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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Le constructeur nippon Suzuki a lancé le rappel de 19.249 berlines Kizashi pour un motif quelque peu insolite car ne touchant pas sa fiabilité, mais des araignées friandes du système d'évaporation du carburant au point de provoquer des risques d'incendie ! Le constructeur japonais a lancé cet été une campagne concernant le retour de 19.249 exemplaires de la Kizashi, une berline lancée en 2009 aux Etats-Unis et apparemment très arachnophile. En effet, son système d'évaporation d'essence attirerait les araignées. Mais ces dernières en sont tellement friandes qu'elles pourraient obstruer le fonctionnement en tissant leurs toiles à cet endroit, de quoi entraîner une trop basse pression, puis une fissure et une fuite du carburant soit un risque d'incendie. Honda et Hyundai avait déjà procédé pour ce même phénomène en 2009, ainsi que Mazda ayant déjà rappelé 65.000 unités de la berline "6" en 2011, mais n'avait alors pas compris ce qui pouvait attirer à ce point les invertébrés à huit pattes dans leurs autos... L'espèce était estampillée Cheiracanthium inclusum, des spécimens jaunes et mesurant au mieux 1 cm de diamètre, et qui bouchait précisément un évent équilibrant la pression du réservoir. En tous cas, Suzuki a pris les devants et installera gratuitement un filtre sur toutes les Kisashi concernées et, si l'évent est déjà obstrué, le réservoir entier sera remplacé. En attendant une future Kizashi "Spider" (araignée en anglais) ? Source
  2. Cinq geckos soumis à des expériences dans l'espace sur les effets de la gravité sur leur vie sexuelle ont été retrouvés morts à leur retour sur Terre. "Malheureusement, tous les geckos sont morts", a annoncé l'agence spatiale russe ce lundi 1er septembre. "La date et la cause de la mort de ces reptiles sont en cours de détermination par nos experts". Le sort de ces geckos, envoyés dans l'espace le 19 juillet, avait fait le tour du monde lorsque les scientifiques russes avaient perdu le contrôle du satellite Foton-M4 les transportant. La salle de contrôle avait pu rapidement rétablir le contact, permettant une mise sur la bonne orbite, et le satellite est revenu sur Terre lundi comme prévu. Des moucherons ont en revanche survécu et ont même pu se reproduire. Source
  3. Coca, mégasurprise. A Eastbourne, dans l’East Sussex, un couple de Britanniques assure avoir trouvé la semaine dernière une araignée de plus de quatre centimètres de long dans sa bouteille de Coca-Cola, a révélé samedi le site Metro UK. Amanda Barr, 26 ans, venait d’ouvrir sa bouteille de soda et de se servir un verre, en compagnie de son concubin et de leur fils, quand elle a découvert la créature flottant à la surface. Pour elle, pas de doute donc: l’araignée se trouvait bien à l’origine dans la bouteille, achetée en Islande. «Blow-fill machine» Visé, Coca-Cola a été obligé de réagir. Via son porte-parole, la compagnie a expliqué: «Nous pouvons comprendre la détresse que cet incident peut avoir causée. C’est pour cette raison que nous avons récupéré la bouteille et l’araignée, de manière à pouvoir mener une enquête.» Ces bouteilles en plastique sont produites dans une machine appelée «machine de formage-remplissage» [blow-fill, en anglais] au rythme de 13.000 bouteilles à l’heure, a poursuivi Coca-Cola. «Nous pensons qu’il y est très improbable que quelque chose ait été trouvé» dans des produits issus de cette machine, a toutefois nuancé la compagnie. Source
  4. La fameuse araignée géante qui a défrayé la chronique la semaine dernière après avoir été aperçue à Calais vient d’être repérée à Liège. Mais aucune crainte à avoir: malgré sa taille imposante, elle est inoffensive. L’araignée de Saint-Léonard a été photographiée. La star de cette fin de vacances, c’est elle. Depuis une semaine, on ne parle plus que de cette araignée géante, aperçue tout d’abord à Calais, en France. Une dame avait eu l’attention attirée par une grosse tache noire sur la vitrine d’un commerce. Tache qui s’est finalement avérée être cette araignée géante. Quelques jours plus tard, le même animal était repéré à Cuesmes, près de Mons. Et samedi, c’est à Liège, dans le quartier Saint-Léonard, qu’un de ses congénères a été immortalisé (voir la photo ci-contre). Source
  5. Le serpent venait en fait de chez son voisin. Le reptile a passé la nuit dans une cellule de garde à vue au commissariat de Bordeaux ! C'est dans la nuit de vendredi à hier, qu'une habitante de Mérignac a découvert chez elle un boa de 2 mètres de long. La retraitée a aussitôt appelé la police. Le reptile est capturé et placé dans une boîte. Faute de refuge ouvert pour l'accueillir en pleine nuit, le serpent est placé en cellule de garde à vue au commissariat de Mérignac ! Le reptile s'était en fait échappé de chez son voisin qui possède deux boas et un python en toute légalité. Source
  6. “Heureusement que ce n’était qu’un bébé!” La déclaration vient du gérant de la Fnac de Melun qui a capturé un python d’une cinquantaine de centimètres, samedi 30 août dans son magasin. Le reptile – un python royal - se serait échappé du vivarium d’un locataire de l’immeuble, parti en congés. Un autre serpent s’était également échappé mais avait déjà été récupéré. Ferme spécialisée “L’affaire est insolite mais elle a été réglée, poursuit le gérant, je lui ai immobilisé la tête pour le capturer, il n’y a eu aucun problème.” L’animal a été transporté dans une ferme spécialisée à Combs-la-Ville en attendant le retour de son propriétaire. Source
  7. L e Centre d'études et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée (Cestmed) veille sur ces animaux. Comme chaque année, elles sont venues près des côtes françaises pendant la belle saison. Les tortues de Méditerranée aiment les eaux chaudes. Leur séjour languedocien s'étale donc de mai à septembre, pas plus. Après, cap sur les Baléares ou l'Italie du sud. "Elles s'en vont dès que la température de l'eau descend à 15° ou 14°, au plus tard début octobre", explique Jean-Baptiste Sénégas, responsable d'une association qui veille à leur protection, basée au Seaquarium du Grau-du-Roi. Une trentaine de tortues recueillies Depuis 2003, le Centre d'études et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée (Cestmed) prend en charge les animaux blessés ou échoués et les réadapte à la vie sauvage, avant de les relâcher. Cet été a apporté son lot de pensionnaires à l'accueil d'urgence du Grau-du-Roi. Une trentaine de tortues, recueillies en mer grâce au signalement de pêcheurs ou à l'intérieur des terres. "La semaine dernière encore, nous en avons récupéré deux, l'une à Salin-de-Giraud, l'autre à Port-Saint-Louis-du-Rhône, indique Jean-Baptiste Sénégas. La tortue marine peut parcourir jusqu'à 30 km par jour. Elle évolue aussi bien dans le Rhône, près des côtes ou à 5-6 milles au large." Nouvelle structure à La Grande-Motte En mai dernier, le Cestmed a ouvert une nouvelle structure à La Grande-Motte, dans un bras de l'étang du Ponant. Ce centre de réhabilitation accueille les reptiles après les premiers soins, pour une durée variable, "de deux ou trois semaines pour les tortues qu'il faut seulement réhabituer à manger du vivant, à des périodes plus longues quand elles ont subi un choc plus important. Actuellement, nous en accueillons une qui n'arrive plus à couler et une autre souffrant d'une fracture de la mâchoire", poursuit le responsable du centre. Cette mission vétérinaire n'est pas la seule vocation du Cestmed, qui s'investit aussi dans la sensibilisation du grand public. Au Grau-du-Roi, il peut visiter un musée des tortues, au sein du Seaquarium, et à La Grande-Motte approcher véritablement les animaux sur un sentier aménagé près de l'étang du Ponant. Des activités pour enfants sont proposées : hôpital des tortues sur des peluches, ateliers naturalistes, réalisation de photos artistiques par cyanotype. Interventions dans les écoles L'équipe du centre informe les visiteurs sur les menaces qui pèsent sur les tortues et les mesures de protection mises en œuvre. "Nous présentons aussi les autres espèces animales qu'on peut rencontrer en Méditerranée : baleines, cachalots, dauphins, ajoute Jean-Baptiste Sénégas. Tout au long de l'année, nous intervenons dans les écoles et auprès des enfants hospitalisés." S'agissant des tortues marines de Méditerranée, on peut encore en apercevoir près de nos côtes, à la faveur d'une sortie en bateau. Frileuses en profondeur, elles remontent en effet volontiers à la surface réchauffer leur carapace. Source
  8. Cet homme originaire de Jersey, sur une île de la Manche, entre la France et la Grande-Bretagne, a trouvé dans son jardin le nid d’une araignée d’une taille particulièrement conséquent. Celui qui se fait appeler Angryrhyno sur YouTube s’est ainsi filmé en train de… déranger l’araignée dans son nid, avec un bout de bois. Et l’arachnide sort quelques secondes la tête hors du nid, dévoilant ses poils noirs. Certains affirmaient en commentaire de sa vidéo qu’il s’agissait plutôt d’une araignée australienne mais l’auteur l’assure : il s’agit bien d’une araignée britannique. « J’ai juste titillé la toile pour la faire sortir et la filmer pour une page Facebook sur la nature sauvage. Je n’avais pas l’intention de la blesser », explique-t-il. L’arachnide est en tout cas impressionnant… Source
  9. Cette maman de 40 ans a vécu l’enfer durant ces deux dernières semaines. Alors qu’elle était en vacances dans un Center Parc, à Elveden Forest, en Grande-Bretagne, avec son mari et ses deux filles, cette dernière a été mordue par une araignée. Elle a dû être hospitalisée d’urgence suite à une infection du sang. Polly Lines, 40 ans, était tranquillement en vacances avec Steve, son mari, et ses deux filles de 5 et 12 ans, quand elle a été mordue par une araignée, sans s’en rendre compte. C’est seulement une semaine après la fin de ses vacances qu’elle a commencé à ressentir des douleurs au pied. Des brûlures confirmaient la blessure dans sa jambe… Au fil des jours, la fièvre montait et atteignait 44ºC ! Polly n’était plus capable de marcher et fut emmenée aux urgences. Elle a finalement dû être hospitalisée durant ces deux dernières semaines, minée par la déshydratation et une infection sanguine qui se confirmait au fil des analyses sanguines. Les médecins ont découvert quelques jours plus tard les deux marques confirmant la morsure d’une araignée. « Ils ne sont pas certains d’où cela vient mais ils disent que cela ressemble bien à une morsure d’araignée. Elle ne savait pas qu’elle était mordue mais cela a bien pu arriver dans le Center Parc », explique son mari, Steve, dans le Daily Mirror. La famille anglaise ne blâme toutefois pas le parc, affirmant qu’elle ne sait pas quand Polly a été mordue par cette fameuse araignée. Polly Lines a toutefois dû être opérée pour éviter une propagation de l’infection. Elle ne sait pas encore quand elle pourra sortir de l’hôpital, mais son état de santé s’améliore grandement par rapport à son arrivée à l’hôpital. Source
  10. Adepte des pompes et autres exercices de gainage ? L'Ameiva corax, un petit lézard endémique de l'île de Scrub, dans l'archipel d'Anguilla, pourrait bien rejoindre votre club ! Mais pour lui, c'est moins une question d'exercice que de déjeuner… Pour inviter ses congénères à déjeuner, ce lézard fait... des pompes par Gentside Découverte En général, pour inviter vos amis à déjeuner, vous leur passez un petit coup de téléphone. Le lézard Ameiva corax, lui, préfère effectuer quelques pompes, comme ça en passant, histoire de prévenir ses copains de l'organisation d'un repas. C'est ce qu'ont découvert deux scientifiques de l'Institut Erell, aux Etats-Unis. En observant avec attention cette espèce de lézard, ils ont constaté que dès que celle-ci réaliser quelques pompes près d'une abondante source de nourriture, ses voisins se précipitent pour participer au festin. Lézard généreux Le plus étonnant chez l'A.corax est que ce petit reptile ne semble pas embêté de partager sa découverte, du moment que chacun obtient sa part du gâteau, rapporte la revue Behavioral Ecology, dans laquelle a été publiée l'étude. En général, les lézards, plutôt solitaires, ne sont pas de grands partageurs et sont des animaux très territoriaux. Certains tentent même de voler la nourriture de leurs voisins, comme le Platysaurus broadleyi, grand amateur de figues. Mais en passant huit jours sur la petite île de Scrub, dans les Caraïbes, les chercheurs ont remarqué que le petit lézard faisait de son repas un événement social. Pour en savoir plus, ils ont présenté au lézard trois objets différents pour observer leur réaction : une figue de barbarie entière coupée en deux, un quart de figue de barbarie et un couteau suisse possédant à peu près la même taille et couleur que le fruit. En effet, les lézards raffolent des figues de barbarie mais ont du mal à percer la peau épaisse du fruit. En revanche, ils n'apprécient pas particulièrement les couteaux suisses qu'ils finissent pas délaisser après les avoir découverts. Pompe ou non ? Lorsque l'A.corax tombe sur une figue entière, il effectue de légères pompes, qui lui permettent de communiquer en silence dans un environnement très bruyant. En analysant la vitesse des pompes, les auteurs estiment que ces exercices indiquent la quantité de nourriture supplémentaire. Les pompes étaient ainsi les plus rapides près d'une figue entière. Leur fréquence diminuait ensuite au fur et à mesure que les invités arrivaient, réduisant ainsi les portions du fruit. Toutefois, les A.corax ne sont pas non plus des modèles de charité. A la découverte d'un quartier de figue, celui-ci est bien plus enclin à adopter une position de défense de son bien plutôt qu'à effectuer une pompe en guise d'invitation à dîner. Ce comportement pourrait également leur permettre d'accéder plus facilement à certains éléments de leur alimentation très variée. En effet, la plupart des aliments consommés par les lézards sont difficiles à déguster, comme la figue de barbarie. Il est donc plus facile pour ces minuscules reptiles d'ouvrir les figues de barbarie, œufs et autres aliments avec l'aide d'amis que seul. Source
  11. Roch Guerin nous présente le serpent de 1,96 m C’est une découverte qui fait froid dans le dos et qui aurait pu mal finir. Vendredi matin, vers 10 h 30, Roch Guerin et son épouse circulent en voiture dans la rue des Hautes Rives. « Sur le bord de la route, j’ai vu un serpent. J’ai continué ma route mais trop intrigué j’ai fait demi-tour. Quelle surprise ! » En effet, Roch Guerin tombe nez à nez avec un serpent de près de 2 m, qui vient de se faire écraser par un véhicule. « Je pense qu’il descendait de la colline pour rejoindre l’Andelle. Malheureusement en traversant le serpent s’est fait écraser. » Impressionné par le reptile Roch Guerin le ramasse pour essayer de découvrir son espèce. « Je pense que c’est un serpent domestique qui a dû s’échapper ou alors qu’on a jeté dans la forêt. » Un mystère qui ne sera pas résolu mais qui incite les promeneurs à être vigilant, notamment sur la colline des Deux Amants les coteaux calcaires étant traditionnellement peuplé de serpents, en particulier de vipères. Source
  12. Un passionné détenait un python dans son appartement, un couple de boas et 21 petits. L’un d’eux s’est enfui. ne retraitée de Mérignac, dans la proche banlieue de Bordeaux, a eu une grosse frayeur de retour à son domicile, dans un quartier résidentiel, après une absence de quelques jours. Dans la nuit de vendredi à hier, elle pousse la porte de son appartement et tombe face à face avec un boa ! L'animal, de 2 mètres de long, dort, enroulé sur le sol. Quelque peu paniquée, la résidente prend son téléphone et appelle police secours. Une patrouille se rend très vite sur place ainsi qu'une équipe de sapeurs-pompiers formée pour ce genre d'intervention sur les nouveaux animaux de compagnie (NAC). Le reptile est capturé et placé dans une boîte. En pleine nuit, impossible de lui trouver un refuge autre qu'une cellule de garde à vue au commissariat de Mérignac. Au petit matin, les policiers locaux et les enquêteurs de la permanence judiciaire de la sûreté départementale se lancent à la recherche du propriétaire du reptile fugueur qui est un boa constricteur. Une espèce que l'on rencontre à l'état sauvage uniquement sur le continent américain, mais vivant très bien en captivité et pouvant, par conséquent, être facilement adoptée. La retraitée ne le sait pas, mais un de ses voisins n'est pas charmeur de serpents mais informaticien et passionné par les reptiles : lorsque les policiers pénètrent dans son appartement, ils découvrent un vivarium avec une femelle boa et 21 petits ainsi qu'un python royal ! Le propriétaire explique les avoir achetés sur un site Internet il y a cinq ans et déclare qu'ils ont bon caractère et sont totalement inoffensifs, même si un peu de prudence s'impose. Hier, dès les premières heures de la matinée, les policiers avisent le vice-procureur de permanence au parquet et un fonctionnaire de la direction départementale de la protection des populations afin de déterminer la procédure à suivre. Un bébé boa sur un balcon La législation stipule que le propriétaire de ces animaux doit être en possession d'un certificat de capacité à détenir des reptiles. Concernant les boas, le nombre est de trois maximum. Pour les pythons, il est de 25 ! Par ailleurs, les serpents doivent être marqués ou pucés et nécessairement déclarés auprès de la préfecture. Le Mérignacais, à la lueur des premiers éléments de l'enquête, semble ne pas avoir respecté toutes ces obligations et serait donc passible d'une simple contravention. Entendu par les policiers au commissariat central de Bordeaux, il doit maintenant régulariser au plus vite sa situation. Reste que l'on ne sait toujours pas quand le boa mâle s'est enfui et comment il s'est retrouvé dans l'appartement du dessous, chez la retraitée. S'est-il faufilé par les canalisations de l'immeuble, ou est-il tout simplement passé sous une porte ? L'enquête de proximité a permis aux policiers d'apprendre qu'une autre voisine, il y a quelques jours, avait, elle aussi, trouvé un boa sur son balcon. C'était un des bébés qui s'était échappé. D'un geste du pied, elle l'a poussé en contrebas sur la pelouse et n'a rien dit à personne. En captivité, les boas se nourrissent de petits rongeurs et doivent évoluer par une température ambiante de plus de 30 °C avec un taux d'humidité de 60 à 70 %. Il y a donc peu de chance que le jeune reptile ait survécu avec la météo de ces derniers jours. Le mâle, lui, a quitté la geôle du commissariat de Mérignac et retrouvé son vivarium. Sous haute surveillance désormais. Source
  13. Il a chopé la terrariophilie en découvrant la bourse. Il y a 5 ans, Tom Lorthios monte les marches de la salle Olof-Palme, à la Rotonde, et découvre l’étrange et chaleureux monde des reptiles. Après avoir tâté du gecko, il est passé à la vitesse supérieure : les serpents. À 15 ans, il est sans doute un des derniers à avoir adhéré au Cercle aquariophile et terrariophile Flandre-Artois (CATFA) mais il est également un des premiers à donner un coup de main. Jeudi matin, alors que le président Didier Loiseau jongle entre le plan des exposants à respecter et le téléphone qui sonne, Tom pointe le bout du museau. « Pour aider », explique-t-il tout simplement. Ce jeune habitant de Givenchy représente l’avenir du club ; il incarne également un enfant de la bourse aux reptiles. Car c’est à la Rotonde qu’il a découvert la terrariophilie pour laquelle il se passionne. « J’avais dix, onze ans », se souvient-il. Une suite logique à ses yeux puisque petit, il était très attiré « par les dinosaures ». Début par la case gecko Après avoir fait ses classes avec les geckos and Cº – des petits lézards –, Tom est séduit par les serpents. Le serpent roi plus exactement. Des hôtes qui mesurent jusqu’à 1,5 m, qu’il a bien entendu dû faire accepter au sein de sa famille. Surtout auprès de ses sœurs… Désormais, le serpent a trouvé sa place dans le salon, enfin dans un terrarium exposé dans le salon. Un bon endroit pour observer le reptile. Car si le serpent, animal à sang froid, est peu gourmand en caresses, il demande beaucoup d’attention. « Il faut veiller à la température, aux alentours de 28 ºC, et lui donner à manger », explique Tom. Il a trouvé des réponses à ses questions au CATFA mais l’ado est aussi un peu autodidacte, par le biais de lectures et de discussion sur les forums. Alors, après le serpent roi, Tom se dirige-t-il vers les boas ? « Non, ce ne sont pas les serpents les plus gros qui sont les plus intéressants », explique-t-il. Tom se verrait bien tester quelque chose de nouveau… Comme les tortues ? Ce sont ses sœurs qui vont être contentes. Quel budget pour débuter ? C’est LA question qu’on se pose lorsqu’on veut se lancer dans la terrariophilie. Didier Loiseau s’y risque sans s’y piquer. Le président du Cercle aquariophile et terrariophile Flandre-Artois fixe au minimum le budget à 250 €. Cette somme comprend un petit terrarium, l’éclairage et le chauffage. Car ce n’est pas la peine d’imaginer élever un lézard ou un autre animal à sang froid sans un minimum de confort, comme les lampes UV. Bourse aux reptiles pratique Quand et où ? Ce dimanche de 10 h à 18 h à la salle Olof-Palme, au premier étage de la Rotonde. Combien ? L’entrée coûte 3 €. Exposants. Cette année, 114 exposants couvrent tout le spectre des pourvoyeurs d’animaux et de matériel. Il y a bien sûr les professionnels, les associations, comme Carapassion d’Arras, spécialisée dans les tortues, et les amateurs éleveurs que le président Loiseau qualifie de « conseillers éclairés ». Internationale. Sans aucun doute, la bourse l’est à travers ses exposants. Jugez plutôt : Allemands, Néerlandais, Belges, Hongrois… Mètre linéaire. Cette 15e bourse aux reptiles propose 600 mètres linéaires d’exposition. Formation. On s’occupe bien de ce qu’on connaît bien. Durant la journée, le Cercle aquariophile et terrariophile Flandre-Artois propose une formation pour décrocher le certificat de capacité, sésame reconnu par la préfecture pour posséder un perroquet à la maison ! Dimanche, 3 heures sont proposées avec un vétérinaire qui abordera les zoonoses, ces maladies des reptiles transmissibles à l’homme. Prix : 5 € Source
  14. Environ un million d'envenimations par piqûre de scorpion sont rapportées dans le monde chaque année. Bien que la mortalité résultante soit moindre que celle attribuée aux serpents, ces piqûres sont à l'origine d'une morbidité notable dans différentes régions du monde. Par ailleurs, le risque de décès demeure avec certaines espèces, en particulier chez l'enfant. Les espèces dangereuses appartiennent quasiment toutes à la famille des Buthidés : les genres Buthus et Androctonus en Afrique du Nord, le genre Leiurus au Proche et Moyen Orient, le genre Tityus en Amérique du Sud, le genre Centruroides en Amérique du nord et central, le genre Mesobuthus en Inde, le genre Hemiscorpius présent au Moyen Orient et en Afrique de l'Est. L'appareil venimeux est un aiguillon situé sur le dernier segment de queue (ou telson) et relié à une double glande à venin contenant des neurotoxines. Presque toutes les piqûres par des espèces dangereuses provoquent une douleur locale. Chez l'adulte, moins de 10 % des cas évoluent vers une forme avec signes généraux (fièvre, agitation, nausées, vomissements, diarrhée, hypotension, malaise). Les formes sévères sont dominées par une atteinte cardiaque, soit à type d'œdème pulmonaire aigu, soit à type de choc cardiogénique. Deux autres tableaux sont décrits : une forme neurologique (troubles visuels, spasmes musculaires, paralysie) avec le genre Centruroides et une forme cutanée cytotoxique (rougeur, purpura, lésions bulleuses puis nécrose) avec Hemiscorpius lepturus présent en Iran. La prévention des piqûres repose sur quelques principes à respecter lors des sorties dans des zones où les scorpions sont nombreux : nettoyage de la zone de bivouac, installation des chaussures à l'envers sur des piquets, inspection soigneuse le matin des vêtements et des chaussures avant de s'habiller. L'utilisation d'une lampe UV permet de repérer dans le noir ces animaux nocturnes qui sont fluorescents sous UV. Les répulsifs pour insectes sont en général inefficaces. En cas de piqûre, il convient en premier lieu d'éviter certaines mesures qui sont inutiles voire délétères : succion, incision ou cautérisation de la plaie, pose d'un garrot, dispositif type Aspivenin. De même capturer ou tuer un scorpion dans un but d'identification ultérieure n'a pas d'intérêt et peut au contraire conduire au sur-accident. Le patient doit être allongé et rassuré. Le site de piqûre est désinfecté, de préférence avec un produit incolore. En cas de douleur, du paracétamol peut être donné en automédication, à raison d'un gramme toutes les 6 heures. Les sprays froids utilisés en traumatologie sportive sont une alternative antalgique intéressante. Une consultation médicale en urgence s'impose en cas de douleur réfractaire ou d'apparition de signes généraux. Source
  15. (Seychelles News Agency) - Une foule d'enfants excités se bouscule contre le nouvel enclos du Zoo du Bronx de la « Wild life Conservation Society » à New York, regardant curieusement une tortue qui étend son long cou ridé, dépassant à proximité d'un buisson, avec une gueule édentée avec une langue étonnamment rose. Mais cette tortue n’est pas une variété du jardin - c'est l'une des deux tortues géantes d'Aldabra qui sont arrivés récemment au zoo, d’un poids d'environ 180 kg et l'autre faisant osciller la balance à 270 kilogrammes. Ce reptile géant, et lent, évoque des comparaisons avec les dinosaures, leurs pairs d’yeux sages, regardant curieusement le monde autour d'eux et sur leurs pattes écailleuses et griffues traînant lourdement leurs carapaces de gros calibres à la recherche de verdure. Si les tortues géantes pouvaient parler, on se demande ce qu’elles seraient en mesure de nous dire d'une époque révolue. Les deux nouveaux arrivants au zoo sont peut-être les habitants les plus anciens de la région, âge d’environ 100 et 150 ans. Elles peuvent même être plus anciennes que le zoo lui-même, qui a été inauguré en 1898. Ces tortues peuvent d'atteindre environ 200 ans, beaucoup voudraient savoir le secret de la longévité de ces tortues géantes. Les Tortues d'Aldabra sont l'une des trois autres espèces de tortues géantes au monde; l'autre étant la tortue des Galápagos, dont quelques-unes se trouvent au zoo du Bronx pour les curieux. Une petite population de tortues géantes des Seychelles se trouve encore en captivité dans l'île de Silhouette aux Seychelles, et l'élevage reste la seule chance de sauver l'espèce de l'extinction complète. Une tortue géante des Seychelles nommé Jonathan est considérée comme l’être vivant le plus ancien de la planète, qui, à un âge estimé à 182 ans, vit heureuse sur le territoire britannique de l’île de Sainte-Hélène. Les tortues géantes d'Aldabra se trouvent d'autre part à l'état sauvage à Aldabra, îles des Seychelles. Aldabra est le deuxième plus grand atoll au monde, et aussi un site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Plus de 150.000 tortues géantes d'Aldabra errent encore dans ces îles, dépassant la population de 90 000 habitants de l'ensemble de l'archipel des Seychelles. Dans une interview par email avec Don Boyer, commissaire de l'herpétologie au zoo du Bronx, il a été indiqué que les nouveaux arrivants, situés juste à l'extérieur du célèbre Zoo, vivant dans leur habitat naturel avec du sable, une végétation luxuriante et une piscine d'eau douce. "Le zoo du Bronx a préparé une exposition de tortue géante d'Aldabra et éventuellement des tortues Galápagos," at-il dit. "Nous avons obtenu ces deux tortues mâles comme un prêt des autres AZA (Association nord-américaine des zoos et aquariums)." Les tortues d'Aldabra qui sont herbivores sont nourries avec des feuilles vertes, une variété de légumes, du foin, des graminées, de petites quantités de protéines et un supplément de multivitamines et de minéraux, a déclaré Boyer, qui a ajouté que les reptiles à sang froid sont plus à l'aise dans un jardin à climat tropical, sont maintenus au chaud au zoo quelle que soit la météo. "Les tortues seront maintenues à l'extérieur pendant l'été de New York ", a-t-il expliqué. "Pendant les mois froids, ils seront logés à l'intérieur d'une zone ou la température est contrôlée" La Wild life Conservation Society exploite cinq parcs animaliers à New York: Bronx Zoo, Central Park Zoo, Prospect Park Zoo, Queens Zoo, et l'Aquarium de New York. Ensemble, ils attirent plus de 4 millions de visiteurs par an. Le zoo du Bronx a plus de 6000 animaux représentant plus de 600 espèces différentes. Source
  16. Des pansements totalement imperméables pourraient être mis au point en s'inspirant de la capacité des geckos à adhérer à un mur sans y être collé, selon une nouvelle étude scientifique américaine. La nature a des pouvoirs remarquables et inspire souvent créateurs et scientifiques. Après avoir constaté que les lézards et les araignées étaient capables de vivre et de marcher la tête à l'envers, les chercheurs en génie mécanique de l'Oregon State University (OSU) aux Etats-Unis ont voulu comprendre comment pouvait-on et adhérer et se déplacer sur une surface solide sans avoir l'air de produire vraiment d'efforts. Les scientifiques ont mis au point un modèle qui explique comment les geckos, ainsi que des araignées et certains insectes, peuvent monter et descendre les murs, s'accrocher à des plafonds, et défier la gravité sans effort apparent et sans être collés au support. Cette solution présentée dans le Journal of Applied Physics, est un mécanisme remarquable des orteils de geckos qui utilisent de minuscules poils ramifiés appelés "champignon" qui peuvent instantanément se mettre en mode on ou off. Donc d'adhérer ou de se décoller d'un mur sans énergie. Ces orteils sont donc non collants mais aussi capables de maintenir le contact avec le support. Un mécanisme d'adhérence remarquable Ces travaux pourraient inspirer les chercheurs. Ils leur permettraient de créer des pansements totalement adaptés aux milieux humides comme le corps humain. Ces adhésifs révolutionnaires ne perdraient pas leur adhérence. "Ce sont des systèmes et des forces à l'échelle nanométrique vraiment fascinants", explique Alex Greaney, professeur adjoint de génie mécanique à l'université d'OSU. "Ce mécanisme n'est pas uniquement fondée sur la nature du champignon, mais aussi sur leur flexibilité et la capacité de travailler sous des conditions de charge exceptionnelle ". Un gecko peut courir sur un plafond avec des millions de petits points de contact grâce à ses pattes poilues. Ce système d'adhésion "intelligent" leur permet de courir sur plus de 20 fois la longueur de leur corps par seconde, et, suspendu à un plafond, les forces fournies par le champignon pourraient effectivement soutenir 50 fois le poids du corps du lézard. Source
  17. SUISSE — Mauvaise nouvelle pour les arachnophobes: ces bestioles à huit pattes sont de plus en plus grosses en milieu urbain. Et c’est scientifiquement prouvé. A la simple vue d’une petite araignée, c’est la panique? Sueur froide, céphalée, voire perte de connaissance? Voilà une nouvelle qui ne va pas vous plaire si vous faites partie des (très nombreux) arachnophobes. Non seulement ces bestioles ne sont pas près de disparaître de nos maisons, mais en plus elles y sont de plus en plus grosses. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par des chercheurs australiens. Question de température En clair, plus une zone est urbanisée et plus on a de chances d’y croiser des araignées de grande taille, expliquent les scientifiques qui se sont intéressés à des spécimens tels que l’épeire diadème. Une araignée de la famille des Araneidae, très courante en Suisse également. Pour en arriver à cette conclusion, ils ont traqué ces animaux dans différents milieux: en plein centre-ville (sur les murs des bâtiments ou dans les parkings), en banlieue, où les habitations sont moins denses, dans des jardins, et finalement à la frontière du bush australien, quasi vierge de toute construction humaine. Conclusion: les araignées qui gravitent dans les zones très urbanisées mesurent quelques millimètres de plus que leurs consœurs vivant en pleine nature. Elles ont également des ovaires de plus grande taille et de plus importantes réserves de graisse. Mais comment expliquer un tel phénomène: par la chaleur plus importante qui règne dans les environnements très urbains et par l’abondance des proies qu’on y trouve. L’éclairage artificiel favorise notamment la présence d’insectes permettant aux araignées de faire bombance, expliquent en substance les scientifiques. En Suisse, et en Europe, personne ne s’est encore intéressé aux différences entre les araignées des villes et celles des champs. Mais les conclusions de l’étude australienne ne surprennent pas le biologiste vaudois Daniel Cherix. «La taille des individus est réglée par la quantité de ressources dont ils disposent. On l’a très clairement observé avec des chenilles et de petits papillons. Ceux qui bénéficient d’une quantité de nourriture importante atteignent la taille maximum de leur espèce, voire davantage. Les recherches de ce genre sont très intéressantes, car elles laissent entrevoir les espèces qui existeront dans les années à venir, en fonction des modifications du climat et de l’urbanisation», conclut le biologiste. Toutefois, rassurez-vous, si les araignées continuent à pousser, aucune des 800 espèces actuellement présentes en Suisse ne mord les humains. Alors, on respire… Source
  18. Il ne fait pas bon être murène, face au redoutable serpent tricot rayé et même un refuge au fond du lagon se révèle être de faible utilité. Car le serpent tricot n'est ni le plus gros, ni le plus féroce des serpents mais il est doté d'une arme redoutable : un venin bien plus puissant que celui de redouté mamba ! Le serpent tricot rayé est un serpent amphibie de Nouvelle Calédonie, qui vit sur terre et part se nourrir en mer, au fond des lagons. Ses proies de prédilection sont les murènes mais aussi les congres ! On distingue deux espèces de tricots rayés, les dorés et noirs ( Laticauda saintgironsi) diurnes chassants dans les patates de corail et les bleux et noirs (Laticoda laticaudata) noctambules, préférant les fonds meubles. Cette espèce n'est pas vraiment farouche et peut être observée de très près. Source
  19. Les crocodiles ! Trouver des films mettant en scène ces reptiles venus de la préhistoire sans tomber dans le nanar n’a pas été une mince affaire. Car si nous faisons fi des joyeux Krocodile & Raptor Killers VS Giant Spider Alligator 3 et autres productions Asylum immondes, que reste-t-il des sauriens dans le septième art ? Si Les dents de la mer n’a rien inventé, le chef d’œuvre de Spielberg a popularisé et ancré dans l’inconscient collectif les archétypes du genre. Ainsi vous verrez, par exemple, le personnage de Quint décliné dans quasiment tous les films présentant un animal mangeur d’homme (requins, crocodiles, serpents…). L’expert qui connaît tout sur le bestiau, un avantage technique indéniable pour le reste des personnages, mais qui finit souvent dans les mâchoires du monstre, laissant le désespoir monter d’un cran pour le reste du groupe (et du spectateur). Un autre apport important de Spielberg dans le genre a été de rendre son monstre réel. La menace n’est ni un être issu du folklore, ni un alien, mais un animal que l’on peut aller voir au zoo ou dans un aquarium. Évidemment, d’autres cinéastes l’avaient fait avant (Les Oiseaux d’Hitchcock par exemple), mais Les Dents de la mer a quand même posé les couilles sur la table, avouons-le. N’importe qui se baignant dans l’eau salé ne peut s’empêcher de penser à la musique de John Williams, même de nos jours. Hollywood ayant le nez fin, une multitude de production profitant du carton de Spielberg voit le jour. Et dans cette vague, le crocodile s’est frayé un chemin, bouffant deux ou trois surfeurs au passage. J’ai donc sélectionné huit films de crocodiles tueurs, bon ou mauvais, mais ayant tous un minimum d’intérêt. Votre vie de cinéphile va changer, vous allez pouvoir briller en société en évoquant les mésaventures d’un crocodile ayant gobé un sac rempli d’oseille (Million Dollar Crocodile) ou encore un alligator mangeant les restes d’un tueur fou (Le crocodile de la mort). Bonne lecture ! Lake Placid, de Steve Miner (1999). Steve Miner se penche en 1999 sur le cas des sauriens. Miner est un réalisateur officiant beaucoup dans le genre horrifique, on lui doit quelques séquelles des sagas Halloween, Vendredi 13 ainsi que le remake du Jour des morts-vivants et House. Sur un scénario signé David E. Kelley, mari de Michelle Pfeiffer (c’était important de le souligner, je vous jure, il n’y avait rien d’autre d’intéressant à référencer sur ce gars), Steve Miner (réalisateur de certains épisodes de Dawson… Bon ok c’était pute de référencer ça, désolé Steve) met en image un monstre de plus de dix mètres semant le trouble dans un paisible lac du Maine. Aidé par une paléontologue (Bridget Fonda), le sheriff (Brendan Gleeson) et un riche taré passionné de croco (Oliver Platt), le garde forestier (Bill Pullman) essaie de découvrir quel genre d’animal sévit dans le lac. Si le film est radin en tripaille et autres joyeusetés rougeâtres, l’alchimie entre les différents protagonistes et le ton délibérément humoristique donnent un côté immédiatement sympathique à Lake Placid. Sans tomber dans la parodie ou la pure gaudriole, on savoure avec délice les lancés de fions que se réservent les personnages. Ainsi lorsque le shériff explique à une grand-mère qu’il va devoir tuer l’animal préféré de cette dernière, elle lui répond : « Si j’avais une bite, je vous dirais de me la sucer… », je n’ai pas pu m’empêcher de recracher mes chips par le nez. Niveau mise en scène, sans être un mauvais artisan, Steve Miner n’arrive jamais à vraiment tirer ses scripts vers le haut. Il fait le boulot, mais rien d’exceptionnel à souligner. Les apparitions en CGI du crocodile sont plutôt pas mal, compte tenu de l’époque et du budget. Lake Placid, de part son humour et sa durée (1h20), reste une petite série b recommandable. Oubliable mais fun sur le moment. Le genre de film qu’on aimait louer gamin, pendant les mercredis après-midi pluvieux. Le crocodile de la mort, de Tobe Hooper (1977). Après avoir réalisé son chef d’œuvre, Massacre à la tronçonneuse, Tobe Hooper signait un petit bijou de cinéma malsain, crade, puant et dérangeant, Le crocodile de la mort. Je me permets un léger hors-sujet avec ce film, j’avoue. Ce n’est pas vraiment un film de crocodile, puisque Hooper met en scène les meurtres d’un tueur détraqué, directement inspirés du vrai tueur en série Joe Ball (il donnait le reste de ses victimes aux alligators). On va donc suivre le personnage de Judd (Neville Brand), tenancier d’un hôtel au bord d’une rivière en Louisiane. Judd est un tueur fou qui n’hésite pas à poursuivre une petite fille se réfugiant sous le planché de la maison (et y restera jusqu’à la fin du film, brrr…) et qui nourrie un énorme crocodile avec ses cadavres. La force du film vient de l’ambiance diluée par Tobe Hooper. Les lumières rouges, la brume omniprésente, les bruits de forêt, l’établissement crasseux, les noirs profonds, la mise en scène crue, tout est là pour essayer de vous mettre mal à l’aise et ne jamais vous conforter dans votre canapé. La scène ou Judd veut massacrer sa victime à coup de faux, avec les yeux grand ouverts et hurlant, c’est de l’angoisse à l’état pur. Hooper ne filme jamais comme dans un slasher, il prend son temps en s’attardant sur les doutes ou les préparatifs du tueur, on ne le lâchera pas d’une semelle tout le long. Si Le crocodile de la mort n’est pas une œuvre définitive et aussi maîtrisée que Massacre à la tronçonneuse, il ne reste pas moins un pur film d’épouvante, sans concession, dans lequel la pourriture transpire sur votre écran. Certaines images vous marqueront, comme une œuvre graphique qui vous prend aux tripes et qui vous rappelle, à l’image de certains métrages de Lucio Fulci, ce qu’est le vrai cinéma d’horreur. Black Water de David Nerlich et Andrew Traucki (2007). Premier métrage écrit et réalisé par le duo australien, Black Water choisit l’angle du réalisme et du suspense (tout comme leur film suivant, le lénifiant The Reef). S’inspirant de divers faits réels et mettant en scène un vrai crocodile (oui oui, un VRAI putain de crocodile !), on se retrouve avec trois personnages coincés sur un arbre après avoir chavirés de leur petite embarcation, en plein milieu d’une rivière australienne. Impossible pour eux de rejoindre leur bateau se trouvant à quelques mètres de leur refuge sans que le reptile montre le bout de son museau. Les apparitions du monstre étant sporadiques, Nerlich et Traucki tentent de tisser un lien avec le spectateur plutôt que de miser sur un spectacle gore et passif. Ils essaient sans cesse de nous mettre à la place des protagonistes en jouant au jeu du « vous feriez quoi à leur place ? ». La caractérisation des personnages, simple et minimaliste, permet une identification rapide (ici point de djeun’s partant s’envoyer en l’air au bord de l’eau, simplement une famille allant pêcher en rentrant de vacances). Les ficelles scénaristiques pour installer un sentiment de perte à la mort des personnages sont certes classiques, mais les deux réalisateurs ont l’intelligence de ne pas revenir dessus inutilement. Le concept paradoxal du huis clos en pleine forêt montre tout de même ses limites. Si le film reste épuré et court, le duo rallonge inutilement certaines séquences et la barrière qui sépare l’ennui de la contemplation devient parfois très fragile. Les deux australiens nous offrent un film bougrement efficace, certaines apparitions glacent le sang et les morts sont parfois tétanisantes. Cependant le rythme lent et le concept du huis clos peut en ennuyer certains. Black Water fait penser à l’excellent survival Frozen d’Adam Green sorti en 2010, que je ne peux que vous conseiller (trois amis bloqués en haut d’un télé siège sur une piste de ski, en bas les loups attendent qu’ils descendent, hihi). L’incroyable alligator, de Lewis Teague (1980). Deux ans après avoir écrit Piranhas réalisé par Joe Dante, John Sayles gribouille un script narrant une nouvelle fois les mésaventures d’animaux aquatiques féroces, ou plutôt un seul animal dans le cas présent. Réalisé par un poulain de Roger Corman, Lewis Teague, L’incroyable alligator fait partie des innombrables films surfant sur le succès des Dents de la mer sorti cinq ans plus tôt. Un bébé alligator est jeté aux chiottes par son propriétaire. Il grandit dans les canalisations de Chicago en se nourrissant des cadavres d’animaux de laboratoire balancés illégalement dans les égouts. Manque de bol, les expériences faites sur ses pauvres bêtes impliquaient des hormones de croissances ; une bien belle excuse pour nous servir un monstre aussi grand qu’un bus. L’originalité du scénario de Sayles est de placer l’action dans un cadre urbain, s’inspirant ainsi d’une légende connue dans le monde entier : « Des crocodiles dans les égouts ». En effet, dans les années trente à New-York, plusieurs cas avérés de crocodiles et autres alligators vivants dans les égouts surprit toute la ville. Mais après une énorme campagne d’éradication, plus aucun reptile aux dents aiguisées ne fut trouvé dans les sous-sol de la grande cité. Il n’en faudra pas plus pour faire naître une légende. Avec Robert Forster comme flic dans le rôle titre, Lewis Teague s’embarrasse d’une intrigue policière pas toujours passionnante et d’un fond écolo juste à peine effleuré (ouf, j’ai envie de dire). Le rythme est bien tenu et le montage masque le manque de thune avec brio. Les effets spéciaux, alternant animatronique et vrai alligator évoluant dans des décors reconstruits à petite échelle, gardent leur efficacité et leur charme d’antan. On notera comme scène marquante la mort d’un gamin bouffé dans sa piscine (Les dents de la mer l’avait fait, il n’y a pas de raison). Si L’incroyable alligator sort du lot, c’est surtout pour son cadre original (loin des décors exotiques), ses effets spéciaux réussis et son rythme plutôt bien tenu par rapport aux challengers de son époque. Le quota de sang et de déchiquetage est honnête, et le duo Robert Forster/Robin Riker offre un capital sympathie non négligeable. Million Dollar Crocodile, de Lisheng Lin (2012). Les australiens et les ricains ne sont pas les seuls à aimer mettre en scène des crocodiliens de la famille des crocodilidés (Celluloïdz, partenaire de Discovery Channel ), la Chine a aussi pondu son gros monstre vert en 2012. Ce qui attire la curiosité du film de Lisheng Lin, c’est son pitch pour le moins original. Un croco avale un sac à main contenant cent mille euros après s’être évadé d’un abattoir. Wen Yan (Barbie Xu) est bien déterminée à récupérer son argent dans le ventre de la bête, aidée par un policier empoté et son jeune fils. Lorsque une bande de petite frappe locale apprend que le reptile vaut cent mille euros, tous les coups sont permis pour arriver le premier devant la gueule du monstre. Point d’horreur et de gore dans Million Dollar Crocodile. Le film tend plus vers une comédie d’aventure qu’un survival énervé. C’est sur un ton décalé que Lin fait évoluer ses personnages, tous plus atypiques les uns que les autres. C’est souvent maladroit et quelques protagonistes vous énerveront plus qu’autre chose, mais dans le cadre d’un film familial c’est tout à fait correct. Le crocodile n’est pas un monstre assoiffé de sang, il veut simplement retourner chez lui ; la nuit il pointe la patte vers la rivière et s’exclame : « Home… ». La photo est très jolie, les couleurs pètent bien comme il faut, dommage cependant que les incrustations du reptile en CGI ne soient pas tout le temps à la hauteur. Mis à part quelques faux raccords un peu gros, Lisheng Lin arrive à bien iconiser la bête, visuellement le film est plutôt joli. Le principal problème est que le métrage expose plusieurs cartes mais n’en choisit jamais vraiment une pour la jouer à fond, tout est survolé. Par exemple, Lin tente de tisser un lien entre le fils du héros et la bête, mais rien dans le script ne servira à appuyer cette idée. De même que l’émotion dans la scène finale, rien n’est fait en amont pour préparer le spectateur à s’émouvoir. Million Dollar Crocodile, c’est sympa. Peut-être que toutes les bouses que j’ai dû me taper pour préparer cet article me rendent indulgent, qui sait ? On y trouve quand mêmes des bonnes idées, comme le fait de devoir faire sonner le portable de l’héroïne se trouvant dans l’estomac du crocodile pour pouvoir le localiser. Seulement, il y a de fortes chances pour que le film n’excède pas votre mémoire sensorielle ; la mémoire sensorielle (ou registre sensoriel) conserve brièvement l’information apportée par vos sens, elle constitue le passage obligé pour le stockage de la mémoire à court terme (Celluloïdz, partenaire de Science & Vie Junior ). Primeval, de Michael Katleman (2007). Le concept était pourtant alléchant. S’inspirer d’un animal existant, le crocodile Gustave, avait tout d’une excellente idée pour un survival. D’une part parce que la bête existe toujours, un documentaire vraiment passionnant lui a été d’ailleurs dédié, et d’autre part parce qu’elle est responsable d’un nombre d’attaque impressionnant. Pour couronner le tout, ce gigantesque enfant de putain mesure sept mètres. Un vrai mythe vivant. Après avoir bouffé des tonnes de noirs, un énorme crocodile baptisé Gustave a la mauvaise idée de dévorer une femme blanche. Pour la peine, une bande de journalistes américains est dépêché au Burundi pour pondre un reportage et capturer le mystérieux crocodile. Manque de bol, le pays est en Guerre et le groupe se retrouve coincé entre les attaques du saurien et le feu d’une milice local pas très accueillante, dont le chef se nomme… Little Gustave. America, Fuck Yeah ! Tout en se donnant bonne conscience (le héros a pour réplique dans une scène : « Plus on essaie d’aider ces gens, plus ça empire les choses… »), le film de Katleman donne une vision ultra réactionnaire et démagogique de l’Afrique. Il est difficile de comprendre où voulaient en venir les scénaristes John Brancato et Michael Ferris en ancrant leur histoire dans un environnement de Guerre et de problèmes politiques complexes. Mise à part plonger les protagonistes entre deux dangers distincts, la milice d’un côté et le crocodile de l’autre, ce contexte n’amène aucune réflexion sur le sujet. Non pas qu’il est forcément maladroit de planter son décor au milieu d’une Guerre toute fraîche, mais encore faut-il user de tact pour développer un minimum son propos. Vous allez me dire que Primeval n’est pas un film politique, que je n’ai qu’à retourner voir The Constant Gardener. Oui c’est vrai, mais quand le réalisateur prétend avoir un discours au détour de certains dialogues, comme par exemple le sidekick black qui balance : « je ne dirais jamais ça devant des blancs, mais l’esclavage avait des bons côtés », ou encore un gamin burundais qui tue un méchant milicien pour gagner un ticket vers l’Amérique, on peut facilement reprocher un gros manque de subtilité, non ? Et le crocodile dans tout ça, vous allez me dire ? Car c’est bien ce qui nous intéresse, les attaques d’un monstre à écaille, en revanche ce n’est pas ce qui intéressait l’équipe derrière Primeval. On a bien droit à un ou deux coups de dents sympathiques, quelques jolis plans encadrant une photo jaune pisse et une bestiole ayant de la gueule. Mais avant de faire un film de monstre efficace, Michael Katleman a voulu donner du fond à son métrage. De la même manière qu’un étudiant américain pose son doigt sur la Chine quand on lui demande de désigner l’Espagne sur une carte du monde (et paf dans la gueule, rien à foutre). Solitaire, de Greg McLean (2007). Si l’on ne compte pas les Crocodile Dundee, voilà donc le meilleur film du genre. La formule reste pourtant la même qu’à l’accoutumée et le film a quasiment un pitch identique au métrage australien Black Water, sorti la même année. Décidément le pays des kangourous et les crocodiles étaient à l’honneur en 2007, car Solitaire est un film écrit et réalisé par l’australien Greg McLean (mais produit en partie par Dimension Films, ce qui techniquement en fait un film australo-américain, ou américano-australien, ou austraricain, bref). Des touristes se retrouvent coincés sur un minuscule îlot de terre disparaissant petit à petit sous la marée. Un énorme crocodile rôde et compte bien bouffer ce petit monde. Un bref aparté avant d’entrer dans le bide du sujet, je déconnais pour les Crocodile Dundee en début de paragraphe ; non pas que je doute de vos détecteurs de sarcasmes, mais je préfère préciser, au cas où. La crédibilité est une chose importante, ne risquons pas de la salir pour arracher quelques rictus aux lecteurs bien avisés. Comme dans sa réalisation précédente, Wolf Creek, Greg McLean arrive à placer la Nature au dessus de tout. Comme une présence étouffante, dont on arrive jamais à dissocier la bienveillance de la cruauté. De là à user de phrases toute faites du type « Le décors est le personnage principal » il n’y a qu’un pas, que je ne franchirai pas. Pourtant la volonté du cinéaste à confronter l’Homme civilisé à la Nature reste le cœur des ses deux premiers films. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Pete (Michael Vartan), le personnage principal, a paumé ses valises à l’aéroport. De cette manière McLean plonge sont héros dans l’aventure en costard, seul métaphore de notre société civilisée, face à la puissance de la Nature. La scène d’ouverture est filmée comme un documentaire, une vraie attaque de crocodile sur sa proie, comme on peut le voir sur Discovery Channel. Pas d’artifice de mise en scène ou de suspense, ici McLean présente sa menace, la Nature, tout simplement. Les attaques sournoises de la bête ne surprennent pas, le jump-scare n’est pas de mise dans Solitaire. McLean utilise le suspense de manière intelligente en faisant évoluer formellement son film d’un style documentaire vers un pur survival graphique lors du climax final. Les premières attaques sont donc discrètes et rapides, alors que l’affrontement final offrira au spectateur un moment de suspense glaçant. Greg McLean est un cinéaste intéressant et je n’ai fait qu’évoquer les grandes lignes. Je ne peux que vous conseiller ardemment de voir ses films, dont le dernier en date Wolf Creek 2 est une tuerie ultime. Quant à Solitaire, il nage très haut au dessus de la masse. Si vous ne deviez en choisir qu’un en finissant de lire cet article, jetez-vous sur le film de McLean ! Les dents de la mort, de Arch Nicholson (1987). Réalisé par Arch Nicholson (ancien assistant de Peter Weir et malheureusement décédé à l’âge de 48 ans de la maladie de Charcot), Les dents de la mort est encore un film australien se démarquant qualitativement de ses concurrents dans le genre. Même si l’on ne s’éloigne pas du schéma type propre aux productions s’accrochant à l’aileron de Bruce, le film de Nicholson s’avère intéressant sous bien des aspects. Un gros crocodile bouffe des gens, le garde du parc naturel (incarné par John Jarratt, le tueur des Wolf Creek) veut stopper le carnage. Ce dernier se retrouve tiraillé entre son supérieur qui lui ordonne de tuer le monstre et les aborigènes qui l’implorent de le sauver. Bref vous connaissez la chanson maintenant ? Le film tisse en toile de fond un propos écolo, qui même sous ses airs candides s’avère plutôt rondement mené. Le peuple natif vénère la bête, tandis que l’homme blanc envahissant s’évertue à l’exterminer. Ainsi le métrage peut être perçu comme une parabole construite sur la résistance des aborigènes, le crocodile devenant alors le symbole de cette lutte. De ce fait, Arch mystifie son crocodile, le rendant quasi divin. Cette approche, plutôt abstraite de la menace, n’atténue en rien la puissance des mâchoires du gros lézard. Les scènes horrifiques sont efficaces, notamment celle du petit garçon (oui, comme dans Les dents de la mer, encore une fois) se faisant broyer dans la gueule du crocodile sous la pression de la morsure, et le tout sous nos yeux, sans coupure. Tout comme le film de Spielberg, Nicholson opte pour un traitement en deux parties, la première baigne dans l’horreur, la seconde devient un récit d’aventure. Formellement le métrage jouit de quelques jolis plans d’hélicoptère, faisant ressentir le poids inexorable de Mère Nature, reléguant les Hommes à de frêles créatures ankylosées de dogmes byzantins (oui, je m’essaie à la poésie, avec franc succès, avouons-le !). Mise à part ça, la réalisation d’Arch Nicholson ne marque pas les esprits, cependant les apparitions du crocodile sont superbement mises en valeur, surtout durant les scènes de nuit. Des chasseurs bouseux qui balancent leur canettes de bière vides dans la rivière ? Une jolie blonde ? Des aborigènes qui dansent autour d’un feu pour vénérer les Dieux ? L’homme de pouvoir qui ne pense qu’à l’argent ? Tout est là pour faire de Les dents de la mort un énième film de monstre inintéressant. Pourtant le traitement arrive à donner du charme et un minimum d’intérêt à ce sympathique et peu connu petit film. Source
  20. Relâchée en avril 2014, la tortue Neptune-Violetta a élu domicile dans le port de Saint-Leu. Elle est même devenue une attraction qui suscite bien des interrogations. Les élèves de la classe de CE2 de l'école Mathieu Hoarau, à la Chaloupe Saint-Leu, avaient accompagné, en avril, la pensionnaire de la ferme Kélonia vers la liberté à la pointe des Chateaux. La jeune tortue, née en 2011 et sauvée au fond d'un nid inondé par la houle, a choisi, depuis, le port de Saint-Leu comme habitat. Une présence qui suscite parfois des interrogations mais aussi des inquiétudes. Pour Kélonia, cette présence n'a rien d'anormal, " les jeunes tortues de cette taille fréquentent les lagons où elles trouvent nourriture et abris. En grandissant, elles quittent ensuite le lagon." La présence de Neptune-Violetta, dans le port, peut être liée au fait qu’elle a passé les premiers mois de sa vie en bassin et qu’elle associe les parois verticales des quais à ceux des bassins de Kélonia. L'observatoire des tortues marines prévoit de suivre l’évolution du poids de Neptune-Violetta. Ce sera d'ailleurs un bon indicateur de sa capacité à s’adapter à son nouvel environnement. Kélonia demande cependant de ne pas la nourrir et de vérifier qu'elle ne se trouve pas à proximité d'embarcations lors de manoeuvres dans le port. Neptune-Violetta est identifiable grâce à l'inscription K2 sur sa carapace et si vous souhaitez participer au suivi de ce retour en milieu naturel, vous pouvez envoyer un texto au 0692 65 37 98 lorsque vous l'observez. Neptune-Violetta... Ce nom composé lui a été donné par les enfants, car nul ne connaît, pour le moment, le sexe de cette tortue. Elle est en effet trop jeune pour que les caractères sexuels secondaires soient visibles. Les enfants ont décidé que lorsqu’elle sera mature, soit dans plus de 10 ans, elle sera alors appelée Neptune s'il s'agit d'un mâle. Les griffes de ses nageoires pousseront et sa queue grandira pour dépasser ses nageoires postérieures. Par contre, si elle est une femelle, elle gardera le nom de Violetta. Rendez-vous dans 10 ans ! Source
  21. Pas moins de 39 tortues sont nées en quelques heures dans le laboratoire du Zoo de Granby. Les espèces ont déjà été relâchées dans leur habitat naturel dans la baie Missisquoi. PHOTO ALAIN DION (Granby) Après 60 jours d'incubation à une température de 28 degrés Celcius et à un taux d'humidité maximal, les oeufs ont éclos. Jeudi dernier, 39 petites tortues se sont enfin montré le bout du bec. «On est super contents. C'est génial», s'exclame Patrick Paré, biologiste et directeur de recherche et de conservation au Zoo de Granby, qui est impliqué dans le projet de relâche de nouveau-nés dans la baie Missisquoi. C'est dans le laboratoire du Zoo de Granby que se joue peut-être la survie de la tortue molle à épines, l'espèce animale la plus menacée au Québec. Chaque été depuis cinq ans, l'endroit devient une véritable pouponnière à tortues. Six cents tortues ont été relâchées dans leur seul et unique habitat naturel grâce à cette méthode. Deux raisons incitent les spécialistes en santé animale à recueillir les oeufs du site de ponte situé sur la rivière aux Brochets, explique Patrick Paré. «La crue des eaux peut monter en quelques heures de trois pieds. Ça peut donc inonder le site de ponte en dedans de 48heures. Les oeufs peuvent se noyer, donc les jeunes ne viendront pas au monde. Aussi, les ratons laveurs sont des prédateurs d'oeufs de tortue. Ils adorent ça. Si on enlève les oeufs, on vient de les sauver de la prédation et des inondations.» Le taux de survie des oeufs en milieu naturel est de 25%, contre 81% lorsqu'ils sont placés en incubation au Zoo, soutient le biologiste. Une fois qu'elles retournent dans la baie, les tortues doivent encore affronter certaines menaces, dont la plus importante est la navigation. Elles peuvent être blessées par les hélices des bateaux. Et les fortes vagues leur causent un stress important. Par ailleurs, la rareté de rives sauvages réduit le nombre de sites de nidification potentiels. Source
  22. "Pepe le missionnaire", une des tortues géantes les plus célèbres des îles Galapagos, au large de l'Equateur, est morte jeudi de causes naturelles, à plus de 60 ans. La tortue, qui vivait protégée sur l'île de San Cristobal, est morte « à la suite d'une défaillance de certains de ses organes », a expliqué le directeur des Ecosystèmes du parc, Victor Carrion, ajoutant qu'elle souffrait également de surcharge pondérale. « Après soixante ans de vie, le souvenir de Pepe le missionnaire restera gravé à jamais dans la mémoire des habitants de l'île », a écrit le directeur du parc national, Arturo Izurieta, sur son compte Twitter. La nouvelle a fait le tour du Net Yesterday, the beloved #Galapagos giant tortoise #Pepe died from natural causes. #RipPepe 17:54 - 22 Août 2014 Triste noticia, muere Pepe. http://ow.ly/AD4CG 17:16 - 22 Août 2014 Encore 2000 tortues de son espèce « La disparition de la tortue Pepe ne met pas en danger son espèce », a-t-il cependant précisé. La tortue, de l'espèce Chelonoidis becki, vivait sur le volcan Wolf, en compagnie de quelque 2000 de ses congénères, dans cet archipel situé à 1000 kilomètres de la côté équatorienne et classé au Patrimoine mondial de l'humanité pour sa faune et sa flore uniques. L'animal avait été recueilli à la fin des années 1940 puis baptisé « Pepe » par des pêcheurs, avant d'être donné à des religieux en 1967, d'où son surnom « Pepe le missionnaire ». Il avait intégré le parc naturel des Galapagos en 2012. En juin 2012, une autre tortue célèbre, « Jorge le solitaire », était morte sans laisser de descendance. Agée de plus de 100 ans, elle était la dernière survivante de l'espèce Chelonoidis abigdoni. Les îles Galapagos hébergent onze espèces différentes de tortues géantes. Source
  23. On ne le répétera jamais assez : la tortue d’Hermann, dont la Corse constitue l’un des derniers refuges, doit être préservée. Pour cela, il faut avant tout la maintenir dans son environnement naturel et ne pas chercher à en faire un animal de compagnie Touche pas à ma tortue ! La Tortue d'Hermann est une sauvageonne corse. Elle doit le rester. Elle doit aussi circuler sur son territoire comme bon lui semble. Les délocalisations arbitraires ou motivées par des bons sentiments lui sont insupportables. On observe l'animal mais on n'infère pas sur le cours de son existence libre et paisible. Un déclin préoccupant Tel est, en résumé, le message adressé au grand public par le Conservatoire d'espace naturel de Corse et le Parc naturel régional de Corse à travers un dépliant disponible, entre autres, dans les offices de tourisme insulaires et chez les acteurs du plan élaborée en faveur de la tortue d'Hermann. De cette manière, les défenseurs institutionnels du reptile comptent « sensibiliser le grand public et mobiliser les acteurs locaux en faveur de la protection de cette espèce très menacée ». L'intention affichée est en accord avec un constat alarmant établi à l'échelon international. « La Tortue d'Hermann, présente depuis 1,8 million d'année sur le territoire, connaît un fort déclin, en particulier en France, en Italie et en Espagne », observe-t-on. La tortue dont la survie est menacée a trouvé le salut dans une partie du Var et en Corse. « Ses derniers refuges en France se limitent à ces deux noyaux de population », notent les spécialistes. L'avenir n'est pas assuré pour autant. Jusqu'à présent, l'impact des différentes mesures destinées à améliorer le bien-être de l'animal a été insuffisant. « Elles n'ont pas permis d'enrayer le déclin », déplore-t-on. Très vite, elles se sont trouvées court-circuitées par un ensemble de facteurs, à l'image de « l'urbanisation, de l'aménagement du littoral méditerranéen, de la déprise agro-pastorale », énumère-t-on. De nombreux interdits Les tortues n'ont pas échappé non plus « aux incendies, à certains travaux forestiers, ou bien à la collecte illicite d'individus », complètent ses protecteurs. Le dernier point renvoie, en effet, à une législation stricte. « Il est interdit de vendre une tortue d'Hermann, de la donner, de lui porter atteinte », souligne-t-on. D'autres actions, anodines en apparence, sont proscrites. On ne prélève pas, on ne déplace pas une tortue, sous peine de faire de nombreuses victimes. À ce stade, ce sont les promeneurs, les estivants et les amis des bêtes ignorants qui posent problème. « Ces animaux sont trop souvent considérés, à tort, comme des animaux domestiques. En conséquence, des individus seront prélevés dans la nature et ramené dans des jardins individuels. De tels comportements, illégaux, sont l'une des causes les plus insidieuses de la disparition des tortues », expliquent les experts. Le préjudice s'exerce à plusieurs niveaux. Dans tous les cas, les équilibres sont rompus. « Il faut savoir que soustraire une tortue à son milieu d'origine va affaiblir les populations naturelles. La captivité, par ailleurs, entraînera l'apparition de maladies, de pollutions génétiques dangereuses, à la faveur de croisements entre individus locaux et exogènes, par exemple. Des malformations liées à de mauvaises conditions zootechniques sont susceptibles de faire leur apparition », développe-t-on. L'espèce ne saura pas non plus affronter le retour vers la nature. Relâcher des individus élevés en captivité n'a rien d'un beau moment d'espoir. Au contraire. « Une telle démarche engendre des risques génétiques et sanitaires pour les populations sauvages ». À travers l'île, le sort des détenues est devenu un sujet de préoccupation majeur pour de nombreuses structures à l'image du centre A Cupulatta, du Village des tortues de Moltifao, du Conservatoire d'espaces naturels de Corse. Un groupe de travail La nécessité de « gérer des centaines d'appels de particuliers en situation irrégulière compte tenu de tortues d'Hermann captives dans leur jardin » a participé à la prise de conscience. Dans la foulée « un groupe de travail s'est constitué afin de réfléchir et de trouver une solution pour ces groupes d'individus ». Le débat est mené par des représentants de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement -Dreal - de Corse, de l'office national de la chasse et de la faune sauvage, des services vétérinaires de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, du Parc naturel régional de la Corse, de A Cupulatta, du Conservatoire d'espaces naturels. Les participants prévoient de « définir une doctrine régionale répondant à la problématique des tortues captives ». En tout état de cause, la procédure débouchera sur des propositions qui devront être « ensuite validées par les instances locales ainsi que par le ministère de l'Ecologie et du Développement durable ». L'étape suivante correspondra à leur entrée en vigueur sur le terrain. Le dispositif viendra compléter le plan national d'actions en faveur de l'animal lancé en 2009 et piloté à l'échelon insulaire par la Dreal, l'office de l'environnement de la Corse avec le Conservatoire des espaces naturels. En attendant, la détention de la tortue d'Hermann est assujettie à des arrêtés ministériels relatifs à la protection des amphibiens et des reptiles. Et on ne tergiverse pas avec la loi. Les infractions commises à l'égard de l'animal ont une contrepartie. Chacun doit assumer ses responsabilités. « La détention illégale, c'est-à-dire sans certificat CITES, sans autorisation d'élevage, ainsi que le commerce - sans certificat CITES - et le prélèvement dans la nature à l'occasion d'une balade par exemple, sont passibles d'une amende d'un montant maximum de 15 000 euros et d'une année d'emprisonnement », soulignent les défenseurs du reptile. Les contrevenants sont avertis. Un «domaine vital» de deux hectares 300 000 ans de présence dans l'île. La Tortue d'Hermann a pris ses aises dans toute la Corse, même si quatre zones de « concentration, assorties d'enjeux de préservation forts » sont apparues : le bassin Ajaccien, le Sartenais/Valinco, Figari/Porto-Vecchio et la plaine orientale. « En dehors de ces endroits, la présence de l'espèce est souvent constatée mais avec des densités moins élevées », souligent les acteurs de terrain. La tortue d'Hermann trouve d'elle-même le gîte et le couvert qui lui conviennent. Chacune s'approprie, en moyenne, un domaine vital de 2 hectares. Elle se tiendra à ce scénario foncier tout au long de son existence. « Elle est très fidèle à son habitat et y passera toute sa vie, soit 60 ans environ ». Le reptile agrémentera son quotidien de quelques incursions au sein de vergers et de potagers. Ses horaires collent à celles de l'arrosage automatique. Elle se régalera volontiers de quelques fraises bien fraîches. « Ne la capturez pas pour la mettre dans un enclos, elle reviendra très certainement vous rendre régulièrement visite », insistent ses défenseurs. Ce qu'il faut faire ou pas - Laissez librement aller et venir les tortues qui passent dans votre jardin (sans mettre de clôtures étanches, ni d'enclos), respectez la réglementation et ne ramassez pas de tortues dans la nature. - Si vous voyez une tortue sur la route : vous pouvez l'aider à traverser afin d'éviter son écrasement ; mais ne la relâchez pas à un autre endroit dans la nature en croyant bien faire, fidèle à son habitat elle fera tout pour y revenir. - Ne relâchez pas dans la nature vos tortues d'Hermann captives ni vos autres tortues exotiques. - Ne pas reproduire des tortues en captivité pour « sauver » l'espèce (séparer les mâles des femelles). Ces programmes de sauvegarde de population doivent être réalisés par des structures spécialisées avec des autorisations adéquates et un suivi scientifique. - Ne pas les vendre ni les donner à un ami, un membre de sa famille en guise de cadeau. - Si vous habitez une zone géographique de Corse où l'espèce est présente, il est conseillé, si ce n'est déjà fait, de laisser des passages aux tortues dans votre clôture ou votre muret (30 x 20 cm suffit, un tous les 20-30 mètres). Ainsi elle peut aller et venir à sa guise et vous profitez de sa présence de manière respectueuse et légale. Source
  24. On sait que la queue d'un lézard repousse quand on la lui coupe. Mais le mécanisme de régénération de ce membre restait mystérieux. Des scientifiques américains ont percé le secret. Appliquées à l'homme, leurs découvertes pourraient permettre de lutter contre certaines maladies. Quelle était la méthode ? Dans leur étude, publiée le 20 août, les scientifiques ont passé au peigne fin les 23 000 gènes du Anolis carolinensis, un lézard d'environ 20 centimètres de long. Son séquençage génétique complet avait déjà été réalisé en 2011. Mais cette fois, les chercheurs de l'étude ont scanné tous les gènes pendant la régénération de la queue pour isoler ceux qui en sont responsables. Résultats : au moins 326 gènes sont activés dans le phénomène : une véritable "recette" dans l'ADN du lézard. Qu'ont-ils découvert ? "Nous avons été très surpris", explique, au Huffington Post (lien en anglais), Kenro Kusumi, coauteur de l'étude et professeur de science de la vie à l'université de l'Arizona (Etats-Unis). "Nous pensions que la régénération était localisée au bout de la queue qui pousse. Au lieu de cela, les cellules sont divisées en plusieurs poches incluant les muscles, le cartilage, la moelle épinière et la peau. Et ça, tout au long de la queue." Les cellules se multiplient au sein de nouveaux tissus qui créent la nouvelle queue. "Mais la régénération n'est pas un phénomène instantané", rappelle Elizabeth Hutchins, elle aussi coauteure de l'étude. "En réalité, il faut plus de 60 jours à un lézard pour recréer une queue fonctionnelle." Quelles applications possibles pour l'être humain ? Les lézards partagent une bonne partie de leur génome avec les être humains, explique les chercheurs. Presque tous les 326 gènes identifiés dans la régénération de la queue du lézard existent dans l'ADN humain. Cela veut-il dire que nous pourrons bientôt faire repousser nos membres ou nos organes ? Malheureusement non. Mais les scientifiques pensent que leurs découvertes pourraient ouvrir une nouvelle voie dans les traitements thérapeutiques des malformations congénitales, des lésions de la moelle épinière et de l'arthrite. La douloureuse inflammation des articulations, répandue chez les personnes âgées, pourrait être traitée en régénérant le cartilage des doigts ou des chevilles. "Les lézards créent beaucoup de ce cartilage dans leurs queues en régénération, explique Kenro Kusumi au Huffington Post. Nous espérons que ce procédé pourra être activé pour soigner l'arthrite chez l'être humain." Source
  25. Un bébé alligator est né dans la serre zoologique Biotropica située à Val-de-Reuil. Jusqu'alors, trois alligators, un mâle et deux femmes, vivaient dans la serre zoologique. C'est la plus âgée des femelle (40 ans) qui a construit son nid pour y pondre début juin. 65 jours d'incubation ont été nécessaires à une température de 30 degrés. Si l'un des bébés est mort-né et que le second est né de manière prématurée, le troisième semble très vivace selon les directeurs. Le bébé alligator, probablement une femelle, est actuellement minuscule mais devrait peser jusqu'à 200 kg à l'âge adulte. "Pour obtenir ce résultat, nous avons recréé un climat en baissant la température l'hiver et en stoppant la nourriture pendant quatre mois. Puis nous avons remonté les températures avec des lampes à bronzer pour atteindre une chaleur tropicale", a expliqué le directeur. Dès que les chaleurs sont revenues, les animaux ont retrouvé leur vigueur sexuelle. Les alligators, qui se distinguent des crocodiles par une tête plus arrondie, vivent jusqu'à 60 ans. Source
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