terrienne
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Bonjour à toutes et à tous, Maintenant que les abeilles commencent à disparaitre par milliers, même si dans votre patelin la situation parait encore calme, ne dites surtout pas que vous êtes à l’abri. Les statistiques sont là pour montrer que le phénomène se propage de façon exponentiel: Il a commencé aux Etats unis, se propage en Europe et bientôt en Afrique et probablement dans le monde entier. Ne dites surtout pas que ça n'arrive qu’aux autres. Devant cette apocalypse certains essaient d'écarter le facteur de la pollution électromagnétique (téléphone mobile ou portable). Je vous propose d'oublier un moment la mystérieuse maladie des abeilles et voir les conséquences vis à vis de l'homme de cette pollution. Si vous pouvez sacrifier 53 minutes de votre temps pour télécharger et visualiser ce Film concernant les dangers de la téléphonie mobile, vous comprendrez à quel point les multinationales osent mettre en péril le devenir de l'Humanité et non pas seulement des abeilles ou d'autres insectes pour leur seul profit: http://www.next-up.org/film_0.php Bon spectacle S/ BENATA Mohamed _________________
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la lettre hebdo de gérard charollois (26/08)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
La chasse : tuer pour le plaisir Les fumigènes intenses de la propagande n’y peuvent rien changer. Les faits s’imposent : la chasse est l’acte qui tend à la destruction d’un animal vivant à l’état libre. Or, cet acte n’est en Occident ni justifié par la faim, ni imposé par la nécessité de se protéger d’une agression par un animal dangereux. Le chasseur ne promène pas son chien, n'aére pas son fusil, ne rencontre pas ses copains, ne goûte pas les petits matins bleutés d’automne dans la campagne vivifiante, car point n’est besoin d’arme et de tuer pour avoir un chien, des copains et marcher en forêt. Le caractère pitoyable des paravents utilisés par la propagande cynégétique prouve le malaise des tueurs et leur absolue impossibilité d’affronter cette simple évidence : la chasse est ici la mort loisir. Ceux qui au nom d’une tradition habillent de mots creux et de littérature de pacotille la chasse et la corrida ne parviennent pas à justifier la jouissance malsaine et dangereuse que procurent la traque, la possession et la mort d’un être sensible. Certains commentateurs peu courageux et intellectuellement fort malhonnêtes feignent de rabaisser le débat à un affrontement entre défenseurs des animaux et adeptes d’une tradition. Si l’ami des animaux ne peut que condamner la torture et la mise à mort d’un être sensible en vertu même de son choix militant, l’observateur impartial et lucide doit constater que la question de fond dépasse cette approche empathique du vivant et touche à l’essentiel : L’homme a-t-il le droit de tuer pour se distraire et s’amuser ? Le fait de s’adonner à ces loisirs et d’assister à ces spectacles est-il sans conséquence psychologique et sociale tant sur les individus que sur la collectivité humaine ? Tous les ans, tel un marronnier, l’ouverture de la chasse offre à notre presse débile l’occasion de sortir les mêmes clichés éculés et de réciter la propagande du lobby chasse, à savoir : « cette année, le gibier sera en rendez-vous, surtout pour les grands animaux. Mais le tableau de chasse n’est rien pour Maturin qui sera très content de son ouverture, même s’il ne tue rien car, bredouille comme il se doit, il sera heureux de sa journée au grand air. L’important, pour lui, bon chasseur, n’est pas de tuer mais de quêter, d’admirer la Nature.. . ». Ne comptez pas sur vos médias formatés pour mentionner que des millions d’animaux sont tués chaque année en ce pays, que de nombreuses espèces protégées et des plus rares sont occasionnellement prises pour cibles, que la gestion de la faune par les chasseurs est illustrée par l’état des populations d’ours pyrénéens et par la nécessité dans laquelle sont les groupements de chasseurs de relâcher massivement faisans, canards, perdrix et lièvres pour alimenter leur stand de tirs, que la France est le cimetière des oiseaux migrateurs européens et en particulier des grives et oiseaux d’eau, que la chasse confine au braconnage lorsqu’elle se déroule de nuit dans les zones humides ou à l’aide de pièges comme les tendelles, que les organisationss dépendant du monde cynégétique s’acharnent à allonger les périodes d’ouverture, les modes de chasse et le nombre d’espèces pouvant être tuées, qu’une majorité de citoyens souhaitent moins de chasse et même l’abolition de ce loisir. Le rappel de ces faits objectifs, indéniables n’a pas droit de citer au pays où tout politicien démagogue se pense obliger de flatter « ses amis les chasseurs ». Il a fallu des années de procédures devant les juridictions administratives pour obtenir une bien modeste réduction du temps d’ouverture de la guerre faite aux oiseaux migrateurs, période plus longue en ce pays que partout ailleurs. En 2002, le gouvernement RAFFARIN promit au lobby de « régler la question des dates de chasse », dans le sens voulu bien évidemment par les tueurs agréés et non dans celui de l’intérêt supérieur de la préservation de la Nature. Il créa à cette fin un « Observatoire National de la faune sauvage », chargé de conseiller le gouvernement en ce domaine, en fonction des données ornithologiques, par ailleurs parfaitement établies par divers rapports d’expertises antérieures. Par sa composition et le choix des travaux d’un prétendu Institut abritant une officine purement cynégétique, ce comité ne pouvait à l’évidence que réviser en un sens unilatéral les « données de la science ornithologique », permettant un allongement du temps des tirs, au regard du droit communautaire. Car le chasseur ne gère pas la faune mais les effectifs des porteurs de fusils. Depuis trois siècles, les espèces d’oiseaux et de mammifères disparues furent toutes victimes de la chasse, avant même que les biocides et la surpopulation humaine jouent leur rôle néfaste à l’encontre de la biodiversité. L’avenir de ce loisir ? Incapable de se réformer, de répondre à l’esprit démocratique du temps, la chasse subira le sort de toute tradition lorsque les circonstances morales et sociales qui la virent naître changent au point d’en faire un anachronisme. Elle sera abolie. Pour l’homme de demain, plus soucieux de contempler que de tuer, l’animal aimé ou laissant indifférent, mais en toute hypothèse être sensible, ne saurait servir de dérivatif et d’ersatz d’ennemi à des guerriers du dimanche. Pour l’homme de mieux, un être vivant n’est jamais un « gibier ». La Nature exsangue et menacée mérite une approche bienveillante, pacifiée, exempte d’actes d’agressions. Les indigents propagandistes de la mort-loisir invoquent parfois le devoir du chasseur de réduire le nombre des grands animaux, tels cervidés et ongulés dépourvus de prédateurs et susceptibles de proliférations. C’est bien vite oublier que les chasseurs furent les exterminateurs des prédateurs naturels et que ceux qui s’opposent au retour des loups, lynx et ours sont des éleveurs, tous porteurs de fusils, donc chasseurs. C’est aussi bien vite évacuer le fait que les associations de chasseurs pourvoient à l’introduction de ce qu’ils appellent les grands gibiers, objets de leurs amusements. Paradoxalement, on pourrait dire que pour supprimer les dégâts de sangliers, il conviendrait d’interdire la chasse à cette espèce. Le problème de la chasse, en France, est la lâcheté et l’irresponsabilité des décideurs face à un lobby minoritaire et nocif . Ce lobby dicte les lois à un parlement soumis et lorsqu’il n’y parvient pas, les viole, comme actuellement en utilisant des appelants pour la chasse des oiseaux d’eau. Dans l’opinion, la chasse possède une mauvaise image mais l’organisation corporatiste du groupe de pressions, ses moyens financiers scandaleusement excessifs lui confèrent un pouvoir disproportionné. Aussi, la première réforme qui s’imposera, le jour où nous bénéficierons de gouvernants écologiquement responsables, est celle des structures héritées du gouvernement de VICHY et la soumission de cette féodalité au droit démocratique commun, à savoir : les chasseurs devraient s’organiser en libres associations concurrentes, sans adhésions obligatoires, la faune étant protégée par un établissement public indépendant, donc impartial. Ce jour-là, les politiciens cesseront leurs pitoyables génuflexions devant sa majesté cynégétique et il n’est pas jusqu’à nos amis écologistes associatifs qui oseraient enfin redresser un peu la tête et dire haut, fort et clair que ce loisir de mort n’a plus sa place dans ce monde. La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE ne demande pas plus la réfome de la chasse et de la corrida qu’elle ne demande la réforme des modes d’exécutions de la peine de mort sur la planète ou la réduction des actes de torture. Cette condamnation éthique, lucidement et courageusement assumée, ne signifie nullement que nous devions bouder des limitations progressives des manifestations de l’instinct de mort. Les artichauts se mangent feuille à feuille. Ces pratiques anachroniques rejoindront la poubelle de l’Histoire et notre seul mérite aura été d’être les premiers à assumer ce progrès des mœurs et des manières. Gérard CHAROLLOIS -
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Végétarisme : un impératif éthique et écologique Discours de Francisco Martín en Thaïlande et en Inde L'agression, la compétitivité et le matérialisme de la vie moderne, avec son manque de valeurs spirituelles et éthiques, sont aussi nuisibles à notre santé qu'ils le sont à l'environnement. Nos vies et nos divertissements deviennent aussi artificiels et dénués de sens que nos relations sociales et notre nourriture , parce que nous refusons de reconnaître que pour maintenir un corps et un esprit sain, nous devons rejeter toute nourriture d'origine animale. De plus, la production de ces aliments est une menace toujours grandissante au tissu de vie sur cette planète, en portant atteinte aux délicats et complexes écosystèmes desquels toute la vie dépend et dont nous auusi dépendons pour notre subsistance et bien-être aussi bien mental que physique. Le nombre surprenant de désastres écologiques et les atrocités éthiques commises contre les animaux, les humains, et la nature sont une évidence claire que le système de croyance généralement accepté, basé sur l'exploitation illimitée d'organismes vivants et leur environnement, n'est pas seulement incorrect moralement, mais il est aussi insoutenable physiquement et requiert de l'action immédiate et déterminée pour arrêter la destruction massive de la vie et de l'habitat qui empoisonne la Terre, l'air et l'eau, perturbant l'harmonie des écosystèmes naturels et menaçant la survie même des communautés humaines entières. L'air frais et les aliments riches en fibres sont essentiels pour notre santé et notre bien-être, exactement comme le besoin d'aimer et d'être aimé par nos proches. Mais on ne peut profiter pleinement de la vie qu'en développant son potentiel humain complet et en fournissant à son esprit et à son corps toutes ses nécessités spirituelles et physiologiques. Il faut s'assurer aussi des conditions écologiques correctes pour la vie sur cette planète pour prospérer et évoluer sans les interférences massives de pollution et de destruction causées par le comportement anti naturel et prédateur de l'homme. Les divisions irrationnelles basées sur la nationalité, la race, l'espèce ou la religion font éclater la violence et souffrance sans fin et ont donné traditionnellement les excuses pour la déshumanisation ou la classification arbitraire des êtres comme ennemi ou ami, camarade ou étranger, mangeable ou non-mangeable, et sur cette base leur donner ou les priver du respect, du rang social et même de la vie. Selon qu'on les considèrent comme amis ou ennemis ou esclaves, les humains et aussi non-humains peuvent êtres aimés, respectés, tués, mangés, se faire échanger ou sacrifier. Leur existence entière peut se catégoriser capricieusement comme unique et précieuse ou sans valeur ni signification selon les concepts irrationnels de la guerre et de l'exploitation sans pitié des soi-disant animaux de boucherie et la myriade de produits inutiles et mauvais pour la santé obtenus des innombrables victimes qui souffrent et meurent comme résultat de l'avarice et l'insensibilité humaine. Même pour le cannibal, la tuerie requiert quelques formes de dispenses ou justifications religieuses. On classifie la victime comme inférieure à l'humain, sale, indigne, ou d'un rang social inférieur. Ainsi, la tuerie n'est pas une acte humain naturel et originellement a dû être une aberration aussi traumatisante pour notre espèce que pour tout autre animal carnivore. Un nombre toujours croissant de nouvelles espèces exotiques et même génétiquement modifiées est maintenant exploité, avec comme seul motif le profit. La dernière folie à l'Ouest est l'élevage de l'autruche, dont la chair et les plumes sont proposées pour tenter les appétits dépravés et les demandes frivoles des consommateurs ignorants et insensibles. L'indifférence totale pour le bien-être de ces êtres magnifiques montre le déclin inexorable des valeurs éthiques qui avilit la vie humaine et qui réduit le monde qui nous entoure à un dépotoir. Quand on considère la vie comme un produit qu'il faut commercialiser selon les lois du marché, l'esclavage humain en est un résultat inévitable et les adultes aussi bien que les enfants sont exploités pour satisfaire ce même marché international entraînant l'extermination d'espèces entières telles le tigre, l'éléphant et le rhinocéros pour nourrir le commerce avec des morceaux d'animaux morts pour lesquels on encourage les ignorants et naïfs à les doter de propriétés médicinales imaginaires. En des termes humains, c'est impossible de justifier, autant éthiquement que psychologiquement, la dépendance irrationnelle de la tuerie d'autres êtres pour satisfaire les caprices culinaires humains, puisque ni nos esprits ni nos corps ne sont accoutumés à consommer les restes pourris des animaux assassinés. Comme nous-mêmes, les victimes de cette tuerie souffrent des vicissitudes de la vie et l'incertitude de la mort, mais leurs vies n'ont pas de valeur pour ceux qui ne peuvent comprendre la signification de l'amour ni du respect de la vie. Ainsi des millions et millions d'êtres sensibles sont exploités librement, vivant et mourant dans la misère et la peur pendant que leurs bourreaux cruels les préparent à finir comme des produits de consommations malsains pour la santé dans les estomacs de gens qui préfèrent sacrifier leur santé et bien-être spirituel pour la dépendance à l'exploitation et la mort d'autres êtres, plutôt que de profiter de la santé et du bonheur en défendant le droit de vie et de bien être des créatures amies sans faire des distinctions ridicules basées sur la race, la croyance, ou l'espèce. Pour faire abolir tant d' ignorance et de cupidité, faire arrêter le biocide insensé des autres espèces, préserver la diversité complexe des forêts tropicales et d'autres écosystèmes en danger et faire la paix avec d'autres espèces et la nôtre, nous devons dévier de la voie présente qui va bientôt détruire non seulement nous-mêmes, mais aussi la planète entière et tous ceux avec qui nous la partageons. Pour regagner le sens perdu du respect et de la compassion il faut nous libérer de l'atmosphère prévalant de l'égoïsme et l'indifférence à la souffrance qui déforme notre vrai potentiel humain et nous rend aveugles aux cruautés inutiles infligées sur d'innombrables êtres vivants et la misère humaine et la violence provenant de notre comportement de faux prédateurs impénitents. Si nous respectons la capacité de la Terre à nourrir tous nos amis humains avec les plantes et les fruits auxquels nos corps sont adaptés, on peut écarter la déforestation, la désertification et la famine et la guerre de territoire qui s'en suivent . Si nous respectons le droit de vivre et de bonheur de tous les habitants du monde, qu'ils soient humains ou non, les obscénités de la tuerie et de l'esclavage s'effaceront. A ce moment là et seulement à celui ci nous regagnerons le respect de nous-mêmes, notre compassion et notre place légitime dans le monde.
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mort de l'ourse Franska (suite)
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
www.ecologie-radicale.org Les femmes et hommes de mieux épris de respect du vivant, des animaux et de la Nature ont pu légitimement s'interroger sur l'opportunité de réintroduire des ours dans une région peuplée de trop d'arriérés porteurs de fusils. L'urgence serait de voir disparaître ces chasseurs, dits éleveurs, voire bergers, mais chasseurs puisque tous armés et passablement prompts à tuer. Accepter la disparition de l'espèce ursine, c'est renoncer, baisser les bras devant l'arriération et préparer d'autres reculs de la biodiversité. Relâcher des ours sans prendre des mesures effectives, c'est vouer ces animaux à la mort "accidentelle". L'Europe doit lier l'octroi de subventions à la présence des ours, des loups et des lynx. Féroces, obscurantistes, cruels envers l'animal, les tueurs d'ours ici, de loups ailleurs, n'en sont pas moins d'abord cupides. Subordonner l'argent à la sauvegarde de la faune est l'unique moyen de faire taire les fusils. Saluons, nous qui sommes objectifs et au seul service du parti de la vie, fait remarquable, l'attitude courageuse et lucide de madame Nathalie COSCIUSKO MORIZET, par ailleurs membre d'un mouvement politique particulièrement hermétique et fondamentalement hostile à l'écologie, au respect du vivant, un mouvement au service de l'argent-roi, de la spéculation, et du conservatisme idéologique borné. La Ministre mérite de ce fait d'autant plus un éloge pour ses prises de positions éclairées et généreuses. Gérard CHAROLLOIS -
les bergers et les ours des pyrénées
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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Bonjour Messieurs, Je souhaite confirmer la teneur du message adressé ce jour à Monsieur Robert Duhamel gràce au site de CyberPresse Canada http://www.cyberpresse.ca/article/99999999/CPCONTACT01/51102003 Merci de vous faire relais de ces informations pour que sous le regard extérieur nos dirigeants prennent les bonnes décisions. Il est important que la France sorte de cette situation grave pour les adultes, les animaux mais aussi pour le futur de nos enfants. Monsieur, A la suite de l'information que vous communiquez sur le couple américain trouvé avec 23 cadavres d'animaux et des animaux en très mauvais état, je lance un appel à information au sujet de la situation actuelle de la France qui fait flamber la mode de la corrida avec l'appui des médias et de ses dirigeants, politiques, etc. 80 % de la population est sous le choc, les enfants également à qui il est proposé de plus en plus souvent des articles scandaleux et insidieux cf. paris match n° 3035 du 19 Juillet faisant l'apologie de la violence chez les enfants avec l'article sur Marie Sara la 1ère femme torero du monde qui s'entraîne devant ses enfants. Pour information : http://www.unanimus.fr/taureau.htm http://www.unanimus.fr/anti-corrida.htm http://khepera.over-blog.htm pages sur la corrida Sites les plus importants sur l'anti-corrida : http://www.anticorrida.org/ http://www.anticorrida.com 70 villes de France pratiquement maintenant la corrida qui n'est qu'une pratique zoosadique à forme nécrophile, elle est à la portée des enfants qui apprennent à tuer et torturer dans 6 écoles financées par l'état. Il ne se passe pas un jour sans que la TV française, surtout en cette période qui est le temps des corridas, n'en fasse l'apologie. Nombre de gens sont choqués et doivent être soignés. Je tiens à votre disposition de plus amples informations. Merci de bien vouloir vous informer. Nous nous enfonçons au moment où l'Espagne et le Vénézuela font l'effort de sortir de cette insanité collective où nos enfants sont véritablement en danger. C'est le regard de la presse internationale qui aidera peut-être nos dirigeants à évoluer. Cordialement, Joelle Pellegrin Oldenbourg écrivain, auteur de http://www.unanimus.fr.declaration-droits-vie.htm Mouans Sartoux, 1ère ville de France amie des animaux et anticorrida France
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Nous diffusons ci-dessous un message de notre ami christian CARCAUZON, très caustique à l'encontre des beaufreries de ce monde pourrissant. Quelle utilité de circuler en 4x4 sur les routes d'Europe, sauf si ce type d'engins ridicules n'est pas acquis pour circuler sur les routes mais pour écraser la Nature, là où il n'y a pas d'asphalte. Les fous de la mécanique sont des fous tout court, dans la situation actuelle de la planète. ----------------------------------- ------message transféré La messe est dite ! Le marché des 4X4 ne s’est jamais aussi bien porté. Les français raffolent de ces voitures bouffies, gourmandes et polluantes qui flattent leur égo. En 2006 leurs ventes dans l’hexagone ont augmenté de 0,6 % et cet engouement iraisonné, s’est traduit par l’immatriculation de 112 271 véhicules supplémentaires. Fin 2007, selon les experts, ce chiffre devrait être pulvérisé. Le moral des constructeurs est au beau fixe puisque les prévisions ne laissent entrevoir, bien au contraire, aucun retournement de tendance. Même les Renault et autre PSA Peugeot Citroën, qui ne proposent aucun modèle classique doté de motorisation hybride sérieuse, s’y mettent à leur tour, impatients de réaliser de nouveaux profits, fusse au prix d’atteintes supplémentaires à l’environnement. À lui seul ce constat atteste la véritable schizophrénie d’une part croissante de la population également fascinée par les camping-cars. Les bobos, qui composent le gros de ses bataillons, sont adeptes bien souvent d’une écologie de salon (de jardin) et consomment bio et équitable… Cela, malgré tout, ne les empêchent pas, eux qui participent du bitumage du sol national et de l’asphyxie des villes, de s’insurger comme de beaux diables si d’aventure une autoroute bouleverse le strict ordonnancement de leur pelouse ou si une piste d’aviation, dont ils ont périodiquement l’usage pour aller villégiaturer en territoires exotiques, cherche à s’imposer dans leur cadre de vie. Tout aussi suspectes sont leurs prétendues préoccupations écologiques en matière d’OGM, d’agriculture respectueuse, d ‘économie d’énergie… Beaucoup d’entre eux, en effet, ont glissé un bulletin dans l’urne en faveur de l’actuel Président de la république, Nicolas Sarkozy, qui, hors période électorale, se fiche comme d’une guigne de l’avenir de la planète, préférant s’intéresser au sort de ses riches amis du CAC 40. Alors qu’avec la bénédiction des autorités la justice instruit une plainte en diffamation émanant des promoteurs du projet de l’extravagant circuit automobile de Bagatelle contre les opposants à sa création dans le PNR périgord-Limousin, l’institution dirigée par le conseiller régional socialiste Michel Moyrand fait mine de s’intéresser à la résorption des dépôts d’ordures sauvages ! C’est s’occuper de l’arbre… qui cache le massacre de la forêt ! Certains, pleins de naïve bonne volonté consensuelle, y vont aussi de leurs séances de récupération des déchets flottant au fil des rivières du secteur… ignorant que le plus sûr moyen de préserver ces milieux naturels est d’en dissuader , par une apparence détestable, l’usage pernicieux aux flottilles de touristes dont les sanies leur sont plus dommageables que quelques dizaines de bidons dérivant au fil de l’eau. D’ici la fin de l’année, ou au plus tard, début 2008 la préfecture de la Dordogne risque accorder son feu vert à Bagatelle. L’autorisation adminIstrative de créer dans 80 hectares préservés du Périgord Vert un anneau de vitesse plus long que celui du Mans sonnera le glas d’un illusoire parc naturel aussi peu crédible que celui du marais poitevin, privé, autrefois, de son label pour cause d’allégeance aux maïsiculteurs. Si tel était le cas tous ceux qui depuis des décennies s’efforcent de préserver leur environnement en seraient chagrinés. Constatant que la messe est dite ils pourraient alors mettre autant de talent à pourrir les lieux de loisirs de vacanciers irresponsables en goguette qu’ils en accordaient à la sauvegarde de milieux naturels exceptionnels. Pas de vacances pour les riches préconisait la Gauche Prolétarienne à l’été 1968 ! Que des paysages souillés pour entraver la marée noire déferlante des touristes fortunés en Périgord. Et si la préservation de la nature passait dorénavant par la politique de la terre brûlée ? Ch.C. le 20/8/2007
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les bergers et les ours des pyrénées
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Ce ne sont pas les "bergers" mais les chasseurs éleveurs porteurs de fusils qui menacent les ours pyrénéens et cet article le prouve puisqu'il se rencontre des éleveurs pro-ours donc pro-nature. Naguère, les Pyrénées comptaient des centaines d'ours et des milliers d'habitants. Il n'y avait pas d'accidents bien que les montagnes étaient peuplées. L'ours n'attaquerait l'homme que s'il est acculé par une meute et une battue. Par ailleurs, moralement, je rappellerai ce qu'écrivait Bernard SHAW: "quand un tigre tue un homme, c'est une catastrophe. quand un homme tue un tigre, c'est un exploit. Pourquoi?". Penser qu'il n'y a plus de place pour les ours dans les Pyrénées, revient à admettre qu'il n'y a plus de place sur terre pourles éléphants, les lions, les loups, les hérons, les chouettes, les aigles et finalement pour tout ce qui n'est pas productif et qui est susceptible, d'une manière ou d'une autre, de déranger et de concurrencer l'espèce déprédatrice. Ce raisonnement n'est pas acceptable d'un point de vue éthique. L'humain n'a pas le droit d'anéantir les formes de vies non rentables au seul motif qu'elles l'entravent dans sa quête de profit et plus souvent encore qu'elle attise ses peurs ancestrales et inconscientes. Refuser des ours ici, des loups et des lynx ailleurs, c'est confier aux fusillots du dimanche la "régulation" des cervidés et ongulés. Cette considération n'est pas étrangère à la haine des chasseurs pour les carnivores petits (mustélidés), moyens (renards) ou grands (ours, loups et lynx). dire non à la présence des ours sous prétexte que ceux-ci présentent un risque pour le touriste conduirait à aseptiser totalement l'espace naturel, suprimer les reptiles venimeux, les hyménoptères piqueurs, et même aplanir les montagnes et combler les plans d'eau pour être sûr qu'aucun accident ne se produise! Combien l'ours et le loup ont-ils tué d'humains en deux siècles ? combien le grand nuisible porteur de fusils a-t-il tué d'animaux et d'humains dans le même temps ? Gérard CHAROLLOIS ------------------------------- ------ message transféré . From: MCT Sent: Monday, August 20, 2007 11:54 PM Subject: CES BERGERS QUI TOLERENT L'OURS Article SudOuest, 17 août 2007 Jérôme Ouilhon, du Fonds d’intervention éco-pastoral, est parti à la rencontre de Lucie et René deux bergers. Ils ne condamnent pas l’ours et s’équipent pour se protéger du plantigrade Ces bergers qui tolèrent l’ours par Odile Faure Déjà trois heures que Lucie est levée à la cabane d’Hortassy, au-dessus du val de Belonce. Les brebis sont traitées, le caillé commence à prendre forme dans le chaudron. La bergère ne fait plus que trois fromages par jour au lieu de six car les brebis ont moins de lait. L’été tire à sa fin, Lucie et son ami Laurent en profitent pour lever le pied. Dans sa poussette, Christophe, leur fils de 8 mois, tire l’oreille de Charly l’un des deux patous, beaucoup plus docile avec le fils de la maison qu’avec les étrangers. Les cochons, gras et placides, se dorent aux premiers rayons du soleil. Les randonneurs les plus matinaux descendent du refuge d’Arlet et passent devant la bergerie. « On est plus embêtés par les sangliers que par les ours » En cette journée ordinaire du mois d’août, dans cette cabane de la zone à ours, en plein parc national, Jérôme Ouilhon, l’unique salarié du Fonds d’intervention éco-pastoral (FIEP) effectue sa visite de courtoisie et d’aide technique. Il est venu avec un bénévole du FIEP, Alain Bruel, fidèle parmi les fidèles. Ils ont laissé la voiture au-dessus de Borce et ont marché jusqu’à chez Lucie et Laurent. Jérôme prend des nouvelles. Il s’enquiert de l’état des radio-téléphones, du fromage Pé Descaous. On parle du projecteur d’effarouchement, de la clôture de protection (voir par ailleurs), autant de techniques mises en place pour se protéger de l’ours. Ici, la bergère n’est pas inquiétée. « On a beaucoup plus de dégâts de sangliers que d’ours ! » lâche Lucie Chandelle. « Quand il y a des dégâts, c’est que les brebis ne sont pas parquées la nuit. Ceux qui ont des problèmes, ce sont ceux qui ne gardent pas ! » estime sans détour, celle qui vient ici tous les étés depuis l’âge de 11 ans. Elle en a 27 aujourd’hui et a repris les habitudes du grand-père. Le reste de l’année, elle travaille à la ferme avec ses parents à Arette où elle vend son fromage, fabriqué en estive. Il porte la marque Pé Descaous (voir par ailleurs), matérialisée par une l’empreinte d’une grosse patte d’ours. Lucie ne défilera jamais pour le maintien de l’ours mais elle possède cette espèce de pragmatisme montagnard. « On est là tout le temps, on laisse notre odeur partout. L’ours est un animal sauvage. Il ne va pas s’approcher comme ça. De toute façon, s’il n’y avait pas l’ours, on n’aurait pas toutes les aides : héliportages, muletages etc. » Même son de cloche chez René Beudou. Sa cabane de Lapassa-Aillary est accessible par le même chemin à une petite heure de chez Lucie. « S’il n’y avait pas l’ours, on n’aurait pas toutes ces aides » Il est en train de traire ses bêtes. L’ours, il l’a senti de près. « J’ai eu onze brebis tuées, il y a trois ans sur le territoire espagnol. J’ai jamais été indemnisé. » Il n’en a gardé aucune rancœur. « Je ne suis pas contre. Cela dit, il ne me gênera pas la première fois, ni la deuxième mais s’il vient me voir tous les soirs, je serai pas d’accord. Je le chasserai. Pas à coups de fusil, je n’en ai pas ! » Il s’adresse ensuite à Jérôme Ouilhon « Si vous mettez des ours, n’en mettez pas trop ! Essayez de nous garder surtout. » -
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Censure et désinformation : agonie de la démocratie Les duce, führer, petit père des peuples et grand timonier possédaient leurs camps, prisons, goulags et une presse aux ordres. L’Argent, maître de ce monde, ne dispose aujourd’hui que du second apanage mais la situation se dégrade au fur et à mesure que meurent les citoyens militants et que s’accroît le troupeau des consommateurs anesthésiés. Le pouvoir libéral conservateur se propose-t-il de lutter contre les pollutions, l’altération du climat, les gaz à effet de serre, convoquant force GRENELLE de l’environnement et déclamant théâtralement sur la scène médiatique et internationale qu’il faut agir pour la planète, restera-t-il un journaliste honnête et libre pour s’étonner de l’éventuelle autorisation de saccage du PERIGORD VERT par l’implantation d’un circuit de course automobile ? demeurera-t-il un informateur libre pour oser commenter la poursuite d’un programme autoroutier lié au choix du transport de marchandises par camions ? Silence, sur les impostures grossières des pouvoirs, impostures consistant à faire exactement le contraire de ce que l’on affiche tapageusement ! La presse ne fait plus réfléchir. Elle amuse, distrait, endort et certains écologistes médiatiques jouent merveilleusement ce jeu d’ombres portées. Ils dissertent aimablement sur les grands périls de la planète mais se gardent bien d’intervenir concrètement, sur le terrain, à l’encontre d’une quelconque agression. Si vous voulez être « écologiste-médiatique » n’affrontez pas les braconniers du MEDOC comme le fit notre ami Allain BOUGRAIN DUBOURG durant tant d’années, n’exigez pas la protection du blaireau, la réduction du temps d’ouverture de la chasse, un moratoire sur les infrastructures et les OGM, un frein à l’urbanisation du milieu naguère rural, mais, comme à l’opéra chantez « effet de serre » et « fermeture des robinets lors du brossage de dents » ! Le Prince et les financiers vous aduleront et gratifieront « pour vos bonnes œuvres écologiques » et vous seront redevables de ne pas déranger les féodaux qui, par cupidité ou arriération tuent, polluent, aseptisent, exploitent. Feignez de penser que tout le monde pratique la vertu civique, et qu’un gris relativisme confond la victime et le bourreau, l’exploiteur et l’exploité, le destructeur et le protecteur. Paraître mais ne pas être, dire sans dénoncer, parler globalement pour ne contrarier aucun petit intérêt et jamais, jamais ne s’engager concrètement pour ne pas déplaire. Telle est la règle d’or d’un gentil « écologiste-médiatique ». Les « écologistes-médiatiques et catodiques » oublient qu’un VOLTAIRE, HUGO, ZOLA, SARTRE, MALRAUX philosophaient, « pensaient globalement » tout en ayant suffisamment de courage et d’éthique pour risquer la justice, la vérité, l’affrontement. Les chefs d’Etats, les scientifiques, la majorité des contemporains préconisent-ils, en paroles , un nouveau lien entre la Nature et l’homme : Les désinformateurs ne font que relayer complaisamment les ridicules gesticulations d’éleveurs chasseurs aux prises avec de méchants loups, ours, vautours, cormorans, hirondelles, castors, bref en mal d’aseptisation de tout ce qui vit et n’est pas directement rentable. L’argent des lobbies abroge la déontologie élémentaire des médias sous influence. Ils préférent abrutir les populations par la narration quotidienne et détaillée des loisirs du Président, voire sa vie privée qui ne nous regarde pas. L’esprit critique ne fait guère d’heures supplémentaires dans une presse berlusconisée et aux ordres de ceux qui la paient, une presse qui bannit tout esprit d’analyse, toute confrontation d’opinions pour ne s’adresser qu’à l’instinct, à l’émotionnel, une presse « zoophobe », montant en épingle la moindre morsure par un animal et couvrant du noir oubli les dizaines de morts humaines provoquées par la chasse, chaque année, en ce pays. Je commence à considérer comme un grand honneur la censure de mes écrits par ces valets serviles qui bêlent à l’unisson des moutons du conformisme. « écologiste-médiatique » devient un oxymoron. Il faut choisir : parler pour ne rien dire en bêtifiant sur les maux de la planète et bénéficier de la sollicitude des gazettes et des télévisions ou dire la vérité en dénonçant les lobbies de la chasse, de l’agrochimie, des promoteurs asphalteurs et se voir frapper d’ostracisme. Délibérément, j’ai choisi ma voie et assure de ma profonde commissération les « écologistes-médiatiques » dont on mesure l’absence de résultat des compromissions avec le pouvoir de l'Argent. Les renards attaquent les vieilles dames, les oiseaux propagent des maladies, les cervidés prolifèrent et les brebis ne peuvent plus tondre les alpages menacés de reboisement, les écologistes intégristes privent le tueur bucolique de son loisir ancestral, les agrocarburants deviennent des solutions écologiques d’avenir, le salut de la planète passe par la substitution des douches aux bains, telles sont les sornettes propagées par une presse débile et formatée. Combien d’esprits honnêtes et lucides restent-ils dans ces médias pour se poser ces simples questions fondamentales : --- L’animal n’est-il qu’une marchandise, un objet offert aux caprices et à la cupidité humaine ? --- La Nature qui se meurt doit-elle conserver une place ou faut-il affecter l’espace au seul productivisme immédiat sans considération du respect de la biodiversité ? --- L’agriculture subventionnée et fonctionnarisée d’Europe peut-elle refuser la présence de quelques dizaines d’ours et de loups, alors que les agricultures de survivance d’Afrique et d’Asie doivent nécessairement composer avec les éléphants et la grande faune ? --- quelle énergie faut-il pour produire un litre d’agrocarburant et quelle incidence pour l’environnement d’une extension corrélative des cultures abreuvées aux biocides ? --- Autoriser l’implantation d’un circuit de course automobile en PERIGORD VERT et envisager le grand contournement autoroutier de BORDEAUX vont-ils contribuer à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et à économiser l’énergie, à sauver la biodiversité ? Poser ces questions évidentes et élémentaires suffirait à démontrer l’insanité des propos des lobbies contre-Nature dont les gazettes et télévisions reprennent les propagandes complaisamment et sans le moindre recours au raisonnement. Ainsi, nous, écologistes tout simplement honnêtes, devons lutter, d’une part, contre la cruauté des ennemis de la terre, minorité d’arriérés trop bien organisés et pourvus de moyens financiers, d’autre part, contre l’ignorance et la paresse intellectuelle des « communicateurs » censeurs qui font la désinformation, façonnent l’opinion, préparent les résultats électoraux. La Nature agonise. Ce constat est unanime, même chez ceux que cela indiffère. Mais la démocratie elle aussi est gravement malade et rares sont les vigies qui discernent l’iceberg. Elle pourrait bien mourir à petit feu, victime d’indifférence, d’atomisation de la société, d’avachissement moral, d’entrée dans un profond sommeil comateux bercé par la musique de fond suivante : « enrichissez-vous et laissez nous faire. Ne militez plus, ni dans des partis, ni dans des syndicats, ni dans des associations puisque les idées ne sont jamais que des idéologies. Laissez tomber et consommez, consommez jusqu’à vous endormi Et maintenant, heureux dormeurs qui n’êtes plus citoyens libres et raisonnables mais sujets du Marché, rêvez : le Président est en vacances dans le luxe et en compagnie d’amis élus de la fortune, comblés pour leurs immenses mérites. ! Rêvez, Que ce meilleur des mondes est merveilleux et qu’il le sera plus encore sans ses parasites qui ont pour noms salariés syndiqués, fonctionnaires, étrangers, intellectuels décalés, lynx, loups, pigeons et renards… Gérard Charollois Convention vie et nature pour une ecologie radicale.
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mort de l'ourse Franska (suite)
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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mort de l'ourse Franska (suite)
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
www.ecologie-radicale.org Ainsi, selon diverses rumeurs, l'ourse FRANSKA aurait reçu des plombs dont la présence a été révélée par l'autopsie. L'accident pourrait avoir été provoqué par une traque préalable amenant cette ourse à fuir sur une route à grande circulation. L'an passé, l'ourse PALOUMA fut victime d'un dérochement qui pouvait lui aussi n'avoir rien de spontané. Les éleveurs de moutons avaient menacé dans les Pyrénées de régler le sort des ours à coups de fusils, à l'instar de ce que proclament leurs homologues alpins à l'encontre des loups. Les médias décrivent les doux bergers, amoureux de leurs brebis, en pleurs devant la mort de leur bétail qu'à l'occasion ils égorgent eux-mêmes pour des fêtes locales. c'est que ces "doux bergers" ont des fusils et sont en fait de féroces chasseurs qui ont exterminé durant des décennies les ours pyrénéens sans refuser l'argent public destiné à sa protection. En France, le chasseur gère l'ours, le loup, la gélinotte, les tétras, les oies cendrées et tout ce qui disparaît grâce à leur "gestion" de la Nature que flattent les démagogues de la politique. Gérard CHAROLLOIS -
www.ecologie-radicale.org La connaissance du "personnel politique" me conduit à constater que nombre de députés européens imaginent faire oeuvre démagogique en récitant cette sornette: "L'Europe doit respecter les cultures et coutumes locales, ne pas faire disparaître les traditions, donc respecter la corrida, les diverses formes de chasses et toutes les manifestations d'arriérations". Ils pensent ainsi combattre le sentiment anti-européen en réduisant l'Europe à une zone de libre échange, légiférant pour les marchandises et l'économie mais hermétique aux valeurs civilisatrices et à l'évolution éthique de la société. En légiférant sur la corrida ou la chasse, ces pitoyables élus auraient l'impression d'accroître le rejet de l'Union Européenne par les peuples. J'ai entendu des députés sociaux-démocrates délirer sur ce thème poujadiste: "L'europe n'abolira pas les corridas" donc, "acceptez l'Europe". Moralité: la politique ne rend pas intelligent et encore moins éthique. si l'Europe abolissait la corrida et la chasse, le peuple européen existerait enfin et les femmes et hommes de mieux aimeraient cette Europe qui ne serait plus celle des marchands, du profit, de la concurrence, du Marché, c'est-à-dire du culte de la cupidité et de l'égoïsme social. Si l'Europe veut naître, vivre, grandir et recevoir l'adhésion de ses citoyens, il lui faut les écouter. Ecouter, non pas une infime minorité organisée en lobbies d'arriérés, mais le peuple souverain. Or, qui pourrait douter un seul instant que si le peuple Européen en son entier votait par voie référendaire, il n'opinerait pas pour l'abolition de la corrida et de la chasse? Les politiciens confondent toujours le peuple et les lobbies, le peuple et la lie, le peuple et l'archaïsme. Pourquoi ? Parce qu'ils méprisent ceux qu'ils prétendent représenter et qui valent infiniment mieux que ce qu'ils imaginent. Le jour où le parlement européen votera l'interdiction de la chasse et de la torture tauromachique, les européens penseront enfin: "vive l'Europe"! Bien sûr, il y faudra une réforme constitutionnelle conférant au parlement européen un pouvoir normatif. En attendant, les élus auraient pu s'abstenir de subventionner la torture et la mort. Ils ont manqué une occasion de faire aimer l'Europe. Mais il est vrai qu'une majorité conservatrice siège aussi à STRASBOURG. Gérard CHAROLLOIS
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Un groupement d’hommes d’affaires oeuvre pour créer en zone naturelle, dans le Parc Naturel Régional PERIGORD LIMOUSIN, l’un des plus importants circuits automobiles de ce pays. Long de 4,6 kilomètres (LE MANS ne fait que 4,3 kilomètres), large de 12 mètres, sonorisé par 675 hauts-parleurs, flanqué des inévitables établissements d’exploitation du tourisme, cette installation aberrante, dite « musée de l’automobile », affecte un secteur préservé, riche de faune et de flore, exempt de tout « aménagement polluant et bruyant ». Le projet, attentat contre la Nature, intéresse le canton de NONTRON, dans le Nord-Ouest du département de la DORDOGNE, en amont de deux rivières remarquables par leurs richesses écologiques : le BOULOU et la NIZONNE. Des inventaires de faune ont été effectués et confirment la valeur du site. LE Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN), organe consultatif du ministère de l’écologie, en sa séance du 20 novembre 2006 déclara le projet manifestement contraire aux objectifs d’un Parc Naturel Régional dont la double vocation est de protéger la Nature et d’offrir des perspectives d’activités économiques compatibles avec ce but, un tourisme de qualité, le maintien d’un cadre de vie sain, agréable, c’est-à-dire sans agression de loisirs mécaniques nécessairement polluant, bruyant, attirant une clientèle qui n’est pas celle des visiteurs et habitants des parcs naturel régionaux. En un temps où les décideurs, les chefs d’Etats, les scientifiques unanimement vont répétant qu’il faut réduire l’émission de gaz à effets de serre, qu’il convient de ménager les ressources pétrolières, de sauvegarder la biodiversité, une telle réalisation en ce lieu représente la caricature de ce qu’il faut proscrire absolument. Destructeur de nature, le projet s’avèrerait négatif d’un point de vue économique et cupide puisqu’il signifierait la mort du parc naturel régional et des emplois et activités inhérents à ce label. J’appelle, avec les cinq cents manifestants contre le circuit réunis à NONTRON le 24 mars dernier, le gouvernement à prendre ses responsabilités, à ne pas se retrancher derrière des décisions administratives c’est-à-dire politiquement irresponsables et soumises aux seules pressions d’intérêts locaux et strictement égoïstes. La préfecture de la DORDOGNE serait sur le point, selon les déclarations assurées d’un homme d’affaires local impliqué, d’autoriser ce saccage durable d’une région privilégiée, riche de ses paysages, de son calme, de sa Nature et rercherchée pour ces biens devenus précieux. L’Etat impartial, garant de l’intérêt général, doit dans un souci d’élémentaire cohérence avec les déclarations de vertu écologique, refuser cet invraisemblable projet en ce site d’exception. Gérard CHAROLLOIS président de la SEPANSO DORDOGNE CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Corrida : le progrès moral, il est plutôt de l’autre côté des Pyrénées Reconnaissez que c’est paradoxal ! La corrida est en perte de vitesse dans le pays qui l’a vue naître alors qu’elle se développe partout ailleurs, notamment en France et au Portugal. A l’occasion de la très importante manifestion anti corrida du 11 août à Malaga (Andalousie) appelée par le CACMA (http://www.cacma.org), importante de par son succès et par le fait que cette ville de la Costa del Sol est jugée comme étant un bastion de la torture tauromachique, le célèbre magazine TIME a consacré un article très bien fait au thème de l’opposition générale à cette ignominie. Avec un chiffre étonnant : selon un sondage Gallup, seuls 8% des espagnols se considèrent aficionados ! A l’image de Barcelone, 42 cités et communes se sont positionnées, officiellement, comme villes anti corrida. Cristina Narbona, la ministre de l’environnement, a déclaré qu’elle avait profondément honte de vivre dans un pays porteur d’une telle tradition. La mort donnée en spectacle a du plomb dans l’aile là-bas. Mais nous, en France, on a un gouvernement qui prend l’exact contrepied de la déclaration de C.Narbona. N.Sarkozy ne cache pas son goût pour la torture sous le soleil alors que des types comme Estrosi, Fillon et une femme comme Bachelot en rajoutent dans le soutien à cette pratique dégueulasse. Il y a de quoi avoir les nerfs, non ? Que vont-ils penser de nous, nos amis espagnols ? --------------------------------------------- Publié Chasse, corrida et traditions connes et cruelles | Samedi 11 août 2007 R.Bachelot a du goût pour la violence, la douleur, le sang et la mort Roselyne, c’était pas une fillette comme les autres; là où beaucoup de ses petites copines exigeaient, pour les fêtes de noël, qui une robe de fée, qui un déguisement de princesse ou de majorette, eh bien, elle ne songeait qu’à une chose : un habit de tortionnaire, brillant, de lumière quoi … Plutôt douée pour son jeune âge, elle toréait avec les moyens du bord. C’est ainsi qu’un pic à brochette pouvait lui servir de ‘puntilla’, une lime à ongles de ‘descabello’, ce qui était largement suffisant pour sectionner un bulbe rachidien de cochon d’inde. Car Roselyne, dans la corrida, c’est le 3ème acte qu’elle adore : la mise à mort. Bon, c’était plutôt galère de couper les oreilles et la queue du cobaye mais enfin, Roselyne ne s’arrêtait pas à ces détails. Mais voilà, les filles n’avaient pas, à l’époque, autant de facilités à leur disposition pour devenir toréra comme la brave Marie Sara (doña corones, qu’on la surnomme, vous vous rendez compte !) et Roselyne, vaincue provisoirement par le destin, avait juré d’assouvir, par d’autres moyens, sa passion pour la torture d’animaux. De nombreuses années plus tard, toute fière, elle a pu ainsi déclarer, selon l’hebdomadaire L’Express, qu’il ne fallait compter la joindre le 15 août après 18 heures, tout ministre de la santé qu’elle soit ! Oui, Roselyne est devenue une femme importante. Elle a même occupé la fonction de ministre de l’Ecologie, c’est vous dire si elle n’avait peur de rien, surtout pas du ridicule, pour satisfaire ses goûts. Ce mercredi 15, Roselyne se trouvera en effet dans la barrera (le 1er rang) des arènes de Bayonne. Cette bonne vieille ville de sang qui, après une feria particulièrement réussi, prolonge le spectacle des exécutions publiques de taureaux à l’occasion des fêtes de l’assomption (corridas des 11,12 et 15 août). Roselyne, elle a prévenu : “elle ne renoncera à suivre les exploits des trois toréros alignés au programme qu’en cas d’extrême urgence.” Faut-il le rappeler ? “La corrida est une passion ancienne pour l’élue qui avoue assister presque chaque année aux ferias de Dax et Bayonne”. Roselyne, pudique sur son enfance, indique “qu’elle aurait été initiée aux subtilités de l’art tauromachique par son ami François Fillon, dont les parents vivent à Ascain, dans l’arrière-pays basque.” Cependant, Roselyne ne peut cacher au public l’intensité de sa passion de petite fille et admet, un peu gênée (Roselyne n’aime pas parler d’elle), qu’effectivement, cette ‘aficion’ doit remonter à sa jeunesse lorsqu’elle passait ses vacances à Anglet, commune voisine de Bayonne, avec sa famille. Excusez-moi, je crois bien que je vais aller vomir ! ------------------------------------ Publié Chasse, corrida et traditions connes et cruelles Jeudi 09 août 2007 Corrida : il faut être fou pour aller, de façon délibérée, voir mourir qui que ce soit Eh bin, on est bien content ! La feria de Bayonne s’est plutôt pas mal passée, figurez-vous… Sauf pour les taureaux bien sûr. Les autorités, maire comme sous- préfet, sont satisfaites : seulement 2 morts, quelques dizaines de blessés et 3 viols. De la viande saoule à profusion mais bien tenue par des escouades de CRS immergés dans la foule. Et des corridas, où, entre deux bitures, les attardés affectifs, les mutilés de la sensibilité, pouvaient admirer, je cite “ la muleta devenue traîne de mariée, qui épouse chaque grain de sable”. Je t’en foutrais, moi, de la traîne de mariée… Vous en voulez encore ? C’est le quotidien Sud-Ouest qui régale ! ” Ainsi s’achevait, dit-on, dans la joie, et la bonne humeur, cette corrida des fêtes où chacun piocha ses plaisirs là où il les désirait. Comme fleurs dans les champs.” C’est consternant, hein ? En tout cas, il y en a un qui ne pourra plus jamais piocher ses plaisirs dans l’arène comme on cueille des fleurs dans les champs. Si j’osais, je pourrais même dire qu’il ramassera directement les pissenlits par la racine. En effet, le président des Clubs Taurins Paul Ricard, de Béziers (Hérault), un dénommé Bernard Coffin, vient de passer la muleta à gauche, des suites d’une blessure contractée lors de la feria de Boujan-sur-Libron. Il a été encorné à la cuisse par un novillo (jeune taureau) échappé des arènes. Le parquet de Béziers a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire. Mais non, ce n’est pas l’animal qui est visé par cette procédure ! Un peu de sérieux, mince… C’est le Centre hospitalier de Béziers qui est concerné. En définitive, dans tout ça, c’est toujours le taureau qui continue de mourir sans histoire, sans bruit, année après année. Les aficionados adorent voir couler le sang. Qu’ils ne viennent pas nous gonfler quand c’est le leur qui verse dans le sable. La ‘tragédie polychrome’ comme ils disent, aussi avilissante qu’elle soit pour l’esprit humain, peut bien réserver, de temps en temps, une surprise. Marc
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Les pêches et les nectarines ne se vendent pas. Michel Barnier nous rappelle à l'ordre (c'est bon pour la santé, les fruits, MANGEZ-EN !) Les producteurs accusent le mauvais temps. L'année dernière c'était la surproduction L'année d'avant c'était les espagnols L'année d'avant je ne me souviens plus L'année d'avant encore, les surpermarchés (oui, ils écrasent les prix et les paysans, mais n'empêchent pas les gens de manger) Mais ni le ministre de l'agriculture (encore que...) ni les producteurs ni évidemment l'ultra-libérale Mme Lagarde, ne se sont posés une question essentielle: et si les acheteurs commençaient progressivement à s'apercevoir que les fruits proposés, beaux et énormes, sont franchement dégeulasses, plein de flotte ? Avec en prime la certitude qui se fait de plus en plus obsédante: ces fruits ont "bénéficié" d'un nombre de traitement avant et cueillette, qui dépasse l'imagination. Le monde politique cajole ce qui reste du monde agricole avec des placebos. Il faudra en parler sérieusement au "Grenelle de l'Environnement" que la FNSEA est bien décidée à torpiller: "pas touche à mon agriculture productiviste".
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A Nîmes, le « centre français de tauromachie », association loi de 1901, existe depuis 20 ans. Son responsable, Christian Lesur, présente son travail comme un sacerdoce ! Comme la plupart des responsables de ce type d'association barbare, c'est un torero raté. Son action est bénévole, dit-il. Ancien matador et universitaire (dixit !) , il ne trouve personne pour le remplacer (bonne nouvelle !). Cette école enseigne l'art de la torture à une vingtaine d'élèves très motivés (d'après Lesur), âgés officiellement de 12 à 16 ans. Les activités sont régulières tout au long de l'année. « L'enseignement » a lieu le samedi après-midi dans des arènes privées dans la banlieue de Nîmes ou aux arènes de Bellegarde. En janvier-février, des vachettes sont louées pour l'entraînement. En mars-avril, des sorties « au campo » permettent de faire des démonstrations dans le cadre d'animations pour les « fêtes des manades (on apprend donc à torturer en privé !) qui accueillent 200 à 300 personnes : une ignoble boucherie ! En été, des novilladas avec mise à mort ont lieu. Les jeunes portent alors «l'habit de lumière ». Le « centre français de tauromachie » est la seule école du meurtre à pratiquer des échanges avec des écoles espagnoles (du moins pour le Languedoc-Roussillon). L'école nîmoise est agréée par le ministère de la jeunesse et des sports ! Les subventions proviennent de la mairie, du conseil général et du conseil régional. Lesur aide l'école de Tarascon. Des entraînements ont souvent lieu ensemble. Lesur est le co-directeur de la nouvelle école de Béziers. Le samedi 13 décembre 2003, Lesur a apporté son aide pour l'ouverture de l'école de Béziers. A Tarascon, le montage est pour le moins surprenant ! Il s'agit pour cette école du meurtre d'un financement mairie - mutuelle de Tarascon - et. De la Caisse d'Allocations Familiales des Bouches-du-Rhône ! M. Laupies, directeur de la mutuelle « santé, culture et loisirs » (du genre CPNT !) présente son école comme « socio-culturelle », ne dépendant pas directement du milieu taurin, avec un volet camarguaise et un volet tauromachie espagnole (collusion entre les deux une fois de plus !). La mutuelle dépend du ministère de la santé !
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mort de l'ourse Franska (suite)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
La fin annoncée de l'ours Franska L'ourse, d'origine slovène, Franska, n'est pas morte à cause d'un ou deux automobilistes, mais parce que des bergers-chasseurs et des chasseurs de la région l'ont poussée à coups de fusils vers une plaine et une zone où elle n'avait rien à faire. Rien. Je crois qu'il faut arrêter ce cirque: nous (Français) ne méritons pas de conserver une population d'ours bruns dans les Pyrénées. Il faut en tirer les conséquences et l'histoire de la protection de la nature et de la biodiversité, un jour, jugera. En rappelant, mais trop tard, que quelques excités n'ont pas voulu de cet aspect de la vie sauvage. Comme d'autres détruisent les nids d'hirondelles en ville "parce que c'est sale", comme d'autres racontent dans les journaux que les vautours "s'attaquent aux vaches vivantes" ou que "les renards s'attaquent aux vieilles dames". La mort de Franska est la victoire des nuls et la défaite d'un pouvoir (gauche et droite) ayant toujours reculé devant quelques groupes de pression minoritaires puisque le sondage du journal régional récemment publié donnait prés de 80% de gens de la région en faveur du maintien et du renforcement des ours. Et le Grenelle de l'Environnement n'a même pas prévu un groupe de travail sur les espèces et la vie sauvage. Ce qui n'empêche pas notre président de gaspiller des dizaines de tonnes de C02 pour venir enterrer un cardinal ... Il ne reste plus qu'à emprisonner Bové et on sera tranquilles ! . -
L'UE subventionne les corridas Mise à jour: 14/08/2007 11:32:01 Les citoyens de l'Union européenne contribuent au maintien des corridas dans le Sud de la France et en Espagne, ceci à leur insu pour la plupart des Européens. Une réalité que l'ASBL ALPA, l'Association luxembourgeoise pour la protection des animaux, a la ferme intention de mettre en lumière. Cecilia Lima de Pina Lors d'un vote concernant le maintien ou non des subventions européennes pour les corridas, le Parlement européen a décidé, le 15 mai, de continuer à les subventionner. 574 députés européens sur 785 ont en effet voté pour le financement de cette activité. «C'est scandaleux. Il faut, en plus, savoir que le Parlement compte actuellement six députés luxembourgeois. Seulement un seul de nos députés, Claude Turmes, s'est décidé en faveur des animaux», raconte Anny Eck-Hieff, la présidente de l'ASBL ALPA. Chaque année, les corridas en Espagne et dans le Sud de la France reçoivent en tout 22,5 millions d'euros comme subventions par l'Union européenne. Ce sont donc les impôts des citoyens européens qui financent les corridas, même si pratiquement tous les citoyens (98 %) se disent contre la corrida. «Je pense que la plupart des personnes ne savent pas qu'elles paient les combats de taureaux, lance Anny Eck-Hieff. Si nous ne faisons rien, nous continuerons à contribuer aux corridas sans le savoir». Des chiens exterminés dans des chambres à gaz L'UE subventionne également un grand nombre d'autres activités du même type, comme par exemple, les courses de chiens, qui reçoivent chaque année des millions d'euros. D'après les informations de l'ALPA, les chiens, qui ne sont plus aptes à concourir, sont tués dans des chambres à gaz. Demain ainsi que le dimanche 19 août, l'ALPA organisera sur laplace d'Armes une action en vue de signer des pétitions contre le subventionnement de la corrida par l'Union européenne, mais aussi afin d'informer le public sur cette réalité souvent méconnue. Lors de cette conférence de presse, l'ASBL a aussi parlé hier des abattages rituels. Au Grand-duché, une loi sur la protection des animaux datant de 20 ans interdit ce rituel, et en même temps les abattages privés. Une question qui fait surface au Luxembourg, au moment où le Luxembourg a décidé de reconnaître la religion musulmane. L'association ALPA veut, par ailleurs, que dans la Constitution luxembourgeoise, les animaux soient reconnus comme des êtres vivants. Un moyen selon l'ASBL ALPA d'améliorer le respect des animaux. Une revendication, envers le gouvernement, qui est faite depuis dix ans par l'ALPA. En Allemagne, par exemple, cela a été introduit depuis trois ans dans la Constitution. http://www.le-quotidien.lu/edition/article.asp?ArticleId=3899
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www.ecologie-radicale.org Le sérieux, la crédibilité, le refus de tout sentiment paranoïde caractérisent la pensée des militants rationnels défenseurs du vivant. Dès lors, rien ne permet à ce jour d'imputer la mort de l'ourse FRANSKA à un acte intentionnel de malveillance. Néanmoins, nous devons bien constater des faits objectifs : comme par hasard, les ours réintroduits subissent des accidents mortels lorsque se déchaînent les passions antinature des arriérés. Les automobilistes impliqués ne sont sans doute pas tueurs intentionnels mais il ne faut pas exclure que l'ourse ait été volontairement dérangée, voire intoxiquée. Nous recevons le message ci-dessous que nous vous communiquons sans pouvoir confirmer cette assertion selon laquelle l'école vétérinaire de TOULOUSE serait gangrénée par l'abject CPNT. Gérard CHAROLLOIS ---------- Message ttransféré Bonjour, sans préjuger de rien pour l'ourse Franska, j'espère que l'autopsie n'aura pas lieu à l'École Nationale Vétérinaire de TOULOUSE où CPNT est en bonne place et où les autres autops d'ours ont toutes été ... BACLEES. Guy Joncour Président de la section "faune sauvage" de la Commission Environnement de la SNGTV, Coordinateur du Dossier EGB (ehrlichiose granulocytaire bovine) /EGO (ovine) à la SNGTV et, à ce titre, correspondant de celle d'Épidémiologie.
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la lettre hebdo de gérard charollois (12/08)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Ni art, ni combat et pas même tradition. Le taureau n’est jamais qu’un herbivore, nullement destiné à agresser, mais promu à la protection des troupeaux sauvages des vaches primitives. Sa force, sa puissance sont orientées naturellement, biologiquement vers la défense et non vers une inutile attaque. Des organisateurs de spectacles sanglants, gestionnaires avisés des tiroirs caisses des arènes où échoit l’argent public, habillent de mots creux, fumeux, dérisoires et ridicules les séances de tortures qu’ils offrent à des foules criminelles, criminelles comme le sont si souvent les foules grégarisées. Pris individuellement, totalement seul sur les gradins d’une arène, le badaud éprouverait la honte d’être là pour assister à une agonie cruelle. Sa conscience aurait mal. Il comprendrait ce qui se déroule devant lui, pour lui, à cause de lui et l’horreur s’imposerait dans la lumière de sa raison. Mais, la foule ! Elle excuse, accepte, digère tout, car elle n’a ni conscience, ni raison : les ordalies, les bûchers, les pendaisons, les lapidations, les lynchages, les corridas, rien ne la rebute, ne l’émeut, ne l’atteint. La foule est meurtrière, stupide, dépourvue d’esprit critique et de sensibilité lorsqu’elle se mue en monstre autonome, parfaitement distinct des particules élémentaires qui la composent. La foule déresponsabilise, anihile l’homme qui abdique entre ses mains puissantes son intelligence et son cœur. La corrida n’est ni un art, ni un combat, pas même, hélas, une tradition. ---- Elle n’est pas un art, puisque l’art est affaire de représentation désincarnée, d’œuvre symbolique et signifiante et jamais de réalité. Or, ici le taureau est vrai, saignant, tremblant, expirant sous les coups. ----- Elle n’est point un combat, puisque l’issue en est connue, ritualisée, exempte d’aléa. ---- Elle n’est pas même une tradition puisque manque l’épaisseur des siècles et que ce spectacle doit, du moins en ce pays, beaucoup au Second Empire et plus encore au développement de « l’industrie touristique ». ceux qui prétendent défendre la mort spectacle imaginent lui offrir une couverture en la parant du sceau de la Tradition. Ils trompent et s’abusent eux-mêmes car toute tradition a pour vocation naturelle de disparaître pour qu’avance la civilisation. La tradition est l’intelligence des perroquets qui répètent stupidement, sans comprendre, sans esprit critique, sans recul, ce que d’autres firent avant eux et au seul motif qu’ils le firent de longue date. Les jeux du cirque, les bûchers, les ordalies, l’esclavage, l’absolutisme royal, la torture furent en Occident des traditions solides et l’excision des petites filles, la lapidation de la femme adultère, les multiples obscurantismes religieux inculquant la peur du ciel et des enfers demeurent, pour beaucoup trop de contemporains soumis, des traditions. Faire reculer la tradition a toujours été la marque des esprits libres et éclairés qui ne radotent pas mais pensent et soumettent à l’examen de leur raison les faits et les gestes. Aussi, si la corrida était, ce qu’elle n’est pas, une tradition, cela constituerait une raison supplémentaire et superflue de l’abolir. Alors, ni art, ni combat, ni sport, ni tradition, qu’est-ce que ce spectacle consistant à torturer pendant vingt minutes un être sensible jusqu’à ce que mort s’en suive, pour la satisfaction de foules excitées, ivres de sang et souvent d’alcool ? La corrida est un révélateur, le symptôme d’un mal caché et redoutable : l’instinct de mort. Notre espèce nous a offert bien d’autres manifestations, au cours de sa sinistre histoire émaillée de crimes insondables, de guerres perpétuelles, de génocides furieux, de violences exacerbées et valorisées, de cette tare funeste qui la rabaisse parfois bien au-dessous de la condition animale. L’homme fait ici, aujourd’hui, à l’animal ce qu’il ne lui est pas donné de faire à ses semblables mais qu’il ne manquera pas de leur faire lorsque les circonstances, par exemple une « très juste guerre », lui octroieront la douce jouissance des vrais combats, des exécutions bien méritées et dûment justifiées par des juges et des commentateurs qui viendront doctement expliquer la nécessité des châtiments infligés à un ennemi abhorré méritant une édifiante punition. La mort spectacle nie l’éthique hédoniste faisant de l’individu solitaire face à son destin, un individu solidaire, fondant la reconnaissance d’autrui sur sa seule capacité à éprouver le principe du plaisir/déplaisir. La corrida nous rappelle que le processus d’hominisation n’est nullement parachevé et que le chemin parsemé de cadavres humains et non-humains est décidément bien long. Pour perpétrer ces actes de tortures érigés en spectacle, les tenants de la corrida ne sauraient souffrir le débat, la confrontation, la réfutation. Il leur faut de la propagande lourde et unilatérale et il ne manque pas de mondains pour se livrer dans les médias à des exercices pitoyables d’apologie sans être le moins du monde embarrassé par l’absence de toute contradiction idéologique. En cela la corrida, comme la chasse, sont intrinsèquement fascistes et antidémocratiques. Normal, puisqu’elles hurlent : "viva la muerte !", "I kill for fun ". Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. -