘de force’ dans des groupes d’oiseaux encore existants actuellement, en vertu de l’idée dominante à l’époque, selon laquelle les familles zoologiques d’oiseaux archaïques se seraient toutes éteintes petit à petit, avant l’évènement K-T, remplacées par les familles actuelles, qui, elles, auraient traversé l’évènement sans encombre. Les résultats de cette nouvelle étude montrent, au contraire, un maintien de ces groupes archaïques jusqu’à la catastrophe, laquelle aurait entraîné leur brutal déclin. Un seul groupe aurait survécu, se diversifiant au cours des 10 millions d’années suivant l’extinction de masse, pour donner nos volatiles actuels : une explosion évolutive rayonnante, "similaire à ce qui s'est passé avec les mammifères après l'âge des dinosaures", comme le souligne le Dr Longrich. MaxiSciences 21/09/2011
  11. Fukushima: les rejets en mer trois fois plus importants qu'estimé Le cumul des substances radioactives rejetées en mer par la centrale nucléaire accidentée de Fukushima serait environ trois fois plus important que ne le pensait l'opérateur du site, a affirmé vendredi la presse nippone. Des chercheurs japonais évaluent à présent à 15.000 térabecquerels la quantité d'éléments radioactifs dispersés dans l'océan Pacifique entre mars et avril, à la suite des explosions d'hydrogène et autres avaries survenues à Fukushima Daiichi, complexe atomique endommagé par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est de l'archipel. L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tecpo), avait estimé auparavant à 4.700 térabecquerels le total d'iode et césium radioactifs rejetés dans la mer, en fonction de prélèvements effectués début avril. Mais une équipe de chercheurs, dirigée par Takuya Kobayashi de l'Agence japonaise de l'Energie atomique, a fondé ses estimations sur d'autres données, provenant notamment d'échantillons d'eau de mer pris entre le 21 mars et le 30 avril, selon plusieurs quotidiens japonais. Selon les chercheurs, les particules radioactives sont arrivées en mer par divers canaux et d'autres, rejetées dans l'atmosphère, sont retombées dans l'eau de l'océan. Les bâtiments des réacteurs, qui ont été arrosés massivement pour être refroidis, ont laissé échapper des quantités d'eaux contaminées par les voies souterraines, tandis que des émissions radioactives ont accompagné les explosions d'hydrogène qui se sont produites dans plusieurs bâtiments de réacteurs durant les premiers jours suivant le désastre. Sciences et Avenir 21/09/2011
  12. Une plante carnivore asiatique qui attire ses proies dans un piège lubrifié a inspiré à des chercheurs un nouveau matériau révolutionnaire capable de repousser à la fois l'eau, les hydrocarbures et le sang tout en se réparant lui-même en cas de besoin. La feuille de lotus était déjà devenue légendaire pour sa capacité à émerger immaculée des eaux les plus fangeuses. L'arrivée du microscope électronique, dans les années 1970, avait permis aux botanistes de constater que le lotus devait cette propriété "hydrophobique" à la structure de sa feuille. Celle-ci est recouverte de minuscules papilles piégeant de l'air, qui empêche donc l'eau de s'y "coller" et fait rouler les gouttelettes et la saleté le long de sa surface. Un mécanisme rudimentaire en apparence qui aura tout de même requis une vingtaine d'années pour être transféré vers des applications industrielles, comme des peintures, des vitres et des tissus dit "auto-nettoyants". La tâche est encore plus compliquée lorsqu'il s'agit de concevoir des surfaces empêchant l'adhésion de liquides organiques visqueux, l'huile et les hydrocarbures par exemple. L'enjeu est pourtant énorme dans un grand nombre de domaines, comme l'optique, la construction d'engins microscopiques et la biologie médicale. Des chercheurs de l'Université de Harvard (USA) dirigés par Tak-Sing Wong ont peut-être trouvé la solution en observant une famille de plantes carnivores du sud-est asiatique, les nepenthes. Les feuilles de ces plantes, dont on a recensé plus de cent espèces, ont la particularité de former des urnes remplies d'un liquide digestif. Attirés par les couleurs vives et le nectar sucré des nepenthes, les insectes se posent à l'intérieur de l'urne, recouvert d'une surface lubrifiée. Incapables de remonter, ils glissent alors au fond de l'urne où ils sont digérés. Contrairement à la feuille de lotus qui utilise l'air pour repousser directement l'eau, la surface interne des nepenthes est recouverte d'un liquide créant un film régulier et continu. Et c'est ce film aqueux qui repousse à son tour les autres liquides, explique M. Wong dans une étude publiée mercredi par la revue scientifique Nature. En s'inspirant de cette trouvaille de la nature, les auteurs ont mis au point un matériau spongieux rempli d'un fluide lubrifiant, baptisé SLIPS (littéralement "glisse"), qui repousse aussi bien l'eau que les liquides organiques, comme le sang et le pétrole brut. Contrairement à l'effet lotus, ces propriétés lubrifiantes ne sont pas étroitement liées à la microstructure de la surface et cette technique pourrait donc être utilisée sur des matériaux faciles à produire et peu coûteux, par exemple une membrane de Teflon, assurent les chercheurs. Avantage supplémentaire, le SLIPS peut résister à de fortes pressions et il est capable de se "réparer" tout seul lorsque le matériau poreux est endommagé par un impact ou l'usure, en recréant un film lubrifiant à sa surface, souligne dans un commentaire séparé Michael Nosonovsky, du département d'ingénierie de l'Université du Wisconsin à Milwaukee. Cette découverte pourrait conduire à de multiples applications en médecine, dans le transport de carburants ou en aéronautique (revêtements antiglace). Selon M. Nosonosvky, il faudra toutefois poursuivre les recherches Sciences et Avenir 22/09/2011
  13. L'Archipel japonais subit le passage d'un violent typhon Un puissant typhon s'oriente vers le nord-est de l'Archipel japonais, amenant des pluies et des vents violents dans son sillage après avoir franchi la côte du Pacifique dans le centre du pays. L'agence de la Météorologie a lancé une alerte maximale en préparation de trombes d'eau, de bourrasques, de coulées de boue et de ruptures de berges le long de rivières. Selon la météo, après avoir atteint la côte vers 14h00 près de Hamamatsu, une ville de la préfecture de Shizuoka, le typhon Roke se trouvait à 18h00 près de la ville de Chichibu dans la préfecture de Saitama. Il se dirigeait vers le nord-est à une vitesse de 50 km-h. Ce typhon a une pression atmosphérique de 955 hectopascals et il provoque des bourrasques, allant jusqu'à 144 km-h en son centre. La tempête a amené des pluies torrentielles sur de vastes régions du centre et de l'est du pays, ainsi que des précipitations le long de la côte de la mer du Japon. Jusqu'ici, il a laissé 5 morts dans son sillage, mais il a également perturbé les transports aériens et de trains à grande vitesse, ainsi que les réseaux de trains dans la région de Tokyo. NHK 21/09/2011
  14. Une nouvelle sorte de guêpe, impressionnante et jusqu'alors inconnue, est étudiée en ce moment au Musée d'Histoire Naturelle de Berlin. D'un noir intense, dotée de mandibules gigantesques et d'un corps surdimensionné, cette dernière ressemble davantage à une machine de guerre qu'à un insecte. Cinq fois plus grosse que les guêpes habituellement observées, cet insecte a été capturé récemment sur l'île de Sulawesi en Indonésie par le professeur Lynn Kimsey de l'Université de Californie. Baptisée "Garuda", comme le symbole national indonésien d'un guerrier ailé, elle est actuellement étudiée dans les moindres détails par les deux spécialistes des guêpes, l'entomologiste Michael Ohl et Lynn Kimsey. La Garuda fait désormais partie des 10 000 autres genres de guêpes déjà répertoriées. Comparaison entre une guêpe commune et l'impressionnante guêpe Garuda © Musée d'Histoire Naturelle de Berlin Cliquez ICI pour lire la totalité de l'article Notre Planète info 13/09/2011
  15. L'annonce par Shell et Total de la découverte de pétrole au large de la Guyane française a suscité des réactions variées. Pour les uns, c'est une manne financière laissant envisager des retombées économiques et sociales importantes ; pour les autres, c'est un danger environnemental qui expose la biodiversité au risque de marées noires. Le 9 septembre dernier, un consortium pétrolier formé par Shell, Tullow Oil, Total et Northpet a annoncé la découverte de pétrole au large de la Guyane française. Si cette découverte pourrait bien représenter une ressource financière pour la population locale, des forages supplémentaires sont nécessaires afin de confirmer que les hydrocarbures découverts sont effectivement exploitables, ce qui inquiète particulièrement les écologistes. Le forage du consortium pétrolier se situe à environ 150 km des côtes guyanaises où le plancher océanique est recouvert par 2.000 m d'eau. Le forage, qui a débuté en mars dernier, a atteint une profondeur de plus de 5.700 mètres où il a rencontré environ 70 mètres d’huile. Les travaux doivent continuer en vue de l’exploitation des hydrocarbures. Or forer à cette profondeur n’est pas sans danger. Les associations environnementales ne sont donc pas rassurées. Dans un communiqué de presse, les membres de EELV (Europe Écologie Les Verts) avaient d’ailleurs déclaré : « L’avenir de la Guyane, ce sont l’écotourisme, la pêche artisanale, les énergies renouvelables, pas les marées noires ! » Pourtant, selon les propos d’un responsable de communication, Shell se veut rassurant et « s’engage à protéger les ressources naturelles de la Guyane française, sur terre et en mer : surveiller les activités qui pourraient concerner les mammifères marins, être préparé en cas d’incident, travailler avec les populations locales… » Un discours qui doit probablement sonner faux du côté de l’Écosse. Il y a environ un mois, au large d’Aberdeen, une fuite avait été détectée sur un des oléoducs de la plateforme Gannet Alpha, exploitée par Shell. Elle avait causé la perte de l’équivalent de 1.300 barils de pétrole brut – soit environ 200.000 litres – qui s’étaient rependus dans la mer du Nord. Que se passerait-il en cas de fuite similaire au large de la Guyane ? Au-delà de l'impact que pourrait avoir une marée noire sur l'ensemble de la vie marine, c'est la mangrove qui est exposée. À peu près toute la côte est de l’Amérique du Sud en est recouverte. La Guyane française n’échappe pas à cette règle. Cet écosystème particulier est constitué principalement de palétuviers, un groupe d’arbres particulièrement adaptés au littoral puisque leurs racines tolèrent d’être baignées dans l’eau de mer. La mangrove accueille une diversité abondante et variée. Cet écosystème serait directement menacé en cas de marée noire et c’est un des aspects qui inquiètent les associations environnementales. En outre, des études ont montré que les mangroves étaient capables de fixer de grandes quantités de carbone et ainsi, étaient particulièrement importantes dans la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, la pêche – essentiellement de la crevette et du vivaneau – est une des principales activités économiques du pays et serait fortement menacée en cas de fuite. Cependant, la découverte de pétrole est aussi une bonne nouvelle pour l’économie, dans une région où le taux de chômage dépasse les 20 %. Au ministère de l’Écologie, on assure d’ailleurs que « si une exploitation d'hydrocarbures se révèle possible, l'État veillera tout particulièrement à ce que les collectivités, les entreprises locales et plus généralement la population de la Guyane bénéficient des retombées économiques ». Une découverte douce-amère donc, entre manne financière et danger écologique... Futura Sciences 17/09/2011
  16. De l'énergie solaire sans panneaux photovoltaïques De l'énergie solaire sans panneau ? C'est possible, selon les ingénieurs de la plateforme technique d'ID Composite qui viennent d'élaborer un système permettant d'incorporer des cellules photovoltaïques au sein de matériaux. Ce qui permet de se débarrasser des panneaux... Des ingénieurs bretons, reliés à l’IUT de Saint-Brieuc, viennent de mettre au point un nouveau procédé qui pourrait créer une petite révolution au sein de l’industrie d’une énergie verte : le photovoltaïque. Il s’agit d’utiliser l’énergie solaire sans avoir recours aux classiques panneaux mais en incorporant les cellules photovoltaïques au sein des objets. Futura-Sciences a donc interrogé Nicolas Malandain, responsable de la plateforme technique d’ID Composite, afin d’en savoir plus sur l’exploitation de l’énergie solaire qui se dispense des panneaux. « ID Composite est à la base une structure de prestation, au service des entreprises. L’équipe est formée de trois membres, ingénieurs et techniciens. Cependant, elle est en étroite relation avec l’IUT de Saint-Brieuc et elle s’appuie donc sur les compétences des enseignants de l’IUT et, ponctuellement, sur ses étudiants. C’est dans le cadre d’un appel à projet de l’agglomération de Saint-Brieuc que le projet a vu le jour. Les propositions doivent présenter des innovations concernant l’énergie renouvelable. « Nous avons été retenus, tout comme l’an dernier où nous avions proposé un projet visant à valoriser les algues vertes qui envahissent les côtes bretonnes. » Cette année, le projet d’ID Composite consiste à développer des systèmes autonomes : des objets nécessitant de l’électricité mais qu’il est inutile de brancher au secteur. C’est l’énergie solaire qui est utilisée, mais de façon originale : « L’objectif était d’intégrer la cellule photovoltaïque au sein du matériau alors qu'en principe, les cellules sont posées sur des plaques plates, les panneaux. Pour cela, nous avons travaillé avec Flexcell, une entreprise qui met au point des cellules photovoltaïques en polymère souple. » « Il fallait ensuite intégrer ces cellules souples dans les matériaux. Et c’est là toute la difficulté du procédé. En principe, pour faire cela, nous aurions dû utiliser la technique du RTM (Resin Transfer Molding) ». Cette technique consiste à injecter de la résine entre deux moules, mais leur fabrication est trop onéreuse pour le projet, et les Bretons se sont tournés vers une technique plus adaptée : l’infusion de la résine, une méthode qui ne nécessite qu’un moule contenant les fibres du matériau et dans lequel on injecte de la résine. L’étape suivante consistait à choisir un matériau adapté. « Il était nécessaire de trouver un assemblage de tissus de verre très fin, résistant et transparent afin d’offrir une protection efficace aux cellules photovoltaïques tout en laissant passer la lumière au travers. » En effet, si la face des cellules qui n’est pas destinée à être exposée au soleil peut reposer sur une solide couche de matériaux, cela n’est pas le cas de l’autre face de la cellule qui doit capter un maximum de lumière. L’abribus miniaturisé réalisé par l’équipe d’ID Composite, objet de démonstration et de communication, prouve la réussite du projet, qui ne sera malheureusement pas valorisé par le dépôt d’un brevet. « Il existe déjà un brevet pour une technologie proche que nous avons adaptée, mais peut-être que des entreprises seront intéressées pour adapter cette technique à leurs produits. Des chantiers navals nous ont d’ailleurs contactés. Ils envisagent d’utiliser cette technique pour les ponts des bateaux. Les panneaux solaires qui en équipent certains sont exposés à l’oxydation ». L’intégration des cellules dans le matériau pourrait être la bonne solution. Un procédé innovant et applicable, donc. Nicolas Malandain rappelle toutefois que ce procédé « impose une perte d’efficacité par rapport aux panneaux photovoltaïques. Ainsi, on ne peut pas produire de l’électricité, mais simplement rendre un système autonome ». L'abribus miniature construit par ID Composite. Sur le dessus, les cellules photovoltaïques sont entièrement incorporées à la structure et assurent l'éclairage de l'abribus qui est ainsi autonome. ID Composite Futura Sciences 18/09/2011
  17. Selon un audit indépendant mandaté par la firme pétrolière Elixir Petroleum, le sous-sol lorrain serait un véritable eldorado, riche en hydrocarbures conventionnels et non conventionnels. De quoi relancer le débat sur l'extraction des gaz de schiste, récemment interdite en France. Ça tombe mal ! Alors que la fracturation hydraulique – la seule méthode permettant l’extraction d’hydrocarbures non conventionnels – vient d’être interdite en France (la loi date de juillet dernier), la compagnie pétrolière australienne Elixir Petroleum vient d’annoncer, via un audit indépendant, la présence sous le sol lorrain de 164,7 milliards de barils de pétrole de schiste et environ 18.397 milliards de mètres cubes de gaz de schiste. En 2009, la société australienne acquiert le permis Moselle qui couvre une zone de 5.360 km². C’est le plus vaste site de prospection accordé en France, sur sol. Il s’étend sur quatre départements : la Moselle, les Vosges, la Meuse et la Meurthe-et-Moselle (voir plan ci-dessous). À l’époque, la fracturation hydraulique n’était pas encore interdite en France, et les compagnies pétrolières qui avaient obtenu des permis prévoyaient bien d’y avoir recours pour exploiter les terrains acquis. Elles ont depuis été contraintes de changer leur fusil d’épaule, comme en témoignent les rapports remis au gouvernement français le 12 septembre 2011. Les firmes pétrolières y affirment qu'elles ne procéderont à aucune fracturation hydraulique bien que nulle autre méthode ne soit pour l’instant connue. Futura Sciences 20/09/2011
  18. Les braconniers, à l'instar des assassins, laissent des traces biologiques sur leurs scènes de crime grâce auxquelles il est possible d'effectuer des analyses ADN afin de confondre les braconniers, comme le fait la police scientifique avec les tueurs. La traque génétique dans la savane, une utopie ? Le braconnage est un problème écologique majeur. S’il touche principalement certains pays d’Afrique ou d’Asie, il est également présent dans des pays plus urbanisés comme le Royaume-Uni. Là-bas, des scientifiques ont suggéré d’avoir recours à des analyses ADN pour traquer les braconniers, grâce aux indices génétiques qu’ils laissent sur leurs victimes. Ou quand la police scientifique se met au service de l’environnement. Les éléphants sont parmi les espèces les plus touchées par le braconnage. En 2009, le Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw) estimait que plus de 100 éléphants étaient tués chaque jour par des braconniers motivés par le marché de l’ivoire. Entre août 2005 et août 2006, plus de 25 tonnes d'ivoire ont été saisies dans les aéroports asiatiques. Cinquante mille cerfs victimes de braconnage Au Royaume-Uni, cette pratique est aussi surveillée de près par les associations environnementales. Le cerf est inscrit sur la liste des annexes de la convention de Washington (autre nom de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ou Cites), qui recense les espèces dont le commerce est interdit en dehors des autorisations (quota, période de chasses, etc.). Des espèces comme les éléphants, les baleines ou le cerf, donc, sont inscrites sur ces listes. Selon les autorités britanniques et le British Deer Recovery, environ 50.000 cerfs seraient victimes de chasse illégale chaque année, ce qui représente une manne financière d’environ 5 millions de livres (soit un peu moins de 6 millions d’euros). Les braconniers appartiendraient d’ailleurs à des groupes organisés. D’où l’idée de Shanan Tobe, du Centre médicolégal de l’université de Strathclyde à Glasgow, de repérer ces chasseurs hors-la-loi grâce à leur ADN. Les parties du cerf qui ont une valeur marchande et qui intéressent donc les braconniers sont les entrailles, la tête et les pattes. Pour les collecter, ils y vont généralement à la force de leurs mains et bras, laissant quelques cellules épithéliales au passage sur la carcasse restante de la bête. La police scientifique à la poursuite des braconniers L’idée est donc, à partir de ces cellules, d’extraire de l’ADN, de l’amplifier, de le séquencer et de confronter les résultats à une base de données génétiques de criminels notoires dont le profil génétique a déjà été établi. Selon l’étude, publiée dans Science and Justice, on peut identifier les chasseurs avec des probabilités variant de un sur un million à un sur un milliard. L'Ifaw estime qu'environ 100 éléphants sont tués chaque jour par des braconniers. © Bruno Scala, cc by nc nd 3.0 Bien sûr, la méthode est critiquée. Tout d’abord, les tests ADN sont onéreux. Impossible d'en réaliser à partir de chaque carcasse retrouvée dans le Royaume. En outre, les quelques cellules et l’ADN qu’elles contiennent sont rapidement dégradés à cause du climat humide. Enfin, il ne suffit pas de pouvoir analyser l’ADN humain présent sur la carcasse. Il faut aussi l’associer au profil génétique d’un braconnier, dont l’ADN aurait été séquencé au cours d’une affaire antérieure. Si la méthode peut sembler ponctuellement exploitable en Grande-Bretagne, elle paraît néanmoins irréalisable dans des pays où le braconnage est bien plus important, comme le Kenya ou d'autres pays africains. En effet, même si le climat y est plus propice à une bonne conservation de l’ADN, les criminels ne sont pas génétiquement fichés. Une idée plus adaptée avait été proposée en 2004 par Samuel Wasser et ses collègues, toujours fondée sur l’analyse de l’ADN. Mais ici, c’est à l'ADN présent sur les défenses du pachyderme que s’intéressaient les scientifiques. En l’analysant, il est en effet possible de savoir de quelle région vient l’animal. En plus de restreindre le nombre des braconniers suspects à une zone géographique, cela permet de prouver l’existence de braconnage dans des pays où le gouvernement nie la situation. Mais encore une fois, ceci nécessite une base de données génétiques des éléphants. Le braconnage semble avoir encore de beaux jours devant lui. Futura Sciences 21/09/2011
  19. Un nouveau typhon, nommé Roke, est en train de frapper le Japon. La périphérie du cyclone a déjà déversé d'abondantes pluies sur les régions du sud-est du pays. Fort de vents atteignant plus de 150 km/h, Roke se dirige maintenant vers les provinces de Fukushima et Tokyo. À lire, le dossier complet de Futura Sciences sur les cyclones et typhons Quelques jours après le typhon Talas, qui avait traversé le Japon les 5 et 6 septembre 2011, causant la mort d’environ 40 personnes, c’est au tour du typhon Roke de menacer l'archipel nippon. Ce matin, ses vents atteignaient 150 km/h (avec des rafales à 215 km/h environ) provoquant la formation de vagues d’une hauteur allant jusqu’à 8 mètres. Le cœur de Roke est arrivé sur les côtes japonaises ce matin, au niveau de Shizuoka et Nagoya. Le gouvernement japonais, craignant les glissements de terrains, les inondations ou autres conséquences du typhon, a d’ailleurs conseillé hier aux habitants des villes de la zone – environ 1,9 million de personnes concernées – de quitter leur domicile pour se réfugier dans des zones moins hostiles. D’importantes quantités de pluies, provenant de la périphérie du typhon, ont d’ailleurs abondamment arrosé la province de Miyazaki (1.000 millimètres depuis jeudi, selon la télévision japonaise, soit l’équivalent annuel de la plupart des régions françaises). Le typhon se dirige maintenant vers le nord-est du pays à une vitesse de 45 km/h et va survoler les provinces de Fukushima et de Tokyo. Futura Sciences 21/09/2011
  20. Pour optimiser ses chances de reproduction, le calamar féconde tous ses semblables, mâles ou femelles. Une étude parue mardi dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique explique ce curieux phénomène. Dans l'obscurité des abysses de la Californie, les mâles calamars (Octopoteuthis deletron), ont parfois quelques difficulté à se reproduire, et pour cause ! Difficile de partir à la chasse à la femelle quand on ne voit pas plus loin que le bout de ses tentacules. Pour remédier à ce problème de taille, le céphalopode a développé au cours de son évolution un stratagème quelque peu particulier. Baptisé "coup dans le noir" par les scientifiques, le processus de procréation de l'Octopoteuthis mâle consiste à féconder tous ses congénères qui inopinément croisent son chemin. Il ne reste plus qu'à espérer, pour la survie de l'espèce, qu'une femelle se soit glissée dans le lot. Photo : Nhobgood Cette curieuse découverte a fait l'objet d'une publication parue mardi dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique. Selon Hendrik Hoving, biologiste à l'Institut de recherches de l'Aquarium de Monterey et auteur de l'étude, cette pratique permettrait au calamar d'optimiser ses chances de procréer. Il explique : "Apparemment, il est moins coûteux pour cette espèce de perdre du sperme sur un autre mâle que de développer des mécanismes de discrimination sexuelle et de parade amoureuse, ou encore de renoncer à s'accoupler". En effet, l'Octopoteuthis deletron possède une période d'activité reproductrice particulièrement courte car il meurt seulement quelques temps après avoir atteint sa maturité sexuelle. Pour arriver à leur conclusion, Hendrik Hoving et son équipe ont étudié dans un premier temps des cadavres de calamars mâles. Leurs observations effectuées sur les tissus des spécimens ont alors révélé la présence de "spermatophores", des petits paquets contenant des spermatozoïdes. En tant normal, cette semence est libérée dans les tissus d'une femelle lors de l'accouplement. Pour approfondir leurs observations, les chercheurs ont alors envoyé un robot sous-marin télécommandé à 400 et 800 mètres de profondeur, où évoluent les Octopoteuthis. Au total, 108 individus ont été filmés par la caméra du robot dont seulement 39 ont pu être sexués par les scientifiques. Parmi eux, 19 portaient des spermatophores, dont neuf mâles et dix femelles. Selon les chercheurs, les grappes de semences introduites dans les tissus des individus mâles se situaient dans des zones hors d'atteintes de leur appendice faisant office de "pénis". Cette observation exclut donc la possibilité d'une auto-implantation et conforte le processus identifié par les scientifiques. Maxisciences 21/09/2011
  21. Suite à la chute de pluies torrentielles dans plusieurs provinces de Chine, près de 60 personnes ont trouvé la mort, des dizaines sont portées disparues et plus d'un million de personnes ont été évacuées, selon le dernier bilan établi mardi par les autorités locales. Les pluies torrentielles de saison ont encore frappé en Chine et y ont a nouveau causé des dégâts considérables. Mardi, les autorités chinoises ont en effet annoncé que "des pluies ininterrompues ont provoqué de graves inondations dans le Sichuan (sud-ouest), le Shaanxi (nord) et le Henan (centre)", détruisant de nombreuses maisons et provoquant des glissements de terrain. Lundi, la station hydrologique du district de Lintong dans le Shaanxi a ainsi rapporté la plus importante inondation depuis 1981, alors que l'afflux d'eau a atteint 5.410 mètres cubes par seconde, d'après Wang Tongchun chef du Bureau de contrôle des inondations de la ville de Weinan cité par Radio Chine internationale. Selon le dernier bilan établi par le ministère des Affaires civiles, "57 personnes ont été tuées et 29 portées disparues". Par ailleurs, les autorités font état d’un total de 12,3 millions d’habitants affectés par les inondations dont 1,2 million ont été évacués de leur domicile. A ce jour, ce ne sont pas moins de 120.000 maisons qui se sont effondrées, nécessitant la mobilisation de près de 20.000 personnes pour les opérations de secours. Celles-ci ont été dépêchées sur place pour venir en aide et distribuer des tentes, des couvertures et des vêtements aux sinistrés. Pour l'heure, les pertes économiques (bâtiments, infrastructures, récoltes) sont estimées à 17,27 milliards de yuans soit 1,98 milliard d’euros, a poursuivi le ministère. Vers un record du niveau de la rivière Jialing Si la Chine connait tous les ans en cette saison, une montée traditionnelle des eaux, celle-ci s’avère particulièrement importante cette année. En effet, le niveau des cours d’eau, notamment de certains affluents du Yangtsé, le plus long fleuve de Chine, continue de monter dangereusement en de nombreux endroits et ce, bien qu’un répit dans les pluies ait été enregistré. Dans le Sichuan, le niveau de la rivière Jialing a ainsi déjà dépassé de sept mètres le seuil d’alerte et devrait atteindre un record depuis qu’il a commencé à être enregistré en 1847, a précisé l’agence officielle Chine nouvelle. Les précipitations torrentielles d'été se révèlent chaque année meurtrières. En 2010, les pluies avaient causé la mort ou la disparition de plus de 4.300 personnes. L’an dernier en août, un glissement de terrain dans la province du Gansu (nord-ouest) avait tué 1.500 personnes, rappelle l’AFP. Maxisciences 20/09/2011
  22. Québec : 527 chiens victimes de mauvais traitements sauvés d'un chenil Le ministère québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) a saisi le chenil de Clarendon, en Outaouais. 527 chiens, victimes de mauvais traitements ont été transférés dans un refuge d'urgence. La visite d'inspection du chenil de Clarendon organisée par le MAPAQ en collaboration avec ANIMA-Québec, a dévoilé une bien triste réalité. Plus de 500 chiens sous-alimentés, avec des problèmes de peau et des difficultés respiratoires ont dû être évacués d'urgence de la structure. "Nous avons constaté de nombreuses infractions en matière de santé et de bien-être des animaux" explique au journal Canoe, Guy Auclair, directeur santé animale et inspection des viandes pour le MAPAQ. Il poursuit : "La saisie a donc été réalisée en vertu de la Loi sur la protection sanitaire des animaux". Rebecca Aldworth, directrice de la Human Society International, s'exclame quant à elle catégorique : "Les chiens vivaient dans les pires conditions que notre équipe de sauvetage n’ait jamais vues". Un point de vue que ne semblent pas partager les propriétaires du chenil : "Les chiens ne manquaient de rien. Il y avait un système de nutrition automatique et les chiens étaient abreuvés à l’aide d’un abreuvoir automatisé" explique dévastée Charline Labombard. En attendant que le juge rende son verdict final, les chiens ont été placés sous la protection d’ANIMA-Québec qui a appelé la population à leur fournir des couvertures et des jouets pour leur venir en aide. La fin de la requête en disposition déterminera si les animaux seront par la suite replacés dans le chenil ou mis en adoption. Selon le journal québécois, le centre d’élevage pour chiens exerçait depuis environ 15 ans. L'organisation, déjà suspectée par le MAPAQ avait déjà reçu des amendes pour avoir commis diverses infractions sanitaires. Maxisciences 20/09/2011
  23. Barack Obama prend des mesures diplomatiques contre l'Islande Barack Obama a annoncé hier que les Etats-Unis allaient prendre des mesures diplomatiques contre l'Islande, afin que le pays cesse de pratiquer la chasse à la baleine. Le président américain a en effet validé les six mesures recommandées en juillet dernier, par le ministre du Commerce, Gary Locke. L'Islande ne pourra bientôt plus pratiquer la chasse à la baleine en toute tranquillité. Le président des Etats-Unis, Barack Obama a validé six mesures diplomatiques que le pays va prendre à l'encontre de l'Islande, afin de condamner cette pratique. Une décision que salue le Fonds International pour la protection des animaux (IFAW) dans un communiqué, tout en invitant "le gouvernement américain à rester ferme". Ces mesures sont celles que le ministre du Commerce américain Gary Locke avait proposées en juillet dernier, jugeant le non-respect de l'embargo international sur la chasse commerciale à la baleine "inacceptable". Invoquant l'amendement Pelly, il avait notamment recommandé d'ajuster la coopération des États-Unis dans le cadre des projets arctiques en fonction de la politique islandaise de chasse à la baleine. Il proposait également d'évaluer le bien-fondé des visites en Islande, et de surveiller les activités de chasse. Le gouvernement s'assurera en outre que les délégations et responsables de l'administration américains insisteront sur les préoccupations des Etats-Unis à ce sujet. "Espérons que ces événements encourageront le gouvernement islandais à rejoindre une fois pour toutes les conclusions de son propre secteur touristique, à savoir que l'observation des baleines demeure "l'utilisation" la plus lucrative que l'on puisse faire de ces animaux au XXIème siècle. Lorsque les baleines sont observées plutôt que tuées, les animaux, les hommes et les économies côtières partout dans le monde ne s'en portent que mieux" a déclaré Barack Obama lorsqu'il a approuvé ces mesures hier. Maxisciences 20/09/2011
  24. La cour d’appel de Montpellier a demandé à SFR de démonter une antenne-relais placée dans les Pyrénées-Orientales. Celle-ci était contestée par 26 riverains qui avaient saisi la justice. Hier, l’AFP est parvenue à se procurer une copie de l’arrêté de la cour d’appel de Montpellier demandant à l’opérateur SFR de procéder au démontage d’une antenne-relais à Montesquieu des Albères, dans les Pyrénées-Orientales. Cette décision intervient après que 26 riverains, qui contestaient cette installation, aient saisi en 2009 le juge des référés du TGI de Perpignan. Les habitants estimaient que la proximité de l’antenne présentait "un risque grave pour leur santé et celle de leurs enfants" du fait des ondes électromagnétiques. Malgré tout, en 2010, l’opérateur de téléphonie mobile avait fait poser son pylône de 12 mètres de haut à seulement 80 mètres des maisons de deux plaignants (accueillant deux enfants et une personne âgée) et à une centaine de mètres de trois autres, rapporte TV5monde. La cour d’appel de Montpellier a ainsi estimé, le 15 septembre, que "la société SFR se devait de respecter le principe de précaution édicté par l'article 110-1 du Code de l'environnement selon lequel l'absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles". Dans le cas des Pyrénées-Orientales, SFR avait toutefois fait valoir qu'en l'état des connaissances scientifiques, justement, l'émission d'ondes de ses antennes ne comportait pas de risque et qu'en l'occurrence son utilisation se faisait "dans la plus stricte conformité aux normes en vigueur" en France. Cependant, la cour de Montpellier relève que le seul rapport de mesure des ondes jamais produit par SFR sur le site de Montesquieu des Albères date de janvier 2010, et que "selon ce document lui-même les "mesures ont été réalisées avant la mise en service du site"" ! D’autant plus que, selon les juges, SFR avait le choix d'un autre terrain, plus éloigné des habitations, sur la même commune. Cette solution n'aurait pas été retenue pour des raisons économiques, la commune souhaitant percevoir un loyer, aux dires de SFR. "La crainte des demandeurs [...] peut légitimement résulter de ce qu'ils n'ont aucune garantie de l'absence de risque sanitaire", indiquent les magistrats. Ces derniers s’appuient également sur plusieurs rapports, notamment de l'Agence européenne de l'environnement, sur les "menaces plausibles" des champs électromagnétiques sur la santé. La justice laisse désormais six mois à l’opérateur pour démonter sa station. A défaut d'exécution, une astreinte de 500 euros par jour de retard sera appliquée. A noter qu’il ne s’agit pas de la première décision de justice du genre puisqu’en février 2009 déjà, l'opérateur Bouygues Telecom avait été condamné à démonter une antenne-relais à Tassin-la-Demi-Lune, dans le Rhône, pour les mêmes raisons. Maxisciences 21/09/2011
  25. Les Terriens une fois de plus à découvert écologique Une organisation américaine a fixé au 27 septembre la date symbolique à laquelle les Terriens auront consommé l'équivalent des ressources naturelles que peut générer la Terre en un an sans compromettre leur renouvellement. Après cette date, l’humanité puisera dans les stocks et appauvrira la planète. Le "think tank" Global Footprint Network est une organisation américaine qui s'est spécialisée dans le calcul de l'"empreinte écologique" de l'humanité. Il s’agit de la comparer avec ce que la Terre est en capacité de générer comme ressources renouvelables et d'absorber comme déchets sans puiser dans ses réserves. En arrêtant chaque année une date symbolique à laquelle les Terriens commencent à puiser dans les stocks, le Global Footprint Network cherche à faire prendre conscience de cet écart grandissant. L’organisation précise toutefois qu’"il n'est pas possible, bien sûr, de déterminer avec une précision absolue le moment exact où nous dépassons notre budget", mais une chose et sûre, la tendance reste la même avec un épuisement croissant des ressources. Résultat : si la Terre a été pendant très longtemps à même de répondre aux besoins des hommes sans s'épuiser, on a franchi un seuil "critique" au cours des années 70. Ainsi, depuis plus de 30 ans, l'humanité vit au-dessus de ses moyens et il faudrait l’équivalent de 1,2 à 1,5 Terre pour assumer aujourd'hui les besoins de l’humanité toute entière. Un rapport qui reste à mettre en perspective car, selon un rapport de WWF datant de 2010, les habitants de la Terre consomment 4,5 planètes et demie s'ils vivent aux Etats-Unis ou aux Emirats arabes unis mais moins d'une moitié s'ils vivent en Inde. Cette année, la date est fixée au 27 septembre alors qu’elle était fixée à début novembre en 2000. Ainsi, à partir de mardi prochain, l’humanité finira l’année écologiquement à "découvert" et devra puiser dans des stocks chaque année plus maigres. Concrètement, la pêche fera diminuer le nombre de poissons dans les océans, la déforestation sera supérieure au reboisement et les rejets de CO2 supérieurs à ce que la Terre peut absorber. Une réduction de notre dépendance aux ressources "Alors que nous cherchons à reconstruire nos économies, c'est le moment de se présenter avec des solutions qui resteront opérationnelles et pertinentes dans le futur", souligne le président de Global Footprint Network, Mathis Wackernagel. "Une reconstruction à long terme ne peut réussir que si elle est conduite avec une réduction systématique à notre dépendance aux ressources". Car comme il l’explique, à l’heure actuelle, nous fonctionnons comme si nous avions dépensé notre "salaire annuel trois mois avant la fin de l'année, et [que nous grignotions nos] économies année après année". Une vie "à découvert" que les bientôt sept milliards de Terriens (d’ici fin octobre selon l’ONU) débutent chaque année un peu plus tôt. Maxisciences 21/09/2011
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