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Les soins quotidiens Malgré son allure robuste, la tortue est très fragile et elle demande beaucoup de soins de notre part. Le plus difficile dans l'élevage de la tortue est qu'il nous est très difficile de déceler une quelconque maladie qu'une fois à un stade avancé à cause du caractère débonnaire de l'animal. C'est ainsi que le meilleur moyen reste la prévention. La nourriture et la propreté sont les soins prioritaires au quotidien. - La propreté La propreté du lieu de vie d'abord est très importante. Il faut savoir que les vers et les autres parasites se développent très bien chez les tortues et c'est parfois dans son environnement immédiat qu'elle va les contracter. Il faut bien surveiller les parties humides des terrariums et des parcs terrestres, et il faut surveiller la propreté de l'eau des bassins et des aquariums, voire la changer fréquemment. Puis, l'animal doit prendre un bain chaque jour. Mais pour aller plus loin, vous pouvez inspecter fréquemment la carapace pour vérifier les blessures et ôter les tiques. Vous pouvez aussi inspecter les pattes pour enlever les échardes qui sont fréquentes surtout pour les tortues terrestres qui vivent dans les parcs. Il faut vérifier les griffes, et les couper si elles sont trop longues. - La nourriture Nous n'allons pas ici donner trop de détails quant à l'alimentation des tortues. Nous allons juste préciser qu'il faut une alimentation équilibrée à la tortue, qu'elle soit carnivore (juvéniles surtout) ou herbivore. Accessoirement, vous pouvez lui donner des compléments nutritionnels prescrits par le vétérinaire. Puis, on va exiger sur l'eau qu'il ne faut surtout pas négliger. La tortue comme chaque être vivant a besoin de sa ration d'eau chaque jour. Pour la quantité, nous pouvons lui laisser le choix, nous n'avons qu'à régulièrement alimenter l'assiette à eau. Il faut cependant veiller à la propreté de ce dernier, car d'un côté la tortue chevauche parfois l'assiette et l'eau est un véritable nid à parasites. Source
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L'incubation On utilise désormais des incubations artificielles pour les œufs de tortue en captivité. Il ne faut pas oublier la règle selon que c'est la température qui va déterminer le sexe du bébé. Le chiffre exact varie selon les espèces mais en moyenne, il est de 31°C. La règle est simple : au-dessus c'est une femelle et au-dessous c'est un mâle. Si la température est gardée alors aux environs de ce chiffre, vous aurez un ratio égal de mâle et de femelle. L'incubateur artificiel est donc le meilleur moyen de choisir à l'avance la composition de la population de tortues qui vont naître. - Dans la nature On ne peut cependant dire que tous les tortues proviennent d'un incubateur. Certaines régions de France par exemple offrent la possibilité de fécondation de l'œuf, et ce à une température pouvant même favoriser la naissance de tortues femelles. Ainsi, même en captivité, si les conditions sont remplies, vous pourrez même ne pas utiliser des incubateurs artificiels. Il faut toutefois veiller à la sécurité des œufs face aux parasites, aux insectes et autres prédateurs. - Les incubateurs traditionnels L'incubateur ne demande qu'une chose : la chaleur. Ainsi, une fabrication artisanale de celui-ci est bien possible. Il faut juste veiller à ce que les parois soient bien étanches pour qu'il n'y ait pas de variation soudaine de température. Il faut bien choisir aussi le substrat. Le sable est parfait pour les coquilles dures mais non pour les coquilles molles car il s'assèche trop vite. La terre de jardin est parfaite aussi, imitant la femelle tortue. Vous pouvez même prendre la terre où elle a déposée les œufs mais il faut essayer de garder le même taux d'humidité. L'humidité est essentielle surtout pour les œufs mous. En effet, si l'humidité est trop forte les œufs gonflent et quand ils sont trop faibles, les œufs se dessèchent. Source
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Vermifuger une tortue Les tortues développent naturellement une flore intestinale abondante favorable au développement de plusieurs types de vers, pouvant conduire parfois à la mort de l'animal. Ce phénomène de décès suite à des vers se rencontre en abondance dans le milieu sauvage, et c'est ainsi que si l'animal a eu la chance d'être domestiqué, il doit être vermifuger correctement et régulièrement. - Les parasites et les symptômes Extérieurement, la présence de vers peut se montrer par des symptômes habituels chez n'importe que animal comme la perte de poids, la diarrhée, l'anorexie ou le vomissement. Les vers peuvent fortement affaiblir l'animal mais pour une tortue qu'il est parfois difficile de le remarquer du fait du caractère calme de l'animal. Il peut y avoir plusieurs types de vers dans l'organisme des tortues : les nématodes qui sont des vers ronds ravageurs qui nichent dans les intestins, les trématodes dans la partie supérieure de l'appareil digestif et l'appareil respiratoire (bouche, nez...) mais aussi dans les veines, et enfin les protozoaires dans le sang qui ne sont pas réellement des vers mais des protistes qui ingèrent leur nourriture par phagocytose. - Vermifuger sa tortue Il faut d'abord savoir que légalement, rien ne vous est imposé. Seulement, il y va de la survie de votre tortue. Vous pouvez alors vermifuger la tortue à tout moment de l'année sauf durant l'hibernation. Il est cependant conseillé de le faire avant l'hibernation pour éviter que les vers ne fassent leurs lois pendant que le métabolisme de la tortue est au plus bas, elle pourrait peut être ne plus se réveiller. Il y a plusieurs manières de vermifuger votre tortue mais le meilleur moyen de ne pas se tromper est de demander conseil à un vétérinaire. Il faut toutefois savoir qu'il y a deux sortes de vermifuge pour tortues : les liquides et les solides, tous deux à administrer par voie orale. Source
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Les plantes toxiques pour les tortues Il est vrai qu'avoir un terrarium ou un parc d'élevage de tortue sans rien d'autre que de la terre est un peu ridicule. Pour un souci de décoration ou de revitalisation de la terre, on a recours alors à une plante quelconque. Cependant, sachez que certaines plantes peuvent être toxiques pour la tortue. Voici la liste des plus dangereuses toxines: - Les alcaloïdes quelles qu'elles soient, - Les entérotoxines (euphorbones, triterpènes, stéroïdes, flavonoïdes, furocoumarine, ...), - Les hétérosides cardiotoxiques (strophantine, apocyphantine, aubaine, aucubine, iridine...), irritant (telle la ranunculine), et cyanogéniques - Les oxalates - Les saponines - Les neurotoxines, tout ce qui est cardiotoxiques et cyanogéniques Liste des plantes à éviter de mettre près des tortues par ordre alphabétique : - Abricotier - Acajou de montagne - Actée - Adonis du printemps - Aglaonemas - Ailanthe - Aleurite - Aloes - Amaryllis - Ancolies - Anémones - Anthuriums - Arbre à pluie - Argémones - Armoises - Arnicas - Arum des fleuristes - Asclépiades - Astragales - Aucuba du Japon - Avocat - Bambou sacré - Bégonias - Belladone - Belle de nuit - Belle-de-jour - Bois de Sainte Lucie - Bois puant - Bois-gentil - Bougainvillées - Boule de neige - Bourdaine - Buveuses - Caladium - Calotropis - Calycanthes - Cassias - Cerfeuil penché - Cerisier tardif - Cestreaux - Chanvre - Chélidoine - Chênes - Chèvrefeuille des haies - Chou caraïbe - Chou puant - Chrysanthème à petites fleurs - Cicutaire maculée - Clématite blanche - Colchique - Coqueret - Corbeilles d'argent - Cornouillers - Coronille - Corydales - Crotalaires - Crotons - Cryptostégia - Cyprès - Cypripedium - Cytise - Dahlias - Datura - Delphiniums - Dieffenbachia - Digitale pourpre - Dionée attrape-mouches - Dipladenias - Douce-Amère - Eriodictyon - Eupatoire rugueuse - Euphorbes - Ficus benjamina - Figuier lyre - Figuier rampant - Fleur de lume - Fusain d'Europe - Gardenias - Genêt à balais - Genévrier - Glycérie striée - Glycine - Gommier - Grand Chrysanthème - Gueule de loup - Gui - Haricot de Lima - Héliotropes - Hellébores - Hortensia - Houx - Houx de Californie - Ipomées - Iris - Ivraie enivrante - Jacinthe - Jasmin de Virginie - Jasmins - Jusquiame noire - Lantana - Laurier de Nouvelle-Zélande - Laurier-rose - Lauriers des montagnes - Lédon - Lierre commun - Lierre terrestre - Lin cultivé - Linaires - Lis tigré - Lobelias - Lochromas - Lotiers - Lupin - Mandragore - Manioc - Margousier - Marronniers - Millepertuis perforé - Mimosas - Morelle noire - mouron rouge et mouron bleu - Mufliers - Myoporum - Narcisse, jonquille - Nerprun - Noix vomique - Nolina - Noyers - Œillets - Œillet d'Inde - Œnanthe safranée - Oiseau du paradis - Onoclée sensible - Oranger des Osages - Oreilles d'éléphant - Orme de Samarie - Ornithogale - Oseille sauvage - Oxalides - Oxyténia - Palmier à bétel - Panais cultivé - Parisette à quatre feuilles - Pavot officinal - Pêcher - Penstemon - Perce-neige - Pernettya - Pervenche jaune - Pervenches - Petit flamboyant - Petite Ciguë - Philodendron - Phytolaque - Pied d'alouette - Pieris - Pittosporum - Pivoines - Plante zig-zag - Poinsettia - Poirier - Pois corail - Pois de senteur - Pois maritime - Pomme de Mai - Pomme de terre - Pommier d'amour - Pommiers - Populage des marais - Primevères - Primus - Prunier - Pulsatile - Renoncules - Rhododendron et azalée - Rhodotypos - Rhubarbe - Ricin - Robinier faux-acacia - Romarin - Rose du désert - Rue de chèvre - Sabot de Venus - Saintpaulia - Sanguinaire - Saponaire à bouquet - Saponaire officinale - Sarcobatus vermiculé - Sauges - Sceau de Salomon - Schefflera - Scille maritime - Scrophulaire - Senecia - Sumac - Superbe de Malabar - Sureau du Canada - Symphorine - Syngonium - Tabac - Tagète du désert - Tamier commun - Tanaisie - Thévétia du Pérou - Thuyas - Tomate - Trille - Troënes - Trompette des anges - Tsuga - Tulipe - Veratre blanc - Verveine - Vigne d'appartement - Vigne vierge - Vipérine - Xanthium - Yucca - Zéphiranthes - Zigadène vénéneux - Zigadenus Source
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Comment alimenter une tortue terrestre? Comme tout animal, une tortue demande des soins appropriés et particulièrement sur le plan nutritionnel. Cependant, à la différence des autres animaux, la tortue est du genre à souffrir en silence dans le jardin sans que l'on ne remarque quoi que ce soit. Premier point sur le régime alimentaire des tortues terrestres Les tortues terrestres, surtout méditerranéennes, sont herbivores, et les végétaux sont donc leurs aliments favoris. Il ne faut pas oublier que les tortues sont des reptiles sauvages et dans leur milieu naturel, ils se nourrissent de tiges, de feuilles, de fruits... Reconstituer aussi fidèlement que possible ce milieu naturel serait l'idéal pour les tortues terrestres en captivité. Cependant, il ne faut pas croire que les tortues ne mangent que des feuilles de choux. L'alimentation des tortues doit être équilibrée, pauvre en matières grasses et en protéines mais par contre très riche en sels minéraux et autres oligo-éléments et surtout en eau. Concrètement, préférez un régime composé de pissenlit, de trèfle, de luzerne, de chénopode blanc, de plantain, d'onagre, de galinsoga, et variez le menu en ajoutant d'autres aliments tels que des fruits. Mais là, il ne faut pas en abuser, une fois par semaine suffit. La fréquence et la quantité Les tortues terrestres doivent manger chaque jour. Et la quantité à respecter est d'environ 5% de son poids adulte, un peu plus pour les bébés tortues. Il ne faut pas aussi négliger l'eau, primordiale mais parfois oubliée, pour sa survie. L'idéal est de lui laisser toujours de côté une quantité importante dans une assiette en pot par exemple. Durant les saisons chaudes, la tortue mange un peu moins que lors des saisons froides. En hiver, elle peut hiberner et c'est justement au regard de son alimentation qu'elle vous met en garde. En effet, elle ne mange presque plus pendant les deux semaines qui précèdent l'hibernation. Source
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Comment alimenter une tortue aquatique? Comme tout animal en aquarium, une tortue aquatique demande des soins particuliers étant donné que quoi que vous puissiez lui apporter, votre aquarium ne pourra pas remplacer le milieu sauvage d'où l'animal provient. Mais contrairement aux tortues terrestres qui sont essentiellement herbivores, les tortues aquatiques sont plutôt carnivores. - Les premiers points sur l'alimentation des tortues aquatiques Les tortues aquatiques raffolent de petits poissons crus, de crevettes, de limaces... mais c'est à vous de veiller à ce que ces derniers ne contiennent pas d'anti-vitamine B1, tels les poissons rouges ou les poissons chats. Cependant, il faut aussi équilibrer les aliments carnés avec les aliments végétaux. La proportion à adapter est en fonction de l'espèce e de l'âge des tortues. En effet, les jeunes tortues aquatiques doivent avoir un régime carnivore et les adultes sont davantage herbivores. Il faut donner aux tortues en moyenne deux repas par jour pour environ 5% de leurs poids, un peu plus pour les juvéniles. Et remarque importante, une fois la ou les tortues rassasiées, il faut retirer tous ce qui n'a pas été ingurgité de l'aquarium afin de ne pas polluer ce dernier. - Ce que vous pouvez apporter en plus Contrairement aux tortues terrestres qui peuvent ne pas vivre dans un milieu sauvage mais qui ne sont pas si dépaysé pour autant, les tortues aquatiques sont loin de leurs lieux de prédilection dans votre aquarium. Des compléments alimentaires doivent alors être apportés par vous, tel le calcium, les vitamines et les oligo-éléments. Un magasin spécialisé peut vous y aider mais il ne faut pas non plus oublier qu'il y a des façons plus naturelles de procéder. Notez par exemple le fait que les coquilles d'œufs broyés mélangés à de la chair de poisson apportent du calcium, ou encore que l'exposition au soleil de l'aquarium, et donc des tortues aquatiques, peuvent leur apporter de la vitamine D. Source
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Nourrir un bébé tortue Le bébé tortue a très vite besoin d'apport nutritionnel, et contrairement aux bébés animaux, la tortue n'a pas de régime spécifique. En effet, à la naissance, elle a le même régime alimentaire que les adultes, mais seulement il faut les pré-hacher, ou les broyer. Vous pourrez voir cités dans cet article les points essentiels de l'alimentation du bébé tortue terrestre et du bébé tortue aquatique. - Le bébé tortue terrestre Les tortues terrestres sont herbivores, et le régime alimentaire devrait être composé de végétaux : tiges, feuilles et fruits... Pissenlits, trèfles, luzernes, chénopodes blancs, plantains, onagres, galinsogas,... peuvent composer le repas. Il faut éviter la viande et les matières grasses. Une ration quotidienne de 10% de son poids par repas pour deux à trois fois par jour suffira largement à favoriser son développement. Et enfin, il ne faut pas oublier de lui donner de l'eau. - Le bébé tortue aquatique Contrairement à leurs petits voisins terrestres les bébés des tortues aquatiques, comme leurs parents, sont carnassiers. Les petits poissons crus désossés et la chair de crevette sont les bienvenus dans leur régime alimentaire. Cependant, les végétaux ne sont pas interdits. Seulement, pour un bon développement, les jeunes tortues aquatiques doivent avoir un régime plutôt carnivore. Ici aussi, il faut nourrir les bébés deux fois par jour en moyenne pour une ration de 10% environ de leur poids. Il ne faut pas oublier de retirer tous ce qui n'a pas été mangé au risque de contaminer l'eau du bassin. - Les compléments nutritionnels Le calcium est avant tout ce qui devrait être renforcé. De la coquille broyée mélangée à la nourriture est déjà une source importante de calcium. Il ne faut pas non pus oublier les vitamines et les oligo-éléments. Vous pourrez facilement demander conseil à votre vétérinaire pour les compléments alimentaires. Il ne faut pas négliger finalement l'exposition au soleil, porteur de vitamine D. Source
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Le Sexage Pour Le Serpent Il est généralement difficile de déterminer le sexe d'un serpent sur simple analyse extérieure. Les techniques de sexage (détermination du sexe) sont différentes selon l'âge et l'espèce du reptile. Ainsi, il en existe plusieurs techniques : par dimorphisme sexuel, par éversion manuelle des hemipenis ou par sondage local. Dimorphisme sexuel (différence de morphologie) Bien que l'aspect extérieur ne soit pas un élément permettant de déterminer le sexe d'un serpent, il existe des exceptions. Ceci est ainsi possible chez certaines espèces où les « ergots péri cloacaux » sont plus développés chez le mâle (au niveau de la région pelvienne, entre le ventre et le bout de la queue). Cette technique reste pourtant peu fiable, même si elle est réalisée par des experts. En effet, s'il est vrai qu'une bonne expérience permet de remarquer des différences entre un mâle et une femelle de prime abord, il n'en demeure pas moins que ceci n'est pas suffisant étant donné le nombre de cas particuliers. Eversion manuelle des hemipenis Cette technique ne peut être utilisée que chez les petits serpents et/ou chez les serpents jeunes. Elle consiste à effectuer une pression sur les parties génitales du serpent pour en faire sortir les organes génitaux du reptile. Dans certain cas, les organes génitaux femelles ne sortent pas, ce qui peut confirmer le sexe du serpent (car la technique permet l'apparition des organes génitaux mâles). Chez les serpents de taille plus importante, cette technique n'est pas efficace. Sondage cloacal Ce type de sondage permet de sexer des serpents adultes ou de taille importante. Il consiste à enfoncer une sonde lubrifiée dans le cloaque. Cette sonde est poussée jusqu'à ce que cela ne soit plus possible. Une fois retirée, la longueur de la sonde introduite dans le cloaque est mesurée. Le cana ou la sonde enfoncée est deux fois plus longue chez le mâle que chez la femelle. Source
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Anorexie du serpent Dans certains cas, l'anorexie est tout à fait normale chez le serpent (mue, hiver, période de gestation chez les femelles..). En dehors de ces cas plutôt courants, plusieurs autres causes sont toutefois possibles : la maladie, un environnement trop stressant, un climat inadapté, une alimentation trop peu variée, la présence de parasites, l'inexistence de cachette, etc. Comme chez les humains, l'anorexie se traite à partir de ses causes. Traitements possibles de l'anorexie Selon la cause donc, il faudra veiller à la variation de l'alimentation du serpent, à la mise en place d'un contexte adapté ou au soin de la maladie si c'est le cas. Pour stimuler l'appétit du reptile, donner des proies vivantes, plus chaudes, frottées à d'autres animaux (oiseaux, lézards, etc.) ou de taille différentes est l'une des meilleures solutions. Il faut par ailleurs s'assurer que le terrarium reproduit aussi fidèlement que possible l'environnement naturel du reptile et ne présente aucun facteur stressant (exposition, froid, etc.). Si cela n'est pas le cas, pour certaines espèces, il faudra confectionner des endroits où elles pourront se cacher (ou plutôt deux : un dans un endroit chaud et un autre dans un endroit froid). Il faut éviter de le solliciter trop souvent. Des bains chauds sont également conseillés pour réhydrater l'animal et lui faire retrouver une température adéquate. En cas de maladie, seul le vétérinaire est apte à prodiguer les traitements à suivre. Dernier recours Quand toutes les options ont été étudiées et que le serpent refuse encore de s'alimenter, il reste la possibilité du gavage. Dans ce cas, il faudra enfouir la nourriture le plus loin possible dans la gorge de l'animal pour qu'il ne la régurgite pas. Il faut savoir que, selon l'espèce, ces gavages doivent se faire sous certaines conditions. Il est conseillé de lubrifier la proie à introduire, puis d'éviter de manipuler l'animal après le gavage. Et pour lui faciliter l'ingestion de la nourriture, il faudra penser à lui faire des massages. Source
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Les brulûres Les serpents en captivité sont plus souvent soumis aux risques de brûlure que leurs congénères en vie sauvage. Par ailleurs, les serpents sont des animaux ectothermes, c'est-à-dire que leur température interne dépend de la température ambiante. Incapables d'assurer eux-mêmes la régulation de leur température, l'unique moyen d'augmenter leur température interne est d'approcher une source de chaleur (feu, flammes, ...). Cette situation favorise donc les risques de brûlure, d'autant que les serpents, de par leurs facultés intellectuelles, ne réalisent que très tardivement l'objet de la douleur. Les lésions ont le temps d'être assez importantes avant qu'ils ne réagissent. La chaleur est en effet une source capitale d'énergie, de guérison et de métabolisme pour ces animaux. Diagnostic et traitement Comme chez les humains, il existe trois sortes de brûlures : 1er, 2ème et 3ème degré. Les brûlures de 1er degré sont superficielles, soignables à domicile, et ne laisseront pas de cicatrice une fois que le serpent aura mué. Certains gens avisés conseilleront l'application de glaçons sur les parties touchées. A ce propos, il faut appliquer les glaçons sur la partie touchée et ne pas percer les cloques existantes. Les deux autres sortes de brûlure, mortelles si elles ne sont pas traitées à temps, nécessitent le recours à un vétérinaire. Toutefois, pour ces deux types de brûlure, il est important de procéder à quelques soins avant d'appeler ce dernier. Il faut désinfecter correctement les parties brûlées, puis les enduire d'une pommade antibiotique avant de les panser soigneusement. Recommandations : Pour éviter tout risque d'accidents de brûlure, il est conseillé de faire très attention aux systèmes chauffants installés dans le terrarium. Les lampes devront être placées le plus haut possible pour éviter que le serpent ne s'y frotte, ou entourée de grilles de protection. Si le terrarium est chauffé à même le sol, il faut vérifier systématiquement par toucher, la température de l'abstrat. Source
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La diarrhée Causes Elles sont diverses et pratiquement les mêmes que pour l'indigestion : nourriture avariée, qualité de la nourriture (la volaille peut causer des diarrhées), proies trop volumineuses, changement du régime alimentaire, température inadaptée, stress, défaut d'endroits pour se cacher, bactéries, parasites externes et internes (dans ce dernier cas, les selles pourront présenter des proies encore en morceaux)... Garder trop longtemps un serpent dans un environnement où la température ambiante est inférieure à son terrarium peut également favoriser la diarrhée. Attention, certaines espèces de serpent présentent naturellement des selles liquides. Ces cas exceptionnels ne doivent pas être confondus avec la diarrhée. Une autre cause moins alarmante peut être un changement de contexte (animal récemment acquis). Dans ce cas, la diarrhée arrive au bout de quelques semaines. Elle est généralement confirmée quand les selles sont fréquentes (plus de trois fois par semaine) et de nature liquide, et est accompagnée de l'amaigrissement de l'animal. Soins Les soins doivent tenir compte de l'origine de la maladie. En cas de parasites, il faut penser à augmenter la température du terrarium et administrer des vermifuges à l'animal. Dans ce dernier cas, la mise en quarantaine peut parfois s'avérer nécessaire. Il faudra durant cette période, traiter le serpent en fonction du parasite décelé, puis désinfecter soigneusement son terrarium pendant plusieurs jours avant de l'y remettre. Dans tous les cas, il est préférable de consulter un vétérinaire qui analysera les selles et déterminera la cause et le traitement adéquat. La diarrhée étant cause de déshydratation, il faut veiller à ce que le serpent ait toujours de l'eau propre à disposition et/ou veiller à le faire boire. Recommandations Il faut par ailleurs s'assurer que la température, l'éclairage, le taux d'humidité et la nourriture soient adaptés au type de serpent. Le déparasitage doit aussi être une priorité. Il est important de ne pas changer trop brusquement le régime alimentaire de l'animal et de connaître les éventuels effets secondaires d'un médicament administré. Source
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L'infections respiratoires du serpent Causes Qu'il s'agisse de rhinite, de sinusite ou d'un autre problème respiratoire, les principales causes sont dues à une baisse de température. Le serpent aura été gardé trop longtemps dans un environnement plus froid, hors de son terrarium où la température ambiante de son logis n'aura pas été surveillée attentivement. Pour les cas de pneumonie, ce sont les bactéries ou les parasites qui sont mis en cause. Les symptômes se manifestent à travers une respiration irrégulière, une respiration la bouche ouverte, une présence de sifflements, de mucus sur la bouche et un excès de salive. Ces symptômes ne se présentent pas tous en même temps et peuvent ou non être accompagnés d'anorexie. Les causes peuvent également être d'origine parasitaire, bactérienne ou virale (fréquente pour les animaux récemment importés). Dans d'autres cas, il peut également s'agir d'avitaminose A ou de déficience alimentaire. La nature des substrats peut également, pour certaines espèces de serpents, être cause d'infection respiratoire. Soins La principale cause étant une baisse de chaleur, il faudra augmenter la température ambiante du terrarium à 30° au moins, pendant une semaine au minimum. Il ne faut pas oublier que la chaleur est source d'énergie pour le serpent et qu'elle lui permet, entre autres, d'augmenter ses défenses immunitaires. Il faudra également le nourrir avec des aliments liquides car il est probable qu'il soit déshydraté. Pour les cas où le serpent refuse de se nourrir, le gavage peut s'avérer nécessaire sinon primordial. Il faudra l'alimenter avec de la nourriture fraîche. Si au bout de quelques jours aucun changement positif ne survient, on doit consulter un vétérinaire qui prescrira des antibiotiques. Il est important de soigner rapidement tout type d'infection qui peut dégénérer en maladies plus sérieuses. Dans tous les cas, il faut veiller à offrir au serpent un environnement adapté à son espèce (taux d'humidité, température, éclairage, alimentation, etc.). Source
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Les parasites Les germes de parasites, quelles que soient leurs natures, cohabitent généralement de manière spontanée avec l'animal. On les retrouve sur sa peau, dans son appareil digestif ou dans le sang. On en identifie deux sortes : les parasites externes (sur la peau) et les parasites internes (à l'intérieur de l'organisme). Le développement des parasites est souvent plus fréquent chez l'animal en captivité, le stress engendré par cette situation diminuant généralement les capacités de défense du reptile. Les parasites externes : Souvent placés autour des yeux et vers le bas du corps, ils peuvent, en se développant, favoriser des maladies aussi dangereuses que la septicémie. Il faudra, en cas d'invasion de ces germes, faire baigner le serpent dans de l'eau tiède mélangée à de la camomille, à l'intérieur d'un endroit fermé et aéré. Au bout d'une heure, après avoir séché le serpent, il faudra le vaporiser avec des médicaments antiparasitaires adaptés, ceux utilisés généralement pour les chiens et les chats pouvant être toxiques pour le reptile. Ce traitement devra être fait tous les dix jours, pendant au moins un mois. L'habitat de l'animal devra également être correctement désinfecté, par exemple avec l'eau de javel ou autres désinfectants. Si le serpent est infesté de mites, il faut l'immerger dans un récipient plein d'eau, cette dernière ayant la faculté de tuer certains parasites. Aussi, est-il utile de changer l'eau du récipient aussi souvent que possible. Eventuellement, il faudra penser à y placer des plaquettes d'insecticides mais il faut toujours requérir l'avis d'un vétérinaire car certains produits peuvent causer des dommages neurologiques. Il faudra également vaporiser régulièrement l'animal de liquide insecticide pendant au moins un mois. Les parasites internes : Les symptômes sont caractérisés par la présence de sang ou de vers dans les selles, l'apparition de diarrhées ou de constipations, par l'anorexie, etc. Dans tous les cas, il faut toujours consulter un vétérinaire qui prescrira le traitement approprié. Source
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La régurgitation Causes Des manipulations trop fréquentes de l'animal, une température inadaptée, l'ingestion de proies trop grosses, une alimentation trop fréquente, une digestion dans des conditions non optimales ou le stress, peuvent être à l'origine d'une régurgitation. Lors des gavages, cela arrive quand le serpent est gavé de manière trop brusque, que la proie n'est pas enfoncée assez loin et/ou que la digestion ne se fait pas dans des conditions optimales. Les régurgitations peuvent aussi avoir une origine parasitaire ou être dues à l'ingestion de matières non digestibles (copeaux, sables, etc.). Nourrir un serpent pendant sa phase de mue favorise également le mal. Il faut s'assurer qu'il s'agit bien de régurgitation et non de vomissements. Ces derniers peuvent aussi être d'origine parasitaire, dus à l'ingestion de certains médicaments, ainsi qu'à des conditions de digestion non favorables. Pendant sa digestion, le serpent doit bénéficier d'un environnement calme, serein (pas trop de mouvements dans son champ visuel et devant son terrarium), à une température adéquate, c'est-à-dire ni trop basse ni trop élevée. Soins Il faut traiter le mal par son origine pour les cas légers comme celui du gavage, de la manipulation, de la température, de la taille des proies, etc. En cas de doute (pour l'origine parasitaire par exemple), la consultation d'un vétérinaire est nécessaire. Recommandations Il est généralement tenu de ne pas jouer avec un serpent après qu'il se soit nourri (au moins pendant les deux jours suivants). Il est préférable lui donner des proies découpées au préalable quand ces dernières sont jugées trop volumineuses pour l'animal. S'il y a lieu de le gaver, il faut procéder doucement et laisser le serpent au calme pendant quarante huit heures au moins. En cas de régurgitation après un gavage, il faut attendre une semaine au moins avant le prochain. Entre-temps, le serpent doit être laissé dans un environnement paisible, sans stress, sans mouvements fréquents devant son terrarium, avec une température adaptée,.... Source
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La rétention d'œufs Il s'agit d'un cas remarqué plus souvent chez les serpents en captivité que chez les serpents sauvages. Cela peut être dû à un environnement non approprié (température, absence d'un substrat adapté à la ponte, stress, manque d'eau,..). Dans certains cas, l'absence de mâle, ou les parasites peuvent en être l'origine. Dans d‘autres, il arrive que le ou les œuf(s) est (sont) situé(s) trop loin du cloaque, mal formés, que la femelle soit trop jeune pour être fécondée ou malade (problèmes génétiques, manque de calcium,...). La rétention d'œufs est souvent accompagnée d'anorexie et de léthargie. Soins et traitements Traiter le mal selon sa cause. Il est possible de faire prendre un bain tiède à la femelle pendant une vingtaine de minutes. Un massage délicat sur le ventre peut parfois être efficace. Dans tous les cas, il est nécessaire de revoir son environnement (calme, obscurité, température plus élevée, bonne alimentation, substrat de ponte,...). Certains préconiseront des injections d'huile de paraffine dans le cloaque, accompagnées de massages très légers. Cette opération, assez périlleuse, doit toutefois se faire dans la plus grande délicatesse. Il est également conseillé de consulter un vétérinaire qui pourra prescrire des médicaments (calcium) ou faire des injections pendant quelques jours (fonction du nombre d'œufs retenus) pour favoriser les contractions. Des échographies ou des radios peuvent être nécessaires. Dans les cas sérieux, le vétérinaire pourra procéder à une opération chirurgicale ou à des interventions spécialisées. Après ce genre d'intervention, l'animal met souvent du temps pour recouvrer la forme. Recommandations Même si le serpent peut supporter plusieurs mois une rétention d'œufs, il est recommandé de traiter le mal sérieusement, car ce trouble peut devenir mortel. Pour la prévention, il faut songer à emménager un environnement favorable à la ponte (substrat, température, pas de stress, ..) dès les premiers signes dont notamment une augmentation de volume et une diminution de l'appétit. Il est également important de bien alimenter la femelle (compléments en calcium et vitamines) les mois précédant la ponte, et l'isoler si elle était en groupe. Source
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La salmonellose Il s'agit d'une zoonose, c'est-à-dire d'une maladie animale transmissible aux humains ou inversement. Elle demande par conséquent une prévention, une attention et, le cas échéant, un soin très particulier. Il existe environ 200 types de bactéries salmonelles, et cette maladie peut être aussi bien fatale pour l'animal que pour l'homme. Origine : D'origine bactérienne, cette maladie est due aux bacilles Salmonella. Tous les reptiles en général en sont porteurs, mais la maladie peut être favorisée par le stress ou par un mauvais entretien du terrarium. Symptômes : Chez le serpent, elle se manifeste souvent sous forme digestive, par un comportement inhabituel, (soubresauts), des inflammations et/ou des hémorragies internes dues à une augmentation du volume du gros intestin, des selles abondantes, liquides et parfois verdâtres. Lorsque le mal se déclare, tous les organes internes peuvent être touchés. Un examen des selles par un vétérinaire suffit à diagnostiquer/confirmer la maladie. Soins : Il faut mettre l'animal en quarantaine, désinfecter entièrement son terrarium pendant au moins une semaine. Le vétérinaire pourra prescrire et/ou injecter des traitements par antibiotiques, Chloromycétine, Chloramphénicol ou autres. Certains vétérinaires estiment toutefois qu'une maladie intestinale du serpent est rarement due au bacille incriminé, et ne recommandent pas de soins par ces procédés, à moins que l'origine de la bactérie n'ait clairement été identifiée et isolée du reptile. Pour eux, la salmonellose ne serait qu'un cas aggravant d'une infection déjà existante. Recommandations : La maladie étant transmissible à l'homme (durée d'incubation 12 à 36 heures), il est important de se laver les mains avec un savon antibactérien et/ou les désinfecter après chaque manipulation de l'animal. Les germes de salmonelle sont en effet très difficiles à tuer. Par ailleurs, si le germe peut être hébergé sans incidents majeurs chez le serpent, sa transmission chez l'homme peut être à l'origine de graves maladies (gastro-entérites, fièvres typhoïdes, ...). Source
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La stomatite ulcéreuse nécrotique Causes Comme pour beaucoup d'autres maladies du serpent, ce mal peut être du à un mauvais environnement. Cette maladie peut être d'origine bactérienne, virale ou due à des fongus. Les reptiles sont un terrain favorable aux bactéries (au niveau de la gueule), mais cette infection est généralement provoquée par des facteurs comme le stress ou une blessure buccale chez le serpent. Symptômes Les symptômes se présentent sous forme d'ulcères, de petites rougeurs au niveau de la gueule. Il peut y avoir également des tâches de sang qui seront dues à la fragilité de la peau de l'animal. Celle-ci saignera en effet facilement. Dans les cas avancés de la maladie, on peut constater une sorte de mucus et/ou de peau morte dans la gueule du reptile. Ces symptômes sont souvent accompagnés d'anorexie. Soins Le soin de cette maladie demande patience et courage, car elle est longue et compliquée à traiter. Toutefois, dès les premières rougeurs, il est possible d'endiguer la maladie grâce à un traitement par des gouttes prescrit par un vétérinaire. Si les lésions sont déjà importantes, il faudra les nettoyer soigneusement avec d'autres produits plus spécifiques, toujours sur prescription, puis administrer des antibiotiques deux fois par jour. La manipulation étant douloureuse, il est conseillé d'administrer des antidouleurs, analgésiques et/ou anesthésiants (pour maintenir le serpent immobile durant le traitement). En outre et au besoin, il faudra gaver l'animal qui aura certainement perdu l'appétit. Recommandations Il faut veiller à ce que le terrarium ne présente aucun angle, objet ou matière blessante ou coupante. Ainsi, il faut prendre la peine de couper les griffes et les ongles des proies avant ingestion par le serpent, pour éviter toute blessure. Pour le terrarium à substrat de copeaux, il faut habituer le serpent à se nourrir dehors, car l'ingestion de cette matière peut, en plus des risques d'indigestion, occasionner des blessures à la gueule du reptile. Source
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Les syndromes neurologiques du serpent La pathologie la plus commune est le syndrome des corps d'inclusion, d'origine virale. Bien que le mode de transmission de cette maladie ne soit pas encore bien identifié, il a été admis que toutes secrétions (selles, salive, urines, sang,..), pouvaient un vecteur porteur. La durée d'incubation du virus peut varier selon l'espèce (de deux semaines à plusieurs mois). Symptômes Les symptômes sont aussi fonction de l'espèce. Chez certains, des troubles du comportement avec la langue maintenue de manière prolongée hors de la gueule apparaîtront au début de l'affection. Chez d'autres, les troubles seront tout de suite neurologiques (perte d'équilibre, déplacement circulaire sur soi, hyper extension du dos, renversement en arrière,...). Chez d'autres encore, la maladie se manifestera d'abord à travers des régurgitations avant de faire paraître des signes neurologiques irréversibles. Chez les serpents de grande taille (python, boa...) diverses maladies peuvent être révélatrices ou liées à ce syndrome (pneumonie, entérite, stomatite,...). Généralement, dès l'apparition de signes tels que le maintien de la langue hors de la gueule, et de manière molle, des tremblements, des soubresauts du corps, l'incapacité à se redresser quand il est sur le dos, le regard vers le haut, des nodules sur le corps, une mue difficile, etc., il est possible d'évoquer une maladie neurologique. Traitements Si les tests sérologiques effectués sur le serpent sont positifs, l'euthanasie est recommandée (surtout si d'autres animaux cohabitent avec le malade, afin d'éviter la transmission virale). Dans la majorité des cas, l'issue est fatale. Eventuellement, le serpent peut être gavé par sonde pendant quelques semaines, mais cela ne fera que retarder l'échéance, Il n'existe pas encore de traitement à cette maladie. Recommandations Le seul mode de prévention est la mise en quarantaine de serpent. La période d'isolement conseillée est de plusieurs mois (4 à 6) car la durée d'incubation du virus est encore inconnue. Source
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La constipation du serpent Causes Plusieurs facteurs peuvent favoriser la constipation du serpent : nourriture trop sèche, blessures, température trop élevée ou trop basse dans son terrarium, mauvais entretien de ce dernier, ingestion de proies trop grosses, manque d'eau, manque d'activité, ingestion de copeaux ou de sable... Le serpent constipé a tendance à être anorexique et inactif. Il est important de différencier clairement une constipation due à d'autres maladies présentant les mêmes symptômes (rétention d'œufs, dépôt de cristaux). Dans ces cas, lors de la palpation du cloaque, on sent également une protubérance plus ou moins dure. Soins Un petit bain d'un quart d'heure dans de l'eau chaude (30°) avec un léger massage sur le ventre, peut aider à venir à bout de la constipation (pendant deux ou trois jours). Si cela ne fonctionne pas, il faut lui administrer du laxatif, généralement de l'huile de paraffine, et ce directement dans l'œsophage à l'aide d'une seringue ou un autre type de sonde, et lui enduire également le cloaque d'eau savonneuse tiède, par le même procédé. Le dosage de l'huile de paraffine devra être proportionnel au poids du serpent. Si la constipation persiste, le mieux est d'avoir recours à un vétérinaire. Recommandations Il est conseillé de ne pas nourrir le serpent durant sa mue. Cette période le fatigue et le rend irritable. Il faut également assurer un meilleur entretien du terrarium, revoir la température ambiante et changer le substrat. Si ce dernier est fait de copeaux ou de sable, il est recommandé de nourrir le serpent hors de son terrarium pour éviter des indigestions. Si la constipation est due à l'inactivité, il faut jouer un moment avec le serpent (sauf si le serpent est en mue). Si la cause provient de la nourriture, son régime alimentaire est à revoir. Il faut aussi vérifier systématiquement la température à l'intérieur du terrarium et s'assurer à la maintenir assez chaude. Source
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La mue du lézard La mue du lézard est un phénomène naturel et régulier. Il consiste en un renouvellement de la peau de l'animal qui ne peut, en grandissant, rester étriqué dans une petite peau. Processus de mue Contrairement au serpent où la mue de la peau est totale, de la tête au bout de la queue, chez le lézard, la mue se fait par morceaux et un peu dans tous les sens. Comme pour le serpent, il n'est pas conseillé de toucher un lézard pendant sa période de mue. La fréquence sera plus fréquente chez le jeune lézard (environ une fois par mois), et diminuera progressivement avec l'âge. La durée et la fréquence de la mue varient selon l'espèce. Durant cette période, le lézard sera moins réactif et se nourrira moins ou pas du tout. Il s'agit, comme chez le serpent, d'une période délicate où le comportement changera également. Il peut devenir plus effaré et parfois plus agressif. Toutefois, dès les premières peaux tombées, l'appétit et la forme peuvent revenir. Certaines espèces de lézards se nourrissent de leur peau morte qui les revigore en leur apportant un complément de vitamines. Les couleurs du lézard sont généralement plus vives après la mue. Mues difficiles : Il existe moins de mues difficiles chez le lézard que chez le serpent. Elles sont généralement dues à un faible taux d'humidité et de température, au stress, à des maladies (parasites y compris), à l'absence d'objet pour se frotter ou à une nourriture inappropriée. S'il est possible chez le serpent d'enlever les peaux restantes, il n'est pas conseillé d'aider manuellement au « pelage » du lézard, au risque de causer des blessures. Placer le lézard dans de l'eau tiède (environ 27 à 30°) peut l'aider à se débarrasser de son ancienne peau, en plus de lui soulager les intestins. Source
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Qu'est ce que la thermorégulation? La thermorégulation est un mécanisme interne naturel des animaux homéothermes leur permettant de maintenir constante leur température centrale. Les lézards, comme tous les reptiles, ne disposent pas de cette aptitude. En fait, la thermorégulation n'est pas biologique et n'est pas ainsi la suite d'un mécanisme naturel. La température de leur corps varie selon la température extérieure, mais n'en dépend pas comme chez les autres mammifères. Ils auront ainsi besoin de se rapprocher d'une source de chaleur différente, plus chaude ou plus froide, pour stabiliser leur température. On dira d'eux qu'ils sont « ectothermes ». C'est pourquoi les lézards passeront, selon le besoin, des heures à « lézarder » sous le soleil ou dans des endroits réchauffés. Pour cette espèce de reptile donc, la thermorégulation est plus volontaire et extérieure qu'interne et naturelle. Il existe des espèces de lézards qui disposent d' « organes » aidant à leur thermorégulation. C'est par exemple, le cas du lézard à collerette. La thermorégulation peut se faire directement (sous le soleil) ou par contact avec un objet (pierres chauffées ou froides, herbe, murs, etc.). Les températures Les Températures Moyennes Préférées (TMP) sont les températures idéales aux fonctions vitales du reptile. Elles varient selon les reptiles et les espèces. C'est cette tranche de température qui devra être respectée si l'animal est maintenu en captivité dans un terrarium. Il existe une fourchette de températures ayant des limites au-dessus et au-dessous de ces TMP, qui peuvent, si l'animal s'y retrouve de manière prolongée, être fatales. Ces limites et leur durée critique, sont fonction de l'espèce. Le comportement du lézard et son activité peuvent ainsi dépendre de la température ambiante. La chaleur, source de son énergie et aidant beaucoup à son métabolisme, peut le rendre plus réactif. Le froid, responsable d'engourdissement dans les cas extrêmes, le rendra plus léthargique. Les besoins en température peuvent également varier selon les besoins métaboliques (naissance, mue, fécondation, hibernation, etc.) Source
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Les soins à prodiguer au lézard en captivité Hygiène du terrarium L'hygiène fait partie des premiers soins à apporter au lézard. Un mauvais entretien de l'habitat est responsable de la plupart des maladies d'origine bactérienne de l'animal. Il faut constamment veiller à nettoyer les matières fécales aussi régulièrement que possible pour que le reptile ne soit pas en contact trop prolongé avec celles-ci. Les griffes Pour certaines espèces de lézards (généralement les grandes), il est conseillé de leur couper les griffes, lesquelles sont d'ailleurs inutiles dans un terrarium, contrairement au milieu naturel. On peut procéder soi-même ou en cas de besoin, faire faire l'opération par un spécialiste. Cette dernière est plutôt recommandée car les griffes possèdent une veine que les non-avertis risquent de sectionner. Les médicaments Si l'animal est petit, l'administration de médicaments peut se faire directement dans la gueule de l'animal, à l'aide d'un compte-gouttes ou d'un corps de seringue. Pour les grands lézards, deux personnes sont recommandées, la première tenant l'animal et la seconde administrant le médicament. Dans tous les cas, le médicament devra être envoyé au fond de la gorge et non au niveau de la gueule. Autrement, le médicament ira directement dans la trachée, ce qui peut s'avérer dangereux pour l'animal. La contention C'est l'art de tenir le reptile lors d'un soin, de l'administration de médicaments, ou autres. Pour les petites espèces, on peut placer l'animal sur le dos (position généralement appréciée) en lui tenant la tête délicatement, ou en l'air, le nez vers le haut (il sera dans ce cas tenu par la mâchoire). Pour les grandes espèces, il est préférable d'intervenir à plusieurs afin d'immobiliser la tête, puis le ventre et enfin la queue. Dans tous les cas, il faut veiller à ne pas presser l'animal trop fort (oppression pulmonaire) et faire attention aux griffes, à la queue et aux dents qui peuvent blesser. Le lézard est un reptile qui n'apprécie pas spécialement être manipulé. Il peut dans ces cas, devenir très agressif. Source