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St-Georges de Beauce: Un homme de 82 ans de St-Georges de Beauce perd la vie dans un incendie 13-03-2007 Lundi soir vers 21:39, un homme a perdu la vie dans un incendie de résidence de la 119e rue. Selon les informations obtenues sur place du service de police et d’incendie, deux personnes étaient dans la résidence lorsqu'une odeur de brûlée est apparut. Les deux résidents auraient constaté un début d'incendie au sous-sol. La femme serait allée demander du secours chez un voisin alors que l'homme de 82 ans serait resté au sous-sol pour tenter d'éteindre par lui-même l'incendie. Au moment où les pompiers de St-Georges ont été demandés pour l'incendie, l'homme n'avait toujours pas sorti de la résidence ce qui laissait craindre le pire. Les pompiers n'ont pas perdu de temps, dès qu'ils sont arrivés, ils ont procédé à des ouvertures et à une recherche de victime. Quelques minutes plus tard, la victime fût trouvée au sous-sol en arrêt cardiaque. Les paramédics ont prit la relève jusqu'au centre hospitalier de St-Georges. De plus, un petit chien fût sauvé par les secouristes, il a été trouvé par les pompiers en arrêt respiratoire. Après quelques essais, les secouristes ont réussi à sauver la vie de la petite bête qui a nouveau recommencé à respirer. Trouvé ici: http://www.zone911.com/
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Trouvé sur un forum Conversation: Chien Mort de Froid - Reportage de Samedi 10 mars sur CTV Subject: Chien Mort de Froid - Reportage de Samedi 10 mars sur CTV Bonjour, Nous avons un peu plus d'informations au sujet du Bouvier Bernois mort de froid la semaine dernière - attaché dehors par ses maîtres avec un peu de nourriture et un bol d'eau (bien sûr gelée très vite avec les températures qu'il faisait). Les maîtres avaient attaché le chien et étaient partis en vacances à Cuba. Le chien a pleuré pendant des heures et des heures avant de mourir mardi… les voisins n'ont pas bougé pour l'aider et lorsque quelqu'un s'est décidé à faire venir la SPCA de la Montérégie, mardi, le malheureux chien était mort - gelé et abandonné de tous. Les maîtres sont coupables, mais également les voisins (dont l'un apparemment aurait dit dans le reportage qu'il avait lui-même deux chiens et qu'il était allé prendre des photos du chien mort.. Comme preuve !) C'est une honte. Nous vous demandons de faire circuler ces informations à toutes vos relations et de contacter la Mairie pour protester. Voici les coordonnées : Mairie de Ste-Anne de Sabrevois M. Denis Roland (Maire) Tél. 450 347 0066 Courriel : info.sabrevois@videotron.ca Nous vous tiendrons au courant de la suite car nous essayons d'organiser une protestation.. Plus visible. Si vous voulez nous aider, merci de nous en informer à caniscatus@videotron.ca
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Pas d’ailerons de requin pour les réceptions Olympiques publié le mardi 13 mars 2007 Les officiels du gouvernement chinois devraient enlever les ailerons de requin de leurs menus de réception avant les Jeux Olympiques de 2008 à Beijing, de façon à donner une meilleure image de la Chine aux visiteurs étrangers, a dit un législateur mardi. "Servir de l’aileron de requin aux invités étrangers pendant les Jeux Olympiques pourrait beaucoup nuire à l’image de la Chine, et les officiels devraient commencer à ôter ce plat de la table à manger dès maintenant," a conseillé Xu Zhihong, député à l’Assemblée Populaire Nationale (APN, parlement chinois). M. Xu, président de la prestigieuse université de Beijing, a indiqué que l’aileron de requin était souvent évitable sur le menu de réception des gouvernements locaux. Les restaurants devraient également supprimer d’autres animaux sauvages, comme le serpent, de leur menu pendant les Jeux, sinon cela pourrait facilement irriter les visiteurs étrangers, les activistes pour les droits des animaux en particulier, a dit M. Xu à l’agence Xinhua en marge de la session plénière annuelle de l’APN. "Ce n’est pas une question environnementale, mais qui a un impact direct avec l’image du peuple chinois," a conclu le législateur Trouvé ici: http://www.armees.com/Pas-d-ailerons-de-requin-pour-les-receptions-Olympiques,17920.html
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Harper promet 600 millions $ aux agriculteurs Presse Canadienne Poursuivant sa tournée du pays où il annonce des parties de son budget qui sera déposé le 19 mars, Stephen Harper était en Saskatchewan vendredi pour promettre 600 millions $ aux agriculteurs. Comme pour l'argent destiné aux provinces pour des projets environnementaux, cet argent ne sera disponible que si le budget du gouvernement minoritaire est adopté. Et comme il l'a fait en Ontario et en Alberta plus tôt cette semaine, le premier ministre n'a pas manqué l'occasion de souligner que cela dépend de l'appui des partis d'opposition au budget. La somme promise servirait à la création par Ottawa de comptes d'épargne basés sur les cotisations des producteurs. Par ailleurs, le gouvernement fédéral a trouvé de l'argent disponible tout de suite pour les agriculteurs, de l'argent qui ne dépend pas du prochain budget: ainsi, 400 millions $ seront versés directement aux producteurs cette année pour compenser les coûts de production élevés des quatre dernières années. Les producteurs agricoles n'auront pas à faire de démarches pour obtenir cet argent. Il leur sera versé une fois que leur revenu annuel pour 2006 aura été établi, par l'envoi de leurs déclarations de revenus. Trouvé ici: http://www.matin.qc.ca/canada.php?article=20070310070900
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Le cri des chercheurs: rendez-nous nos singes!
Caro18 a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Le cri des chercheurs: rendez-nous nos singes! SUISSE - Neurosciences A Zurich, pôle international pour les neurosciences, des scientifiques font recours contre la décision de leur retirer les autorisations de travailler avec des singes. Craignant pour l'avenir de la recherche, ils déplorent le durcissement des conditions d'expérimentations. Notamment la notion de dignité de l'animal, dans la nouvelle loi. L'affaire défraye la chronique en Suisse alémanique. A tel point que la prestigieuse revue scientifique américaine Nature s'en est fait l'écho. Depuis plusieurs mois, à Zurich, un bras de fer oppose la Commission cantonale de protection des animaux, d'un côté, et l'Institut de neuroinformatique (INI) du Poly et de l'Université, de l'autre. Motif de la discorde: la suspension, par la première, de deux projets de recherche employant des singes. Une décision que la Direction zurichoise de la santé vient juste de confirmer, indique la Neue Zürcher Zeitung. A la stupéfaction des deux Hautes Ecoles, qui rappellent que ce canton constitue un pôle international majeur pour la recherche sur le cerveau. Les chercheurs tirent la sonnette d'alarme face au durcissement de la pratique. Explications. Tout a commencé en novembre. Le neurobiologiste genevois Daniel Kiper et son collègue sud-africain Kevan Martin se sont vu refuser les autorisations nécessaires pour mener des expériences sur des macaques rhésus. Leurs licences, qui arrivaient à échéance, devaient leur être à nouveau accordées au niveau cantonal pour une durée de trois ans. Les scientifiques font recours Or, cette fois-ci, la Commission de protection des animaux, dont le vote a été serré, a invoqué une atteinte à la dignité des primates pour motiver son refus. Cette notion, introduite dans la nouvelle Loi sur la protection des animaux, doit entrer en vigueur en 2008. «Les expériences concernées courant sur trois ans, cet article a toutefois pu être appliqué préventivement», indique Cathy Maret, à l'Office vétérinaire fédéral. Autre argument invoqué par la Commission: la pesée des intérêts. «Qui dans le cas précis nous est apparue négative», note son président, l'éthicien Klaus Peter Rippe. Consternées, l'Ecole polytechnique fédérale et l'Université de Zurich vont déposer un recours contre cette décision au tribunal administratif. «Comprendre comment le cerveau fonctionne est fondamental», explique Daniel Kiper. «Les connaissances acquises par nos équipes au cours de ces recherches sont destinées, entre autres, à des applications cliniques sur des patients. Elles doivent notamment servir à la réhabilitation des personnes victimes d'attaques cérébrales.» Un incident qui, rappelle le scientifique, frappe chaque année des dizaines de milliers de Suisses. Enfin, ces expériences doivent également permettre de mieux comprendre le déclenchement de maladies psychiques telles que la dépression et la schizophrénie. En définitive, les chercheurs de l'INI contestent tant les atteintes à la dignité que la pesée négative des intérêts. «Lors de ces expériences, qui impliquent moins d'une dizaine de singes en tout, les animaux ne souffrent pas», affirme Daniel Kiper. Dans certains cas, certes, les macaques, d'abord anesthésiés complètement, sont euthanasiés à la fin de la recherche. «Nous leur introduisons des électrodes dans le cerveau. Mais les gens qui se font opérer pour l'épilepsie subissent parfois exactement le même procédé sans anesthésie complète et confirment que ce n'est pas douloureux», insiste le Genevois. Dans l'autre cas, la prise de boissons des primates est contrôlée. Ils ne reçoivent du jus de pomme que s'ils coopèrent. «Cependant, à la fin de chaque expérience, ils boivent autant qu'ils le veulent.» Poursuivre la lecture: http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_info_test/enjeux/singes__8_3_.html -
Un commissaire au lobbying doit faire enquête sur les liens entre le Premier ministre et un lobbyiste Le 8 mars, 2007 Ottawa - Le Premier ministre Stephen Harper doit expliquer pourquoi son avocat, qu'il payait pour le défendre des accusations de congédiement injustifié portées contre lui par son ancien cuisinier, a été autorisé à faire du lobbying, et notamment à faire des pressions directement auprès du cabinet du Premier ministre pendant près de huit mois. C'est la question que le leader libéral à la Chambre, Ralph Goodale, a posée aujourd'hui. « L'hypocrisie, n'a pas de limites, on dirait, au sein de ce gouvernement néo conservateur, a déclaré M. Goodale. Quelques jours seulement après que la soi disant loi sur la responsabilité eut été présentée, et même après qu'elle eut reçu la sanction royale, M. Harper aurait été au courant du fait que son propre avocat faisait du lobbying auprès de son cabinet. » « Le Premier ministre doit reconnaître les faits, nommer un commissaire au lobbying et lui demander immédiatement de faire enquête sur ce conflit d'intérêts possible », a ajouté M. Goodale. Le 10 mars 2006, l'ancien cuisinier de M. Harper, Henrik Lundsgaard, a déposé plainte contre M. Harper et son épouse pour congédiement injustifié, et le 29 mars 2006, Emanuel Montenegrino a déposé un avis d'intention de présenter une défense auprès de la Cour supérieure de justice de l'Ontario. M. Montenegrino, ainsi que Michael Rankin, sont ensuite restés les avocats commis au dossier jusqu'à ce que l'affaire soit réglée à l'amiable, en janvier dernier. Le 17 mai 2006, M. Montenegrino s'est enregistré pour faire du lobbying auprès du cabinet du Premier ministre au nom de l'Association des pilotes d'Air Canada. Cet enregistrement est toujours valide, comme d'ailleurs huit autres visant des activités de lobbying auprès de ministères et de députés. Récemment, d'autres conflits d'intérêts possibles ont été révélés dans les médias au sujet des limites entre les activités d'avocat et de lobbyiste de M. Montenegrino. Le 9 février 2007, M. Montenegrino s'est enregistré pour faire des pressions auprès du cabinet du Premier ministre, du ministère de l'Environnement, du ministère de la Justice et de députés, au nom de la Canadian Sportfishing Industry Association, au sujet de deux textes de loi portant sur la cruauté envers les animaux. Quatre jours avant que son enregistrement ne devienne valide, M. Montenegrino était l'avocat du ministre de l'Environnement, John Baird, dans une affaire de diffamation. M. Montenegrino est commis à une autre affaire de diffamation : il défend la cause du député conservateur fédéral de Nepean-Carleton, Pierre Poilievre, qui a reçu un avis d'action en justice en raison de commentaires qu'il a faits le 22 février 2007 lors d'un entretien à la radio CFRA. M. Montenegrino est également un ami et bailleur de fonds de longue date du Premier ministre Harper, puisqu'il est organisateur politique et organisateur de collectes de fonds pour le Parti réformiste, pour l'Alliance canadienne et pour le Parti conservateur depuis le milieu des années 90. Dans sa notice biographique officielle, M. Montenegrino se décrit comme étant un « émissaire qui porte les préoccupations des gens dans les cercles restreints du pouvoir », qui peut « réduire les retards et alléger les tracasseries administratives », ce qui se traduit par « d'énormes avantages, sur le plan monétaire et sur le plan de l'organisation, pour ceux qu'il défend ». « Il y a, dans la loi sur la responsabilité, des dispositions qui portent précisément sur de telles possibilités de conflit d'intérêts, et cela explique peut-être pourquoi le gouvernement n'est pas du tout pressé de mettre cette loi en vigueur. Les conservateurs veulent tirer le maximum d'avantages politiques pour leur propre compte avant de devoir se conformer à leurs lois », a ajouté M. Goodale. La loi fédérale sur la responsabilité prévoit la création d'un poste de commissaire au lobbying ayant le pouvoir de faire enquête sur les conflits d'intérêts impliquant des lobbyistes enregistrés. Or, bien qu'il ait tenté à maintes reprises de faire croire que l'opposition officielle voulait retarder l'adoption de cette loi, le gouvernement lui-même a repoussé pendant plus de 90 jours l'entrée en vigueur de certains articles de cette loi, notamment ceux qui concernent les restrictions aux activités de lobbying. Trouvé ici: http://www.liberal.ca/news_f.aspx?type=news&id=12323
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Un appel au civisme Le Nouvelliste Shawinigan IMAGE: http://images.cyberpresse.ca/apps/pbcsi.dll/bilde?Site=CP&Date=20070307&Category=CPNOUVELLISTE&ArtNo=703070743&Ref=AR&Profile=5409&MaxW=300&Q=85 Allez sur le lien pour voir l'image et ensuite vous pouvez cliquer à nouveau sur l'image pour l'agrandir Des chevreuils mourants, des arbres abattus illégalement, des sentiers de ski de fond vandalisés et maintenant, des carcasses abandonnées. La directrice générale du Parc de l'Île-Melville, Marie-Louise Tardif, en voit de toutes les couleurs depuis son entrée en fonction, en décembre. La facilité d'accès au site constitue un avantage pour les amateurs de plein air, mais aussi pour les délinquants qui ne se gênent pas trop pour abuser des lieux. La directrice générale déplore évidemment le dernier épisode. C'est un premier cas du genre", commente Mme Tardif. "J'espère qu'on ne commencera pas à prendre le Parc de l'Île-Melville pour un dépotoir à viande d'animaux! S'il le faut, nous augmenterons la surveillance et nous intercepterons les fautifs." Dès son entrée en fonction, Mme Tardif a dû se débarrasser des chevreuils de l'enclos, aux prises avec des problèmes de consanguinité. Une décision inévitable, mais qui a attristé les visiteurs réguliers. Des abris illégaux Puis, au fil des semaines, elle s'est aperçue que des arbres étaient abattus illégalement et que des camps de fortune étaient aménagés sur le site, évidemment sans autorisa- tion. "Nous avons déjà des problèmes avec des gens qui vont sur notre territoire, du côté du secteur Shawinigan-Sud, qui abattent des arbres et qui s'installent", raconte-t-elle. "Je suis sur le bord de faire sauter ces abris temporaires. Ils n'ont pas le droit de faire ça! S'ils ne défont pas ces camps, on va les aider..." En février, un autre événement déplorable a joué sur le moral de cette nouvelle équipe. "Nous avons un fin finaud qui s'est promené en camion dans les pistes de ski de fond", soupire Mme Tardif. "L'an prochain, il faudra mettre des blocs de béton pour empêcher le monde de passer. Ça montre à quel point les gens peuvent être imbéciles, irrespectueux de la nature." La directrice générale souhaite trouver un moyen pour resserrer la surveillance, surtout du côté de Shawinigan-Sud. Elle demeure consciente des limites de cette volonté, d'où son appel au civisme. "Les gens qui sont allés porter ces animaux ont agi en soirée ou en pleine nuit", opine-t-elle. "Ils devaient savoir que ce n'était pas très achalandé à cette période de l'année. C'est quelqu'un qui connaît les lieux qui s'est présenté là. On ne se déplace pas avec huit cochons dans son camion sans savoir où les mettre! Il a quand même été gentil, en déposant les animaux juste devant le bac à déchets..." Réagissez à cet article http://www.cyberpresse.ca/article/20070307/CPNOUVELLISTE/703070743/5409/CPNOUVELLISTE
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Le dimanche 04 mars 2007 Chasse aux phoques: Hervieux-Payette rabroue une correspondante Un an après sa virulente sortie antiaméricaine dans La Presse pour défendre la chasse aux phoques, la sénatrice Céline Hervieux-Payette, nouvelle leader de l'opposition à la Chambre haute, remonte au créneau, cette fois pour dénoncer une certaine opinion publique européenne qui condamne cette activité économique viable et bien réglementée. «Je crois que l'humanité existe aussi de ce côté-ci de l'océan Atlantique et notamment chez les chasseurs canadiens de phoques», écrit Mme Hervieux-Payette à une correspondante allemande qui accuse le Canada de pratiques inhumaines et cruelles. La sénatrice a en effet été piquée au vif par une lettre qu'elle a reçue, aussi adressée au ministre des Pêches et Océans, Loyola Hearn, et au premier ministre, Stephen Harper. La lettre, signée Astrid Kammerer-Höfer, s'élève contre le fait que les chasseurs de phoques du Golfe et de l'Atlantique vont «faire de la banquise le lieu du massacre le plus cruel et le plus inhumain de la planète». La citoyenne allemande affirme que, malheureusement, ce massacre est soutenu et subventionné par le gouvernement canadien et que les quotas d'abattage ne sont jamais respectés. Elle affirme également que la distance de 20 m que doivent respecter les observateurs par rapport aux chasseurs est la preuve que les méthodes de chasse au phoque ne sont pas humaines et que le Canada «a beaucoup à cacher». Mme Kammerer-Höfer qualifie de «charade hypocrite» la défense de la chasse aux blanchons par le ministère des Pêches et Océans. L'an dernier, la sénatrice Hervieux-Payette avait rabroué une famille du Minnesota qui dénonçait la chasse aux phoques auprès des parlementaires canadiens. Elle avait rétorqué que «le massacre quotidien de personnes en Irak» par les États-Unis était bien plus horrible que l'industrie du phoque. La sénatrice avait fait les manchettes pendant plusieurs jours. Dans sa réponse datée du 27 février à Mme Kammerer-Höfer, la leader de l'opposition au Sénat n'y va pas de main morte. Elle corrige d'abord un certain nombre d'inexactitudes en précisant notamment que la chasse aux phoques n'est pas subventionnée par le gouvernement canadien. Elle soutient ensuite que cette pratique n'est pas cruelle ni inhumaine. «Il s'agit, écrit Mme Hervieux-Payette, du prélèvement de ressources animales les plus surveillées de la planète, sous contrôle de nos vétérinaires, de notre gouvernement et d'observateurs internationaux. Les techniques ont été approuvées par l'Association canadienne de médecine vétérinaire. Ceci est plus que ce qu'aucun abattoir européen n'a jamais fait.» La sénatrice fait également remarquer à sa correspondante que les quotas de prélèvement des phoques au Canada répondent à des normes scientifiques et qu'il est faux de prétendre que l'espèce est en péril puisque la population de ces mammifères a triplé en 30 ans. «Croyez-vous, ajoute-t-elle, que le Canada est un pays de barbares et d'irresponsables, sans aucune sensibilité pour la cause animale? Certes, nous ne connaissons pas le presskopf de la Hesse ni le presssack bavarois - spécialités qui ne sont pas faites de végétaux, remarquez-le bien - mais nous avons la même conscience de l'environnement que n'importe quel peuple qui a su intégrer dans son développement la finitude des ressources naturelles.» La réplique de Mme Hervieux-Payette survient au moment où le Bundestag, le Parlement allemand, s'apprête à voter, comme la Belgique l'a fait, un projet de loi qui interdira l'importation des produits dérivés du phoque. «Quel est le peuple, demande la sénatrice, qui a le droit de dire à un autre peuple comment il doit vivre?» Enfin, la sénatrice libérale attire l'attention de Mme Kammerer-Höfer sur le cri d'alarme lancé par la communauté scientifique à propos du risque de disparition de la totalité des espèces de poissons et de crustacés dans les océans à l'horizon de 2050. «Je vous interpelle sur le rôle des pêcheurs européens dans ce triste bilan», écrit-elle. Mme Hervieux-Payette, malgré le ton de sa missive, se défend bien d'être antiallemande puisque, fait-elle remarquer, son conjoint est originaire d'Allemagne. Ce soir à Sherbrooke, au 30e Salon du trappeur, la sénatrice fera part de ses inquiétudes face à la montée de mouvements de boycottage des produits du phoque en Europe. Notamment, le gouvernement britannique a décidé, le 8 février dernier, d'inciter les autres membres de l'Union européenne à interdire l'importation de produits dérivés du phoque. Hier aux Communes, le porte-parole libéral en matière de pêche, le député Scott Simms, a présenté à son tour une motion visant à faire interdire l'importation des produits dérivés de chevreuils et de sangliers en provenance de l'Allemagne. Trouvé ici: http://www.cyberpresse.ca/article/20070304/CPACTUALITES/703040695/1019/CPACTUALITES
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Augmentation de la consommation de viande en Chine
Caro18 a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
L'un des projets financé par l'UE surveille d'un oeil attentif le monde en développement[Date: 2007-02-22] La lutte contre les maladies et la faim dans les pays en voie développement ne repose pas seulement sur les actes des organisations d'aide humanitaire. Le projet EAGLES (Action européenne sur les sciences du vivant à l'échelle mondiale - European Action on Global Life Sciences) financé par l'UE, a décidé de s'attaquer aux problèmes croissants auxquels sont actuellement confrontés des millions de personnes dans le monde, en offrant une plateforme de dialogue et de collaboration entre les chercheurs européens dans le domaine des sciences du vivant et des chercheurs issus du monde en développement. L'objectif est de sensibiliser les personnes à l'ampleur des crises humanitaires et de s'assurer que les compétences et les ressources des sciences du vivant européennes sont utilisées à bon escient au profit du genre humain. «L'Europe a un rôle moral dans le développement du reste du monde; faire partie de ce développement est également dans son propre intérêt», a déclaré Jens Degett, directeur exécutif du projet EAGLES, à l'équipe de CORDIS Nouvelles. «Le projet EAGLES est en quelque sorte une organisation populaire, qui a débuté par la rencontre de chercheurs du monde développé avec des chercheurs du monde en développement. Ils ont réalisé qu'ils avaient beaucoup de choses en commun et beaucoup de questions importantes à aborder ensemble», a expliqué M. Degett. «Certains des chercheurs du monde développé, et particulièrement d'Europe, ont ressenti une obligation morale à agir pour résoudre les problèmes sérieux auxquels est confronté le monde en développement», a-t-il poursuivi. Instauré en 2003, le projet organise toute une série d'activités, dont des symposiums sur les problèmes les plus urgents. Une manifestation récente a par exemple mis l'accent sur la nouvelle révolution du bétail en Chine, et ses effets potentiellement nuisibles sur le reste du monde. La population de Chine passe progressivement d'une alimentation végétarienne à une alimentation basée davantage sur la viande. Les experts estiment que ce changement dans l'alimentation chinoise doublera les effets de la consommation alimentaire sur l'environnement du pays. «Si leurs plantations sont utilisées pour nourrir les cochons et les vaches, il leur faudra planter davantage», a déclaré M. Degett. «La Chine deviendra également un pays importateur net de produits agricoles tels que le soja et les céréales: cela aura bien évidemment une influence sur le monde en développement.» Lors d'un congrès plus récent, les chercheurs ont évoqué les implications engendrées par les règlementations de l'UE concernant les organismes génétiquement modifiés (OGM) sur le monde en développement. «Les régulations de l'UE dissuadent les chercheurs du monde en développement d'exploiter les aliments ou les cultures GM», a déclaré M. Degett. Beaucoup de produits exploités par les chercheurs dans les pays en développement sont potentiellement très utiles. Par exemple, les plantations résistantes à la sécheresse dans les régions arides permettraient d'augmenter la production agricole et de soutenir les économies en difficulté. Poursuivre la lecture: http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=27188 -
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De: Comartin, Joe - M.P. <comartin.j@parl.gc.ca> Envoyé : 2 mars 2007 15:52:59 Madame, Merci d’avoir pris le temps de nous écrire concernant les lois efficaces relatives à la cruauté envers les animaux. Le NPD fédéral appuie le renforcement des provisions concernant la cruauté envers les animaux dans le cadre du Code criminel du Canada afin de décourager la violence et la cruauté envers les animaux et punir les personnes coupables de tels actes. Pendant le dernier Parlement, nous avons appuyé le projet de loi C-50, mais malheureusement ce projet de loi n’a pas survécu à sa première lecture le 16 mai 2005. Le projet de loi C-50 représentait un pas dans la bonne direction, car il accordait aux animaux leur statut de créature pouvant ressentir la douleur. Nous estimons que de telles modifications, accompagnées de sanctions plus sévères à l’égard des comportements cruels envers les animaux, auraient dû être effectuées il y a longtemps. Nous demeurons convaincus du bien-fondé des politiques visant à protéger l’environnement naturel et les créatures qui s’y trouvent. Le NPD appuie des modifications au Code criminel qui ôteraient les infractions liées à la cruauté envers les animaux de la section concernant les infractions contre les biens et créeraient une section distincte. En mettant les crimes contre les animaux sur un pied d’égalité avec les crimes contre les biens, nous excluons les animaux sauvages ou errants. Il faut protéger toutes les créatures. Malheureusement, le projet de loi S-213 ne fournirait pas cette protection. Il réclame tout simplement des sanctions plus sévères en vertu de la loi actuelle pour les personnes coupables de cruauté envers les animaux et ne fait rien pour favoriser la condamnation des coupables. En s’opposant à ce projet de loi, le NPD unit sa voix à celle du Fonds international pour la protection des animaux et celle de la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux. Les néo-démocrates sont bien conscients qu’il y a un lien alarmant entre les violences faites aux animaux et toute autre forme d’infraction avec violence contre les personnes. Nous appuyons une initiative nationale de sensibilisation à l’humanisme. Nous croyons qu’il faudrait au sein du Parlement et dans la société en général des défenseurs ardents de ces questions et que la sensibilisation de la population est cruciale dans ces efforts. Soyez sûr que le NPD continuera à exercer des pressions auprès du gouvernement fédéral pour qu’il prenne des mesures visant à protéger les animaux. Sincères salutations, Joseph Comartin, Député Windsor-Tecumseh
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Chère citoyenne, Je vous remercie pour votre récent courriel à propos du projet de loi S-213, la Loi modifiant le Code criminel (cruauté envers les animaux). Je suis bien au courant des projets de loi S-213 et C-373, qui représentent deux perspectives différentes quant à la meilleure façon de moderniser les lois canadiennes qui visent la cruauté envers les animaux. Je comprends les faiblesses du projet de loi S-213 et c’est pourquoi je voterai contre cette mesure législative. Cependant, il m’apparaît évident que les lois canadiennes sur la cruauté envers les animaux doivent être actualisées. Le projet de loi C-373 est la meilleure façon d’y parvenir et c’est pourquoi j’appuierai ce projet de loi le temps venu. De plus, comme je suis la porte-parole libérale en matière de justice, je partagerai ces vues avec mes collègues libéraux lorsqu’il sera approprié de le faire. Veuillez accepter mes meilleures salutations. Marlene Jennings, c.p., députée Notre-Dame-de-Grâce - Lachine
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La tuerie des phoques doit cesser Opinions ( Lapresse ) Bernard LeBrun Québec Nous sous-estimons trop au Québec l’impact et l'ampleur internationale de la campagne visant l’interdiction de la chasse aux phoques au Canada. Pourtant nous pourrions profiter de l’occasion pour faire d’une pierre deux coups en prônant la cessation de la chasse aux phoques au Québec — un geste concret en matière de protection de l’environnement — et de plus, le Québec y gagnerait en estime politique de la communauté internationale en menant une bataille contre la chasse aux phoques au Canada. Réactions aux États-Unis... Même aux Etats-Unis, un pays pourtant peu reconnu pour sa sensibilité écologiste, le Canada a perdu en crédibilité politique. Le mouvement américain luttant contre la chasse aux phoques a réussi jusqu'à maintenant à faire interdire l’importation de produits dérivés du phoque en provenance du Canada. ...et en Europe En Europe, l’opposition aux chasseurs de phoques est encore plus forte, et ce, dans presque tous les pays membres de la Communauté économique européenne. C’est là un contexte politique assez extraordinaire pour le Québec, qui pourrait donc y gagner en crédibilité internationale et potentiellement en appuis politiques des pays européens, dans le cas d’une demande d’adhésion du Québec à l’ONU. Déjà le premier ministre du Québec, monsieur Jean Charest, a su tirer grand profit (et crédibilité politique pour tout le Québec) de ses nombreux déplacements «écolos» dans différents pays du monde et notamment en Europe, et ce, jusqu’à en indisposer le Gouvernement du Canada! Le Parti québécois pourtant «souverainiste» n’a jamais su en faire autant pour le Québec sur le plan international. Il suffirait pourtant que le Parti québécois — ou autres partis politiques — se prononce publiquement contre la chasse aux phoques au Québec. Voyez l’impact politique que cela pourrait avoir auprès de la communauté internationale! Conséquences limitées Je n’ai pas les chiffres exacts mais la chasse aux phoques ne rapporte pas grand chose au Québec. Il y aurait moins de 1 000 chasseurs aux Iles-de-la-Madeleine, là où pour l’essentiel se pratique la chasse aux phoques à l'intérieur du territoire québécois. C’est-à-dire moins de 1 000 permis de chasse aux phoques (que tout citoyen peut en principe obtenir sans difficulté). Selon Pêches et Océans Canada, pour l'année 2004, le Canada comptait 12 000 chasseurs de phoques se partageant 16 millions de dollars par la tuerie de 366 000 phoques (chiffres pour 2004). Les chasseurs du Québec et des provinces maritimes — excluant Terre-Neuve — ont droit de tuer 91 000 phoques. On estimerait que les chasseurs reviennent en moyenne avec 1 000 peaux de phoques, pour un revenu d’environ 100 000 dollars, avec la vente à 105 dollars la «peau». Combien les chasseurs du Québec gagnent-ils à la loterie des phoques et de son gros lot à 16 millions de dollars? Les chiffres me sont inconnus. Mais sans doute tout au plus quelques millions de pauvres dollars tachés de sang entachant la réputation du Canada et du Québec. Un prix chèrement payé sur le plan politique. Le Québec pourrait se doter d’une politique visant à dédommager d’une façon ou d’une autre les chasseurs qui seront touchés par la protection des phoques au Québec. Rien ne justifie cette politique Quoi qu’il en soit, rien sur le plan économique ne peut vraiment justifier la politique du Canada (et par extension québécoise avec le silence consentant du «Québec PQ » ) à l’égard du traitement fait aux phoques. Le Québec fait dans le paradoxe (et le paradoxal) dans tout et sa présumé «conscience écologique» d’après ce que nous racontent les sondages d’opinions publiques. Alors pourquoi ce silence consentant?. Soyons prévoyants (d’autant plus que, selon le programme des Nations Unies pour l’environnement, dans moins de 40 ans, il y aura épuisement des ressources de la mer…) et donc de toute façon, dans pas bien longtemps forcément, il n’y aura plus beaucoup de phoques (à moins que tous les pays de le terre travaillent ensembles pour que la catastrophe ne se produise pas ). Le Québec à tout intérêt de se démarquer de la politique canadienne en matière de protection de l’environnement : que ce soit en rapport avec le protocole de Kyoto sur les changements climatiques ou encore que ce soit en rapport avec les forces progressistes et d’avenir de tout l’Occident menant une vaste campagne politique pour l’arrêt de la chasse aux phoques au Canada. Mais encore faut-il que les Québécois prennent conscience de l'immense enjeu politique que constitue la mouvance internationale luttant contre la chasse aux phoques. Trouvé ici: http://www.cyberpresse.ca/article/20070301/CPSOLEIL/70227152/5287/CPOPINIONS redaction@lapresse.ca commentaires@lapresse.ca Vous avez une nouvelle à nous transmettre? Écrivez-nous à nouvelles@lapresse.ca
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Le zoo d'Olmen mis en demeure Une inspection a été effectuée au zoo d'Olmen, après un accident lors duquel une femme avait été tuée par un jaguar. Selon un rapport été transmis au ministre Rudy Demotte, plusieurs infractions à la législation sur le bien-être des animaux ont été constatées dans le parc animalier. Le service bien-être animal du SPF Santé publique a imposé les mesures nécessaires au zoo pour remédier à cette situation. "Le zoo d'Olmen a reçu un avertissement", a précisé Sarah Vandecruys, porte-parole du ministre Demotte. "La direction doit à présent prendre des mesures pour se mettre en ordre". La porte-parole n'a pas précisé les infractions qui ont été constatées. "Tant que le dossier n'est pas complètement bouclé, le contenu précis du rapport et les mesures décidées ne peuvent pas être rendus publics", a-t-elle précisée. Poursuivre la lecture: http://www.rtl.be/article/70504.aspx?lg=1
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Un robot pour 500 000 litres : Pour une meilleure organisation On n’est pas près de revenir en arrière » déclare Alain, éleveur depuis 1985. Le robot de traite mis en place en avril 2006 répond parfaitement aux attentes du couple d’exploitants. « Nous avons gagné en souplesse dans l’organisation de notre travail. Ne plus avoir l’astreinte de la traite, c’est énorme. De trois heures de travail par jour pour la traite, je suis passé à une heure. Il y a aussi moins d’efforts physiques » explique Laurence. Du coup, les exploitants y ont gagné aussi en qualité de vie. « Trois enfants, ça demande du temps. Grâce au robot, je peux maintenant être à l’heure aux réunions d’école par exemple, on a plus de temps pour les devoirs… c’est précieux » souligne Laurence. « Et le week-end, on n’est plus obligés de partir les premiers pour cause de traite ! » complète Alain. Bien sûr, le changement d’organisation implique pour Laurence, qui s’occupait de la traite, de refaire sa place au sein de l’exploitation : « Je conduis un peu plus le tracteur, je m’occupe maintenant du suivi des clôtures et des génisses quand elles sont au champ ». Alternative intéressante Quand leur salarié a décidé de partir en 2005, les éleveurs ont hésité à le remplacer. La responsabilité de l’employeur est pesante et le robot offrait une alternative intéressante. « Trouver un salarié compétent, motivé, avec un bon relationnel, c’est difficile. En outre, la question des week-ends n’est pas réglée, même avec un salarié » affirme Alain. « Pour les vacances, ce sera sans doute compliqué de trouver quelqu’un de compétent au départ, mais ensuite, je pense que le robot sera un atout pour trouver des jeunes remplaçants » complète Laurence. Avec un salarié en moins, mais disposant du matériel, Alain a décidé de déléguer une partie des travaux des champs comme le semis à une entreprise. Côté économique, le coût annuel du salarié estimé à 23000 euros est supérieur à celui du robot dont l’annuité du robot sur 10 ans s’élève à 18 200 euros. Dès lors, après accord du banquier et une prévision du gestionnaire, Eric Guérin, les éleveurs ont opté pour le robot fin 2005. « Sur la nouvelle période avec le robot, l’EARL Hent Glaz obtient un Excédent brut d’exploitation (EBE) supérieur de 17 000 euros par rapport à la période avec salarié et sans robot, ce qui couvre pratiquement l’annuité nouvelle liée à l’investissement. L’exploitation a donc parfaitement intégré le nouvel outil aux plans technique et économique » estime Philippe Even, consultant Cogedis. Augmentation de la production Au niveau de l’élevage, le nombre de vaches est passé de 77 début 2006 à 65 aujourd’hui, et la moyenne d’étable de 8000 à 9200 kg. Une production par vache qui augmente donc considérablement et qui s’explique en grande partie par près de trois traites par jour, voire plus pour certaines. « L’adaptation des animaux s’est très bien passée. Nous avons suivi les recommandations du fabricant et fait passer les vaches au robot la première semaine nuit et jour du lundi au jeudi et le vendredi, elles y allaient toutes seules. Et pourtant, elles n’avaient pas de Dac auparavant. » souligne Laurence. Les éleveurs ont opéré le changement au moment de la mise à l’herbe, en avril, ce qui n’est pas vraiment la période idéale. « C’est sans doute plus facile en hiver » concède Alain. « Mais, globalement cela s’est bien passé. Au plan sanitaire, nous n’avons pas rencontré plus de problèmes qu’avant. Aujourd’hui, nous avons un troupeau en excellent état avec des vaches très calmes. On nous avait prévenus que ce serait difficile surtout avec une aire paillée, mais cela fonctionne bien. » Seule modification, Alain est obligé d’acheter du concentré alors qu’il le fabriquait lui-même avant le robot. « Je faisais mon propre concentré de ferme que je stockais et distribuais au cornadis. Aujourd’hui, je l’achète, mais d’un autre côté, je passe moins de temps, la ration est individualisée par le robot et j’ai vendu des céréales. Notre coût alimentaire est de 25,7 euros/1000 litres et la marge brute de 238 euros/1000 litres, exactement de même niveau qu’avant, sans le robot » estime l’éleveur. Profitant au quotidien de la précision du robot et des statistiques individualisées, Laurence et Alain n’en perdent pas pour autant leur œil d’éleveurs aguerris. « La présence humaine est très importante, le robot ne l’empêche pas, au contraire, il nous permet d’aller un peu plus loin dans le suivi de chaque animal » affirme Laurence. Guy Lemercier Cogedis Trouvé ici: http://www.paysan-breton.fr/article.php?id=7027
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Action de militantes anti-fourrure aux défilés Valentino et Lacroix Des militantes anti-fourrure de l'organisation PETA ont fait irruption mercredi aux défilés Valentino et Christian Lacroix de prêt-à-porter féminin à Paris. Elles n'en ont toutefois pas perturbé le déroulement, selon PETA et des témoins. Publicité[ats] - Deux femmes nues membres de PETA (acronyme de "Pour un traitement éthique des animaux", en français) se sont précipitées vers le podium lors du défilé Valentino en brandissant une bannière avec l'inscription en anglais et en français "Je préfère être nue que de porter de la fourrure". Elles arboraient également un symbole anti-fourrure dessiné sur leur dos, a indiqué Noémie Ventura au nom de l'organisation de défense des animaux. La première a été arrêtée par des agents de sécurité alors qu'elle avait quasiment atteint le podium, la seconde a été empêchée par des personnes dans le public d'avancer vers le podium, a-t-elle ajouté. Chez Lacroix, selon des témoins et PETA, une femme nue a réussi à pénétrer dans l'espace où défilaient les mannequins et à brandir une bannière anti-fourrure devant les photographes et cameramen avant d'être évacuée par les agents de sécurité. Trouvé ici: http://fr.bluewin.ch/infos/index.php/faitsdivers/i/20070301:brf001/Militants_anti-fourures_aux_defiles_parisien/
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La SPCA et la SQ perquisitionnent à Saint-Robert Une centaine d’animaux sauvés! 28 Février 2007 - Patrick Turgeon - La Société canadienne de la protection des animaux (SPCA) de la Montérégie, assistée de policiers et d’enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ) de la MRC du Bas-Richelieu, ont effectué une «descente» importante en matière de cruauté animale, mercredi matin, dans une fermette du chemin Saint-Robert, à Saint-Robert. Leur intervention a permis de mettre fin à l’enfer d’une centaine d’animaux de ferme et domestique vivant dans des conditions difficiles. C’est un appel anonyme logé au ranch Brell, un refuge pour animaux, qui a mené à cette opération qui a attiré bon nombre de badauds sur cette petite route rurale. C’est un homme qui a communiqué à deux reprises avec la responsable du refuge pour dénoncer la situation. «Plusieurs bêtes n’avaient pas d’abri, avaient de la neige comme eau et n’avaient peu ou pas de nourriture», a confié à TQS, Linda Émard, du ranch Brell, qui s’est rendue sur les lieux quelques jours avant la perquisition afin de pouvoir bien connaître le portrait de la situation. Lors de sa visite, le 12, elle y a découvert des animaux morts, plusieurs autres ayant faim et très froid. La responsable du refuge a fait appel à la SPCA qui a, à son tour, demandé assistance à la SQ pour obtenir un mandat de perquisition afin de s’introduire dans la résidence. Un lieu connu à Saint-Robert. La Municipalité s’y est rendue une 40e de fois, ces dernières années, et a émis neuf constats d’infraction et des amendes au propriétaire. En piteux état Il était environ 11 h 30 mercredi lorsque les policiers et enquêteurs de la SQ, des membres de la SPCA de la Montérégie et des intervenants du refuge se sont présentés à la résidence du 425 chemin Saint-Robert, afin de procéder à la saisie des animaux. À leur arrivée, personne ne se trouvait sur les lieux. Après avoir fait le tour du propriétaire à l’extérieur, ils sont pénétrés dans la résidence et y ont découvert des chiens, des chiots et des chats. À l’extérieur, ils ont aussi mis la main sur des lapins, des volailles –poulet, faisan, paon et pigeon- des chiens, des chats, des brebis, des furets et des chèvres. Dans un autre bâtiment de ferme, ils ont saisi un cheval et un poney. Sur une note plus dramatique, ils ont découvert un poulain mort et une poule sans vie, nous a confirmé l’agent Ronald McInnis, porte-parole à la SQ. Ces carcasses d’animaux servaient à nourrir certaines bêtes, a-t-on également appris. Quelques minutes après avoir amorcé la sortie des animaux domestiques de la maison, les policiers ont reçu la visite de la propriétaire des lieux, visiblement mécontente de l’action posée envers ses animaux. Après avoir reçu copie du mandat de perquisition obtenue par la SQ, elle a pénétré dans sa maison et y est demeurée pendant quelques minutes avant de repartir à bord de son camion. «Mes animaux ne sont pas maltraités», a-t-elle dit aux policiers, refusant de s’adresser aux médias. Les intervenants de la SPCA et du refuge ont ensuite poursuivi leur travail à l’extérieur de la résidence. Ils ont placé des dizaines de petits animaux dans des cages afin de les transporter. Ils ont aussi utilisé une remorque adaptée pour transporter les plus grosses bêtes. L’opération a finalement été complétée vers 14 heures. Fait à noter, certains animaux étaient gardés à l’extérieur dans des cages métalliques qui ne protégeaient pas les bêtes du froid et de la neige. Une toile placée par-dessus leur cage les abritait du vent. Toujours sous enquête, cette affaire pourrait également entraîner des accusations criminelles contre la propriétaire des lieux en matière de cruauté animale, nous a confirmé l’agent Ronald McInnis, porte-parole à la SQ de la Montérégie. Une fois complété, le dossier sera soumis au procureur de la Couronne du palais de justice de Sorel-Tracy qui décidera si des accusations seront portées contre la propriétaire des lieux. Pris en charge par la SPCA, les animaux auront maintenant la chance de bien se nourrir et dormir au chaud. Trouvé ici: http://www.soreltracyregion.net/actualite/page/actualite/article/d/5503
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Il faut aussi envoyer la lettre aux personnes suivantes: info@liberal.ca M. Stéphane Dion, chef du Parti libéral Dion.S@parl.gc.ca M. Stéphane Dion, chef du Parti libéral damphh@sen.parl.gc.ca M. John G. Bryden, sénateur jack@fed.npd.ca M. Jack Layton, chef du NPD pm@pm.gc.ca M. Stephen Harper, premier ministre Webadmin@justice.gc.ca M. Rob Nicholson, ministre de la justice Duceppe.G@parl.gc.ca M. Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois Sujet: Cruauté envers les animaux Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Député, Monsieur le Sénateur, La loi canadienne sur la cruauté envers les animaux actuellement en vigueur a été initialement rédigée en 1892. Bien que d’autres pays moins développés aient depuis modernisé leurs lois sur la cruauté envers les animaux, les lois canadiennes sont demeurées pratiquement inchangées depuis leur adoption. Il est impératif que nous modifions cette loi et que nous éliminions les échappatoires béantes qui permettent aux auteurs d’actes de violence envers les animaux de se soustraire aux poursuites. Cela n’est pas une question de « droits des animaux », mais plutôt de protection des animaux contre des actes criminels de cruauté envers les animaux. La loi actuelle – même avec l’augmentation des amendes et des sanctions – permet à de nombreux auteurs de crimes contre les animaux à se soustraire aux poursuites. Nos collectivités ont besoin d’une loi qui cible cette forme de violence haineuse au sein de notre société. Plusieurs projets de loi ont été présentés au cours des huit dernières années pour modifier les articles du Code criminel en matière de cruauté envers les animaux. En 2003, le projet de loi C-50 a été déposé et a reçu l’appui de tous les partis de la Chambre des communes ainsi que de la vaste majorité des Canadiens. Cet appui provient notamment des groupes de protection des animaux et des groupes de l’industrie animale, comme les éleveurs, les piégeurs et les chercheurs travaillant avec des animaux. Malheureusement, le Sénat n’a pas adopté ce projet de loi. En décembre 2006, le Sénat a adopté le projet de loi S-213, un projet de loi privé déposé par le sénateur Bryden. Ce projet de loi ne modifie aucunement la loi archaïque et inadéquate et ne fait qu’augmenter les sanctions. En fait, si ce projet de loi est adopté par le Parlement, nous devrons toujours vivre avec la même loi inadéquate de 1892 qui sera simplement rajustée en fonction de l’inflation. Cette situation est nettement INADÉQUATE et la Chambre des communes doit tout simplement empêcher l’adoption de ce projet de loi. En tant qu’électeur de votre circonscription, je vous demande de NE PAS appuyer le projet de loi S-213 et j’exhorte plutôt le gouvernement à déposer une loi appropriée (comme le projet de loi C-373 ) de Mark Holland, qui protégera les animaux contre la cruauté et la violence. Il est inutile d’accroître les sanctions lorsque les actes haineux de cruauté envers les animaux demeureront impunis. Je vous exhorte à vous prononcer fermement contre la cruauté envers les animaux – une forme horrible de violence au sein de notre société qu’il faut arrêter à tout prix. J’attends avec impatience votre réponse sur cet enjeu important. Sincères salutations.
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LE QUÉBEC VU D'AILLEURS • Le "hakapik" expliqué mais toujours incompris Pauvres Madelinots. Une tradition qu'ils partagent avec les autres habitants des rives du golfe du Saint-Laurent, un véritable "mode de vie", serait le "plus grave problème d'image du Canada à l'étranger", souligne l'agence de presse espagnole EFE, reprise par l'édition espagnole du quotidien gratuit Metro. http://www.metrodirecto.com/es/article/efe/2007/02/12/72606/index.xml Radio-Canada http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/est-quebec/2007/02/05/005-chasse-phoques.asp s'est déjà fait l'écho de cette opération de charme. La société d'Etat annonçait peut-être un peu trop rapidement que "les journalistes européens ne regarderont plus la chasse au phoque de la même manière". A la lecture des articles publiés après cette visite aux îles de la Madeleine, le résultat semble plus mitigé. Le Figaro http://www.lefigaro.fr/sciences/20070210.FIG000001113_le_canada_defend_la_chasse_au_phoque.html a bien repris l'information distribuée par Pêches et Océans Canada sans donner la parole à Brigitte Bardot ni aucun autre "défenseur du bien-être animal". Le ton de l'article est celui de la description technique, et dépeint les chasseurs aux prises avec les difficultés du métier. La journaliste explique sans état d'âme l'usage du hakapik, "ce bâton d'environ 1,50 m qui a contribué à donner une image négative de cette chasse. Muni d'une bague en acier, il est équipé d'un côté d'un petit percuteur, qui sert à frapper le crâne du phoque, et de l'autre d'un piolet. Ce piolet permet au chasseur de s'extirper rapidement de l'eau glacée en cas de besoin et de tirer le phoque mort sur la banquise." Mais la plus grande difficulté vient sans doute du froid. "Le rude climat demande forme physique et connaissance de la glace. Nous repérons son épaisseur à sa couleur : quand elle est grise, elle est trop fine", explique ainsi le chasseur Ghislain Cyr, cité par Le Figaro. Jean-Claude Lapierre, président de l'Association des chasseurs, "rappelle [pour sa part] qu'une blessure infectée par le contact avec le sang de la bête se gangrène facilement et peut mener à l'amputation. Voilà pourquoi ce n'est pas une partie de plaisir." Paul McCartney, autre célèbre promoteur des droits des animaux, a moins d'inquiétude à avoir. A Londres, où les campagnes contre l'usage de la fourrure dans le vêtement sont encore fréquentes, le journal dominical The Observer http://environment.guardian.co.uk/conservation/story/0,,2011277,00.html publie un article plein de bons sentiments. Le même Jean-Claude Lapierre y narre sa première chasse, à l'âge de 12 ans, de sa nervosité jusqu'à son sentiment de culpabilité après avoir tué son premier manchon. "J'ai 66 ans aujourd'hui. J'ai pris part à toutes les saisons de chasse depuis. C'est toujours difficile de tuer un animal. Cela vous fait du mal, si vous pensez à ce que vous faites." Trouvé ici: http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=70922
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La reconstruction de Madelipêche et PHOQUES Le film Mise à jour le jeudi 01 février 2007 Par: Achille Hubert Les flammes sont à peine éteintes depuis l’incendie qui a ravagé de fond en comble les installations de Madelipêche à Cap-aux-Meules que déjà on parle de reconstruction. D’ailleurs, le ministre responsable des Pêcheries du Québec, M. Yvon Vallières a affirmé qu’il attend les demandes de la part des dirigeants de Madelipêche, en vue certainement de leur venir en aide par des subventions gouvernementales. Rappelons qu’avec l’incendie de l’usine, la semaine dernière, des quantités importantes de poissons furent détruites pour un montant évalué à un demi-million de dollars. Parmi les espèces de poissons disparues dans l’incendie et dont une partie a fait les délices des milliers de goélands venus des quatre coins de l’archipel pour se régaler à ce festin inattendu et apprécié, notons des filets de sébaste, de la bouette pour la pêche au homard (harengs et maquereaux) ainsi qu’une petite quantité de homards. Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, répondant à une question d’un journaliste demandant si l’usine sera reconstruite, le président du conseil d’administration de Madelipêche, M. Paul Delaney, a répondu par l’affirmative en stipulant toutefois que la nouvelle usine, advenant sa reconstruction, ne sera pas aussi vaste et aussi importante que celle qui a brûlé. Il est d’ores et déjà reconnu que Madelipêche, en plus de répondre à ses besoins spécifiques de congélation et d’entreposage, offrait ses services à d’autres entreprises des Îles et à des pêcheurs pour la congélation et l’entreposage de bouette à cages et autres finalités. Le Radar a appris que ces entrepreneurs dans les pêches sont intéressés à participer financièrement ou autrement à la reconstruction de Madelipêche, justement parce que l’incendie de l’usine les prive de services appréciés et nécessaires pour eux et pour les pêcheurs. Si le ministre Vallières propose d’aider Madelipêche à reconstruire et ce, avec l’argent des contribuables, il serait tout à fait normal que ces subventions servent au plus grand nombre possible d’entreprises et de pêcheurs. Fort heureusement, selon les propos du directeur général de Madelipêche, les équipements utilisés pour la transformation des peaux de loups-marins n’ont pas été endommagés et pourront être utilisés dès cet hiver, à condition que les activités soient relocalisés ailleurs aux Îles. Parlant de phoques, plus de 200 personnes ont assisté dimanche dernier en avant-première à la projection d’un nouveau film d’une durée d’une heure «PHOQUES, Le film», portant sur la chasse de ce mammifère marin mais présenté du point de vue des chasseurs et des Madelinots. Les personnes qui ont visionné le film ont été très agréablement surprises et satisfaites par son contenu et son orientation qui correspond à 100% aux opinions des chasseurs et des Madelinots sur cette activité qui fait partie du patrimoine des Îles. Elles ont accordé à son réalisateur monsieur Raoul Jomphe et à sa productrice madame Cécile Chevrier, une longue et fervente ovation debout dans la salle du Cinéma Cyrco dimanche dernier, approuvant entièrement les points de vue exprimés dans ce long métrage. Désormais, les chasseurs de loups-marins et les Madelinots auront en main un instrument efficace pour contrer les propagandes des animalistes des États-Unis et de d’autres pays qui profitent de cette situation pour s’enrichir infiniment plus que ne peuvent le faire les chasseurs avec leurs maigres captures. Les animalistes ne travaillent pas à protéger les phoques mais bien plutôt à remplir leurs comptes de banque en exploitant la naïveté des gens sensibles. Enfin, on apprend que Pêches et Océans et le ministère des Affaires extérieures accueilleront prochainement aux Îles et à Terre-Neuve une délégation de journalistes provenant des grands médias nationaux de l’Europe afin de les sensibiliser au bien-fondé des activités de chasse aux phoques du Groenland. Et ce, dans le but de contrer, si possible, les campagnes anti-chasse des animalistes. Pêches et Océans Canada et le ministère des Affaires extérieures du Canada recevront cette délégation de grands médias nationaux européens aux Îles de la Madeleine le samedi 3 février. La rencontre se déroulera au restaurant «La Patio» où 8 journalistes européens (France, Angleterre, Allemagne, etc.) seront présents. Les plus âgés aux Îles se rappelleront sans doute qu’en 1983 le Parlement européen avait interdit l’importation des produits du phoque. Le gouvernement du Canada de ce temps n’avait pas réagi à cette menace qui s’est réalisée. Aujourd’hui, il semble qu’on tente de répéter cette approche et que ce gouvernement a décidé de mettre ses culottes. En espérant qu’il n’est pas trop tard. Trouvé ici: http://nenet.capacadie.com/leradar/2007/2/1/La_reconstruction_808.cfm
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Des manteaux qui ont du chien ! Au Canada ce fléau est encore plus énorme Nicolas Bérubé La Presse Los Angeles Des manteaux d'hiver haut de gamme sont discrètement en train d'être retirés des présentoirs aux États-Unis depuis que des tests ont révélé que leur élégant col en fourrure synthétique était en fait un col en fourrure de chien. Signés par des entreprises connues comme Andrew Marc et Tommy Hilfiger, les manteaux en question sont vendus dans les boutiques qui comptent parmi les plus chic au pays. Une analyse commandée par la Humane Society of the United States (HSUS) vient de révéler que 24 des 25 manteaux achetés en boutique et sur le Web étaient, pour employer un euphémisme, « mal étiquetés». Trois échantillons contenaient de la fourrure de chien domestique, alors que l'étiquette indiquait « fourrure synthétique». Les autres manteaux testés contenaient de la fourrure de chien viverrin, un animal s'apparentant au raton laveur, mais qui fait partie de la famille des canidés. Le chien viverrin est surtout présent en Asie. La plupart des manteaux testés ont été manufacturés en Chine. Ces résultats ont surpris les chercheurs de la Humane Society. « Cela révèle un problème qui touche l'ensemble de l'industrie», a indiqué Kristin Leppert, qui dirige la campagne anti-fourrure de la HSUS. C'est une consommatrice intriguée par la douceur et le réalisme du col synthétique de son nouveau manteau qui a mis la puce à l'oreille de la HSUS. La HSUS enquête La Société a donc décidé de mener sa propre enquête. Une équipe a acheté 25 manteaux dans des boutiques réputées comme Nordstrom, Tommy Hilfiger et le site Bluefly.com. En analysant l'enchaînement des protéines qui composent les poils, les experts ont pu déterminer de quelle espèce ceux-ci provenaient. Pour Diane Webber, porte-parole de la Humane Society, les manufacturiers ferment souvent les yeux sur la provenance des matériaux utilisés dans leurs vêtements. « Ils ne cherchent pas à savoir d'où viennent les matériaux, ils veulent le meilleur prix possible. Les manteaux en question viennent de Chine, là où il n'y a virtuellement aucune réglementation en place pour assurer le bien-être des animaux.» Après avoir pris connaissance des résultats de l'enquête, la compagnie Tommy Hilfiger a annoncé qu'elle cessait de vendre des manteaux contenant de la fourrure. «Nous prenons cela au sérieux», a indiqué Wendi Kopsick, porte-parole de l'entreprise. Dans un communiqué, Nordstrom a indiqué qu'elle offrait un remboursement aux clients lésés. L'entreprise affirme ne plus faire affaires avec le sous-traitant qui a fabriqué le manteau analysé. L'entreprise Andrew Marc a pour sa part contesté des allégations de la Humane Society. Dans un communiqué, son président, Charles Jayson, affirme que les manteaux contenant de la fourrure de raton laveur sont identifiés comme tels, et que cette fourrure provient d'animaux élevés dans des fermes finlandaises. Aux États-Unis, l'importation et la vente de fourrure de chien et de chat est une infraction. Une amende de 10 000 $ par article vendu est prévue au code pénal. La loi précise toutefois que l'action d'importer ou de vendre une telle fourrure doit être « intentionnelle». Chien viverrin Ce n'est pas la première fois que l'utilisation de la fourrure de chien fait les manchettes. L'an dernier, les boutiques J.C. Penney et Macy's avaient été critiquées pour avoir vendu des manteaux contenant de la fourrure de chien viverrin, alors que l'étiquette précisait qu'il s'agissait de raton laveur. Les deux entreprises ont aussitôt retiré les manteaux des boutiques. Peu après, J.C. Penney avait remis les manteaux sur les présentoirs - après avoir rayé au marqueur noir le mot « raton» sur l'étiquette. L'utilisation de la fourrure du chien viverrin est permise aux États-Unis, puisque celui-ci est classé dans la famille des ratons laveurs aux yeux du gouvernement. Mais plusieurs élus s'opposent à cette pratique. Un projet de loi a été déposé pour bannir l'utilisation et la vente de produits faits avec ce type de fourrure. Trouvé ici: http://www.cyberpresse.ca/article/20070225/CPMONDE/70225006/1061/CPACTUEL
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Projet de loi S-213. Comparution de l’Association canadienne des médecins. vétérinaires devant le Comité sénatorial (FICHIER DPF ) http://veterinairesaucanada.net/Documents/Resources/Files/548_BillS13SenateF.pdf MESSAGE URGENT de L'Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV). Depuis plusieurs années, des efforts sont déployés pour moderniser la loi archaïque sur la cruauté envers les animaux qui est demeurée pratiquement inchangée depuis 1892. L'Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV), avec de nombreux autres groupes ouvrant dans le domaine du bien-être des animaux, a aidé le Parlement à rédiger une loi qui protège adéquatement le bien-être des animaux, tout en procurant aussi une protection adéquate aux activités légitimes liées à l'utilisation des animaux, dont la chasse, la pêche, l'élevage et la recherche scientifique. Une version courante de cette loi est le projet de loi C-373. Ce projet de loi reconnaît que les animaux sont des êtres sensibles qui méritent d'être protégés; remplace le terme de « négligence volontaire » par le terme « négligent »; définit ce qu'est un animal; et augmente les sanctions pour les contrevenants trouvés coupables. En contraste à ces efforts, le sénateur Bryden a déposé le projet de loi S-213. Ce projet de loi propose l'augmentation des sanctions pour l'acte de tuer ou de blesser des animaux, mais n'aborde pas les lacunes de la loi actuelle en vue de fournir des mécanismes adéquats afin de poursuivre les contrevenants pour cruauté envers les animaux. Malgré la comparution, en décembre 2006, de l'ACMV devant le Comité sénatorial permanent pour manifester son opposition au projet de loi S-213, ce projet de loi a été approuvé par le Sénat. La première lecture de ce projet de loi est prévue à la Chambre des communes le 26 février 2007. L'ACMV s'inquiète vivement que, si le travail des huit dernières années visant à rédiger une loi appropriée est négligé en faveur du projet de loi S-213, il faudra attendre encore longtemps avant que le Parlement n'adopte des changements réels et efficaces aux dispositions du Code criminel régissant la cruauté envers les animaux. L'ACMV a besoin de votre aide pour empêcher l'adoption du projet de loi S-213. À Ottawa, il y a de fortes indications que l'adoption de ce projet de loi pourrait être accélérée. Veuillez communiquer avec votre député (par écrit ou par téléphone) avant le 26 février 2007. Dites-lui que vous n'appuyez pas le projet de loi S-213 mais plutôt le projet de loi C-373. Pour obtenir les coordonnées de votre député fédéral, allez au http://canada.gc.ca/directories/direct_f.html#mp et entrez votre code postal. Cliquez sur le nom de votre député, puis sur « Coordonnées » pour trouver son adresse de courriel. Cliquez ensuite sur l'adresse de courriel et joignez le modèle de lettre fourni ci-dessous, puis envoyez le courriel à votre député. Vous pouvez aussi accéder au modèle de lettre dans le site Webe de l'ACMV au: http://veterinairesaucanada.net/Documents/Resources/Files/567_S-213LettertoMP%20F1.doc Lettre aux députés fédéraux Madame la Députée, ou Monsieur le Député, La loi canadienne sur la cruauté envers les animaux actuellement en vigueur a été initialement rédigée en 1892. Bien que d’autres pays moins développés aient depuis modernisé leurs lois sur la cruauté envers les animaux, les lois canadiennes sont demeurées pratiquement inchangées depuis leur adoption. Il est impératif que nous modifions cette loi et que nous éliminions les échappatoires béantes qui permettent aux auteurs d’actes de violence envers les animaux de se soustraire aux poursuites. Cela n’est pas une question de « droits des animaux », mais plutôt de protection des animaux contre des actes criminels de cruauté envers les animaux. La loi actuelle – même avec l’augmentation des amendes et des sanctions – permet à de nombreux auteurs de crimes contre les animaux à se soustraire aux poursuites. Nos collectivités ont besoin d’une loi qui cible cette forme de violence haineuse au sein de notre société. Plusieurs projets de loi ont été présentés au cours des huit dernières années pour modifier les articles du Code criminel en matière de cruauté envers les animaux. En 2003, le projet de loi C-50 a été déposé et a reçu l’appui de tous les partis de la Chambre des communes ainsi que de la vaste majorité des Canadiens. Cet appui provient notamment des groupes de protection des animaux et des groupes de l’industrie animale, comme les éleveurs, les piégeurs et les chercheurs travaillant avec des animaux. Malheureusement, le Sénat n’a pas adopté ce projet de loi. En décembre 2006, le Sénat a adopté le projet de loi S-213, un projet de loi privé déposé par le sénateur Bryden. Ce projet de loi ne modifie aucunement la loi archaïque et inadéquate et ne fait qu’augmenter les sanctions. En fait, si ce projet de loi est adopté par le Parlement, nous devrons toujours vivre avec la même loi inadéquate de 1892 qui sera simplement rajustée en fonction de l’inflation. Cette situation est nettement INADÉQUATE et la Chambre des communes doit tout simplement empêcher l’adoption de ce projet de loi. En tant qu’électeur de votre circonscription, je vous demande de NE PAS appuyer le projet de loi S-213 et j’exhorte plutôt le gouvernement à déposer une loi appropriée qui protégera les animaux contre la cruauté et la violence. Il est inutile d’accroître les sanctions lorsque les actes haineux de cruauté envers les animaux demeureront impunis. Je vous exhorte à vous prononcer fermement contre la cruauté envers les animaux – une forme horrible de violence au sein de notre société qu’il faut arrêter à tout prix. J’attends avec impatience votre réponse sur cet enjeu important. Sincères salutations.