terrienne
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Se manger entre "nous" C'est plus rare qu'une éclipse solaire. C'est plus rare qu'un médecin de famille. Et ça, laissez-moi vous dire que c'est rare. C'est rare, ce serait sur le point d'arriver et pourtant, ça n'empêche personne de fermer l'oeil... Je parle bien sûr de la sixième extinction des espèces. Louis-Gilles Francoeur, l'expert en environnement du quotidien Le Devoir, en parlait hier dans sa chronique. "L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vient de démontrer [...] que les disparitions d'espèces vivantes s'accélèrent sur la planète et que l'humanité pourrait bien s'acheminer vers ce que plusieurs scientifiques désignent désormais du nom de sixième extinction." Il n'y a eu que 5 extinctions depuis l'apparition de la vie sur Terre. La dernière concernait les dinosaures. Vous avez peut-être vu le film. La prochaine, on a les deux pieds dedans. À l'heure actuelle, "un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers de tous les amphibiens et 70% de toutes les plantes connues" sont en danger et pourraient bientôt disparaître à jamais, rapportait Louis-Gilles Francoeur. Vous connaissez ce cliché de salons funéraires : "Toujours les meilleurs qui partent en premier!" C'est un peu vrai. Les bélugas ne méritent pas de partir en premier. Ils n'ont rien à voir dans cette hécatombe. C'est nous les coupables. Et nous seuls. Nos industries, nos pollutions, nos modes de vie, nos belles priorités. Par contre, force est d'admettre que "nous" -et j'inclus ici l'humanité au grand complet, y compris Pauline Marois- ne sommes pas en voie d'extinction. C'est même un problème. Nous commençons à être trop. La planète pourrait nourrir tout au plus 10 milliards d'êtres humains. Nous sommes déjà presque 7 milliards. C'est fou comme on se reproduit. Comme de la vermine. Quand mon père est né, dans les années 50, la Terre était deux fois moins peuplée qu'elle l'est aujourd'hui. Or, plus nous sommes nombreux, plus nous prenons de la place, moins il en reste pour les autres espèces animales. D'autres espèces, rappelons-le, qui sont indispensables à notre propre survie. À moins qu'on ne décide de se manger entre "nous". Steve Proulx
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Par Morad El Hattab, écrivain, philosophe (*), coprésident d’honneur du Comité radicalement anticorrida (CRAC). Faut-il interdire la corrida ? En nous rendant aux arènes pour y voir torturer des animaux, nous perdons le sens de notre humanité et, selon le magnifique aphorisme de Victor Hugo, « torturer un taureau, pour le plaisir, pour l’amusement, c’est beaucoup plus que torturer un animal, c’est torturer une conscience ». Car il faut savoir que, soutenir la corrida ou simplement ne pas la condamner, c’est accepter que des enfants de dix à douze ans apprennent à torturer des veaux à l’arme blanche, c’est accepter que des fonds publics soient utilisés pour financer la barbarie organisée, c’est accepter que des chevaux soient éventrés lors de corridas équestres, c’est accepter que des taureaux subissent les pires sévices avant leur entrée dans l’arène (administration de laxatifs, enfermements prolongés dans des boxes étroits, coups de sacs dans le ventre, vaseline dans les yeux, essence de térébenthine sous les pattes) et qu’ils soient torturés à mort pendant vingt minutes, c’est accepter d’exalter les pires instincts d’un public sadique et voyeur… Mais comment se fait-il que cette barbarie inouïe soit tolérée dans notre pays où plus de 80 % des citoyens sont contre ? Alors que les Français qui militent contre ce scandale sont victimes de censure, les médias officiels font une propagande inversement proportionnelle à l´opinion des citoyens. Jusqu´à quand ? Pire, cette pratique inqualifiable est actuellement soutenue à l’Assemblée nationale par le groupe parlementaire Tauromachie alias Élevage et Tradition. Fort heureusement, Mme Muriel Marland-Militello, députée des Alpes-Maritimes, a déposé le 8 juin 2004 une proposition de loi visant à une modification de l’article 521-1 du Code pénal avec l’abrogation du fameux alinéa qui tolère les actes de cruauté et les sévices graves à animaux là où une « tradition locale ininterrompue » peut être invoquée… Étrange tradition qui n’hésita pas à offrir à Bayonne, en 1942, une corrida aux troupes d’occupation où seuls des drapeaux nazis flottaient dans l’arène ! Comme l’énonce Gérard Charollois, magistrat de l’ordre judiciaire : « On ne réglemente pas la torture, on l’abolit ! » Alors si cette proposition, aujourd’hui soutenue par plus de 600 personnalités, est débattue à l’Assemblée, le jeu démocratique pourra alors peut-être rendre enfin la décision qui s’impose… soit l’abolition de la corrida. La journaliste Françoise Giroud écrivit dans l’une de ses premières « Lettres » de l’Express : « Torturer est une intense satisfaction que s’accordent certains individus dans des situations données. Nous sommes dans une situation où quelques hommes peuvent en jouir au lieu d’être internés dans des hôpitaux psychiatriques. À vous de décider si vous acceptez d’identifier ce pays à ces hommes. » Alors, entre tradition pacifique et tradition meurtrière, je préfère celle du marcheur amoureux de la nature et du silence. J’aime à contempler cette image du maître-autel de la cathédrale Saint-Vincent, où le taureau, debout et fier, symbole hautement évangélique de même que l’homme, le lion et l’aigle, soutient la table d’une doctrine d’amour et de respect mutuel. L’humanité s’éveillera lorsque l’on préférera la parole plutôt que la violence, l’émerveillement et la gratitude devant la vie, et, mieux encore, l’amour de son prochain…même animal. (*) Lauréat du prix littéraire pour la paix et la tolérance.
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pour les malheureux galgos espagnols, merci
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Pétitions-Sondages-Suggestions
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Textes de F. Cavanna, comme promis, régalez-vous
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
"[...] En occident, on versera un pleur de connivence sur la perte sèche, mais, n'est-ce pas, faut ce qu'il faut. Là non plus, pas sur les canards. Qui pleure sur un canard ? je vais vous épater : moi, je pleure sur un canard. Ces multitudes de vies tolérées à seule fin de grossir le plus vite possible pour être transformées en merde par nous, 6 milliards de tristes connards, et balancé aux ordures toutes palpitantes parce que les traîtres connards ont peur pour leur petite gueule si importante. Oui, vaut mieux que j'arrête, je perds les pédales. Notre petit confort, nos petits bonheurs de gourmandise ont les pieds dans un marécage de sang, de merde, de souffrance et de superbe indifférence. Savez-vous quoi ? Je ne puis plus voir des vaches dans les champs, des moutons, des poules picorant sans, tout de suite après le premier attendrissement, sentir une main qui me broie les tripes en même temps qu'une voix me hurle dans la tête: "des condamnés à mort ! Ce sont tous des condamnés à mort !". J'essaie de me dire "ils ne savent pas." Je n'en suis pas très sûr. Et les oiseaux sauvages ? Ah ceux-là hein ? Eh bien ce sont des salauds. Méprisant les frontières et les embargos, ils transportent dans les migrations les sales virus et les sèment par le monde. Sus aux migrateurs ! Chasseurs, à vos fusils ! Tuez tout, on a pas le temps de leur regarder le blanc de l'oeil ni de leur prendre le pouls." ----------------------------------------------- SALAUDS AU COEUR TENDRE de F. Cavanna Écoutez. Le tuer, j’ai pas le cœur. Alors, je vous l’amène. Vous, vous les tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge, c’est fait pour ça, pour les sauver. Alors bon, le voilà ! C’est à prendre ou à laisser. Si vous n’en voulez pas, j’irais le perdre dans les bois, je l’attacherais à un arbre, pour ne pas qu’il me coure derrière, vous savez comment ils sont, parait qu’il y en a qui ont retrouvé leur maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mieux l’attacher et puis se sauver, pas l’entendre crier, c’est trop triste, on n’est pas des bêtes. Bon, vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j’ai pas que ça à faire, on n’a pas encore fini les bagages. Évidemment, il ou elle le prend. Quoi faire d’autre ? Le bon salaud le sait bien. Quand on gère un refuge pour animaux, c’est qu’on a le cœur tendre, qu’on ne peut absolument pas supporter l’idée qu’une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires. Les pseudos-amis des bêtes qui, lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux, ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, ou lorsque le mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, ou encore lorsque “ces gentils compagnons” se mettent à être malades et coûtent “les yeux de la tête” en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais n’ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils enferment dans une boite en carton la chatte miaulante et ses petits...) comme on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents. Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s’empoisonner la vie. Non seulement cela ne peut pas rapporter d’argent (les abandonneurs ne laissent jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l’idée), mais c’est un gouffre financier. Fonder un refuge ne peut être qu’une action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l’indifférence générale devant l’omniprésence de la misère animale. C’est le fait d’âmes sensibles qui mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s’agit de gens à faibles ressources qui s’épuisent à mener un combat sans fin comme sans espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles. Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les éleveurs et la publicité des fabricants d’aliments ont stimulé une frénésie d’achat dont les conséquences sont la versatilité du public et la cupidité des éleveurs et des marchands. La “rentabilité” exige qu’une femelle d’une race “vendeuse” ponde et ponde jusqu’à en crever. On achète par caprice, le caprice passé on est bien emmerdé, et comme on n’est pas des tueurs, on se débarrasse, au plus proche refuge. Et là, c’est le chantage cynique de tout à l’heure : “Vous le prenez ou je vais le perdre”. C’est exactement le coup de l’otage à qui le malfrat a mis le couteau sur la carotide : “Vous me la donnez la caisse ou je l’égorge.” On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l’animal comme un être vivant et souffrant à part entière (je n’aime pas dire “amis des bêtes”), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d’un refuge quand on dispose de peu de moyens. Pour un animal placé à grand-peine, il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une conviction d’inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s’occuper d’animaux alors qu’il y a tant de détresses humaines... Et quand l’apôtre qui a englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les bêtes ? Pardi, l’euthanasie en masse par les services de l’hygiène publique, pas fâchés d’être débarrassés. Savez-vous que, si vous possédez plus de 9 chiens, vous devenez de ce seul fait “refuge” et devez déclarer la chose à votre mairie et à la D.S.V. (Direction des Services Vétérinaires) ? A partir de là, vous serez soumis aux inspections d’usage concernant les règles d’hygiène, de sécurité, etc. En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la seule voie “normale” était l’euthanasie systématique, le sauvetage étant considéré comme anormal, suspect et fortement découragé. Il faut que l’animal cesse d’être considéré comme un objet, un bien “meuble” qu’on achète, qu’on vend, qu’on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les “mauvais traitements”, d’ailleurs bien légèrement punis. Il faut que la survenue d’un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi contraignante que la naissance d’un enfant. C’est le formidable et trop prévu nombre d’abandons liés aux départs en vacances qui m’a mordu au cul. Savez-vous qu’ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés, avant d’aller faire bronzer leurs gueules de sales cons ? “Avec la planche à voile sur le toit de la voiture” m’a-t-on confié. Que leurs têtes, à ces sous-merdes, volent haut dans l’air, propulsées par les pales tranchantes des hélices des hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados ! PS : Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel : ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage. François CAVANNA. ----------------------------------- Avoir davantage pitié des bêtes que des hommes, c’est pas très bien vu chez les hommes. C’est considéré comme une sorte de désertion, de trahison, voire de perversion ou d’infirmité mentale. Mais bon dieu, nous sommes hommes par hasard. Tant mieux, j’aime bien comprendre le monde. Et c’est justement parce que je suis homme que je puis transcender cet instinct grégaire, irréfléchi, purement animal qui fait se serrer les coudes aux hommes, les incite à diviniser l’homme par-dessus toute créature. Réflexe spontané, réflexe normal. Normal chez une oie, chez un phoque, chez un hareng. Un homme devrait aller plus loin. C’est parce que j’essaie d’être vraiment, pleinement homme, c’est-à-dire une bête avec un petit quelque chose en plus, que je mets sur un pied d’égalité ce qui est homme et ce qui ne l’est pas. M’emmerdez pas avec votre St François d’Assise, j’ai pas de paradis à gagner. Mon amour des bêtes est bien autre chose qu’un attendrissement devant le mignon minet, bien autre chose qu’une lamentation devant les espèces, j’m’en fous, je ne suis pas collectionneur d’espèces, des millions d’espèces ont disparu depuis que la première lave s’est figée. Seuls m’intéressent les individus. Mon horreur du meurtre, de la souffrance, du saccage, de la peur infligée fait de ma tranche de vie une descente aux enfers. Nous tous, les vivants, ne sommes-nous donc pas des passagers de la même planète ? l’homme n’a pas besoin de ma pitié : il a largement assez de la sienne propre. S’aime-t-il le bougre ! la littérature, la religion, la philosophie, la politique, l’art, la publicité, la science même n’intéressent les hommes que lorsqu’ils les mettent au premier plan, tous ne sont qu’exaltation de l’homme, incitations à aimer l’homme, déification de l’homme. Les bêtes n’ont pas, si j’ose dire, la parole. Elles n’ont pas d’avocat chez les hommes. Elles ne sont que tolérées. Tolérées dans la mesure où elles sont utiles, ou jolies, ou attendrissantes. Ou comestibles. Les hommes les ont ingénieusement classées en animaux « utiles » et animaux « nuisibles ». Utiles ou nuisibles pour les hommes, ça va de soi. Les chinois ont patiemment détruit les oiseaux parce qu’ils mangeaient une partie du riz destiné aux chinois. De quel droit les chinois sont-ils si nombreux qu’il n’y a plus de place pour les oiseaux ? Du droit du plus fort, hé oui ! Voilà qui est net ! Ne venez plus m’emmerder avec votre supériorité morale. Ni avec vos bons dieux, faits à l’image des hommes, par les hommes, pour les hommes. Si les petits cochons atomiques ne mangent pas l’humanité en route, il n’existera bientôt plus la moindre bête ni la moindre plante « nuisible » ou « inutile ». Le travail est déjà bien avancé et le mouvement s’accélère. La mécanisation libèrera -peut-être- l’homme du travail « servile ». Elle a déjà libéré le cheval : il a disparu. On n’a plus besoin de lui pour tirer la charrue, il n’existe quasiment plus à l’état sauvage, adieu le cheval. Oui, on en gardera quelques-uns, pour jouer au dada, pour le tiercé, pour le ciné, pour la nostalgie. L’insémination artificielle a déjà réduit l’espèce « bœuf » à ses seules femelles. Un taureau féconde -par la poste- des millions de vaches. Oui, on s’en garde quelques-uns pour les corridas, spectacle d’une « bouleversante grandeur » où l’homme, intelligence « sublime », affronte la bête, les yeux dans les yeux … oui, on se garde quelques faisans, quelques lapins, quelques cerfs … pour la chasse. On se garde quelques éléphants pour que les petits merdeux aillent les voir dans les zoos, et quelques autres dans des bouts de savane pour que les papas des merdeux aillent y faire des safaris-photos après le déjeuner d’affaires. Pourquoi je m’énerve comme ça ? Parce que je les voudrais semblables à ce qu’ils se vantent d’être, ces tas : un peu plus, un peu mieux que les autres bêtes. Mais non, ils le sont, certes, mais pas assez. Pas autant qu’ils croient. A mi-chemin. Et à mi-chemin entre ce qu’est la bête et ce que devrait être l’homme, il y a le con. Et le con s’octroie sans problème la propriété absolue de la Terre et de tout ce qui vit dessus, et même l’univers entier, tant qu’une espèce plus forte ou plus avancée techniquement mais tout aussi con ne l’aura traité lui-même comme il traite ce qui lui est « inférieur ». « inférieur ». Rien que ce mot ! Il y a même toute une hiérarchie …. François Cavanna --------------------------------------- Mr Cavanna, je vous ADORE !!!! -
Que les abattoirs ne vous poussent pas à devenir végétarien
terrienne a répondu à un(e) sujet de Animal dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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Des sociétés affaiblies par des catastrophes sont exploitées par des "prédateurs capitalistes" qui en profitent pour favoriser leur propre développement économique. C'est la thèse que défend la journaliste canadienne Naomi Klein dans son nouveau livre-événement, The Shock Doctrine. "Un livre bourré de dynamite intellectuelle", promettait l'un de ses plus ardents défenseurs. The Shock Doctrine. The Rise of Disaster Capitalism*, de Naomi Klein, est plutôt une bombe, placée juste au pied de la statue de la Liberté. "Mon essai ne fait que gratter la surface d'un immense fléau", a-t-elle lancé hier avec sa verve habituelle àla foule nombreuse et déjà conquise venue l'entendre à l'hôtel ReineElizabeth. Le postulat de Naomi Klein ? Plusieurs sociétés affaiblies par des catastrophes naturelles, des guerres ou d'autres traumatismes sont délibérément exploitées par des "prédateurs capitalistes" qui profitent de cette dislocation pour favoriser leur propre développement économique. Qu'ont en commun l'ouragan Katrina qui a ravagé La Nouvelle-Orléans, la guerre en Irak, l'ère postcommuniste en Pologne et le massacre de la place Tiananmen ? Ce sont tous des événements issus du "capitalisme du désastre", concept central de l'œuvre de l'auteure de 37 ans. Selon elle, les Etats touchés par ces situations déstabilisantes auraient tous subi un choc comparable beaucoup plus dévastateur : celui provoqué par "le capitalisme insidieux" qui s'insère dans la reconstruction ou la période post-traumatique. Le cas récent du tsunami qui a dévasté les côtes de plusieurs pays du Sud-Est asiatique serait symbolique. "Quatre jours après le tsunami, les corps n'étaient pas enterrés que, déjà, les effets d'un choc plus grand se faisaient sentir. On a emmené des centaines de milliers de personnes à l'intérieur des terres, dans des camps de réfugiés qui étaient patrouillés par des militaires", raconte Naomi Klein, qui est allée constater les dégâts sur place. Elle a évoqué un troisième "choc", après ceux du tsunami lui-même et du transfertdes réfugiés, qui a résidé dans la reprise du contrôle économiquepar les grandes chaînes d'hôtels, qui avaient tout reconstruit trois mois plus tard. "Ces gens n'ont pas été frappés par des catastrophes naturelles ou des ouragans de force 5, ils ont subi des chocs causés par le néolibéralisme. Dans la plupart des cas, ce n'est pas la faute de Dame Nature, c'est celle de la faillite de l'État et de ceux qui en profitent, comme le FMI, la Banque mondiale et le département d'État américain", affirme madame Klein, qui a aussi coréalisé le film TheTake sur les déboires des Argentins après la crise économique de 2001. Elle l'a affirmé sans équivoque : ce sont les attaques du 11 septembre 2001 qui l'ont poussée à écrire. Le vase débordait. Elle a eu envie d'écrire sur ce changement rapide qui s'opérait au sein de la société américaine et sur la justification des nouvelles politiques guerrières du président étasunien. The Shock Doctrine, avec ses 544 pages, s'avère beaucoup plus costaud et plus étoffé que No Logo, un essai très critique sur la société de consommation publié il y a sept ans. "Une histoire alternative", suggère l'auteur, qui s'évertue ainsi tout au long de son essai à détruire le "principe fondamental si cher à l'histoire officielle, à savoir que le triomphe du capitalisme déréglementé est issu de la liberté et qu'il va de pair avec la démocratie". Si la connaissance, c'est le pouvoir, Naomi Klein espère avant tout que son livre contribuera à éveiller les consciences. "Comprendre et se rappeler l'histoire est la meilleure façon de résister aux chocs", croit-elle. En déclarant la guerre à des personnalités américaines influentes tel l'économiste Jeffrey Sachs, Naomi Klein avance-t-elle en terrain miné ? Peut-être. Cela n'empêche pas ses admirateurs de louer le courage de cette femme qui, à elle seule, s'en prend à l'empire le plus puissant de la planète : les Etats-Unis d'Amérique. Aidée de son mari et de quatre avocats, qui ont relu son ouvrage et vérifié ses sources, Naomi Klein est blindée. Pendant que son livre se vend et que ses idées se répandent comme une traînée de poudre, elle dit attendre la contre-attaque. * Metropolitan Books, New York, 2007. La traduction française paraîtra au printemps 2008 chez Actes Sud. Lisa-Marie Gervais Le Devoir
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Que les abattoirs ne vous poussent pas à devenir végétarien
terrienne a répondu à un(e) sujet de Animal dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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pour les malheureux galgos espagnols, merci
terrienne a posté un sujet dans Pétitions-Sondages-Suggestions
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Bonjour, Je suis journaliste, et je sais la valeur de votre engagement. Mais je voulais vous faire connaître un autre point de vue sur le Grenelle de l'environnement. Celui d'un écologiste - moi - qui n'est pas convaincu. Voici le lien : http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=48 Je vous informe par ailleurs que j'ai créé deux rendez-vous sur le net. Le premier : http://fabrice-nicolino.com/index.php Le deuxième, lié à un livre à paraître sur les biocarburants : http://fabrice-nicolino.com/biocarburants/index. php Bien à vous, et très amicalement néanmoins. Fabrice
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Nous avons reçu un merveilleux article qui rend grandement hommage à Allain BOUGRAIN DUBOURG et à Gérard CHAROLLOIS, reconnus dans leurs qualités d'opposants à la chasse qui n'aiment pas que "l'on tue pour le plaisir". Celui qui a écrit ces lignes semble s'indigner de ce fait. Pour lui, il apparait inusité de ne pas aimer que "l'on tue pour le plaisir", chose évidente pour tout humain civilisé, raffiné, sensible, lucide, conscient de ses devoirs envers les êtres vivants sensibles. comment peut-on être chasseur? comment peut-on aimer tuer pour le plaisir? vite, abolissons toute les formes de chasse. CVN ----- message transféré Syndicat National de la Chasse Chasse info Contrôles renforcés sous la pression de la LPO La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé le 2 septembre 2007 le renforcement des contrôles pour lutter contre la chasse au bruant ortolan, une espèce d'oiseau protégée. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dit avoir constaté dimanche des actes de braconnage dans les Landes "sans que la gendarmerie et les gardes de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) n'interviennent". Bien que la violence ne soit pas acceptable, dans cette information, il n’est pas dans le but du SNCC d’intervenir pour ou contre cette pratique mais sur le fait que quand Allain Bougrain-Dubourg (LPO) en a eu fini avec les dates de chasse du mois de mars, quelques années plus tard avec les mois de juillet, août et février et ensuite l'interdiction pour les chasseurs de gibier d'eau du Platier d'Oye de chasser sur une zone créée par eux-mêmes, du col de l'Escrinet et de ceux du 1er mai, il s'attaque, à présent, plus sérieusement aux matoles. Et quand il aura (encore une fois) gagné dans ce domaine, la question sera de savoir à quoi il s'attaquera plus profondément que par le passé. * La chasse de nuit au gibier d’eau ? * La chasse du dimanche conformément à sa demande dans le manifeste de la LPO aux candidats à la dernière élection présidentielle ? * Aux dates de fermeture et d'ouverture allant du 1er octobre au 31 décembre conformément au rapport Lefeuvre ? * A l'interdiction de l'usage du plomb sur tout le territoire national ? * A l'interdiction de la chasse à courre ? Va-t-on enfin comprendre que cet homme n'est qu'un opposant à la chasse qui, selon ses propres dires, « ne tolère pas que l'on tue pour le plaisir » ? Va-t-on enfin comprendre que son but est le même que celui de Charollois comme de beaucoup d'autres ? Voir la chasse affaiblie au plus haut point pour mieux faire passer ses idées et avouons-le, c’est certainement, sa seule idée du moment. Il est triste de voir des membres du gouvernement tomber dans le panneau avec autant de naïveté. Serge CANADAS
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La désertification des terres progresse à un rythme alarmant. Aujourd'hui, 250 millions de personnes en subissent les conséquences, et un tiers de la population mondiale sera affecté à l'avenir si rien n'est fait. Ce constat sera au coeur de la huitième conférence internationale des 191 pays signataires de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, qui a lieu du 3 au 14 septembre à Madrid. La désertification n'est pas un phénomène naturel, synonyme d'expansion des déserts. Le terme désigne la dégradation des terres arides ou semi-arides, qui perdent progressivement leur fertilité. Cette détérioration est causée par une mauvaise exploitation des sols (cultures intensives, surpâturage, déforestation pour gagner de nouvelles terres cultivables) , et par une irrigation incontrôlée, qui peut aboutir à l'assèchement de cours d'eau ou de lacs. "La couche supérieure des sols, si elle est surexploitée, peut être détruite en quelques années, alors que des siècles ont été nécessaires à sa constitution", relève le secrétariat de la convention. Le réchauffement climatique, en accroissant les besoins en eau des sols et en modifiant le régime des pluies, aggrave le phénomène. Selon les Nations unies, un tiers des terres émergées est menacé. Les deux tiers des terres cultivables pourraient disparaître d'ici 2025 en Afrique, un tiers en Asie, et un cinquième en Amérique du Sud. Les pays en développement ne sont pas les seuls concernés. Un tiers des Etats-Unis est affecté. En Europe, l'Espagne est particulièrement touchée : un tiers du pays est en voie de désertification. MIGRATIONS DE MASSE Les populations locales sont à la fois les agents et les premières victimes de cette situation. "La désertification est à la fois la cause et la conséquence de la pauvreté, relève le secrétariat de la convention. C'est la pauvreté qui pousse les habitants des zones sèches à exploiter au maximum les terres, les conduisant à privilégier leur survie à court terme, et ne leur donnant d'autre choix que d'agir au détriment de leurs intérêts à long terme." "L'appauvrissement des terres est l'une des causes des migrations de masse, notamment de l'Afrique subsaharienne vers le Maghreb et l'Europe", explique Zafar Adeel, l'un des auteurs d'un rapport consacré par l'ONU à cette question. Bien que le phénomène soit connu, et la gravité de ses conséquences mesurée, le problème empire. La convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, entrée en vigueur en 1996 et signée par 190 pays, a peu d'effets sur le terrain. Lancée au sommet de Rio, en 1992, elle a connu des développements bien moins favorables que les conventions sur le climat et la biodiversité. Selon les Nations unies, les Etats concernés se désintéressent de la question, voire privilégient des politiques de développement économiques contraires à l'objectif. Pour expliquer cet échec, l'ONU cite également "l'insuffisance des financements consacrés (à cette convention) au regard des deux autres adoptées à Rio" ou "le manque de sensibilisation des divers groupes d'intérêts". La conférence de Madrid doit aboutir à un nouveau plan d'action sur dix ans. Gaëlle Dupont
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Pour un hédonisme altruiste LA ROCHE FOUCAULD, moraliste avisé, bon connaisseur du bipède, énonça, deux siècles avant l’apparition de la société ploutocratique, que l’homme n’agissait jamais que par intérêt. Ignorait-il l’altruisme, le dépassement de l’égoïsme grossier ? Il savait trop que les humains ne sont pas tous prévaricateurs, cupides, voraces et déprédateurs. Il n’omettait pas, en édictant son postulat, les saints, les héros, les sages, les besogneux dévoués. Eux aussi agissent par pur intérêt, mais cet intérêt est d’une nature différente que ne l’entend le sens commun. C’est par intérêt éthique, moral, pour l’image de soi, pour la paix de sa conscience, que le saint laïc, le héros, le résistant sacrifient des intérêts bas et vulgaires à des intérêts qu’ils jugent plus dignes d’eux. Bien évidemment, l’intérêt hautement moral du fonctionnaire dévoué préférant le service du droit et du bien public à sa carrière, du médecin altruiste, du militant prêt à donner son temps, son énergie et parfois sa vie à une cause qui le dépasse est infiniment préférable à celui sordide et primaire de l’affairiste, du promoteur aménageur prompt à « voler » autrui et la collectivité, à détruire la Nature, pour faire de l’argent. Néanmoins, c’est toujours l’intérêt qui mobilise l’énergie de l’homme et à tout prendre, je préfère celui des premiers, conduisant à un hédonisme altruiste, à celui des seconds qui endeuille et assombrit. L’éthique ne peut dès lors se fonder que sur ce postulat de la recherche universelle du plaisir, seules variant la nature et la qualité de celui-ci. La société écologiste, société de réconciliation, tend à marier la quête du bien-être, du bonheur individuel, du plaisir pour soi avec la nécessité d’ajouter du bien-être, du bonheur, du plaisir au monde. La pensée hédoniste, loin de justifier le meurtre, le sadisme, la cruauté des uns à l’encontre des autres, les condamne au nom du principe de réciprocité et de rétribution. Le délinquant est celui qui recherche son plaisir dans la souffrance de l’autre au lieu d'en attendre du plaisir qu’il procure à autrui et en espère en retour. Moralement, le violeur, l’escroc, l’assassin, le chasseur sont des délinquants sociaux, des pervers au sens psychiatrique du terme qui pensent trouver dans l’avilissement et la mort d’un être vivant leur jouissance. Ces perversions existent et le grand défi est, par l’éducation et l’édiction de fondements moraux nouveaux, de les guérir pour éviter d’avoir à les réprimer. Notre éthique, en dépassement de celle des utilitaristes du 19ème siècle, représente une rupture radicale avec l’éthique traditionnelle fondée sur la valorisation de la mortification, du sacrifice, de l’horreur rédemptrice. La souffrance d’un être retranche au monde et ne lui ajoute rien de positif. Son plaisir, son bonheur, son bien-être valent par eux-mêmes. Gérard CHAROLLOIS
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juste ciel ! manquait plus qu'ça !
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En 1989 les présidents de fédérations de chasseurs créaient leur parti : le CPNT, mouvement de défense de la chasse et des traditions sanguinaires (corridas). Ce mouvement s'affiche ouvertement anti-écologiste, anti-défense animale. Il obtint en 1999 six députés au parlement européen qui, fort heureusement, n'eurent aucune influence dans une assemblée globalement positive et progressiste dans le domaine des moeurs et des usages. Presque moribond suite à la récupération de son programme par certains ministres de droite, dont madame BACHELOT, ce groupuscule se voit offrir un lot de consolation mal défini par le Président, chef de l'Etat français. Déjà en 1996, il y a onze ans, le gouvernement de droite, présidé par Monsieur JUPPE avait désigné le président du CPNT de l'époque "commissaire à l'espace rural". Deux ans après ledit président du CPNT disparaissait dans une procédure judiciaire pour abus de biens sociaux. Et voilà "l'espace rural" qui revient pour gratifier le nouveau leader des chasseurs! CVN . --------------------------------------- ------ message transféré CPNT. -- L'ancien candidat à l'élection présidentielle devrait assurer une mission sur la ruralité pour le gouvernement Frédéric Nihous en mission pour Sarkozy Le contenu et la feuille de route ne sont pas encore précisés. Mais le principe est acquis. A la fin du mois, Frédéric Nihous, candidat de Chasse, pêche, nature, traditions à l'élection présidentielle, devrait se voir confier une mission sur la ruralité par le gouvernement. Cette tâche proposée au porte-parole d'une formation ayant appelé à voter Nicolas Sarkozy au second tour de la course à l'Elysée a tout du renvoi d'ascenseur. Mais elle constitue également, aux yeux de l'intéressé, « une formidable opportunité pour CPNT ». « Pendant la campagne électorale, nous avions appelé à voter pour le candidat qui reprendrait nos propositions. L'actuelle majorité l'a fait sur un certain nombre de points », explique Frédéric Nihous, qui a aujourd'hui retrouvé les siens en Béarn. « Bien sûr, nous ne sommes pas dupes. Ils font de la politique, et nous aussi. Mais cette mission témoigne du sérieux et de la crédibilité du message que nous avons porté. En nous amenant à imposer un thème, celui de la ruralité, qui était absent depuis des lustres des discours politiques. » « Besoin de solutions ». S'il ignore pour le moment la forme exacte que prendra le travail qui lui sera demandé, Frédéric Nihous souligne la « capacité d'expertise » que CPNT possède dans ce domaine. Tout comme son intention de faire émerger des pistes de travail « réalistes et rationnelles » en matière d'aménagement du territoire. « Nous avons besoin de solutions, parfois simples, pas d'un catalogue de vieux poncifs », dit-il. En évoquant une approche « qui évite de faire des ruraux des citoyens de seconde zone ». Ou encore une vision de l'écologie qui soit plus « incitative que punitive ». « Le fait d'accepter cette mission ne veut pas dire alliance ou fusion », poursuit le directeur politique de CPNT. « Il s'agit simplement de profiter d'une occasion qui nous est offerte de faire avancer certaines propositions. De plus, compte tenu des faibles résultats que nous avons obtenus aux dernières élections, nous n'allons pas nous montrer sectaires. Cette offre montre que nous ne sommes pas mourants. Elle nous légitimise, et elle ne nous empêche pas de garder notre indépendance politique. Les Français ne veulent d'ailleurs plus des attitudes de rejet ou d'opposition systématique. Ils veulent que l'on avance. » « Piano-piano ». Quant aux échéances électorales à venir, elles seront évoquées à l'automne par les instances nationales de CPNT. « On les abordera piano-piano. Pour les municipales, ce ne sera pas des listes CPNT menées drapeau au vent, mais une présence sur des listes d'intérêt communal. Pour les cantonales, la discussion est ouverte. Le vote utile étant devenu une tendance lourde, il n'y aura sans doute pas de candidats partout, mais plutôt sur des cantons où l'on est bien implantés. » Co CARICHIOPULO Mission juridique Ligue pour la Protection des Oiseaux La Corderie Royale - BP 90263 17305 ROCHEFORT Cedex mission.juridique@lpo.fr http://www.lpo.fr -
la chasse disparaîtra, bon débarras
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Cette année, comme chaque mois de septembre, le lobby de la chasse diffusera les mêmes nouvelles, à savoir que les grands animaux seront au rendez-vous des fusils et qu’enfin la chute des effectifs des chasseurs semble s’enrayer. Il faut dire qu’ils étaient deux millions cinq cent mille en 1975 et se retrouvent un million trois cent mille présentement. Il faut dire que les petits animaux disparaissent et que leur chasse repose sur des lâchers massifs de faisans, canards colverts, perdrix, lièvres. Il faut dire qu’une majorité de contemporains condamne la chasse, mort loisir, consistant à tuer pour le plaisir des animaux, êtres sensibles. Il faut dire ! Oui, mais la presse formatée et paresseuse ne le dira pas et s’en tiendra au brouillard de la propagande cynégétique et aux clichés éculés et faux du prétendu « bon chasseur » qui chasse si peu et qui ne fait jamais que promener son chien et aérer son fusil sans même songer à transformer en cadavre l’oiseau qui passe. Oeuvrons pour que la chasse soit abolie, au plus tard dans vingt ans. Toute violence faite aux hommes se trouve en gestation dans la violence faite aux animaux. La chasse n’est plus qu’une guerre sans honneur faite à une faune qui se meurt victime des innombrables agressions humaines : pesticides, urbanisation, transports, artificialisation de l’espace. Parce que nos contemporains le comprennent, ils se détournent du loisir de mort et c’est pour cela que la chasse disparaîtra : bon débarras ! Reste-t-il un média libre pour l’écrire ? Gérard Charollois -
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faut pas me féliciter pour le beau texte hein ! il n'est pas de moi ! je te crois aussi car la cruauté et la connerie sont les deux choses les mieux distribuées à la surface de cette pauvre terre. bientôt l'ouverture de la chasse : j'attends avec impatience les premiers accidents, mortels de préférence (entre eux bien sûr) -
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si vous saviez, mes pauvres enfants, comment les procorridas se déchainent ici en ce moment ! et toutes les TV et tous les journaux rivalisent à qui mieux mieux pour les soutenir et raconter des conneries, vous pouvez même pas vous imaginer ! les procorridas sentent le vent tourner : cé de + en + impopulaire en france mais aussi en espagne, alors ils mettent le paquet pour promouvoir leur saloperie ces enfoirés ! JE LES HAIS ces pourritures !!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
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Ces derniers temps, Marianne, Libération, Le Figaro, France 2 et quelques autres médias ouvrent leurs colonnes ou leurs antennes aux supporteurs de la corrida. Ces derniers sont à court d'arguments. Pour défendre leur passe-temps violent, sanglant et mortifère, ils répètent leur rengaine : l'homme a le droit de faire tout ce qu'il veut aux animaux. Par conséquent, il peut continuer à martyriser et à tuer des taureaux pour s'amuser. Ce que les médias de grande notoriété ne disent pas, c'est que la cruauté envers les animaux n'est pas anodine pour l'être humain ! Cette cruauté se retourne contre lui ! Comme disait Marguerite Yourcenar, « si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux. » Eh bien ! Depuis 1971 et la première étude scientifique de Fernando Tapia concernant la cruauté envers les animaux, la science a commencé à donner raison à Marguerite Yourcenar. La science a commencé à découvrir les liens qui mènent l'homme de la maltraitance des animaux, à la violence envers les humains et notamment envers les femmes et les enfants. Ce que Marianne, Libération, Le Figaro, France 2 et compagnie ne disent pas, c'est que ce 18 septembre, à Oxford, aura lieu un colloque international de haut niveau ayant comme thème « Relationship between Animal Abuse and Human Violence » Relations entre la maltraitance des animaux et la violence humaine). Le sujet sera traité des points de vue de la psychologie, de la médecine, de la médecine vétérinaire, du droit, de la criminologie, de l'éthique, de la sociologie, de la philosophie, de l'anthropologie et de la science politique. Parmi les vingt-sept conférenciers-spécialistes de ces disciplines, on trouve seize professeurs d'université (dont dix américains, trois britanniques, un français, un allemand, un australien). On y trouve aussi huit maîtres de conférences et chercheurs (dont trois britanniques, deux américains, un allemand, une italienne, un néo-zélandais). A ces universitaires, on doit ajouter trois experts de haut niveau : un avocat britannique spécialiste des droits de l'homme, un agent spécial superviseur du F.B.I à la retraite et l'invité d'honneur, Erin Pizzey, auteure, auteure dramatique et poétesse, fondatrice du premier refuge au monde pour victimes de violences domestiques. Tous ces universitaires (dont fait partie un haut magistrat britannique) et experts compareront leurs travaux et leurs expériences et examineront d'une manière scientifique et professionnelle le mal que la cruauté envers les animaux cause par son effet de boomerang et par l'apprentissage de la violence à l'espèce humaine elle-même. On est loin, très loin de la prose d'aficionado et des propos périmés des supporteurs de la tauromachie (ou de la chasse ou de la pêche de loisir ou du piégeage etc etc) diffusés par Marianne, Libération, Le Figaro, France 2 et quelques autres. Précisons que les scientifiques étudient toutes les formes de violence exercées par l'homme sur les animaux et ajoutons que le logo du colloque montre une petite fille inquiète, assise sur une marche d'escalier intérieur se demandant « when daddy comes home and kicks the dog, is it just the beginning ? » (Quand papa rentre à la maison et frappe le chien, est-ce le commencement ?) Le colloque se tiendra dans les locaux du Keble College, l'un des « colleges » de l'Université d'Oxford. Elle est organisé par l'Oxford Centre for Animal Ethics (Centre d'Oxford pour l'Ethique et l'Animal » dirigé par le Professeur Andrew Linzey. Les conférenciers principaux seront les personnalités suivantes : Erin Pizzey (voir plus haut) Franc Ascione ; Professeur de psychologie, Université d'Etat d'Utah (Etats-Unis) Alan Brantley ; Agent spécial superviseur du F.B.I à la retraite, criminologue et spécialiste de l'analyse du comportement (Etats Unis) Conor Gearthy ; Professeur des Droits de l'Homme et Directeur du Centre des Droits de l'Homme, London School of Economics (Royaume Uni) Jack Levin ; Professeur de Sociologie et de Criminologie, Directeur du Centre d'Etudes sur la Violence et les Conflits, Northeastern Université de Boston (Etats Unis). Le conférencier français sera Jean-Claude Nouët , Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Vice-doyen honoraire de la Faculté Pitié-Salpetrière, Président de la Fondation « Ligue française des droits de l'animal » Pour plus d'information : Tél : 00 44 (0) 20 7089 52 16 Courriel : oxfordconference@oxfordanimalethics.com Site Internet : www.oxfordanimalethics.org Celui qui voudrait écouter de ses propres oreilles ce que les spécialistes ont à dire sur les dégâts que cause à l'humanité la cruauté humaine envers les animaux n'a qu'à traverser la Manche, aller à Oxford et assister à ce colloque international. Il serait profitable aussi à quelques journalistes et intellectuels maison de ces grands médias de faire ce voyage pour rafraîchir leurs connaissances sur la violence humaine. Si ce colloque est trop cosmopolite pour leur goût, ce n'est pas si grave.Un autre colloque, bien français celui-là, se tiendra le 10 octobre prochain, à Paris, dans la salle Boris Vian du Parc de la Villete, organisé par la Fodation "Ligue française des droits de l'animal ». Ce colloque réunira, pour la première fois en France, sur le thème « Homme et animal, de la douleur à la cruauté », dix intervenants : médecins, biologistes, philosophes, sociologue, historien, juriste - haut magistrat. Ils traiteront ce thème et débattront. Le Professeur Jean-Claude Nouët (voir plus haut) conclura et fera la synthèse.
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Braconnage de l'ortolan dans les Landes...
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Braconnage de l'ortolan dans les Landes...
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Braconnage de l'ortolan dans les Landes...
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Le Président de la LPO, à l'opposé de certains écologistes médiatiques plus à l'aise dans les salons ministériels que face aux lobbies qui tuent et polluent, ne manque jamais de courage physique. Il nous le prouva en affrontant durant des années les abrutis du MEDOC qui tiraient les tourterelles en mai et que son action persévérante et les procédures judiciaires que je diligentais amenèrent à moins d'arrogance tartarine dans leur revendication de braconnage. Aujourd'hui, il dénonce par sa présence et celle des cameras cet honteux piégeage d'ortolans pratiqués par quelques BRACONNIERS DES LANDES qui utilisent des pièges-cages dits "matoles" pour détruire ces malheureux oiseaux en voie de disparition. Lorsque la France édicta, le 17 avril 1981, la liste des espèces protégées, le ministère omit l'ortolan, ni gibier, ni nuisible, ni protégé. Cet oiseau n'avait pas de statut juridique. cet oubli masquait une lâcheté. Les braconniers piègent et mangent ces petits oiseaux dans cette région qui prouve son haut degré de civilisation par ses traditions tauromachiques et cynégétiques, minoritaires mais affichées en lettres de sang. Il fallut saisir le Conseil d'Etat pour contraindre le ministère à inscrire l'ortolan sur la liste des espèces protégées, faisant dès lors de sa destruction un délit correctionnel en vertu de la loi 76 629 du 10 juillet 1976. C'était en 1999 et madame BACHELOT n'était bien sûr pas ministre de l'écologie. Qu'advient-il en France lorsque des braconniers ne peuvent plus chasser en toute légalité ? Ils le font quand même, en toute illégalité et en toute impunité car les pouvoirs publics se montrent pusillanimes et complaisants pour les "bons sauvages" qu'il ne faut jamais déranger dans leurs arriérations. tolérance zéro ? Non. tolérance totale. Félicitons notre ami ALLain BOUGRAIN-DUBOURG pour son action dans les LANDES et invitons les écologistes médiatiques à faire preuve d'un tout petit peu plus de courage en affrontant les braconniers, les promoteurs de circuit automobile en PERIGORD, les marchands de pesticides ! L'écologie n'est pas qu'une affaire de robinet fermé ! Un peu d'audace, messieurs les écologistes médiatiques, si on veut que la Nature soit sauvée ! Gérard CHAROLLOIS -
3 teens who tortured pup petition Three teenage boys, 12, 14 and 16 years old in Guadalupe County, TX got their sick twisted jollies off of torturing a small dog to death! This crime is just beyond horrific! Petition is Live! Please sign and pass it around! We need signatures quickly. We don't know how swiftly they're going to move on this case. http://www.thepetitionsite.com/petition/699548452
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Pas de suspension de la chasse après les incendies (Grèce)
terrienne a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Grèce : Les chasseurs refusent de suspendre la chasse Le président de l'association nationale des chasseurs grecs a déclaré aujourd'hui que la chasse ne devrait pas être suspendue pour permettre aux écosystèmes de se renouveller après les incendies catastrophiques. 40% de la Nature a été incendiée en Grèce provoquant la mort de millions d'animaux et la disparition des habitats de la faune. Le lobby de la chasse qui obtient la complaisance coupable de trop de politiciens démontre, une fois de plus, sa nocivité en défendant le droit de tuer contre toute évidence. Avec une majorité de contemporains, la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE, demande l'abolition de la chasse, mort loisir, agression anachronique contre une nature à l'agonie. CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. _________________ cé très clair ! ces enfoirés veulent continuer à buter tout ce qui bouge encore !!!!!!!!!!!!!!!!!! j'ai la HAINE ! bande de pourritures de salopards ! DAMNED BASTARDS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
Point n'est besoin d'une vidéo pour savoir que les éleveurs de moutons ne les possèdent pas dans le but de les choyer, de les aimer, de les caresser chaque jour. L'élevage a une finalité productiviste impliquant que l'animal soit voué à la mise à mort. D'où l'insupportable malhonnêteté de ces journalistes qui lors d'une attaque de prédateurs naturels sur un troupeaux reprennent les propos larmoyants de doux et bucoliques bergers amoureux de leurs brebis. La presse débile se garde bien de rappeler au grand public qui n'a pas toujours grand esprit critique que les éleveurs destinent leurs moutons à la boucherie et que par ailleurs s'ils ont des fusils ce n'est pas pour admirer les jolies fleurs de montagne, mais bien pour tuer. Nous diffusons ici ce message reçu. Gérard CHAROLLOIS ----- message transféré jeudi 30 août 2007 Des randonneurs ont surpris des bergers en flagrant délit de massacre d’un agneau. Voici la terrible vidéo de leur exaction. Et cette fois, ni le loup, ni l’ours n’y sont pour rien. http://www.loup.org/spip/Des-bergers-pris-en-flagrant-delit,828.html P.S. c'est aussi paru dans le numéro du magazine "CHOC" de cette semaine.
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la commission européenne et la protection animale
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
la commission europeenne reconnait que les animaux sont des etres sensibles Pour info, quelques ressources : <http://ec.europa.eu/food/animal/welfare/index_fr.htm> La Commission européenne fonde ses actions en matière de protection animale sur le principe selon lequel les animaux sont des êtres sensibles. L'objectif principal est de faire en sorte que les animaux n'aient pas à endurer de souffrances évitables. Il s'agit également à travers cette législation d'obtenir de la part des éleveurs ou propriétaires d'animaux le respect d'exigences minimales de bien-être animal. <http://ec.europa.eu/food/animal/index_fr.htm> <http://agriculture.maapar1.agriculture.gouv.fr/spip/actualites_a4390.html> --------------------------- alors moi j'aurais dit "le respect d'exigences MAXIMALES" mais bon, cé toujours mieux que rien ..............