Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

terrienne

Membres
  • Compteur de contenus

    1 078
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. Nouvelles de Christian Vélot.. chercheur persécuté à cause de son soutien aux faucheurs et si ce n'est déjà fait, super important de signer les pétitions de soutien (16000 signatures à ce jour, c'est pas beaucoup ! ) Bonjour à toutes et à tous, A l'approche de la date de remise de la pétition me concernant (prévue fin mars), je viens vous donner quelques nouvelles sur ma situation qui n'a pas vraiment évolué. Je suis toujours remercié pour fin 2009, et malgré cela, on me demande toujours de déménager en 2008 (pour implanter dans mes locaux un pôle de biotechnologie), et mon reliquat de crédits qui devait me permettre de fonctionner pour 2008 et 2009 ne m'a toujours pas été restitué. Suite à une entrevue entre la direction de mon institut et une intersyndicale locale (qui, dans son ensemble, à l'exception de Sud-Recherche et à un moindre degré du SNTRS-CGT, semble plus motivée par le fait de me faire stopper la médiatisation que celui de réellement me défendre) la directrice a précisé qu'elle exigeait que mon déménagement intervienne avant fin mars 2008, que le dossier était désormais entre les mains des instances universitaires et CNRS, et que si la situation n'évoluait pas rapidement, elle était prête à mettre sa démission dans la balance. Je n'ai toujours pas été convoqué par les instances en question et la démission officielle de la directrice semble imminente (même si elle évoque finalement multiples autres raisons). Je ne sais donc pas du tout dans quelles directions vont évoluer les choses, et je maintiens la pression, d'autant plus que je n'ai plus le moindre crédit de fonctionnement et que je vais très bientôt être complètement bloqué au niveau de mes travaux de recherche. La pétition me concernant (en comptant les signatures reçues sur la version papier) atteint les 16000 signatures environ. Elle sera remise (avec celles de Pierre Méneton et de Véronique Lapides, deux autres lanceurs d'alerte pour lesquels vous trouverez toutes les infos sur le site de Fondation Sciences Citoyennes : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14 ) fin mars juste avant ou juste après le colloque sur les lanceurs d'alerte qui aura lieu le 27 mars au Sénat (à l'initiative de FSC et de Marie-Christine Blandin) et dont je vous joins l'affiche en document attaché (merci d'en faire beaucoup de publicité : nous avons une salle de 250 places). Je précise également que le verdict du procès de Pierre Méneton aura lieu le 13 mars, et que le procès de Véronique Lapides aura lieu le 14 mars. Par conséquent, pour les pétitions, nous attaquons la dernière ligne droite, et je vous invite à relancer un nouvel appel à signatures. Voici les liens pour les 3 pétitions : Christian Vélot : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638 Pierre Méneton : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641 Véronique Lapides : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659 J'en profite pour vous communiquer mon adresse électronique personnelle (qui est opérationnelle dès maintenant) et à laquelle je vous invite désormais à me contacter : christianvelot@orange.fr (mon adresse professionnelle reste bien sûr valable, du moins tant que je suis encore dans l'institut). Merci encore du fond du coeur pour tout votre soutien. Avec toute mon Amitié, Christian Vélot P.S. Merci de relayer et de diffuser ce message le plus largement possible et sans la moindre restriction. P.S2 : Désolé d'éventuels doublons en raison de certaines redondances de mes listes. Collectif des Faucheurs volontaires Gard/Lozère
  2. SIGNER ET FAIRE PASSER svp merci !!!!! www.stop-ogm.org
  3. Il se pourrait que l'homme ne puisse plus vivre sur la planète bientôt, très bientôt même s'il continue à consommer comme il le fait, à produire, à réchauffer l'atmosphère et à scier la dernière branche qui le portait. Cette perspective est une aubaine pour différents groupes. Certains se disent << on va s'en mettre plein les poches >> et c'est... le Grenelle de l'environnement, stratégie réussie d'évacuation de l'écologie politique, et son catalogue de VRP en peintures vertes. Encore des << créations d'emplois >>! Certains voient dans l'air devenu irrespirable l'occasion de lever des troupes d'allumés et partir en croisade contre ceux qui respirent trop; seul le roi, sa cour, ses chiens de garde et ses valets auraient droit de cité. Certains, et ils sont aujourd'hui les élus... ont allié les deux. En effet, le libéralisme économique de l'OMC et de Bruxelles ne se conçoit qu'étayé par une police des esprits (télévision, médias, éducation) et des rues (CRS, préfets, cameras, etc) hyperpuissante. L'individualisme et l'indépendance (voire l'isolement) de chaque humain y est prôné. Les mal-heureux consomment, les val-heureux entreprennent de développer leur propre business, tous sous le regard paternaliste du radar père fouettard! Pour que le corps exulte, chaque catégorie d'aliénés a droit à sa récompense : les jeux du cirque (foot, coupes, lotos, etc) pour les fourmis travailleuses, puis les écrans plats, le 4x4, voire la résidence secondaire et les portefeuilles pour les valets et les chiens de garde du pouvoir les plus émérites. Bref il y a de l'ordre dans la fourmilière, un ordre profitable pour les grands patrons du CAC 40 et << structurant >> (!) pour le reste de la pyramide sociétale. Quant aux réfractaires: résistants, poètes, militants, le système leur trouvait toujours un baume apaisant, un anti-dépresseur, une médaille, une commission, un panthéon, voire la tôle et l'hôpital psychiatrique pour les trop récalcitrant, les terroristes. J'ai employé l'imparfait : le système leur trouvait... parce que ce bel ordre pyramidal est en voie de chavirer. L'homme nait et meurt très rapidement sur cette petite boule planante qu'est la terre. Tout au long de l'existence, il faut que le corps exulte, et il exulte de différentes façons à chaque âge; et chaque petite boule de chair au sortir de l'enfance, la tienne, la mienne, est chargée différemment : alimentation de la mère et du bébé, stress, faits divers même... Bref, à chacun son karma, ses névroses. Mais toujours la même et unique planète. Au lever du soleil, certains auront bien dormi, remueront la queue du bonheur d'être en vie tel mon chien, pisseront un coup et partiront à la tâche en chantant. Un autre aura mal dormi, vivra d'espérance en des jours meilleurs, ira militer, ou prendra un loto... Un autre tuera père et mère! Certains se contentent de ce qu'ils trouvent sur les étagères du monde en arrivant à la vie; d'autres ne s'en satisfont pas! Certains s'exilent; d'autres veulent gérer les foules humaines pour changer de vie, d'autres pour ne pas changer les choses... Et le monde tournait, tournait... et semblait ne pouvoir s'arrêter... Pour les libéraux, leurs écoles de commerce et leur marketing; pour les dictateurs, les présidents, roitelets, chefs de bande et autres communautaristes en mal d'ego; pour ceux atteints des deux maux à la fois comme notre dernier président élu; la question semblait avoir trouvé sa réponse... Mais... incroyable, ce bel ordre pyramidal est en voie de chavirer! Non pas que les militants de la LCR aient pris le contrôle des usines; non pas que les CUAL soient à l'Elysée, non pas qu'on fume de l'herbe dans les salons de l'OMC ... Non! Les puissants exploiteurs sont toujours là bien en place dans leurs limousines et les valets se pressent toujours pour les faire reluire. Mais les brouillards, les tempêtes empêchent les jets de décoller, l'air est irrespirable, le cancer au coin du champ, les vieux meurent, les ruminants pètent leur méthane, les consommateurs s'arrachent les climatiseurs, les rivières ne refroidissent plus les réacteurs, l'énergie vient à manquer, le plein de la bagnole coûte un max... Au Nord, la petite bourgeoisie des urbains intramuros, cadres complices, petits gradés et agents de sécurité se mettent au vélib... Et pendant qu'à Shangaï les usines de fabrication de velib tournent à plein, et qu'un clearstream de champagne arrose les paradis fiscaux... le charbon brûle dans les centrales... les fourmis ouvrières achètent des autos... des milliers d'autos et d'hamburgers... , les pesticides empoisonnent le sol, la forêt brûle pour plus d'éthanol... La crise écologique est là, la planète et ses habitants malades. le gulfstream menace de s'arrêter, et toujours pas d'autre planète à saloper! Bref, la donne a changé. On savait le système des pays << développés >> élitiste, << capitaliste >> au sens qu'une minorité accapare le capital et exploite les populations qui n'ont pas la propriété de l'outil de travail, << peu moral >>(!). Mais la nouveauté -merci la Crise écologique - c'est qu'il débouche sur l'explosion de la planète par son productivisme, la création permanente de besoins et de consommations. Le caractère criminel du système capitaliste (anglo-américain ou stalinien) est avéré. Le bel ordre pyramidal est en voie de chavirer, non pas que les luttes ouvrières aient renversé les exploiteurs, non pas que le CAC 40 ait fait amende honorable, mais par le simple fait que la planète n'est pas extensible indéfiniment pour supporter l'exploitation de ses richesses et la pollution qui en résulte! Oh la baffe... ! On peut bien sur se marrer de voir le système que l'on a combattu toute sa vie s'envoyer un formidable coup de pied au cul, marquer contre son camp etc... Il ne s'agit pas de distribuer le césar ou l'oscar à celui qui à ridiculiser l'adversaire, d'autant plus qu'entre le matin de sa vie et l'aurore, l'homme n'aura cessé de vaciller... exploiteur/exploité, bourreau/victime, innocent/responsable/coupable... Le problème semble se formuler différemment : comment s'organiser, décoloniser nos imaginaires pour que la décroissance << obligatoire >> ne tourne pas au génocide ? Car les gens de ce siècle sont prêts à s'écharper pour un bout de cuivre, d'eau, d'électricité, d'air pur, de pétrole... les techno-scientistes à ajouter des pandémies euthanasiennes aux pestes naturelles, les dictateurs à construire des murs pour se protéger des réfugiés climatiques...(non! là, j'exagère... pas des murs tout de même! Je paranoïe! Cher lecteur, excusez ce dérapage, ce doit être la chaleur ). Merci la crise écologique ! andrelutopien
  4. Liberté et Sécurité L’Histoire oscille, pendule des mentalités et des modes intellectuelles, entre des temps de liberté, d’émancipation, de générosité, d’ouverture, d’innovations morales, et des temps de régressions, de fermetures, d’aigreurs, de peurs, d’aspirations sécuritaires obsessionnelles, d’une part, des temps juvéniles et d’autre part, des temps de « maisons de retraites ». Pour avoir traversé ces deux époques successives sans avoir adhéré à aucune, j’en mesure les limites et les vanités. Naturellement immunisé contre les utopies universitaires des années 60, je peux d’autant mieux résister au flux réactionnaire des deux dernières décennies qui virent revenir en force le culte indécent de l’argent arrogant, la morgue des entrepreneurs conquérants et affairistes, assassins de la terre et de sa biosphère. La droite conservatrice au pouvoir, friande de beaux faits divers sordides, adopte une loi pénale nouvelle tous les six mois afin d’exciter la peur chez le vieux (ce n’est pas une question d’âge mais d’état d’esprit). Histoire de montrer que les « bons » sont bien protégés des « méchants » dont sont complices tous ceux qui ne sont pas du parti conservateur, il faut cultiver l’esprit de vindicte sociale. Rétroactivité de la loi pénale, constitutionnalité des lois, portées des décisions d’un Conseil constitutionnel par trop politique, caractère de peine ou de mesure de sûreté de la relégation moderne, deviennent batailles de juristes agitant les medias où l’on pense encore un peu. Du fatras d’arguments échangés par ceux qui aiment la liberté et ceux qui aiment l’ordre, je retirerai une notion parfaitement détournée de son contexte et de son esprit : le principe de précaution. Présenté comme le fruit de l’écologie, ce principe désormais inscrit dans la constitution française via la charte de l’environnement, justifierait, pour les réactionnaires qui l’ont combattu lorsqu’il s’applique à la Nature, le retour de la lettre de cachet. Puisque prévenir vaut mieux que guérir, disent-ils, extirpons de la société les « méchants » avant qu’ils aient nui. Enfermons-les dans des établissements « socio-médico-judiciaires », au besoin à vie, non pour ce qu’ils ont fait mais pour ce que l’on présume qu’ils pourraient faire. Cela conduit à s’interroger sur ce qu’est le principe de précaution. Ne pas laisser un enfant en bas-âge se pencher à la fenêtre du cinquième étage d’un immeuble illustre le principe de précaution. Ne pas laisser un industriel cupide mettre sur le marché une molécule potentiellement toxique, ne pas autoriser la réalisation d’une infrastructure dévastatrice de la biodiversité, encadrer strictement une technologie susceptible de se révéler dangereuse, retirer une substance dès lors que des risques soupçonnés d’incidence sur la santé se manifestent, voilà des applications concrètes de ce principe : principe écologique, par ses objets, écologiste par sa philosophie. Peut-on en déduire que retirer un homme de la société pour l’empêcher potentiellement et hypothétiquement de nuire, s’apparente à cette éthique de prudence et d’heuristique de la peur ? Ma réponse est négative. La démarche éthique de l’écologie va à l’encontre de la pensée néo-conservatrice. L’écologie enseigne la peur pour autrui, pour les plus faibles, pour la Nature, pour les générations futures, pour les animaux. C’est une peur oblative, altruiste, tournée d’abord vers l’autre. La peur cultivée par les néo-conservateurs est une manifestation d’instinct égoïste, grincheux, revanchard, voire sadique, car derrière l’idée de châtiment prédomine bien souvent la haine de l’autre, plus que l’indignation devant le crime. Evidemment, la Liberté ne va pas sans la sécurité. Les deux méritent d’être défendues, mais la première est tellement plus fragile que la seconde et l’humain vécut plus souvent sous des régimes « d’ordre absolu » que sous des régimes de Liberté garantie. Attention citoyens : la Liberté demeure une valeur menacée par le coup de vieux d’une société atomisée par le Marché. D’ailleurs, loin d’être parachevé, le combat d’Antoine CONDORCET pour la liberté de pensée, d’expression, de mode de vie reste d’actualité. Nous vivons encore sous le régime discret mais efficace de la « PRAVDA », vérité officielle diffusée par les médias télévisés où la dissidence est bannie. Nos idées du respect des êtres sensibles et de l’amour de la Nature sont quasiment interdites d’expression, alors que la moindre gesticulation des maîtres du temps occupe tout l’espace médiatique. ------------ Cette semaine un « cynégécrate » m’adresse un courriel inutilement agressif, non pas sur le terrain légitime des idées, mais contre ma personne. Il me fait le délicieux reproche d’user de termes complexes (vous savez la culture, c’est comme la confiture ….). Comme je le comprends : La pauvreté du vocabulaire de certains leaders politiques contemporains marquent la pauvreté de leur pensée, car les deux sont indissociablement liés. Sauvons les mots, au même titre que les espèces, pour sauver la pensée. Lisant cet éditorial, le lecteur chasseur se plongera peut-être dans son dictionnaire pour y chercher l’acception du mot : oblatif. A force de s’instruire, peut-être découvriront-ils que la mort, ce néant absolu, n’est pas digne d’être une culture, peut-être deviendront-ils oblatifs envers tous les êtres sensibles ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
  5. terrienne

    no futur

    Si l'homo economicus, nuisible par nature, ne pouvait pas muter et devenir ami de sa planète, que l'humanité disparaisse, puisqu'elle n'aura été qu'une impasse évolutive. Contrairement à ce qu'imaginent les anti-écologistes primaires, ce ne sera pas "l'armée des douze singes" ou je ne sais quel commando de défenseurs des animaux qui anéantiront le grand tortionnaire déprédateur: il s'en chargera lui-même, victime de sa cupidité, de son instinct de mort, de son arrogance mégalomaniaque. Reste que la révolution écologiste constitue une issue de secours: après tout, les chasseurs, les promoteurs, les amateurs de rallyes, de courses automobiles, les aménageurs peuvent débarrasser prochainement le paysage terrestre. Il y a urgence à cette disparition salutaire. Le jour où ce monde sera peuplé d'homo sapiens vrais, c'est-à-dire d'émules de Théodore MONOD et d'Albert JACQUARD, l'humanité et la biosphère seront sauvées parce que réconciliées. G. C. ----- message transféré argentine24@club-internet. « No future » Croire que l’humanité puisse se ressaisir et accepte de conclure une trêve dans la guerre sans merci qu’elle mène à la planète est une illusion. Autant concéder à cette hypothèse le crédit que beaucoup accordent aux apparitions mariales, à l’existence des prophètes enturbannés ou non ou aux promesses des Saint-Jean Bouche d’Or laïcs ou religieux… indexées sur celles d’un leader politique ! Notre terre a peut-être encore un avenir relatif mais pour cela elle doit d’urgence se débarrasser des bipèdes arrogants qui, à son égard se comportent en tortionnaires. Cette échéance que les plus clairvoyants appellent de leurs v½ux ne devrait plus tarder! Dans l’attente de cet ultime rendez-vous, on peut néanmoins apprécier l’annonce de nouvelles réjouissantes dans un océan d’informations funestes. En Mauritanie des bienfaiteurs de l’environnement ont porté un coup d’arrêt définitif, dans les sables de leur pays, aux agissements criminels d’une foule de turbo-salopards dispersant leurs sanies de Paris à Dakar ! Et on est en droit d’espérer que les Latino- américains, confrontés à une pareille violence culturelle, ne se montreront pas plus timorés que leurs frères africains ! La presse internationale rapporte depuis peu des échos jubilatoires relatifs aux prochains jeux olympiques de Pékin. Dans l’immense capitale de ce pays-continent, la pollution serait telle qu’elle menacerait la santé des athlètes occidentaux… Si ça pouvait être pire que ça, personne ne déplorerait cette situation et surtout pas les milliers de chinois ayant trouvé la mort lors de la construction des stades et des villages de béton qui accueilleront des sportifs dopés et décérébrés - en petite culotte de soie- sponsorisés par Coca-Cola ou … Martin Bouygues ! Plus près de nos préoccupations vernaculaires voilà que l’on apprend une baisse significative, cette année, du nombre de chasseurs en Dordogne. Les effectifs de ceux que notre ami Gérard Charollois baptise les « Chassassins » auraient régressé de près de 3%. 23 000 cette année : combien en restera-t-il la saison prochaine ? Trop certainement au goût des renards et des blaireaux qui une fois de plus vont faire l’objet de toutes les sollicitudes des tartarins du terroir. Ces derniers s’élèvent contre « l'augmentation du nombre de prédateurs ». qui apprécient leurs lapereaux et faisans d’élevage. Les adhérents des associations cynégétiques locales comptent bien… à coups de fusil, limiter leur appétit ! Bientôt renards et blaireaux rejoindront, Grenelle de l’environnement ou pas, la cohorte innombrable des espèces en voie de disparition. Ce soir un reportage TV annonçait la mise à mort imminente de la barrière de corail de la Nouvelle-Calédonie(1). En voie de classement patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO celle-ci va être sacrifiée sans état d’âme sur l’autel de l’industrie minière ! Ch.C le 8/3/2008 (1)avec une longueur de 1600 kilomètres, elle est, après celle de l'Australie, la deuxième du monde.
  6. http://www.20minutos.es/noticia/357901/detenido/capea/salamanca/
  7. A Salamanque (Espagne) le torero "El Capea" est arrêté pour braconnage et port d'arme illicite * Avec le torero, la Guardia Civil de Salamanque a arrêté trois autres personnes, parmi elles un subalterne. * Parmi les délits dont ils sont accusés il y a celui de la chasse d'animaux protégés, comme les chèvres hispaniques, des cerfs et des chevreuils. * L'investigation s'est faite par des écoutes téléphoniques et il n'est pas exclu que d'autres arrestations suivent. * "El Capea" est le fils du très connu torero de Salamanque Pedro Gutierrez Moya, dit "El Niño de la Capea". Vous pouvez avoir plus de nouvelles en espagnol avec la photo du triste sire le torero chasseur! DOUBLE EMPLOI D'ASSASSIN... Il faut cliquer sur NOTICIAS DE SALAMANCA en bas en bleu. Detienen en Salamanca al torero 'El Capea' por caza furtiva y tenencia ilícita de armas
  8. terrienne

    horizon 2030

    http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/03/06/l-ocde-sonne-l-alarme-sur-l-etat-de-la-planete-a-l-horizon-2030_1019268_3244.html#ens_id=965049
  9. Un militant de l'HERAULT nous informe qu'après la fermeture de la guerre officielle faite aux oiseaux, les massacres perdurent en mars. Un aigle de bonelli vient d'être retrouvé MORT? les ailes criblées de plombs dans CE département où un vautour fauve avait été tué par les "gestionnaires de la faune", il y a trois semaines. Un gipaête a été également tiré dans un département voisin des PYRENEES ORIENTALES. Il semblerait que certains fusillots se vengent des frustrations sur les animaux sauvages. Dans l'HERAULT les tirs persisteraient en mars sous couvert de destructions de pigeons ramiers classés "nuisibles" à la demande d'organisations agricoles qui tremblent sans doute pour les céréales qui n'existent pas dans ce département! Depuis près de trente ans, les tribunaux administratifs censurent les arrêtés préfectoraux qui permettent les tirs de ramiers en mars pour non respect du droit communautaire, mais l'administration n'a aucun respect de l'état de droit en matière de protection de la Nature. Qu'est-ce que protègent ces préfets qui en autorisant la sortie des fusils créent les conditions du braconnage ? Des champs de petits pois inexistants, pillés par de redoutables migrateurs ailés? Certainement pas les aigles de bonelli, ni les cigognes, ni les éperviers, ni les vautours, ni les faucons? (peut-être les vrais!). G. C.
  10. Rencontres Animal et société - Frédéric Nihous : « L'homme doit rester au centre du système » ( Publié le 05/03/2008 à : 10H 15 min ) A quelques jours du lancement des rencontres Animal et société, le président de CPNT, Chasse pêche nature et tradition, Frédéric Nihous, « appelle à la raison » et met en garde les participants contre toute « approche sentimentaliste » qui pousserait à « un débat trop idéologique ne plaçant plus l'homme au centre du système ». L'ancien candidat à l'élection présidentielle le dit lui-même : « Je suis un écologiste ». Mais Frédéric Nihous ne se place pas dans la lignée des mouvements Verts. « Je suis rattaché à la mouvance qui prône l'équilibre et qui est respectueuse de l'homme ». Il marque ses distances par rapport aux « positions parfois jusqu'au-boutistes d'organismes comme la Ligue pour la protection des oiseaux ou la SPA. Il ne faut pas sacraliser l'animal », estime-t-il. En conséquence, dans les débats qui vont s'engager, Frédéric Nihous appelle à une mise en avant de la question de la « bien traitance » plutôt que de celle du « bien être » animal. Il met par ailleurs en garde contre toute stigmatisation de catégories entières, des agriculteurs aux chasseurs. « L'homme devient parfois le gêneur », regrette-t-il. Les rencontres Animal et société débuteront le 14 mars prochain. Trois groupes de travail ont été constitués : "Les statuts de l'animal", "L'animal dans la ville" et "Animal, économie et territoires". Une consultation publique est ouverte au public dès aujourd'hui, mercredi, sur le site www.animal-societe.com.
  11. Les médias relatent parfois les morts par la chasse, assez peu les blessés et jamais si certains blessés restent handicapés. Devinette : combien de blessés (forcément graves, étant donné le type de munitions et d’armes utilisées) et de morts faudra-t-il pour qu’un cessez-le-feu soit décrété à proximité des voies de circulation et des zones d’habitation et de vie afin que l’on puisse circuler, habiter et vivre hors de portée de ces armes de guerre ? Encore deux non-chasseurs grièvement blessés par balle Dimanche 21 octobre 2007 vers 11h00, alors qu’il circulait à bicyclette sur une petite route de Sologne (CD 157) non loin de Saint-Florent-le Jeune (Loiret), un cycliste a été touché par une balle de gros calibre qui lui a perforé l’omoplate avant de ressortir au niveau du menton en brûlant la glotte. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital de Gien pour y être opéré. Ses jours ne sont pas en danger, mais les blessures sont très graves : la tête de l’humérus a été pulvérisée et le chirurgien n’a eu d’autre solution que de poser une prothèse. Aux dernières nouvelles (mi-février), le chirurgien estime que la victime ne récupérera pas une flexion de l’épaule supérieure à 90°. Cette personne restera donc handicapée. En se rendant sur les lieux, on prend conscience de la situation. Trois miradors, séparés d’une cinquantaine de mètres, font face à un bois. Puis, dos aux miradors, un champ et la route sur laquelle circulait la victime. Les tireurs doivent toujours tirer « ventre au bois ». Or, le chasseur a ici de toute évidence fait fi de cette consigne élémentaire de sécurité pour prendre le risque de tirer en direction de la route sur le chevreuil qu’il visait (et qu’il a manqué : on est content pour le chevreuil). C’est un cycliste qui a été blessé, mais un automobiliste ou un promeneur aurait également pu se trouver là, à 250 mètres des miradors. L’enquête balistique est en cours. Bilan : une personne grièvement blessée, handicapée à vie, 13 000 euros de frais d’hospitalisation et d’intervention chirurgicale, sans compter les frais engagés par le SMUR. Le 2 février 2008, un autre non-chasseur a, dans la même région, été victime d’une balle « perdue » alors qu’il se trouvait sur l’aérodrome de Cosne-sur-Loire (Nièvre). Il a été touché au foie. Il est grièvement blessé. Transporté dans un premier temps à l’hôpital de Nevers, il a été transféré à Paris pour y être opéré à l’hôpital Cochin. L’enquête est en cours. Là encore, il y a fort à parier que le chasseur responsable du tir plaidera non coupable en se retranchant derrière le « tragique concours de circonstances ». Accidents ? Peut-être, mais uniquement à condition de considérer que le fait de tirer délibérément avec des balles de gros calibre en direction d’une route ou d’une zone habitée relève de l’inévitable et de la fatalité… On a longtemps considéré que les accidents de la route étaient une fatalité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, notamment grâce à la pression des associations de victimes. Pour la chasse, c’est malheureusement encore le cas. C’est tout juste si les victimes ne sont pas… coupables de s’être trouvées sur la trajectoire des balles. Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC Boîte Postale 50026 33702 MERIGNAC cedex . Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs. (indiquez votre adresse Internet si vous en avez)
  12. Et voici qu'un nouveau Grenelle nous est proposé : " Animal et société" sous la tutelle de Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et de la Pêche. Globalement l'ordre du jour paraît tout à fait satisfaisant. Les domaines thématiques offerts au débat sont pertinents. N'était-il pas temps, en effet, d'aborder cette grande mutation contemporaine du " rapport de l'être humain à l'être animal". Nous devrions donc nous réjouir de voir nos aspirations prises en compte par le pouvoir en place. Pourquoi alors cette colère qui bouillonne en nous ? Oh ! Ce n'est pas le titre pourtant bien réducteur qui en est à l'origine. Non, c'est le sentiment que tout est joué d'avance. Un signal fort n'a-t-il pas été donné dès le départ en donnant la présidence du 3e groupe : " « Animal, économie et territoires» à Jérôme Bignon, député de la Somme et président du groupe chasse à l'Assemblée Nationale !!! Tout un programme !! Pouvait-il en être autrement ? L'annonce, faite le 03/03 vient à point à quelques jours des élections municipales...et l'ouverture de ce Grenelle le 14 mars prochain n'apparaît-elle pas comme une piqûre de rappel à l'attention de toutes les personnes protectrices des animaux ...pour le bon choix !! Le seuil de crédulité est-il donc insubmersible ? L'adage " chat échaudé craint l'eau froide" ne serait-il valable que pour l'intelligence des chats ? 1) Le pouvoir politique actuel n'a en face de lui aucun pouvoir politique qui prenne fait et cause pour la condition animale, pour "l'être vivant sensible", pour le Vivant !! Les partis écologistes englués dans les partis bipolaires obsolètes ne lèveront pas le petit doigt !! 2) Les associations de protection animale, prisonnières du "carcan apolitique", se contentent de crier "au secours"...tout en espérant encore et toujours que le "pouvoir" n'est pas aussi cynique qu'il apparaît. 3) Les médias se précipitent sur les "people" et se moquent superbement des millions d'animaux souffrant des barbaries des activités humaines...c'est sans doute pourquoi aussi les centaines d'êtres humains victimes des guerres et attentats sont banalisés dans les charniers de l'oubli quotidien. Mais que peut-on faire ....entre les vacances à la neige et le retour au stress professionnel ou sentimental ? 1) Seule, la certitude d' affirmer que "quels que soient les moyens dont on dispose, on peut toujours faire quelque chose" permet d'ouvrir le chemin. 2) Seul le statut politique permet de continuer le chemin. 3) Seule l'interactivité permet de lui donner de l'ampleur 4) Seules la synergie et la solidarité permettent de le rendre efficace. Sinon, Eh ! bien sinon, tous les pouvoirs bipolaires qui se succéderont continueront de nous "mettre en colère"....... Jean-Claude Hubert Biocentriste
  13. Les réactionnaires qui n'aiment guère le joli mois de mai, ses fleurs juvéniles, son air de liberté, sa licence douce des moeurs qui préfèrent l'amour à la guerre, célèbrent rituellement le "GRENELLE", salutaire. Après celui de l'environnement qui n'arrête ni les autoroutes, ni les projets de circuits automobiles dans les parcs naturels régionaux, ni l'abjecte chasse, ni très durablement les OGM dont vous verrez bientôt le puissant retour, s'annonce le "Grenelle" des animaux. rien qu'en lisant le mot "animal", les tortionnaires, les tueurs, les arriérés enragent et font front. L'animal doit demeurer une chose offerte à leurs caprices de sanguinaires insatiables et ils redoutent la pensée écologiste qui les révulse à sa seule évocation. Allons, ils n'ont rien à redouter de l'UMP. Soyons sérieux, l'homme n'a pas deux coeurs, un pour l'animal et un pour l'homme, comme le disait LAMARTINE et ce n'est tout de même pas dans le parti de l'argent-roi, des entreprises, des firmes, du Marché libre que l'on va laisser remettre en cause chasse et corrida. Amuser l'opinion, oui, ils ne font que cela, mais réformer, lorsque le mot réforme ne signifie pas régression, pas question. Aussi, nous apprenons que la présidence d'une des commissions du prétendu GRENELLE est confié au député de la Somme qui préside le groupe de travail chasse à l'assemblée nationale. Ces gens-là ne sont pas sérieux et si le ridicule pouvait tuer aussi sûrement que leurs fusils, cela ferait un peu d'air! G. C. mesage transféré ----- Original Message ----- From: vechambre marc au secours.................. -------Message original------- De : Antoine Comiti Grenelle animaux : devinez qui est le responsable du 3e groupe... Au grenelle de la protection animale, devinez qui a été chargé de présider le groupe sur les animaux dans les élevages et les spectacles (corrida, ...) ? Jérôme Bignon. C'est qui lui ? C'est le président du groupe chasse à l'Assemblée nationale (élu à la satisfaction des chasseurs : http://www.lesechos.fr/info/france/4656284.htm). Accessoirement c'est aussi un des députés qui avait proposé l'amendement déclarant que "le foie gras fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé en France" (http://www.assembleenationale.fr/12/amendements/2341/234101001.asp) Les vaches et taureaux seront bien gardés....
  14. Répondre à la question "les animaux ont-ils des droits" : Do animals have rights? YES <http://www.newstatesman.com/200802280026>
  15. McDonald's veut protéger les hérissons Le géant américain de la restauration rapide McDonald's a annoncé mardi à l'AFP qu'il s'apprêtait à modifier les gobelets de ses glaces en France afin de protéger les hérissons, les emballages abandonnés constituant un piège mortel pour ces petits mammifères. McDonald's avait notamment été alerté du danger par le Sanctuaire des hérissons, une association basée dans le nord de la France, qui a fait campagne pendant plusieurs années sur le sujet. Le couvercle des glaces McFlurry, en plastique, présente un trou "qui fait juste la taille de la tête de l'hérisson", a expliqué la présidente de l'association, Anne Burban. "C'est quasiment systématique, les hérissons rentrent dedans, attirés par la glace. Ils entrent très facilement mais ils ne peuvent plus s'en extraire et meurent étouffés", a décrit Mme Burban, qui avait été avertie par des associations anglaises. Elle a qualifié la décision de McDonald's de "grande victoire". Source : AFP -------------------------- si les crétins de clients de mcdo ne balançaient pas leur déchets dans la nature, la question ne se poserait même pas. mais visiblement, ils ne savent pas à quoi servent les poubelles.
  16. Baleines: rejet en appel d'une décision de Bush sur l'usage de sonars Afp - 02.03.08 | 23h01 Une cour fédérale d'appel a rejeté une décision du président George W. Bush d'exempter la marine américaine de lois de protection de l'environnement interdisant l'usage de sonars au large de la Californie, dangereux pour les baleines et autres cétacés, selon des documents du tribunal. Les trois juges de la cour d'appel ont confirmé la décision d'une juridiction inférieure ordonnant à la marine de prendre des précautions pour diminuer les risques de blessures ou de morts pour les cétacés et autre animaux marins quand elle utilise des sonars pour faire des exercices au large des côtes de Californie. Dans sa décision, prise en fin de semaine, la cour d'appel fédérale de Los Angeles a donné 30 jours à la marine pour faire appel devant la Cour suprême des Etats-Unis. Les groupes de protection de l'environnement qui ont attaqué l'administration en justice sur l'usage des sonars de la marine se sont félicités de cette décision. "Dans sa décision, la Cour dit que ni le président ni la marine ne sont au-dessus des lois", a souligné Joel Reynolds, directeur du projet de protection des mammifères marins au Natural Resources Defense Council (NRDC). "Les trois juges ont conclu que la marine devait être responsable du point de vue de l'environnement lors des entraînements utilisant des sonars à haute fréquence et qu'elle peut aussi le faire sans compromettre la sécurité nationale", a-t-il ajouté dans un communiqué. Selon ces organisations, les sonars sont potentiellement catastrophiques pour les mammifères marins, citant des cas dans les Bahamas et les îles Canaries où les fréquences utilisées par des sonars ont désorienté ces animaux et entraîné des morts en masse. Les eaux côtières de Californie abritent cinq espèces de baleines en danger d'extinction. .
  17. si je peux me permettre, leur "intelligence" se loge à peu près au niveau de leur slip (bobettes pour les québécois !)
  18. www.ecologie-radicale.org Les propagandistes de la chasse à courre s'inventent des éco-terroristes aussi violents que des intégristes religieux, aussi dangereux qu'al Kâïda, alors que nulle violence physique n'émane des protecteurs des animaux. En revanche, presque chaque dimanche de chasse des randonneurs, des propriétaires fonciers sont victimes de menaces, d'invectives, d'intimidations de la part de ces individus "raffinés et délicats", pour laquelle la mort n'est qu'un loisir. Un témoin ose parler publiquement. G. C. ---------------------------- Bonsoir, Cet après-midi je vous ai téléphoné pour vous signaler qu'une chasse à courre avait lieu sur notre chemin et à l'entour. Ma mère qui est propriétaire s'en offusquait surtout que les voitures qui suivaient cette chasse passaient et repassaient sans cesse ! J'ai fini par prendre la ZX de ma mère, pour aller interrompre ce va-et-vient incessant qui outrepassait de très loin la tolérance de rejoindre un point de chasse et s'apparentait vraiment à une chasse en voiture !!! Je me suis arrêté en travers de mon chemin pour bloquer cette pratique déloyale qui désaventageait pour le moins, la proie. Je suis resté correct et ai revendiqué mon désaccord sur cette pratique sur notre domaine, ce chemin étant privé. Un gros chasseur et un collègue à lui m'ont injurié menacé et finalement le gros excité m'a frappé (coups de poing dans le nez, et dans le visage, coup de pied dans les jambes et de poings dans le bras !), sans que je ne réponde à cette violence (sinon un peu plus tard par un appel téléphonique au 17) ! Ils m'ont dit que je n'étais pas du pays (propos qui eut été jugé xénophobe si j'avais été un étranger extra-national), que je n'avais rien à faire ici (chez moi !!!!!?? Heu pardon chez ma mère !!!???). Ils prétendaient (à tort !!!) que le chemin n'appartenait pas au domaine de ma mère. Le gros a frappé le pare-brise de la ZX qui du coup s'en est retrouvé fendu. A croire que la chasse à courre à laquelle ils participaient, les excitait particulièrement (diantre y aurait-il des notables dans cette affaire qui les engaillardiraient et leur garantiraient des passes-droit dignes d'une autre époque présumément révolue ???). Ce comportement qui n'a rien de la subtilité des chasseurs des émission style "Chasse et pêche" sur TF1, a montré des chasseurs et plus particulièrement un d'entre eux, qui avait plutôt la bouche remplie de termes comme "enculé", "va te faire enculer" (aaah leurs fantasmes ne se limitent donc pas à la chasse !!!), "porte plainte si tu as les couilles tiens donc la chasse serait-elle finalement un paliatif à la déficience de virilité ?), tu va voir ce qu'on va te faire", "on se retrouvera !!!" (Oooohhh lala !!! Rêve-t-il me chasser ou bien de me ... ? Hahahaa !!!) Bref, je tiens à vous signaler que la chasse à courre a eu lieu ce dimanche 2 mars 2008, ici à Escalans (40310). Que demain j'ai rendez-vous à la gendarmerie pour porter plainte contre ce monsieur Ibanez (le gros chasseur !), et que de se faire agresser pour laisser une chance aux proies de ces attardés féroces, ce n'est pas grand-chose. En revanche ma détermination à combattre ces comportements illégaux et irrespectueux, la chasse, les tirs sauvages sur les panneaux du coin, l'imbécilité humaine de la chasse. Bref je vous apporte mon témoignage ici que vous pourrez utiliser à votre cause contre la chasse ! J'apprécie le tir comme sport (à l'arc, à l'arbalète, à la carabine, au pistolet), mais pas la mise à mort d'animaux et encore moins en meutes imbéciles ! Monsieur Christopher BERARD Maisonneuve 40310 ESCALANS
  19. toute initiative en faveur de l'essentiel, c'est-à-dire de la préservation de la diversité biologique, est une chose positive, heureuse et méritant d'être soutenue et saluée. Bien sûr, le message ci-dessous nous invite à réfléchir sur le fait que les initiateurs se croient contraints de défendre la Nature au nom des intérêts humains. Pour nous, qu'importe l'utilité ou l'inutilité d'un être vivant, animal ou végétal. ceux qui veulent que la Nature achète sa protection par des services rendus à l'espèce élue devraient d'abord s'interroger sur leur propre utilité. La Nature doit être protégée pour elle-même. Elle vaut parce que la vie vaut, alors que le culte du profit devient nauséabond. Et voici les entreprises : Elles ont l'argent, donc peuvent financer des études et des opérations de protection. Mais une entreprise privée ne crée ni bien-être, ni richesse, ni emploi, mais du profit vorace pour ceux qui la possèdent. Le concept même "d'entreprise privée" gagnerait à être analysé, réfléchi, débattu par des contemporains soumis aux dogmes économiques d'une école de pensée tout aussi contraignante que son antagoniste d'hier. donc, faire financer la Nature par les entreprises revient à faire protéger la victime par son bourreau. Par ailleurs, étudier, disserter, proposer sont des actes indispensables. La fondation projetée est nécessaire. Mais, plus encore, ce sont des actes concrets de sauvegarde qui s'imposent, pas des discours, des colloques, des réunions, des palabres et des commissions. Arrêter la chasse, la promotion immobilière anarchique, les pesticides agricoles, les autoroutes, car point de longues études pour savoir ce qui tue, pollue, dégrade, déménage le vivant. Aux actes maintenant! G. C. ------- message transféré pris sur ACTU-ENVIRONNEMENT Article publié le : 27/02/2008 La biodiversité a-t-elle enfin trouvé son ange gardien ? Face à la perte de biodiversité, les Ministères de l'écologie et de la recherche ont annoncé la création de la Fondation scientifique pour la biodiversité. L'objectif : coordonner la recherche publique et inciter au mécénat d'entreprise. Détails. La biodiversité, ou diversité biologique, représente la variabilité des organismes vivants de toute origine, des écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et complexes écologiques dont ils font partie. Cela comprend la diversité au sein des espèces (diversité génétique) et entre espèces (diversité spécifique) ainsi que celle des écosystèmes. Chaque espèce jouant un « rôle » dans l'écosystème, l'apparition ou la disparition de l'une d'entre elles impacte sur le système dans son ensemble. Elle accompagne en outre directement l'avenir de l'Homme puisqu'elle représente 40 % de l'économie mondiale à travers les services qu'elle rend : molécules offertes par les végétaux, ressources halieutiques, eau potable, pollinisation des cultures, chauffage (haies, forêts…) , vêtements (lin, coton, laine, soie…) ou encore qualité de l'air. Outre cette valeur d'usage, la biodiversité présente également une valeur sociale et culturelle à travers les activités de loisirs, voire de tourisme. Le maintien de la biodiversité constitue donc un enjeu planétaire. Or aujourd'hui, elle régresse dramatiquement comme le prouvent les nombreux indicateurs mis en place. Actuellement 1/4 des océans sont exploités à la limite de leur capacité de renouvellement tandis que les coraux, indispensables à la survie des écosystèmes récifaux particulièrement peuplés, se dégradent de manière alarmante. Les forêts se réduisent de manière équivalente à la surface de l'Angleterre chaque année et 1/3 des batraciens, 1/4 des mammifères, 1/8 des oiseaux et 1/4 des plantes sont également menacés. Les raisons sont multiples : réduction des espaces naturels rongés par l'aménagement, agriculture intensive, dérèglement climatique, espèces invasives, trafic, perte des zones humides et des ressources naturelles et exploitation forestière non durable. À ce titre, la France a signé en 1992 la Convention sur la diversité biologique. N'imposant pas de cadre contraignant aux États, contrairement au Protocole de Kyoto pour le climat, elle fixait toutefois trois objectifs : la conservation de la diversité biologique, l'utilisation durable de ses composantes et le partage juste et équitable des avantages qui découlent de l'utilisation des ressources génétiques. Ainsi, aux termes de l'article 6 de la Convention sur la diversité biologique, il a été demandé aux gouvernements d'élaborer, à l'échelon national, une stratégie et des plans d'action en faveur de la biodiversité. En France, la Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) dont la finalité consiste à stopper la perte de la biodiversité d'ici 2010, a été mise en place en février 2004. Elle assemble les actions déjà engagées en matière de protection de la nature et du vivant, et en propose de nouvelles autour de quatre grands axes (mobilisation de tous les acteurs, reconnaissance de la valeur du vivant, prise en compte de la biodiversité dans toutes les activités et politiques sectorielles et enfin, mieux connaître la diversité du vivant) et dix plans d'action. Mais aux termes de quatre ans de mise en œuvre, le bilan est plutôt décevant de sorte que de nouvelles initiatives apparaissaient nécessaires. En effet, le réchauffement planétaire commence à être connu, mais la perte de pollinisateurs est à terme aussi importante et il faut la contrôler rapidement, a alerté l'astrophysicien Hubert Reeves, président de la Ligue Roc pour la protection de la Nature, lors de la présentation au Museum d'Histoire naturelle d'un nouvel organisme pour la biodiversité. Trois ministres, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de l'Écologie ont ainsi lancé mardi la nouvelle Fondation scientifique sur ce sujet. Les objectifs : valoriser les enjeux de la biodiversité en assurant à la fois une fonction de coordination de la recherche mais aussi une mission d'information du grand public sur les enjeux de la préservation du vivant, cruciaux et pourtant probablement parmi les plus difficiles à transmettre, a estimé Jean-Louis Borloo. Présentée comme le premier outil opérationnel du Grenelle de l'environnement, cette fondation va réunir les huit organismes publics de recherche français (Cemagref, Cirad, CNRS, Ifremer, Inra, IRD, MNHN et BRGM), les grandes ONG environnementales et les entreprises. Elle regroupe dorénavant l'Institut français de la biodiversité et le Bureau des ressources génétiques, les deux groupements d'intérêt scientifique qui fédéraient déjà ces huit organismes de recherche. Mais pour la première fois, on crée un lien entre les décideurs et ceux qui savent, les scientifiques, qui n'avaient jusqu'ici aucune écoute des milieux politiques et économiques, s'est réjoui Hubert Reeves. Sans les bénévoles, beaucoup de projets de recherche n'auraient pas été initiés, a quant à lui confié Allain Bougrain-Dubourg, le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en se félicitant que les ONG environnementales n'aient pas été ignorées dans la composition de la fondation. Reste que pour fonctionner et pour atteindre les objectifs fixés, les moyens adéquats doivent y être associés. Il faut un financement raisonnable de l'Etat, sinon ça n'a pas de sens, a prévenu Hubert Reeves en présence des ministres. Aussi, du point de vue du financement, les huit organismes de recherche apporteront 2,8 millions d'euros sur quatre ans (dont 70% par le CNRS et l'INRA), le ministère de la Recherche, 830.000 euros chaque année et celui de l'Ecologie, 500.000. Une équipe de 20 scientifiques issus des 8 organismes publics fondateurs sera mobilisée à plein-temps. Si le budget ne correspond pas aux ambitions du Grenelle, qui estimait nécessaire le doublement des crédits pour enrayer la perte de biodiversité, Valérie Pécresse prévoit qu'il y aura bientôt une loi grenelle dont nous espérons tous qu'il viendra augmenter le budget du ministère de la recherche sur ces questions. Mais, et c'est assez nouveau en la matière, le gouvernement compte surtout sur le mécénat des entreprises pour soutenir cette fondation. Aujourd'hui, seulement 5% du mécénat d'entreprise va à l'environnement. Honnêtement, c'est nul ! Le monde de l'entreprise pense d'abord culture, santé et humanitaire, a souligné Nathalie Kosciusko-Morizet. Cet argent, nous ne voulons pas le prendre aux autres, mais nous voulons qu'une nouvelle offre soit faite en direction de l'entreprise privée. Nous voulons que les responsables du mécénat des entreprises pensent que le vivant c'est moderne en adoptant une espèce en voie de disparition ou un site naturel, a-t-elle ajouté. De son côté, Jean-Louis Borloo a promis qu'une équipe d'une dizaine de personnes dédiées au mécénat, chargées d'expliquer aux entreprises l'intérêt qu'elles auraient à financer la biodiversité, sera mis en place. Mais un long chemin reste à parcourir puisque, reconnaît Elisabeth Jaskulké, la présidente de la commission Biodiversité créée par le Medef à l'occasion du Grenelle, certainement encore aujourd'hui, 80% des membres du Medef ne savent pas de quoi il retourne. J'espère encore les convaincre de la valeur économique de la nature. Six entreprises auraient déjà manifesté leur intérêt, mais aucun projet n'a encore été évoqué. C.SEGHIER MJ Truchement-Durand http://www.amisdelanature.com http://www.ecologie-radicale.org
  20. Nos amis de la LPO nous informent de la promotion d'un grand ami des chasseurs à la tête du conservatoire du Littoral, organisme qui acquiert des terrains en bordure de mer et d'espace lacustre pour les soustraire à la promotion. Mais pas à la chasse:! ---------- message transféré Ci-joint - un petit article de Wikipedia sur J. Bignon, le nouveau Psdt du CELRL qui est aussi Psdt de Rivages de France, de l'Agence des Aires marines protégées et psdt du groupe chasse à l'AN + article AF P 28/02/08 sur sa nomination à la présidence du CELRL .... Co CARICHIOPULO Mission Juridique - LPO La Corderie Royale - BP 90263 17305 ROCHEFORT CEDEX Tél. 05.46.82.12.34 Fax 05.46.82.12.50 courriel : mission.juridique@lpo.fr ou colette.carichiopulo@lpo.fr La protection de la nature entre vos mains - campagne S.O.S.- LPO - Ligue pour la protection des oiseaux De : Nicolas Gendre [mailto:nicolas.gendre@lpo.fr] Envoyé : jeudi 28 février 2008 16:22 À : 'Francis Meunier'; 'Colette Carichiopulo'; 'claire lux'; 'Fabien Mercier' Objet : info Même si Quentin s'accroche à son siège au CA et qu'il a retardé le nomination du Président... c'est fait ! Conservatoire du Littoral : Jérôme Bignon élu président Afp - 28.02.08 | 12h25 Jérôme Bignon a été élu président du Conservatoire National du Littoral, établissement public chargé d'assurer la protection des espaces naturels des rivages littoraux, a annoncé jeudi le ministère de l'Ecologie. Député et vice-président du Conseil général de la Somme chargé du développement durable et de l'environnement, M. Bignon a été élu pour trois ans par le Conseil d'administration du Conservatoire. Garant de la protection de quelque 113.000 hectares, celui-ci préserve ainsi, avec 800 sites, plus de 1.000 kilomètres du linéaire côtier. M. Bignon succède à Didier Quentin, qui dirigeait cet organisme depuis 2002. Le ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, M. Jean-Louis Borloo, a rappelé à cette occasion que le Conservatoire était "le plus grand musée de France avec plus de 30 millions de visiteurs par an", et a rappelé l'objectif fixé : "qu'un tiers des côtes soient protégées". Placé sous tutelle du ministère de l'Écologie, le Conservatoire du Littoral conduit une mission foncière de protection et de sauvegarde des espaces naturels, côtiers et lacustres, d'intérêt biologique et paysager. Une de ses dernières acquisitions importantes a porté en septembre sur 1.200 ha d'anciennes salines situés dans trois départements du Languedoc-Roussillon (Gard, Hérault et Aude) et cédés par le producteur français de sel Salins. M. Bignon, membre du Conseil national du développement durable et qui préside le comité opérationnel "gestion intégrée mer-littoral" du Grenelle de l'environnement, sera assisté de deux vice-présidents : Nicolas Alfonsi, président du Conseil de rivages de la Corse, et Maud Fontenoy, récemment nommée en tant que personnalité qualifiée au Conseil d'administration.
  21. Pourquoi voter écologiste La politique ne m’inspirerait qu’indifférence si elle ne consistait qu’à concourir pour occuper des postes électifs. J’abandonne volontiers les contorsions démagogiques à d’autres, préférant, pour ma part, la grande querelle des idées, les combats fondamentaux pour lesquels l’élection est un moyen non un but. Il y a encore des personnes qui servent une cause et qui ne se servent pas d’elle pour leurs petits profits. Dans les années 1980, les partis VERTS sont nés en Europe du souci de « l’environnement », du refus de l’agression anthropique contre la Nature. Ces partis ont l’immense mérite d’exister et il faut reconnaître que dans des conditions d’extrême faiblesse politique au parlement, les ministres VERTS, entre 1997 et 2002, tentèrent de contenir la chasse, de réduire le nombre d’espèces susceptibles d’être classées « nuisibles », de freiner les grands projets d’aménagements, c’est-à-dire de déménagement de la Nature. Le poids des VERTS dans les assemblées ne permit jamais d’orienter la politique dans le sens d’une véritable protection de la Nature et des animaux. Y a-t-il plus anachronique qu’un « élu local » d’un vieux parti traditionnel ? Il ne rêve que de bétonner, d’asphalter sa commune, d’y implanter au nom de l’emploi et du développement des zones industrielles et commerciales, des ronds-points, des ensembles immobiliers, des activités touristiques lourdes et lucratives, de désenclaver et de faire le bonheur des administrés par des routes, des résidences. Quant à la Nature, elle est priée d’aller se faire protéger ailleurs. La « réserve d’indiens », non merci, pas chez eux. Du profit, immédiat et égoïste, souvent du népotisme, et tant pis pour le climat, les gaz à effets de serre, la mort de la biodiversité, la banalisation de l’espace, la dégradation de la qualité de la vie. Les écologistes sont présumés résister à cette stupide attitude suicidaire qu’adoptent les autres partis, et bien évidemment, en premier lieu, le parti de l’argent-roi, le parti conservateur au service des entreprises et des promoteurs. Voilà pourquoi je voterai écologiste aujourd’hui, comme hier et comme demain. Un écologiste incertain, fut-il mou, sera toujours préférable à un élu formaté à la croissance, productiviste dur et hermétique. Bien sûr, les écologistes politiques ne savent pas conserver suffisamment d’originalité éthique, pour les uns, tisser des alliances avec les moins nocifs des vieux partis, pour les autres, retirant aux premiers de l’attractivité, aux seconds plombés par l’isolement, de la crédibilité. Ceci explique en grande partie leur score électoral décevant. Ils courent souvent aux élections comme tous les autres et leur absence de conviction les conduisent parfois à renier leurs fondements moraux, à se quereller comme de vulgaires radicaux d’antan pour présider un groupuscule, pour s’asseoir dans un fauteuil à la place du petit copain, jeux dérisoires de la politique subalterne. Certains oublient de condamner la chasse, la corrida, de parler de la Nature, s’en tenant à des thèmes libertaires, justes, novateurs, audacieux, thèmes que j’approuve pleinement, au demeurant, mais qui ne sont pas spécifiquement écologistes. Certains candidats, un jour écologistes, se retrouvent occasionnellement, au scrutin suivant, associés à des partis bien peu fréquentables pour qui aime le vivant. Ainsi, d’aucuns, sans doute par pure erreur de calcul carriériste, se fondirent dans le mouvement de M. BAYROU, adversaire des ours et des loups et porteur d’une éthique pour le moins « traditionaliste », donc non biocentriste. Malgré ces erreurs, ces faiblesses, ces occasions manquées, révélateurs du malaise du parti amiral de l’écologie, il faut saluer, ponctuellement, le courage de Dominique VOYNET le 20 février 2007 devant les cadres du lobby cynégétique français, alors que tous les autres candidats venaient y exécuter d’indécentes génuflexions. Donc, face au parti VERT, adoptons une attitude intellectuellement honnête, lucide et réfléchie, en mesurant les lumières et les ombres, les éléments demeurant positifs et les carences idéologiques et les faiblesses humaines. S’il advenait que dans un avenir immédiat les partis écologistes ne portent plus assez haut, fort et clair un message différent des autres partis, ils perdront leur raison d’être et disparaîtront au profit d’un futur LINK PARTEI français, sans grande dimension éthique. Car, l’écologie est un défi plus profond, plus essentiel qu’une simple contestation sociale du système pervers du néo-conservatisme, puisqu’elle interroge notre rapport au vivant, à la terre, à la diversité biologique. Inscrivons clairement l’abolition de la chasse, de la tauromachie dans le programme politique du parti écologiste et affirmons que nous voulons substituer à la société boulimique de l’accaparement, une société de l’art de vivre, de la qualité de la vie, de la croissance qualitative, du toujours mieux et non du toujours plus. En attendant, en votant écologiste, quelle que soit la valeur des candidats, le citoyen manifeste une prise de conscience et un refus de la destruction de la biosphère. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
  22. Un papillon résiste à l’insecticide produit par un coton transgénique > >En cette année 2008, tous ceux qui soutiennent les OGM ou Organismes >Génétiquement Modifiés vont certainement broyer du noir en apprenant la >nouvelle publiée par Futura Science : un papillon est parvenu à résister >à l’insecticide produit par le coton transgénique lui-même et qui est >destiné à faire fuir précisément cet insecte. Bien qu’il ne s’agisse pas >d’un scoop, les promoteurs des OGM ont du souci à se faire ! > >Lorsqu’on parle d’insectes appréciateurs de coton, les connaisseurs >pensent immédiatement aux papillons qui en sont particulièrement >friands. Une noctuelle a réussi, d’une manière totalement naturelle, à >développer génétiquement une très forte résistance à la toxine produite >par les OGM pour se défendre. Ce papillon de nuit a développé la >capacité de résister à de forte concentration de ladite toxine. > >Il y a cinq ans, une telle résistance a déjà été constatée chez des >larves du papillon Helicoverpa zea. Des études ont aussi été réalisées >en laboratoire mais les résultats obtenus ont été insuffisants pour être >appliqués à grande échelle. Aujourd’hui, les recherches continuent pour >trouver le remède miracle. > >A l’heure où les consommateurs sont de plus en plus réticents face aux >OGM, les promoteurs qui continuent à travailler dans ce domaine >devraient se poser les bonnes questions. Ne vaudrait-il pas mieux se >lancer dans l’agriculture traditionnelle au lieu d’investir des sommes >colossales pour vaincre la résistance de certains fléaux imprévisibles >comme les insectes ? Soyez pour ou contre, mais jamais entre le marteau >et l’enclume ! >
  23. communiqué: il était une fois le parc naturel régional PERIGORD LIMOUSIN. Le parc naturel régional PERIGORD LIMOUSIN, aux confins de la DORDOGNE, de la HAUTE VIENNE et des CHARENTES couvre une région privilégiée, épargnée des dévastations et des agressions de la société mercantile. Forêts, prairies, bocages, étangs, ruisseaux favorisent la présence d'une faune et d'une flore remarquables. C'est en ce lieu de Nature qu'un milliardaire britannique, amateur de courses automobiles, entend édifier un "musée vivant de l'automobile" comportant un imense circuit sonorisé, voué aux vrombrissements motorisés et attirant ses semblables qui ne vivent heureux que dans Les gaz d'échappements et le vacarme des cylindrées. L'administration instruit ce dossier sans qu'à ce jour un homme politique ait eu l'élémentaire courage de dresser un parallèle entre les discours nobles sur la prise de conscience écologique et la caricature de mépris de ces préoccupations que représente cet aberrant projet. Une enquête publique s'achève ce 25 février dans les communes concernées et près de deux mille personnes ont manifesté leur opposition au circuit dans le parc naturel régional. Le syndicat du parc s'est également exprimé à 78% contre cette négation des objectifs du parc. Quant aux politiques: ils se taisent. Y a-t-il un ministère de l'écologie en ce pays ? Si oui, nous attendons son intervention en faveur de l'intérêt général de préservation des sites, de la biodiversité, de la lutte pour le climat. Il serait temps de signifier au porteur de projet que le nontronnais n'a pas vocation à devenir une zone de pollution, de bruit, d'asphaltage . G. C. CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  24. S'il n'y avait au monde que des "apolitiques", nous aurions: l'absolutisme royal, le pouvoir des prêtres, les bûchers, les ordalies, la torture, l'esclavage, la peine de mort, la lettre de cachet, le travail des enfants de huit ans dans les usines et dans les champs, mais nous aurions aussi la charité pour permettre aux dames patronnesses de gagner le paradis! Heureusement qu'il existe des femmes et des hommes courageux pour faire de la politique, non pas de la petite politique électoraliste, mais de la grande politique qui confine à l'éthique comme ces auteurs qui osent s'attaquer à ce fleuron du "libéralisme économique" qu'est la firme du poison agricole. G. C. -------message transféré Intéressant ! Sur ARTE le 11 mars à 21 heures, Diffusion du film "Le monde selon Monsanto, de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien" de Marie-Monique Robin. C'est une enquête rigoureuse et approfondie sur une multinationale, une multinationale productrice de l'agent orange, de la dioxine, de l'hormone de croissance, du Round Up et des OGM. Les résultats de l'enquête, menée depuis quatre ans, sont implacables. Nous vous invitons à faire circuler l'information dans tous vos réseaux, à soutenir ce film et le livre (plus complet) qui va paraître aux Editions de la Découverte le 6 mars. Bien sûr, la réalisation du film et sa diffusion ne sont pas du goût de Monsanto, qui dispose de nombreux moyens de pression et n'hésite pas à se débarrasser de ses opposants, d'une manière ou d'une autre comme l'illustre le film : sa diffusion la plus large possible sera une première garantie pour la réalisatrice et l'avenir du film. Le DVD va être disponible dès le 11 mars en exclusivité sur arteboutique.com et dans les magasins Nature et Découverte.
  25. Nous diffusons, ci-dessous, un message reçu de nos amis de la LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX qui dénoncent le braconnage toléré en zone humide. Cela n'a rien d'étonnant eu égard aux déclarations antérieures des détenteurs du pouvoir suprême qui encouragèrent les chasseurs d'oiseaux d'eau dans leurs revendications de tuer. Le Pouvoir prend des arrêtés feignant ainsi de se conformer mal mais tout de même un peu au droit européen, et, dans les faits, laisse perpétrer des actes de violence contre la faune sauvage. Mais, parallèlement, pour satisfaire l'instinct de peur, il faut fustiger "les monstres" qui doivent être éliminés au nom de la défense des victimes. succès assuré chez tous les beaufs plus prompts aux réflexes qu'à la réflexion. tolérance zéro? Pas pour tout le monde! Mais, comme à la CVN nous avons une longueur d'avance sur le parti de l'argent, nous comprenons qu'il serait vain de trop tirer sur l'ambulance. La relève est prête chez les ennemis de la terre, où un Nicolas agité fit oublier un Jacques absent, et où un François hargneux mais taisant fera oublier un Nicolas ardent mais brouillon: celui que les médias couvent vaut celui qui s'use prématurément.. Il aime les courses de voitures et la corrida. C'est dire ce qu'il vaut! G. C. -----Message d'origine----- De : obsfr@yahoogroupes.fr [mailto:obsfr@yahoogroupes.fr] De la part de Richard Grege Envoyé : samedi 23 février 2008 12:08 À : obsfr Objet : [obsfr] braconnage estuaire Seine Communique de presse de la LPO-HN 23/02/2008 Braconnage de la réserve naturelle de l'estuaire de Seine : Que fait l'Etat ? La LPO-HN exprime sa plus vive colère et indignation devant le laxisme du préfet et des autorités qui continuent de fermer les yeux et de ne pas intervenir pour empêcher la chasse illégale aux oiseaux migrateurs dans la réserve naturelle de l'estuaire de Seine. Assez de complicité ! Depuis le 31 janvier, date de la fermeture de la chasse aux canards, et après 6 mois de chasse ininterrompue, les braconniers bravent ouvertement les lois de la république, en réoccupant leurs gabions et en tuant les canards qui devraient normalement être à l'abri des coups de fusils. Et cela dans la plus totale impunité puisque aucun gendarme ni garde de l'ONCFS n'a été verbaliser les délinquants. Ce n'est pas faute pourtant de dénoncer au préfet cette situation scandaleuse. L'Etat doit faire son devoir et sanctionner les braconniers ! L'attitude laxiste et irresponsable des services de l'Etat a malheureusement encouragé certains chasseurs qui avaient raccroché à reprendre la chasse de manière illégale. L'estuaire de Seine n'est plus qu'une zone de non droit où les braconniers sont au dessus des lois. Devant les carences des autorités locales, la LPO-HN en appellera aux plus hautes autorités de l'Etat pour que cesse un tel scandale dans une réserve naturelle dont les objectifs de maintien de la biodiversité sont déjà fortement compromis. Nous avons aussi contacté la commission européenne pour lui expliquer comment la France manque à ses engagements de gestion de la Zone de Protection Spéciale (Natura 2000). Nous exprimons notre vive inquiétude devant l'attitude du Préfet de Seine-maritime, qui a bloqué le plan de gestion de la Réserve naturelle, manifestement pour donner satisfaction à des lobbies. Le CA de la LPO Haute-Normandie Contact presse Patrice Bonay 06-16-70-41-90 Richard Grège
×
×
  • Créer...