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BelleMuezza

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  1. Les écorégions marines ont été formellement établies en 2007 à l'issue d'une collaboration entre le WWF,The Nature Conservancy (TNC), la Convention de Ramsar, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP). Ce système de biorégionalisation est avant tout centré sur les eaux côtières et regroupe les écosystèmes des zones néritiques et benthiques peu profondes. Ces régions abritent effectivement une part importante de la biodiversité marine et sont l'objet de menaces et d'exploitation par l'humain largement supérieures à celles qui planent sur la zone pélagique. Contrairement aux écorégions terrestres et d'eau douce, les écorégions marines n'ont pas de limites spatiales nettes : elles s'étendent, par convention, sur les eaux côtières de profondeur inférieure à 200 m et jusqu'à 200 miles marins (370 km) au large. De même, leurs frontières s'étendent loin à l'intérieur des terres, afin de s'assurer l'inclusion de tout le littoral et de la totalité des systèmes d'estuaires ou de lagunes qui peuvent dériver de sources cartographiques différentes. Au final, la classification proposée reconnait 12 «royaumes» divisés en 62 «provinces», lesquelles regroupent un total de 232 écorégions couvrant la globalité des systèmes côtiers de la planète. Les récifs coralliens constituent un aspect important de l'équilibre des écosystèmes côtiers tropicaux - et un défi majeur pour les programmes œuvrant à leur conservation. Photo : NOAA Photo Library / Domaine public Royaume : région très étendue de l'océan côtier, benthique ou pélagique, à travers laquelle les biotes présentent une cohérence interne importante aux niveaux taxonomiques élevés, à la suite d'une histoire évolutive commune et unique. Les royaumes montrent des niveaux élevés d'endémisme et comptent de nombreux taxons uniques aux niveaux des genres et des familles. Les facteurs à l'origine du développement unique de ces biotes comprennent la température de l'eau, l'isolement historique à grande échelle et la proximité du benthos. Province : vaste zone définie par la présence de biotes distincts qui partagent une certaine cohésion au niveau de leur histoire évolutive. Les provinces montrent un certain niveau d'endémisme, principalement au niveau des espèces. Bien que l'isolement historique joue un rôle, nombre de ces biotes sont apparus à la suite de facteurs abiotiques comme les caractéristiques géomorphologiques (île ou plateau continental isolés, mer semi-fermée), hydrographiques (courants, remontées d'eau, dynamique glaciaire) ou géochimiques (salinité) de leur environnement. Écorégion : domaine dont la composition en espèces est relativement homogène et clairement distincte des systèmes adjacents. Cette composition est susceptible d'être déterminée par la prédominance d'un petit nombre d'écosystèmes, ainsi que par certaines caractéristiques océanographiques ou topographiques. Les facteurs biogéographiques définissant les écorégions varient d'un endroit à l'autre et comprennent l'isolement géographique, les remontées d'eau, les apports en nutriments, l'afflux d'eau douce, les régimes de température et de glaciation, les sédiments, les courants et la complexité bathymétrique. WIKIPEDIA
  2. Les écorégions d'eau douce ont été formellement établies en 2008 en collaboration avec l'organisation américaine The Nature Conservancy. Elles résultent de la division de la surface de la planète en fonction des différents écosystèmes d'eau douce qui la recouvrent et sont classées en 8 zones géographiques (Amérique du Nord, Amérique centrale, Amérique du Sud, Europe et Moyen-Orient, Afrique et Madagascar, Asie du Nord, Asie du Sud et Australie et Pacifique) et en 12 «types majeurs d'habitat» qui sont l'équivalent des biomes terrestres : Zone humide des berges d'un fleuve en Alaska. Image : NOAA Photo Library / Domaine public Les «grands lacs» sont dominés par les grands systèmes lentiques. Les écosystèmes de ces régions peuvent inclure des rivières et diverses zones humidespériphériques en plus des lacs eux-mêmes. Ils comprennent les grands lacs des latitudes tropicales, tempérées et polaires, comme le Baïkal en Sibérie ou le Malawien Afrique, ainsi que les « mers » intérieures comme la mer d'Aral ou la Caspienne. Les «deltas des grands fleuves» comprennent les régions de delta qui possèdent des caractéristiques environnementales (comme l'influence des marées) et une faune distinctes de celles observées en amont du fleuve. C'est par exemple le cas du Niger ou du Mékong, mais pas celui du Mississippi. Les «eaux douces polaires» incluent les fleuves dont l'intégralité du bassin versant est situé dans la zone polaire, comme c'est le cas de la Léna en Sibérie ou duYukon en Alaska. Les «eaux douces d'altitude» rassemblent les ruisseaux ou les rivières peu profondes d'altitude à courant rapide, ainsi que les systèmes de lacs ou de zones humides de haute montagne. Les conditions climatiques et la typologie de ces milieux varient peu en fonction de la latitude. Les «rivières côtières tempérées» regroupent les bassins côtiers de nombreux cours d'eau des latitudes tempérées. Ces écorégions sont caractérisées par les écosystèmes fluviaux, mais peuvent également comprendre de petits lacs et des lagunes. Cet habitat englobe également les milieux insulaires qui réunissent ces caractéristiques5. Les «rivières à plaines inondables et zones humides tempérées» sont dominées par un unique système fluvial, qui inclut le bassin principal du fleuve et les sous-bassins qui lui sont associés et qui est caractérisé (ou qui l'a été historiquement) par un lit d'inondation cyclique. Ces écorégions peuvent également comprendre deszones humides composées de deltas intérieurs, de marais et de marécages associés au système principal. Les «ivières de plateau tempérées » comprennent les cours d'eau sans plaine d'inondation des latitudes tempérées, y-compris les affluents des grands fleuves. Les «rivières côtières tropicales et subtropicales» sont l'équivalent des « rivières côtières tempérées» aux latitudes tropicales et subtropicales. Les «rivières à plaines inondables et zones humides tropicales et subtropicales» sont l'équivalent des «rivières à plaines inondables et zones humides tempérées» aux latitudes tropicales et subtropicales. Les «rivières de plateau tropicales et subtropicales» sont l'équivalent des « rivières de plateau tempérées» aux latitudes tropicales et subtropicales. Les «eaux douces xériques et bassins endoréiques» regroupent les systèmes aquatiques endoréiques ou situés dans les zones arides, semi-arides ou sub-humides sèches. Ils abritent une faune adaptée aux régimes d'inondation éphémères et intermittents et à la variation saisonnière du niveau des eaux. De tels systèmes sont observés dans les régions du Nil inférieur en Égypte ou de la Vallée de la Mort aux États-Unis. Les «îles océaniques» sont constituées d'îles entièrement entourées d'eau et isolées des autres masses terrestres d'importance. Elles sont caractérisées par des biotes d'eau douce issus d'ancêtres marins. WIKIPEDIA
  3. Les écorégions terrestres du WWF sont des subdivisions de la surface terrestre émergée en fonction de critères biogéographiques, établies formellement par le Fonds mondial pour la nature (WWF) en 2001. Elles sont définies comme des «unités relativement importantes de terres contenant un assemblage distinct de communautés et d'espèces naturelles, avec des limites qui se rapprochent de l'étendue originelle des communautés naturelles avant les grands changements d'utilisation du sol [par l'humain]». Ces écorégions dressent une cartographie globale de la biodiversité terrestre, reflétant la répartition complexe de la faune et de la flore, et conçue comme un outil pour les programmes de conservation de la nature. Cette classification reconnait 867 unités, organisées en 14 biomes terrestres et 8 écozones. La classification en écorégions tire son origine du constat que les tentatives de divisions de la surface terrestre en fonction des critères géophysique uniques (température, pluviométrie, végétation, etc.) ne représentent pas suffisamment les variations dans la distribution des espèces. Ces approches classiques omettent en effet plusieurs paramètres, comme l'endémisme des genres et des familles ou l'empreinte de l'histoire géologique sur la répartition géographique, et échouent ainsi à reconnaitre la place de nombreux biotes d'importance majeure pour les programmes de conservation. De plus, le WWF estime que les systèmes similaires proposés dans le passé ne sont pas des outils effectifs en raison de leur résolution trop faible. La mise en place de zones protégées ou la délimitation d'aires de répartition des espèces endémiques s’appuient souvent sur des critères demandant une connaissance approfondie de régions de taille restreinte. Avec 867 unités de base, la cartographie établie par le WWF présente une moyenne de 150.000 km2 par écorégion (pour une médiane de 50.000 km2), contre 750.000 km2 environ dans les classifications antérieures. Dans sa structure générale, la classification du WWF reprend telle quelle la division en «royaumes biogéographiques» établie par Miklos Udvardy en 1975 et adapte le système de biomes utilisé pour le continent américain par Dinerstein et al. (1995) et Ricketts et al. (1999). Les écorégions sont elles-mêmes basées sur les unités décrites précédemment par plusieurs ouvrages biogéographiques à dimension régionale, notamment : - les «régions phytogéographiques» de White (1983) pour l'Afrotropique ; - la «régionalisation biogéographique de l'Australie» de l'Australian Nature Conservation Agency ; - les divisions de l'Indomalais de MacKinnon (1997), basées sur les «provinces biotiques» d'Udvardy (1975) ; - les écorégions des États-Unis et de l'Alaska de l'Environmental Protection Agency, - les écorégions du Canada de Environnement Canada, et les travaux de Rzedowski sur la végétation du Mexique, pour le Néarctique ; - les cartes de la végétation du Brésil de l'Institut brésilien de géographie et de statistiques, du Vénézuela et du Guyana de Huber (1988 et 1995), et la carte écologique d'Amérique centrale de Holdridge (1977), pour leNéotropique ; - la carte des forêts d'URSS de Kurnaev (1990), les travaux de Miyawaki (1975) sur la végétation du Japon, et la carte du "Comité chinois de compilation des carte de végétation", pour la partie orientale du Paléarctique. - la collaboration avec le projet "Digital Map of European Ecological Regions (DMEER)" en 2000 pour la partie européenne du Paléarctique. Nombre de ces systèmes pré-existants ont du être réunis ou scindés afin de souligner des limites biogéographiques reconnues ou d'uniformiser la résolution de chaque unité. Lorsque qu'aucune carte n'était disponible, les divisions ont été dessinées en se basant en premier lieu sur le relief, puis sur le type de végétation. Cette approche est néanmoins basée sur plusieurs compromis. Les limites entre écorégions sont rarement nettes sur le terrain, elles sont plutôt constituées d'écotones et d'habitats en mosaïque. Les unités de ce système ne sont pas non plus optimales pour tous les taxons, mais pour une majorité. Enfin, elles ne sont pas toujours uniformément couvertes de la végétation du biome dans lequel elles sont classées et peuvent contenir de petites parcelles d'écosystèmes typiques d'autres habitats. Chaque écorégion possède un code unique permettant de l'identifier facilement. Ce code est constitué de deux lettres indiquant l'écozone dans laquelle se situe la région, suivi de deux chiffres (de 01 à 14) renvoyant au biome auquel appartient cette dernière. Les deux derniers chiffres forment le numéro d'ordre de l'écorégion. Chacun des 867 systèmes ainsi constitué appartient à une écozone et à un biome unique et participe à la délimitation dans l'espace de ces deux macro-unités. Exemple : PA0402 le code de l'écorégion des «forêts atlantiques mixtes» indique qu'elle se situe dans le Paléarctique (PA) et appartient au biome des forêts de feuillus et mixtes tempérées (04). Les 8 écozonesLes 14 biomes (AA) Australasien (AT) Afrotropique (AN) Antarctique (IM) Indomalais (NA) Néarctique (NT) Néotropique (OC) Océanien (PA) Paléarctique Forêts de feuillus humides tropicales et subtropicales Forêts de feuillus sèches tropicales et subtropicales Forêts de conifères tropicales et subtropicales Forêts de feuillus et forêts mixtes tempérées Forêts de conifères tempérées Forêts boréales et taïga Prairies, savanes et brousses tropicales et subtropicales Prairies, savanes et brousses tempérées Prairies et savanes inondables Prairies et brousses d'altitude Toundra Forêts, bois et maquis méditerranéens Déserts et brousses xériques Mangroves En collaboration avec l'Environmental Systems Research Institute (ESRI), le WWF a publié en ligne l'application «WildFinder» qui permet de visualiser la distribution des espèces animales en fonction des écorégions terrestres. La base de données du programme comprend actuellement quatre taxons: mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens. Les informations sont disponibles pour 825 écorégions, les mangroves ayant été volontairement omises en raison de leurs tailles très réduites. La distribution des espèces est basée sur leur répartition historique (environ 1500 ap. J.-C.) dans la continuation de l'idée que les écorégions dessinent la carte de la biodiversité en dehors des perturbations induites par l'humain, ce qui permet la mise en place de programmes de réintroduction. Ces données sont principalement extraites des quatre bases de données suivantes: - «Amphibian Species of the World» pour les amphibiens ; - «EMBL Database» pour les reptiles ; - «The Sibley/Monroe World List of Bird Names» pour les oiseaux ; - «Mammal Species of the World» pour les mammifères. En ne tenant compte que de la présence ou de l'absence d'une espèce dans une écorégion donnée, l'application surestime néanmoins systématiquement sa distribution réelle. Il est donc nécessaire de garder à l'esprit que le «WildFinder» montre un panel d'écorégions où une espèce donnée est présente et non pas sa répartition géographique précise. STATUT de Conservation : Le WWF a attribué un statut de conservation à chacune des écorégions terrestres, à l'image de ceux utilisés par la liste rouge des espèces menacées de l'UICN. - Critique : la portion intacte du système est cantonnée à des fragments isolés de taille réduite avec une faible probabilité de persistance à court terme sans des mesures immédiates de protection et de restauration. De nombreuses espèces ont déjà disparu en raison de la perte de leur habitat. Les fragments encore intacts ne présentent pas les conditions minimales pour maintenir les processus écologiques et des populations viables de nombreuses espèces. L'utilisation du sol entre ces fragments est souvent incompatible avec la survie de nombreuses espèces natives. La propagation d'espèces exogènes peut être un problème écologique sérieux, particulièrement dans les milieuxinsulaires. Les grands prédateurs ont presque tous été exterminés. - En danger : la portion intacte du système est cantonnée à des fragments isolés de taille variable avec une probabilité moyenne à faible de persistance à court terme sans des mesures immédiates de protection et de restauration. Plusieurs espèces ont déjà disparu en raison de la perte de leur habitat. Les fragments encore intacts ne présentent pas les conditions minimales pour maintenir les processus écologiques à grande échelle et des populations viables de nombreuses espèces. L'utilisation du sol entre ces fragments est en grande partie incompatible avec la survie de nombreuses espèces natives. Les grands prédateurs ont, pour la plupart, été exterminés. - Vulnérable : la portion intacte du système est divisée en blocs de taille variable dont plusieurs fragments resteront intacts à court terme, surtout si des mesures adéquates de protection et de restauration sont entreprises. Dans de nombreuses zones, les espèces sensibles ont disparu ou déclinent, particulièrement les grands prédateurs et le gibier. L'utilisation du sol entre ces blocs est parfois incompatible avec la survie de nombreuses espèces natives. - Relativement stable : les communautés naturelles ont été altérées dans certaines zones, causant le déclin local des populations exploitées et la perturbation des processus écologiques. Ces zones peuvent être étendues, mais restent encore éparpillée au milieu des portions du système demeurées intactes. Les liens écologiques entre les portions intactes sont encore largement fonctionnels. Les espèces sensibles à l'activité humaines, comme les grands prédateurs et les oiseaux terrestres, sont présentes à une densité inférieure aux variations naturelles de leur distribution. - Relativement intact : les communautés naturelles de l'écorégion sont largement intactes. Les espèces sensibles à l'activité humaines, comme les grands prédateurs et les oiseaux terrestres, ne sont pas présentes à une densité inférieure aux variations naturelles de leur distribution. Les biotes se déplacent et se dispersent naturellement dans les limites de l'écorégion et les processus écologiques fluctuent tout au long d'habitats largement contigus. WIKIPEDIA
  4. Une écorégion ou région écologique est une zone géographique assez large se distinguant par le caractère unique de sa géomorphologie, de sa géologie, de son climat, de ses sols, de ses ressources en eau, de sa faune et de sa flore. Plusieurs organismes internationaux ont établi des listes d'écorégions, le World Wildlife Fund, la Commission de coopération environnementale d'Amérique du Nord, la DMEER européenne, la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine. Les zones désignées par chacun de ces organismes ne doivent pas être confondues car ils n'utilisent pas le même critère de désignation. Exemple de cartographie de biome - Image Dietzel / CC-BY-SA-2.5 Le Fonds mondial pour la nature (WWF) définit l'écorégion comme «une unité étendue de terre ou d'eau qui contient un assemblage d'espèces, de communautés naturelles et de conditions environnementales qui se distingue au plan géographique». En se basant sur de nombreux travaux biogéographiques et en collaboration avec plusieurs organismes œuvrant dans le domaine de la conservation de la nature, les chercheurs de l'organisation ont élaboré unecartographie globale des écosystèmes planétaires. Au terme de la démarche, 867 écorégions terrestres, 426 écorégions d'eau douce et 232 écorégions marines ont été définies. Parallèlement, le projet «Global 200» a sélectionné 238 unités (à partir d'une ou plusieurs écorégions) parmi les trois systèmes pour établir une liste des régions les plus représentatives au niveau biologique et donc prioritaires en matière de conservation. WIKIPEDIA septembre 2013
  5. Pourquoi les papillons aiment-ils tant les yeux de la tortue de l'Amazone ? Dans l'ouest de l'Amazonie, les insectes développent des stratégies pour se procurer une denrée rare dans leur habitat naturel : le sodium. Explications : Des papillons butinant avec gourmandise les yeux de tortues de l'Amazone à taches jaunes, les clichés rapportés d'une expédition écotouristique organisée par la société Rainforest Expeditions qui propose diverses excursions dans l'épaisse forêt péruvienne, sont pour le moins spectaculaires. Jeff Cremer / Perunature.com Pour autant, la scène n'a rien de très extraordinaire dans cette région du monde. Elle témoigne même de stratégies communément mises en place par certaines espèces animales pour dénicher des denrées rares dans leur habitat naturel. Rainforest Expeditions / Youtube Mais pourquoi ces insectes s'intéressent-ils donc autant aux yeux de ces tortues ? Tout simplement parce qu'ils y recueillent des larmes dont ils se délectent. D'ailleurs les papillons ne sont pas les seuls à en être friands, il arrive de voir également des abeilles pendues aux paupières des tortues. Il faut dire que le précieux breuvage contient des sels minéraux, en particulier du sodium, que ces espèces ne parviennent pas à se procurer autrement. L'ouest de l'Amazonie se trouve en effet à une très grande distance - plus de 1.500 kilomètres - du réservoir de sodium que constitue l'océan Atlantique à l'est, tandis que la Cordillère des Andes coupe cette région des apports pouvant lui venir de l'Ouest. Aussi s'agit-il de l'un des territoires les moins bien pourvus en sodium dans le monde. Or si le régime carnivore des tortues suffit à leur fournir leur dose journalière de sodium, de nombreuses autres espèces herbivores peinent à se ravitailler. C'est pourquoi la plupart ne se contentent pas de larmes de tortues, mais en dénichent également dans les urines d'autres animaux, dans leur sueur ou encore dans des flaques d'eau argileuse. GeoBeats News / National Geographic / YouTube Reste cependant une inconnue. Dans quelle mesure cet étonnant manège affecte-t-il les tortues elles-mêmes ? Même si les choses ne semblent pas encore très claires, leur santé n'est a priori pas directement mise à mal. Toutefois le phénomène pourrait leur être indirectement préjudiciable. Car, aveuglés par le vol des insectes au voisinage de leurs paupières, ces animaux deviendraient alors des proies plus faciles pour leurs prédateurs. LE POINT 19/9/2013
  6. Des chercheurs néerlandais affirment qu'il y a eu une mutation d'une souche de la grippe aviaire et que cette souche peut maintenant se transmettre d'une personne à l'autre. Une équipe de recherche du centre médical de l'université Erasmus à Rotterdam dit avoir mené des expériences pour savoir si la souche H7N9 de la grippe peut affecter le système respiratoire humain. Les chercheurs ont utilisé des échantillons de cellules de personnes âgées de 19 à 73 ans. Ils ont constaté que le virus s'accrochait aux échantillons de cellules respiratoires et de poumons, ainsi qu'aux cellules de muqueuses dans le nez et la gorge, une propriété qui n'avait pas été observée avec d'autres souches de la grippe aviaire. Cette capacité pour le virus d'affecter le nez et la gorge signifie qu'il pourrait se transmettre librement entre les personnes qui toussent ou éternuent. Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de cas de transmission d'une personne à l'autre. Mais, disent les chercheurs, cela pourrait changer, suite à leur découverte. NHK WORLD 19/9/2013
  7. Au Japon, l'entreprise responsable de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi dit avoir détecté des fissures dans un cadre d'acier qui supporte un tuyau de ventilation inutilisé. Ce tuyau a servi pendant un certain temps à évacuer de dangereuses vapeurs créées par l'accident de 2011. Selon les dirigeants de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, des employés ont découvert mercredi des fissures et des entailles à huit endroits dans le contrefort situé à quelque 66 mètres au dessus du sol. L'Autorité de régulation du nucléaire a ordonné à Tepco d'évaluer dès que possible, la capacité du tuyau à résister à un tremblement de terre. Le tuyau vertical mesure 120 mètres de hauteur. Il est situé entre l'édifice du réacteur 1 et celui du réacteur 2. Après l'accident nucléaire de 2011, les employés de Tepco ont utilisé le tuyau pour laisser sortir des vapeurs radioactives et réduire la pression dans les enceintes de confinement, ceci dans le but d'empêcher des explosions. Selon les dirigeants de Tepco, c'est probablement le séisme de 2011 qui a endommagé le cadre d'acier. Ils disent ne pas avoir vu de dommage au tuyau lui-même. NHK WORLD 19/9/2013
  8. Fukushima (Japon) (AFP) - Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est rendu jeudi à la centrale de Fukushima où il a sommé la compagnie Tepco de lui fournir un calendrier de règlement des fuites d'eau radioactive, un problème qui suscite l'inquiétude dans le monde entier. Il s'agit de sa deuxième visite dans ce complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011 depuis sa prise de fonction le 26 décembre dernier. Auréolé de la victoire écrasante de son Parti libéral démocrate (PLD, droite) sur ses adversaires de centre-gauche, il s'était rendu à la centrale trois jours seulement après son arrivée au pouvoir. Mais cette fois, c'est un Shinzo Abe davantage sous pression qui est revenu sur les lieux de la pire catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986. Du coup, M. Abe a profité de ce déplacement très médiatisée pour ordonner à l'exploitant, Tokyo Electric Power (Tepco), de régler une fois pour toutes "le problème de fuites d'eau" contaminée et de "fixer un calendrier". Car son gouvernement, comme d'ailleurs Tepco qui a très longtemps tardé à reconnaître la gravité de la situation et des rejets massifs d'eau contaminée dans l'océan Pacifique, sont sous le feu des critiques depuis des semaines pour leur gestion de cette crise. Face à la persistance inquiétante du problème des fuites d'eau contaminée qui se déverse massivement dans l'océan Pacifique voisin, des medias ont encore récemment épinglé le Premier ministre, notamment pour avoir affirmé devant le Comité international olympique (CIO) le 7 septembre que la situation était "sous contrôle". Venu à Buenos Aires défendre avec succès la candidature de Tokyo pour l'organisation des JO 2020, il avait même assuré que les effets des fuites étaient "bloqués dans les 0,3 km2 du port de la centrale". Ses déclarations, visiblement faites pour enlever la décision du CIO, avaient choqué nombre de Japonais. Mais pour le Nikkei, premier quotidien économique du pays, les actions entreprises ne sont pas à la hauteur de l'urgence de la situation. "Le Premier ministre a affirmé devant le CIO que le problème de l'eau à Fukushima était sous contrôle, mais ce n'est pas des mots d'apparence, ce sont des mesures concrètes qui sont nécessaires", écrivait ce journal il y a quelques jours. Malgré cela, le Premier ministre a persisté et signé jeudi: "Je suis convaincu que les fuites ont été bloquées dans une zone de 0,3 km2 dans l'anse de la centrale, comme je l'ai déclaré à Buenos Aires". "Et je vais m'employer à contrer les rumeurs qui mettent en doute la sûreté de la centrale de Fukushima", a-t-il martelé. Deux semaines après la décision de son gouvernement de s'impliquer plus dans cette crise de l'eau contaminée, le Premier ministre a donc décidé de se montrer "au front": en compagnie du patron de Tepco, Naomi Hirose, et revêtu d'une combinaison de protection blanche à son nom, il a passé environ deux heures sur le site où il a notamment rencontré des ouvriers chargés de surveiller les centaines de réservoirs d'eau radioactive disséminés sur le complexe. "L'avenir du Japon repose sur vous. Le gouvernement va avancer et prendre des mesures concrètes", a-t-il déclaré à une douzaine de travailleurs. Il s'est également fait présenter un système de décontamination appelé ALPS, dispositif pas encore totalement opérationnel mais censé filtrer la plupart des éléments radioactifs de l'eau (hormis le césium qui en est extrait en amont par un autre engin et le tritium). De son côté, l'autorité indépendante de régulation nucléaire a débuté mercredi une étude sur la teneur en césium des fonds marins dans une zone de 1.000 kilomètres carrés au large de la centrale, sur une bande côtière de 20 kilomètres de large et 50 kilomètres du nord au sud le long de la centrale. SCIENCES ET AVENIR 19/8/2013
  9. Sydney (AFP) - Le requin joue un rôle clé dans la chaîne alimentaire des récifs coralliens et sa surpêche contribue à affaiblir un écosystème menacés par le réchauffement climatique et les événements météorologiques extrêmes, révèlent jeudi des scientifiques australiens. Pendant dix ans, une équipe de biologistes marins dirigée par Mark Meekan, de l'Institut océanographique australien (AIMS) a étudié le rôle des requins dans les atolls de Rowley et les récifs de Scott, à 300 kilomètres de la côte nord-est de l'Australie. Le requin joue un rôle clé dans la chaîne alimentaire des récifs coralliens et sa surpêche contribue à affaiblir un écosystème menacés par le réchauffement climatique et les événements météorologiques extrêmes, révèl (c) Afp "Lorsque le nombre des requins est réduit, nous voyons un changement fondamental dans la structure de la chaîne alimentaire sur les récifs", explique Mark Meekan. "Nous observons une augmentation du nombre de prédateurs intermédiaires comme le vivaneau et une réduction du nombre d'herbivores comme le poisson-perroquet", dit-il. Or ce dernier est très important car il se nourrit notamment d'une algue envahissante qui empêche le corail malade de récupérer. L'Rowley Shoals protégée (Imperieuse, Clerke et les récifs de sirène) et pêché Scott Reefs (Seringapatam, North Scott et Scott South Reef). Emplacements des stations sous-marines éloignées appâtées (croix) et des sites du programme de surveillance à long terme (diamants) sont indiqués sur chaque récif (gris clair). La ligne pointillée indique la limite de la zone économique exclusive australienne et gris foncé désigne le protocole d'accord Box 74. L'étude a comparé l'impact des cyclones et du blanchiment du corail dans les réserves marines des Rowley, où la pêche est interdite, avec l'impact qu'ils ont sur les récifs de Scott où les pêcheurs indonésiens peuvent capturer le requin. "Comme nous connaissons la plupart des causes du réchauffement climatique, on peut peut-être faire quelque chose" mais "ce n'est pas le cas avec le déclin des requins de récif", avertit le chercheur. Couverture du corail des récifs et la densité de requin pêché (rouge) et non pêchées (vert). La couverture corallienne est indiquée pour les récifs (A) SCOTT et (B) Rowley Shoals, y compris les récifs avec (trait plein) et sans (ligne pointillée) événements perturbateurs. Les flèches indiquent le calendrier de la perturbation et la ligne noire pointillée dénote le seuil de la couverture corallienne de 30%. (C) Densité de requin de récifs exploités et non exploités mesure que le nombre maximum de chaque espèce vus ensemble à un moment donné (MaxN). Les valeurs sont les moyennes ± des intervalles de confiance à 95%. Même des sanctuaires limités pour les requins contribueraient à maintenir un équilibre fragile en permettant la survie d'espèces mangeuses d'algues. L'étude a été publiée dans le journal PLOS ONE. Analyse de redondance de la composition des espèces (n =112) comprenant cinq groupes trophiques (carnivore, herbivore, détritivores, corallivore et planctophage) de poissons de récif. Des sites ont été classés par les quatre traitements et la variation expliquée par chaque axe est indiqué. Densité moyenne des groupes trophiques (± intervalle de confiance à 95%) récifs des zones de pêche (rouge) et zones sans pêche (vert). La densité des groupes trophiques exploitées, non exploitées, perturbés (barres hachurées) et non perturbées (barres pleines). L'an dernier, une étude sur la santé du récif avait révélé que sur les 27 dernières années, la couverture corallienne avait été divisée par deux, imputant 42% des dégâts à une étoile de mer vorace. En juillet, Canberra a rétrogradé le niveau de santé de la Grande Barrière de "modéré" à "médiocre". Les cyclones et les inondations qui altèrent la qualité de l'eau de mer ont contribué à hauteur de 15% depuis 2009, à la dégradation des coraux. L'Unesco a averti l'Australie que l'inscription de la Grande Barrière au patrimoine mondial de l'humanité pourrait être mise à mal si aucune action n'était entreprise. SCIENCES ET AVENIR 19/9/2013 - PLOS ONE 18/9/2013
  10. Toulouse (AFP) - Une association de protection de l'ours a lancé mercredi une action "Vigie Ours" dans les Pyrénées, en appelant les utilisateurs de la montagne à traquer tout indice qui pourrait faire penser à "une action de braconnage" contre l'animal. "On note depuis plusieurs semaines une radicalisation de l'opposition à l'ours", a assuré à l'AFP la vice-présidente de l'association Ferus basée en Haute-Garonne, Sabine Matraire. =Jusqu'à présent, les anti-ours posaient des ultimatums aux préfectures et au ministère de l'Ecologie, en disant: "si vous ne faites rien, on s'occupera des ours=. Mais maintenant, ils annoncent publiquement qu'ils vont passer à l'acte et tuer des ours!" Une association de protection de l'ours a lancé mercredi une action "Vigie Ours" dans les Pyrénées, en appelant les utilisateurs de la montagne à traquer tout indice qui pourrait faire penser à "une action de braconnage" contre l'animal. (c) Afp "C'est peut-être du bluff - on l'espère - mais cette radicalisation nous s'inquiète et nous regrettons qu'il n'y ait aucune réaction du ministère de l'Ecologie", a-t-elle ajouté. Dans un communiqué, l'association a lancé "un appel à tous les utilisateurs de la montagne sur les secteurs susceptibles d’être fréquentés par les ours" pour qu'ils signalent tout indice pouvant "faire penser à une action de braconnage": pots de miel remplis de verres pilés, agitation inquiétante sur un secteur, présence inexpliquée de cadavres qui pourraient être empoisonnés... Ferus - qui se présente comme "la première association nationale de protection et de conservation de l'ours, du loup et lynx en France" - entend ainsi "dissuader les candidats-braconniers de passer à l’acte". "Par le passé, il y avait eu des découvertes de verres pilés en 2006 dans les Hautes-Pyrénées et fin 2011 en Ariège", a assuré Mme Matraire. L'ours ne subsiste plus en France que dans les Pyrénées, où il est menacé d'extinction. En 2012, les plantigrades étaient au moins 22 côté français ou espagnol. De leur côté, les anti-ours sont exaspérés par les attaques dont ils se disent victimes. L'ours a tué ou blessé 116 animaux d'élevage sur les huit premiers mois de 2013 dans les Pyrénées, selon un bilan officiel provisoire des dégâts, qui laisse cependant apparaître une diminution des dommages par rapport à 2012 et 2011. SCIENCES ET AVENIR 19/9/2013
  11. Réserve d'Entabeni (Afrique du Sud) (AFP) - Des défenseurs de la nature ont mobilisé des vedettes américaines, dont l'une d'origine chinoise, pour sensibiliser le monde au massacre accéléré des rhinocéros et des éléphants, dont la corne et l'ivoire sont revendus sur les marchés vietnamien et chinois. Plus de 25.000 éléphants d'Afrique ont été abattus en 2012, essentiellement en Afrique centrale et orientale, selon les estimations de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction). En Afrique du Sud, plus de 600 rhinocéros ont été tués depuis début 2013. Des défenseurs de la nature ont mobilisé des vedettes américaines, dont l'une d'origine chinoise, pour sensibiliser le monde au massacre accéléré des rhinocéros et des éléphants, dont la corne et l'ivoire sont revendus sur les marchés vietnamien et chinois. (c) Afp "Les gens en Chine, les consommateurs de corne de rhino doivent être informés. Ils ne savent pas ce qui se passe, ils ne savent pas comment la corne de rhino est produite. Ils doivent penser que c'est juste comme les poulets ou les vaches", explique à l'AFP Bai Ling, comédienne hollywodienne née en Chine, actuellement en tournée en Afrique pour s'informer sur les massacres en cours. "Sur mon blog en chinois, j'ai posté un article pour expliquer combien il est cruel de tuer un rhino pour couper sa corne", raconte en début de semaine la jeune femme, qui revendique plus de deux millions de fans sur Weibo, le média social le plus populaire de Chine, et dix millions de suiveurs réguliers sur son blog en mandarin. "La philosophie derrière tout cela, c'est "gardons l'équilibre et l'harmonie de l'univers", ne détruisons pas pour notre plaisir égoïste". Christie Brinkley, top modèle new-yorkaise qui participe à la tournée, délivre les mêmes messages sur Twitter, Facebook et Instagram. Elle a éclaté en sanglots lundi en visionnant la vidéo de rhinocéros décornés vivants et abandonnés par les braconniers à leur atroce agonie, la face découpée à la machette. "J'espère donner beaucoup d'interviews et participer à des émissions à la télé en rentrant, et au-delà de mes médias sociaux, porter le problème sur les grands médias", assure-t-elle. "Je pense que éduquer, éclairer, faire prendre conscience, est la clé", dit-elle, convaincue que la large diffusion d'informations peut agir pour tarir la demande de corne, composant de luxe de la médecine traditionnelle asiatique, et limiter le braconnage. Au Vietnam, selon une enquête commandée par le WWF (Fonds Mondial pour la Nature), l'utilisation de la corne de rhinocéros comme aphrodisiaque est devenue un élément important du statut social dans la classe supérieure du pays. "Il existe (au Vietnam) un élément de pression sociale, si tout le monde dans votre groupe possède quelque chose et que vous ne l'avez pas, vous n'êtes pas au niveau", a commenté mardi au Cap la coordinatrice du programme du WWF en Afrique du Sud Jo Shaw. Le WWF prévoit d'utiliser massivement le réseau social Twitter le 22 septembre, décrété "Journée du rhino". Le hashtag #iam4Rhinos sera le point de ralliement d'une campagne de sensibilisation qui se veut mondiale. En Afrique du Sud, Christie Brinkley et Bai Ling ont visité un orphelinat de rhinocéros et rencontré des experts de la protection des rhinos avant de se rendre dans une réserve privée attenante au parc Kruger. Elles ont quitté le pays mercredi pour le Kenya. L'Afrique du Sud est le théâtre d'un braconnage sans précédent de rhinocéros, tués pour leur corne, illégalement utilisée en médecine traditionnelle asiatique. Plus de 600 de ces animaux ont déjà été abattus en 2013, soit quasiment autant en huit mois que pendant toute l'année 2012, selon les chiffres officiels du ministère de l'Environnement. Plus de la moitié sont braconnés dans le parc national Kruger, la plus grande réserve animalière du pays, bordée à l'est par le Mozambique. Il reste actuellement dans le monde environ 25.000 rhinocéros en liberté, dont au moins 80% en Afrique du Sud. Le Kenya pour sa part fait partie des pays frappés par le braconnage des éléphants pour leurs défenses, objets d'ornement et de sculpture d'objets d'art. La Cites estimait en juin 2012 que le braconnage des éléphants était à son pire niveau depuis une décennie et que le volume des saisies d'ivoire enregistrées avait atteint celui de 1989, date d'interdiction du commerce mondial de l'ivoire. L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites: sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus, après être tombée à 600.000 dans les années 1980 contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle. Au rythme actuel des massacres, la survie des deux espèces à l'état sauvage est désormais menacée à moyen terme, estiment les experts. SCIENCES ET AVENIR 19/9/2013
  12. Le tunnel sous la Manche a décroché le prix mondial d'ingénierie en tant que "projet majeur de Génie Civil des 100 dernières années". La récompense est décernée par la Fédération Internationale des Ingénieurs Conseils (FIDIC), a annoncé mercredi Eurotunnel. Ce "prix du siècle" est considéré comme le plus grand événement du secteur des infrastructures, selon Eurotunnel. Plus de 150 réalisations ont été soumises au jury qui a choisi "à l'unanimité le tunnel sous-marin le plus long du monde", indique le groupe dans un communiqué. La récompense a été attribuée mardi à Barcelone. Le tunnel sous la Manche s'est imposé devant des infrastructures telles que la Tokaido Shinkanzen, première ligne à grande vitesse qui relie Tokyo à Osaka, le Sydney Harbour Bridge ou le Hoover Dam Bypass, pont reliant les Etats de l'Arizona et du Nevada. Inauguré en mai 1994 après six ans de travaux, le tunnel sous la Manche, composé en réalité de trois tunnels -deux ferroviaires et un de service- relie le sud-est de l'Angleterre et le nord de la France. Long de plus de 50 kilomètres avec une section sous-marine de près de 38 kilomètres, il a coûté 15 milliards d'euros et a été emprunté par 320 millions de passagers à ce jour. ROMANDIE 19/9/2013
  13. Bâle (awp/ats) - Le géant bâlois de l'agrochimie Syngenta a annoncé jeudi six engagements pour répondre au défi mondial de la sécurité alimentaire. Ceux-ci s'articulent autour d'objectifs visant l'optimisation des ressources et la stimulation des écosystèmes. Parmi ses engagements, le groupe veut augmenter de 20% le rendement moyen des principales cultures mondiales. Cela sans utiliser plus de terre, d'eau et d'énergie, indique une déclaration d'intention publiée jeudi à Bâle. Syngenta intitule son projet "The Good Growth Plan". Celui-ci reflète la conviction du groupe selon laquelle il faut accroître la productivité agricole pour nourrir une population mondiale qui compte chaque jour 200.000 personnes de plus. Ce plan a notamment pour ambition d'améliorer la fertilité de 10 millions d'hectares de terres agricoles en voie de dégradation et augmenter la biodiversité sur 5 millions d'hectares de terres agricoles. Il vise aussi à accroître de 50% la productivité de 20 millions de petits exploitants. Le communiqué ne précise pas la méthode pour y parvenir. Il signale toutefois que Syngenta va rencontrer des leaders d'opinions dans le monde pour discuter de ces défis et de la manière dont l'entreprise helvétique pourrait contribuer à les relever. Le projet "représente notre volonté collective d'entreprise de faire les choses différemment et mieux", explique le directeur général de Syngenta Mike Mack, cité dans le communiqué. "Nous savons que nous ne pouvons pas relever ces défis seuls. C'est pourquoi, nous réunissons les parties concernées à travers le monde pour partager notre vision et bénéficier de leurs points de vue." ROMANDIE 19/9/2013
  14. ALGER - L'Algérie a besoin d'investir 300 milliards de dollars pour pouvoir produire 60 milliards de m3/an de gaz de schiste, a indiqué mercredi à Alger l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). Le pays doit mobiliser ce financement sur 50 ans pour arriver à ce niveau élevé de production, selon Alnaft, citée par l'agence APS. Selon un scénario réalisé par l'Agence, l'Algérie devrait forer 12.000 puits sur cinquante ans à raison de 240 puits par an pour produire 60 milliards de m3/an. Ce projet nécessiterait un investissement d'environ 300 mds de dollars dont 200 mds dans le forage des puits, selon la même source. Ce sont des estimations réalisées par Alnaft sur la base des résultats des études effectuées sur le domaine minier algérien et qui tiennent compte des informations disponibles sur la production du gaz de schiste, a-t-il précisé. Les réserves algériennes de gaz de schiste récupérables ont été réévaluées par le département américain de l'Energie qui les a estimées à quelques 19.800 mds de m3 au printemps 2013 contre 6.440 mds en 2011. Défenseurs et opposants au gaz de schiste s'affrontent médiatiquement en Algérie. Les premiers invoquant l'argument de la sécurité énergétique et les seconds les risques pour l'environnement. ROMANDIE 18/9/2013
  15. PARIS - Le plan destiné à tripler le nombre de rénovations énergétiques de logements, lancé jeudi, est loin des objectifs affichés par le gouvernement, ont estimé des associations spécialisées sur l'énergie même si la Fondation Nicolas Hulot y voit, tout de même, un premier pas. Le plan annoncé aujourd'hui se limite à une campagne de communication et d'accompagnement aux moyens limités, ont jugé dans un communiqué le Cler (un réseau qui promeut les économies d'énergie) et le Réseau action climat (RAC). Ils regrettent des incitations financières mal ciblées et trop complexes pour le consommateur. L'objectif affiché par le gouvernement de rénover 500.000 logements d'ici 2017 contre 150.000 en 2012, avec une performance énergétique adéquate semble toujours hors de portée, écrivent les associations. La principale mesure du plan, annoncé au printemps, concerne une prime accordée aux ménages. Une subvention de 1.350 euros sera proposée aux ménages dont les revenus ne dépassent pas 25.000 euros pour une personne seule, 35.000 euros pour un couple et 50.000 euros pour une famille avec deux enfants. Cette prime est portée à 3.000 euros pour les ménages plus modestes. Ne pas fixer de critères de performance énergétique pour l'obtention de la prime revient à gaspiller l'argent public, estime Meike Fink, chargée de mission climat-énergie au RAC. La Fondation Nicolas Hulot considère aussi que le plan gouvernemental n'est pas formidable et ne va pas permettre d'aller aux 500.000 rénovations par an, mais c'est malgré tout un premier pas. C'est quand même un premier signal envoyé aux particuliers et aux professionnels du bâtiment, affirme son porte-parole Matthieu Orphelin, tout en regrettant aussi l'absence de critères de performance. ROMANDIE 19/9/2013
  16. AMMAN - La Jordanie et la Chine ont signé un protocole d'accord portant sur la construction d'une centrale électrique alimentée au schiste bitumineux, dont le coût est estimé à 1,8 milliards d'euros ont indiqué jeudi les médias officiels jordaniens. Selon cet accord, signé mercredi à Pékin au cours d'une visite du roi Abdallah II, un consortium --composé de China's Shandong Electric Power Construction Corporation (SEPCO III), du groupe HTJ ainsi que de la compagnie jordanienne Al-Lajjun Oil Shale Company-- va construire dans la ville de Karak (sud), une centrale capable de produire 900 mégawatt d'électricité par an. La Jordanie dispose de 31 milliards de tonnes de schiste bitumineux, soit la quatrième réserve la plus importante de la planète, a rapporté l'agence de presse Petra, citant le ministre du Commerce et de l'Industrie Hatem Halawani. Un accord distinct prévoit par ailleurs qu'un autre consortium --composé de la China International Water and Electric Corporation et de la Xinjiang Goldwind Science and Technology Company-- doit construire et faire fonctionner une centrale éolienne capable de produire 300 mégawatt d'électricité par an, a indiqué Petra sans donner plus de détails. La Jordanie, qui importe actuellement 95% de l'énergie qu'elle consomme, cherche par ailleurs à développer la technologie nucléaire pour satisfaire les besoins énergétiques croissants de sa population de près de 6,8 millions d'habitants. ROMANDIE 19/9/2013
  17. PARIS - ElecLink, le projet de nouvelle connexion des réseaux électriques français et britannique via le tunnel sous la Manche, a franchi une nouvelle étape en vue de sa mise en service fin 2016, ont annoncé jeudi ses promoteurs. Des accords ont été signés d'une part avec RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension français, et d'autre part avec son homologue britannique National Grid, indique ElecLink dans un communiqué. Les deux opérateurs nationaux se sont engagés à fournir des connexions suffisantes pour exporter et importer jusqu'à 1.000 mégawatts de puissance électrique entre les postes de Sellinde, dans le sud-est de l'Angleterre et celui des Mandarins, dans le Pas-de-Calais, précise ElecLink. La ligne à haute tension d'une capacité de 1.000 mégawatts doit venir s'ajouter à la ligne sous-marine existante de 2.000 mégawatts gérée par l'opérateur du réseau français RTE et son homologue britannique National Grid, permettant un meilleur échange d'électricité entre les deux pays. Star Capital partners Le projet est une coentreprise entre l'exploitant du tunnel sous la Manche Eurotunnel et le fonds d'investissement Star Capital Partners. A la différence des autres connexions électriques entre le Royaume-Uni et le continent, ce projet a la particularité de ne pas être sous-marin: il passe en effet dans le tunnel, évitant ainsi les travaux nécessaires pour une liaison sous-marine. Ce projet sera mis en place en respectant les normes de sûreté et de sécurité en vigueur dans le tunnel, selon ElecLink. La connexion aux réseaux doit être effective à partir du quatrième trimestre de 2016, selon la coentreprise. Le financement du projet, soumis à enquête publique fin 2013, doit lui être finalisé au cours du premier semestre 2014. Il est conditionné à l'obtention d'une dérogation permettant à la connexion de fonctionner comme une ligne marchande. ROMANDIE 19/9/2013
  18. PARIS - Le constructeur naval français DCNS s'est allié avec l'énergéticien Fortum et la start-up AW-Energy, tous deux finlandais, pour construire une ferme-pilote captant l'énergie des vagues dans le Finistère sud, a-t-il annoncé jeudi. L'accord noué, soutenu par la région Bretagne, prévoit la construction d'un démonstrateur d'une puissance de 1,5 mégawatt (soit une éolienne moyenne), qui doit produire de l'électricité avec l'énergie houlomotrice. Image Waveroller Cette ferme-pilote sera située près de Plozévet, entre la pointe du Raz et Quimper, dans le Finistère sud, a précisé à l'AFP une porte-parole de DCNS. La construction, à un endroit non déterminé de la baie d'Audierne, devrait démarrer en 2016 au terme des études d'ingénierie, pour une mise en service en 2017, a-t-elle ajouté. Fortum sera maître d'ouvrage et propriétaire des installations, DCNS fabriquera les équipements, tandis que la technologie Waveroller est fournie par AW-Energy, start-up finlandaise spécialisée dans l'énergie des vagues. Le phénomène dit de poussée est un événement physique universel qui se produit quand les vagues s'approchent de la ligne de rivage. Les vagues en eau profonde (plus profond que la moitié de la longueur d'onde) sont essentiellement des particules d'eau se déplaçant dans un mouvement circulaire. Image Waveroller Le Waveroller, déjà testé au Portugal, est une sorte de grand battant sous-marin placé à des profondeurs de 8 à 20 mètres, entre 300 mètres et 2 kilomètres du rivage, selon le site internet d'AW-Energy. Le mouvement des vagues et de la houle vient faire bouger ce battant, permettant de produire de l'électricité. Chacun de ces battants a une puissance de 0,5 à 1 mégawatt, avec une production moyenne d'électricité de 25 à 50% de ses capacités suivant les conditions locales, selon l'entreprise finlandaise. L'examen de haut niveau des ressources d'énergie des vagues mondiales indique les régions du globe où des convertisseurs d'énergie des vagues peuvent mieux exploiter cette source d'énergie propre. Image Waveroller Outre l'éolien en mer qui fait l'objet de deux appels d'offres, la France souhaite développer d'autres énergies marines pour produire de l'électricité renouvelable, grâce à un potentiel jugé intéressant, sur la côte nord-ouest essentiellement. La hauteur maximale des vagues observée dans les zones proches des côtes est beaucoup plus proche de la hauteur moyenne des vagues. Cette distribution plus étroite de la hauteur des vagues signifie que les convertisseurs d'énergie des vagues situés dans des zones proches du rivage rencontrent des états de mer plus stables qui sont plus proches de leurs conditions d'exploitation normales. Image Waveroller Un appel à manifestation d'intérêt pour installer plusieurs fermes pilotes d'hydroliennes, qui exploitent les courants marins, est attendu depuis plusieurs mois. Centré sur le raz Blanchard, au large du Cotentin, il devrait être annoncé par le gouvernement fin septembre, selon des sources industrielles. ROMANDIE 19/9/2013
  19. Grosse journée de travail, interminables embouteillages, panne de métro, et autres imprévus : prendre soin de son animal de compagnie, et passer avec lui autant de temps qu'on le souhaiterait n'est pas toujours évident. C'est pour permettre aux propriétaires de chiens et de chats de s'occuper de leur compagnie en toutes cicronstances, et à distance, qu'une entreprise coréenne a créé le SinglePet, un robot que l'on peut diriger avec son smartphone, afin d'interagir avec son chat ou son chien en temps réel. Capture d'écran de la vidéo ci-dessous "De nombreux propriétaires d’animaux éprouvent des difficultés à prendre soin de leurs animaux de compagnie compte tenu de leurs horaires. SinglePet cherche à favoriser une relation harmonieuse entre l’homme et les animaux grâce aux technologies sans fil" affirment les créateurs de cet étonnant appareil. Equipé d'une webcam, le robot filme l'animal, et permet au maître de surveiller son compagnon, s'assurer qu'il va bien, lui donner à manger et à boire. Il semble que le dispositf au look futuriste permette aussi de parler à son animal. C'est du moins ce que laisse penser la vidéo de présentation du robot (voir ci-dessous). SinglePet est pour l'heure uniquement distribué en Corée, où le marché des animaux de compagnie représenterait quelque 1,8 milliards de dollars (1,3 milliards d'euros), et devrait passer à 5,4 milliards de dollars d'ici à 2016. Mais la petite entreprise envisage de s'attaquer rapidement au reste du monde, en commençant par les Etats-Unis. WAMIZ 11/9/2013
  20. Justin, c'est le nom d'un chaton miraculé, qui après avoir été victime de la cruauté humaine, a découvert qu'il existait aussi des hommes bons. Brûlé sur une grande partie de son corps, l'animal a été trouvé en avril dernier par un homme au grand coeur, Damaris Sanabria, qui lui a sauvé la vie, et lui a offert une nouvelle chance de mener une merveilleuse existence de chat. Justin n'avait que 5 semaines quand il a été découvert dans une rue de Philadelphie. Les trois quarts de son petit corps étaient brûlés aux second et troisième degrés. Que lui est-il arrivé ? Nul ne le sait, hormis celui qui lui a infligé cette torture. Confié à l'association Animal Alliance, il a passé plusieurs jours dans une clinique vétérinaire. Le courageux chaton a subi de nombreuses chirurgies et, au fil des semaines, a repris du poil le bête. Puis, le mois dernier, c'est en pleine santé qu'il a enfin pu rejoindre sa nouvelle maison, où il coule depuis des jours heureux. En atteste sa page Facebook, suivie par près de 19.000 personnes, touchées par l'histoire de cette innocente boule de poils. Justin a perdu une grande partie de ses oreilles, et son pelage a été ravagé par le feu... Mais ses poils ont repoussé, et sa maîtresse, Kelley, affirme qu'il entend très bien, surtout lorsqu'il est l'heure de manger ! Un chaton plein de vie et d'amour" c'est ainsi que le petit Justin est décrit par son humaine. Crédit photos : Facebook - Justin, Fire Survivor WAMIZ 19/8/2013
  21. Plus d'une centaine de chats captivent l'attention des amis et défenseurs des animaux de Béziers, dans l'Hérault. Livrés à eux-mêmes, affamés, terrorisés, les félins se sont installés sur un ancien camp rom. Mais alors que la municipalité a lancé un grand nettoyage du terrain, il est plus qu'urgent de secourir et recueillir ces chats. Hélas, certains ont déjà succombé. De nombreux cadavres de chatons ont en effet été découverts... Citée par la fondation 30 millions d'amis, qui s'est engagée à payer les stérilisations et identifications des animaux, Nathalie Chartrain, la présidente de l’association Les Chats libres de Béziers, confie avoir eu "une vision apocalyptique". "C’était de la folie ! Sortis de nulle part, des dizaines et des dizaines de chats se sont jetés sur moi et sur la nourriture que j’avais apportée" raconte-t-elle. "Une immondice de déchets s'entassent au sol. Ce terrain est devenu une véritable décharge à ciel ouvert. Tous les chats sont maigres, malades, plein de puces, ni identifiés. Beaucoup d'entre eux ne sont pas stérilisés. Ils souffrent de la faim, du coryza et ont les yeux collés. Certains ne sont âgés que de quelques jours à peine !" lit-on sur le blog de l'association. Depuis le 4 août dernier, soutenue par de nombreux bénévoles, Nathalie Chartrain tente alors d'aider tous ces chats. Il est urgent de les installer ailleurs, pour les préserver des tractopelles arrivés sur les lieux, mais aussi des chasseurs. Car l'ancien camp est proche d'un terrain de chasse. Le 6 septembre, 81 chats avaient déjà été secours. Ceux qui n'ont pas été placés dans des familles d'accueillent vivent provisoirement dans des enclos de l'association, en attendant d'être adoptés. Mais une cinquantaine d'autres chats, voire plus, sont toujours là-bas. Malgré le soutien des pompiers, il faudra encore plusieurs jours pour évacuer tous les félins. Crédit photos : Les chats libres de Béziers La fondation 30 millions d'amis, Les Chats libres de Béziers, et les autres associations de protection animale impliquées dans ce sauvetage lancent alors un appel à l'aide. Elles recherchent des bénévoles, des adoptants pour toutes ces pauvres bêtes, mais ont aussi besoin d'argent pour les soigner. Une collecte a alors été lancée sur Clic Animaux. Les besoins prioritaires de l'association Pour soigner tous les chats malades déjà recueillis : les pommades pour les yeux collés, les pommades pour la gale des oreilles, les nettoyants physiologiques pour les yeux, les antibiotiques pour traiter le coryza, les compresses de gaz, les vermifuges, les antiparasitaires, les antipuces, le lait maternisé pour les plus jeunes, les antimycosiques. Voir le reportage de FR3 http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/5227620794a6f656db000009/b090a76fca494bf098f16de4c51a3a06?wmode=transparent WAMIZ 11/9/2013
  22. Elle s'appelle Miracle Milly, et du haut de ses 9,65 centimètres, elle est le plus petit chien du monde. Ce minuscule toutou, un Chihuahua originaire de Puerto Rico, vient de faire son entrée dans le livre des records, aux côtés de Colonel Meow, le matou aux poils les plus longs du monde. Milly a près de deux ans, pèse 450 grammes, et adore prendre la pose ! La petite puce a détrôné Boo Boo, un Chihuahua à poils longs du Kentucky, qui mesure 10 centimètres. Lorsqu'elle est née, Miracle Milly pesait moins de 30 grammes et tenait dans une cuillère à café, affirme sa maîtresse, Vanessa Semler. Trop petite pour téter sa mère, elle a été nourrie avec une pipette pendant des semaines. Habituée à dormir dans un lit de bébé près de sa maîtresse, et à manger des petits plats préparés par ses humains, Milly est proche de ses deux soeurs, qui ont une taille normale, mais préfère la compagnie des hommes. "Elle ne comprend pas qu'elle est un chien. Elle pense qu'elle est un enfant" confie sa maîtresse. Crédit photos : Facebook - Miracle Milly Véritable passionnée, Vanessa possède 10 Chihuahuas. Et naturellement, Milly est bien souvent la favorite des invités de la jeune femme. "Les gens sont surpris quand ils la voient, parce qu'elle est si petite. Elle a une grande personnalité. Les gens l'adorent" affirme non sans fierté l'heureuse maîtresse de Miracle Milly. WAMIZ 16/9/2013
  23. Des bélugas -- aussi appelés baleines blanches -- apprennent l'art délicat de la peinture au sein d'un aquarium proche de Tokyo, dans le cadre d'un programme artistique automnal à destination des visiteurs, a annoncé une responsable mercredi. Les créatures marines de l'aquarium Hakkeijima Sea Paradise de Yokohama vont montrer au public leur talent d'artiste, grâce à un pinceau sur mesure qu'elles peuvent manipuler avec leur bouche, a expliqué une porte-parole de l'aquarium. Un dresseur trempe le pinceau dans la peinture puis guide les bélugas dans la réalisation de leur chef d'oeuvre, avec une préférence pour les paysages naturels. AFP / Youtube "Cela fait partie de notre 'automne de l'art'. L'idéal est qu'un béluga reproduise ce qu'un de nos clients a peint -- avec l'aide bien sûr des dresseurs", ajoute la porte-parole. "Nous verrons comment ils y arrivent." Deux femelles bélugas montreront tour à tour leurs nouvelles compétences une fois par jour en semaine et deux fois par jour le week-end, déclare-t-elle. Le béluga fait partie de la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). LE POINT 18/9/2013
  24. Aux Etats-Unis, le centre Noah's Ark qui recueille des animaux est depuis plusieurs années, le témoin d'une amitié inhabituelle entre un lion, un tigre du Bengale et un ours noir, devenus inséparables. L'histoire est digne d'un film de Walt Disney et pourtant, bon nombre de visiteurs ont pu le constater, elle est bien réelle. C'est au centre Noah's Ark située en Georgie aux Etats-Unis que l'histoire se déroule. Cette organisation a pour but de recueillir et prendre soin d'animaux orphelins, abandonnés ou maltraités. Aujourd'hui, elle en décompte ainsi plus de 1.200 parmi lesquels figurent des animaux exotiques, domestiques et même sauvages. Mais trois des pensionnaires du centre attirent particulièrement l'attention. La raison ? Leur amitié inhabituelle. En effet, dans le même enclos, se trouvent un lion, un tigre et un ours noir qui passent leurs journées à jouer ensemble. Tout a commencé il y a 12 ans, lorsque les animaux ont été recueillis par le centre, après avoir été confisqués à un trafiquant de drogue qui gardait illégalement des animaux exotiques et les maltraitait. "C'était encore des bébés, ils étaient nourris au biberon" et avaient à peine deux mois, se souvient Kandi Allen du Noah's Ark. "Ils avaient tous des problèmes de santé", ajoute Allison Hedgecoth. "Leo, le lion avait une grosse plaie sur le nez. Baloo, l'ours avait un harnais que ses propriétaires n'avaient pas desserré au fur et à mesure qu'il grandissait, donc le harnais s'était incrusté dans sa peau et a dû être retiré chirurgicalement", ajoute t-elle. Quand les animaux ont été recueillis, ils ont été soignés puis naturellement placés dans des enclos séparés. Les équipes du centre pensaient ainsi éviter que les trois se battent mais c'est tout le contraire qui s'est produit. Durant la phase de séparation, elles ont constaté que les animaux étaient peu coopératifs, se comportaient mal et semblaient dépressifs. Les trois ont alors de nouveau été réunis et là, ils ont changé du tout au tout. Baloo, Leo et Shere Khan (le tigre du Bengale) se sont calmés et se sont mis à jouer entre eux. Voyant cela, les soigneurs les ont laissés ensemble pensant tout de même qu'ils se battraient un jour. Mais en 12 ans, ça n'est jamais arrivé. "Ils dorment ensemble, jouent ensemble, mangent ensemble", a confié Kandie Allen. "A ma connaissance, c'est le seul endroit où vous trouverez une telle combinaison d'animaux, ce sont nos BLT" ("Bear, Lion, Tiger"), précisait il y a quelques années au Telegraph Diane Smith, directrice assistante du Noah's Ark. "Je pense que l'épreuve qu'ils ont traversée quand ils étaient jeunes, les a vraiment liés. C'est tout ce qu'ils ont. Ils n'ont qu'eux pour se réconforter", a ajouté Allison Hedgecoth à ABC News. Leur amitié et les bons soins apportés par le centre ont permis aux trois amis de se remettre à 100% de toutes leurs blessures. Et au cours des années précédentes, le trio a amené beaucoup de visiteurs au centre, fascinés par cette amitié hors norme entre de tels animaux. "Je reçois tout le temps des messages de Nouvelle Zélande, d'Australie, d'Inde, d'Allemagne", a confirmé Kandie Allen. Ces espèces ne vivant pas sur le même continent, il est impossible qu'elles se rencontrent dans la nature. De plus, les ours noirs adultes et les tigres sont normalement des animaux assez solitaires. Sans oublier qu'ils présentent des gabarits assez différents. Imposant, Baloo pèse plus de 300 kg mais Shere Khan est très puissant avec ses plus de 150 kg. Ce qui ne les empêche pas de jouer ensemble. Leo lui, passe pas mal de temps à dormir. "Baloo et Shere Khan sont très proches. C'est parce qu'ils se lèvent tôt, alors que Leo, en bon lion, aime passer la majeure partie de sa journée à dormir. C'est magique de voir un ours noir géant mettre son bras autour d'un tigre du Bengale et puis observer le tigre se blottir contre l'ours comme un chat domestique", a raconté Diane Smith. "Quand Leo se réveille, les trois s'amusent le reste de la journée avant de s'installer pour manger". Ils ont trouvé un moyen pour que cela fonctionne et c'est magnifique", a commenté Allen. En 2009, les trois compères ont été déménagés dans un nouvel enclos où ils peuvent être plus tranquilles, tout en étant visibles des visiteurs. Les équipes du centre ne projettent pas de les relâcher dans la nature, dans la mesure, où ils ne sont malheureusement plus des animaux sauvages, comme en témoigne notamment leur amitié inhabituelle. Les soigneurs comptent donc juste les garder ensemble. Néanmoins, cette amitié pourrait aujourd'hui être menacée par une nouvelle réglementation instaurée aux Etats-Unis qui oblige le sanctuaire à doubler la hauteur de ces barrières. Or, le centre qui n'est financé que par des donations, peine à trouver les fonds nécessaires pour réaliser les travaux avant octobre, date limite instaurée par la réglementation. Le coût total est estimé à 489.000 dollars, soit plus de 360.000 euros. Une campagne d'appel aux dons a été lancée et a pour l'heure permis de récolter plus de 174.000 dollars. Si les travaux ne sont pas réalisés, les animaux devront être transférés dans des enclos plus petits et le fameux trio devra être séparé. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Noah's Ark Sanctuary. MAXISCIENCES 18/9/2013
  25. Humberto est le premier ouragan de la saison cyclonique en Atlantique. Le weekend dernier il s’affaiblissait, mais il devrait se renforcer ces prochains jours. Comme Gabrielle, il y a deux semaines, il errait dans l’océan tout en perdant ses forces, tel un zombie, avant de trouver une nouvelle source d’énergie et de recouvrer sa puissance. La saison cyclonique en Atlantique est déjà bien entamée, mais seuls deux cyclones se sont déclarés. Elle démarre au début du mois de juin, mais cette année, il aura fallu attendre l’arrivée d’Humberto qui s’est formé le 10 septembre 2013, au large du Cap-Vert, pour déclarer la saison réellement ouverte. Si aujourd’hui c’est plutôt la tempête Ingrid qui fait l’actualité, Humberto n’est toujours pas mort. Au contraire même, c’est la deuxième tempête tropicale à jouer à changer d’aspect. L'image du satellite Goes date du 16 septembre 2013. On peut y voir la tempête tropicale Humberto qui vient de se renforcer dans l'est de l'Atlantique. Nasa Goes Project Humberto se comporte actuellement exactement comme Gabrielle. Cette tempête tropicale avait touché Puerto Rico et la République Dominicaine la première semaine de septembre, puis s’était dirigée vers les Bermudes où elle s’était finalement renforcée. Il semble qu’Humberto agisse de la même façon : il avait évolué en simple centre dépressionnaire, du type des tempêtes automnales que l’on connaît, mais est subitement redevenu tempête tropicale à 1.930 km au sud-ouest des Açores. Il se déplace actuellement vers le nord-ouest à 13 km/h. D’après le National Hurricane Center, Humberto devrait se renforcer progressivement dans les jours à venir. Il était en train de faiblir le 15 septembre, à sa rencontre avec une zone de l’océan où il y avait un fort cisaillement du vent. Or, ce cisaillement s’est affaibli, ce qui a renforcé Humberto, redevenu tempête tropicale le 16 septembre 2013. Toutes les informations sont issues des données qu’a rapportées le drone Global Hawk 872 de la Nasa. Ce type d’appareil avait déjà servi pour suivre le renforcement de la tempête Gabrielle. Le drone est particulièrement adapté à l’étude des ouragans, il peut voler durant 28 h, et survoler les ouragans jusqu’à 18,3 km. Il déploie des catasondes, type particulier de radiosonde, capables de recueillir des données atmosphériques durant leur chute. Il mesure la pression atmosphérique, la température ambiante, l’humidité et la force du vent. Le Global Hawk 872 surveille les ouragans en Atlantique jusqu'à la fin du mois de septembre. Wallops Flight Facility, Nasa Actuellement, la Nasa emploie ces drones afin d’étudier les processus précurseurs de la formation des ouragans. Ils permettent d’analyser, par exemple, le rôle des aérosols issus du Sahara sur l’intensification des tempêtes tropicales. Cette mission, la HS3, a démarré le 20 août et se terminera le 23 septembre 2013. Les scientifiques ont joué de malchance avec le calendrier, la saison cyclonique ayant tant tardé à commencer… FUTURA SCIENCES 18/9/2013
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