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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Dans la nuit de lundi à mardi, l'île de Sumatra en Indonésie a été frappée par un séisme de magnitude 6,6 qui a été ressenti dans plusieurs villes. A Subulussalam, un jeune garçon de 12 ans est mort suite à la chute d'un mur qui l'a surpris alors qu'il dormait. La terre a tremblé cette nuit sur l'île de Sumatra en Indonésie. Peu après minuit, à 17H55 GMT, un séisme de magnitude 6,6 s'est déclenché dans le nord du territoire, surprenant les habitants dans leur sommeil. Les secousses ont été ressenties dans plusieurs villes notamment Banda Aceh et Medan, provoquant des scènes de panique. "Ma femme criait, mes enfants pleuraient. Nous avons vu nos murs commencer à craquer et tout ce qui était dans la maison tombait", raconte Burhan Mardiansyah, un habitant de la ville de Singkil, cité par usatoday.com. Selon l'institut de géophysique américain (USGS), l'épicentre était localisé à environ 400 kilomètres au sud-est de Banda Aceh et à 52 kilomètres de profondeur. Au total, les secousses ont environ durer deux minutes et ont causé de nombreux dégâts essentiellement matériels : des poteaux électriques se sont entre autres abattus sur les maisons. Toutefois, "un jeune garçon a été tué et une autre personne grièvement blessée", a précisé à l'AFP Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes naturelles. Un mort mais pas d'alerte au tsunami Dans la province d'Aceh, à Subulussalam, "l'enfant âgé de 12 ans était en train de dormir à côté de sa mère quand un mur s'est effondré et des briques sont tombées sur son ventre, l'écrasant. Sa mère nous l'a amené mais nous n'avons pas pu le sauver à temps", a expliqué le docteur Hasbi, cité par l'AP. Malgré la violence du séisme, aucune alerte au tsunami n'a été émise. Le centre d'alerte au tsunami pour le Pacifique, installé à Hawaï, a estimé que le séisme était localisé trop à l'intérieur des terres pour causer un raz-de-marée. "C'est le séisme le plus puissant que j'ai jamais connu. J'ai pensé que c'était la fin du monde", a déclaré Abdul Kader Angkat, un agriculteur de 42 ans. Pourtant, en décembre 2004, un séisme bien plus puissant de magnitude 9,1 avait déjà ravagé la province indonésienne d'Aceh et déclenché un énorme tsunami qui s'était propagé sur tout le pourtour de l'océan Indien, tuant plus de 220.000 personnes. Maxisciences 06/09/2011
  2. Le spécimen capturé dans le sud des Philippines représente le plus grand crocodile marin jamais décrit. Ce mastodonte de plus d’une tonne et mesurant 6.4 mètres de long a été capturé près de la ville de Bunawan, dans le sud des Philippines. Surnommé « Lolong », il serait âgé de cinquante ans il appartient à la famille des crocodiles de mer(Crocodylus porosus). Ce sont des reptiles semi-aquatiques, vivant essentiellement dans les rivières, les mangroves et les estuaires. Leur aire de répartition géographique est pourtant très vaste puisqu’elle s’étend du Pacifique Sud-Est jusqu’au Sud de la Chine et au Nord de l’Australie. Bien que les crocodiles marins passent le plus clair de leur temps dans l’eau, ils ne peuvent pas être considérés comme des reptiles marins (à la différence des tortues marines par exemple) car ils ont besoin d’aller sur terre pour dormir, boire et s’alimenter. Lolong, accusé par les populations locales d’un certain nombre d’attaques mortelles, sera mis à l’abri dans un parc naturel dont il sera la principale attraction ont annoncé les autorités philippines. [b]Photo AP/Sipa[/b] Sciences et Avenir 06/09/2011
  3. France : Une commission chargée de baliser une possible baisse du nucléaire Le gouvernement a chargé une commission d'établir d'ici janvier des scénarios pour l'énergie en France d'ici 2050, a annoncé mardi le ministre de l'Energie Eric Besson, incluant une "sortie progressive" du nucléaire, une option qu'il combat pourtant fermement. Parmi les scénarios à "explorer" pour les experts, ONG, professionnels et pouvoirs publics, figurent la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire actuel, l'accélération de sa modernisation, ainsi que la possibilité d'"aller vers une sortie progressive du nucléaire à horizon 2050 voire 2040, ou vers une réduction progressive de la part du nucléaire", a expliqué le ministre à l'AFP. Actuellement, la part du nucléaire dans la production d'électricité de la France est d'environ 75%, de très loin la plus élevée des grandes puissances, et le gouvernement de François Fillon a répété ces derniers mois qu'il assumait le choix de l'atome malgré la catastrophe de Fukushima au Japon. Mais le gouvernement a également lancé un vaste plan de développement du renouvelable, notamment par l'éolien en mer, visant à atteindre 23% de la production totale d'ici 2020 et à diversifier les ressources de l'Hexagone. "L'objectif est d'explorer plusieurs scénarios possibles du devenir du système énergétique français aux horizons 2030-2050, d'en préciser les limites et d'en établir les conséquences, avantages et inconvénients", a souligné M. Besson. La réflexion française intervient alors que plusieurs pays européens, en premier lieu l'Allemagne mais également la Suisse et l'Italie, ont tourné le dos à l'énergie nucléaire après Fukushima, remettant en question "la renaissance" de l'atome espérée par l'industrie nucléaire française et mondiale 25 ans après Tchernobyl. Présentée par M. Besson comme "naturellement pluraliste", la commission, qui devra remettre un rapport "dans le courant du mois de janvier", s'incrit dans le cadre de l'"exercice de prospective" intitulé "Energies 2050" que le gouvernement avait lancé en juillet. A l'époque, M. Besson avait préconisé un ratio d'environ 2/3 de nucléaire d'ici 20 à 30 ans, en parallèle à la montée en puissance du renouvelable. Présidée par Jacques Percebois, professeur d'université spécialiste de l'énergie, la commission aura pour vice-président Claude Mandil, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Selon un projet de composition, elle regroupera également six autres experts: le professeur Christian de Perthuis, l'économiste Christian de Boissieu, l'ancien PDG d'EDF Pierre Gadonneix, la directrice énergie de CapGemini Colette Lewiner, l'ingénieur Jean-Marc Jancovici et l'économiste spécialiste des matières premières Jean-Marie Chevalier. Doivent s'ajouter des ONG invitées (WWF, Réseau Action Climat, UFC Que choisir...), syndicats (CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FO), des fédérations professionnelles (Union française de l'industrie pétrolière, Syndicat des énergies renouvelables, Union française de l'électricité...) et des représentants de l'Etat et des agences publiques, selon la liste encore provisoire. L'organisation écologiste Greenpeace, qui figurait sur la liste d'un projet de participants, a décliné au motif que les experts retenus étaient tous --à l'exception de M. de Perthuis-- des "pro-nucléaires notoires", dont plusieurs ont travaillé pour EDF ou Areva (ex-Cogema). "Greenpeace n'a aucun espoir quant à l'issue des travaux de cette commission lancée au moment même où le ministre de l'Industrie et de l'Energie annonçait que la sortie du nucléaire n'était pas une option pour le gouvernement", déclare l'ONG dans un communiqué. "La commission annoncée par le ministre comme +naturellement pluraliste+ n'est en réalité qu'un nouvel outil de communication en faveur de l'industrie nucléaire", critique-t-elle. Sciences et Avenir 06/09/2011
  4. BelleMuezza

    Miel contenant des OGM

    La justice européenne épingle le miel comportant des traces d'OGM La présence de pollen issu de maïs génétiquement modifié dans du miel, même en quantité infime, empêche sa commercialisation sans autorisation préalable, a décidé mardi la Cour européenne de justice (CEJ). Ce jugement va apporter de l'eau au moulin de ceux qui contestent la culture des plantes OGM et souhaitent la modification des règles en vigueur. "Du miel et des compléments alimentaires contenant du pollen issu d’un OGM sont des denrées alimentaires produites à partir d'OGM qui ne peuvent être commercialisées sans autorisation préalable", affirme la Cour dans son arrêt. Jusqu'à présent, un règlement de l'Union européenne impose que les produits soient étiquetés "avec OGM" seulement s'ils contiennent 0,9% ou plus d'OGM. Selon ce texte, l'étiquetage "avec OGM" n'est pas obligatoire en cas de présence "fortuite" d'OGM ou "techniquement inévitable" par pollinisation par exemple. Or, selon la Cour, peu importe si le pollen issu de maïs génétiquement modifié a été introduit dans le miel de manière intentionnelle ou fortuite. L'obligation d'autorisation de mise sur le marché existe "quelle que soit la proportion de matériel génétiquement modifié contenue dans la produit en cause", a noté le tribunal. La Cour a admis que ce pollen ne constitue plus en lui-même un OGM dans la mesure où il a perdu sa capacité de reproduction et s'avère dépourvu de toute capacité de transférer du matériel génétique. Néanmoins, souligne l'arrêt, "des produits comme du miel et des compléments alimentaires contenant un tel pollen constituent des denrées alimentaires contenant des ingrédients produits à partir d’OGM au sens du règlement" qui impose une mise sur le marché seulement après autorisation. Comme prévu, l'arrêt de la Cour a été salué par de nombreuses associations de défense de l'environnement et les Verts européens. "Ce cas montre bien que la coexistence est une escroquerie et que la culture des OGM empêche le choix pour des produits sans OGM. Autoriser la culture des OGM conduit nécessairement à la contamination des autres cultures et des produits alimentaires, comme le miel", a estimé le Vert français José Bové. "La seule façon d'éviter la contamination est d'interdire la culture de ces OGM", a-t-il ajouté. Selon Mute Schimpf, une responsable des Amis de la Terre, "l'arrêt de la Cour confirme que les lois européennes sur les OGM doivent être révisées". La justice européenne était appelée à se prononcer dans un différend qui oppose un apiculteur allemand au Land de Bavière (sud de l'Allemagne), propriétaire de terrains sur lesquels du maïs MON810, un OGM du groupe américain Monsanto, a été cultivé à des fins de recherche au cours de ces dernières années. En 2005, des traces du MON810 ont été découvertes dans le miel et le pollen produits par cet apiculteur dont les ruches se trouvaient à proximité des terrains de l'Etat régional de Bavière. Estimant que la présence de résidus du MON810 avait rendu ses produits apicoles impropres à la commercialisation et à la consommation, l'apiculteur a entamé des poursuites judiciaires contre les autorités bavaroises. Saisi de ce litige, un tribunal administratif allemand a demandé à la CEJ si du miel contenant du pollen de maïs MON810 nécessitait une autorisation de mise sur le marché en tant que denrée alimentaire produite à partir d’OGM. De nombreux pays européens (Allemagne et France notamment) ont suspendu la culture de cette variété de maïs, conçue pour résister à un papillon nuisible, la pyrale, en raison des incertitudes entourant ses éventuelles conséquences sur la santé et l'environnement dues à la dissémination. Deux OGM sont cultivés dans l'UE: le maïs MON810 en Espagne, au Portugal, en République Tchèque et en Slovaquie et la pomme de terre Amflora de l'allemand BASF, en Allemagne et en Suède. Ces cultures couvrent un peu plus de 100.000 hectares. Sciences et Avenir
  5. Ouverture de la chasse: lièvres, faisans et perdrix à profusion Lièvres, lapins, faisans et perdrix sont en abondance pour la saison de chasse 2011-2012, qui ouvrira le 11 septembre au sud de la Loire et le 25 septembre au nord, dans une France qui compte 1,3 million de pratiquants. "C'est une excellente année pour le petit gibier car nous avons eu un printemps très sec qui favorise la nidification et l'indice de reproduction est très bon pour le perdreau, le faisan et le lièvre", a indiqué Bernard Baudin, président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), à l'occasion du coup d'envoi de la nouvelle saison mardi à Paris. "Si l'état du petit gibier est excellent, celui du grand gibier est également bon, surtout le sanglier et le cerf", a-t-il poursuivi. En revanche, le chevreuil a souffert du manque de réserve hydrique et se porte moins bien. Selon la FNC, l'indemnisation des dégâts occasionnés par les gros gibiers, surtout les sangliers, s'est élevée à 27,3 millions d'euros contre 33,5 millions d'euros en 2009-2010. "Toutefois, le prix du blé et du maïs a été multiplié par trois en 2011. L'incidence est donc considérable dans certains départements de l'Est où il y a de nombreuses cultures céréalières et que nous devons gérer plus de 2.000 dossiers", a confié à l'AFP Bertrand Baudin. En montagne, dans les 11 départements de l'Arc Alpin, les grands prédateurs, lynx et loup, ont un impact très fort sur l'affaiblissement des populations de chamois, de chevreuils, de mouflons et de cerfs. Avec 1,3 million de chasseurs, la France reste le premier pays cynégétique d'Europe devant l'Espagne et l'Italie, mais "nous perdons près de 2% de chasseurs par an", a toutefois regretté Bernard Baudin. "Mais, ce qui est positif, c'est que nous enregistrons une augmentation des candidats au permis de chasser depuis trois ans, surtout dans la tranche d'âge des 50 et 60 ans", a-t-il dit, justifiant "l'attrait pour ce loisir sportif au plaisir de se retrouver dans la nature entre amis". Quant aux femmes, elles ne sont toujours que 2% à chasser et la majorité d'entre elles pratique la vénerie. "L'équitation est un sport très féminin et la chasse à courre les attire beaucoup pour l'amour du cheval et des chiens", a estimé M. Baudin. La France compte quelque 10.000 veneurs, dont 20% de femmes. "La vénerie qui semblait être une chasse aristocratique se démocratise et recrute un nombre considérable de chasseurs qui suivent à pied, en voiture ou en deux roues", a affirmé Bernard Baudin. Selon la Fédération, la chasse génère 23.000 emplois et 2,3 milliards d'euros de flux financiers. Sciences et Avenir 06/09/2011
  6. Economies d'énergie: des refroidisseurs chez 500 éleveurs laitiers bretons Plus de 500 éleveurs laitiers bretons se sont engagés dans un programme de "réduction significative" de leur consommation d'électricité via des systèmes de pré-refroidissement du lait, a-t-on appris mardi auprès du GIE Lait-viande de Bretagne et d'EDF. Le plan "éco énergie lait", initié en 2009, veut développer l'utilisation par les agriculteurs des pré-refroidisseurs, des équipements qui diminuent jusqu'à 50% la consommation électrique des tanks à lait réfrigérés, le "poste le plus énergivore d'une exploitation", et qui fonctionne de surcroît pendant les heures de pointe, a expliqué Marcel Denieul, président du GIE, lors d'une conférence de presse à Plumieux (Côtes d'Armor). "L'enjeu est réel" dans une région qui compte 14.000 éleveurs, a-t-il souligné, avant de signer un partenariat avec EDF pour promouvoir ces équipements. Le pré-refroidisseur est un simple échangeur de chaleur eau-lait, utilisant l'eau d'un puits ou d'une source locaux, diminuant d'environ 15 degrés la température du lait introduit dans le tank réfrigéré et donc son temps d'utilisation. L'eau tiède obtenue est réintroduite dans le puits ou "sert à abreuver les vaches pendant l'hiver", a expliqué Benoît Briand, éleveur laitier à Plumieux, qui assure avoir économisé 550 euros sur sa facture annuelle d'énergie depuis qu'il a installé un pré-refroidisseur il y a deux ans. "Quand on sort d'une période difficile comme celle qu'on a connue (la crise de 2009, NDLR), toutes les économies sont bonnes à prendre", a-t-il souligné. "Quelque 530 éleveurs se sont engagés dans le cadre de ce dispositif", a relevé Marc Posnic, responsable à EDF du programme Enbrin (destiné à mieux maîtriser la consommation d'électricité en Bretagne), estimant que "ça représente la consommation d'un petit millier de foyers". La Bretagne est la première région productrice de lait de France. Sciences et Avenir 06/09/2011
  7. Désertification: réunion à Alger sur la coordination régionale La coopération régionale dans la lutte contre la désertification est au centre d'une réunion à Alger de plus de 40 pays africains chargés d'approuver une "feuille de route" commune pour lutter contre ce phénomène (c) Afp "Il est difficile de réaliser l'alignement les programmes d'actions des sous-régions du continent si les programmes nationaux ne sont performants", a déclaré à l'AFP Youcef Brahimi, responsable de la coopération au sein du Mécanisme mondial de la lutte contre la désertification, une agence onusienne basée à Rome. Selon M. Brahimi, le Mécanisme mondial contre la désertification a présenté mardi "une plate-forme de coopération et de partenariat" lors de travaux préparatoires d'experts en prévision d'une conférence régionale qui doit s'ouvrir jeudi à Alger. "Il s'agit d'un site internet dédié aux informations utiles en matière d'opportunités financières. Les acteurs intéressés par un partenariat ou une mobilisation de ressources peuvent bénéficier d'un espace propre de travail sur ce site pour développer ce partenariat", a précisé M. Brahimi. Ce projet, financé par la Commission européenne pour un montant de 3,2 millions d'euros, prévoit également une formation en ligne sur la mobilisation de ressources, a-t-il précisé. Selon le chef de l'unité de coordination régionale pour l'Afrique de la Conférence des parties de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCCD), Boubacar Cisse, la convention sur la lutte contre la désertification est la seule parmi les trois mises en place lors du Sommet de Rio qui a eu moins de financement, comparées à celles du changement climatique et de la biodiversité. "En Afrique, depuis 1998 à ce jour, la majorité des pays ont élaboré leur programmes, mais malheureusement les ressources financières annoncées par les différentes institutions régionales et internationales n'ont pas été au rendez-vous", a déclaré à l'APS M. Cisse. La désertification affecte tout le continent africain même les pays de l'Afrique centrale, réputée être une zone forestière. Selon M. Cisse, au moins 43% des terres productives en Afrique sont affectées par la désertification, soit 70% de l'activité économique du continent qui est menacée. Le phénomène touche également 40% de la population africaine, soit environ 400 millions de personnes touchées ou exposées à la famine, à l'insécurité alimentaire et aux migrations. La réunion de jeudi à Alger précède la 10e Conférence de lutte contre la désertification prévue en octobre en Corée du Sud. L'Algérie préside durant deux ans, jusqu'à la fin 2011, le groupe africain de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Sciences et Vie 06/09/2011
  8. Sangliers morts : l'Ineris juge "hautement probable" l'intoxication au gaz L'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) juge "hautement probable" que la mort de 36 sangliers sur une plage bretonne en juillet soit due au gaz dégagé par les algues vertes en décomposition, dans un rapport rendu public mardi. Ce rapport, qui ajoute aux rapports d'autopsie des animaux, déjà publiés, des analyses d'air révélant des concentrations record d'hydrogène sulfuré (H2S), vient confirmer le rôle de ce gaz toxique dans la mort des animaux dans l'estuaire du Gouessant (Côtes d'Armor). "Les niveaux de concentration mesurés dans les poumons ou le sang des animaux morts et les symptômes observés concourent à retenir l’hypothèse d’une intoxication par l’H2S comme hautement probable", souligne l'Ineris, un institut placé sous la tutelle du ministère de l'Ecologie. Les analyses d'air effectuées par ses soins en plusieurs points de la baie ont fait apparaître des "dégagements importants de composés soufrés", allant jusqu'à 3 000 mg/m3 de H2S à la source, quand la vase ou les algues étaient foulées, soit un taux pouvant provoquer la mort quasi-immédiate d'un homme. Ce taux "pourrait conduire à un accident mortel dans un scénario extrême de chute et de perçage de la croûte de surface (des algues, ndlr) qui ne peut pas être écarté", note l'institut. Des analyses de l'air ambiant ont par ailleurs fait apparaître localement des mesures de H2S "supérieures au bruit de fond local, lui-même relativement élevé au regard des valeurs habituellement documentées", mais sans danger pour les populations avoisinantes, selon l'institut. "Sous réserve de la poursuite du ramassage des algues dans les lieux accessibles, et de l’interdiction de l’accès aux zones peu accessibles (...), les risques pour les populations ne semblent pas préoccupants, si ce n’est en termes de nuisances olfactives", estiment les chercheurs. La plage Saint-Maurice de Morieux, dans l'estuaire, a été fermée au public à la suite de la mort des animaux en juillet. En dépit de résultats d'analyses convergents mettant en cause le H2S, les organisations agricoles ont mis en doute la responsabilité des algues vertes, dont la prolifération est favorisée par le rejets azotés agricoles. L'association écologiste Eau et Rivières de Bretagne a salué dans la soirée les conclusions de l'institut, jugeant que "l'expertise de l'Ineris clôt le débat", non sans ironiser sur les atermoiements de la préfecture des Côtes d'Armor dans ce dossier. "L'urgence est à présent de protéger les populations du risque, notamment sur les sites qui ne font pas l'objet de ramassage des algues et d'engager au plus vite des programmes ambitieux de reconquête de l'eau", estime Eau et Rivières de Bretagne dans un communiqué. De leur côté, les associations Sauvegarde du Penthièvre et Sauvegarde du Trégor ont annoncé le dépôt d'une "plainte pour mise en danger de la vie d'autrui" dans l'estuaire du Gouessant. Sciences et Avenir 06/09/2011
  9. Des cellules souches induites pour sauver des espèces menacées? En obtenant, à partir de cellules adultes de rhinocéros et de singe, des cellules souches similaires à celles de l’embryon, des biologistes américains ouvrent de nouvelles possibilités pour sauvegarder ces espèces menacées de disparition. Plusieurs initiatives de conservation de tissus, de cellules et d’ADN d’animaux menacés se sont mises en place ces dernières années. C’est ainsi qu’à l’institut de recherche du zoo de San Diego, en Californie, le biologiste Oliver Ryder a monté un «cryozoo» abritant des échantillons de plus de 800 espèces. Lorsque fin 2007 des chercheurs japonais ont annoncé qu’ils avaient réussi à reprogrammer des cellules adultes de la peau en cellules souches pluripotentes, pouvant donner tout type cellulaire comme les cellules souches embryonnaires, Ryder et sa collègue Jeanne Loring de l’Institut Scripps (La Jolla, Californie) y ont vu une nouvelle piste. Pas question en effet pour eux d’utiliser des embryons chez des espèces aussi menacées que le rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni), dont on ne recense plus que 7 individus. Loring et son collègue Inbar Friedrich Ben-Nun ont tenté d’appliquer la méthode de reprogrammation à des cellules de rhinocéros et de drill, ou babouin des forêts (Mandrillus leucophaeus), fournies par Ryder. Pour les cellules humaines, c’est l’ajout de plusieurs gènes, insérés grâce à un vecteur viral, qui permet de les reprogrammer en cellules embryonnaires. Les chercheurs ont essayé d’utiliser des gènes de primates pour le drill ou de chevaux pour le rhinocéros, pensant que les gènes humains ne fonctionneraient pas. Étonnamment, après un an d’échecs, ils ont tenté avec les gènes de reprogrammation humains et cela a fonctionné ! Les résultats sont publiés cette semaine dans la revue Nature Methods. Un drill. Cette espèce de singe est menacée d'extinction. (San Diego Zoo) Avec ces cellules souches induites de drill et de rhinocéros, les chercheurs vont maintenant tenter d’obtenir des cellules germinales (ovocytes ou spermatozoïdes), comme cela a déjà été fait avec des souris. A terme, l’objectif est notamment de ramener de la diversité génétique dans ces populations très restreintes. On pourrait par exemple décongeler les cellules d’un animal décédé, créer des cellules souches pluripotentes induites (CSPI), puis des cellules germinales et, via la fécondation in vitro, enrichir le pool génétique. Encore faut-il maîtriser la reproduction médicalement assistée chez les rhinocéros…. Pour une espèce comme celle du drill, qui souffre de diabète en captivité, les chercheurs espèrent utiliser les CSPI pour mettre au point des thérapies cellulaires pour soigner ces singes africains, victimes de braconnage dans un habitat naturel de plus en plus réduit. Sciences et Avenir 06/09/2011
  10. M. Noda va visiter les zones sinistrées par les catastrophes du 11 mars et le récent typhon Le nouveau premier ministre Yoshihiko Noda se rendra prochainement dans les régions de l'Archipel durement frappées par les catastrophes du 11 mars et par un récent typhon. Ce mardi, Osamu Fujimura, le porte-parole du gouvernement, a annoncé que, jeudi et samedi, M. Noda visitera les préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi pour inspecter les dégâts causés par le séisme et le tsunami et par la catastrophe nucléaire qu'ils ont provoquée. Le premier ministre rencontrera notamment Yuhei Sato, le gouverneur de la préfecture de Fukushima, pour discuter des efforts de décontamination. Vendredi, M. Noda prendra la direction des préfectures de Wakayama, Nara et Mie dans l'ouest du pays, une région durement frappée par la tempête tropicale Talas au cours du week-end dernier. M. Fujimura a rappelé qu'au cours de la campagne pour la direction du Parti démocrate, M. Noda avait promis que, s'il était élu premier ministre, il se rendrait avant tout à Fukushima. Le chef du secrétariat du Cabinet a ajouté que le premier ministre souhaite se rendre aussi à Iwate et Miyagi parce qu'il est préoccupé par le manque de progrès dans l'élimination des débris causés par le désastre du 11 mars. NHK 07/09/2011
  11. Une préfecture japonaise demande à ses producteurs de thé de ne pas commercialiser leur récolte Au Japon, la préfecture de Saitama a demandé à ses producteurs de thé d'éviter de commercialiser leurs produits fabriqués à partir de la première cueillette. Cette requête a été faite ce mardi parce que du césium radioactif dépassant les niveaux de sûreté définis par le gouvernement a été détecté par le ministère de la Santé dans des thés produits localement. NHK 06/09/2011
  12. 750 000 Somaliens pourraient mourir de faim selon la FAO Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture ou FAO, 750 000 Somaliens pourraient mourir de faim d'ici la fin de l'année si aucune mesure d'aide d'urgence n'est prise. La FAO indique que la famine a gagné la région de Bay, la plus riche du pays, en sus des 5 régions méridionales déjà frappées par la pénurie de nourriture. Environ 60 pour cent des enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de malnutrition dans cette région et la situation devrait empirer. Principale région céréalière de la Corne de l'Afrique, la région de Bay assure environ 80 pour cent de la totalité des récoltes dans le pays. La FAO, indique que ces dernières seront les plus désastreuses que la Somalie a connues depuis 17 ans et appelle la communauté internationale à réagir d'urgence. NHK 06/09/2011
  13. Le typhon Talas a fait 47 morts et de nombreux sinistrés au Japon Au Japon, le typhon Talas a laissé dans son sillage 47 morts et 56 disparus, principalement dans l'ouest de l'Archipel. Se déplaçant lentement, la forte tempête tropicale a déversé des quantités record de pluies sur de vastes régions du Japon occidental au cours du week-end. Ce mardi soir, au moins 2400 personnes étaient encore bloquées dans 32 localités des préfectures de Wakayama, Nara et Mie. Des contingents des Forces d'autodéfense ont été mobilisés pour porter secours à des milliers de personnes isolées dans les régions les plus durement touchées. Le typhon a également détruit au moins 93 maisons dans 8 préfectures. A présent, il s'est déplacé vers la mer du Japon où il a été abaissé au niveau de zone à basse pression. NHK 06/09/2011
  14. Tepco va ériger une paroi entre l'océan et les réacteurs de Fukushima L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi envisage d'ériger une paroi métallique entre l'océan et la centrale afin d'éviter des fuites d'eau radioactive vers la mer. Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, rappelle que plus de 110 mille tonnes d'eau fortement radioactive restent dans les sous-sols des bâtiments des réacteurs de la centrale. Un risque croissant existe que cette eau ne s'infiltre dans le sol et ne s'écoule vers l'océan. Tepco utilisera des milliers de pieux métalliques pour dresser une paroi de 800 mètres de long, entourant les prises d'eau des 4 réacteurs de l'installation. Long de 22 mètres sur 1 de large, chaque pieu sera enfoncé profondément sou s le niveau du fond marin afin d'empêcher les infiltrations vers les nappes phréatiques. La construction de la paroi commencera dès la fin de cette année et les travaux dureront environ 2 ans. La prévention de la contamination de l'eau de mer est un des piliers de la feuille de route définie par Tepco pour maîtriser l'accident nucléaire de Fukushima.NHK 06/09/2011
  15. les jardins suspendus de Mahattan Béton, ruissellement, pollution…, la ville semble un environnement hostile pour la végétation. Pourtant un chercheur de la Fordham University de New York vient de montrer que même les toits de la Grosse Pomme peuvent devenir des oasis. Naturellement. En se baladant en ville, le biologiste Jason Aloisio s’est toujours étonné de la variété de plantes et d’animaux que l’on peut rencontrer dans les recoins urbains. En bon naturaliste, il a collecté des échantillons de graines ou d’insectes d’une grande diversité, même dans des endroits apparemment aussi inaccessibles que les sommets des gratte-ciels. L’explorateur urbain raconte la naissance de son idée : « J’ai arpenté les toits, fouillant parmi les feuilles accumulées, échantillonnant les insectes, découvrant des arbres poussant dans des petites fissures voire dans les ordures ». Et une question lui est venue naturellement à l’esprit : « si ces organismes arrivent à grimper sur ces déserts perchés, que se passerait-il si on leur y fournissait de quoi croître ? » Des jardins tombés du ciel Ainsi est né son projet d’expérimentation qu’il a pu greffer sur un programme de recherche déjà planifié. Quatre-vingt cinq bacs de 2 m sur 4 et de 10 ou 15 cm de profondeur ont été disposés sur de multiples toits. Le programme normal prévoyait d’y planter des végétaux en automne mais Jason Aloisio a pour ainsi dire laissé pousser l’herbe sous les pieds de ses collègues. En remplissant les bacs de terreau commercial dès le printemps, il a eu plusieurs mois pour observer la colonisation de ses parcelles vierges. Car rapidement, les graines transportées par le vent ou les oiseaux se sont mises à germer. Trente variétés de végétaux ont été recensées, soit un tiers des taxons naturels de la région. Une diversité moyenne de 12 espèces différentes par bac a pu être calculée et seuls 18 bacs sur les 85 disposés n’ont été colonisés par aucune plante. Les bacs les plus profonds (15 cm au lieu de 10) ont permis une meilleure croissance avec plus de biomasse formée. Parmi les plus représentées, on trouve des herbes comme Poa annua ou Mollugo verticillata mais aussi deux amarantes (Amaranthus blitoides et Amaranthus retroflexus), la céréale millet (Digitaria sanguinalis), et le pourpier (Portulaca oleracea), une plante grasse idéale pour des salades. Or ces quatre dernières sont parfaitement comestibles. Ces résultats surprenants ont été présentés lundi au congrès annuel de l’Ecological Society of America, à Austin, Texas. Avec plus de temps, peut-être que d’autres espèces végétales et animales s’ajouteraient aux pionnières pour former un écosystème stable, proche de la prairie. Après avoir saccagé les immenses prairies du centre du continent, les Américains essaieraient-ils donc de les reconstituer sur les toits de leurs villes verticales ? Pas tout à fait. Point de bisons en vue sur l’Empire State Building, King Kong a suffi. L’expérience montre surtout la biodiversité cachée des centres urbains et la capacité des espèces à dénicher et coloniser le moindre habitat. Elle étonne en révélant tout un monde insoupçonné au cœur même de l’environnement que l’on croit contrôler le mieux. Les drôles de dames de Jason Aloisio : de gauche à droite, Digitaria sanguinalis, Amaranthus retroflexus et Portulaca oleracea, trois plantes sauvages comestibles qui arrivent à coloniser les toits des gratte-ciels, pour peu qu'on offre une terre d'accueil à leurs graines. © Lynk media/Rasbak/Ethel Aardvark, Wikipedia, CC by-sa 3.0 Habiller de végétaux les toits ou les murs n’est pas nouveau ; les vertus de l’aménagement vert de ces surfaces sont nombreuses. Mais les professionnels de la végétalisation, comme l’entreprise Roofmeadow ou l'International Green Roof Association, sont ici sceptiques, rapporte un article de Nature. Ils analysent l’expérience avec l’œil un peu méprisant du jardinier à qui on demanderait d’abandonner son jardin aux broussailles. Pourquoi laisser pousser les herbes sauvages quand eux-mêmes peuvent fournir à leurs clients une grande diversité de belles plantes grasses ou autres espèces nobles ? Pour eux, la colonisation naturelle par les espèces locales sauvages devrait rester un concept d’étude. Jason Aloisio, en tout cas, ne se laisse pas démonter. Il étudie à présent une forme d’agriculture urbaine, en plantant des espèces comestibles sur les toits. Comme le miel des ruches de l’opéra Garnier, la production restera certainement anecdotique. Mais c’est le signe de l’importance que prend une approche nouvelle de l’urbanisme où la nature et les écosystèmes tendent à être intégrés et non plus expulsés de la ville. Futura Sciences 17/08/2011
  16. Quand le fer refroidissait la Terre Des études de scientifiques espagnols et suisses ont confirmé que le fer avait un impact sur le réchauffement climatique. C'est lui qui aurait dicté la variation du climat au cours des 800.000 dernières années environ. De quoi donner des (mauvaises) idées pour lutter contre le réchauffement à notre époque... À l’époque du Pléistocène qui a débuté il y a environ 1,8 million d’années et s’est achevée il y a 10.000 ans, la Terre a connu de nombreuses périodes de glaciation, sous forme cyclique. Dans une étude récente, parue dans la revue Nature, une équipe de scientifiques espagnols et suisses a tenté de comprendre les causes de ce mécanisme et d’expliquer le changement brutal dans la période des cycles, intervenu il y a environ 800.000 ans, au début du Pléistocène moyen. Selon les analyses scientifiques, le fer semble avoir une forte influence sur les températures atmosphériques et cela pourrait donner des idées de lutte contre le réchauffement climatique à notre époque. À l’interface de l’atmosphère et de l’eau, le CO2 présent dans l’air est régulièrement piégé sous la surface de l’océan. La concentration du CO2 dans l’atmosphère diminue alors, ce qui, potentiellement, limite l’augmentation de la température, ou augmente le refroidissement, puisqu’il s’agit d’un gaz contribuant à l’effet de serre. Sous la surface de l’eau, les molécules de dioxyde de carbone sont captées par le phytoplancton qui s’en nourrit, assimilant le carbone dans leurs propres corps, ou dans les coquilles en carbonates. C'est le phénomène de séquestration du carbone. Cycles de glaciations dictés par le fer Le fer a la capacité de fertiliser l’océan en favorisant la croissance du phytoplancton. Donc, plus il y a de fer dans l’océan, plus il tiendra son rôle de puits de carbone, ce qui entraînera une diminution de la température atmosphérique. C’est ainsi que les scientifiques ont longtemps supposé que le fer était en partie responsable des variations climatiques du Pléistocène. Mais là où il y a peu de fer en revanche, il y a moins de phytoplancton, et l’efficacité de ce processus est fortement diminuée. C’est le cas dans le sud de l’océan Atlantique, près de l’Antarctique. Mais cela n’a pas toujours été le cas. À l’époque du Pléistocène justement, les scientifiques ont mis en évidence de fortes concentrations en fer, grâce à l’analyse de carottes prélevées dans le fond de l’océan. Les analyses ont d'abord permis de confirmer le lien qu’il existe entre les fortes concentrations de fer et l’abondance du phytoplancton. En plus, elles ont permis de prouver que le fer était bien, en partie, responsable d’un refroidissement atmosphérique et que la variation au cours du temps des concentrations de fer à la fin du Pléistocène dictait très clairement la période des cycles de glaciations à cette époque : environ 100.000 ans. De quoi donner des idées aux adeptes de la géoingénierie ? En 1990, John Martin, un chercheur américain, avait déclamé la phrase désormais célèbre dans le milieu des climatologues « Give me half a tanker of iron and I’ll give you the next ice age », que l’on peut traduire par « donnez-moi une demi-citerne de fer et je vous donnerai la prochaine ère glaciaire », supposant qu’il suffisait de fertiliser les océans avec du fer pour réduire le réchauffement climatique. Des expériences de fertilisation avaient alors été amorcées. Sans succès ! Pire, certaines expériences se sont révélées toxiques. Au chapitre des projets rocambolesques, on notera aussi qu’en 2006, Paul Crutzen – prix Nobel de chimie en 1995 – avait proposé d’envoyer des nuages de soufre dans l’atmosphère, ce qui induit la formation d’aérosols et contribuerait à freiner le réchauffement de l’atmosphère. La pollution par le soufre, effectivement produit un rafraîchissement local... Futura Sciences 05/09/2011
  17. Ban Ki-moon veut obtenir de "vrais résultats" sur le réchauffement Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est engagé lundi à l'occasion d'une visite dans des îles du Pacifique menacées par la montée des eaux, à "poursuivre ses efforts" pour obtenir de "vrais résultats" dans la lutte contre le réchauffement climatique. "Je vais me faire l'écho de vos inquiétudes auprès du monde, de l'Assemblée générale des Nations Unies et dans les négociations sur le changement climatique à Durban à la fin de l'année", a promis Ban Ki-moon en présence du président des îles Kiribati, Anote Tong. "Je poursuivrai mes efforts jusqu'à ce que nous obtenions de vrais résultats", a-t-il ajouté, qualifiant le Pacifique et ses innombrables îles menacées par la montée des océans de "ligne de front" du réchauffement climatique. Des habitants des îles Kiribati, des atolls et une île corallienne situés dans le Pacifique Sud, ont déjà dû quitter leurs habitations en raison de la montée des eaux de la mer. Le président Tong a quant à lui jugé "hautement improbable" à court terme "tout progrès significatif dans les négociations sur le changement climatique". La Conférence de Durban (Afrique du Sud) sur le réchauffement climatique, prévue pour se dérouler du 28 novembre au 9 décembre à Durban, offre une dernière chance à la communauté mondiale de prolonger le protocole de Kyoto, qui s'achève en 2012. Ce protocole est à ce jour le seul instrument légal qui contraint les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique. Mais les Etats-Unis, la Russie, le Japon et le Canada ont déjà fait savoir qu'ils refuseraient un accord contraignant à Durban. Ban Ki-moon a quitté les Kiribati et est arrivé lundi en fin de journée en Nouvelle-Zélande, pour participer au Forum des îles Pacifique, qui débute mardi. Sciences et Avenir 05/09/2011
  18. Iran: une catastrophe écologique menace le Lac d'Oroumieh Un haut responsable iranien a dénoncé une politisation de la catastrophe écologique menaçant le lac d'Oroumieh, dans le nord-ouest de l'Iran, après des manifestations de la population locale dénonçant l'inaction du gouvernement. "La question du lac d'Oroumieh est un défi environnemental, mais certaines personnes cherchent à exploiter la situation, à la politiser, et faire monter la tension sociale", a déclaré le vice-président chargé des questions environnementales, M. Mohammad Javad Mohammadi-Zadeh, cité lundi par les médias. Le lac d'Oroumieh, l'un des plus grands lacs salés du monde, a perdu la moitié de sa surface au cours des 20 dernières années du fait de la multiplication des barrages sur les rivières qui l'alimentent, et risque de disparaître à brève échéance si rien n'est fait pour le sauver. L'assèchement de ce lac classé réserve de biosphère par l'UNESCO laisserait à ciel ouvert quelque 10 milliards de tonnes de poussière de sel, dont la dispersion par les vents pourrait menacer l'écosystème de tout le nord-ouest de l'Iran, région de riches terres agricoles, selon les responsables locaux. Le refus du Parlement d'examiner un projet de sauvetage présenté à la mi-août par les députés de la région a déclenché la semaine dernière des manifestations réprimées par les forces de l'ordre dans les villes d'Oroumiyeh et Tabriz, selon les informations publiées par différents sites internet proches du pouvoir ou de l'opposition. M. Mohammadi-Zadeh a affirmé que le gouvernement était prêt à financer un projet de quelque 900 millions de dollars pour alimenter le lac d'Oroumieh avec l'eau du fleuve Araxe, frontalier de l'Azerbaidjan et de l'Arménie à 70 km plus au nord, ainsi qu'avec des sources de la rivière Zab, dans le nord de Irak. C'est un projet très proche qui avait été rejeté en août par le Parlement. Sciences et Avenir 05/09/2011
  19. Fukushima: la température de deux réacteurs a baissé sous 100 degrés Celsius La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a indiqué lundi que la température des réacteurs 1 et 3 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima est tombée en dessous de 100 degrés Celsius, signe d'un progrès important vers la stabilisation du site. La température au fond de la cuve du réacteur 1 était déjà descendue sous ce niveau depuis quelques semaines (elle se trouvait à 85 degrés lundi), mais c'est la première fois que celle mesurée au même point au niveau du réacteur 3 chute aussi sous 100 degrés depuis le début de la crise déclenchée dans ce complexe par le tremblement de terre et le tsunami dévastateurs du 11 mars. Tepco a mis en oeuvre une nouvelle méthode de refroidissement, consistant à doucher directement le combustible dans le réacteur avec de l'eau froide, un moyen qui semble être efficace. Forte de ce résultat, la compagnie envisage d'appliquer le même principe au réacteur n°2. Le combustible des réacteurs 1 et 3 a vraisemblablement fondu et est tombé au fond de la cuve, à cause d'une interruption systèmes de refroidissement après la panne d'alimentation électrique provoquée par un tsunami de 14 mètres consécutif au séisme de magnitude 9 survenu au large de la côte nord-est le 11 mars. Le refroidissement et le maintien durable sous 100 degrés Celsius de la température des quatre réacteurs (sur six) très endommagés de la centrale Fukushima Daiichi sont deux des conditions essentielles pour parvenir à stabiliser la situation sur ce site qui a subi le pire accident atomique depuis celui de Tchernobyl en 1986. Le contrôle des rejets de matières radioactives provenant des réacteurs et la baisse de la radioactivité environnante sont d'autres conditions indispensables pour considérer que la crise est endiguée. Tepco et le gouvernement souhaitent atteindre cet objectif d'ici au mois de janvier 2012. Il faudra ensuite plusieurs décennies avant de démanteler les lieux et plusieurs décennies seront encore nécessaires pour assainir le site, certaines localités environnantes demeurant inhabitables d'ici là. Quelque 80.000 personnes ont dû quitter leur domicile à cause de la pollution radioactive. Sciences et Avenir 05/09/2011
  20. Des cellules souches créées à partir de la peau d'animaux en voie de disparition Des chercheurs américains ont déclaré avoir créé avec succès des cellules souches de type embryonnaires, appelées cellules souches pluripotentes induites, à partir d'espèces en voie de disparition. Les cellules souches pluripotentes induites, ou iPS, ont la capacité de se développer en différents types de tissus et d'organes. L'équipe à l'origine de la découverte, qui compte en son sein des chercheurs de l'Institut de Recherche Scripps, en Californie, ont dévoilé le résultat de leurs recherches dans la revue scientifique Nature Methods parue ce lundi. Les chercheurs ont travaillé à partir de cellules de peau prélevées sur un rhinocéros blanc femelle. Le rhinocéros blanc est une espèce presque disparue dont il ne reste sur terre que sept spécimens. Quatre types de gènes ont été injectés dans les cellules de peau, qui ont ensuite été mises en culture. Environ un mois plus tard, l'équipe a confirmé à partir des fonctions des gènes, que pour la première fois des cellules iPS avaient été créées à partir d'un spécimen d'une espèce en voie de disparition. Les même chercheurs ont déclaré avoir également créé des cellules iPS à partir de cellules prélevées sur le cadavre conservé dans un zoo d'un drill à crinière argentée, un singe d'Afrique de l'Ouest dont la population ne cesse de diminuer. L'équipe américaine espère que les cellules iPS produites pourront être utilisées pour mieux comprendre l'émergence de maladies chez les animaux en voie de disparition ainsi que les mécanismes de leur reproduction. A long terme l'objectif est de parvenir à une reproduction artificielle des espèces concernées. NHK 05/09/2011
  21. Au Japon, des pluies torrentielles font 31 morts et 55 disparus Les pluies torrentielles accompagnant le passage de l'orage tropical Talas ont déclenché des coulées de boue et des inondations sur tout l'ouest du Japon. Au moins 31 personnes ont péri et 55 autres sont toujours portées disparues. L'orage tropical a été rétrogradé ce lundi après-midi au rang de dépression. Dans la préfecture de Wakayama, 19 personnes ont été tuées dans les fortes pluies et 33 autres ont été portées disparues. Dans la préfecture voisine de Nara, le décès de quatre personnes a été confirmé ainsi que la disparition de 20 autres. Dans la préfecture de Tokushima, trois personnes ont péri. L'orage a détruit près de 80 maisons et au moins 15 mille ont été inondées. Entre-temps, les pluies diluviennes ont provoqué des glissements de terrain dans plus de 54 endroits du centre et de l'est du Japon. D'autres pourraient survenir, mettant en danger les secouristes. Dans la préfecture de Nara, dans le centre-ouest de l'Archipel, le cours d'une rivière en crue aurait été bloqué par de la boue et des rochers en cinq endroits dans le village de Tenkawa et la ville de Gojo. Le ministère de l'aménagement du Territoire s'efforce de confirmer la situation en dépêchant des hélicoptères et des experts dans les zones affectées. NHK 05/09/2011
  22. Qui peut passer de la vitrine d'un magasin d'animaux sans s'arrêter pour regarder les chiots ou les perruches? Des chercheurs de Caltech ont constaté que nos cerveaux ont des cellules individuelles qui «s'allument» spécialement quand nous voyons un animal - un chien, une araignée, une souris - mais pas une personne, un lieu ou un objet. Christof Koch et d'autres chercheurs ont découvert des cellules en étudiant les cerveaux de 41 patients en neurochirurgie qui étaient sur ​​le point de subir une chirurgie pour une épilepsie sévère, comme rapporté dans la revue Nature Neuroscience. Des électrodes ont été placées profondément dans le cerveau des patients pour trouver la source de leurs crises. Les chercheurs ont pris note sur la façon dont les différentes parties du cerveau, ont répondu en voyant certaines images. Ils ont constaté que seule l'amygdale "amygdala" - une région en forme d'amande du cerveau, associée aux émotions comme la peur - avait cellules qui répondaient en voyant des images d'animaux: C'est logique, dit Koch, car l'amygdale "semble être spécialisée pour nous alertant sur les choses qui sont émotionnellement importantes pour nous -. Soit positive, soit parce qu'elles sont effrayantes" Et les animaux sont les deux à la fois, dit-il. Certains veulent nous manger. D'autres pourraient être notre dîner. Et, bien sûr, pour certains nous voulons juste leur faire des câlins. «Nous avons constaté chez un patient une cellule que j'appelle la «cellule Peter Rabbit" parce qu'il a répondu à trois images très mignones», dit Koch. "Une était un lapin, une autre un lièvre blanc neige et la dernière une mignonge souris" Koch spécule que cette réponse particulière des neurones pour "voir des animaux" peut refléter l'importance que les animaux ont eu sur nous au long de notre passé évolutif." Comme il le dit dans le NPR : La présence de ces cellules chez les humains d'aujourd'hui c'est peut-être que certains animaux constituaient une menace pour nos ancêtres, dit Koch. Des cellules spécialisées pourraient avoir aidé le cerveau de réagir rapidement à un danger, dit-il. Koch affirme qu'il a été rappelé toute l'importance d'une réponse (réflexe) rapide lors d'une récente sortie le long d'un sentier de montagne à Los Angeles. «Comme j'étais sur le point de partir (de m'arrêter), j'ai vu qu'il y avait un serpent à sonnettes», dit-il. "Au moment où je l'ai réalisé, au moment où j'ai senti la peur, monter, je me suis dit :, oh mon dieu, il ya un serpent... que j'avais déjà automatiquement étendu mes jambes, agrandi ma ma foulée et donc je n'ai pas marché sur le serpent." Des études comportementales ont montré que les gens répondent avec plus d'attention en voyant un animal ou une personne que quelque chose d'immobile, comme un bâtiment. Après tout, des chaises, des ponts et des ouvrages restent simplement comme ils sont, alors que les animaux (et, en effet, les humains aussi) peuvent être amicaux ou hostiles et vice versa en quelques instants. L'Université de Californie à Davis, l'anthropologue Isbell Lynne souligne que les animaux ont été longtemps tout autour de nous. Comme elle le dit, «si nous ne prêtons pas attention à eux alors, vous savez, que cela pourrait ne pas être une bonne idée. Nos cerveaux ont simplement évolué depuis la prise de connaissance des premiers animaux: peut-être est-ce pourquoi tant d'entre-nous, nous sentons inexorablement attirés vers les animaux, que ce soit deux chiots dans une vitrine ou sur une image et même les histoires d'animaux... Peut-être qu'en faisant un retour dans notre très lointain passé, nous avons appris que, quand il s'agit de créatures à quatre pattes ou rampantes sur le sol, nous devions regarder et nous méfier et cette habitude est demeurée profondément ancré en nous aujourd'hui... Une sorte d'atavisme en quelque sorte... Care2 01/09/2011
  23. J'ai reçu une autre version disant que le chauffeur routier a été témoin de la scène lorsque ce pauvre petit bout de chou a été balancé... J'espère qu'il aura eu le réflexe de noter l'immatriculation du véhicule... Et qu'une plainte sera déposée pour cruauté envers un animal... Si jeune et déjà de lourdes épreuves. Pauv' tite minette... Je te souhaite un bon rétablissement et la joie de trouver une maison aimante...
  24. Comment peut-on se montrer aussi cruel envers un petit animal sans défense...?!? La chienne est maintenant à l'abri... Mais le prochain qui tombera dans les mains de cette ignoble bonne femme... Il faudrait qu'une plainte soit déposée par une association afin que cette mégère soit condamnée et ne puisse plus jamais adopter un animal...
  25. Les dents de LOUNA ont été cassées à coups de pieds, elles bougeaient dans sa gencive et l’empêchaient de manger normalement LOUNA est une petite femelle croisée caniche de 7 ans, recueillie par l’association Aux Chats Eclopés. Contactée par téléphone, la présidente de l’association s’est presque excusée de solliciter la communauté Clic Animaux pour LOUNA, elle qui d’habitude, met toute son énergie à sauver « ses matoux »… Car si LOUNA est la seule représentante de la race canine au sein du refuge, elle n’en est pas moins éclopée. LOUNA avait pour maîtresse une personne qui s’est acharnée sur elle pendant 7 longues années avant qu’un membre de sa famille ne réagisse enfin devant tant de souffrance et confie, presque en catimini, le pauvre animal à l’association. La liste des maux dont souffre LOUNA en dit long sur le calvaire vécu par cette petite chienne sans défense. Arrivée à l’association à bout de force et souffrant de malnutrition, LOUNA a été auscultée, en urgence et sûrement pour la première fois de sa vie par un vétérinaire. « Les dents de Louna ont été cassées à coups de pieds, elles bougeaient dans sa gencive et l’empêchaient de manger normalement." Devant la faiblesse générale de LOUNA, le praticien, sidéré par l’état de santé de cette pauvre chienne, n’a pas voulu prendre le risque de l’anesthésier et après avoir extrait ses dents cassées et complètement déchaussées, rasé sa fourrure infectée de vermine, il a pu enfin se rendre compte de l’ampleur des maux dont souffrait LOUNA : Multiples fractures malheureusement consolidées et non opérables sur les 4 membres, épaule déboîtée, double otite purulente, multiples lésions infectées sur tout le corps, griffes de 3 cm de long… Entourée d’affection pour la première fois de sa triste vie, LOUNA doit maintenant suivre un très lourd traitement visant à soulager ses douleurs (anti-inflamatoires et comprimées de LOCOX à vie !) et soigner ses otites (EASOTIC et METACAM). Elle doit aussi reprendre du poids et suit pour cela un régime particulier. Après cela, LOUNA pourra être stérilisée et ses dents détartrées. Comme tous les pensionnaires de l’association, LOUNA ne sera pas proposée à l’adoption, mais restera au sein du refuge… Votre générosité va permettre de financer les soins urgents qui ont permis de sauver la vie de LOUNA ainsi que trois mois du traitement qui soulagera la douleur de ses articulations. 858 SMS reçus pour LOUNA ! Un très grand merci à tous ! Clic Animaux
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