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Le Respect du Vivant : la marche en avant !
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
La Présidente chilienne, Michelle Bachelet, a profité de l’ouverture de la Commission Baleinière internationale (CBI) réunie au Chili avec 80 pays participants, pour annoncer lundi (23 juin 2008) : l’interdiction définitive de la chasse aux cétacés dans les eaux territoriales du Chili. « Aucun cétacé ne pourra être chassé dans nos eaux territoriales » a-t-elle affirmé. "Le Chili va soutenir toute proposition qui contribue au renforcement de l'institution et à la conservation des cétacés", a déclaré M. Foxley, le ministre chilien des Affaires Etrangères dans son discours d'ouverture. La Commission baleinière Internationale a été créée en 1946. La pêche aux cétacés est interdite depuis 1986. La décision de la Présidente Chilienne est à marquer d’une pierre blanche. Cette interdiction n’est pas promulguée par un quelconque motif d’égoïsme mais au nom de la sauvegarde de la biodiversité. Malgré le moratoire, 30 000 baleines ont été tuées sous couvert de « chasses scientifiques », selon une dépêche AFP. Et le Japon, principalement, est montré du doigt !...mais aussi la Norvège et l’Islande ! Cette interdiction vient heureusement remettre « les pendules à l’heure ». A toutes celles et à tous ceux qui doutaient superbement des « avancées du Vivant », elle inflige un sévère démenti. Que cette décision ait été prise au plus haut sommet de l’Etat prouve indiscutablement que les choses bougent. Que cette décision ait été prise par une femme apporte la preuve que ce nouveau rapport au Vivant est à la fois innovant et irréversible. Oui le Respect du Vivant est en marche. A chacune et à chacun de nous de prendre ses responsabilités pour rendre cette marche… triomphale !! Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une ECOLOGIE RADICALE -
LE MONDE | 23.06.08 | 15h00 . Mis à jour le 23.06.08 | 15h00 BECKERICH (LUXEMBOURG) ENVOYÉ SPÉCIAL "Mir hunn energie !" Le slogan - "On a l'énergie !" - est partout, à Beckerich. Sur les façades, sur les documents officiels, dans la tête des concitoyens de Camille Gira, le député-maire écologiste. Ce quinquagénaire bouillonnant d'idées et de projets a fixé un objectif à sa commune rurale, dans l'ouest du grand-duché de Luxembourg : l'autarcie énergétique. A 8 heures par e-mail, recevez la Check-list, votre quotidien du matin. Donner aux 2 700 habitants la maîtrise de leur approvisionnement "au lieu de dépendre des cheiks arabes", comme il le dit ? Il y a un quart de siècle que cet homme chaleureux, direct et patient y travaille, depuis qu'il est devenu le premier échevin (adjoint au maire), puis le bourgmestre de ce bourg rural, situé à un jet de pierre de la frontière belge. En ces temps de forte hausse des prix de l'énergie, avec le litre de gasoil de chauffage qui au Grand-Duché atteint 0,90 euro - contre 0,30 euro il y a cinq ans -, Camille Gira n'est pas du genre à jubiler. Mais il sait qu'il a eu raison de développer, entre autres, un système de chauffage urbain à partir de la biométhanisation. Quelque 90 % des ménages de Beckerich y sont désormais connectés et économisent, chaque année, 500 euros par rapport à une consommation moyenne de gasoil. "L'argent n'est évidemment pas le seul élément à prendre en compte, souligne le maire. Je suis soucieux des questions environnementales et sociales, mais j'ai appris à utiliser d'abord des arguments concrets. Puis à faire en sorte qu'une fois qu'ils ont adhéré, les citoyens n'aient plus aucun souci pratique." Ainsi, s'ils signent un contrat de copropriété pour l'une des installations photovoltaïques des bâtiments communaux mises gratuitement à leur disposition, ils n'auront plus à se soucier de rien. Une régie publique gérera les intérêts et les formalités de ces petits producteurs indépendants d'énergie solaire. Sur les hauteurs de la commune, Constant Kieffer n'est peu pas fier de montrer ce qu'il appelle "l'estomac de la vache". Sourire en coin et oeil malicieux, le gérant de Biogaz n'aime rien plus qu'observer la tête des visiteurs lorsqu'ils découvrent, au travers d'un oeilleton, l'action des bactéries dans son digesteur. Lisier, déchets végétaux et huiles végétales sont versés dans cette énorme cuve couverte d'un dôme, un milieu porté à 38 oC et privé d'oxygène. Au bout de quarante jours, il en ressort du biogaz qui, brûlé, produira de l'électricité pour 700 ménages et de l'eau chaude pour le réseau de chauffage. Soit, 24 kilomètres de tuyaux qui entrent dans la maison et alimentent radiateurs et chauffe-eau. Les résidus serviront d'engrais. Pour réaliser ce projet, Camille Gira a convaincu 19 agriculteurs de fonder une coopérative et d'investir 5 millions d'euros. Certains sont allés jusqu'à hypothéquer leur ferme, mais aucun ne formule de regret : le succès a dépassé leurs espérances. "Quand ils ont vu cette unité sortir de terre, les gens ont vraiment adhéré à nos projets", dit Camille Gira. Aujourd'hui, la demande dans la commune est telle que Biogaz ne suffit plus. Alors, un peu plus loin, une équipe d'ouvriers venus d'Autriche monte une chaudière haute de 30 mètres. Au mois d'octobre, elle brûlera des copeaux de bois qui fourniront de la chaleur. Le bois viendra des 700 hectares de forêts communales, dont 400 hectares appartenant à quelque 260 propriétaires privés. La mairie leur a proposé de vendre leurs terrains, ou de les échanger. Elle a aussi décidé d'instaurer des contrats de quinze ans, fondés sur le troc : les propriétaires pourront choisir de fournir du bois en échange d'une réduction proportionnelle de leur facture énergétique. Christian Seidel, un habitant du village, a été l'un des premiers à croire aux projets d'énergie verte du maire. Il a payé 2 300 euros et troqué sa chaudière au gasoil contre un boîtier d'un mètre sur un dans lequel se fait l'échange entre l'eau chaude qui entre et l'eau froide qui sort. "Le réseau passait devant chez moi, le système ne nécessite ni entretien d'une chaudière ni nettoyage de la cheminée, et j'économise quelque 400 euros par an", explique-t-il. Depuis, M. Seidel a, comme 10 % des habitants, installé des panneaux solaires aussi sur son toit. "C'est vrai qu'on a cessé de nous prendre pour des fous", commente discrètement Camille Gira. En 1995, adhérant au projet international Alliance pour le climat, il s'était engagé à réduire, à Beckerich, les émissions de gaz à effet de serre de 50 % à l'horizon 2010. L'objectif sera atteint. Et l'autarcie ? "2020, peut-être, mais l'important c'est l'objectif, pas la date", soutient le maire. Il connaît les règles du marketing, et sait qu'en fixant un tel but à ses concitoyens, il entretient leur mobilisation. Dans les années à venir, il leur promet un recours à l'énergie éolienne. Il les incite, à coups de primes, à renouveler leurs équipements ménagers - 38 euros pour l'achat d'un réfrigérateur basse consommation -, à rénover leurs habitations en les isolant mieux, à récupérer l'eau de pluie, etc. La consommation électrique des ménages de Beckerich a, en tout cas, baissé de 7 % par an depuis 1994, alors qu'elle augmente de 2 % à 3% dans le reste du pays. Parce qu'elle sait qu'il faut, encore et toujours, donner l'exemple, la mairie applique partout ce qu'elle prône. A l'école d'Oberpallen, où les peintures sont minérales et les câbles électriques sans PVC. Au hall sportif, isolé grâce à un bois traité thermiquement pour le rendre durable. Dans la zone économique, où le bâtiment principal possède une ossature en bois, un triple vitrage et un puits canadien, système géothermique de chauffage et de ventilation. Au centre Dillendapp, qui accueille, hors des heures d'école, des enfants scolarisés pour permettre à leur mère de travailler librement, l'éclairage se règle automatiquement et l'air est constamment renouvelé. D'une fenêtre de ce magnifique bâtiment, Camille Gira montre une autre de ses réalisations : un pan de forêt dégagé pour permettre à des hirondelles troglodytes, une espèce menacée, de continuer à nicher au sol. "Peut-être avons-nous tous déjà raté le train du changement climatique. Mais au moins aurai-je démontré qu'on peut changer une société, même si elle est réputée conservatrice", conclut-il. Jean-Pierre Stroobants
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Alerte : l'Etat recherche un site d'enfouissement de déchets nucléaires Demandons la liste des 3115 communes menacées A nos téléphones, fax et mails pour exiger la "transparence" ! http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/alerte-dechets.html L'Etat recherche un site d'enfouissement de déchets nucléaires, et a mandaté l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) pour trouver ce site. Vingt départements (Ardennes, Aube, Aveyron, Cher, Eure, Indre, Lot, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Seine-Maritime, Somme, Tarn-et-Garonne, Vosges) sont menacés, pour un total de 3115 communes. Mais la liste de ces communes n'a pas été révélée alors que les documents diffusés, tant par le Ministère de l'écologie que par l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et l'Andra, parlent d'un projet mené "dans la plus grande transparence" ! Aussi, il faut contraindre ces trois organismes à mettre en oeuvre la "transparence" annoncée. Le Réseau "Sortir du nucléaire" vous propose de participer immédiatement à une grande action pour obtenir cette liste : cela consite à s'adresser à ces trois organismes par téléphone, fax et mail, jusqu'à obtention de la liste. Voici les coordonnées et une "lettre type". Cette action sera menée en continu jusqu'à obtention de la liste des 3115 communes. Note : Un rassemblement européen est organisé le samedi 12 juillet, 14h place de la République, contre tous les projets nucléaires de M Sarkozy Autorité de sûreté nucléaire Tel : 01.40.19.86.00 ou 01 40 19 86 61 ; Fax : 01 40 19 86 69 Internet : http://www.asn.fr/sections/main/nous-contacter Ministère de l'écologie : Tel : Cabinet de JL Borloo 01 40 81 72 36 - Cabinet de N Kosciusko-Morizet 01 40 81 77 87 Internet : http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=2340 Andra : Tel : 01 46 11 80 00 ou 01 46 11 82 94 - Fax : 01.46.11.82.25 Internet : webcom@andra.fr LETTRE TYPE (à faxer, mailer, ou pour une demande téléphonique) Madame, Monsieur, l'Etat français, qui nous impose le nucléaire depuis des décennies , entend se débarrasser d'une grande quantité de déchets radioactifs en les enfouissant quelque part en France. Les documents diffusés début juin par les autorités (Ministère de l'écologie, Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, Autorité de sûreté nucléaire) parlent d'un projet organisé "dans la plus grande transparence". Or, c'est grâce au Réseau "Sortir du nucléaire" que la carte de France des zones menacées est rendue publique. Mais la liste des 3115 communes menacées reste encore secrète. Je vous demande donc de mettre en application vos promesses de "transparence" en rendant immédiatement publique la liste des 3115 communes concernées. Par ailleurs, certains des déchets concernés proviennent du démantèlement de réacteurs arrêtés. C'est clairement une tentative de passage en force alors que le Réseau "Sortir du nucléaire" demande un Débat public sur la question du démantèlement. Nous vous prions de faire en sorte que ce Débat ait lieu, sous l'égide de la Commission nationale du débat public, avant d'envisager quelque option que ce soit pour les déchets issus des installations démantelées. Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à mon profond attachement à la protection de l'environnement et à la démocratie. Date : NOM - Prénom : Ville :
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J’admire avec quelle maîtrise les sectateurs de l’entreprise privée manipulent l’opinion, l’anesthésient, la préparent aux régressions. Ils annoncent bien à l’avance les catastrophes économiques, habituant ainsi l’opinion aux « sacrifices nécessaires », aux « réformes » anticipées, multipliées dans leurs annonces successives, usant parfois de pseudo-maladresses de communications. Voulez-vous voler votre victime de 100 ? Commencez donc par la prévenir que vous devrez la spolier de 1000. Puis, vous accomplirez votre « réforme » qui passera pour un moindre mal inéluctable pour s’adapter, sans autre alternative possible que la remise en cause de ses droits acquis (vous connaissez la chanson). Avouons que l’art est consommé et que la technique de manipulation sociale réussit merveilleusement. Les forces de résistance sociales sont piégées, usées, épuisées face au rouleau compresseur des « réformes nécessaires ». Nécessaires pourquoi ? Pour célébrer un culte, tout aussi irrationnel que tous les cultes, pour édifier un temple, tout aussi obscurantiste que tous les temples, avec ici trois piliers : dérégulation, privatisation, globalisation. Le monde est gouverné par une secte économiste. Les mécréants, réfractaires aux dogmes néo-conservateurs, ne font guère trembler les grands prêtres de la religion ploutocratique tant les premiers nommés sont inefficaces, déboussolés, brouillons, incapables d’identifier le mal et l’ennemi invisible. Ils tirent dans toutes les directions au lieu d’analyser radicalement (à la racine) le mal qui détruit la Nature, abrutit les populations, rogne les garanties et droits sociaux. Ce mal absolu tient aux trois piliers du temple : ---- La dérégulation : D’autres avant nous ont compris qu’entre le fort et le faible, c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège. Il ne faut pas laisser au pouvoir de l’argent la possibilité d’anéantir la biodiversité, d’acheter les présidences des Etats via le financement des campagnes électorales, d’établir un servage nouveau des salariés et exclus du banquet ploutocratique. La réglementation nouvelle, garde fou contre les appétits des forces vives, ne passe pas par le démantèlement des organisations supra-nationales, mais inversement par le renforcement de leurs pouvoirs. Des instances publiques devront être créées à l’échelon continental et planétaire pour imposer des normes sociales et écologiques contre les puissances financières qui pour l’heure se rient des Etats nations dont ils contrôlent via leurs agents politiques (les libéraux conservateurs) les initiatives. Voilà pourquoi MONSANTO, infiniment plus puissant mondialement que les petites autorités étatiques, n’a rien à redouter des peuples morcelés. Un Etat, voire une région, une commune refusent-ils ses OGM ? Ce ne sera jamais qu’une goutte d’eau dans une mer de poisons. Si régulation doit intervenir contre la dérégulation des néo-conservateurs, ce ne peut être qu’à l’échelon supra-national. --- la privatisation : Que l’initiative privée soit efficace pour faire travailler l’humain, animal cupide par nature, est une évidence dont la négation coûta l’échec de l’autre dogme économique du siècle passé qui conçut faire avancer les hommes pour leur parti, leur patrie, leur classe sociale. Quelle illusion ! Mais le moteur de l’initiative privée, la soif de s’enrichir égoïstement, ne saurait, inversement, dévaster la terre et piétiner les exclus. La caste des ploutocrates, féodalité fermée comme toutes les féodalités de tous les temps, vit à l’abri des « réformes nécessaires » et ne cesse de voir croître son inextinguible soif d’accaparement. Un fait mérite d’être énoncé avec insistance : une entreprise privée ne crée pas de richesses pour le bien public, n’offre pas des emplois pour satisfaire ses salariés. Son unique objectif, sa raison d’être est de créer des profits et si cette création de profit passe par de la pollution, des destructions de sites naturels, des licenciements massifs, l’entreprise privée devra dans sa pure logique y recourir. Il convient, à l’inverse des dogmes ressassés par la secte, de maintenir un secteur public fort, des services publics échappant à la loi de la rentabilité, pour préserver l’intérêt général, pour offrir à des millions d’hommes un statut social meilleur que celui de "livreur de pizza". ---- Globalisation : La technique contemporaine implique la création inéluctable du village planétaire avec ses flux de marchandises, de populations, d’informations. Ce n’est plus un choix mais un fait. Plutôt que de subir, il faut organiser, accompagner, contenir les problèmes générés par ces mouvements vibrionnaires affectant l’humanité en tous sens sur la terre. Le village planétaire pose des défis culturels, sanitaires, énergétiques, écologiques à l’homme convié à consommer mondialement et à aller voir aux antipodes si son ombre l’a suivi. Le marché crée plus que des besoins, un véritable conditionnement grégaire auquel presque nul n’échappe. (Comment ! vous n’avez pas été voir la muraille de Chine ?). L’an prochain, en ce mois de juin, auront lieu les seules élections authentiquement démocratiques que connaît ce pays . La désignation au suffrage universel direct et au scrutin proportionnel des députés Européens. Les dirigeants Français ont eu la bien mauvaise idée de découper la circonscription nationale en huit secteurs géographiques, ce qui retire de la visibilité au scrutin. Les campagnes électorales ne se font plus dans les salles des fêtes communales mais dans les médias nationaux télévisés, (les néo-conservateurs le savent bien), la radio, la presse écrite et même internet. Dès lors, un animateur national est toujours mieux connu des citoyens non militants qu’un animateur local. Ce découpage était donc regrettable et éloigne l’électeur de l’élu. L’Europe qu’il fallait approfondir avant de l’élargir est bien maltraitée par les gouvernants, sans doute ici plus par incompétence que par malice. Il demeure que ce scrutin permet l’élection d’un parlement susceptible d’acquérir des pouvoirs légiférants, voire constituants, indispensables. Après tout, élus par les citoyens démocratiquement, ces représentants ont vocation, mieux que quiconque, à rédiger une Constitution pour l’Etat européen. Bien sûr, personnellement, je déplore que le PARTI POPULAIRE EUROPEEN (les libéraux conservateurs) aient trop d’élus dans cette assemblée, mais c’est la démocratie ! Cela n’empêche pas la qualité des débats, la hauteur des résolutions de, le caractère souvent généreux, progressiste, éclairé de ses travaux de contraster avec la servilité envers les lobbies des assemblées parlementaires locales. Il suffirait que le peuple européen désigne une majorité plus verte pour que ces résolutions soient encore davantage généreuses, éclairées, progressistes donc écologistes et sociales. Le parlement sera un jour le pivot de l’Europe Etat qui offrira un cadre institutionnel à la réglementation qui protège, au maintien de services publics, à l’organisation continentale de la globalisation, toutes choses que les micro-Etats ne peuvent plus réaliser. Vous entendrez parfois des réfractaires au néo-conservatisme fulminer contre l’Europe qui incite présentement à des « réformes » d’inspiration dérégulatrice. Allons, la France UMP, l’Italie FORZA ITALIA seraient-elles de généreuses sociales démocraties, remparts contre les exactions ploutocratiques ? Si la secte possède ses relais dans la Commission Européenne, c’est que celle-ci émane directement des Etats membres qui trouvent souvent si commodes de faire endosser par leurs mandataires ce qu’ils vénèrent et n’osent pas assumer politiquement. L’objectif de la Résistance écologiste est d’éveiller le peuple Européen et l’inviter à une orientation nouvelle qui privilégie le vivant sur l’accaparement, qui libère l’individu et non son appétit de possession, qui sauve la Nature et respecte tout être sensible. Pour sortir de l’impasse et des malentendus recherchés par les nationalistes, d’une part, par les lobbies du libre échange, d’autre part, je préconiserais deux initiatives anticonformistes : --- Pour adopter des institutions étatiques européennes susceptibles de fonctionner : organiser un référendum constituant dans tous les pays, le même jour. admettre la mise en place d’une Europe à deux vitesses, selon une libre option populaire avec les pays qui adhèreront à une fédération et ceux qui souhaiteront demeurer associés dans une zone de libre échange ; ----- Création d’une citoyenneté européenne de libre adhésion, offerte à tout ressortissant de l’Union, libre de la souscrire sans perdre la citoyenneté de l’Etat membre. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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L’humanystérie L’humanisme : le sésame universel. L’humanisme : le sésame en politique. Dans une dépêche de l’AFP du 21/06/2008, François Bayrou affirme : « Il revient au Modem de se mettre à la tâche pour porter un modèle humaniste pour le 21ème siècle. » Oui, pendant des siècles l’humanisme, les Lumières, l’honnête Homme ont véhiculé des « modèles » ! L’humanisme dans l’esprit des gens associait le bien et le mieux, le progrès et le bonheur, l’égalité et la fraternité, la liberté et la sécurité, la connaissance et les sciences exactes, définissait la réalité et la vérité … permettait d’accéder de l’infiniment petit à l’infiniment grand … érigeait l’Homme sur le piédestal de la création pour les siècles des siècles ! Bref, tout était parfaitement humaniste dans le meilleur des mondes. Il faut reconnaître que des « avancées » spectaculaires ont été faites dans de nombreux domaines : santé, technologie, transports … droits de l’homme, par exemple. Après les vérités révélées des religions, les vérités scientifiques de l’humanisme imposaient leurs bienfaits ! Mais des religions, l’humanisme avait gardé plusieurs fondamentaux : l’origine du monde (substituant le Big Bang au Créateur), la « Fraternité », le dogme « Croissez et multipliez »….la semaine de 6 jours plus 1….. Aujourd’hui l’humanisme se caractérise essentiellement par des excroissances : L’excroissance démographique : en moins d’un siècle la population humaine est passée de 2 milliards à plus de 6 milliards !! L’excroissance énergétique : charbon, pétrole, nucléaire… avec ses conséquences sur le réchauffement climatique ou l’empoisonnement à vie de la planète. L’excroissance de l’information : le développement exponentiel des médias : presse écrite, radio, télévision, DVD…. L’excroissance de la vitesse : voitures, TGV, avions, fusées, véhicules spatiaux…. L’excroissance des pollutions : air, eaux, terre…. L’excroissance des discriminations à l’égard des enfants, des femmes, des étrangers, des malades, des animaux…. L’excroissance des inégalités de ressources : alimentaires et aquifères tout particulièrement. L’excroissance de l’insécurité : santé, guerres, émeutes, corruptions, terrorismes, intégrismes, obscurantismes…. Alors « pas assez » ou « trop » d’humanisme ? Il n’y a pas de bonne réponse à une mauvaise question. Ce qu’il faut honnêtement se demander c’est : « L’humanisme est-il, aujourd’hui, le mode de pensée le plus approprié face aux questionnements, dangers et menaces qui nous préoccupent ? » La réponse est non ! Trois exemples : Face à la flambée des prix du pétrole ou à la crise alimentaire mondiale, les humanistes répondent par l’unique exigence d’une augmentation de la production. Face à toutes les souffrances humaines, physiques, psychiques, sentimentales et sociétales, les humanistes répondent : psychologie et psychiatrie ! Face aux souffrances de l’être animal, les humanistes en appellent à la « tradition » ou nient carrément cette souffrance. En revêtant le manteau de l’humanisme, François Bayrou, François Hollande, Nicolas Sarkozy et tant d’autres nous jouent le monde à l’illusion. La coquille est belle mais elle est creuse. Les paillettes ne peuvent faire oublier le « clown » ! Les défenseurs de la cause animale deviennent des éco-terroristes. Les chasseurs, les taurins, les vivisecteurs se déchaînent, instruisent des procès, injurient, insultent les « anti-humanistes » que sont à leurs yeux les écologistes éthiques, radicaux et biocentristes. Il y a 15 ans, le « philosophe » humaniste, Luc Ferry, leur avait déjà montré le chemin... de l’humanystérie ! Jean-claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une écologie RADICALE
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Activiste de Libera, journaliste et écrivain, Javier Montilla est un grand militant des droits des animaux. Il collabore notamment par ses articles dans le journal Publico, La Verdad de Murcia et bien d'autres journaux encore Son mail: jmontillav@gmail.com Il m'a convié par mail à lire son dernier article antitaurin dans la page de Ellibrepensador (Le Libre Penseur) La face obscure de la "Fête Nationale" Traduction de l'article Il y a un point sur lequel les taurins ont raison sans le savoir. Quand on répète un mensonge un bon millier de fois il se convertit en une vérité. Et ici, en Espagne, pays de contraste il se convertit en une fête nationale. Et là les taurins tenteront de défendre la thèse de l'art et de la culture. Qu'il s'agit d'une activité légale et institutionnalisée. Que c'est une tradition. Ils s'efforceront de lui donner le nom de Dieu en vain et s'entoureront pour cela d'imprésarios et de prêtres. Mais ce à quoi ils n'arriveront jamais et ce malgré tous leurs efforts c'est d'effacer la seule vérité qui se cache derrière son monde obscur et sinistre à savoir qu'il s'agit avant tout de la torture d'un être vivant, invité à être le plat principal d'une fête de laquelle il ne sortira pas vivant. De derrière la barrière qui les sépare du sang, les aficionados et les curieux, invités à cette fête, attachés à la mort et la douleur d'autrui, se vanteront d'alimenter un homicide animal aberrant et stérile en achetant des abonnements qui leur permettent de voir jusqu'à satiété un spectacle nauséabond. Où se torturent les uns derrière les autres, des milliers de fois, six magnifiques animaux conditionnés depuis la naissance pour représenter côte à côte avec le cheval que l'on ne doit pas oublier pour être lui aussi maintes fois une victime supplémentaire, le papier le plus funeste d'un fatidique scénario divisé en trois scènes. Trois actes d'un drame funeste. Ici, quelques sinistres mercenaires montreront leur mépris pour la vie, poursuivant et châtiant un noble toro, manipulé et trahi, avec des harpons et des piques affilées, jusqu'à ce qu'il meure, asphyxié par son propre sang, les poumons déchiquetés par l'épée du tueur, ou transpercé par un poignard avec lequel ils tenteront de lui sectionner la moelle épinière. Ils le soumettront à toutes sortes de mortifications frauduleuses incluant en plus de l'apparat, l'administration de pharmacologie et de purgatifs qui agiront comme hypnotisant et tranquillisants, qui déclencheront des problèmes de coordination locomotrice et troubles de la vision avant que ne commence la farce taurine. A ce moment là, et sans pardon, il sera dépecé par les picadors qui lui enfonceront le fer de la pointe dans le cou, ouvrant un effroyable trou avec la crosse, coupant et déchiquetant les tendons, ligaments et muscles de la nuque l'obligeant à baisser la tête et pouvoir le tuer plus facilement. Et non encore satisfait, ils continueront avec le supplice des banderilles. Trois paires de harpons d'acier coupants et pointus qui lui sectionneront la nuque lui enlevant toute force et vitalité et ce avant d'être tué par les assassins à l'épée et au poignard. Un travail récompensé par les oreilles, la queue et les pattes arrachées à leurs victimes, y compris avant même qu'elles soient mortes, comme trophés qui témoigneront du degré de déshumanisation de leurs lâches bourreaux. Une honte culturelle pour le monde entier. Parce que nous sommes reconnus mondialement comme étant le pays qui a institutionnalisé la maltraitance animale en culture. Honte pour nos enfants, à qui nous donnons une éducation dans une société aggressive et irrespectueuse avec tout ce qui nous entoure. Honte démocratique. parce que c'est une fête qui intéresse très peu de gens mais que nous sommes tous à financer. Parce que, en définitive, c'est un attentat perpétuel et non condamné. Et ça, et pas autre chose, c'est la vérité sur ce que l'on définit comme étant Fête Nationale. Que cela vous plaise ou non.
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action antitaurine au parlement européen
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
suite et fin : Les faits : L'industrie de la corrida et ses supporters affirment que la corrida est essentielle à l'économie de la nation espagnole et des régions qui la composent. Cependant, les données factuelles divulguées par l'industrie de la corrida donnent une tout autre image. Moins de 400 emplois à temps plein découlent directement de l'industrie de la tauromachie en Espagne. L'industrie de la corrida génère bel et bien de l'argent, mais les bénéfices profitent uniquement à un faible nombre d'individus, considérés comme l'élite. Les membres « riches » du secteur, qui savent que leur activité est en récession, ne diminuent pas leurs propres profits et font appel aux subventions publiques pour couvrir une grande partie de leurs dépenses. Les dernières estimations suggèrent que l'état espagnol injecte environ 530 millions d'euros dans l'industrie de la corrida. La tauromachie est largement subventionnée en Espagne par tous les niveaux du gouvernement. On estime que chaque année en Espagne, plus de 550 millions d'euros du contribuable sont destinés à l'industrie pro-corrida. Beaucoup d'activités affiliées à cette industrie bénéficient de subventions :écoles de corrida, fan clubs, élevages et abattoirs de taureaux de combat, achat de taureaux en vue des ferias populaires, plans de promotion et de marketing des corridas, droits de diffusion télévisuelle des manifestations, musées pro-corridas, et bien d'autres encore. Pour évaluer la popularité des corridas, il est important de faire appel à des sondages indépendants réalisés auprès d'échantillons représentatifs de la population. Tous les sondages réalisés montrent que l'immense majorité des Espagnols et des Français n'est pas intéressée par la corrida. 49 villes d'Espagne et de France se sont déclarées anti-corrida. Ceci prouve l'impopularité croissante de cette pratique. À la vérité : les supporters de la corrida sont une minorité dont le nombre diminue chaque année. L'industrie de la corrida brandit souvent l'argument selon lequel la corrida est génératrice de revenus pour les villes et les régions. Il est cependant important de garder à l'esprit que les touristes continueront à visiter l'Espagne, avec ou sans corrida : les touristes ne se rendent pas en Espagne pour assister à ce type de spectacle. En fait, sous l'effet du concept moderne de « voyage éthique », l'Espagne, lePortugal et le Sud de la France seront davantage susceptibles d'attirer des touristes si la tauromachie ne s'y pratique plus. Souvent, les touristes assistent à une corrida par curiosité, mais refusent ensuite de réitérer l'expérience. Ceci prouve donc que l'affirmation selon laquelle la corrida est populaire n'est guère recevable. L'industrie de la corrida mesure souvent la popularité de son activité en comptant le nombre de « places vendues ». Elle ignore ainsi le fait que beaucoup de ces places sont utilisées plusieurs fois par les mêmes personnes, soit dans le cadre de passes saisonniers (ce qui correspond à la majorité des billets vendus), soit par les aficionados, qui se déplacent de ville en ville pour assister aux corridas. L'industrie elle-même ne cherche plus à dissimuler le fait qu'elle traverse une 'crise de fréquentation'. *1 Elmundo del toro defenderá la Fiesta en el ParlamentoEuropeo’, ABC, 22 février 2008 L'UE subventionne l'élevage intensif de taureaux de combat. Les éleveurs reçoivent 220 euros par an et par taureau en plus des subventions nationales. (Debt in the Afternoon, The Guardian 12 mai 2008) L’AVENIR Revendication de l’industrie de la tauromachie: « Noble et brave, le taureau s’élève par le combat et fait preuve de bravoure dans l’arène. Le taureau de combat existe parce que la fiesta existe. Si on interdit la corrida, on mutile de manière irréversible un patrimoine culturel traditionnel en Espagne, en France, au Portugal et en Amérique latine ». Les faits: Les sociétés et les cultures humaines changent au fil du temps. Certaines pratiques sociales et culturelles acceptables par le passé sont devenues contraires aux valeurs de la société européenne moderne du XXIe siècle. Lorsque le bien-être humain ou animal est mis en péril, la tradition ne peut faire obstruction à l’interdiction d’une pratique. Notre connaissance du bien-être psychologique et physique des animaux s’est considérablement améliorée au cours des cent dernières années. La manière dont les taureaux sont traités au cours des corridas est contraire aux valeurs du bien-être animal promulguées par toute société évoluée. Nous savons désormais que les taureaux – comme tous les autres mammifères – sont des animaux doués de sensations capables de ressentir la douleur et les souffrances. L’affirmation selon laquelle le taureau s’élève dans le combat et qu’il aime être torturé et tué dans une arène défie toute raison. Toutes les statistiques montrent une claire montée de l’opposition à la corrida dans tous les pays européens où elle est pratiquée. En particulier, les jeunes générations manifestent très peu d’intérêt pour ce passe-temps cruel. Le fait d’apprendre aux générations futures – nos enfants – à respecter l’environnement et les animaux entraîne inévitablement un changement des relations entre êtres humains et animaux. L’homme et le taureau peuvent mener une coexistence pacifique. On peut envisager le maintien des taureaux dans des réserves naturelles établies spécifiquement dans le but de préserver différentes espèces. L’UE a déjà fait preuve d’initiative et d’engagement dans différentes questions liées au bien-être animal, en améliorant significativement la manière dont les animaux de ferme et les animaux sauvages sont traités. Nos relations futures avec les animaux dépendent des politiques progressistes de l’U.E Facts & figures FRANCE A 2003 survey in France showed that 73% of the French population is against bullfighting, and only 5% very much in favour. (TNS Sofres, commissioned by Franz Weber Foundation) Bullfighting takes place in only 10% of the French national territory. Despite the fact that the penal code clearly recognises bullfights as “cruel acts and serious ill treatments towards animals” (article 521 -1), bullfighting is allowed to continue in this minority area as an ‘uninterrupted local tradition’ (7). The French bullfighting industry is kept alive by public funding. They receive money from towns and/or departements, regions, the State and Europe. This dependence on public funds for bullfighting led to the City of Arles becoming 300,000 Euros in debt because of the 2008 Féria1 and to Bayonne’s 247,250 Euros debt in 2007. There are 4 bullfighting schools in France. PORTUGAL February and March 2007, Metris GfK national survey in Portugal: “Do you think that bullfighting should be forbidden by the law in Portugal?”, 50,5% of the respondents • said “Yes” • 39,5% said “No” “Would you want the Municipality of the town where you reside to declare it a town where bullfighting activities are not authorised?”, • 52,4% of the respondents said “Yes” • 36,8% said “No” Despite popular belief outside Portugal, bulls in Portuguese bullfights are always injured with several banderilhas and very often killed (in public in a handful of bullfights, and in private after the ‘show’ for the rest). SPAIN The 2006 Gallup poll of Spanish opinions on bullfighting has shown that 72.10 % of Spaniards are not interested at all in bullfighting and just 7.40% are very interested; in Catalonia over 80% show no interest at all. Bullfighting activities are heavily subsidised in Spain by all levels of the national Government. It has been estimated that over 550 million euros of taxpayer money is destined to the pro-bullfighting industry per year in Spain3. The official number of bulls killed in official bullfights in permanent bullrings in Spain in 2006 is 11,4584. However, considering the many bullfights in mobile bullrings and the bulls killed during training and other bullfighting events, it is estimated that there at least 40,000 bulls are killed by the bullfighting industry every year in Europe, and about 250,000 in the whole world. Bullfighting is illegal in some regions of Spain, including in the Canary Islands. It is in a steep decline in other regions with only two active bullrings in the autonomies of Galicia and Asturias, and only one active bullring in Catalonia. There are at least 42 bullfighting schools in Spain where children are taught to injure and kill bulls. Bullfighting regulations in Spain do not allow children under 16 years old to kill bulls in a public event, and so they are often sent to Mexico where there is no age limit. Spanish broadcaster RTVE stopped live coverage of bullfights in August 2007. EUROPE The EU subsidises the breeding of fighting bulls in extensive systems. In a poll undertaken in 2003 in several European Countries, 93% of Germans, 81% of Belgians, and 82% of Swiss said they were against bullfighting (TNS Sofres, commissioned by the Franz Weber Foundation) 89% of the British public would not visit a bullfight when on a holiday. 76% say that it is wrong for the tourist industry to promote bullfighting in any way (ComRes poll April 2007 commissioned by the League Against Cruel Sports) *1 La Provence, 29th March 2008 *2 Figures released by Bayonne town council n° 44 (25th of October 2007) *3 Stop Our Shame, Spain (www.stopourshame.com) *4 Ministry of Interior of Spain -
action antitaurine au parlement européen
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
ART ET CULTURE ÉCOLOGIE ECONOMY & PEOPLE THE FUTURE ART ET CULTURE Revendication de l'industrie de la tauromachie: « La corrida est un art à caractère universel, représenté par les peintres, les musiciens, les sculpteurs et les écrivains : Goya, Sorolla, Picasso, Orson Welles, Góngora, Quevedo, Benavente, Lorca, Machado, Alberti, Vargas Llosa, Hemingway, Ortega et Gasset. C'est la 'fiesta' la plus culturelle au monde ».’ Les faits : Les corridas sont organisées dans seulement neuf pays. Elles sont interdites dans de nombreux endroits (Argentine, Canada, Cuba, Danemark, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni). Même au sein des pays pratiquant la corrida, certaines régions ont souhaité abolir cette pratique : les îles Canaries en Espagne et la plupart des régions françaises. Même si certains artistes et écrivains défendent la corrida, beaucoup d'autres s'y opposent, ou s'y sont opposés de leur vivant. On peut citer notamment Hans Christian Andersen, Alain Delon, Victor Hugo, Franz Kafka, Renaud, Rainer Maria Rilke, George Bernard Shaw, Albert Schweitzer, Mark Twain et H.G. Wells. En outre, un grand nombre de politiciens, issus de tous horizons politiques, s'opposent à la tauromachie : Hélène Flautre (Verts), Françoise Grossetête (Parti conservateur), Bernard Lehideux (Libéral), Michel Rocard (socialiste et ancien Premier ministre), François Léotard (ancien maire deFréjus et ancien aficionado) et Alain Lipietz (économiste et politicien). Même si la corrida est considérée comme un patrimoine traditionnel ou culturel, rien ne peut justifier les cruautés infligées aux animaux : la cruauté reste la cruauté, quel que soit l'endroit du monde où elle se déroule. La cruauté envers les animaux n'a pas sa place dans une société moderne. * (La corrida est interdite dans de nombreux pays, dont le Danemark, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. De grands écrivains tels que Hans Christian Andersen, Franz Kafka, Rainer Maria Rilke et George Bernard Shaw s'opposent à la pratique de la corrida. En France, un sondage réalisé en 2003 par la SOFRES indiquait que seulement 5 % de la population sont favorables aux corridas. Au Portugal, un sondage de 2007 réalisé par Metris Gfk indique que 51 % de la population souhaitent purement et simplement abolir la tauromachie. ) ÉCOLOGIE Revendication de l'industrie de la tauromachie : «Beaucoup de taureaux de combat sont élevés dans des zones semi-protégées appelées dehesas. Ces dehesas abritent différentes espèces protégées telles que le lynx et l'aigle impérial. Leur beauté exceptionnelle leur confère le statut de conservatoires. L'industrie de la tauromachie affirme que ces zones et les espèces protégées qu'elles abritent disparaîtront si la corrida est abolie, puisque c'est grâce au commerce généré autour de cette activité que les dehesas restent à l'abri du développement». Les faits : Les dehesas n'ont pas seulement pour vocation d'élever des taureaux de combat. Elles profitent à de nombreuses espèces qui contribuent aux écosystèmes qui s'y sont formés. Les taureaux de combat élevés dans ces espaces ne jouent aucun rôle vital dans le fonctionnement des écosystèmes : ils ne sont ni prédateurs ni proies. Pour les autorités locales, leur disparition ne menacerait aucunement les populations d'espèces protégées. Par conséquent, la disparition des taureaux de combat dans ces espaces n'entraînerait absolument pas la dégradation des écosystèmes. Beaucoup de propriétaires de dehesas peuvent choisir d'exploiter leurs terres de différentes autres manières, indépendamment du fait qu'ils élèvent des taureaux ou non. Les autorités locales doivent donc veiller à la protection de ces espaces et de la faune. Des lois ont déjà été votées à cette fin spécifique : l'aigle royal est protégé par un ensemble de 73 lois et décrets, tandis que le lynx est protégé par 50 dispositions législatives et réglementaires. En outre, Foro Encinal, une alliance de vingt organisations dont le rôle consiste à protéger les dehesas, n'a jamais démontré que l'élevage de taureaux de corrida profitait à l'équilibre écologique délicat des réserves. En Espagne, 23 % des dehesas sont déjà protégés par les autorités locales ; en Andalousie, ce chiffre est même de 29 %. (Francisco Garrido Peña (Ex-membre du Congrès espagnol), allocution devant United Against Cruelty: Conférence internationale contre la tauromachie (WSPA/ADDA), Barcelone, 21 février 2008) L'élevage des taureaux de combat constitue indubitablement une source de revenus pour les propriétaires de dehesas. Néanmoins, si les fonds disproportionnellement élevés (y compris des subventions de l'UE) actuellement accordés à l'industrie de la corrida étaient redistribués, les propriétaires pourraient investir dans la préservation des dehesas après le départ des taureaux, ce qui mettrait un terme à leurs inquiétudes financières. *1 Catalogue national des espèces menacées ; Loi 493/1990; Información oficial del Ministerio de Medio Ambiente, España *2 Rapport de Anna Mulà, Lawyer, Stop Our Shame (SOS) En outre, les terres seraient ainsi utilisées de manière durable, en se tournant vers des activités telles que l'écotourisme plutôt que vers l'élevage de taureaux de combat, qui est aussi peu viable que controversé. « On estime qu'actuellement en Espagne, la protection d'un hectare de dehesa coûte environ 92 euros. Ainsi, si tout l'argent alloué en subventions à la corrida était plutôt affecté à la protection de l'habitat, on pourrait protéger bien plus de dehesas, et leur protection pourrait bénéficier de budgets beaucoup plus importants (environ 1 200 euros/hectare) »(Francisco Garrido Peña (ancien membre du Congrès espagnol), allocution devant United Against Cruelty: Conférence internationale contre la tauromachie(WSPA/ADDA), Barcelone, 21 février 2008) L'élevage de taureaux de combat dans un écosystème riche au sud de l'Aude en France a considérablement dégradé le marécage et les espèces peuplant l'étang de Vendres. Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Béziers, France ÉCONOMIE ET PARTIES PRENANTES Revendications de l'industrie de la corrida : « La corrida assure 3 700 000 journées de travail, 378 emplois à temps plein à durée indéterminée et 2 950 emplois saisonniers. Elle joue un rôle vital dans l'industrie du tourisme espagnol et la population locale la considère comme un spectacle important ». suite dans un second message (trop long, ça ne passe pas) -
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10 militants autrichiens en prison/news
terrienne a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Droits de l’homme et défense animale Nous recevons d’Autriche une préoccupante information selon laquelle une quinzaine d’animateurs d’associations de défense animale dont le Président, Martin BALLUCH, auraient été interpelés par les services de police et placés en détention provisoire par un magistrat instructeur, alors qu’ils affirment n’avoir commis aucun délit, autre qu’un délit d’opinion parfaitement revendiqué. Toute personne bénéficie de la présomption d’innocence et il faut entendre les protestations de nos amis de combat incarcérés alors qu'ils soutiennent n’avoir perpétré ni crime ni délit et s’être comportés en militants de la cause du vivant sans violence ni contre les biens, ni contre les personnes. D’un point de vue éthique et politique, nous observons que les tortionnaires d’animaux cherchent en permanence, partout et très systématiquement à pénaliser l’action militante des opposants à la chasse, à la vivisection, à la tauromachie, à l’élevage concentrationnaire, aux abattages rituels, aux cirques et autres actes de cruauté et de mépris à l’encontre des êtres sensibles que sont les animaux. Sans doute, ces groupes de pressions ne trouvent aucune autre parade idéologique à l’accusation morale que les militants de la vie portent à leurs activités perverses. Or il convient ici de réfléchir à cette constante dérive idéologique. Qu'il y ait eu, très occasionnellement, chez nos amis anglo-saxons quelques dérapages dans les modes d’expression de la protestation contre le crime écologique, est possible, mais le fait demeure extrêmement marginal, limité en nombre et somme toute mineur au regard de la violence des sociétés humaines. Globalement, le mouvement écologiste est pacifique, ce qui ne signifie pas inactif sur le terrain. GREENPEACE a admirablement illustré un heureux mariage entre activisme de terrain et non-violence. Comment pourrait-on concevoir qu’une éthique du respect du vivant ne s’étende pas à l’animal humain ? Il est évident que philosophiquement, de manière radicale (à la racine), l’écologie enseigne le refus de la violence physique contre qui que ce soit, ce qui n’exclut surtout pas la fermeté dans la condamnation des comportements contre nature. A ce préalable éthique, s’ajoute une considération d’opportunité. Nos sociétés sont infiniment plus policières, contrôlées, surveillées que ne le fut jamais aucune société humaine. Les royaumes et empires d’un LOUIS XIV ou d’un NAPOLEON feraient figures d’anarchies insécurisées à côté de nos sociétés totalement sous contrôle : l’électronique suit vos pensées et expressions, la génétique signe votre passage, votre téléphone portable laisse votre trace. Alors, un Robin des bois, un don QUICHOTTE des temps modernes ne resteraient pas une semaine en liberté. ORWELL avait vu juste. Toute Résistance se doit d’abord d’être d’un légalisme non pas frileux mais vital pour empêcher les forces dominantes d’anéantir les réfractaires. Exemple : Les veneurs n’espèrent qu’une chose : un dérapage violent et délictueux de leurs contestataires qui permettrait, d’une part, de les discréditer dans l’opinion consensuelle d’une société lisse, d’autre part, de les faire neutraliser par l’appareil d’Etat. Donc, le courant d’écologie radicale est et demeurera strictement légaliste, n’en déplaise à ceux qu’il dérange. Quant aux militants arrêtés en Autriche, il est permis de leur conseiller de saisir promptement, après épuisement des voies de recours internes, la COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L’HOMME. Cette Cour siégeant à STRASBOURG fait montre d’une belle indépendance d’esprit, de courage dans la défense des principes fondamentaux du droit, principes énoncés par la CONVENTION EUROPENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE l’HOME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES. Indiquons ici que l‘article 6 de ce texte prévoit que toute personne doit voir sa cause débattue devant un juge impartial, que l’article 9 garantit la liberté de pensée et de manifester des convictions, que l’article 10 protège la liberté d’expression et l’article 11 la liberté d’association. L’Autriche a ratifié cette convention et se trouve soumise à la juridiction de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Espérons que les militants du vivant, recouvriront la liberté et verront leur innoncence consacrée. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE -
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Des jeunes anticorrida sauvent un requin
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Il faut cliquer sur le journal "la opinion de Malaga" pour voir l'article. Ceux qui en 2007 sont allés à Tordesillas ont peut-être fait connaissance avec ce garçon andalou qui se bat contre les corridas dans le Sud de l'Espagne. Sur la plage de Morlaco s'est couché un jeune requin incapable de pouvoir rejoindre le large. Les autorités (comme d'habitude) on préconisé de le tuer mais un groupe de jeunes, dont Antonio, se sont opposés et ils ont poussé le cétacé vers l'eau. Par la suite, Antonio a nagé à coté de lui jusqu'à le laisser dans des eaux profondes et le requin est parti sain et sauf. Ceci démontre, si besoin est, l'amour des animaux des militants anti-corrida, et que les soi--disants "écolo-terroristes" sont des gens paisibles qui sont prêts à sauver une vie même en prennent des risques. Pour le féliciter a.m.abolafio@gmail.com Antoñito pero que majo eres!!! Un tiburón en la playa del Morlaco http://www.laopiniondemalaga.es/secciones/noticia.jsp?pRef=2008061600_2_186848__Malaga-tiburon-playa-Morlaco -
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Après le constat d’échec de la Protection Animale, une obligation : changer de stratégie ! Dans sa Lettre hebdomadaire du 15 juin 2008, le Président de la CVN* écrit : « Dans une société fatiguée et sénescente, l’absence d’un discours écologiste courageux et clair autre que celui de la CVN et de quelques mouvements amis explique l’apathie de l’opinion. » Depuis quatre décennies le statut de l’être animal évolue quelquefois dans les discours : jamais dans les faits. Et cependant les nombreuses associations de défense et de protection animale militent avec dévouement et dynamisme. Or les minimes progrès d’intention sont battus en brèche par d’importants reculs. Du Grenelle de l’Environnement aux Rencontres Animal et Société, des Rencontres Animal et Société au forum sur la chasse, les associations de défense et de protection animale se sentent flouées, abusées. Les décisions ministérielles sont déjà prises quand il est proposé aux citoyens de « contribuer » à la réflexion. Le piège de la « concertation » se referme sur toute tentative de faire bouger les choses. Fallait-il quémander une « invitation » pour assister à ce genre de palabre ? Oui, sans doute, pour ne pas donner « d’autosatisfaction » au ministère. Fallait-il y rester jusqu’au moment des propositions ? Peut-être, pour témoigner. Faut-il appeler tous les défenseurs et protecteurs des animaux à « contribuer » à la réflexion maintenant que la supercherie est avérée ? Sûrement pas ! Dans cette même Lettre, notre Président écrit : « La simple honnêteté intellectuelle voudrait que l’opinion publique sache qu’aucun dialogue n’est possible avec le monde de la chasse de ce pays, que ce loisir est la première cause de disparition des espèces de faune et plus encore que la dignité humaine est insultée par la présence parmi nous d’activités chasse et corrida impliquant que la mort d’un être sensible soit un jeu. » Le dialogue sur le statut de l’animal avec les pouvoirs est impossible ! Un seul exemple : le référentiel du nouveau rapport à l’animal est, pour la quasi-totalité des êtres humains, la souffrance. Or, en 2008, une des conclusions des Rencontres Animal et Société, rapportée par Isabelle SOUBIRAN**, est : [[« "Enfin, la question de l'évaluation de la sensibilité des animaux a été abordée. Il a été souligné l'insuffisance des données scientifiques permettant de caractériser et de graduer la sensibilité des animaux." Réf : http://www.animal-societe.com/recherche-et-experimentation-animale Voilà comment se conclut le compte-rendu concernant le thème "Expérimentation animale" abordé lors des "Rencontres Animal et Société". Non, ce n'est pas une blague ! Il a fallu un peu plus de 2 mois de travail acharné, de réflexion profonde, de discussions sans doute pleines de sens, pour en arriver à cette conclusion. »** ]] Pourquoi un tel échec ? Comment ne pas être découragé par une telle remise en cause « scientifique » de la souffrance animale ? L’échec tient, selon moi, d’une part à la généreuse naïveté de bien des militant(e)s qui pensent pouvoir, à force de persuasion de leurs bonnes intentions, « amadouer » les lobbies en place…quand le Premier Ministre affirme dans une émission télévisée sa passion, partagée par le Président Sarkozy, pour la tauromachie !! D’autre part, pour être consensuelles, les associations, dans leur quasi totalité se déclarent « apolitiques » ! Rester dans les mêmes impasses ne peut que reconduire aux mêmes échecs, au même découragement. ! Dans notre manifeste pour une écologie éthique (édition papier page 8 ) il est affirmé : « Notre rôle est de faire comprendre aux citoyens en général, aux militants de la cause naturaliste, animale, écologique en particulier, que les résultats de leurs combats se jouent d’abord sur la scène politique ». C’est, cette fois, le refus de cette évidence qui est décourageant, pire consternant, car ce refus conforte les pouvoirs en place dans leur archaïsme obscurantiste. * http://www.ecologie-radicale.org ** Extrait de l’Editorial d’Isabelle Soubiran, Présidente-Fondatrice du parti politique « Tous Vivants ». http://www.tousvivants.org Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une Ecologie RADICALE
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D’après l’ONU, les OGM ne résoudront pas les problèmes de faim dans le monde, encore un mythe qui s’écroule. Alors que les appels partisans se multiplient pour le recours massif à la technologie transgénique afin de « résoudre la crise alimentaire mondiale », de nouvelles études scientifiques viennent contredire ces voix et révèlent que la modification génétique diminue la productivité des cultures. Une étude, qui a été menée sur une période de trois ans à l’University of Kansas, épicentre de la ceinture agricole américaine, a découvert que le soja transgénique produit environ 10% de moins que son équivalent conventionnel. Ces résultats viennent contredire toutes les affirmations des défenseurs de la biotechnologie qui soutenaient que les OGM augmentaient les rendements. Le professeur Barney Gordon, du département de recherche agronomique de cette université, affirme avoir débuté cette étude après avoir reçu des plaintes de cultivateurs. En effet, de nombreux fermiers qui venaient de passer à la culture de soja génétiquement modifié remarquaient que « les récoltes n’étaient pas aussi élevées qu’espérées même dans des conditions optimales », et ils ajoutaient dans leur surprise : « comment cela se fait-il que je n’obtienne pas une aussi bonne récolte qu’avant ? » Cette expérience a été menée à partir de semences de soja Roundup Ready de Monsanto et une variété semblable conventionnelle qui ont été cultivées dans le même champs, dans des conditions identiques. Les résultats obtenus révèlent une différence de rendement significative puisque les plantes transgéniques ont produit seulement 70 « boisseaux US » [ 1] (1904kg) de graines par acre, contre 77 « boisseaux US » (2095kg) de graines par acre pour le soja conventionnel. Une seconde découverte révèle que les cultures transgéniques peuvent combler cette différence de rendement en ajoutant une dose plus élevée de fertilisant (manganèse), ce qui laisse suggérer au chercheur que la modification génétique altère la capacité de la plante à puiser les éléments essentiels dans le sol. De plus, même avec cet ajout de fertilisant, en aucun cas la récolte de soja transgénique n’arrive à dépasser la récolte conventionnelle mais seulement à l’égaler. Cette nouvelle étude vient confirmer les conclusions d’une autre étude réalisée par l’University of Nebraska qui avait découvert que les semences de soja de Monsanto produisaient 6% de moins que son équivalent conventionnel, et que la différence allait jusqu’à 11% en comparaison avec les meilleures graines à haut rendement disponible sur le marché. L’étude du Nebraska suggère que deux facteurs doivent être considérés pour comprendre cette différence de rendement. Premièrement cela prend du temps d’élaborer une espèce génétiquement modifiée, et durant ce délai de développement d’autres espèces conventionnelles sont améliorées pour augmenter le rendement selon les techniques traditionnelles de sélection. Même l’USDA, le Ministère de l’Agriculture, connu pour son soutien aux biotechnologies, reconnaît que ce décalage entraîne une baisse du rendement des récoltes. Mais le fait est que même lorsque l’on réalise la comparaison ente du soja OGM et non-OGM avec des variétés identiques, la différence de rendement est toujours présente, ce qui implique qu’un second facteur intervient. Les deux Universités s’accordent sur le fait que ce serait la modification génétique qui aurait pour effet secondaire de réduire la productivité de la plante. Il semblerait que la situation se soit aussi produite avec les cultures de coton génétiquement modifié puisque la récolte totale américaine a décliné au fur et à mesure que la technologie transgénique prenait le dessus. Monsanto a reconnu sa surprise face à l’envergure du déclin de productivité révélé par l’étude du Kansas mais n’a pas nié le fait qu’il existe une différence de rendement des récoltes. L’entreprise a déclaré que son soja n’avait pas été élaboré pour augmenter les récoltes mais qu’elle travaillait actuellement au développement d’une nouvelle espèce à haut rendement. Les critiques doutent que ce soit réalisable car cela exigerait des modifications génétiques beaucoup plus complexes. De plus Lester Brown, President du Earth Policy Institute à Washington, et qui fut l’un des premiers à prédire la crise alimentaire actuelle, remarque que la physiologie des plantes atteindrait déjà les limites de la productivité maximale envisageable. Lui-même un sélectionneur chevronné, il dresse une métaphore avec les coureurs de sprint. « Depuis le premier homme qui est descendu en dessous de la barre des 10 secondes aux cent mètres, le meilleur temps n’a été amélioré que très modestement, malgré toutes les techniques d’entraînement les plus avancées, personne n’imagine descendre en dessous des 9 secondes. » A la mi-avril, la plus grande étude réalisée à ce jour sur le sujet des rendement agricoles, qui a été menée par l’ International Assessment of Agricultural Science and Technology for Development et soutenu par l’ONU [ 2], a conclu que les OGM ne pouvaient pas résoudre la pénurie alimentaire actuelle. Lorsqu’on lui a demandé si les OGM pouvaient être la solution contre la faim dans le monde, le professeur Bob Watson, le directeur de l’étude mais aussi scientifique en chef pour le Department for Environment, Food and Rural Affairs (Ministère Anglais), a dit que la « réponse est simple, c’est non ». D’après la traduction d’un article de Geoffrey Lean, The great Gm crops myth , pour The Independent , 20 Avril 2008.
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La conférence des Nations unies sur le changement climatique s'est terminée vendredi sans rien décider, suscitant de la part de l'ONU un appel à "accélérer le rythme des négociations" vers un accord qui devra être conclu en décembre 2009 à Copenhague. 2009, c'est la date butoir que s'est fixée la communauté internationale en décembre dernier à Bali, pour être en ordre de marche à l'expiration de la première phase d'engagements du Protocole de Kyoto fin 2012. Depuis Bali, deux rounds de négociations à Bangkok et Bonn n'ont permis aucune avancée alors qu'il ne reste plus que 18 mois à peine - 565 jours, a calculé le WWF - jusqu'au rendez-vous crucial. "Nous avons maintenant une idée assez claire de ce que les gouvernements sont prêts à inscrire dans un accord à long terme. Mais compte tenu du peu de temps qu'il nous reste, les propositions doivent être beaucoup plus ciblées", a estimé Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention sur les changements climatiques (CNUCC, UNFCCC). Le Norvégien Harald Dovland, qui dirige le groupe de travail sur le Protocole de Kyoto, a réclamé un "esprit totalement nouveau de coopération". "Il y a tellement de discussions qui ne mènent nulle part", a-t-il déploré en évoquant sa "frustration" de scientifique: "j'espérais quitter Bonn avec une liste concise et claire des choses à faire à Accra". Un représentant suisse a constaté avec amertume que les délégations - 2.000 participants de 170 pays, réunis depuis le 2 juin - se séparaient "avec une shopping list qu'on devra de nouveau examiner à Accra", la prochaine session de pourparlers, prévue du 21 au 27 août dans la capitale ghanéenne, et qui sera la dernière avant la conférence de Poznan en décembre. Les pays en développement ont dénoncé le manque de volonté du monde industrialisé dont ils attendent qu'il montre la voie et renouvelle des objectifs ambitieux de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Eux-mêmes se sont engagés à conduire des "actions" de réduction, sans cependant de contrainte à ce stade. Le représentant indien Chandrashekar Dasgupta a dénoncé "le silence assourdissant" des pays développés, à l'exception de l'Union européenne, pourtant moins "leader" que par le passé, son élargissement à 27 entamant apparemment la cohésion qu'elle avait à 15 - "c'est plus compliqué", a reconnu un délégué européen. Par ailleurs, la proximité des élections aux Etats-unis empêche la délégation américaine de mettre la moindre proposition à long terme sur la table et, selon ce même représentant de l'UE, "on ne l'a pas entendue". C'est sur des points techniques que les discussions ont permis d'échanger de nouvelles idées, parfois de véritables propositions comme sur le financement de la lutte contre les dérèglements climatiques et l'adaptation des pays les plus vulnérables. Mais là encore, toutes les suggestions ont été renvoyées à Accra. D'ici là, le sommet du G8 des pays les plus industrialisé s se réunit en juillet dans le nord du Japon, suivi d'un sommet des "Grandes économies" ("major economies", 16 pays dont le G8 et les grands émergents), qui donneront sans doute lieu à une déclaration des leaders se gardant de tout engagement audacieux. "En 20 ans, jamais les progrès n'ont été aussi lents, les négociations aussi peu consistantes. Si le rythme ne s'accélère pas nous risquons l'échec", a jugé Bill Hare, expert Climat de Greenpeace international. Un peu tôt pour sonner l'alarme, a voulu croire Yvo de Boer: "Ce n'est pas dans les premiers miles d'un marathon qu'on dit qu'on ne franchira pas la ligne". Prévoyant, il a déjà rajouté quatre semaines supplémentaires aux négociations prévues en 2009 sur la route de Copenhague. 2008 AFP -- ************ ********* **** Dr. Mohammed-Saïd KARROUK Professeur de Climatologie Université Hassan II, FLSH Ben M'Sick Centre de Recherche de Climatologie (CEREC) Master "Climat & Développement" (ClimDev) BP 8220 Oasis, MA-20103 Casablanca (Maroc)
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Des sismologues américains ont étudié l'impact sur la planète de 15 secousses majeures dont celle qui a provoqué le tsunami de 2004. Les gros tremblements de terre secouent la planète entière, révèle une étude publiée récemment dans la revue Nature Geoscience par des sismologues américains. Pour aboutir à cette conclusion, l'équipe dirigée par Kris Pankow, de l'université de l'Utah, a étudié l'impact global des 15 tremblements de terre parmi les plus importants recensés depuis 1990 (magnitude supérieure à 7). Ce type de recherche serait impossible si la Terre n'était pas placée « sur écoutes » : les géophysiciens ont utilisé le réseau de 500 stations sismiques réparties dans le monde entier et coordonnées par l'Iris, un consortium d'universités américaines. Les capteurs de ces appareils enregistrent les ondes de surfaces, dites de Rayleigh et de Love, qui sont les plus destructrices. Toutes ces données sont archivées par l'Iris, qui offre sur son site Internet une cartographie en temps réel de tous les mouvements tectoniques de la planète. Douze des quinze séismes étudiés ont eu des répercussions sensibles jusqu'à plus de 1 000 km de leur épicentre. Les chercheurs ont enregistré, dans l'heure qui a suivi, une recrudescence de 50 % du nombre des petits tremblements de terre. «Ondes de grande amplitude» Ainsi, lorsque la Terre a tremblé le 26 décembre 2004 au large de Sumatra, provoquant le tsunami meurtrier qui a fait plusieurs centaines de milliers de victimes, le séisme a provoqué, une heure après, une série de faibles secousses en Alaska, à près de 11 000 km de l'épicentre. «En cas de séisme majeur, les ondes de surface, de grande amplitude, peuvent faire le tour de la Terre plusieurs fois, précise Paul Tapponnier, académicien et chercheur à l'Institut de physique du globe de Paris. Et déclencher au passage de faibles secousses dans des zones à risques. Mais jusqu'à présent, nous n'avons pas d'exemple de grand séisme ayant déclenché à très grande distance une autre secousse de même ampleur.»
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Futura-Sciences.com Le 6 juin 2008 Par Jean-Luc Goudet, Énorme surprise des glaciologues : avec une régularité de métronome, la glace de la partie ouest du continent antarctique est secouée par des mouvements équivalant à un tremblement de terre de magnitude 7. A chaque craquement, le glacier avance de quelques dizaines de centimètres. En plantant depuis plusieurs années des sismographes et des récepteurs GPS, une équipe américaine a mis en évidence un gigantesque glacier de cent kilomètres de large sur un kilomètre d'épaisseur. Cette énorme masse glisse vers l'océan au sein de ce que l'on appelle la Calotte Occidentale de l'Antarctique, ou, en anglais, WAIS (pour West Antarctic Ice Sheet). On désigne ainsi la partie du continent du côté des longitudes ouest, et qui contient la péninsule antarctique, cette langue de terre s'avançant en direction de l'Amérique du sud. Entre 2001 et 2003, Douglas Wiens, un sismologue (Washington University in St Louis), avait installé 43 détecteurs en Antarctide (comme on appelle parfois le continent antarctique) pour analyser les inévitables vibrations parcourant la glace en perpétuel mouvement. Il avait alors mis en évidence des tremblements de glace, semblables à ceux que d'autres équipes avaient repérés au Groenland. Mais dans la Calotte occidentale, ce sont de formidables ébranlements que les instruments ont détectées, étonnamment régulières et violentes. Deux fois par jour, les sismographes enregistrent une secousse dont l'énergie correspond à un tremblement de terre de magnitude 7, c'est-à-dire une puissance suffisante pour détruire une ville entière. Le terrible séisme qui a fait tant de dégâts en Chine le 12 mai dernier a été classé à 7,9. Comment de telles secousses ont-elles pu passer inaperçues jusqu'ici ? Parce que ces tremblements de glace s'étalent sur une dizaine à une vingtaine de minutes, expliquent Wiens et ses collègues, alors qu'un séisme libère son énergie en quelques secondes seulement. Saccades géantes. Pour mieux comprendre les mouvements de la glace, Wiens a travaillé avec Sridhar Anandakrishnan, un glaciologue de la Pennsylvania State University, qui, en 2004, avait planté une batterie de GPS. En comparant leurs séries de mesures, ces chercheurs ont découvert que cet énorme glacier avance brutalement à chaque secousse, de 46 centimètres en dix minutes, puis reste immobile durant douze heures. Quel est le déclencheur de ces fracassants à-coups ? Peut-être la rupture d'un énorme bloc de banquise, à l'extrémité du glacier, là où il flotte sur l'océan et se disloque en icebergs. La brutale libération de contraintes mécaniques engendrerait alors une onde remontant le long du glacier. Rien ne vient pour l'instant étayer cette hypothèse. Mais quelle qu'en soit la cause, le phénomène attire toute l'attention des glaciologues, qui ont désormais du travail devant eux pour expliquer ces tremblements de glace. Jusque-là, la progression d'un glacier était vue comme un mouvement à peu près continu. Mais ces observations en Antarctique évoquent au contraire un type de mouvement par saccades, souvent appelé stick-slip, signifiant à peu près collé-glissé. Ce phénomène physique très commun explique pourquoi un objet posé sur une surface légèrement inclinée ne bouge pas mais démarre brusquement pour ne plus s'arrêter quand l'inclinaison du support dépasse un certain seuil. C'est justement de cette manière que se déclenche un tremblement de terre. Visiblement, les glaciers peuvent aussi s'offrir du stick-slip. Ces recherches présentent encore un autre intérêt. On sait que la fonte des glaces s'est accélérée en Antarctique et la manière dont ces énormes glaciers craquent et se disloquent influe directement sur l'élévation du niveau de l'océan. La vitesse à laquelle la glace coule vers la mer apparaît désormais comme un paramètre important de la régression des calottes polaires, ainsi que l'ont montré plusieurs scientifiques, dont Anny Cazenave et Eric Rignot. Mieux comprendre les mouvements de ces glaciers est donc indispensable pour prédire les effets du réchauffement climatique.
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Ce dimanche 15 juin à 10H30, à l'initiative de la LPO Haute-Normandie et de SOS Estuaire sera organisée une grande journée d'information, de revendications et de mobilisation dans l'estuaire de la Seine afin de mettre un coup d'arrêt aux multiples agressions et destructions dont il fait l'objet. Les milieux naturels ne cessent de se dégrader et la biodiversité est en constante régression. La liste des dommages et des projets funestes est considérable : -pression cynégétique intense et braconnage impuni dans la réserve naturelle -projet de destruction totale de zones humides indispensables à l'équilibre de l'estuaire pour construire le grand canal maritime par le port autonome du Havre -retard considérable dans les mesures environnementales compensatoires liées à Port 2000, - zones de non chasse inexistantes -plan de gestion de la réserve naturelle modifié par le préfet pour satisfaire aux intérêts privés -approfondissement du chenal de la Seine et dépôts des boues de dragage menaçant les dernières vasières par le port autonome de Rouen -projet de construction de deux centrales thermiques à charbon à la limite de la réserve naturelle de l'estuaire -refus de cession des terrains situés dans la réserve naturelle au Conservatoire du Littoral par les ports autonomes de Rouen et du Havre. Les agressions que subit notre estuaire, détenant de surcroît le triste privilège d'être le plus pollué d'Europe, sont considérables. Il est grand temps que les pouvoirs publics et les élus prennent des mesures énergiques pour le protéger ou tout simplement en y faisant respecter le droit. En dépit du Grenelle de l'environnement, il est regrettable de constater que nous sommes loin d'une politique de développement durable dans notre estuaire. Il est urgent de nous faire entendre, c'est pourquoi nous vous demandons de participer massivement à cette journée de mobilisation et de médiatisation des problèmes de l'estuaire pour la sauvegarde de ses milieux naturels. Génération Ecologie Normandie apporte son soutien à cette manifestation de bon sens et vous donne rendez vous ce dimanche 15 juin à 10h30 au parking de l'aire de la baie de seine du pont de Normandie (côté Seine-Maritime, près du péage) http://yoann-gontier.over-blog.com/article-20380898.html
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Mauvaises odeurs en Europe La qualité d’une civilisation tient au respect qu’elle porte aux plus faibles, donc aux animaux et à la Nature. J’adhère à la théorie du Progrès sous réserve que celui-ci porte sur la sensibilité et les connaissances fondamentales. La croissance quantitative, le tonnage de bitume, la rapidité des déplacements créent plus de servitudes et de nuisances que de mieux être, mieux vivre, mieux agir. Ce sont de faux progrès. Après une phase d’avancées de la conscience, de la sensibilité, de la générosité dans les trois décennies qui suivirent la tragique leçon des horreurs de la deuxième guerre mondiale et des idéologies qui l’enfantèrent, la société se dégrade à nouveau avec le retour de l’aigreur, des mauvais sentiments, des bas instincts de la cupidité primaire et du goût de la violence sociale. Bien sûr, le peuple européen va payer le prix de ses mauvais réflexes qui lui font élire des réactionnaires et conservateurs ici et ailleurs. Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, la négation de la sensibilité, la peur instrumentalisée, la volonté de mater les autres se retournent toujours contre les infortunés manipulés par les démons du refus du mieux. Dans ce contexte que nous dénonçons depuis près de sept ans, la chasse française commandita à un institut spécialisé un sondage sur l’image de la chasse. ET les tueurs agréés de se réjouir de l’amélioration de leur image auprès des Français : 49% ont une mauvaise image de la chasse, 48%, une bonne image et 3% seulement sont sans opinion. Consolant : la moitié de nos contemporains ne sont pas des imbéciles ! Pour les commentateurs du lobby cynégétique, c’est 18% d’opinions plus favorables, pour eux en quinze ans. Or la chasse est l’excellent baromètre des mauvais instincts, de l’esprit rance, de l’esprit qui penche vers la terre « qui ne ment pas », de l’esprit des traditions, du terroir, des racines,de l’esprit qui ne pense pas mais qui réplique ce qu’il a reçu sans remise en cause, sans interrogation, de l’esprit conservateur, grassement passéiste. Ce sondage traduit en effet un malaise dans la civilisation, la marque d’une pose dans la marche vers plus de conscience, de respect d’autrui, d’extirpation de la violence brutale. Est-ce à dire que l’avenir est plombé ? Non, car toute société connaît ces phases d’avancées fulgurantes suivies de phases de repli sur les mauvais instincts et y a-t-il un instinct pire que celui de mort ? Dans une société fatiguée et sénescente, l’absence d’un discours écologiste courageux et clair autre que celui de la CVN et de quelques mouvements amis explique l’apathie de l’opinion. La pusillanimité de trop « d’écologistes » qui, cédant à un fâcheux penchant trop humain, s’avèrent faibles envers les forts et durs envers les faibles, leur fait murmurer des discours inaudibles, parfois enfantins et toujours si gentils. Ils confondent la radicalité, nécessaire pour exister et peser sur le monde et l’extrémisme fanatique, source de haine et d’exclusion. La radicalité va à l’essence des choses. Le fanatisme pousse à la violence contre les personnes. La radicalité est une vertu politique, le fanatisme une pathologie mentale. A force d’être « modérés », timorés, prudents, sages et comme il faut pour dîner chez les maîtres du temps, nombre « d’écologistes » n’osent plus dire ouvertement ce qu’ils pensent et condamner la mort loisir. Alors, ce silence permet aux chasseurs de soutenir que les putois, les belettes et les pies qui disparaissent doivent encore être classés « nuisibles », qu’ils gèrent une faune qu’ils ont totalement transformée en cheptel, qu’ils sont sélectifs nonobstant les tendelles, les gluaux, les matoles, les tirs de nuit et les innombrables destructions d’oiseaux protégés. Ils peuvent impunément effacer les ours pyrénéens par pur accident lors de battues aux sangliers, polluer génétiquement ce qui persiste de faune sauvage et artificialiser les animaux de tirs en persécutant les derniers prédateurs ! Faudrait-il être héroïque pour oser énoncer ces simples faits ? D’aucuns feignent, très maladroitement et en pure perte de temps, de dialoguer avec ce lobby, lui apportant ainsi une regrettable caution morale, bien que son unique obsession soit de ne rien concéder et de frapper d’ostracisme ceux qui remettent en cause le plaisir de tuer. La simple honnêteté intellectuelle voudrait que l’opinion publique sache qu’aucun dialogue n’est possible avec le monde de la chasse de ce pays, que ce loisir est la première cause de disparition des espèces de faune et plus encore que la dignité humaine est insultée par la présence parmi nous d’activités chasse et corrida impliquant que la mort d’un être sensible soit un jeu. Radicaux, nous militons pour l’abolition de la chasse et de la torture tauromachique, mais non fanatiques, nous ne confondons jamais la lutte des idées et les attaques contre les personnes. Nous savons trop que les repentis existent et que l’insensibilité, l’anesthésie de la conscience sont des maux curables. La société d’aujourd’hui administre la preuve par une très relative acceptation de la chasse de sa décomposition éthique malodorante. Consolez-vous, femmes et hommes de mieux, ces temps de régressions politiques passeront et l’humanité reprendra sa marche titubante vers le vrai progrès, celui des mœurs et des manières ou vers son anéantissement. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Par changement climatique anthropique, on entend les changements induits par les activités d'origine humaine. Ces dernières laissent des marques indélébiles sur les systèmes physiques et biologiques de la Terre. Grâce à des données couvrant une période de 30 ans, une équipe internationale de chercheurs a pour la première fois catalogué sur un seul support la gamme de changements ayant eu lieu dans le royaume des animaux et des végétaux en raison du changement climatique d'origine anthropique. Parmi ces changements, citons la déperdition de glaciers, un déclin de certaines populations animales, des changements dans les mouvements migratoires des oiseaux ainsi que la floraison précoce des plantes. Ces travaux ont récemment été publiés dans la revue Nature. «Les humains influencent le climat par une augmentation de leurs émissions de gaz à effet de serre; ainsi, le réchauffement climatique a un impact sur les systèmes physiques et biologiques attribuable à l'échelle mondiale», déclare l'auteur principal de l'étude Dr Cynthia Rosenzweig de l'institut Goddard de la NASA pour les études spatiales et du Columbia Center for Climate Systems Research (centre de l'université Columbia pour la recherche en matière de systèmes climatiques) . Cette étude a rassemblé des chercheurs de 11 institutions du monde entier en vue d'analyser les données publiées relatives à plus de 800 systèmes physiques et presque 29000 systèmes végétaux et animaux. Les travaux de cette équipe constituent un prolongement de l'évaluation réalisée par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en 2007 concernant le changement climatique d'origine anthropique et ses effets perceptibles sur les systèmes biologiques et physiques. L'équipe a créé et analysé une base de données contenant des observations tirées d'articles révisés par des pairs (publiés principalement depuis le troisième rapport d'évaluation du GIEC en 2001). Les 80 études sélectionnées contenaient des données concernant la période 1970-2004. Selon le Dr. Rosenzweig, cette étude est la première du genre à établir un lien entre les ensembles de données sur la température mondiale, les résultats de modèles climatiques et les changements observés (dans une grande gamme de systèmes physiques et biologiques) en vue de prouver la relation entre les hommes, le climat et leurs impacts. Les chercheurs ont observé des changements dans de nombreux systèmes à travers le monde, et ont réalisé des simulations de modèles climatiques mondiaux sur les changements de température. «Il a vraiment été difficile de distinguer l'influence de l'augmentation des températures d'origine anthropique des variations climatiques naturelles ou autres facteurs déroutants, tels que les changements dans l'utilisation des sols ou la pollution», déclare le co-auteur Dr David Karoly de l'université de Melbourne (Australie). Le Dr. Karoly est convaincu que les efforts réalisés par l'équipe de recherche rendront possible cette distinction. Leurs découvertes montrent que les changements de température se sont produits sur tous les continents de la planète. Pour les systèmes physiques, 95% des 829 changements présentés (par exemple, la déperdition du volume des glaciers) résultent du réchauffement. Pour les systèmes biologiques, 90% des 28800 changements présentés chez les végétaux et les animaux résultent de changements de température. En outre, le réchauffement des océans, lacs et rivières affecte également les systèmes biologiques d'eau douce et marins, ainsi que les habitudes de migration. Les impacts d'autres moteurs de ces systèmes, tels que les changements dans l'utilisation des sols, se sont révélés minimes. L'équipe en a conclu que, mis à part le changement climatique d'origine anthropique, il était peu probable que d'autres vecteurs soient en grande partie responsables des modifications dans les systèmes physiques et biologiques de la Terre. Les changements les plus visibles ont été notés en Amérique du Nord, en Asie et en Europe, où le plus grand nombre d'études ont été réalisées et pour lesquels il existe une plus grande quantité de données. Sur les autres continents, tels que l'Amérique du Sud, l'Australie ou l'Afrique, peu de données existent. Les chercheurs préconisent donc la réalisation de davantage d'études sur ces systèmes environnementaux, en particulier dans les zones tropicales et subtropicales. Pour de plus amples informations sur le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), consulter: http://www.ipcc. ch/ Catégorie: Divers Source des informations: Revue Nature Référence du Document: Attributing physical and biological impacts to anthropogenic climate change. Revue Nature, 15 mai 2008, 453(7193):353- 7 Codes de Classification de l'Index des Sujets: Protection de l'environnement; Recherche scientifique RCN: 29528 ************ ********* **** Dr. Mohammed-Saïd KARROUK Professeur de Climatologie Université Hassan II, FLSH Ben M'Sick Centre de Recherche de Climatologie (CEREC) Master "Climat & Développement" (ClimDev) BP 8220 Oasis, MA-20103 Casablanca (Maroc) Tél: +212 61 15 60 51 Fax. +212 22 70 51 00 E-Mail: KarroukSaid@ Yahoo.Com ou: ClimDev.Maroc@ Gmail.Com ou: CEREC@UnivH2M. Ac.Ma
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La Chine, plus gros pollueur du monde Avec 24% des émissions mondiales de CO2, la Chine devance les Etats-Unis L'année dernière, la Chine a généré les deux tiers de la hausse de la pollution au dioxyde de carbone (CO2), selon une étude publiée vendredi 13 juin par l'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale (PBL). Le pays affiche des émissions de CO2 en hausse de 8%, alors que les émissions totales ont grimpé de 3,1%. L'enquête, dévoilée au dernier jour de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Bonn (Allemagne), constate que la Chine pollue largement plus que les Etats-Unis notamment à cause du ciment. "On estime aujourd'hui que les émissions de CO2 chinoises sont 14% supérieures à celles des Etats-Unis", peut-on lire dans le rapport. L'empire du Milieu est le plus gros pollueur du monde, avec 24% des émissions mondiales de CO2. Il est juste devant les Etats-Unis (21%), l'Union européenne à 15 (12%), l'Inde (8%) et la Russie (6%). Pollution stable en Europe En 2007, la fabrication du ciment, première source de pollution au CO2 après la combustion des hydrocarbures (5% des émissions totales), a grimpé de 10% en Chine, pour représenter 51% de la production mondiale. L'agence souligne que le récent tremblement de terre au Sichuan permet de penser que la demande va encore augmenter. Par ailleurs, en se penchant sur la relation entre le prix de l'énergie fossile, combiné à la météo, et la pollution au CO2, l'agence relève que l'hiver relativement doux et l'inflation du prix du pétrole a permis à la pollution au CO2 de l'Europe des 15 de rester stable. A l'inverse, celle des Etats-Unis a progressé de 1,8% entre 2006 et 2007, en raison d'un hiver relativement froid et d'un été plutôt chaud. http://www.challenges.fr/actualites/asie/20080613.CHA2908/la_chine_plus_gros_pollueur_du_monde.html
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Ce sont les régions les plus poissonneuses du globe : avec moins de 3 % des surfaces océaniques, elles fournissent 20 % à 30 % des captures mondiales de pêche - essentiellement sardines et anchois. Ce sont aussi les écosystèmes parmi les plus sensibles au réchauffement et à la surpêche. Appelées "écosystèmes d'upwelling de bordure est des océans" (EUBE), ces zones sont situées sur la façade ouest des continents, où alizés et courants marins favorisent des remontées d'eau froide très riches en substances nutritives. Pour évaluer l'impact que peut avoir le réchauffement climatique sur cette manne, l'Institut de recherche pour le développement (IRD) a co-organisé une conférence internationale à Las Palmas de Gran Canaria (Espagne), du 2 au 6 juin. On recense quatre principaux EUBE, correspondant à de grands courants marins. Dans l'Atlantique nord, on distingue la zone du courant des Canaries (Espagne, Maroc, Mauritanie et nord du Sénégal) et au sud, celle du courant de Benguela (sud de l'Angola, Namibie, Afrique du Sud). Dans le Pacifique sud, il s'agit du courant de Humboldt (Pérou et Chili) et, dans le nord, du courant de Californie (Etats-Unis et nord du Mexique). "Ces écosystèmes sont très violents et impétueux par rapport au reste de l'océan. Et l'imbrication des variabilités décennales, séculaires, voire millénaires, rend difficile l'analyse des tendances à long terme", explique Pierre Fréon, directeur de recherche au Centre de recherche halieutique méditerranéenne et tropicale (IRD/Ifremer/université de Montpellier II) à Sète (Hérault). Les observations effectuées sur place, les modèles numériques et les images satellites permettent d'avoir un premier aperçu de l'effet de la montée des températures sur la faune océanique. Les modèles relatifs à la physique des océans, couplés à ceux qui traitent des comportements de la vie marine, du plancton aux poissons jusqu'aux prédateurs supérieurs - dont l'homme -, montrent que ces écosystèmes sont moins résistants au réchauffement quand ils sont intensément exploités. Le réchauffement n'est pas homogène dans les quatre EUBE. Les données satellites indiquent que, sur les vingt-deux dernières années, la température des eaux s'est élevée de 1,5 oC dans la région du courant des Canaries et de seulement 0,5 oC dans les trois autres EUBE. Cela a entraîné une baisse de la productivité du phytoplancton au large du Sénégal et de la Mauritanie dans le premier cas, et une hausse ailleurs. HABITAT COMPRIMÉ Mais cette augmentation a des effets inattendus. Par leur respiration, puis leur décomposition quand ils sont morts, les êtres vivants font baisser la quantité d'oxygène dans l'eau de mer de surface. Dans le même temps, la montée des températures limite le brassage des eaux et augmente la stratification de l'océan. Résultat : dans plusieurs écosystèmes d'upwelling, les scientifiques ont constaté que l'habitat des espèces aux stades larvaire et adulte se retrouve comprimé dans les couches superficielles. Ce qui est le cas au large de la Namibie, du Pérou et du Chili. "Et dans certains cas extrêmes, comme en Afrique du Sud, ajoute Pierre Fréon, l'écosystème s'emballe. Le manque d'oxygène, associé à la production de toxines, conduit les langoustes à sortir de l'eau et à envahir les plages, où elles meurent de dessication par centaines de tonnes. Ce n'est pas un phénomène nouveau, mais sa fréquence semble s'accentuer." En Namibie, la diminution des alizés, alliée à la surpêche et à la diminution de l'oxygène, s'est traduite par la disparition de la sardine et par la prolifération des méduses et des gobies. Les scientifiques notent aussi que le réchauffement induit des changements importants dans le comportement alimentaire de certains animaux. En Afrique du Sud, par exemple, les pélicans attaquent les poussins d'autres espèces, tels les fous du Cap, en raison de la raréfaction de leurs proies naturelles. On constate aussi un décalage des cycles saisonniers de certaines espèces dépendant les unes des autres. Au sud du Benguela, les sardines et les anchois repoussent de plus en plus vers l'est leur zone de reproduction. Du coup, les fous du Cap et les manchots d'Afrique, qui se reproduisent en colonies importantes sur certaines îles, ont vu leurs proies disparaître, ce qui a limité leur reproduction. Christiane Galus