terrienne
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Ce vidéo clip musical de Madison Park's a été créé dans le but d'attirer l'attention sur les conditions de vie des animaux dans l'industrie de la viande. La chanson s'appelle "Opus One". Vous pouvez voir ce clip sur ce lien N'hésitez pas à le mettre sur vos blogs, vos sites, faites circuler le plus possible. Merci pour eux.
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AE2D Agir pour l'Environnement et le Développement Durable Rassemblement pour commémorer le 21ème "anniversaire" de l'accident de Tchernobyl Rendez-vous à 18h00 en bas de la place de la Liberté, au niveau du passage sous l'avenue Clemenceau, pour une exposition de photographies de Tchernobyl et un soutien à l' action de présence permanente pour une durée indéterminée (au minimum, jusqu'à l'Assemblée Mondiale de fin mai 2007 et ensuite pendant des semaines, des mois...) qui débutera le 26 avril 2007 devant le siège de l'OMS à Genève. Tchernobyl 21 ans de mensonges avec la complicité de l'Organisation Mondiale de la Santé Vingt-et-un ans après l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, près de 500.000 enfants du Belarus et d'Ukraine, qui n'étaient pas nés au moment de la catastrophe, souffrent de dommages radiologiques. Leurs maladies cardiovasculaires, endocrines, les malformations sont essentiellement provoquées par l'accumulation dans certains de leurs organes (le cœur, les muscles, les os...) de deux composés radioactifs (le césium 137 et le strontium 90), suite à l'ingestion d'aliments contaminés par ces produits. L'incorporation chronique des radionucléides dans l'organisme de millions de personnes, condamnées à se nourrir avec des aliments radioactifs, est un fait absolument nouveau, produit par la catastrophe de Tchernobyl, dont l'humanité n'a aucune expérience. Les victimes de cette " expérimentation " témoignent de leur abandon au milieu de la radioactivité qui ronge leur vie depuis 21 ans et les tue, eux et leurs enfants, dans l'indifférence générale. Elles ne comprennent pas pourquoi le monde ne les voit pas, ne les entend pas, alors que ce dont elles souffrent menace aujourd'hui tous les habitants de la planète. La réponse à leur étonnement existe et elle est révoltante. Pourquoi l'Organisation mondiale de la santé n'a-t-elle rien fait dans les territoires de Tchernobyl ? Pourquoi a-t-elle passé la main et laissé faire son travail de radioprotection par les promoteurs des centrales nucléaires ? L'opinion publique dans son ensemble ignore encore l'existence d'un accord signé entre l'OMS et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui empêche l'OMS d'agir librement dans le domaine nucléaire si elle n'a pas l'assentiment de l'AIEA. Cet accord précise en effet que "chaque fois que l'une des parties se propose d'entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l'autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d'un commun accord". (article1, paragraphe 2). Or l'AIEA a pour mission "d'encourager, d'aider et de coordonner dans le monde entier les recherches ainsi que le développement et l'utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques". Application pratique de cet accord: l'OMS, après avoir attendu 5 ans avant de se rendre dans les territoires contaminés de Tchernobyl en 1986, publie en 2005, un dernier rapport évaluant à 51 le nombre de morts provoqués par l'accident, auxquels elle ajoute 4000 cancers de la thyroïde " très bien soignés " estime-t-elle. Ce mensonge, cette négation résulte de l'application de l'article 3 de l'accord qui précise que certaines données peuvent être tenues secrètes. Des organisations qui viennent en aide aux victimes de Tchernobyl (Enfants de Tchernobyl Belarus, CRIIRAD, Contratom Genève, Réseau Sortir du nucléaire, SDN Loire et Vilaine, Brut de Béton Production) ont décidé de lancer une campagne pour demander la révision de l'accord et exiger que l'OMS remplisse sa mission auprès des populations touchées par la contamination radioactive. Le 26 avril prochain, jour anniversaire de l'accident de Tchernobyl, débutera devant le siège de l'OMS à Genève, une action de présence permanente pour une durée indéterminée (au minimum, jusqu'à l'Assemblée Mondiale de fin mai 2007 et ensuite pendant des semaines, des mois...). Vous pouvez participer à cette action en vous adressant au responsable du planning des présences, André Larivière tél: 04 717 636 40 ou 06 766 954 98. Le comité d'organisation lance également un appel mondial à commémorer le 21ème anniversaire de l'accident de Tchernobyl en se rendant le 26 avril prochain, le jour ou la nuit à l'heure de l'accident, devant les ministères de la Santé ou mairies avec 21 flambeaux (symbole de la lumière qui reste à faire) ainsi qu'avec des pancartes portant ce slogan: TCHERNOBYL, 21 ANS DE MENSONGES - OMS COMPLICE Tous les renseignements sur l'action et ce que vous pouvez faire sur le site: http://www.independentwho.info/
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encore une fois, la presse est peu bavarde sur le sujet : un incendie qui s'est déclaré jeudi en fin de matinée dans la centrale nucléaire espagnole de Cofrentes, près de Valence (est) a conduit à l'arrêt du réacteur, a annoncé dans un communiqué le Conseil de sécurité nucléaire (CSN). "Aujourd'hui à 11H45 (09H45 GMT) s'est produit un incendie sur une section du transformateur principal qui a provoqué un arrête non programmé du réacteur", expliquait ainsi jeudi l'organisme public en charge de la sécurité nucléaire en Espagne. "Tous les systèmes de sécurité de l'installation ont fonctionné comme prévu" et l'incident n'a eu "aucun impact sur les employés et sur l'environnement" souligne le CSN, précisant que l'alerte a été levée après l'extinction du feu vers 12h45. L'incident a été classé au niveau zéro sur l'échelle internationale des incidents nucléaires, précise encore le CSN. La Centrale nucléaire de Cofrentes est située à Cofrentes à 110 km de Valence. La centrale possède un seul réacteur à eau bouillante (REB) dont la construction par General Electric a démarré en 1973. Sa puissance est de 1092 MWe, mis en service en 1984. La centrale appartient à 100% à Iberdrola qui est également l'exploitant. La centrale est installée au bord du rio Júcar qui fournit l'eau pour le refroidissement du réacteur. Avec une capacité frôlant les 23 000 mégawatts, IBERDROLA, S.A. approvisionne 10 millions de clients et est un des distributeurs d’électricité leader sur le marché espagnol. Il possède en Espagne des centrales électriques à énergie hydroélectrique, à combustible fossile, nucléaire et à énergie renouvelable. Ironie du sort, signe prémonitoire, mesures de prévention un peu trop tardives ? De façon à réduire les arrêts et améliorer la fiabilité, IBERDROLA, S.A. a signé en décembre 2006 un contrat avec GE Energy pour une rénovation de contrôle-commande et d’instrumentation numérique dans sa centrale nucléaire de Cofrentes. Dans le cadre de ce contrat, GE Energy doit fournir un système de commande numérique intégré, des moniteurs de surveillance conditionnelle et un logiciel d’optimisation pour remplacer le système de commande de turbine analogique, les instruments de surveillance des turbines et le système de contrôle de pression du réacteur et de dérivation de la vapeur. Les nouvelles commandes numériques en mode de redondance triple sont conçues pour fournir des niveaux améliorés de fiabilité, éliminer les pannes totales dues à un seul défaut, et fournir des capacités de réparation en ligne de l’ordre de 100 % ; ce qui diminuera les temps d’arrêt des turbines. “La rénovation du système de commande Mark VI aidera à augmenter le rendement de Cofrentes,” commentait alors Ramon Tarrega, responsable de la modernisation du site, à la Centrale Nucléaire de Cofrentes. “Ceci jette aussi les bases des futures rénovations du système de commande numérique en créant une même plate-forme commune pour toute la centrale qui englobe aussi les rénovations numériques sur les systèmes de sécurité”. Source : AFP, General Electric
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la lettre hebdo de gérard charollois (16/12)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Races, sexes, espèces et principe d’égalité. A la fin de la décennie 1960, une étude de psychométrie fit scandale aux USA parce qu’elle tendait à révéler des différences de quotients intellectuels entre les ethnies asiatiques, européennes et africaines. Quelques racistes pensèrent y trouver la justification de leurs préjugés intuitifs sur l’inégalité des races, mesurée ici par des tests et confirmée par la lecture de l’Histoire qui vit les uns dominer les autres et non l’inverse. Les militants des droits de l’homme (dont je suis) s’insurgèrent et remirent en cause au nom de la raison et de l’éthique la valeur scientifique de ces études. Sur ce point, après avoir partagé un temps cette indignation, puisque le racisme ne sera jamais qu’une abjection, je dégage l’éthique et le principe d’égalité de toute considération subalterne sur la notion de performances. Le postulat moral qui n’a pas besoin de se démontrer car il se suffit à lui-même est celui de l’égalité des êtres humains par-delà leurs caractéristiques physiques ou mentales. Mais qu’est-ce que l’égalité et quelle exigence implique-t-elle ? Pour les esprits superficiels, égalité implique identité des talents, des performances, des aptitudes. Pour eux, si les talents, les aptitudes, les capacités diffèrent, il n’y a plus égalité. Egalité et identité sont indissociables pour ces observateurs peu conséquents. Et s’il advenait qu’un jour, une démonstration scientifique imparable révélait des différences d’aptitudes entre des groupes d’homme, faudrait-il en déduire qu’ils cessent d’être égaux ? Au sein d’un groupe apparemment homogène, faut-il mesurer le principe d’égalité entre les individus en fonction de leurs résultats à tel ou tel test intellectuel, physiologique, génétique ? Et s’il existe des différences d’aptitudes, quel sera le groupe ou l’individu élu ? Celui qui peut courir plus vite, nager plus loin, sauter plus haut, résoudre plus aisément un problème mathématique, réaliser la plus belle œuvre d’art, composer des symphonies de haute inspiration ? . . . D’autres commentateurs s’interrogent sur les différences liées au sexe et comparent les présumées performances masculines, de force, d’agressivité, de rationalité, et les qualités féminines d’écoute, d’intuitions, d’analyse. Immédiatement, d’autres s’insurgent à l’encontre de ce qu’ils perçoivent comme une tentative de justification des hiérarchies sociales traditionnelles entre hommes et femmes. Tout ceci tient à une erreur fondamentale du postulat : égalité exige identité. Le principe d’égalité entre les individus, les peuples, les sexes, les ethnies ne tient aucunement à une identité d’aptitudes et de compétences dans tel ou tel secteur spécifique, discriminant à un moment donné du développement d’une société, mineur à un stade ultérieur. Indéniablement, dans la société de nature, dans la préhistoire humaine, la force musculaire privilégiait l’individu et le groupe qui en étaient dotés. Ce trait devient secondaire dans nos sociétés où la puissance des neurones apparaît davantage discriminante pour gravir la hiérarchie sociale. Pour nous, écologistes, le principe d’égalité de droits et de dignité ne tient en rien aux aptitudes reçues en héritage avec le code génétique. Les performances, les talents, ou leur absence n’y changent rien. Un enfant en bas-âge, un vieillard sénile, un homme doté d’un Q.I. faible n’ont pas moins de droits et de dignité potentiels qu’un éminent penseur. La puissance musculaire, si essentielle dans une société primitive, l’excellence cognitive et plus encore l’absence de tout scrupule moral pour dominer dans notre société ploutocratique, ne justifient pas une hiérarchie dans l’ordre du droit et de la dignité. Nous reconnaissons l’équivalence des intérêts et fondons autrement le principe d’égalité. Ce qui conduit à reconnaître droit et dignité à un être tient à sa capacité à éprouver le principe du plaisir déplaisir. Dès lors, cette égalité embrasse tous les êtres sensibles par-delà les appartenances à un groupe quelconque. Le principe transcende les races et même les espèces, impliquant un changement total du rapport à l’autre, ce dissemblable égal, cet autrui que nous reconnaissons en sa qualité définitive d’être vivant sensible. S’il est dissemblable, il n’en participe pas moins de l’unité profonde du vivant et à ce titre nous lui sommes proche par notre condition universelle d’êtres sensibles. Cette éthique nouvelle « biocentrique », élargit le cercle de l’empathie et appelle une mutation comportementale envers nos congénaires humains et envers les autres espèces animales. Le biocentrisme s’oppose à l’anthropocentrisme et nullement à ce que les réactionnaires inquiétants pensent insulter sous la dénomination de « Droit-de-l’hommisme ». Nous ne remettons pas en cause les acquis civilisateurs des Droits de l’Homme. Nous invitons à amplifier la prise de conscience pour inclure tous les êtres sensibles dans le champ du droit. Ainsi, l’abolition de la torture, de l’esclavage, de la peine de mort annonce celle des actes de violence et de cruauté envers les autres espèces. Rejetons dans la poubelle de l’Histoire : racisme, sexisme, spécisme ! Car, la question n’est pas : peut-il raisonner ? ou peut-il courir ? Mais simplement : peut-il souffrir ? Se préoccuper de reconnaître le droit des animaux non humains apparaît aussi vain aux conformistes avachis de notre temps qu’il apparaissait vain de s’interroger sur le droit des noirs dans les plantations du XIXème siècle. Il sera toujours plus confortable de s’offusquer des préjugés de nos grands-pères, que les meilleurs, les plus révolutionnaires de nos pères ont abattus, que de contester les préjugés du troupeau d’aujourd’hui. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. -
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Dimanche 16 décembre, un train chargé de déchets nucléaires doit quitter l’Italie pour rejoindre l’usine française de retraitement des déchets nucléaires de La Hague, dans la Manche. Si l’Italie s’est prononcée par référendum, en 1987, pour l’abandon de l’énergie nucléaire, l’héritage de la production passée demeure avec l'existence d'important tonnage de déchets radioactifs. La population ayant dit non au stockage de ces déchets radioactifs, en mai dernier, le numéro un mondial du nucléaire, le français AREVA, a signé un contrat avec la SOGIN (société de gestion des installations nucléaires italiennes), de plus de 250 millions d’euros, portant sur le traitement de 235 tonnes de combustibles nucléaires irradiés. Ce genre de convoi n’est pas exceptionnel. La France, avec l’usine de La Hague, s’est fait une spécialité du retraitement des déchets nucléaires et, à travers le monde, plusieurs pays profitent de cette capacité : l’Allemagne, l’Australie, la Belgique, l’Espagne, le Japon, les Pays-Bas, la Suisse… Pour Greenpeace, l’industrie nucléaire n’hésite pas à "transformer la France en véritable poubelle du nucléaire". L’association s’inquiète en effet du devenir de ces déchets une fois recyclés, avec une possible présence durable faute de débouché en Italie… Pour mémoire, rappelons que dernièrement l’homologue italien de EDF, ENEL, a pris une participation de 12,5 % dans le réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville, en Normandie. Cette participation lui permet de bénéficier d’un accès proportionnel à l’électricité produite. Autrement dit, 20 ans après que les Italiens aient dit non au nucléaire, leur industrie contourne leur décision en faisant son marché dans un pays voisin… Pascal Farcy http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2899
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des news du circuit auto en dordogne
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Environnement
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Communiqué : échec à la censure, les promoteurs d’un circuit automobile condamnés en justice. Le 5 juin dernier, les promoteurs désireux d’implanter un circuit automobile sur le territoire du Parc Naturel Régional PERIGORD LIMOUSIN avaient cru pouvoir assigner en diffamation la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE, la SOCIETE POUR L’ETUDE LA PROTECTION, L’AMENAGEMENT DE LA NATURE DANS LE SUD-OUEST (SEPANSO DORDOGNE) et leur Président, parce que ces mouvements avaient critiqué leur projet néfaste pour la Nature, vain pour l’économie locale, nocif pour la qualité de la vie des habitants de cette région. Ce projet consiste à créer un « musée vivant de l’automobile » avec une piste de 4,6 kilomètres de longueur. Le tribunal de grande instance de PARIS vient de leur donner tort et de les condamner à payer mille euros de dommages et intérêts aux associations, à titre de remboursement de frais de procédure, tout en renvoyant l’affaire au mois de février pour statuer complémentairement sur la demande reconventionnelle en dommages et intérêts au profit des associations de protection de la Nature. Le vrai succès, pour nous, sera l’échec d’un projet contraire à l’intérêt général de la sauvegarde de la biodiversité et de l’intégrité du PERIGORD qui n’a rien à faire d’un circuit automobile plus long que celui du MANS, dans un site privilégié, épargné par la dévastation anthropique. Ce premier succès judiciaire rappelle opportunément à tous les censeurs d’opinion qu’en Europe la liberté de pensée, d’expression, de critique des projets, des loisirs, des pratiques est strictement garantie par le droit et par des tribunaux encore libres. La liberté ça se défend à l’instar de la Nature et vous pouvez signer la pétition contre le circuit automobile du PERIGORD sur le site : www .ecologie-radicale.org. CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Le juge et « l’assassin » Gérard Charollois, le vice-président du TGI de Périgueux, s’occupe fort intelligemment en dehors de ses activités professionnelles, de la Convention Vie et nature pour une écologie radicale, association dont on s’étonne qu’elle n’ait pas encore été labellisée d’utilité publique! (1) Au sein de ce rassemblement d’honnêtes gens qui tentent de peser sur les épouvantables pratiques comportementales, politiques et économiques de ceux qui n’ont de cesse de précipiter l’humanité et la planète dans l’abîme, Gérard Charollois, signant ses billets Gérard Condorcet, a renoncé depuis longtemps à l’usage de la langue de bois. Paradoxalement c’est la salutaire crudité de son discours qui vient de mettre le feu aux poudres chez les chasseurs de Dordogne… qui ne rêvent, dorénavant, que d’expédier au bûcher l’écologiste épris de morale républicaine. En cause une diatribe bien sentie qui n’a pas eu l’air de plaire aux défourailleurs périgourdins. « Moralement, le violeur, l’escroc, l’assassin, les chasseurs sont des délinquants sociaux, des pervers au sens psychiatrique du terme qui pensent trouver dans l’avilissement et la mort d’un être vivant leur jouissance. » Selon M. Michel Amblard le Président de leur Fédération départementale, le chroniqueur aurait eu la plume trop lourde à l’encontre des adhérents de son officine qui, à l’instar du rugby est loin de rassembler uniquement de purs démocrates! En conséquence le dirigeant s’est fendu d’une missive adressée à Rachida Dati garde des sceaux et supérieure hiérarchique du juge Charollois afin que celle-ci remonte les bretelles du magistrat. Du coté des chasseurs ont apprécierait énormément que l’insolent soit sévèrement sanctionné! À vrai dire on ne parvient pas à comprendre leur démarche puisqu’ils sont les premiers à tendre le bâton destiné à les battre! Pour preuve cette citation extraite d’une page d’un site cynégétique franchouillard que, Beaufpointcom, en son temps, avait déjà publiée! Christian CARCAUZON (1) http://www.ecologie-radicale.org Dénichées, sur un site cynégétique auquel nous nous abstiendrons de faire la moindre publicité, ces réflexions sans fard qui en apprennent beaucoup sur la psychologie des chasseurs : « Le tir du lièvre est toujours amusant. Blessé ou apeuré, il crie comme un enfant. »
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MERCI DE SIGNER ET DE FAIRE CIRCULER > Bonjour, > > > Il s'agit des plus importantes discussions depuis des années. Un accord > était presque atteint : il prévoyait un engagement sur la réduction des > émissions de gaz à effet de serre jusqu'en 2020, mesure indispensable, selon > les experts, pour éviter la catastrophe. L'accord permettait également à la > Chine et aux pays émergents de rejoindre le processus. Mais finalement, les > Etats-Unis, le Canada et le Japon ont décidé de rejeter l'idée même de ces > réductions d'émissions. > > Ne laissons pas ces trois pays dicter leur loi en refusant cette réelle > solution au problème du climat! > > Nous ne pouvons pas manquer l'occasion qu'offre le sommet de Bali de se > diriger vers une vraie politique en faveur du climat. > > Afin que nos voix soient entendues, notre pétition sera remise directement > aux délégués du sommet, présentée lors de manifestations, et publiée dans le > Jakarta Post, en Asie. > > Mais, pour être efficaces, nous devons agir rapidement et étendre notre > action : cliquez sur le lien pour ajouter votre nom à la liste des > signataires : > > http://www.avaaz.org/fr/bali_emergency/98.php?CLICK_TF_TRACK >
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Le nombre de catastrophes naturelles a bondi de 60% en dix ans, 2007 année record AFP AFP - Jeudi 13 décembre, 08h03 GENÈVE (AFP) - Le nombre de catastrophes naturelles dans le monde a progressé d'environ 60% entre 1997 et 2006 par rapport à la décennie précédente, passant de 4.241 à 6.806 désastres, a alerté la Fédération internationale de la Croix-Rouge qui attribue cette tendance aux conséquences du réchauffement climatique. Le nombre de morts a même doublé par rapport à la période 1987-1996, passant de 600.000 à 1,2 million, selon le rapport annuel de la Fédération sur les catastrophes publié jeudi. Le nombre de personnes touchées en moyenne chaque année est passé de 230 millions à 270 millions entre les deux décennies. En 2007, le nombre de catastrophes a bondi de 20% par rapport à 2006, dépassant pour la première fois la barre des 500, selon la Fédération internationale. La Fédération avait recensé 427 catastrophes naturelles en 2006. La hausse a atteint 70 % entre 2004 et 2006, selon le rapport annuel de la Fédération sur les catastrophes publié jeudi. "Les chiffres confirment la tendance de ces dernières années", a souligné devant la presse Markku Niskala, secrétaire général de la Fédération de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. "Ces hausses s'expliquent en partie par une meilleure prise en compte des catastrophes de petite envergure, mais elles tiennent aussi à la multiplication des désastres majeurs", selon la Fédération de la Croix-Rouge. Le rapport de l'organisation veut attirer l'attention sur les femmes, personnes âgées, handicapés et minorités qui, victimes habituelles de discriminations, sont encore pénalisés lors des catastrophes. "Ce sont des personnes souvent invisibles, qui échappent aux secours et c'est inacceptable", a souligné Markku Niskala. Trois fois plus de femmes que d'hommes ont été tuées par le tsunami de décembre 2004 en Asie parce qu'elles étaient à la maison lors de la catastrophe, a cité comme exemple l'un des auteurs du rapport, M. Mohammed Mukhier. Certaines minorités, comme les Dalits en Inde, ou les Tamouls au Sri Lanka, n'ont pas reçu une aide équivalente après le tsunami pour des raisons politiques, ethniques ou religieuses, indique encore le rapport. Les personnes âgées sont également davantage touchées, soit parce qu'elles ne peuvent pas se déplacer rapidement, soit parce qu'elles sont isolées, notamment en milieu urbain.
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Le risque de leucémie augmente de façon "statistiquement significative" chez les enfants vivant près des centrales nucléaires, selon une étude réalisée pour le compte de l'Office fédéral allemand de protection contre les rayonnements. Cette étude, rendue publique le 8 décembre par le quotidien Süddeutsche Zeitung, a été réalisée par des chercheurs de l'université de Mayence à partir de données épidémiologiques couvrant la période 1980-2003. Parmi les enfants de moins de cinq ans ayant grandi dans un rayon de 5 km autour de l'un des 16 réacteurs allemands, 37 cas de cancer du sang ont été répertoriés, au lieu des 17 attendus en rapportant la moyenne nationale à ces zones. Soit un surcroît de 117 %. Plus la proximité avec une centrale est grande et plus le risque de cancer infantile est élevé, ajoute l'étude, qui précise que ce risque reste supérieur dans un périmètre de 50 km. Ces résultats retiennent d'autant plus l'attention qu'ils tranchent avec la plupart des enquêtes déjà menées, dans plusieurs pays, sur ce sujet. "La majorité des études multi-sites ont conclu à une absence d'augmentation de la fréquence des leucémies au voisinage d'une installation nucléaire", souligne Dominique Laurier, expert en épidémiologie des rayonnements ionisants à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) français. INTERPRÉTATION DÉLICATE Une corrélation statistique a pourtant été établie pour des sites nucléaires particuliers. En Angleterre, un doublement du risque de leucémie a été mis en évidence chez les enfants des employés de l'usine de retraitement de Sellafield. En France, une incidence 6 fois supérieure à la "norme" a été observée, chez les enfants de 5 à 9 ans, dans un rayon de 10 km autour de l'usine de retraitement de La Hague (Manche). L'interprétation de ces résultats reste délicate, un lien statistique ne signifiant pas un lien de causalité. Plusieurs hypothèses ont été avancées. Celle d'une exposition du père à des rayonnements ionisants a été écartée. Celle du brassage de populations autour des grands chantiers nucléaires, favorisant la transmission de virus - certaines leucémies sont d'origine infectieuse - reste à démontrer. Les épidémiologistes invoquent aussi le "hasard" des agrégats statistiques. De façon générale, observe Dominique Laurier, l'origine d'une leucémie reste le plus souvent inexpliquée : "Sur les quelque 450 cas infantiles déclarés chaque année en France, la cause est très peu souvent connue." Cette étude relance en Allemagne le débat sur la sortie du nucléaire. Les Verts et le parti de gauche Die Linke, tous deux dans l'opposition, ont exigé une fermeture anticipée des centrales. Les unions chrétiennes CDU-CSU, favorables à un allongement de la durée d'activité des réacteurs nucléaires, ont mis en garde contre des conclusions trop hâtives. De même, le ministre de l'environnement, Sigmar Gabriel (SPD), s'est montré prudent. Il a annoncé qu'il allait faire procéder à un examen précis de ces résultats. Selon M. Gabriel, une augmentation du nombre de cancers chez les enfants ne peut pas être provoquée par la radioactivité issue d'une centrale. En 2000, le précédent gouvernement SPD Verts avait décidé de mettre fin à l'activité des centrales d'ici à 2021. Faute d'avoir pu trouver un compromis, CDU-CSU et SPD, qui gouvernent ensemble depuis 2005, avaient convenu lors des négociations de coalition de ne pas toucher à cet accord. Journal Le monde Pierre Le Hir et Cécile Calla (à Berlin)
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« Casser la baraque » ou l’allégorie de Rapanui Il n’existait pas à l’époque d’écologistes radicaux pour informer des dangers pour les générations futures. Quand bien même des voix critiques se seraient élevées, on aurait complaisamment fédéré un « Rapanui de l’environnement » pour pouvoir baptiser économie positive l’abattage des derniers arbres permettant de créer des emplois. Saccager plus pour gagner plus. Cette société ridicule, vraie post-modélisation de la nôtre, s’est écroulée d’elle-même, laissant des statues inachevées et ses outils abandonnés dans les carrières. Une insulte rapanui peut se traduire ainsi: « La chair de ta grand-mère me reste entre les dents ». L’animal humain est joueur devant l’Éternel…, d’autant plus joueur qu’il est conscient des hauts risques. Il faut vivre dangereusement, comme des imbéciles… Question d’adrénaline sociétale, peut-être… Et les jeux nocifs, fatals à l’environnement ne manquent pas dans ce nouveau bazar dont il n’y a plus que les vitrines et les discours-camelots qui soient encore « verts ». Un jeu des interdépendances comme « l’effet-papillon », celui des derniers survivants sur un espace en déperdition comme « le syndrome du Titanic », sont désormais distractions courantes aux quatre coins du Globe. On s’est également bien accoutumés au « grand bingo contre l’Afrique », et « échec et mat sur l’Amazonie » nous tient encore en haleine. Mais le kit « peuples premiers et leurs terres à jouer au poker » reste le divertissement le plus ancien, le plus vendu, le plus rentable aussi. Loin du jeu de hasard, sans grande patience, il ne dépend que du rapport de force. Une soucieuse éducation aurait pu institutionnaliser « le jeu de l’oie »… L’oiseau annonçant symboliquement le danger au fil d’un parcours en spirale, en labyrinthe initiatique, les joueurs apprendraient ainsi à bien connaître le Monde, à l’aimer pour mieux le respecter, plutôt que de l’anéantir à coups de dés. Il n’en fut rien et c’est Terminator qui servit de modèle éloquent à une multitude de jeux de rôles. Quand il s’agit de choisir un guide, ce seront donc partout et toujours des gens du type Arnold Aloïs Schwarzenegger (bien que devenu Géant vert très écolo conduisant, comme tout un chacun, un Hummer au H2…) qui recevront l’assentiment démocratique, tandis que des érudits, humanistes et pacifistes de la trempe d’un René Dumont seront systématiquement renvoyés à la case départ. C’est ainsi que sur l’échiquier de la Terre, le jeu écologique estimé le plus drôle est bien celui de « l’Île de Pâques ». C’est presque un plaisir des dieux et il ne requiert pas obligatoirement un écosystème insulaire. Universel et intemporel, il peut se jouer sur mer comme sur terre. Un littoral, une montagne, une vallée, une forêt, voire même un désert, peuvent parfaitement faire l’affaire, sous toutes les latitudes, sous tous les bioclimats, à tous les étages de végétation. C’est comme un grand mikado des écosystèmes, un puzzle avec le damier de la biodiversité, dont on use et abuse, Il n’est même pas nécessaire de demander l’autorisation, laquelle n’est jamais refusée si elle implique l’intérêt d’une grande quantité de joueurs. Les cartes truquées sont acceptées. C’est pour ça que c’est un jeu sympa, qui rencontre actuellement un énorme succès un peu partout dans le monde ! En dépit des apparences, ce n’est pas un jeu éducatif. Ce n’est même qu’un jeu d’argent pour opportunistes, où l’on doit miser, par exemple, sur des régions encore riches en biomasse forestière, ou potentiellement favorables à l’agriculture productiviste, ou bien mieux encore sur les derniers territoires d’or noir. Le jeu de « l’Île de Pâques » ne se joue pas qu’en famille, ou entre amis, il peut être d’un usage étatique. Le Nouveau Monde organise actuellement des tournois permanents, en plusieurs manches, et leurs « réussites » font dire que l’équipe Bush détiendrait la martingale. Grand croupier du casino mondial, le capitalisme à masque démocratique pousse le jeu jusqu’au massacre dans cette grande marelle planétaire, où les pays ayant en gage une dette extérieure à vie jouent désespérément leur va-tout. Les premiers joueurs (deux ou trois maximum) sont nommés « découvreurs de l’Île de Pâques » et, tant ils sont polis et bien cravatés, semblent venir d’un autre Monde, d’une planète « savante ». Ce n’est hélas qu’un vernis universitaire, une apparence conventionnelle et diplomatique. Ils s’affrontent à une série de pions « sauvages », appelés « oreilles fines », qui ne cachent que leurs « parties honteuses » et qui vivent plus ou moins en autarcie sur leurs terres pourtant modestes, en harmonie avec les éléments ambiants, et qui croient voir des esprits partout. Cette première partie de jeu n’est certes pas très divertissante. C’est quand, dans la foulée des « découvreurs », les colons schizophrènes importent une « vraie » religion, une toute autre morale, de nouvelles maladies (grippe, syphilis, variole), des plantes et des animaux allochtones, un semblant d’instruction, de bonnes manières, des projets de société agrémentés d’exportations d’esclaves, et un zest techno-scientiste, qu’ils parviennent enfin à changer les « oreilles fines » en « oreilles dures », que l’espace ludique s’anime vraiment, que les spectateurs applaudissent. Jugés ignorants et païens, les membres de la tribu des « oreilles fines » sont ainsi cruellement battus quand ils refusent de se rallier à la raison du plus fort. Le bon joueur est celui qui fera feu de tout bois et parviendra à effacer implacablement tout ce que les « oreilles fines » avaient stupidement préservé. Tous les coups sont bons pour faire table rase, pour aboutir au chaos apocalyptique, ce n’est qu’une question de rapidité dans le jeu : déforestation habile sur tous les fronts, défrichage pernicieux, anéantissement des paysages, désertification, agriculture intensive pour les uns, organisation de famines pour les autres, éviction du monde animal, massacre du vivant jusqu’à extinction massive des espèces, minage kamikaze des ressources, mainmise sur l’eau, bétonnage obsessif, infrastructures mégalomanes et constructions pharaoniques, catastrophes industrielles, marées noires, pollution de tous les milieux, brouillards polluants chargés d’ozone, réchauffement et autres dérangements climatiques. Et beaucoup, beaucoup de bruit ! Il existe une variante où, pour finaliser, on utilise des pions moutons pour couper l’herbe sous le pied à l’adversaire, et vaincre le tapis vert. D’abord inaugurée par les Chiliens et les Anglais aux dépends des restes de l’Île de Pâques, cette version obtient actuellement un succès fou sur les terres fragiles du monde musulman. Les contaminations et empoisonnements seront cyniquement volontaires. Ne même pas renoncer à l’agent orange sous couvert de guerre, à l’amiante pour vaincre les pions ouvriers, à la vache folle ou à la dioxine pour les méchants humains carnivores, aux pires potions agrotoxiques, engrais et biocides fulgurants pour contaminer le consommateur végétarien qui se croit plus malin, aux organismes génétiquement modifiés pour troubler la pollinisation et nous concocter des salades de tomates aux gènes de poisson, de virus, de bactérie, de scorpion et d’humain. Pour accélérer le jeu, une stimulation au lapinisme est exercée sur les « oreilles sourdes », quitte à lever les tabous sur le stupre et la fornication, afin d’obtenir l’appui d’une démographie galopante. Il fallait des petits pions pour la guerre, il en faut maintenant pour le consumérisme écervelé. Dans ce vrai jeu de dupes, l’objectif pathétique en allant droit dans le mur, est l’autodestruction globale, précédée d’une vie infernale durant quelques siècles. Dans ce déclin, et tout en jouant à la bataille, la recette est d’atteindre en moins d’un demi-siècle 10 milliards d’Homo sapiens demens ayant accès au mode de vie occidental et nécessitant alors l’équivalent de 12 planètes en termes de ressources. C’est vraiment là que nous allons trouver le jeu désopilant. Une fois le terme atteint, les joueurs survivants se poseront l’intéressante question de savoir vers quels solstices, vers quel équinoxe étaient orientés tous ces gratte-ciel dépeuplés, toutes ces rampes d’autoroutes mortes, tous ces aéroports vides, toutes ces zones industrielles désertées et autres vestiges du temps du pétrole, témoignages accablants d’un haut niveau d’accomplissement intellectuel. La croissance économique de l’Inde et de la Chine, le lancement d’Airbus molosses chaque fois plus générateurs de dommages collatéraux pour la biosphère, l’hyper croissance de la lèpre touristique, l’exode de hordes de réfugiés de l’environnement, le tout prochain choc pétrolier, seront donc des astuces de jeu bienvenues… pour mettre de l’huile sur le feu. À toute chose malheur est bon : remercions au passage ces guerres, ces catastrophes dites « naturelles » et ces nouvelles maladies, susceptibles d’un écrémage substantiel et sans lesquelles nous atteindrions 12 milliards et 15 planètes à piller ! Comme à tous les jeux, il y a un principe : la Terre est une île ; et une morale : détruisez l’environnement, et l’environnement vous détruira. Le Monde n’est-il pas un grand cercle de jeux ? Seul la variante hétérodoxe « qui perd gagne » est à effet nul. Amusez-vous bien, sachez tricher tout en vous montrant politiquement correct ! Mais ce n’est qu’une illusion et, simple citoyen, notamment du Sud, vous n’avez plus le moindre joker : « Messieurs, les jeux sont faits ! ». C’est la grande loterie du malheur terrestre qui joue sa dernière partie, perdue d’avance. Cette fable pascuane, tout autant ludique que métaphorique, est inspirée du livre de Clive Ponting, « Le viol de la Terre » (« A green history of de world »), Nil édition, Paris, 2000. Histoire d’une société qui s’effondre faute d’avoir su modérer sa consommation des ressources limitées d’une île. Le destin de l’Île de Pâques a valeur de symbole pour l’ensemble de la Planète... « Quand nous serons devenus normaux, tout à fait au sens où nos civilisations l’entendent et le désirent et bientôt l’exigeront, je crois que nous finirons par éclater tout à fait aussi de méchanceté. On ne nous aura laissé pour nous distraire que l’instinct de destruction. C’est lui qu’on cultive dès l’école et qu’on entretient tout au long de ce qu’on intitule encore : La vie. Neuf lignes de crimes, une d’ennui. » « À mesure que nos « Dieux » deviennent plus puissants, ils deviennent aussi plus féroces, plus jaloux et plus bêtes. Ils s’organisent. Que leur dire ? On ne se comprend plus. » (Louis-Ferdinand Céline). Michel TARRIER
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Qu'est ce que le Progrès ? Les chiffres montrent que ceci devrait être la vraie question des négociations de Bali. > Par George MONBIOT. Publié dans le GUARDIAN du 4 décembre 2007 > http://www.monbiot.com/archives/2007/12/04/what-is-progress/ > > Traduit de l'anglais par Réginald de POTESTA de WALEFFE > Lorsque vous alertez les gens sur les dangers du changement climatique, on vous prend pour un Saint. Lorsque vous expliquez ce qu'il est nécessaire pour l'éviter, ils vous traîtent de communiste [NdT : ou plus souvent de doux dingue]. Voyez plutôt ! > Il existe dorénavant un très large consensus scientifique sur la nécessité d'empêcher la température de s'élever de plus de 2°C au-dessus du niveau pré-industriel [NdT : Nous sommes déjà 0,8°C au-dessus de ce niveau et celaaugmente, à présent, de 0,2°C par décennie]. Passé cette limite, la couverture de glace du Groenland irait vers une fonte irréversible, certains écosystèmes s'effondreraient, des milliards de gens manqueraient d'eau, les sécheresses commenceraient à menacer l'approvisionnement alimentaire > global(1,2). > Le gouvernement [britannique] propose de réduire les émissions de carbone de 60% pour 2050. Cet objectif est basé sur un rapport publié en 2000(3). Ce rapport était basé sur une estimation publiée en 1995 dérivée d'un article scientifique publié quelques années plus tôt. La conduite du Royaume-Uni, en d'autres mots, est basée sur des articles de 15 ans d'âge. Nos objectifs, qui sont parmi les plus stricts du monde, n'ont aucune relation avec la > réalité scientifique actuelle. Sur la dernière quinzaine, tant Gordon BROWN [NdT : Nouveau Premier Ministre du R.-U.] que son conseiller Sir Nicholas STERN ont proposé d'élever les réductions à 80%(4,5). D'où vient ce calcul ? Le dernier sommet du G8 s'est arrêté sur une réduction au niveau mondial de 50% pour 2050, ceci induit pour le Royaume-Uni de porter son effort à 80%. Mais l'objectif du G8 n'est pas plus en relation que ça avec la science actuelle. > > Dans le nouveau résumé publié par le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur le Climat (GIEC), on trouve un tableau qui associe les températures attendues à différents niveaux de réductions(6). Pour éviter un réchauffement global de 2°C, il suggère que le monde réduise pour 2050 ses émissions à un niveau qui correspond à environ 15% du total des > émissions en 2000. > > J'ai retrouvé les chiffres de production de dioxyde de carbone en 2000(7) et les ai divisé par la population actuelle(. Ceci donne une base de calcul de 3,58 tonnes de CO2 par personne. Une réduction de 85% signifie que (si la population reste constante) la production globale par tête devrait être réduite à 0,537 tonne pour 2050. Actuellement, le Royaume-Uni produit 9,6 tonnes par tête et les États-Unis 23,6 tonnes(9,10) [NDT :Et la Belgique > 12 tonnes par habitants (pour info, un aller-retour BXL-New-York (12.000 km) > compte au moins pour 3 tonnes de CO2 par personne, et ce, sans compter l'effet radiatif multiplicateur (fois 5) des émissions à très haute altitude)]. Réduire ces montants à 0,537 tonne signifie une réduction de 94,4% pour le Royaume-Uni et 97,7% aux Etats-Unis [NdT : 95,5% pour la Belgique]. Mais la population va croître dans la même période. Si nous > considérons une population de 9 milliards en 2050(11), les réductions grimpent à 95,9% pour la G.-B. et à 98,3% pour les U.S.A [NdT : 97% pour la Belgique]. > > Les calculs du GIEC pourraient eux aussi être dépassés. Dans une note de bas de page sous le tableau, le panel admet que les "réductions d'émissions pourraient être sous-estimées dû à la disparition de réactions du cycle du carbone". Ceci signifie que l'impact de la réponse de la biosphère sur le réchauffement climatique n'a pas été complètement considéré. Ainsi par > exemple, lorsque l'eau de mer se réchauffe, elle relache du dioxyde de carbone. Lorsque les bactéries du sol sont chauffées, elles respirent plus et générent plus de CO2. Quand la température monte, la forêt tropicale se meurt, relachant le carbone qu'elle contient [NdT : Quand la banquise fond, l'albédo de l'Océan Arctique passe de 90% à 10%, plus la banquise fond, plus l'Océan se réchauffe, etc.]. Ces exemples sont des rétroactions positives. > Un article récent (toutes les références sur mon site web > http://www.monbiot.com) estime que ces rétroactions comptent pour 18% dans > le réchauffement global(12). Celles-ci devraient s'intensifier. > > Un article du Geophysical Research Letters établit que même avec une réduction globale de 90% en 2050, le seuil des 2°C "est en fin de compte dépassé" (13). Stabiliser les températures à 1,5°C au dessus du niveau pré-industriel requiert une réduction globale de 100%. Les diplomates qui ont commencé les pourparlers à Bali hier devraient discuter d'une complète décarbonisation de l'économie globale. > > Cela n'est pas impossible. Dans un article précédent, j'ai montré comment en reportant toute l'économie sur l'électricité et par la mise en place des dernières inventions sur les réseaux électriques régionaux, leur équilibrage et le stockage de l'énergie, vous pourriez faire tourner l'ensemble du système énergétique sur les énergies renouvelables(14). Avec pour exception > majeure l'aéronautique (n'espérez pas voir des avions de ligne sur batteries) ce qui suppose que nous devrions fermer plutôt que d'ouvrir de nouvelles pistes. > > Ceci pourrait compter pour 90% des réductions nécessaires. Une décarbonisation totale exige que nous allions plus loin. Éviter 2°C de réchauffement signifie extraire le dioxyde de carbone de l'air. La technologie nécessaire existe déjà(15) : le défi est de le faire > efficacement et bon marché. L'année dernière Joshuah STOLAROFF, qui a écrit > une thèse sur le sujet, m'a fait parvenir quelques projections de coûts, de 256 à 458 £ [NdT : de 380 à 677 EUR] par tonne de carbone(16,17). Ceci fait de la capture du CO2 dans l'air environ trois fois aussi cher que les dépenses du gouvernement britannique pour la construction des turbines éoliennes, deux fois plus cher que l'énergie nucléaire, légèrement moins cher que l'énergie marémotrice et 8 fois moins cher que des panneaux solaires sur les toîts du Royaume-Uni(18). Mais je soupçonne que ses chiffres soient sous-estimés puisqu'ils suggèrent que cette méthode est moins cher que de capter le CO2 depuis les centrales électriques qui prévoient de le faire à la source(19), ce qui ne peut être vrai(20). > > Le Protocole de Kyoto, pour lequel Bali discute d'une suite, a échoué. > Depuis sa signature, on a connu une accélération globale des émissions : le taux de production de CO2 [NdT : +3% par an depuis 2000] dépasse les pires hypothèses du GIEC et croît maintenant plus vite que jamais depuis le début de la révolution industrielle(21). Ça n'est pas seulement la Chine. Un article dans Proceedings of the National Academy of Sciences établit "qu'aucune région ne décarbonise son approvisionnement énergétique »(22). Même la traditionnelle tendance à la décroissance de l'intensité énergétique des économies matures est contredite(23). Au Royaume-Uni, il y a un gouffre ahurissant entre la politique climatique du gouvernement et la réalité des faits. Comment pourrions-nous même réussir une réduction de 60% si nous construisons de nouvelles centrales à charbon, de nouvelles routes et de nouvelles pistes à Heathrow ? [NdT : Aéroport de Londres] > Souligner le problème immédiat est plus grand encore. Dans une présentation à la Royal Academy of Engineering en mai, le Professeur Rod SMITH de l'Imperial College a expliqué qu'une croissance de 3% signifie que l'activité économique double en 23 ans(24). À 10%, il ne lui faut que 7 ans. Nous le savions. Mais Smith va plus loin. Avec une série d'équations, il > montre que "chaque doublement successif de période brûle autant de resources > que l'ensemble de tous les précédents doublements de période." En d'autres termes, si notre économie croît de 3% par an jusque 2030, nous consommerons jusqu'à cette échéance l'équivalent de tout ce que nous avons consumé depuis que l'homme se tient sur ses deux pieds. Ensuite, entre 2030 et 2053, nous devons encore une fois doubler ce total. En lisant l'article, j'ai réalisé pour la première fois contre quoi nous luttons. > > Mais je ne suis pas l'avocat du désespoir. Nous devons faire face à un défi aussi pressant que la monté des puissances de l'Axe. Si nous avions alors jeté l'éponge, comme beaucoup sont tentés aujourd'hui, vous liriez cet article en Allemand. Bien que la guerre resta le plus souvent impossible à remporter, quand la volonté politique fut mobilisée, d'étranges et > incroyables choses commencèrent à arriver. L'économie des Etats-Unis fut renversée en un quart de tour en 1942 quand les industries civiles se firent militaires(25). L'État pris plus de pouvoir qu'il n'en exerça jamais. Des politiques impossibles devenaient subitement réalisables. > > Les vraies questions à Bali ne sont pas technique ou économique. La crise à laquelle nous faisons face requiert une profonde discussion philosophique, une réévaluation de ce que nous sommes et de ce que le progrès comprend. > Débattre de ces matières ne fait de nous ni des saints ni des communistes ; > cela montre seulement que nous avons compris la science. > > > References: > > 1. See, for example, IPCC, 2007. Climate change and its impacts in the near and long term under different scenarios. > http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_topic3.pdf and: > > > 2. Hans Joachim Schellnhuber (Editor in chief), 2006. Avoiding Dangerous > Climate Change. Cambridge University Press. http://www.defra.gov.uk/ENVIRONMENT/climatechange/research/dangerous-cc/pdf/avoid-dangercc.pdf > > 3. Royal Commission On Environmental Pollution, June 2000. Energy - the > Changing Climate. http://www.rcep.org.uk/newenergy.htm > > 4. Gordon Brown, 19th November 2007. Speech on Climate Change. > http://www.number-10.gov.uk/output/Page13791.asp > > 5. Sir Nicholas Stern, 30th November 2007. Bali: now the rich must pay. > The Guardian. > > 6. Intergovernmental Panel on Climate Change, 2007. Fourth Assessment > Report. Climate Change 2007: Synthesis Report. Summary for Policymakers, Table SPM.6. http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_spm.pdf > > 7. All the following figures are for CO2 from the burning and flaring of > fossil fuel. http://www.eia.doe.gov/pub/international/iealf/tableh1co2.xls > > 8. Currently 6,635m. http://www.census.gov/main/www/popclock.html > > 9. The latest figures are for 2005. > http://www.eia.doe.gov/pub/international/iealf/tableh1co2.xls > > 10. Population figures for 2005 came from > http://www.prb.org/pdf05/05WorldDataSheet_Eng.pdf > > 11. This is a conservative assumption. > > 12. Josep G. Canadell et al. 25th October 2007. Contributions to > accelerating atmospheric CO2 growth from economic activity, carbon intensity, and efficiency of natural sinks. Proceedings of the National Academy of Sciences. www.pnas.org_cgi_doi_10.1073_pnas.0702737104 > > 13. Andrew J. Weaver et al, 6th October 2007. Long term climate > implications of 2050 emission reduction targets. Geophysical Research Letters, Vol. 34, L19703. doi:10.1029/2007GL031018, 2007 > > 14. George Monbiot, 3rd July 2007. A Sudden Change of State. The Guardian. > http://www.monbiot.com/archives/2007/07/03/a-sudden-change-of-state > > 15. Frank Zeman, 26th September 2007. Energy and Material Balance of CO2 > Capture from Ambient Air. Environmental Science & Technology, Vol. 41, No. 21, pp7558-7563. 10.1021/es070874m > > 16. Stolaroff's figures are $140-250/US ton-CO2. I have converted them > into £/metric tonne-C. The weight of CO2 is 3.667x that of C. > > 17. You can read his PhD here: > http://wpweb2.tepper.cmu.edu/ceic/theses/Joshuah_Stolaroff_PhD_Thesis_2006.pdf > > 18. Department of Trade and Industry (now the DBERR), 2003. Energy White > Paper - Supplementary Annexes, p7. www.dti.gov.uk/energy/whitepaper/annexes.pdf > > 19. The DBERR gives figures for C savings through capture-ready power > stations of £460-560/tC. > > 20. It cannot be true because the concentration of CO2 in thermal power > station effluent is many times higher than that in ambient air. > > 21. Josep G. Canadell et al, ibid. > > 22. Michael R. Raupach et al, 12th June 2007. Global and regional drivers > of accelerating CO2 emissions. Proceedings of the National Academy of Sciences, Vol.104, no. 24. Pp 10288-10293. www.pnas.org_cgi_doi_10.1073_pnas.0700609104 > > 23. ibid. > > 24. Roderick A Smith, 29th May 2007. Lecture to the Royal Academy of > Engineering. Carpe Diem: The dangers of risk aversion. Reprinted in Civil Engineering Surveyor, October 2007. > > 25. Jack Doyle, 2000. Taken for a Ride: Detroit's big three and the > politics of pollution, pp1-2. Four Walls, Eight Windows, New York.
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L'Angleterre exporte le hunt sabotage
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ne les mangez plus. SIOUPLAIT !
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Liberté et Responsabilité L’aliénation débute lorsque les mots se pervertissent pour égarer le jugement des citoyens. Liberté, Libéral, à l’instar de Réforme et de rupture deviennent des mots pièges. Bientôt, pour ceux qui parlent la langue officielle et formatée, les régimes dictatoriaux, encore dominant en nombre, endeuillant le monde, bénéficieront du label positif de « libéraux » dès lors qu’ils permettront aux marchands de commercer, aux spéculateurs d’exploiter, aux aménageurs de détruire. Car pour les manipulateurs d’opinion, la Liberté chérie n’est que celle du commerce, du profit, de l’entreprise et ils n’ont strictement rien à faire de la liberté de pensée, d’expression, de conviction. La Liberté a servi longtemps de vitrine clinquante à l’un des deux systèmes économiques lorsqu’il luttait contre son antagoniste tellement similaire. L’effondrement du soviétisme dispense l’Occident d’entretenir sa façade et la Liberté, (celle de penser et de manifester des convictions ) devient un accessoire parfois incommode s’il nuit à l’essentiel, au sérieux, au culte : le profit. Demeurent en Occident, où une aube incertaine s’est levée, quelques forteresses institutionnelles garantissant la Liberté, mais leurs fondations philosophiques datent déjà des siècles passés et les derniers étages furent revisités pour la dernière fois immédiatement après le traumatisme de la guerre contre les fascismes. Déclaration universelle des droits de l’homme, pacte international de NEW-YORK relatif aux droits civils et politiques, Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des Libertés Fondamentales fleurirent sur les ruines fumantes de l’absolutisme royal et sur celle du pacte d’acier. Aujourd’hui, le temps des philosophes, des intellectuels, des militants, le temps du politique même est révolu. Nous vivons le temps des marchands ploutocrates pour lesquels les libertés se mesurent en parts de Marché et en fausse concurrence, paravents des appétits. La philosophie, la politique, les militants, les convictions, s’avèrent mauvais pour les affaires. Silence, consommez et n’oubliez pas que vous êtes sortis de l’Histoire et qu’il n’y a plus d’alternative. Ceux qui gouvernent sont le grand tout indépassable : le Pouvoir et l’opposition, le conservatisme et la rupture, l’ordre et la réforme, les héritiers et les bâtisseurs d’avenir, les garants d’un système que nulle force ne menace plus. Mettez-vous bien dans la tête qu’il n’y a en dehors d’eux que l’utopie, l’aventure, mais que vous êtes « libres » ! Un consommateur avachi, sujet du Marché, captif du conditionnement ambiant n’est ni libre, ni responsable. Il subit et inflige au monde sa stupide cupidité, puisque la cupidité, penchant naturel de l’homme, est érigée en système de valeurs par la féodalité actuelle. Homosapiens est fautif de ne pas être sapiens, mais economicus, prédateur bête et méchant, souillant la terre, terrorisant les êtres vivants, asservissant ses semblables et les autres espèces. Il le sait mais imagine que sa technique lui épargnera demain les catastrophes que prépare son irresponsabilité du jour. Face à tous les périls, il a foi en sa science, comme ses devanciers avaient foi aux mythes merveilleux. Or, sa science sans la conscience sera impuissante à sauver l’humanité folle, fléau planétaire, terreur du vivant. Ce ne sont pas de pitoyables mesurettes environnementalistes qui changeront le cours désastreux des choses. S’impose ici et maintenant un changement de paradigme. Liberté et Responsabilité commandent l’avènement d’une nouvelle société dans laquelle l’individu humain vaudra ce qu’il est et non ce qu’il a, dans laquelle les rapports aux animaux et à la Nature seront fondés sur le respect, la bienveillance, la compassion et non sur l’hideuse et féroce exploitation brutale. S’il advenait que l’humanité échoue dans sa nécessaire mutation et se perde, que cette civilisation périclite victime de ses excès et de sa croissance, s’il advenait qu’homo sapiens réponde de ses crimes contre la Nature, qu’il soit retenu par l’Histoire que des hommes, sous les huées et les délations, s’étaient risqués à rectifier la fatale trajectoire. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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braconnage
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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IN EXTREMIS, À REGRETS ET PAS POUR DE VRAI ! Ce n’est pas une « actualité », mais une réflexion. Une réflexion pas vraiment personnelle mais très partagée, sur le retournement forcé et opportuniste des décideurs de notre société. In extremis, comme ça, d’un coup, au pied du mur « électoral », alors que cela fait plus de 30 ans qu'ils niaient, reniaient, déniaient nos arguments écologiques. Après nous avoir drapés d’amiante, nous avoir asphyxiés de biocides, avoir défriché, remembré, déboisé, bétonné les paysages sous n'importe quel prétexte vénal, on nous annonce subitement que l’on ne va plus agir ainsi, que l’on pouvait faire autrement, que l’on va faire autrement. On nous dit même que nourrir jusqu’à 10 milliards de terriens sur un mode biologique serait possible… ! DONC, JUSQU’À MAINTENANT, « ILS » LE FAISAIENT EXPRÈS ! Demain, ils diront que l’élevage en batterie n’est pas incontournable, que c’était comme les cirques, les zoos, la corrida ou la chasse, une mauvaise habitude ancrée, que nous ne sommes pas si carnivores ou si cruels que ça, qu’il faut mieux privilégier les protéines végétales, du moins face aux preuves cancérigènes de celles animales... Maintenant, on sait que le système et les irréductibles maîtres du monde peuvent tout dire et l’inverse, ce qui compte – pour eux – c’est de ne pas lâcher prise, c'est de continuer à oeuvrer pour une lobotomie démocratique, à tenir sous leur joug la foule consumériste, quitte à recycler les reproches qui leurs sont faits, à s’en délecter, et ce, jusqu’au bord du gouffre. Le pouvoir ne se mesure ni à la dignité, ni aux vertigineuses aliénations qu'il induit. Regardez à la télé, la propagande des dominants vire sa cuti et la plupart des pubs se repeignent soudainement de vert, se vantent de toutes les vertus écologiques qui jusque hier étaient cyniquement foulées du pied. "Grenelle, Grenelle, la belle saison, une sérénade m'a fait perdre la raison..." Mise à part le nucléaire partout vendu à la criée, je ne vois rien poindre à l'horizon. Ah oui, il faut un peu de patience, c'est ça ! 1972 : La gueule ouverte ; 2007 : le bec cloué. L'écologisme est détroussé, ce n’est plus un combat, seulement un constat. Michel Tarrier Une critique de charme : http://www.eco-echos.com:80/dotclear/index.php?2007/11/20/286-2050-sauve-qui-peut-la-terre-un-livre-de-michel-tarrier Mais où est donc passé le Grenelle ? Des interrogations sur le suivi... Lire : http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/293484.FR.php « Maintenant on pourrait presque enseigner aux enfants dans les écoles comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l'histoire du futur. On leur dirait qu'on a découvert des feux, des brasiers, des fusions, que l'homme avait allumés et qu'il était incapable d'arrêter. Que c'était comme ça, qu'il y avait des sortes d'incendie qu'on ne pouvait plus arrêter du tout. Le capitalisme a fait son choix : plutôt ça que de perdre son règne. » (Marguerite Duras) "Comme il est normal Pour un "marginal" Tu dis "non" au nucléaire... Tu t’fais du mouron Pour ceux qui viendront Après nous, sur cette Terre... T’as comme un penchant Pour quelques savants Qui ont des airs pessimistes Tu m’fais du chagrin Fais pas ça copain Faut laisser fair ‘ les spécialistes ! N’écout’pas Tazieff Ecout’l’E.D.F. C’est ell’ qui tranche et qui juge Comm’tout un chacun Adhère à l’emprunt Et dis : "Après moi l’déluge..." C’qui est important c’est l’bénef ! " (Jean-Roger Caussimon par Léo Ferré, 1986) tarrier@ctv.es
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www.ecologie-radicale.org Nos amis du RASSEMBLEMENT ANTICHASSE (RAC) sont assignés devant le président des référés du TGI de SENLIS par un équipage de chasse à courre "le rallye des trois forêts" au motif que l'association d'opposition à la chasse aurait publié sur son site internet des photographies réalisées pour valoriser la chasse à courre et non pour la dénigrer. Ces individus en profitent pour solliciter d'importants dommages et intérêts à l'encontre de l'association amie. Juridiquement, leur action ne se fonde pas sur l'atteinte à l'image, droit reconnu par le code civil et la jurisprudence, car en l'espèce aucune personne ne pouvait être identifiée par le cliché que les chasseurs avaient eux-mêmes rendu public. Ils invoquent le détournement de message: la photo devait valoriser et non combattre leur loisir de mort. Cela participe du même esprit que les attaques personnelles, totalement infondées, dirigées par diverses officines cynégétiques à l'encontre du Président de la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. Seraient-ils aux abois, ces veneurs vindicatifs ? Pour recourir à la délation et aux procédures judiciaires pour une photo d'équipage en action, faut-il qu'ils se sentent menacés ? Certainement pas par M. BARNIER, ministre de l'agriculture qui accueille au sein de son ministère le chef du CPNT sous le vocable de "commissaire à je ne sais quelle mission sur l'exploitation agricole et son environnement". La CVN interroge le ministère pour connaître le coût de cette mission publique et la destination du rapport qui en sortira et dont nous savons qu'il énoncera que l'exploitation agricole a tout intérêt à parachever au fusil ce que les pesticides n'auront pas liquidé. A propos, M. BARNIER est cet ancien ministre de l'environnement qui en 1994 supprima les zones sans chasse précédemment créées dans les pyrénées en faveur des derniers ours et qui autorisa ce sommet du raffinement, de la délicatesse : la chasse à l'arc. Alors, couverts par le gouvernement, les chasseurs sentiraient-ils monter dans les profondeurs du pays un rejet irrésistible de leur loisir de mort ? en se comportant comme ils le font, ils avouent ce qu'ils sont et il n'y aura plus besoin de photos pour les démasquer. pour eux, la Liberté n'est qu'un gibier! G. C.
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www.ecologie-radicale.org Le 22 novembre 2007, un agriculteur de 65 ans, domicilié à la mal nommée LAGLORIEUSE, département des LANDES, comparaissait devant le tribunal correctionnel de MONT DE MARSAN pour destruction, détention, utilisation et transport d'animaux d'espèces protégées et pour détention d'engins prohibés (pièges à mâchoires). Le 9 octobre 2007, les gendarmes découvraient dans Le congélateur de cet individu 119 ortolans et 924 linottes et pinsons que l'intéressé, selon une "tradition" locale avait capturé à la matole (piège cage) qu'un Etat complice autorise officiellement à l'emploi pour la capture d'alouettes des champs et qui ne serviront jamais qu'à piéger des petits oiseaux d'espèces protégées. Le braconnier a vu requérir contre lui la dérisoire peine d'un mois d'emprisonnement avec sursis. Vraiment pas de quoi dissuader les demeurés qui s'adonnent encore à ces pratiques, mais il y a plus coupables que ces piégeurs cruels et ignards qui n'ont pas intégré la mort de la biodiversité. Les vrais coupables sont ces politiciens sans honneur et ses hauts décideurs qui autorisent l'emploi de matoles, de tendelles et autres engins non sélectifs à la chasse. Honte à eux et à ces décideurs qui à BRUXELLES comme à PARIS ne veulent pas savoir que les "chasses traditionnelles" confinent au massacre d'ortolans, de pinsons, de linottes, de mésanges, de merles à plastrons, dans les landes ou sur les causses du sud du massif central. Leur lâcheté, leur mépris du peuple qu'ils assimilent aux pauvres braconniers, leur mépris de leurs devoirs envers la Nature, les rendent infiniment plus coupables, eux qui savent et feignent d'ignorer. G. Charollois
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La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE eut l'honneur de ne pas participer au prétendu "GRENELLE de l'environnement", coup médiatique organisé par un pouvoir qui est tout sauf écologiste et qui pousse au plus haut degré l'art de faire illusion et d'afficher ce qu'il n'est pas . Aujourd'hui, les écologistes honnêtes et sincères qui s'engagèrent dans ce spectacle expriment leur consternation devant le projet d'arrêté ministériel qui sera soumis au Conseil National de la Chasse et de la Faune sauvage, le 6 décembre prochain, arrêté prolongeant d'une décade en février la chasse des canards et limicoles, jusqu'au 10 de ce mois, celle des oies, bécassines et pigeons, jusqu'au 20. Parce que la forme clinquante et tapageuse ne retire rien au fond réactionnaire et ultra-conservateur, ce pouvoir ne pouvait que satisfaire un lobby chasse minoritaire, rétrograde qui dissimule ses agissements à l'opinion publique sous la fumée d'une propagande éhontée. La chasse française n'a qu'une obsession, qu'un but, qu'un crédo : ne rien concéder et tuer le plus possible, dans le total mépris de la sauvegarde de la biodiversité. Rappelons, pour mémoire, que suite à un arrêt du Conseil d'Etat du 25 janvier 2002, le ministère de l'environnement clôturait toute chasse aux oiseaux migrateurs le 31 janvier. Il est vrai qu'en ce temps-là, le ministre de l'environnement s'appelait Yves COCHET. Dialoguer, se concerter sont certes des vertus républicaines mais le dialogue et la concertation ne sont envisageables qu'avec des interlocuteurs honnêtes. A défaut, les démocrates, les écologistes risquent de perdre leur temps et à terme leur crédibilité. Si la chasse était soumise à la loi de la démocratie, la seule question qui se poserait désormais est celle de son abolition au nom du refus de faire de la mort d'un être sensible un pur loisir. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Le tourisme international, victime et responsable du réchauffement de la planète, AFP Par Par Brigitte HAGEMANN AFP - Jeudi 29 novembre, 12h10 CARTHAGENE (Colombie) (AFP) - Les neiges du Kilimandjaro auront fondu au plus tard en 2020, le centre historique de Venise sera submergé et certaines îles des Maldives englouties par les flots: le réchauffement climatique fait planer sur le tourisme le spectre d'un scénario catastrophe. Mais le secteur en est aussi en partie responsable et risque de courir à sa perte s'il ne limite pas les effets dévastateurs des voyages de masse sur la planète, ont prévenu les experts de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) réunis jusqu'à jeudi à Carthagène (Colombie). Un débat qui agite le secteur alors que les flux de voyageurs ne cessent d'augmenter: 846 millions de touristes ont sillonné la planète en 2006, dont 45% en avion, et l'OMT prévoit 1,1 milliard de visiteurs internationaux en 2010 et 1,6 milliard en 2020. En outre, il y a bien plus de touristes voyageant dans leur pays de résidence qu'à l'étranger. Tourisme international et tourisme interne confondus, le nombre de vacanciers aura dépassé les 5 milliards l'an dernier, estime l'OMT. "Les destinations touristiques qui ne mettent pas en oeuvre une stratégie de développement respectueux de l'environnement seront pénalisées par le marché", a prévenu le secrétaire général de l'OMT, Francesco Frangialli. Le sujet lui tient particulièrement à coeur: adjoint au maire de Morzine-Avoriaz dans les Alpes françaises, il a vu fondre l'enneigement de la station. Si dans les années 70, elle recevait 13 à 14 mètres de neige en cumulé tout au long de l'hiver, cette moyenne n'est plus que de 6 à 7 mètres. Les émissions de gaz à effet de serre du tourisme international représentent un peu moins de 5% du total mondial, soit 1,3 milliard de tonnes par an, selon une étude conjointe de l'OMT, du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre engendrées par le tourisme proviennent des transports. La palme revient aux voyages en avion (40%), suivis du transport routier (32%), alors que l'hébergement compte pour 21% des émissions. Les grands hôtels, souvent équipés de restaurants, bars, piscines ou de spas, sont à l'origine de davantage d'émissions que les pensions de famille, les appartements de location ou les campings. La croissance vertigineuse du secteur pourrait conduire à une augmentation de 150% de ses émissions de gaz dans les 30 prochaines années, selon les experts de l'OMT. Pour Geoffrey Lipman, sous-secrétaire général de lOMT, il ne fait pas de doute que le réchauffement climatique est devenu le défi numéro un du secteur: "nous devons changer radicalement nos habitudes pour rendre l'industrie touristique plus propre". A quelques jours d'une conférence cruciale de l'ONU sur le climat à Bali (Indonésie), les délégués tentaient mercredi de dégager une position commune visant à appuyer la nécessité de réduire les émissions de gaz sans pour autant freiner le développement du tourisme dans les pays émergents. Car les pays en développement ont clairement indiqué qu'ils ne voulaient pas faire les frais d'une politique de limitation des effets d'une pollution dont ils ne se sentent guère responsables. "60 ans après son indépendance, ce n'est que maintenant que l'Inde commence à développer pleinement son potentiel touristique. Il serait injuste de nous faire payer le prix de la pollution", a estimé la ministre indienne du Tourisme, Ambika Soni.
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AFP Infos Françaises, 23 novembre 2007 "Le renard et l'enfant" ou la magie du monde sauvage "derrière chez soi" Rébecca FRASQUET PARIS - Insatiable observateur du monde sauvage, Luc Jacquet en exalte à nouveau la beauté dans "Le renard et l'enfant", qui sort mercredi à Paris, deux ans après l'extraordinaire succès de "La marche de l'Empereur", couronné de l'Oscar du meilleur documentaire à Hollywood. En exclusivité pendant deux semaines au Grand Rex, le film sortira dans 720 salles le 12 décembre. En racontant l'apprivoisement réciproque d'une petite fille de dix ans et d'un renard, Luc Jacquet a cherché à retrouver ses sensations d'enfance et montrer que "la nature telle qu'elle s'offre, quand on reste des heures sans bouger pour se faire oublier", dit-il dans un entretien à l'AFP. "Je voulais réfléchir à cette malédiction: dès qu'une silhouette humaine se profile, les animaux disparaissent" poursuit-il, se disant fier d'avoir montré les lynx du Jura dans le film. "Il y en a beaucoup mais on ne les voit jamais". "Pour moi, les montagnes de l'Ain ont été le cadre de grandes aventures. Ce tournage m'a donné la chance de pouvoir retomber en enfance dans ces lieux", affirme Luc Jacquet, chemise noire et carrure de boxeur. Cette aventure minuscule, une "odyssée pour l'enfant" joliment interprétée par Bertille Noël-Bruneau, a été filmée comme une superproduction, avec un budget de 11 millions d'euros et deux équipes, la principale étant composée d'une quarantaine de personnes, embarquées dans un tournage d'un an. Tourné dans le sud du Jura et dans la région italienne des Abruzzes, le film montre de somptueux paysages, baignés de lumière dorée, nimbés de brume ou recouverts d'un manteau de neige, une nature sereine et idéale. Après avoir envoyé son caméraman Jérôme Bouvier en repérage dans toute l'Europe, dans les forêts de Norvège, Slovénie, Roumanie, Hongrie et Italie, Luc Jacquet a décidé... de tourner les trois quarts du film dans sa région. "En voyant les images, je me suis dit: +Ce n'est pas mieux que ce que j'ai derrière chez moi!+", explique-t-il, "mais j'avais besoin de me prouver qu'il était légitime de tourner le film dans ma région". "Dans la forêt des Abruzzes, nous avons filmé la grande faune qui existe encore en Europe: des ours, des loups, des renards qui n'ont pas été chassés depuis 100 ans et venaient manger dans notre main en toute confiance", se remémore-t-il en souriant. "Plusieurs fois, nous avons été à la limite de basculer dans l'histoire qu'on était en train de filmer", dit Jacquet, "quand un lynx sauvage nous attendait le matin sur les lieux du tournage... Nous avons aussi eu la visite d'une ourse et de ses oursons". Père de deux fillettes âgées de quatre et sept ans, Luc Jacquet dit vouloir leur transmettre l'amour et le respect d'une nature sauvage qu'on ne doit pas tenter de domestiquer, comme l'affirme le film dans une séquence assez crue. "J'ai voulu donner envie, émerveiller, mais aussi mettre en garde", dit le réalisateur qui a fait de l'actrice Isabelle Carré la narratrice du film: c'est la petite fille devenue adulte. "Mais c'est clairement moi qui parle", dit-il. S'il souhaite continuer à mêler film animalier et fiction dans ses prochains projets, Luc Jacquet dit vouloir prendre son temps avant de tourner à nouveau. "Le succès de +La marche de l'empereur+ a été irréel. Il manque dix minutes dans ma vie, entre le moment où j'ai vu le titre du film s'afficher sur le tableau des Oscars et celui où je suis redescendu sur Terre!", s'amuse-t-il.