terrienne
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La montagne a des droits Il fallut des siècles, des combats philosophiques, des révolutions pour que soient reconnus les Droits de l’homme, cette espèce élue. Durant longtemps, des ethnies furent élues mieux que d’autres, selon certains monothéismes. Le christianisme eut le mérite d’élargir, par-delà les tribus, « l’amour de la divinité à l’humanité entière », universalité spéciste qui fut, en son temps, un progrès. « Dieu créa l’homme à son image » énonce celui qui croit, ou « l’homme créa dieu à l’image de sa légitime peur de la mort », comprend celui qui pense. Peu importe d’ailleurs l’option. L’évidence est que la pensée issue des trois monothéismes implique un jeu de miroirs entre l’humain et sa divinité tutélaire, protectrice, dispensatrice de pardons ou de jugements définitifs. Les autres espèces, pour ces doctrines qui ont façonné l’esprit occidental, les éléments de la Nature sont offerts en pâture aux caprices et à l’appétit des humains. Le non-humain demeure, pour ces vieilles pensées, sans droit. « Croissez et multipliez, soyez la terreur et l’effroi » : Que voilà un ordre divin conforme à l’agressivité et à la cupidité naturelles à l’espèce féroce. Le plus grand tueur d’hommes à travers l’Histoire ne fut ni le tigre, ni le lion, ni la foudre, mais l’homme lui-même. Pendant des siècles l’individu humain n’eut pas de droit, seule la divinité régnait sur les corps et les esprits : le monde était théocratique. Il le demeure encore aujourd’hui, dans certains Etats du Proche-Orient et partiellement aux USA. Je sais gré aux hommes des lumières, (dont Antoine CONDORCET), d’avoir élaboré une doctrine des droits de l’homme dégagée de la chape de plomb théocratique. Présentement, l’objectif est d’élargir le cercle de l’empathie et du droit à l’existence pour y englober les animaux, êtres sensibles, et par-delà, tous les êtres vivants ainsi que les éléments naturels. Recherchons le fondement éthique de ce droit à l’existence. Pour l’adepte d’un monothéisme, ce qui confère la personnalité et le support de la dignité tient à l’appartenance à l’espèce élue, créée à l’image de sa divinité. La barrière est telle que pour ce « croyant » un embryon humain, dépourvu de la capacité de souffrir et de toute conscience d’être, a plus de valeur qu’un animal parvenu à son stade d’être sensible et conscient. Cette position héritée des religions n’est nullement un postulat philosophique vérifiable par une démonstration logique. C’est une pure erreur de raisonnement. La vie, depuis son apparition sur terre, a tenté de nombreuses expériences évolutives mais toutes les sciences confirment l’unité profonde du vivant. Affirmer qu’une espèce est irrémédiablement séparée de toutes les autres est un fantasme, non une opinion. Inutile d’insister ici sur les similitudes chromosomiques entre les différentes espèces hommes et grands singes anthropoïdes. Durant trop longtemps, la reconnaissance du droit fut lié à l’appartenance à une tribu, à une cité, à une race pour qu’aujourd’hui puisse perdurer la frontière hermétique de l’espèce. Ce n’est point une appartenance quelconque, mais un caractère qui fonde le droit, à savoir l’aptitude à éprouver le principe du plaisir/déplaisir. Tous les animaux répondent à ce critère et doivent bénéficier du droit à exister et à ne pas être soumis aux sévices. Les mentalités évoluent par prise de conscience du caractère sensible de l’animal. Les végétaux, les éléments minéraux de la terre peuvent-ils également se concevoir comme sujets de droit ? Peut-on dire que la mer a un droit à ne pas être polluée, une rivière à continuer à couler, une montagne à ne pas être arasée, un arbre vénérable à ne pas être abattu ? Pour ces éléments biologiques ou minéraux, dépourvus d’un système nerveux supérieur, caractéristique des êtres sensibles, le fondement du droit ne saurait plus résider dans la capacité de souffrir et d’en avoir conscience. Néanmoins, instinctivement, tout individu responsable et sensible perçoit la nécessité de conférer aux éléments non animaux de la Nature une valeur intrinsèque et un droit à la préservation. Le fondement de ce droit tient à la sympathie que l’humain ressent et qui suffit à justifier que ce pour quoi il s’émeut ne disparaisse pas, ne soit pas souillé, violé, détruit. En outre, tous les éléments de la Nature sont indispensables à des êtres sensibles qui vivent en harmonie et grâce à ces éléments. MONTAIGNE disait déjà qu’on ne pouvait pas protéger les oiseaux sans protéger les arbres. La falaise est au vautour ce que la maison est à l’homme. Dès lors, la Nature, en raison de son unité fondamentale, jouit d’un droit à notre reconnaissance et à notre respect. La montagne a des droits infiniment plus pérennes que ceux des promoteurs parasites qui, pour l’exploiter, en détruisent sa spécificité. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
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Bons et mauvais sentiments Le système politique en place sur la quasi-totalité de la planète présente sur son antagoniste collectiviste d’hier une supériorité qui en rendait prévisible, pour l’observateur avisé, la victoire temporaire. Ce système parie sur un vice naturel de l’être humain : la cupidité. L’humain ne travaillera jamais aussi bien, avec autant d’acharnement, que lorsqu’il le fait pour s’enrichir, amasser, accaparer. Quelques « saints » ou quelques héros ont bien tenté d’attraire l’énergie individuelle pour le service d’un dieu, d’une patrie, d’un parti, d’un grand idéal commun, mais la flamme n’embrase qu’une minorité d’individus et dès lors qu’il n’œuvre plus pour son compte en banque, l’animal faiblit, paresse, musarde, attend des avantages, craignant toujours de donner au groupe plus que d’en tirer profit. C’est que notre exploiteur né redoute rien moins que l’exploitation de sa personne. Donc, il était évident que dans la compétition du siècle passé, les sociétés de marchands et d’entrepreneurs devaient l’emporter sur la société des camarades solidaires. Le culte de l’égo, l’esprit de lucre, l’égoïsme primaire, l’incapacité de se dépasser et le goût de la possession boulimique caractérisent la bête et, vous savez ce que c’est : Il ne sert à rien d’aller contre la Nature, contre Sa Nature. Dès lors, les dirigeants politiques utilisent la cupidité comme moteur économique. Moteur, stimulant, appât, je veux bien. Vertu, valeur exclusive, Non. L’erreur des collectivistes est d’avoir présumé de l’homme et s’être imaginés capables de construire un homme nouveau sacrifiant son appétit de lucre pour le bien de la société. L’erreur des « libéraux – conservateurs » est de faire d’un vice, d’une tare, d’un défaut de l’espèce, un idéal indépassable. Les premiers échouèrent faute d’avoir compris que les bons sentiments ne suffisent pas à faire une politique. Les seconds vont échouer car ils érigent les mauvais sentiments en principes absolus. Culturellement, la droite, pour l’appeler par son nom, pourrit sur pied et s’abîme dans sa caricature. Elle fait de l’argent, valeur instrumentaire, une valeur intrinsèque. Comparez, pour mesurer l’ampleur du désastre moral, le très respectable fondateur de la Vème république Française, en 1958, statue du commandeur tutoyant l’Histoire, aimant la grandeur, célébrant la patrie, méprisant l’argent, les milieux d’affaires et les dirigeants d’aujourd’hui, uniquement habités par le culte de la finance, délaissant les MALRAUX pour des peoples dérisoires. Non, je ne pense pas spécifiquement à la situation française. Le phénomène est planétaire : aux USA un fils a succédé huit ans après à son père et en Inde, au Pakistan et partout ailleurs s’affirment des castes ploutocratiques mêlant de manière malsaine l’argent et le pouvoir politique. Comment le corps social pourrait-il échapper au déclin de la tête ? Les présidents de maintenant, ici et ailleurs, pactisent avec le monde nauséabond de l’argent et majoritairement les citoyens, devenus sujets du Marché, n’aspirent qu’à accroître leur « pouvoir d’achat ». Ce n’est plus une fuite en avant. C’est une chute éthique, une régression intellectuelle, un délitement humain vertigineux, pour ceux qui prennent le recul nécessaire à la contemplation affligée de la détérioration morale. Parvenu à sa caricature, ne comptant plus que sur l’effet conte de fées pour tenir l’opinion, le système ploutocratique implosera dans les années à venir, victimes des régressions qu’appelleront la prévarication des maîtres du temps. Ce qu’il eut fallu faire : L’inverse de ce que font les ploutocrates, à savoir, maintenir une relative liberté « d’entreprendre » pour stimuler l’activité individuelle, mais l’encadrer strictement pour garantir l’intérêt général, c’est-à-dire les droits sociaux, la protection de la Nature, un Etat qui ne soit pas que policier mais redistributeur. Lorsque les petites histoires de princes et de princesses des temps modernes cesseront de bercer le petit peuple captif des gazettes et de la télévision, ce n’est pas l’injustice du système qui scandalisera, mais son absurdité, tant les écarts sociaux deviendront démesurés et sans fondement quant à l’utilité commune. S’agit-il là d’une critique sociale du système ? Non, critique écologiste, car la prévarication, le productivisme, le « développement » s’accompagnent de la destruction frénétique des écosystèmes. Bien sûr, les maîtres du temps font des discours et proclament qu’il faut protéger la Nature. Mais lorsqu’il faut passer aux actes, opter concrètement entre l’appétit vorace d’un promoteur, d’une firme, d’un lobby et la sauvegarde d’un milieu naturel, le système politique en place sacrifie toujours le vivant à l’argent. Les discours sont menteurs et ceux qui par crédulité ou par commodité y adhèrent déchantent lorsque sonne l’heure des décisions. Aussi à la rituelle question : « qu’attendez-vous des dirigeants actuels des divers pays, en faveur de la Nature » ? J’apporte la seule réponse qui vaille : qu’ils s’en aillent. Jamais une féodalité n’a cédé ses privilèges sans heurts et malheurs. Leur dogme de croissance conduit la société à un désastre social, moral et écologique. Au nom des mers polluées, des forêts abattues, des espèces disparues, des animaux torturés, des plus faibles exclus : cette chute ne sera qu’une délivrance. Ce qui est bon est ce qui tend au respect du vivant. Ce qui tend à la destruction de la vie sous toutes ses formes est intrinsèquement et radicalement mauvais. Le système actuel ne peut que tendre à l’anéantissement absolu, total, généralisé de la Nature, donc du vivant sur terre. Ce système porteur de mort est mauvais : d’aménagements de l’espace au profit du profit, en mise en cultures intensives, d’infrastructures en urbanisation, de complexes bétonnés en transports de plus en plus rapides, de plus en plus denses. L’humanité périra-t-elle de sa cupidité ? L’écologie est une prise de conscience face au désastre en cours de réalisation. Mais l’écologie n’est au pouvoir nulle part et la sortie risque fort d’être un naufrage si les opinions publiques ne s’éveillent pas à temps de la torpeur apathique entretenue. Abolissons la dictature de l’économisme et proclamons que la vie vaut mieux que tout le reste. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
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www.ecologie-radicale.org Communiqué : Echec aux OGM : preuve d’une prise de conscience. Le gouvernement Français entend faire jouer une clause de sauvegarde pour interdire la culture en plein champ du maïs de la firme MONSANTO, dit 810, organisme génétiquement modifié sécrétant un insecticide. Il convient de se réjouir de cette interdiction au nom du respect dû à la biodiversité mise à mal par une agriculture polluante dont les OGM représentent un paroxysme dans la nocivité. Ceux qui exploitent les semences transgéniques tentent de dépeindre leurs opposants en obscurantistes frileux, redoutant la science, refusant la modernité, l’innovation, le vrai progrès qui est celui de l’amélioration de la vie et non celui du productivisme insatiable. Or, l’écologie est elle-même une science doublée d’une éthique du respect des êtres sensibles et de la Nature. Elle ne saurait récuser la science, l’avancée des connaissances. Ce qui est en cause avec les OGM est le devenir de laplanète confrontée à l’aseptisation par une agriculture irrespectueuse de la faune et de la flore. Les actuels OGM ne visent qu’à produire des insecticides ou à tolérer des herbicides, c’est-à-dire à aggraver les dommages à la Nature. En faisant prévaloir les aspirations d’une immense majorité de contemporains sur les intérêts de quelques groupes de pressions, l’Etat Français révèle la prise de conscience en profondeur de la société. Chacun comprend désormais l’impérieuse nécessité de changer le rapport au vivant. A l’heure où en PERIGORD, l’administration instruit un aberrant projet d’implantation d’un circuit automobile dans un parc naturel régional, la décision à l’encontre du maïs MONSANTO pourrait annoncer une heureuse évolution des mentalités publiques et signifier le refus du saccage d’un site privilégié. Gérard CHAROLLOIS Président de la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE De la SOCIETE POUR l’ETUDE, LA PROTECTION, l’AMENAGEMENT DE LA NATURE DANS LE SUD-OUEST DORDOGNE
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La désobéissance civile Partons de deux exemples concrets pour asseoir notre réflexion sur un conflit pouvant surgir entre le respect dû à la loi et le respect dû à sa conscience. En 1943, un industriel allemand, Oscar SCHINDLER, recrutant des travailleurs forcés dans les camps de concentration polonais mentit au régime et corrompit ses amis nazis pour sauver 1200 juifs de l’extermination. Il feignit d’en avoir besoin pour la production et l’effort de guerre de son pays. Ce fait généra un livre puis un film faisant d’un délinquant d’un jour, le héros d’une histoire généreuse et exemplaire. Oscar SCHINDLER avait néanmoins violé la loi de l’Etat allemand, menti aux autorités, bravé les tribunaux du REICH risquant pas moins que sa propre vie pour en épargner d’autres. En France, soixante ans plus tard, José BOVE et ses amis de combat fauchèrent des champs de maïs transgénique, après avoir démonté un restaurant fast food, ce qui constitua des délits ayant amené sa condamnation effective à une peine d’incarcération. Ces deux récits comportent d’évidentes similitudes et quelques différences auxquelles il convient de s’attacher. Parfois, obéissant à leur conscience, des hommes se dressent contre la loi du lieu et du temps, bravent l’Etat, pour sauvegarder des valeurs qui leur paraissent supérieures au commode respect du droit positif, s’exposant gravement eux-mêmes pour protéger autrui ou défendre un intérêt général qu’ils jugent supérieur. Les différences tiennent à ce que le risque encouru par Oscar SCHINDLER était supérieur à celui pris par José BOVE. Elle tient aussi à ce que la loi allemande de l’époque, prônant le génocide, était celle d’un Etat criminel, bien que démocratique, car on oublie trop vite que le régime nazi recueillit l’adhésion d’une majorité sinon constamment absolue, du moins souvent relative, du peuple. La loi protégeant les semences de la firme MONSANTO est celle d’une république libérale, d’un état de droit, lui aussi démocratique. Il peut apparaître plus grave de transgresser la loi d’une république libérale que d’un Etat génocidaire, mais sur le plan des principes, la frontière éthique n’existe nulle part. La question est identique : Le citoyen a-t-il le droit de faire prévaloir sa conscience sur la force du droit positif ? En cas de conflit, comment résoudre la contradiction ? Le lâche répondra bien évidemment, qu’il suffit de se soumettre à la loi sous peine de s’exposer personnellement à être frappé par l’Etat dont on méconnaît les prescriptions, quelle que soit l’abjection de l’ordre légal. Après tout, dira-t-il, si une majorité de 51% d’un peuple décide, il faut obéir. Mais alors, si cette majorité décide de mettre à mort une minorité, cette volonté démocratique s’impose-t-elle encore ? Les 51% de génocidaires ont-ils raison contre les 49% de complaisants au cœur tendre. Cet exemple extrême mais nullement théorique permet d’éclairer un débat complexe. Il va de soi que nous ne saurions admettre en éthique que le culte de la loi l’emporte sur l’impératif de conscience. Le devoir de l’homme est de s’insurger contre le crime, le génocide, la cruauté, l’injustice, la violence inique, parfois légaux, jamais légitimes. Il est des cas où l’abstention est aussi coupable que l’action. Supprimer volontairement une vie ou s’abstenir de la sauver alors qu’on pourrait le faire participent de la même faute morale puisque la conséquence est identique. Or, la valeur d’un acte et d’une abstention se mesure davantage à leurs conséquences qu’à leur intention. Mais, dirons les conformistes formatés, dans nos sociétés polissées, riches de procédures démocratiques et de contrôle de légalité, le citoyen dispose d’autres armes pour défendre son objection de conscience, recours légaux dont ne jouit pas l’individu confronté à un tyran. Ainsi, les semences transgéniques, pour raisonner à partir de cet exemple, furent autorisées par un parlement souverain, élu paisiblement par des citoyens libres. Cette objection n’est pas recevable. Lorsque les citoyens délèguent par leurs votes leurs pouvoirs à des représentants, ils abdiquent une partie de leur souveraineté dès lors qu’ils ignorent, le jour du vote, l’ensemble des textes qu’approuvera leur député ou leur président. Chose entendue : « Je vote pour celui-ci car il réalisera son programme! ». Peut-être : quel programme ? Si ce citoyen avait connu le « programme » de son candidat d’un jour, il est peu probable qu’il lui ait apporté son suffrage. L’élection n’emporte pas approbation de toutes les innombrables mesures que sont appelés à adopter des gouvernants soumis au jeu des lobbies, aux exigences des puissances financières, aux caprices des influences d’entourage. Ainsi, toutes les enquêtes d’opinion prouvent, simples exemples, qu’une immense majorité de Français souhaitent l’abolition de l’abjecte chasse à courre, de la torture tauromachique, ce qui ne les empêchent pas d’élire des gens qui ne risquent guère de réaliser ce programme. Inversement, par la loi du 2 octobre 1981, contre l’avis d’une majorité obscurantiste du corps social, le parlement de l’époque abolit la peine de mort. Ces rappels révèlent qu’existe un décalage, tantôt réactionnaire, tantôt progressiste, entre les citoyens et leurs représentants. Par ailleurs, ce qui est légal un jour peut cesser de l’être demain lorsque les processus de civilisation auront accompli leur œuvre. Les recours juridictionnels, lorsqu’ils existent et sont efficients, mais aussi la désobéissance civile lorsqu’il y a blocage absolu, permettent cette évolution. La désobéissance civile comporte une limite à ne franchir en aucune circonstance tenant au respect de la vie et de l’intégrité des personnes. Les écologistes et les fronts de libération animale, dans le monde, l’ont parfaitement intégré lorsqu’ils s’en prennent à des laboratoires, à des installations polluantes ou lorsqu’ils s’interposent pacifiquement entre les victimes et les bourreaux, en veillant bien à ne jamais blesser ni tuer qui que ce soit. Je dis que cette limite constitue une borne infranchissable et j’entends l’objection intelligente de ceux qui, à très juste titre, s’interrogeraient sur la nécessité de transgresser la prohibition d’attenter à la vie et à l’intégrité des personnes dans des circonstances exceptionnelles. Le contradicteur réfléchi me rétorquerait, non sans pertinence, que si un résistant peut tuer le tyran pour empêcher un génocide, il doit le faire, supprimer cette vie pour en sauver des milliers d’autres . Je comprends et respecte ce choix. Pour ma part, je maintiens que le meurtre, fut-ce du tyran le plus sanguinaire, comporte l’inconvénient majeur de banaliser l’acte de mort, d’abaisser l’objecteur au rang de celui qu’il condamne, d’affaiblir le principe fondamental du respect de la vie d’un être sensible conscient de lui-même, principe qu’il convient d’ériger en absolu indépassable. Je crois à la force de l’exemple. C’est ce qui m’a toujours conduit à récuser la peine de mort, y compris pour les crimes les plus massifs et les plus odieux : tuer rabaisse au rang de l’assassin. Plus généralement, il convient aussi de distinguer la « désobéissance civile » de la violence primaire, brutale des voyous sociaux qui pour défendre, non des valeurs, une éthique, des principes, mais leurs petits intérêts, dégradent les biens publics et agressent les personnes. Ceux qui saccagèrent le bureau de la ministre verte de l’environnement, qui violentent les personnes, souillent les préfectures, pour des motifs bien peu élevés, ne sont guère dans la démarche éthique des objecteurs de conscience de la désobéissance civile. Non, je ne dérive pas ici dans un subjectivisme partisan. Je ne pense pas que la désobéissance civile soit le privilège des écologistes, des défenseurs des droits de l’homme et des animaux, des pacifistes. Je peux même reconnaître aux actions d’adversaires idéologiques le caractère de désobéissance civile. par exemple : Certains groupes religieux, aux antipodes de ma pensée, s’interposent pacifiquement, notamment aux USA, pour dénoncer la pratique des avortements, parce qu’ils considèrent l’embryon comme une personne. Or, une personne est un être sensible conscient de lui-même ce qui est le propre des humains et des animaux non-humains, pas d’un amas de cellules qui n’est jamais qu’un potentiel de personne. Bien que je combatte idéologiquement l’analyse de ces groupes que je juge obscurantistes, je reconnais qu’il y a ici « désobéissance civile » parce qu’il y a objection de conscience, défense de valeurs et d’idées. En revanche, cette dimension éthique est absente chez certains groupes de pressions violents qui entendent imposer à la société leurs intérêts sordides, leurs privilèges, au besoin par recours à une violence qu’ils savent d’ailleurs impunie en raison de leurs réseaux dans l’appareil d’Etat. Au terme de cette analyse succincte, nous voyons que la notion de « désobéissance civile » comporte deux éléments : transgression de la loi pour défendre un intérêt moral supérieur et refus d’attenter à la vie et à l’intégrité physique. C’est, par excellence, le domaine d’action des biocentristes qui récusent l’anthropocentrisme ambiant hérité de siècles d’hérésies éthiques. Pour reconnaître à l’animal et à la Nature des droits, les militants ne peuvent que bousculer les lobbies faiseurs de mauvaises lois. La seule réponse qu’apportent les chasseurs à mes critiques philosophiques de leur loisir est absurde : « La chasse est légale ». Bien sûr, comme le furent l’esclavage, les ordalies, les bûchers, l’inquisition, le bagne, la question, la peine de mort. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
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PARIS DAKAR ANNULE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Cinq cents connards sur la ligne de départ Cinq cents blaireaux sur leurs motos Ça fait un max de blairs Aux portes du désert Un paquet d'enfoirés Au vent du Ténéré Le rallye mécanique Des Mad Max de bazar A r'commencé son cirque Au soleil de janvier Vont traverser l'Afrique Avec le pieds dans l' phare Dégueulasser les pistes Et revenir bronzés Ravis de cet obscène Et pitoyable jeu Belle aventure humaine Selon les journaleux Cinq cents connards sur la ligne de départ Cinq cents couillons dans leurs camions Ça fait un max de blairs Aux portes du désert Un paquet d'enfoirés Au vent du Ténéré Passe la caravane Et les chiens n'aboient plus Sous les roues des bécanes Y a du sang répandu C'lui des quelques sauvages Qui ont voulu traverser Les rues de leurs villages Quand vous êtes passés Comme des petits Romel Tout de cuirs et d'acier Crachant vos décibels Aux enfants décimés Cinq cents connards sur la ligne de départ Cinq cents guignols dans leurs bagnoles Ça fait un max de blairs Aux portes du désert Un paquet d'enfoirés Au vent du Ténéré Combien d'années encore Ces crétins bariolés F'ront leur terrain de sport D'un continent entier Combien d'années enfin Ces bœufs sponsorisés Prendront l' sol africain Pour une cour de récré Dans leurs joutes odieuses Les bonbons bien au chaud Au fond de leurs délicieuses Combinaisons fluos Cinq cents connards sur la ligne de départ Cinq cents blaireaux sur leurs motos Ça fait un max de blairs Aux portes du désert Un paquet d'enfoirés Au vent du Ténéré Renaud
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Aujourd’hui temps humide et doux après de longs jours de gel. Les chiens de meute vont pouvoir courir les bois sans s’abîmer les pattes. Direction une forêt de la région parisienne de bon matin. L’endroit, habituellement peu fréquenté, est transformé en parking, c’est le signe d’une chasse proche : voitures des particuliers, « suiveurs » venus assister à ce spectacle : traquer à cheval de paisibles animaux là où ils vivent pour les mettre à mort. Les chasseurs, hommes, femmes et même un enfant de moins de dix ans, sont haut perchés sur leurs chevaux. Ils saluent les piétons avec ostentation. On remarque le mauvais état de leurs uniformes : couleurs passées, propreté douteuse bien que la partie de campagne ne soit pas commencée. L’ensemble paraît sorti d’un musée ou d’un grenier. La blancheur, parfois bistre, de leur chemise à jabot avec épingle ouvragée ne rachète pas l’étonnante impression péjorative qui émane du reste. Cors de chasse et trompettes, souvent cabossées, complètent l’attirail. Ces gens-là sont-ils pauvres ? La taille des camions véhiculant les chevaux et leur lointaine origine géographique prouvent qu’il n’en est rien. Il y a des domestiques aussi qui s’occupent des chiens, voire aident des chasseurs, proches de la sénilité, à s’installer sur le cheval. La fête commence. Les chiens ont une trace. Un malheureux chevreuil en fera rapidement les frais, l’arrière train entamé par les crocs de ses poursuivants. L’équipage s’éloigne en forêt. Impossible d’aller à pied derrière. Des jeunes tentent de suivre en VTT. En fin d’après midi, retour bredouille des beaux cavaliers, pas d’autre proie . On commente la journée et se restaure un peu. Les chiens sont abreuvés et enfermés dans les bétaillères. En retrait, on dépèce l’unique prise de la journée. La tête et la peau gisent à côté d’une masse sanguinolente. Des jeunes enfants observent, l’air partagé. Ils caressent le museau. « Quel âge avait-il ? Etait-ce un nouveau-né ?», « Deux ans environ » répond le chasseur . Silence gêné. C’est Noël et Bamby n’est pas loin…Une femme enceinte, presque à terme, est là… Elle porte la vie, retirée à ce jeune massacré à terre. La dépouille est recouverte par sa peau, vain maquillage macabre. Les chasseurs sont maintenant en lignes derrière l’animal ; on libère les chiens qui viennent entourer leur proie ; la bête est gardée, fouet levé : on ne touche pas… Sonneries. Enfin, l’homme au fouet recule et retire la peau, comme on tire un rideau de théâtre, pour découvrir le corps. La meute se jette alors sur ce qui est devenu maintenant un tas de viande. La curée commence, mêlée générale, les morceaux s’arrachent de gueule en gueule, les chiens courent de tous les côtés, du rouge vole en l’air, l’odeur est forte et nauséabonde, les appareils photos crépitent ; la « musique » continue à jouer faux. Plus loin, deux chiens machouillent la peau et la tête abandonnées. Il ne reste plus rien d’autre qu’une tache sanglante dans l’herbe mouillée. La fête est finie ; ultime cigarette, parfois arrosée ; propos convenus, congratulations de départ. Quels manques intimes ont ces gens, dont le narcissisme quémande le regard et dont la brutalité enfreint les valeurs de non-violence de notre société ? Ceci est une autre histoire…. OHIYESA Décembre 2007
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La défiance : arme de démobilisation massive « l’homme qui croit est un homme qui espère », énonce un prince du temps qui s’affranchit, fort heureusement d’ailleurs, pour lui-même des dogmes néo-conservateurs qu’il feint de vénérer. Oui, sans doute, comme un inquisiteur ou comme un terroriste candidat au martyr ! En fait, l’homme contemporain est sommé par les maîtres du système d’opter entre une crédulité naïve, parfois meurtrière, pour les bigots, et, pour les esprits forts, un relativisme blasé, désabusé, démobilisateur, conduisant à soupirer : « à quoi bon » et « tous pareils ». Ce monde désanchanté, privé de lendemains nouveaux et de grands soirs festifs ne peut devenir, objectif des manipulateurs d’opinion, qu’un super-marché pour addictifs assujettis à la nouvelle religion, pas moins morphinique que les autres : la consommation. Pour marchandiser le monde, tuer le citoyen, éliminer les militants, le système ploutocratique assèche toute idée, stérilise tout espoir autre que celui d’un enrichissement boulimique compulsif, vulgaire, arrogant, abrutissant. Dans ce contexte, le champ politique devient celui des plans de carrière individuelle permettant aux professionnels de la chose d’errer d’une boutique à l’autre puisque tout n’est que relatif. Comment s’étonner de la désaffection de la société pour les partis réduits au rang de fusées porteuses de petites ambitions subalternes, exempts de valeurs éthiques essentielles. Ceux qui s’engagent dans la vie publique uniquement pour devenir maires, députés, ministres, Présidents, en temps de calme sécurisant, ne sont pas ceux qui s’engagent aux heures dramatiques où le prix de la course peut être la vie . En économie, on enseigne que lorsque deux monnaies coexistent sur un territoire, la mauvaise chasse la bonne. Ici et maintenant, les mauvais carriéristes chassent les hommes de convictions des partis qui ne sont plus que des rampes de lancement d’ambitions personnelles. Pire, dans cette société mercantile, toute idée apparaît être une idéologie, toute conviction sent l’extrémisme, toute intégrité éthique se dénonce comme intégrisme dangereux. Animateur du mouvement CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE, je m’amuse de la paralysie intellectuelle de ces contemporains qui s’effraient de toute radicalité. Voici Edouard HERRIOT, républicain radical, érigé en redoutable extrémiste intégriste fanatique ! Malheur à ceux qui pensent encore dans une société post-historique où il est enjoint à chacun de consommer, de s’enrichir, de produire et de gaspiller sans jamais se poser la moindre question éthique. La politique : c’est l’affaire des Présidents, de leurs amours théâtralisées, de leurs amis milliardaires, de leurs voyages, de leurs larmes convenues devant les petits enfants violés et les catastrophes du jour, de leurs grosses colères contre les méchants et leurs promesses de protéger les gentils, car eux seuls combattent les méchants et protègent les gentils. La politique, c’est le petit spectacle bien rôdé du journal télévisé avec les bons héros si forts, si énergiques, si vertueux et pas du tout idéologues. Cela se passe partout sur la terre, de la Russie, aux USA, en passant par la France et l’Italie. Le consommateur n’est pas dupe de la communication spectacle. Il sait bien que zorro n’est pas si fort, si énergique, si vertueux. Cette défiance, ce scepticisme résigné condamnent le citoyen au relativisme béat et l’incitent à l’abstention militante sauf si son plan de carrière l’appelle à devenir élu local, ce qui le contraint à s’affilier dans telle ou telle écurie partisane parfaitement interchangeable. Observez, fait révélateur, que les grandes question fondamentales divisent à l’intérieur de tous les partis et créent de nouvelles frontières. Par exemple, citons, sans être exhaustifs, la construction d’un Etat Européen souverain, l’euthanasie, l’aliénation de la femme par les religions archaïques, l’abolition de la torture tauromachique et de la chasse, le positionnement par rapport aux dictatures et régimes corrompus, l’universalisme des droits de l’homme ou inversement son relativisme ethnique, l’émergence des droits des animaux non-humains. Les partis politiques actuels sont nés en des temps où les défis intellectuels et pratiques étaient radicalement différents. Ils ne correspondent plus aux clivages moraux de notre temps d’où leur incapacité à répondre aux questions essentielles et à porter des convictions cohérentes et clairement affirmées. Ce décalage entre les partis et les aspirations se fait cruellement sentir des deux côtés de l’échiquier politique, mais davantage du côté du mouvement, de la justice, du mieux, c’est-à-dire à gauche, que du côté du traditionalisme, du culte de l’argent, de la hiérarchisation assumée, à droite. Ainsi, si l’écologie politique se condamnait à n’être qu’un vague environnementalisme anthropocentrique, elle perdrait sa raison d’exister et le premier battleur médiatico-financier venu pourrait singer ses préoccupations et disserter gratuitement sur le climat et les produits manifacturés frappés d’une pastille verte. Le message de la ploutocratie mondiale peut se résumer ainsi : « Rêvez, bonnes gens, de réussite financière insolente, admirez un monde de paillettes et de frimes méprisant pour les humbles et les faibles, et ne vous occupez pas de politique, car en dehors de nous il n’y a qu’utopie fumeuse et impasses; sachez que vous êtes libres, libres de nous réélire pendant mille ans ». Pendant que vous vous abstenez d’agir, puis de penser, d’autres s’en occupent à votre place et servent leurs intérêts derrière la fumée de leur spectacle de bouffons. Contre cette défiance suscitée, contre ce relativisme démobilisateur programmé, s’impose l’esprit de résistance. Il reste tant de Bastilles à prendre, tant de révolutions à accomplir, tant d’obstacles à franchir pour accéder à une société plus douce, bienveillante, respectueuse de tous les êtres sensibles, une société faisant primer le bonheur sur la possession et abolissant la violence contre les hommes et les autres espèces, qu’il faudra beaucoup de femmes et d’hommes de mieux pour faire de la politique. Faire de la politique pour abolir la corrida et la chasse, mais aussi pour construire une Europe souveraine et supra-nationale, maintenir un Etat laïc garantissant la liberté individuelle de conscience et de mode de vie face aux obscurantismes criminogènes, Un Etat assurant la solidarité sociale, la redistribution et des services publics puissants protégés de la main invisible et si souvent très sale du Marché ennemi des droits sociaux et de la Nature, pour promouvoir une économie équilibrée échappant aux deux dogmes funestes opposés de la planification totalitaire comme de la dévotion pour les entreprises privées. Cette révolution, cette rupture s’appelle l’écologie qui n’est pas un Marché lucratif pour produits moins nocifs pour l’environnement humain. Pour nous, l’homme qui espère est celui qui pense et agit en fonction de ses impératifs éthiques. Il se fait rare et je songe souvent à DIOGENE qui parcourait les rues d’Athènes une lampe allumée à la main, en plein jour, parce qu’il cherchait déjà l’Homme qu’il ne trouvait pas. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Pollution: bras de fer juridique en vue entre la Californie et l'administration Bush LOS ANGELES (AFP) - Cinq ans après avoir voté des normes plus restrictives pour les émissions polluantes des automobiles, la Californie (ouest) s'est dite prête jeudi à attaquer en justice l'administration Bush qui vient de lui signifier qu'elle n'avait pas le droit de les appliquer. C'est le gouverneur Arnold Schwarzenegger lui même, un républicain comme George W. Bush, qui a fait savoir jeudi son mécontentement et sa détermination à ne pas en rester là. "Le refus de l'EPA (agence fédérale de l'Environnement) de nous accorder une dérogation pour mettre en place les normes les plus propres du pays pour les émissions des véhicules est légalement indéfendable et est un autre exemple de l'échec à traiter le changement climatique avec le sérieux qu'il requiert", s'est indigné M. Schwarzenegger dans un communiqué. Le gouverneur, qui a fait de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité de son deuxième mandat, a annoncé une contre-attaque en justice "dans les trois prochaines semaines". La Californie a voté en 2002 une loi imposant aux constructeurs automobiles de réduire de 30% entre 2009 et 2016 les émissions polluantes des véhicules. Mais selon la loi américaine, la Californie devait recevoir une dérogation de l'Agence fédérale de l'environnement avant de pouvoir mettre en application ces nouvelles normes. La position de l'EPA était attendue depuis longtemps par la Californie, mais aussi par dix-sept autres Etats engagés dans une démarche similaire ou ayant annoncé leur intention de le faire. Au total, près de la moitié des véhicules vendus aux Etats-Unis auraient pu être concernés par ces nouvelles normes d'émissions de gaz à effet de serre. L'administration Bush se refuse toujours, comme cela a encore été le cas à Bali la semaine dernière, à fixer des objectifs chiffrés pour les réductions de gaz à effet de serre. Pour expliquer sa décision, prise selon le Washington Post contre l'avis de ses collaborateurs, le directeur de l'EPA Stephen Johnson a mis en avant la loi sur l'Energie, promulguée mercredi par le président Bush. Selon lui, cette loi va fournir "une solution nationale claire" et non "un patchwork confus de lois au niveau des Etats" pour réduire les émissions polluantes des véhicules. Le Congrès a voté cette semaine un important texte sur l'énergie qui oblige pour la première fois depuis 30 ans les constructeurs à produire des véhicules plus économes en carburant. Jeudi, au cours d'une conférence de presse, le président Bush s'est également interrogé: "Est-il plus efficace de laisser chaque Etat décider comment réduire les gaz à effet de serre? Ou est-il plus efficace d'avoir une stratégie nationale?" La nouvelle loi n'aborde pas le niveau des émissions de gaz à effet de serre des automobiles, mais ces derniers devraient toutefois décroître si la consommation moyenne en carburant est réduite de 40% d'ici 2020 comme le prévoit le texte. Cependant les normes fixées par la Californie, et les autres Etats candidats à la même démarche, auraient obligé les constructeurs à accélérer leurs progrès techniques. Les constructeurs automobiles se sont d'ailleurs réjouis de la décision de l'EPA. "En refusant la dérogation, l'EPA n'a pas faibli dans sa tâche de maintenir un programme national qui augmente les économies de carburant et réduit les émissions de dioxyde de carbone", a déclaré David McCurdy, le président de l'Alliance des constructeurs automobiles. Les fabricants d'automobiles américains, longtemps hostiles au changement de la norme de consommation de carburant, avaient finalement mardi salué l'adoption de la nouvelle loi. Par Céline SERRAT AFP - Jeudi 20 décembre, 23h55 http://fr.news.yahoo.com/afp/20071220/tsc-usa-climat-environnement-automobile-c2ff8aa_2.html
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L'Europe est en train de perdre ses oiseaux
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Le rapport du European Bird Census Council, RSPB et BirdLife International révèle que près de la moitié des espèces communes d'oiseaux en Europe sont sur la voie de l'extinction sur le continent européen. Des recensements entrepris au cours de ces 26 dernières années montrent que les populations de 45% d'espèces d'oiseaux communes ont décliné de manière inquiétante, voire dramatique sur le continent européen. Dans certains cas, 95% des populations d'oiseaux ont disparu http://groups.google.com/group/fr.soc.environnement/browse_thread/thread/03e09756ef2acf16?hl=fr -
Ce que donne à penser notre incapacité à une révolution verte autre que purement rhétorique. Le plus affligeant n'est pas de constater l'érosion de l'inestimable capital naturel que nous avions reçu en legs, mais d'en diagnostiquer le caractère imparable du processus écocidaire. Les préjudices sont déjà palpables puisque la Terre n'est pas rechargeable et que les ressources se tarissent. L'essentiel des ressources terrestres nous a désormais été crédité. Il ne sera guère possible de vivre débiteur de la Terre et toute assurance-survie confine à l'utopie. Ce qui angoisse tout autant les éco que les égoconscients, tous prochainement conviés à une existence qui tiendra plus du parcours du combattant que du nirvana. Les plus optimistes, ou ceux qui ont tout intérêt à se montrer ainsi, prédisent que le pic pétrolier surviendrait vers 2030. D'autres avancent la date de 2010. C'est la croissance économique de l'Inde et de la Chine qui incite à avancer une date si proche. Ce pic pétrolier est une analogie à la règle du pic de Hubbert relatif à l'exploitation de toute ressource primaire. Il désigne le maximum de production prévisible, après quoi l'exploitation ne fera que décroître et les prix n'auront de cesse d'augmenter. Nos infrastructures et nos modes de vie ne sont nullement préparés pour l'après pic pétrolier, toutes les solutions alternatives restent anecdotiques. Il conviendrait, pour faire face, d'un si grand réajustement de notre comportement qu'il est totalement utopique. La production agricole s'effondrera en raison de la pénurie d'engrais dépendant de la pétrochimie, les transports seront aux prises de coûts exorbitants, l'essentiel de nos modes de vie sera hypothéqué. Bien avant 2050 ! Inutile donc de montrer patte blanche, le mal est fait. Les actuelles gesticulations, quand elles ne sont pas pure mauvaise foi, ne concourent qu'à faire amende honorable en gérant un incontournable déclin. Nous ne changerons plus notre morale de gouvernance, il est d'ailleurs bien tard. Le prêt à penser de nos religions monothéistes et nos mauvais choix de société ont eu raison de la Terre nourricière. Continuons donc à baptiser le matin, et dans l'épectase la plus cocardière, un lancement d'Airbus chaque fois plus générateur de dommages collatéraux pour la biosphère (une tonne est la quantité de CO2 émise par chacun des passagers d'un aller-retour Paris-New York en Airbus 380), et à déclamer sur l'effet de serre dans un symposium faux-semblant du soir. Ce n'est ici qu'un simple et prosaïque exemple de la schizophrénie médiatisée devenue monnaie courante. L'oligarchie se rie de nos inquiétudes et nos « camarades prospères » se croient malins, avec leurs signes extérieurs de confort et leurs quelques longueurs d'avances bancaires. Blindé par les sbires d'un service d'ordre de mieux en mieux récompensé, le pouvoir occidental se saignera encore de quelques compassions face aux foules d'évacués des contrées rendues exsangues et qui viendront naïvement frapper à la porte de notre Titanic. Pour toute réponse à leur désespoir (« Je préfère mourir en Europe que de vivre en Afrique », nous n'aurons d'autre alternative que de les refouler, avec quelques envolées diplomatiquement correctes. Ce seront bientôt les dernières, l'Occident re-sortira alors ses armes contre l'accostage clandestin des pirogues, mais cette fois, ce ne sera pas pour coloniser et christianiser. Ce qui est pris n'est plus à prendre. Le mal est fait et tout pronostic d'avenir ne vise qu'à gérer les préjudices. La langue de bois et l'omerta ne sont même plus de mises si l'on veut gagner du temps, quelques siècles au plus. Navrés, nous n'avons plus le luxe de ménager les susceptibilités. Le mal est fait, sombre est l'avenir.
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la lettre hebdo de gérard charollois (23/12)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Le poids des maux Crétin, imbécile, idiot ne sont pas en psychopathologie des injures ou invectives, comme ils peuvent l’être en langage vulgaire. Ces mots décrivent des syndromes déficitaires gradués. Perversion et pervers ne le sont pas davantage. Ces mots recouvrent des troubles du comportement en nosographie médicale très précis. Or, pour avoir écrit qu’un loisir consistant à tuer des êtres sensibles était moralement pervers, au sens psychiatrique du terme, j’ai vu certains chasseurs s’insurger contre moi et donner à mon analyse un puissant écho médiatique. Peut-être faudrait-il les en remercier, même si le vacarme par eux créé n’avait rien de bienveillant et s’accompagnait de lettres de délations qui honorent davantage leurs victimes que leurs auteurs. Il ne suffit pas de vitupérer, de menacer, de prendre à parti les personnes, marques des faibles, pour réfuter une idée forte qui demain s’imposera à tous les esprits. Il faut dire, pour l’excuse de ceux pour lesquels la chasse est la culture, que tout un chacun ne connaît pas la terminologie psychiatrique et que mes détracteurs furieux ne prirent guère le temps de s’instruire avant d’exiger « ma peau ». Quant à mes lecteurs amis, qui n’ont pas la chasse pour culture, je ne ferai pas l’injure d’expliquer trop longuement que la perversion s’entend d’un comportement qui tend à rechercher du plaisir dans la souffrance ou l’effroi que l’on occasionne à son (disons plutôt sociologiquement, Sa) partenaire, sa victime. Un pervers n’est pas un vulgaire méchant, mauvais, maudit : c’est un individu qui trouve sa jouissance, selon les degrés, dans la domination, l’humiliation, les violences simulées, les violences légères, les violences graves, les tortures suivies ou non de mise à mort, selon la déviance. Comment qualifier le plaisir de tuer ? ou de voir tuer un être sensible ? Ce n’est point injurier que d’affirmer, qu’au sens médical, scientifique du terme, ces loisirs représentent une forme de perversion, synonyme : rechercher sa jouissance dans la souffrance et la mort d’autrui. Lorsque victor HUGO écrivit : « Ce gai chasseur, armant son fusil et son piège, confine à l’assassin et touche au sacrilège », il ne faisait qu’exprimer en langage poétique ce que j’énonce en langage médical. Certes, les jeux, activités récréatives, spectacles sanglants que tolère encore notre société qui révèle ainsi l’inachèvement du processus d’hominisation, n’affectent plus que des animaux non humains, mais les hordes et les foules qui éprouvent de la jubilation à l’agonie d’un être sensible reproduisent fantasmatiquement la même jubilation que celle éprouvée par les foules des siècles passés devant les mises à mort et les supplices infligés aux hommes sous des prétexte innombrables. Car, lorsqu’il a fallu tuer, l’homme n’a jamais manqué d’imagination pour vouer aux horreurs des ennemis réifiés. Tout cela, ami lecteur, tu l’as compris, mais des fractions de cette société s’irritent et réclament « ma peau » pour les avoir dites, prouvant par-là même que l’humanité patauge encore dans sa préhistoire. Qu’importe, l’essentiel est que des premiers se lèvent pour crier : assez de sang, assez de massacre, assez de mépris ! Sauvons et réconcilions l’arbre, l’animal et l’homme ! Les écologistes politiques que les maîtres du temps tentent d’étouffer en feignant de récupérer des thèmes prétendument environnementalistes, seraient bien inspirés d’avoir davantage de convictions, de clarté dans la pensée, de courage dans l’affirmation des valeurs fondamentales de l’écologie, d’intelligence dans la conduite du combat pour le vivant. L’abolition des perversions et l’avènement d’une société hédoniste altruiste : voilà un immense chantier où une majorité de citoyens se retrouveraient, chantier ne risquant guère d’être récupéré par le parti ploutocratique ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE -
Nous tous les animaux avons le don magique de sentir que nous existons. Les cailloux et les trains, les tubercules et les fruits, ne savent rien de la douceur de l'air et de la caresse de l'eau, ni n'éprouvent l'émotion de se frotter les uns aux autres. Mais pour nous, les animaux, la vie peut être belle. Ce sera bientôt notre fête ? Les guirlandes sont prêtes, et les couteaux, les cages, les gourdins, les cadeaux. Bientôt on goûtera plus fort qu'à l'habitude la joie d'être réunis. Bientôt pleuvront les coups plus forts qu'à l'habitude. Et les « paix sur la terre » et les « voeux de bonheur » vogueront tranquillement sur une mer de sang plus large qu'à l'habitude. Beaucoup des animaux iront au grand festin : les vivants autour de la table et les morts posés au milieu. Car le monde, dit-on, est fait de deux moitiés, l'une née pour régner et l'autre pour périr. Joyeux Noël, pour qui ? Il y aura des sapins, des gentils Pères Noëls, des crèches avec un boeuf et un petit enfant. Le boeuf ne humera ni sapins ni paille. Il aura le souffle rauque de la bête qui s'affale ; la vie s'échappera par sa gorge tranchée ; ensuite les Pères Noël partageront sa dépouille avec les petits enfants. Pour qui, la bonne année ? Bientôt la Saint Sylvestre, la nuit des bons vivants aux ventres de cimetière. Porcelets qu'on ampute de la queue et des dents, veaux traînés à genoux vers le dernier voyage, vous tous les mutilés, les emprisonnés, les asphyxiés, les gavés, les électrocutés, les éventrés, à quoi bon vous débattre ? Les bons vivants à la voix mélodieuse couvrent déjà vos cris. Ils parlent de terroir et de nappes à carreaux, chantent les bonnes mains calleuses (qui tiennent les tenailles, les embucs, les filets), et le talent immense d'exciter les papilles en cuisinant des morts. Ou tu parles comme eux ou tu es un peine-à-jouir. Pour être de la famille, il faut organiser... ...la communion dans le sang ! Noël ou Nouvel an sans dinde, sans foie gras, sans saumon, sans homard, sans huîtres, sans gibier, sans mousse de canard, sans langouste, sans boudin blanc, sans caviar... il manquerait l'essentiel ! Avoir des invités et n'offrir point de viande, cela ne se fait pas. Voyons ce sont nos hôtes, il faut leur faire honneur, leur prouver notre estime, se montrer accueillants ! Macabre communion au prix d'un sacrifice. Vois combien je t'honore, j'ai immolé pour toi des victimes sans compter. Tu es bien mon égal, tu es digne comme moi de moissonner les vies de ceux de l'autre moitié. En ces temps généreux, les plus pauvres des élus ne seront pas oubliés. Aux réveillons humanitaires, eux aussi recevront leur rondelle de foie gras. Puis on les renverra se geler dans les rues, tout oints de dignité. Et moi, je me mets où ? Moi qui n'ai ni plumes, ni fourrure, ni écailles, je suis par ma figure de la race des saigneurs. Comme je voulais leur plaire, qu'ils m'acceptent parmi eux, j'ai fait mine de croire la fable des deux moitiés. Je savais tout comme eux savourer le goût du meurtre et rire grassement des cadavres exquis. Mais c'est trop cher payer ma place parmi les leurs. J'aimerais encore qu'ils m'aiment et pouvoir les aimer, mais je vois trop clairement qu'ils écrasent de sang froid ceux de l'autre moitié, qui sont aussi les miens. Plus jamais je ne serai du côté des bourreaux. Le jour du grand festin, s'il n'y a que deux camps, je choisis l'autre côté. Éventrez-moi vivante comme les autres esturgeonnes. Explosez-moi le foie comme aux autres canards. Arrachez mes testicules comme aux autres chapons. Ecartelez-moi comme les autres grenouilles. Ébouillantez-moi comme les autres homards. Que vos dents souriantes mettent ma chair en lambeaux comme celle des autres dindes, veaux, chevreuils et saumons. Faut-il vraiment choisir entre le pire et le pire ? Rejoindre les suppliciés qui vont agoniser, abandonnés de tous ; ou bien les assassins qui poussent vers l'abattoir, la face ricanante qui déjà se pourlèche ? Non, non, non, non ! Je dénonce ! Je dénonce le médiocre et lâche procédé de mépriser autrui pour mieux se rassurer sur sa propre importance. Je dénonce la communauté bâtie sur l'exclusion. On peut créer des liens autrement qu'en étant complices des mêmes crimes. Oublions l'odieux mythe du monde à deux moitiés, la sinistre machine à fabriquer le malheur. Je veux qu'existent en vrai les Pères Noëls gentils, et la paix sur la terre, et la fraternité. Que puisse s'épanouir la chaleur animale et la joie d'exister des porcelets joueurs, des canards amoureux et des humains bavards. Pour nous tous, les animaux, la vie peut être plus belle. Que commence enfin la fête pour de vrai, la fête sans sacrifices ! Petite histoire de Loen : Le 21 décembre 2002, plus de deux cents personnes se sont retrouvées sur la Butte Montmartre à la tombée de la nuit pour protester contre les supplices et la tuerie occasionnés par les repas de fête de fin d'année. Elles ont marché silencieusement à travers Paris pendant trois heures, jusqu'au Parvis Beaubourg, en distribuant aux passants le Manifeste de « L'autre moitié ». Le défilé était éclairé par des flambeaux et accompagné de tambours. Sur les pancartes et banderoles on pouvait lire : « Vos fêtes reposent sur le sang des bêtes » et « Vos fêtes, nos morts ». Le même jour, à Stuttgart, un défilé similaire avait lieu, fondé sur le même manifeste. Petite histoire de Loen – bis : « Loen » n'était au départ que le nom donné un peu au hasard à la liste des organisateurs de l'événement (un anagramme de « Noël »). Puis on a pris l'habitude de nommer ainsi la manifestation elle-même. Nous avons été tous joyeux lorsque Veggann, l'administratrice de la liste, a découvert que « loen » signifiait « animal » en breton.
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à l'aube des J.O 2008, à celle de surprises financières, (une grande partie des bons du Trésor des Etats-Unis sont détenus par des Chinois), voici une suite d'informations démontrant, s'il en était encore besoin, le coût humain réel de nos gadgets "bon marché" La Chine pourrait devenir le premier émetteur de gaz à effet de serre au monde en dépassant les Etats-Unis avant 2009, a estimé Noé Van Hulst, directeur des analyses politiques de long terme de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), jeudi lors d'une conférence de presse. Selon le grand article à la une du Volkskrant, « les Pays-Bas subventionnent la pollution chinoise ». Ce journal se fait l'écho d'accusations selon lesquelles les « pouvoirs publics néerlandais » contribueraient au « maintien d'usines chimiques très polluantes en Chine. Ces entreprises de production de liquide de refroidissement dégagent un gaz 11.700 fois plus fort que le CO2 qui attaque la couche d'ozone. Les Pays-Bas, associés à l'Italie et l'Espagne, leur versent 775 millions d'euro jusqu'en 2012, conformément à des accords passés l'an dernier. La participation néerlandaise est de 69 millions. Ces usines perçoivent de l'argent pour récompenser leurs efforts en vue de rendre leur production moins polluante. Les pouvoirs publics néerlandais veulent aider la Chine à réduire sa pollution environnementale. Les Pays-Bas peuvent ainsi satisfaire aux exigences du protocole de Kyoto. Les transactions passées avec les usines chimiques chinoises représentent le plus important accord jamais passé dans le domaine de l'environnement. 'Il est scandaleux que les Pays-Bas fassent cela', déclare le Professeur Lucas Reijnders, spécialiste des questions d'environnement. Le mouvement de défense de l'environnement estime qu'ainsi, les Pays-Bas récompensent les industries polluantes. 'C'est une mesure qui a un effet pervers', commente Steve Sawyer, de Greenpeace. 'La Chine gagne tellement d'argent avec ce type de transactions que pour ce pays, il est lucratif d'ouvrir des usines polluantes'. (...) Une porte-parole du ministère de l'environnement reconnaît le risque de perversion du système, mais dans ce cas particulier, selon elle, il ne saurait en être question : 'il ne s'agit pas d'installations nouvelles, mais d'usines qui existent déjà. Selon les accords internationaux, celles-ci ne doivent fermer que longtemps après 2012. Mais nous sommes très attentifs à ne pas passer de contrats avec des usines nouvellement installées' ». Le Volkskrant précise qu'en participant au projet chinois, « les Pays-Bas réalisent une réduction de CO2 de 16 millions de tonnes. Ce qui correspond aux rejets de 4 millions de voitures qui rouleraient chacune 20.000 kilomètres. Au total, les Pays-Bas dépenseront 450 millions d'euro d'ici 2012 pour réduire la pollution d'entreprises étrangères . » La pollution TUE ! en Chine aussi. Les autorités de Pékin ont demandé à la Banque mondiale de supprimer certains passages de son rapport sur la pollution en Chine, au motif que les données sur le nombre de morts liés à la pollution pourraient causer des "troubles sociaux". Le rapport en question pourtant bâti en coopération avec les services du gouvernement chinois, estime que la pollution provoquerait environ 750 000 morts prématurées par an en Chine. En cause, la pollution de l'air dans les immenses métropoles chinoises. Dans une étude antérieure, la Banque mondiale avait déjà estimé que parmi les 20 villes les plus polluées au monde, 16 étaient des villes chinoises. Au-delà des pressions politiques et des débats méthodologiques, il est clair que la pollution urbaine est un problème en Chine, mais elle l'est également ailleurs, y compris dans les pays développés. Une chose est sûre, ce n'est pas la censure qui améliorera la situation. L'eau est trop polluée pour un sixième de la population chinoise. La pollution des fleuves Huai et Liao, dans le nord et l'est de la Chine, est telle que leur eau est impropre au toucher, sans parler de la consommation, rapportent lundi les médias d'Etat. La sécurité de l'eau est ainsi, selon le China Daily, menacée pour un sixième de la population du pays, forte au total de 1,3 milliard d'habitants. C'est le président de la commission parlementaire de protection de l'environnement et des ressources, Mao Rubai, qui a tiré la sonnette d'alarme dimanche dans un rapport. La moitié des contrôles le long des rives du fleuve Huai et de ses affluents fait état d'une pollution de degré 5 ou plus, ce qui signifie que l'eau pourrait même ne pas convenir pour l'irrigation. Malgré 14 années de mesures anti-pollution, "de gros volumes d'effluents domestiques non traités et de déchets industriels sont déversés directement dans la rivière", a noté Mao Rubai à propos de l'un des affluents les plus pollués du Huai. "A en juger par l'inspection, la qualité de l'eau utilisée pour le projet de transfert des eaux Sud-Nord est menacée par la pollution, ce qui doit attirer notre vigilance", a-t-il ajouté. Ce projet doit permettre de détourner une partie du bassin du Yangzi vers la Chine du nord qui manque d'eau. Mao, qui préconise des mesures plus strictes contre la pollution, relève aussi que même les usines aux normes déversent trop de produits chimiques. "Cette situation est directement liée au fait que les normes de pollution de l'eau de certains secteurs industriels sont trop basses." AddThis Social Bookmarking Widget Source : Reuters, Un bébé malformé né toutes les 30 secondes en Chine Les malformations chez les nouveaux-nés ont augmenté de près de 40% depuis 2001 selon le centre de surveillance des malformations en Chine. Ce chiffre a été mentionné dans un rapport récent de Jiang Fan, chef adjoint de la Commission Nationale de la Population et de la Planification Familiale, lors d'une conférence à Chengdu (chef-lieu du Sichuan). Selon Mr. Jiang, le taux d'anomalies chez les nourrissons chinois est passé de 104,9 pour 10 000 naissances en 2001 à 145,5 en 2006, affectant près d'une famille chinoise sur 10. "Le total des dépenses engendrées pour les opérations, atteint plusieurs centaines de milliards de yuan. Sur les 20 millions de bébés nés en Chine chaque année, 800 000 à 1,2 million d'entre eux sont atteints de malformations. Sur ces malformations, près de 300 000 sont visibles à l'oeil nu." a t-il dit. Cela signifie que des malformations congénitales affecte jusqu'à 6% des enfants qui naissent chaque année sur le continent chinois. "Un enfant né avec des malformations toutes les 30 secondes en Chine, et cette situation a empiré d'année en année", a t-il ajouté. Les statistiques montrent que seulement 20 à 30% de ces enfants pourraient être guéris ou traités. Environ 40% souffrent de malformations à vie, et les autres 30 à 40% meurent peu après la naissance. Jiang a demandé l'attention publique pour redresser la tendance sur laquelle il déclare : "Cela affecte directement la force globale de la Chine, sa compétitivité internationale, le développement socioéconomique durable, ainsi que la réalisation de notre vision de construire à grande échelle une société aisée". "Bien que les chiffres plus détaillés ne soient toujours pas disponibles, ils sont assez nombreux pour faire la liaison de l'apparition de malformations congénitales avec les facteurs géographiques, écologiques et économiques ainsi que le niveau d'éducation et de santé", a soulevé An Huanxiao, chef de l'autorité de la planification familiale dans la province du Shanxi. Le Shanxi est désormais en tête de la nation concernant le taux de naissance à défauts. "Les résidents du nord, dans les régions montagneuses sont plus vulnérables que ceux des plaines du sud, et le taux de déformations des nourrissons est beaucoup plus élevé que la moyenne nationale pour la population habitant prêt des mines de charbon", dit Mr An. Les communautés rurales et les régions pauvres sont beaucoup plus susceptibles de donner naissance à des enfants souffrant de malformations congénitales que les villes et les régions économiquement développées. Les statistiques sont également plus importantes dans les endroits où l'éducation de base et les maladies endémiques sont plus rares. La Rédaction D'après un article du quotidien China Daily AddThis Social Bookmarking Widget Source : www.chine-informations.com Le plomb, un problème de santé publique en Chine Le problème du plomb en Chine ne se cantonne pas aux jouets qu'y fait fabriquer Mattel. Outre les peintures, le métal était également présent dans des carburants fabriqués clandestinement jusqu'en 2004. Et les employés des ateliers de recyclage qui démontent à la main les appareils électroniques y sont exposés. Le saturnisme est un véritable problème de santé publique dans l'Empire du Milieu. Une étude menée à Dongguan, une cité industrielle proche de Hong Kong, montre que 22% des enfants présentent un taux de plomb dans le sang trop élevé, selon le quotidien "Yangcheng Evening News". Cette étude a été conduite sur 5.000 jeunes habitants de cette ville où des centaines d'usines produisent des meubles et des objets à bas prix pour l'exportation. L'un des cas les plus graves d'intoxication au plomb a été signalé dans la province de Gansu (nord-ouest): 877 villageois habitant près d'une fonderie ont été empoisonnés, dont 334 enfants de moins de 14 ans, selon les médias d'Etat. Les propriétaires de l'usine la faisaient fonctionner de nuit, le système anti-pollution éteint, afin d'économiser de l'argent. Plusieurs enfants pourraient être atteints de lésions cérébrales irréversibles. Dans des villages du sud-est de la Chine, des ateliers de recyclage emploient des ouvriers pour démonter à la main des ordinateurs, des téléviseurs et d'autres appareils électroniques. D'après des organisations écologistes, ces ouvriers sont exposés au plomb et à d'autres métaux dangeureux pour leur santé. Par ailleurs, le plomb a longtemps été ajouté à l'essence pour lubrifier les moteurs des voitures. La vente de ce type de carburant a été interdite en 2000 en Chine. Mais des inspecteurs ont découvert que des usines clandestines en fabriquaient jusqu'en 2004, selon l'Administration de la protection environnementale. "Le gouvernement a édicté à plusieurs reprises des réglementations, mais étant donné la taille du pays, elles ne sont pas appliquées au niveau local", selon Jamie Choi, un militant de Greenpeace basé à Pékin. AddThis Social Bookmarking Widget Source : AP Chaque année, près de 800000 à 1200 000 bébés naissent avec des malformations en Chine. Un bébé avec des malformations naît toutes les 30 secondes. La raison principale en est la pollution, mais son impact sur la santé humaine a été considérer par le régime communiste comme peu important. Selon la Xinhua News Agency, le média officiel du régime, la Chine possède un fort taux de malformations chez les nouveaux nés. Il y a 4 à 6 pour cent de naissances d'enfants déficients dans l'ensemble des nouveaux-nés. Parmi eux, approximativement 220.000 bébés ont des maladies cardiaques congénitales, 100000 ont des tubes neuraux imparfaits, 50.000 ont des becs de lièvre et 30000 sont trisomiques. Afin d'éviter l'augmentation des anomalies congénitales, les autorités chinoises ont décrété le 12 septembre "jour pour prévenir les naissances d'enfants déficients". Cette année a marqué le second anniversaire de cet évènement. Selon le Ministère chinois de la Santé, un tiers des bébés déficients meurent après la naissance. Les déficiences congénitales touchent un dixième des familles chinoises, ce qui a pour conséquence une charge financière d'un milliard de yuans (approximativement 93,5 millions d'euros). Des experts du Centre national pour la santé des femmes et des enfants ont dit que les principales raisons de l'accroissement du taux de naissances d'enfants déficients étaient la pollution, uen mauvaise hygiène de vie ainsi que des grossesses tardives. Le taux de naissances d'enfants déficients est trois fois plus élevé en Chine que dans les pays développés. Le régime communiste qualifie la pollution environnementale de question délicate. Après 30 ans de croissance économique, la Chine est devenue à présent le pays le plus pollué du monde. Récemment, la Chine a vécu des protestations publiques continuelles concernant la pollution environnementale. Cependant, le régime communiste considère la pollution comme une question délicate, limitant les reportages des médias sur le sujet. Le Financial Times britannique a rapporté en juillet que le régime demandait à la Banque Mondiale d'annuler une partie délicate de leur rapport sur la pollution environnementale en Chine. La partie délicate comprenait les chiffres de près de 750000 décès de Chinois dus à la pollution de l'air et de l'eau. La plus grande cause de mortalité liée à la pollution est l'air vicié de la ville. Chaque année, il y a 35400 000 morts prématurées dues à la pollution de l'air. Le problème est particulièrement grave dans les grandes villes. AddThis Social Bookmarking Widget Source : LGE
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Vous avez un instant, je voudrais vous dire une chose...? C'est bientôt "Noël"..., Noël pour tous, Noël du partage, ou Noël du grand gâchis ? Peut-on dire, sans être rabat-joie, que cette fête s'inscrit dans le cortège des mauvaises habitudes ancrées et héritées d'un dogme devenu païen, que pour les terriens à sensibilité écologique c'est une abomination ? Je crois que nous sommes si bornés que c'est indicible, et je l'ai dit. Ce n'est assurément pas le moment de demander aux dérangés de la consommation de penser aux réfugiés de l'environnement. Un monde tient l'autre bien à l'écart. Les réfugiés de l’environnement, transfuges de terres occises, sont déjà 200 millions selon l’ONU, combien d’ici 2050 ? Selon un récent rapport des 2500 experts du GIEC, plus de 3 milliards de terriens n'auront rien à boire et rien à manger d'ici 2100. L’homme fait la guerre. Guerre de l’homme contre l’homme. Guerre de l’homme contre la Nature. ENQUÊTES SUR UNE FIN DE MONDE Vidéo-blog-reportages de sujets citoyens, au jour le jour… Connectez-vous à Thierry Mendès France et Alban Fischer dans leur voyage interactif autour d’un Monde en péril : http://www.blogtrotters.fr/ La der des ders : divagations ? : http://evolutionnaire.free.fr/newsletter14.php Éco-réfugiés, désertification globale, extinction massive d’espèces, contaminations, choc climatique, pic pétrolier, démographie galopante, mais aussi agriculture in extremis et stratégies pour des cultures de survie, c’est dans le livre 2050, Sauve qui peut la Terre ! http://web.mac.com/jdelacre/2050_2/aymerich.html Michel Tarrier
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Les singes sont décidément malins. On savait les chimpanzés capables de maîtriser près de 1 000 mots – contre 25 000 chez un collégien. Récemment, une spectaculaire expérience de mémorisation de chiffres, décrite dans Current Biology de décembre et réalisée au Japon, avait révélé leurs surprenantes capacités en la matière. Mais voilà que les macaques rhésus se montrent à leur tour plus forts en maths qu'on ne s'y attendait. Jessica Cantlon et Elizabeth Brannon, de la Duke University (Caroline du Nord), viennent de démontrer qu'ils sont capables de réaliser mentalement de petites additions, avec un taux de réussite proche de celui d'étudiants. L'expérience, décrite dans la revue PLoS Biology du 17 décembre, consistait à présenter successivement deux séries de points sur écran. Apparaissaient ensuite, sur le même écran, deux nuages de points, dont un seul correspondait à l'addition des deux premiers. Les deux macaques femelles, Feinstein et Boxer, étaient récompensées par une boisson sucrée lorsqu'elles pointaient le bon résultat. Les étudiants volontaires avaient touché forfaitairement 10 dollars. "UNE CONTINUITÉ" Les additions portaient sur des petits nombres : la somme des points pouvait avoir pour valeur 2, 4, 8, 12 et 16. Dans 94 % des tests, les humains répondaient correctement, contre 76 % pour les deux macaques. Dans les deux groupes, la réponse était donnée en environ une seconde, et la performance baissait pour les sommes les plus élevées. Elle était aussi plus faible lorsque les deux résultats proposés étaient proches l'un de l'autre. "Nos résultats apportent la preuve définitive que les singes peuvent réaliser des additions mentalement", assurent Jessica Cantlon et Elizabeth Brannon, qui s'interrogent sur le mécanisme neuronal qui sous-tend cette faculté. "Cette découverte, notent-elles, souligne l'existence d'une continuité extraordinaire dans les processus qui gouvernent les pensées numériques chez les primates, humains ou non." Hervé Morin Le Monde
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Saint Léger en Yvelines Samedi 15 Décembre 2007 Messieurs, je vous supplie de faire quelque chose, hier après-midi en plein coeur de notre village un cerf a essayé de sauver sa peau. Nos habitations donne sur un petit étang appartenant à la ville de St Léger en Yvelines en plein coeur de la foret de Rambouillet Les premières habitations sont à peu près à 50 m de cet étang et comme tous les samedis nos familles et nos amies se promènent autour de notre étang qui a été aménagé pour notre détente. Mais hier nous avons assisté à la mise à mort d'un cerf. Des personnes courageuses ont essayé d'empêcher cette tuerie mais sans résultat. Le cerf est venu se jeter dans notre étang pensant trouver un refuge. Mais ses seigneurs de la chasse à cours l'ont regardé se noyer au milieu de notre étang.Le cerf était traquer par les chiens de la meute et était épuisé il n'avait plus aucune chance. L'eau est glacé son agonie a duré trop longtemps Ces Messieurs de la chasse à cours qui se prennent pour des seigneurs et nous prennent pour leur serfs sont restés là jusqu'a l'agonie de ce pauvre cerf plus tous leurs rabatteurs. Au nom de quel droit font il ça!!!. Il est établi dans les archives qu'à la révolution le privilège de la chasse à cour a été interdit et que même leur soit disant St Hubert a lui même arrêter de pratiquer cette tuerie. Que faut il faire, dites nous ce qu'il faut faire. Nous savons que cette barbarie existe dans nos forêts mais quand un cerf n'est plus dans la forêt mais dans une ville, y a t'il un moyen de dénoncer cette barbarie. Il y a 5 ans à peu près je me trouvais avec deux de mes petits neveux sur le petit pont qui sépare notre étang de la forêt quand c'est produit la même chose. J'ai essayé de les empêcher de passer mais deux gendarmes montés des Bréviaires sont venues sur moi et m'ont prier de m'en aller sans faire d'histoire. Ils m'ont demander de rentrer chez moi si ce genre de spectacle ne me plaisait pas et d'arrêter d'ameuter les promeneurs sous peine de représailles à mon en contre. Je vous demande de nous répondre très vite, nous ne voulons plus de cela à Saint Léger en Yvelines. Sincèrement. ................................. et beaucoup des habitants de notre petit village