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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Lady Gaga est devenue experte en matière de provocation, mais cette fois, elle est sans doute allée trop loin ... En couverture du magazine Candy, Lady Gaga apparait complètement nue, dévoilant ses parties intimes de manière nette (pas comme son épilation !), une moustache sur le visage et un scorpion sur le sein ... Voilà qui risque de choquer bien du monde ! Le cliché, oeuvre du photographe Steven Klein, fait polémique et même certains fans de la star n'apprécient pas, estimant qu'elle est allée trop loin en acceptant d'apparaitre ainsi en couverture du magazine, qui traite de travestissement, transsexualité et androgynie. Source
  2. Un site destiné à recenser les attaques de crocodiles dans le monde a ouvert ses portes. On recense 1 712 incidents. Mais gare à ne pas tomber dans des conclusions simplistes... C’est ce mardi que l’Australie lance un très officiel site internet appelé CrocBITE. Un site internet qui, comme son nom ne l’indique pas, est appelé à devenir le premier fichier mondial répertoriant les attaques de crocodiles... L’initiative est à mettre au crédit de l’université australienne Charles Darwin qui cherche à savoir s’il existe un lien entre la protection du crocodile et la multiplication des attaques sur des êtres humains... En Australie, par exemple, l’interdiction de la chasse au croco depuis 1971 dans le nord «a eu un effet boomerang », explique le chercheur Adam Briton. «Et aujourd’hui, les crocodiles se remettent de décennies de surchasse. Mais de son côté, l’espèce humaine croît également, empiétant sur le territoire du premier...» Un crocodile de 6,2 mètres Combien d’attaques de crocodiles connaît-on ? Selon la base de donnée déjà accessible, on dénombre actuellement 1 712 «incidents » répertoriés dans le monde depuis 2000. Le dernier en date remonte au 28 novembre dernier en Zambie où un jeune homme de 21 ans parti à la pêche a vu son embarcation renversée par un crocodile qui l’a ensuite attaqué. Le jeune pêcheur est décédé et son corps n’a jamais été retrouvé. Voilà un des exemples d’incidents dont on peut prendre connaissance dans la base de données. On y trouve des incidents, mortels ou pas, relevés aux États-Unis, au Panama, en Inde, Australie, Malaisie et d’autres encore, en y intégrant des informations sur le contexte de l’incident, le lieu, le type de crocodile impliqué et sa taille. En 2000 par exemple, des jeunes jouaient dans une embarcation. Un jeune a poussé «pour rire » un de ses amis dans l’eau du fleuve, qui est tombé pile sur un… crocodile. On y apprend également que le plus gros crocodile signalé dans une attaque sur un homme mesurait 6,2 mètres. C’était le 15 juillet 2011 aux Philippines. Qui est le vrai prédateur ? De quoi faire frissonner, sans aucun doute... Mais les scientifiques rappellent néanmoins que le nombre d’attaque de crocodiles sur l’homme reste très faible. De même, il existe, selon le site, 23 espèces de crocodiles et seule une minorité d’entre eux sont susceptibles de «poser un problème». On pense par exemple au crocodile du Nil ou le crocodile de mer... Ensuite, il faut également éviter de tomber dans l’équation sans doute simpliste selon laquelle le croco est un tueur d’homme. Car en matière de prédateur, le croco n’est sans doute pas à la hauteur comparé à l’homme. Enfin, on ne le sait pas toujours, mais la «bestiole» qui peut être sans doute qualifiée de tueuse d’hommes n’est autre que le ... moustique. Qui, avec le paludisme, tue plus d’un million de personnes par an. Source
  3. Depuis 1996, la LPO Alsace est chargée tous les ans par le Conseil Général du Bas-Rhin de coordonner les opérations de sauvetage d'amphibiens pour l'ensemble du département. Grâce notamment à la pose de nouveaux filets le long des sites d'écrasement mais aussi l'installation de crapauducs, la réalisation de mares de substitution et des opérations de déplacement des populations, le nombre d'amphibiens collectés cette année a augmenté de près de 25 %. En 2013, pour la 17e année de protection, 49 sites d'écrasement (dont 4 nouveaux sites) ont été suivis par plusieurs associations, municipalités et particuliers. Plus de 10 200 mètres de filet et 800 seaux ont été installés, répartis sur 40 sites (dont deux sites équipés d'un crapauduc). De plus, 9 sites ont fait l'objet d'un suivi visuel et/ou bénéficié d'une fermeture temporaire de la circulation. Au total ce sont 178 bénévoles qui ont participé à cette opération. 39 664 amphibiens ont ainsi échappé à l'écrasement. Les espèces concernées Les principales espèces collectées par le dispositif de protection sont les crapauds communs dont les effectifs sont en baisse, suivie des deux grenouilles « brunes » (rousses et agiles). 13 autres espèces ont également été récupérées (sur les 18 espèces d'amphibiens qui peuvent être observées en Alsace) : crapaud vert, crapaud calamite, pélobate brun, grenouille rousse, grenouille agile, grenouille des champs, petite grenouille verte, grenouille verte, triton palmé, triton alpestre, triton ponctué, triton crêté, et salamandre tachetée. Le passage migratoire a été marqué par une longue période d'inactivité de la mi-mars à début avril lié aux températures basses. Comment le dispositif de protection fonctionne-t-il ? Protéger les amphibiens revient à les empêcher de taverser les routes, sur des sites où les passages sont importants. Pour ce faire, des filets sont posés, avant la période migratoire, le long des routes concernées. Des seaux sont placés à intervalles réguliers, enfoncés dans la terre, au pied du filet. Ils jouent alors le rôle de collecteurs, dans la mesure où les amphibiens, dans leur quête à traverser coûte que coûte la route, tombent dans ces seaux. Ceux-ci sont contrôlés une à deux fois par jour et les amphibiens récoltés sont acheminés directement au lieu de ponte situé de l'autre côté de la chaussée. Cette méthode, qui permet d'intervenir sur la plupart des sites, ne nécessite pas un investissement matériel trop important. Elle demande en contrepartie une forte mobilisation humaine durant 6 à 8 semaines. Il faut noter que la LPO Alsace, bien consciente des limites de ce type d'opération, continue d'agir auprès des collectivités pour la mise en place de solutions pérennes. Cela a porté ses fruits avec la pose d'un crapauduc, la réalisation de mares de substitution et une opération de déplacement des populations dans le Kochersberg et à Strasbourg. Dans le Haut-Rhin, la LPO Alsace participe également sur plusieurs sites à la protection des batraciens lors de leurs migrations, en soutien au Conseil Général. Source
  4. L'Australie a lancé aujourd'hui CrocBITE, le premier fichier mondial des attaques de crocodiles destiné au grand public, aux biologistes et aux gestionnaires d'espaces naturels. CrocBITE (littéralement "morsure de croco") sera renseigné par des scientifiques de l'université australienne Charles Darwin (CDU) qui cherchent à savoir s'il existe un lien entre la protection du reptile et la multiplication des attaques d'êtres humains. C'est le cas dans le Territoire du Nord australien depuis l'interdiction en 1971 de la chasse au crocodile, selon le chercheur Adam Britton. "La protection du crocodile a un effet boomerang", affirme-t-il, à mesure que "les populations de crocodiles se remettent de décennies de surchasse" et que "les populations humaines continuent de croître et d'empiéter sur leur habitat". Quelque 1.700 incidents mortels ou non, survenus depuis 2000, sont répertoriés dans le registre. Le public peut s'informer des dernières attaques et en déclarer sur le site www.crocodile-attack.info qui détaille la date de l'incident, le sexe et l'âge de la victime, le pays, l'espèce de crocodile ainsi que sa taille. La dernière attaque mortelle recensée s'est produite le 28 novembre en Zambie, selon CrocBITE. La victime est un pêcheur de 21 ans qui allait relever ses filets sur le lac Kariba lorsqu'un crocodile du Nil a renversé son embarcation et l'a emporté. Source
  5. Prendre l'apparence d'une fleur. C'est en tout cas une technique infaillible pour l'Hymenopus coronatus, aussi appelée mante orchidée. Cette dernière est même plus douée que les fleurs, elles-mêmes, pour séduire les insectes. Un comportement que les scientifiques viennent tout juste de confirmer, après un siècle d'incertitude. La redoutable tactique de la mante orchidée pour attirer ses proies par Gentside Découverte Plus belle, plus séductrice et plus mortelle qu'une fleur ? Une mante orchidée. Semblable à une fleur, elle profite de son apparence pour attirer ses proies innocentes et inconscientes du danger. Dans la nature, il existe de nombreux exemples d'imitation d'autres espèces chez les animaux. Beaucoup de papillons, par exemple, imite le papillon monarque, toxique, pour dissuader les prédateurs de les manger. D'autres animaux préfèrent prendre l'apparence de plantes comme les araignées Misumena ou les insectes Phymatinae, afin de se dissimuler dans les plantes pour mieux attaquer leurs proies. Toutefois, la mante orchidée est probablement celle qui maîtrise le mieux cet art. Championne du camouflage ? Avec ses pattes en forme de pétales, la mante orchidée est assez convaincante pour que les scientifiques estiment que cette chasseresse utilise ses atours pour se dissimuler aux yeux de ses proies, mais aussi pour attirer ses victimes. Des preuves d'un tel comportement ont déjà été observées dans la nature, notamment chez les araignées aranéomorphes. Ces dernières attirent les papillons de nuit mâles en imitant les phéromones sécrétés par les femelles. Les scientifiques suspectent la mante orchidée d'adopter un tel comportement depuis les années 1800. Cela a été suggéré, en premier, par le naturaliste Alfred Russel Wallace qui, indépendamment de Darwin, a également conçu la théorie de l'évolution par la sélection naturelle. Toutefois, cette description concernant la mante orchidée n'avait jamais été confirmée, car cet insecte est particulièrement discret et rare, même dans son habitat natif, les forêts tropicales d'Asie du Sud-Est. "L'idée que la mante orchidée imite une fleur est apparue il y a environ un siècle, mais est restée au stade d'idée. Personne n'a jamais réalisé les expériences nécessaires pour tester ce comportement", explique James O'Hanlon, biologiste à l'Université Macquarie, en Australie. "Désormais, un siècle plus tard, il y a des textes et des articles scientifiques qui établissent que la mante imite les fleurs comme un fait prouvé. Je pensais que c'était mon devoir de voir si ce phénomène était vraiment possible", ajoute-il à LiveScience. Un comportement bien réel L'équipe de scientifiques s'est alors envolée pour la Malaisie. "Le plus dur dans ce genre de recherche, c'est que vous menez des observations sur un animal que personne n'a jamais étudié. Nous ne savions presque rien d'eux et nous avons dû tout recommencer", affirme James O'Hanlon. Tout d'abord, les chercheurs ont établi que la couleur de la mante orchidée était indissociable de celle de 13 espèces de fleurs sauvages poussant dans les régions où vit l'insecte. Pour cela, ils ont testé la couleur à des longueurs d'ondes où la lumière est visible pour les insectes pollinisateurs comme les abeilles ou les papillons. Ils ont ensuite observé le comportement de ces derniers lorsqu'ils évoluent autour des mantes orchidées dans la nature. Plus d'une douzaine de fois, ils ont constaté que l'insecte se rapproche assez pour que la prédatrice les saisisse en plein air. "Nous savons désormais que les mantes peuvent attirer les pollinisateurs, et qu'elles sont vraiment douées. Elles en attirent même plus que les fleurs elles-mêmes", ajoute-il. Selon le spécialiste, la mante orchidée est le seul animal qui utilise sa ressemblance avec une fleur pour attirer ses proies. Il existe d'autres animaux qui se camouflent dans les fleurs pour piéger leurs victimes, mais aucun ne les attirent. La mante orchidée fait elle-même office de stimuli attractif. "Cela signifie qu'elle peut se poser sur autre chose qu'une fleur, comme des feuilles ou de l'écorce, et quand même appâter ses proies", précise James O'Hanlon. Éviter les prédateurs ? Désormais, les scientifiques prévoient d'étudier le comportement des prédateurs face à la mante orchidée et son physique pour le moins particulier. "Il est tout à fait possible que les mantes orchidées évitent d'être mangées grâce à leur apparence. Les prédateurs comme les oiseaux ou les lézards pourraient alors considérer les mantes comme une fleur, plutôt que comme une source de nourriture", avance le chercheur. En attendant, l'équipe de James O'Hanlon détaillera l'ensemble des résultats de cette étude dans le numéro de janvier de la revue American Naturalist. Source
  6. L'aviation américaine a largué sur l'île de Guam 2.000 souris mortes imprégnées de poison en vue de réduire la population de reptiles qui menacent l'équilibre écologique de la région, rapporte mardi la chaîne de télévision NBC. Au cours de ces dernières années, la propagation de serpents sur cette île du Pacifique a atteint une ampleur catastrophique. D'après les chercheurs, les reptiles, dont le Boiga irregularis, un serpent marron qui vit dans les arbres, menacent d'extinction les oiseaux indigènes de Guam. Les scientifiques craignent en outre que les serpents de Guam ne se propagent à d'autres îles, dont Hawaï. Outre des dommages causés à l'environnement, l'invasion de serpents porte un préjudice économique important. Les reptiles pénètrent régulièrement dans les câbles électriques, provoquant des coupures d'électricité. Les travaux de restauration coûtent environ 4 millions de dollars chaque année. Les souris empoisonnées ont été larguées dimanche à proximité de la base aérienne américaine d'Andersen, établie sur l'île. Pour éviter qu'elles ne tombent à même le sol et ne soient consommées par d'autres animaux, chaque rongeur a été muni d'une sorte de parachute qui devrait s'accrocher aux arbres, là où le serpent se trouve. Source
  7. Suprenante découverte pour des policiers japonais à Osaka, dans l'Ouest du Japon... Appelés par un homme paniqué qui déclarait avoir vu un gros serpent ramper sur la rambarde de son balcon, ils ont décidé de perquisitionner les appartements voisins. C'est en pénétrant dans un petit studio de 10 mètres carrés qu'ils ont eu la peur de leur vie : près de 80 reptiles rampaient dans la pièce! Un boa de trois mètres Serpents, lézards venimeux... C'est une vraie ménagerie que garde chez lui ce Japonais âgé de 40 ans, dont un boa constrictor de trois mètres, fort heureusement enfermé dans une cage individuelle. L'homme n'a pas été arrêté mais une enquête a tout de même été ouverte pour déterminer comment il a pu se procurer tous ces reptiles, qu'il dit garder comme "animaux de compagnie". Source
  8. L'ex contestant de la saison sept de X Factor britannique Aiden Grimshaw nous présente son nouveau clip Satisfy Me. Après avoir été éliminé à la neuvième position, le chanteur/acteur britannique a dévoilé en juin dernier un premier single intitulé Is This Love, extrait de son premier album Misty Eye, sorti en aout dernier. C'est aujourd'hui avec un nouveau look et un nouveau son que le chanteur gesticule avec un serpent autour du cou dans son nouveau clip Satisfy Me featuring Thaddaeus Tribbett. Le titre Satisfy Me est le premier extrait de son EP Aiden qui contient quatre titres : Satisfy Me feat Thaddaeus Tribbett The Cleaner Fire & Ice Better Man Une chose est sur, Aiden n'a pas froid aux yeux puisque dans son clip un serpent lui fait office d'écharpe et il a aussi un scorpion sur l'épaule comme animal de compagnie. Source
  9. RECHERCHE - Le python birman, «qui utilise les même gènes que nous», peut notamment doubler la masse de son coeur ou de son foie... Il n'a pas une tête de porte-bonheur mais ses gènes pourraient bien nous rendre service. Le séquençage du génome du python birman a révélé une adaptation génétique extrêmement rapide, liée à ses caractéristiques uniques que sont sa digestion accélérée et l'accroissement de la taille de ses organes quand il avale une proie, selon une recherche publiée ce lundi. Une découverte qui pourrait aussi permettre, chez les humains, de trouver un moyen d'arrêter les mutations génétiques avant qu'elles ne provoquent une maladie. «Les serpents sont un peu comme le creuset de l'évolution» «Les serpents ont connu des changements incroyables à tous les niveaux de leur biologie, physiologique comme moléculaire», explique David Pollock, professeur de biochimie et de génétique moléculaire à la faculté de médecine de l'Université du Colorado et principal auteur de ce séquençage, le plus détaillé à ce jour de ces reptiles. L'étude est parue dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). «Les serpents paraissent avoir évolué fonctionnellement beaucoup plus que les autres espèces et sont pour cela un peu comme le creuset de l'évolution», ajoute-t-il. «L'une des questions fondamentales en biologie est de savoir comment les vertébrés, qui ont tous des gènes identiques à ceux des serpents, ont des caractéristiques biologiques aussi différentes», note Todd Castoe, professeur adjoint de biologie à l'Université du Texas (sud), coauteur des travaux. «Le python birman est un modèle idéal pour tenter de répondre à cette question car il est biologiquement tellement extrême», explique le chercheur. «Nous aimerions savoir comment les serpents, qui utilisent les même gènes que nous, peuvent» accroître de 35 à 150% la masse de leur coeur, de leur foie, de leur intestin et de leurs reins en seulement 24 à 48 heures et accélérer très vite leur processus de digestion (métabolisme), précise-t-il. Stopper les mutations génétiques chez l'homme «Les serpents avalent des animaux aussi gros qu'eux et ils ont besoin de les digérer rapidement avant qu'ils ne se décomposent dans leur estomac, et pour cela ils doivent activer un grand nombre de gènes», souligne ce chercheur. Ces biologistes ont trouvé que ce serpent avait un grand nombre de protéines -produites par les gènes- qui sont la signature de traits génétiques augmentant le succès de la reproduction de l'espèce. Les multiples et rapides adaptations génétiques ont entraîné une modification de l'évolution d'un grand nombre de protéines chez ces serpents. Selon ces chercheurs, ces découvertes non seulement apportent un éclairage sur le mécanisme de l'évolution au niveau moléculaire, mais pourraient aussi avoir des implications pour les humains. «Nous pouvons ainsi établir des liens entre des mutations génétiques et des effets physiologiques et éventuellement trouver un moyen d'arrêter ces mutations avant qu'elles ne provoquent une pathologie», juge David Pollock. Avec AFP Source
  10. Le genre Rhacodactylus a été revisé en date du 31 juillet 2012. Certains le savent peut-être déjà, mais bon, autant mettre tout le monde au courant... Voici un petit article intéressant: http://www.mapress.com/zootaxa/2012/f/z03404p052f.pdf bref, pour faire simple, la taxonomie est en plein changement depuis quelques années, suite à la possibilité d'étudier les différentes espèces ainsi que leurs proximité, non plus sur le plan morphologique, mais sur le plan génétique. Et justement, suite à des études génétiques, il s'est avéré que les différentes espèces du genre Rhacodactylus n'étaient pas si proche que ce que l'on croyait... ce qui implique un changement de nomenclature: -Rhacodactylus ciliatus appartient désormais au genre Correlophus. -Correlophus ciliatus (ex Rhacodactylus ciliatus donc est divisé: une population suffisamment distinctes a été élevée au rang d'espèce, on parle donc de Correlophus ciliatus et de Correlophus belepensis -Rhacodactylus sarasinorum rejoint son cousin dans le genre Correlophus et devient donc Correlophus sarasinorum -Rhacodactylus chahoua appartient désormais au genre Mniargekko -Mniargekko chahoua (ex Rhaciodactylus chahoua) est également divisé, pour les mêmes raisons que Correlophus ciliatus, en Mniargekko chahoua et Mniargekko jalu -les sous espèces de Rhacodactylus trachyrynchurus, à savoir Rhacodactylus trachyrynchurus trachyrynchurus et Rhacodactylus trachyrynchurus trachycephalus, sont élevées au rang d'espèce et deviennent donc respectivement Rhacodactylus trachyrynchurus et Rhacodactylus trachycephalus -Les sous espèces de Rhacodactylus leachianus, à savoir Rhacodactylus leachianus leachianus et Rhacodactylus leachianus henkeli, sont des taxons obsolètes. Seul le taxon Rhacodactylus leachianus est conservé (sous-entendu dans l'article, je n en sais pas plus pour l'instant).
  11. Un patrouilleur de la Dir-Est de Rixheim, qui ramassait un objet sur la RN66 dans le sens Thann - Mulhouse, à hauteur du Nonnenbruch, à Cernay, a fait, ce vendredi après-midi une surprenante découverte dans un fossé près d'un parking. Il est tombé sur un gros serpent mort qui était recroquevillé, puis deux autres un peu plus loin en boule. Les reptiles ont sans doute été jetés à cet endroit par leur propriétaire. Il s'agirait de trois pythons dont un albinos blanc. Le patrouilleur a immédiatement appelé les sapeurs-pompiers de Cernay-Wittelsheim ainsi que les gendarmes de Cernay et de Wittelsheim. L'un des spécimens mesure 4,50 m pour un diamètre d'au moins 15 cm ! Les pompiers ont amené les serpents chez un vétérinaire spécialisé, pour identifier les bêtes. Il s'agit bel est bien de pythons, une espèce soumise à autorisation des services de l'Etat. Les serpents ne sont pas pucés. Source
  12. Les enseignes de vente d'animaux ou de reptiles "discount" poussent comme des champignons à la Réunion. Le phénomène est beaucoup plus installé en métropole ce qui n'empêche évidemment pas les mauvaises surprises. Ainsi, une incroyable révélation de la part d'un ex-employé de la société Savannah-Reptiles Planet fait beaucoup de bruits sur Internet. Tout part d'un simple employé qui, après avoir été embauché comme responsable animalier dans la région Midi-Pyrénnées, constate que la passion qui l'anime pour la terrariophilie, n'est décidément pas partagé par les responsables de cette société. Sur Internet, le jeune homme livre un témoignage de son "expérience" dans les murs de l'entreprise. Ce qu'il y découvre se raconte en clichés, qui affolent depuis le week-end dernier le web. Ici des lézards squelettiques, des serpents au corps meurtri, des animaux morts dans leurs terrarium, d'autres laissés sans soin et sans nourriture. L'ex-employé décrit à travers ses photos l'horreur de la condition animale dans ces lieux de vente pour reptiles et autres animaux "tendances". "Je tenais à partager mes 40 jours d'expériences dans l'entreprise. Je suis navré d’apprendre que mes compétences dans les domaines de la terrariophilie ont été jugés insuffisantes", ironise cet ex-employé, un certain David Brard. "Mon goût prononcé pour la propreté n’étant pas une priorité pour le bon fonctionnement de la société. Il est vrai que nous avions, la direction et moi-même quelques désaccords concernant les différentes conditions de maintenance des animaux", poursuit-il sur le même ton acide. "C'est par nos achats que tout ceci perdure !" La société Savannah-Reptiles Planet n'est à vrai dire pas une animalerie comme les autres, ouverte au public à un créneau très réduit, le jeudi après-midi de 17h à 19h. Son activité de grossiste lui permet de distribuer sa "marchandise vivante" à des animaleries, dont beaucoup de discount, à travers la France, l'Europe,ou la Réunion après avoir passé commande via son site internet. David Brard, l'ex-employé qui dénonce ces conditions fait, comme il fallait s'en douter, l'objet d'une réponse musclée de la part de son ex-employeur. Un dépôt de plainte serait en cours. Une pétition lancée par des personnes révoltées circule quant à elle pour réclamer la fermeture de cette enseigne. "N'oubliez pas, c'est par nos achats que tout ceci perdure !", signale le jeune homme qui met en garde les acheteurs sur la politique alléchante des très bas prix en animalerie pour expliquer l'incidence qu'elle peut avoir sur le traitement des animaux. Des animaux vivants expédiés en colissimo aux quatre coins du monde... L'intégralité des photos ici Source
  13. Plusieurs découvertes réalisées chez cet insecte ont ensuite pu être vérifiées chez des animaux ayant une plus longue durée de vie, comme les souris. Le sexe serait la clé de la jeunesse, d'une bonne santé et d'une plus longue vie - du moins en ce qui concerne la mouche du vinaigre - s'il faut en croire une étude publiée par des chercheurs américains. Les mâles exposés aux phérormones sexuelles des femelles, mais sans qu'on leur permette de s'accoupler, ont témoigné d'une réduction rapide de leurs réserves de graisse, d'une plus faible résistance à la faim et d'un stress plus important. L'accouplement, en revanche, a partiellement renversé les effets négatifs sur la santé et le vieillissement. L'auteur de l'étude, le docteur Scott Pletcher de l'Université du Michigan, a expliqué que la frustration sexuelle semble bel et bien être un problème de santé. Les mouches qui s'attendaient à pouvoir s'accoupler ont vu leur santé en souffrir et elles ont vécu moins longtemps, a-t-il dit. La mouche du vinaigre, ou drosophile, est fréquemment utilisée lors d'études scientifiques. Même s'il ne vit, en moyenne, que pendant 60 jours, plusieurs découvertes réalisées chez cet insecte ont ensuite pu être vérifiées chez des animaux ayant une plus longue durée de vie, comme les souris. Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal scientifique Science. Source
  14. L'image de ce python après un copieux repas fait le buzz. Les internautes sont persuadés que le reptile a avalé un humain tout entier. Ce python mangeur d'hommes a été pris sur le fait. C'est en tout cas ce qu'affirment les internautes qui ont partagé en masse cette photo. Tous sont persuadés que le reptile a avalé un humain en entier. Ce serpent a-t-il avalé un humain? Cette image fait actuellement le tour du monde, mais le lieu où ce serpent a été photographié demeure un mystère complet. En effet, sur certains sites, cette photo a été publiée en indiquant que la scène a été prise près de Durban Nord, en Afrique du Sud. Pour d'autres, il ne fait aucun doute que cette image a été capturée en Inde. Pour certains, ce python aurait profité qu'un ivrogne s'endorme dans la rue pour l'avaler tout entier. Cependant, d'autres internautes pensent qu'il est possible que l’animal ait avalé une femme à Durban Nord. A part la grande déformation que présente ce python au niveau du corps, cette image ne nous apprend pas grand chose. La bosse qu'a ce serpent est en tous cas assez importante pour que sa proie ait été un humain. Cependant, rien ne nous permet de l'affirmer. Depuis septembre 2012, cette image circule sur Internet Le site Hoax Slayer va même jusqu’à dire qu'il pourrait s'agir là d'un trucage. Les différentes versions liées à cette unique photo font penser que les internautes ne manquent pas d'imagination. Depuis 2012, cette image circule sur le web. Mais sa diffusion la plus récente date de juin 2013. Linda Laina Nyatoro, une utilisatrice de Facebook relayait l'image en précisant tout de même que la photo n'était pas d'elle. Toutefois, s'il y a bien une constante dans toutes ces différentes publications, c'est la nature du repas qu'a consommé ce reptile. Homme ou femme, enfant ou adulte, les internautes sont persuadés que l'animal a avalé un humain. Certaines personnes pensent même qu'il aurait mangé un expert en reptile, venu pour le soigner l'animal. Source
  15. Les gendarmes de la Brigade de Taha’a, en collaboration avec les personnels de la gendarmerie maritime, ont fait une étonnante découverte ce lundi. Dix sept tortues vertes (espèce protégée) ont vécu en captivité dans un parc d’une pension de famille, située dans le district de Ha’amene sur l’île deTaha’a. Le directeur de la pension était détenteur d’une autorisation depuis1995 valable quinze ans, sauf que le renouvellement de son autorisation a été révoqué au mois de mai 2013, par décision de justice. Le parc à tortue implanté au sein de la pension de famille, servait d’attraction aux touristes de passage, moyennant des petites sommes d’argent. A l’heure actuelle, les tortues ont toutes été identifiées, mais seulement quatorze ont été remise en liberté ; les trois autres effectuent un séjour à l’hôtel Méridien de Bora Bora pour bénéficier de soins complémentaires Source
  16. Sur Internet, si on veut acheter un animal exotique comme un serpent, rien de plus simple. Mais si certains sont en vente libre, il y a une réglementation à respecter. Et « ce n’est pas un animal domestique », interpelle Grégory Valcq d’Iguana passion à Tourcoing. Si certains serpents sont en vente libre comme les élaphes, cela ne doit pas être considéré comme animaux de compagnie. Grégory Valcq présente un caméléon, qui a besoin d’une attention particulière, comme le python... Sur Internet, et notamment sur le Bon Coin, c’est un peu la jungle. Au sens naturel du terme. Celui qui veut se procurer un animal exotique peut presque y trouver de tout. En tout cas, rien que pour un python, on y recense plus de 1 500 annonces dans toute la France. Rien d’illégal dès l’instant où le vendeur respecte la convention sur le commerce international des animaux (lire ci-dessous). « C’est même très courant, admet Grégory Valcq. Il y a énormément de ventes entre particuliers sur Internet. C’est devenu un moyen de faire partir les bêtes plus rapidement. » Au grand dam du patron d’Iguana Passion à Tourcoing. Parce que justement, ces bêtes-là « ne sont pas des animaux de compagnie ». Petit rappel pour tous ceux qui pensent que posséder un tel spécimen n’a rien d’une sinécure. On oublie les caresses, les ronrons et les chaussons ramenés par Médor. On ne se lance pas dans l’achat d’un serpent, d’un lézard ou tout autre spécimen autorisé sans prendre conseil. « Quand quelqu’un rentre et me demande d’emblée, est-ce que je peux le prendre, le manipuler, ça m’énerve, dit calmement ce passionné, installé à Tourcoing depuis 13 ans. Ça, c’est pour amuser la galerie. Pour ça, on prend un chat ou un chien. » Pour lui, ce genre de commerce sur Internet représente un danger, autant pour l’animal que pour l’acheteur. « On peut y trouver le pire. Comme ce varan qui était en vente. Ça vous arrache une main. Et puis c’est illégal, c’est soumis à autorisation. » Ce que condamne ce professionnel, c’est la dérive et le manque d’information. « Le pire des cas que j’ai eu, c’est un Monsieur qui voulait un crotal des bambous, sans certificat alors que c’est un serpent venimeux. Trois semaines après, il l’a eu », se désole-t-il. Et parfois, les animaux sont envoyés par colis postaux. Une abhération de plus. « Ça arrive souvent » Il y a des espèces en vente libre comme les élaphes, sorte de couleuvres pour lesquelles aucun document n’est demandé. Pour d’autres espèces, il faut un numéro de CITES, une traçabilité pour l’acheteur. Le minimum à vérifier. Mais, réitère Grégory, il faut du conseil. Pour éviter d’acheter et de faire n’importe quoi. « Ces animaux ont des conditions de vie spécifiques et il faut du matériel spécifique. » Ne serait-ce que pour éviter de retrouver son serpent dans les toilettes. « C’est pour ça que les terrariums sont pourvus de parois coulissantes et non d’ouverture par le dessus. Ça évite que le serpent pousse la vitre. Ça va très vite vous savez. » Tout bête mais pas inutile. Se faire plaisir, oui, mais « ce ne doit pas être un achat impulsif, il doit être réfléchi. Ce sont des animaux fragiles. » La température pour certains est primordiale, la luminosité, la nourriture… pour des espèces qui se retrouvent en captivité. Dans un environnement qui n’est pas le leur. « Ce sont à 80 % des espèces d’élevage, certifie Grégory. La quasi totalité est née en captivité. » Et puis, vu le coût ou l’entretien, mieux vaut s’en occuper. On laisse de côté l’effet de mode. Pour débuter, compter un petit 200 euros pour un élaphe et un terrarium complet. On compte deux, trois souris par semaine, et c’est bon. Pour un lézard, « plus actif », c’est le double. « C’est plus technique, il lui faut des UV. » Le message est clair, on oublie la commande de reptiles au père Noël. À moins de vouloir un tigre… mais en peluche. Des colibris dans le caleçon La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre États. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. Le décor est planté. Et c’est pour faire respecter cette convention que les douanes agissent. Et les douaniers sont parfois surpris de ce qu’ils peuvent découvrir. « L’exemple que l’on ressort souvent, c’est celui d’un Hollandais qui en Guyane française a été arrêté avec des colibris protégés qu’il avait cachés dans son caleçon, dans de petites poches », explique-t-on au service presse. La plus « grosse » saisie fut un lion et des lionceaux importés par un particulier. » Sans compter de petits singes Magot, des perroquets très rares. Dans la région, atteste-t-on aux douanes, il n’y a pas trop de saisie d’espèces protégées. « Cela se passe surtout à Marseille. » La raison en est simple, « 50 % des saisies sont constituées de tortues terrestres ou grecques. Une espèce protégée qui est prélevée principalement au Maghreb et dans les Balkans. » Mais les douanes tombent aussi sur des serpents de tailles diverses, des caméléons. « Nous sommes tombés aussi sur des petites grenouilles dendrobates cachées dans des pellicules photos. » Les fraudeurs risquent alors au bas mot une amende, au pire du pénal, s’ils ne respectent la convention de Washington. « On peut surveiller internet mais le plus gros du travail pour débusquer la fraude, ce sont les douaniers placés dans les centres logiques de transports. » Aéroports principalement. « Mais,, insiste le service presse, nous intervenons aussi beaucoup sur la saisie d’animaux empaillés ou de parties d’animaux comme des cornes de Narval, des griffes de félins, des hippocampes séchés, qui sont censés avoir des vertus aphrodisiaques. » Source
  17. Un hôtel à Bettrechies, petite bourgade du Bavaisis de 250 habitants ? Oui, mais pas pour accueillir des gens. Les insectes, seulement. Coccinelles, bourdons, abeilles, chenilles ou perce-oreilles ont désormais de quoi passer l’hiver au chaud dans le Bavaisis. Au départ du sentier de Gussignies, des habitants de Bettrechies ont construit un hôtel à insectes. Son bâtisseur en chef, c’est Joël Blondiau. Au mois de mars, ce Bettricien a utilisé deux semaines de son temps pour offrir un abri à taille humaine à ses voisins du bocage. Imaginez une construction en bois de sapin (l’hôtel) segmentée en vingt-deux cases (les chambres). Il ne reste plus qu’à appâter le client (l’insecte). « L’idée, c’est d’accueillir les insectes qui ont un rôle à jouer dans la pollinisation des plantes », explique l’un des concepteurs de l’hôtel, Daniel Delfosse. Pourquoi un tel édifice ? Parce que les champs remplis de pesticides représentent un fléau pour les insectes pollinisateurs comme les abeilles. « Et sans elles, on n’a plus de fruits ni de fleurs », poursuit M. Delfosse. Chaque case est conçue de manière à attirer un type précis d’insecte. Les ouvertures horizontales sont idéales pour les coccinelles, quand les papillons préféreront se nicher dans une case dans laquelle ils pourront rentrer à la verticale. Il y a aussi des alvéoles creusées dans des rondins de bois, des briques creuses avec de la mousse à l’intérieur, des tubes et de la paille protégée par un grillage « pour ne pas que les oiseaux se servent ». Actuellement, les clients se font rares, mais avec l’hiver qui commence, l’hôtel du Saule Mourdry (c’est son nom) risque vite d’afficher complet. Comme un clin d’œil, Louise (14 ans) et Gabriel (12 ans) ont été désignés marraine et parrain de l’hôtel : « Ils sont les arrière-petits-enfants d’une apicultrice du village », sourit Daniel Delfosse. À Bettrechies, on sait régénérer la ruche. Source
  18. http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1370
  19. 40 singes capucins, des jaguars, un anaconda, des dauphins roses, des crocodiles, un boa, des mygales, des paresseux vous envoûtent dès demain dans les salles obscures. Marion. Comme demain c’est mercredi, jour des sorties des films, vous voulez nous parlez d’Amazonia qui vous a emballé Yolaine. C’est en effet LE film animalier de cette fin d’année, réalisé par Thierry Ragobert. Le casting : 40 singes capucins, des jaguars, un anaconda, des dauphins roses, des crocodiles, un boa, des mygales, des paresseux. Le tournage s’est échelonné sur deux ans, après près de 6 mois d’une période d’adaptation pour habituer les animaux aux humains et aux caméras. Marion. Une expérience super intéressante et je crois qu’un des charmes du film c’est qu’il y a une histoire Yolaine. Forcément, ça fonctionne toujours mieux qu’un documentaire classique. Surtout que c’est l’histoire d’un adorable singe capucin, on dirait une peluche et il est hyper expressif. Il n’y a aucun commentaire, on vit une histoire qui est celle des animaux. Donc le pitch : à la suite d’un accident d’avion, un jeune singe capucin, né en captivité, se retrouve brutalement, seul et désemparé au cœur de la forêt amazonienne. Et va devoir apprendre à survivre en affrontant mille et un périls dans cet univers inconnu, grouillant, foisonnant, souvent merveilleux mais aussi étrange et hostile qu’est la forêt amazonienne… Marion. Les images sont superbes je suppose Yolaine Magnifiques bien sûr d’un côté qualité et comme le héros rencontre toutes sortes d’espèces étranges, c’est une galerie de portrait incroyables avec des créatures souvent très belles mais que vous n’avez pas envie de voir de trop près, aglagla Tous ces animaux n’ont pas été dressés pour être des acteurs, on est donc immergé dans la forêt avec ce petit singe qui est adorable, drôle, émouvant, c’est un joli voyage et typiquement le film familial pour Noël. Avec plein de jolies images pour nous rappeler que cette terre hallucinante, il faut la sauvegarder ! Neoplanete.fr Source
  20. Au Creusot (Saône-et-Loire), les sapeurs-pompiers ont eu droit à une formation spécifique de la part d’un spécialiste des reptiles. | (LP/Alain Bollery.) Le phénomène grandissant des NAC, les nouveaux animaux de compagnie, amène les sapeurs-pompiers à se retrouver parfois dans des situations délicates. Car si sortir une vipère entrée dans une maison est courant, en revanche se retrouver face à un boa, ou un autre reptile plus impressionnant, suscite bien des craintes. Les sapeurs-pompiers du Creusot (Saône-et-Loire) ont ainsi eu droit à une formation spécifique de la part de Jérôme Keyser, un spécialiste des reptiles. Il leur a expliqué comment neutraliser un reptile, comment le prendre pour qu’il ne puisse pas attaquer, mordre et, le cas échéant, empoisonner, comment dégager sa main en cas de morsure… Des règles simples qu’il vaut mieux connaître avant de se trouver aux prises avec ces animaux exotiques . Source
  21. Dans l'est de la Chine, la réserve naturelle de l'Anhui met à l'abri ses 8 000 alligators du Yangtsé. Ces petites bêtes hibernent normalement dans des trous qu'ils creusent dans le lit du fleuve Yangtsé, mais ici impossible dans des piscines surpeuplées de béton... Ils sont donc déménagés, lavés et rentrés au chaud pour l'hiver. L'alligator du Yangtsé est une espèce protégée en Chine depuis 1972, et pour cause il avait presque disparu du pays. Aujourd'hui on peut dire que la réserve de l'Anhui a réussi son pari pour sauver l'espèce... Et bien que de petites tailles, ces alligators ont plutôt mauvais caractère et ne sont pas simples à attrapper... Source
  22. Pisaura Mirabilis Manuel Monguilod L'araignée la vilaine, injustement mal aimée ! En France, une personne sur quatre à peur des araignées, une peur totalement irrationnelle et sans aucun fondement, car il n'existe aucune espèce dangereuse en France. Les chélicères des araignées ne sont pas assez puissantes pour transpercer notre peau, seule la méconnaissance engendre la peur. Pourquoi n'avons-nous pas peur d'un papillon ou d'une mouche ? Parce que dans notre esprit ces animaux ne piquent pas, ne mordent pas. L'araignée : un auxiliaire précieux Une araignée chez vous ! Pas de panique : essayez de tolérer deux ou trois jours sa présence pour vous familiariser avec elle, elle vous rendra même service en vous débarrassant des insectes parasites de votre maison (l'araignée a plus peur que vous) et au lieu de la tuer, mettez-la dehors. Pour résumer, une bonne connaissance de ces créatures va réduire votre peur. Poilue, maligne, des yeux traîtres, un regard vicieux, des grandes pattes velues, l'araignée est prête à vous bondir dessus, cachée sous les feuilles, se décrochant ou se laissant tomber d'une toile pour attaquer et mordre : voilà le jugement irrationnel de la majorité des personnes quand elles parlent de l'araignée. Et pourtant, il s'agit bien d'une peur injustifiée, explications. On estime à plus de 45 000 le nombre d'espèces d'araignées dans le monde. Sachant qu'elles se nourrissent d'insectes on peut se faire une idée de l'incalculable quantité d'insectes et parasites consommés, elles jouent ainsi un rôle très important dans la régulation des populations d'insectes. L'araignée : une architecte hors pair Une araignée chez soi, c'est l'assurance d'une maison saine au niveau des insectes, en effet, l'araignée est un des meilleurs insecticides naturels. Chaque jour, une araignée peut vous débarrasser de l'équivalent de son poids en insectes voir plus (moustiques, acariens, mouches etc). Là où apparaît une nouvelle terre, là où surgit une nouvelle île, l'araignée est une pionnière qui prend possession des nouveaux lieux. Suspendues à son fil de soie (fil de la vierge) se laissant transporter par les courants d'air à travers les continents et les océans ; dispersées sur les montagnes et les déserts, des millions d'entre elles peuplent chaque parcelle de terre : forêts, champs, jardins, nos caves et même les grottes peuplées par des espèces aveugles ! Certaines comme les Argyronètes vivent à l'intérieur d'une bulle d'air qu'elles construisent sous l'eau (eau douce), soutenue par un fil de soie accroché aux herbes. Il existe également d'autres araignées aquatiques (Dolomèdes) et bien d'autres espèces... L'araignée une architecte hors pair, sa toile est un véritable chef d'oeuvre (quand elle fabrique sa toile). Sa toile est réalisée grâce à ses glandes séricigènes (la plupart des araignées ont six glandes - une glande par filière - trois paires de filière qui chacune va permettre de réaliser un fil de soie). Chaque filière a une fonction propre : du fil pour marcher, se laisser tomber, engluer, pour les cocons, emmailloter les proies mordues. Même le fil de toile sera différent si la toile est irrégulière ou orbiculaire. Enfin, le fil de la vierge permet aux araignées de voyager dans les airs. Les araignées savent très bien que la résistance de leur fil dépend de la fonction qui lui est attribuée. Par exemple, quand on observe une épeire réaliser sa toile, on a l'impression de voir se dérouler devant nos yeux une oeuvre parfaitement programmée sans la moindre erreur et aucun retard ; l'épeire va mettre 45 minutes pour fabriquer sa toile. L'araignée : un être sensible Les araignées ont une très mauvaise vue même avec leurs huit yeux, mais il y a des espèces qui en ont moins (6, voire 4), la plupart en ont 8. Par contre elles ont un sens des vibrations très développé grâce à des capteurs de pressions sur les pattes. Ainsi, si la proie reste immobile l'araignée ne la verra pas, c'est comme ça que procède le mâle araignée pour approcher la femelle. Quand celle-ci attire le mâle, en déposant des phéromones sur sa toile, ou bien pas très loin de son repère, il va s'avancer, tout doucement, sans faire la moindre vibration pour ne pas être confondu avec une proie, et se faire dévorer par la femelle avant l'accouplement (qui lui sera souvent fatal ensuite). Mais il y a des espèces d'araignée qui font des parades nuptiales très astucieuses pour échapper à la mort après l'accouplement, comme chez les Salticidae (araignée sauteuses), les Thomisidae et, comme chez des pisaures qui amènent un cadeau, une proie bien emmaillotée a la femelle etc. C'est pourquoi si les vibrations sont dans une certaine plage de fréquences, elle va savoir si c'est une proie qu'elle peut tuer ou pas, ou si c'est un de ses petits qui s'éloignent, même avec un petit souffle de vent dans sa toile elle fera la différence. Ainsi, quand vous titillez une toile, si vous n'êtes pas dans la bonne fréquence l'araignée n'apparaîtra pas, ou bien s'enfuira. Les araignées avec l'aide de leurs fils ont développé un système de communication unique dans la nature. La maman araignée est une mère exemplaire et chez certaines espèces la mère se sacrifie : après la naissance de ses petits elle se laissera dévorer par eux, pour qu'ils puissent se nourrir (incroyable non !). Le plus important chez ces araignées c'est la survie de l'espèce. Les araignées sont de redoutable prédatrices de jour comme de nuit, grâce à leurs redoutable piège (la toile) ; mais toutes les araignées ne font pas de toiles : certaines vont lancer un filet de soie sur la proie comme on lancerait un lasso, d'autres vont lancer de la soie gluante pour bloquer la proie au sol, d'autres chasses à vue comme les araignées loup et les araignées saltiques pour bondir sur la proie, d'autres chassent à l’affût comme les thomises etc. Les araignées françaises sont-elles dangereuses ? Sur les 1 600 espèces recensées en France seule une dizaine serait éventuellement dangereuse pour l'Homme. En voici quelques exemples. En général les morsures d'araignées ne sont pas mortelles : une seule espèce pouvant être dangereuse, c'est la veuve noire de corse (aussi dénommée malmignatte), une araignée noire avec des tâches rouges abdominales. Attention : la morsure est indolore et passe donc souvent inaperçue ce qui la rend d'autant plus dangereuse. Se méfier également de la Segestria florentina , la Steatoda nobilis, etc. Veuve noire de Corse Souvent les morsures d'araignées provoquent une légère réaction comme une petite boursouflure, un gonflement, ou une démangeaison. La lycose de Narbonne La lycose de Narbonne a un venin qui peut provoquer un œdème pouvant entraîner la compression d'un vaisseau. Après une morsure de cette araignée il faut appliquer de la glace et désinfecter la plaie, puis si vous ressentez un engourdissement au bout des membres pieds, mains, consulter un médecin. De toute façon, la Lycose de Narbonne ne mord que si elle se sent menacée (comme la plupart des araignées) quand on la saisit avec les mains par exemple. Heureusement, la Lycose de Narbonne vit loin des habitations. L'hogna radiata quant à elle, sa morsure ressemble à une piqûre de guêpe ni plus ni moins, (expérience vécue). Bien sûr des cas graves sont possibles avec des réactions allergiques sur certaines personnes. Mais rappelons que les piqûres d'hyménoptères (abeilles, guêpes) causent une quinzaine de décès par an. Les moustiques, vecteurs de maladies mortelles comme le paludisme, tuent deux millions de personnes par an dans le monde ! Sachez que les araignées, sont moins dangereuses que les moustiques et les guêpes, et en France, aucun cas de décès n'a été recensé à cause d'une morsure d'araignée. Au final, une araignée est plus utile que nuisible. Alors, réhabilitons l'araignée comme elle le mérite et cessons de mettre le pied dessus à chaque fois que l'on en voit une en hurlant "quelle horreur une araignée" !! Auteur avatar Manuel Monguilod Source
  23. La vie du crapaud sonneur à ventre jaune, une vie qui pèse plus lourd que l'agriculture axonaise ? AISNE - Les agriculteurs de l'Aisne ont un porte-parole assez efficace en la personne de Philippe Pinta. Il dit en peu de mots ce que tous semblent ressentir au quotidien. « La réglementation européenne, d'accord, mais ne nous mettons pas des boulets franco-français au pied », réclame le président de la chambre d'agriculture de l'Aisne en se tournant vers le préfet. L'objet de son courroux n'émane pas seulement de la réforme de la PAC (politique agricole commune), laquelle doit aboutir dans sa transposition nationale d'ici la fin du mois de décembre. L'exaspération de la profession, qui a accepté sur le principe qu'on tente de relancer l'élevage en rééquilibrant les aides qui soutenaient jusqu'ici les cultivateurs, repose surtout sur les bâtons que l'état français s'évertue à flanquer dans les roues du tracteur. « 2013 restera une année de production réglementaire intensive, ironise Philippe Pinta. Je me demande si on n'a pas touché le fond. » Entre le schéma de cohérence économique, la directive nitrate, l'écotaxe ou encore les zones de protection écologiques, l'agriculteur cherche de l'air. Jusqu'à l'étouffement. « Je viens de lire un arrêté municipal pris dans une commune de l'Aisne, insiste le président. Pour protéger le crapaud sonneur à ventre jaune, on interdit la circulation sur chemin agricole onze mois sur douze. On va pouvoir travailler un mois sur douze, ça devient du délire profond ! » Dans l'assemblée, il a quelques alliés non moins expressifs. « On nous sort des taxes nouvelles tous les deux jours en ce moment, observe Olivier Dauger, président de l'union des syndicats agricoles de l'Aisne. La dernière vient de tomber : cinquante centimes d'euro par mètre linéaire de cours d'eau payable par les propriétaires… » En clair, les agriculteurs ont toujours une dent contre l'écologie, qui semble avoir phagocyté les arcanes de la politique française, et ce même s'ils se targuent d'avoir parfaitement épousé, chacun sur leur territoire, cette cause universelle. Pour les soulager un tantinet, le préfet, Hervé Bouchaert, a fait ce qu'il a pu. « J'essaye de m'en tenir pour l'Aisne au minimum demandé, mais la France a été condamnée dans son contentieux avec l'Union Européenne. ». Il a également accordé une prolongation de la période d'épandage. « C'est la fin du fermage » Les élus de la chambre d'agriculture avaient été rassurés par le discours de François Hollande sur la réforme de la PAC, prononcé le 2 octobre à Cournon-d'Auvergne. « Mais depuis, l'interprétation qui en est faite a été détournée dans une volonté de ponction plus forte », note Olivier Dauger, alors que de nombreux points restent à éclaircir par le gouvernement dans la répartition des aides. L'une des craintes de la profession, notamment autour des surprimes aux 52 premiers hectares, concerne les destinataires de ces aides. « On risque de les donner à des gens qui ne sont pas agriculteurs professionnels », mesure Henri Brichart, ancien président national des producteurs de lait. « C'est la fin du fermage, l'augmentation du salariat et la fin de l'agriculture telle que nous la connaissons », appuie Olivier Dauger. Tous redoutent de voir débarquer dans leur milieu des entrepreneurs avides de subventions. Enfin, les agriculteurs axonais ont également débattu du SRCE, le schéma régional de cohérence écologique, actuellement en cours d'élaboration. Des zones réservoirs de protection de la faune et de la flore doivent être reliées par des corridors. « On réclame une concertation, prévient Robert Boitelle, président délégué à l'aménagement rural. ça représente 178 000 hectares de réservoir dans l'Aisne, c'est notre outil de travail qui est menacé au profit des enjeux environnementaux. Sur les éléments graphiques qui nous ont été transmis, on a l'impression que les corridors ont été tracés au rouleau à peinture. » « Il ne faut pas aller trop loin dans la crainte, arrête le préfet. De nombreuses zones sont déjà incluses dans la catégorie, le dommage ne devrait pas être grand. Et puis elles n'auront qu'un caractère prescriptif, même si des décisions de tribunal administratif peuvent ensuite les rendre plus strictes. » Éric JONNEAU Source
  24. Chez le lézard des palissades oriental (Sceloporus undulatus), certaines femelles présentent un ornement typiquement masculin : des taches bleues sur l’abdomen et sous la gorge, copies atténuées de celles, plus vives, qu’arborent les mâles. Selon les résultats d’une étude publiée en ligne dans Biology Letters le 6 novembre, ces femelles « à barbe » attirent moins les mâles, qui leur préfèrent leurs congénères plus « féminines ». Ces femelles délaissées sont pourtant majoritaires (44 % à 95 % selon les populations) chez cette espèce de lézard ovipare natif d’Amérique du Nord. C’est ce curieux paradoxe qui a poussé la biologiste Tracy Langkilde, professeure à l’université d’Etat de Pennsylvanie (Etats-Unis), à s’intéresser à leur cas : « Si les femelles “à barbe” payent le prix de cet ornement par une diminution de leur valeur sélective, pourquoi ces traits masculins persistent-ils ? » Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnés La chercheuse a exploité des données existantes sur la fécondité de 118 femelles prélevées en Alabama, au Mississippi et en Arkansas. Puis elle a testé la préférence de 17 mâles en matière de choix du partenaire sexuel (avec ou sans « barbe » ?), en examinant deux indicateurs : le temps passé par les mâles à proximité d’une femelle (à moins de trois lézards de distance) et à la courtiser – un comportement consistant essentiellement en un hochement de tête si rapide qu’on a parfois l’impression que les lézards vibrent. Verdict : les mâles frémissent préférentiellement pour les belles dénuées d’atours masculins. Les femelles « à barbe » se reproduisent pourtant in fine autant que leurs rivales. Mais elles pondent un petit peu moins d’œufs (9,9 contre 11,9) et, surtout, leurs couvées s’avèrent plus légères (3,73 contre 5,11 grammes) et plus tardives (la ponte a lieu en moyenne 13 jours plus tard, l’éclosion 8 jours plus tard), ce qui pourrait avoir des conséquences en matière de croissance ou de survie des jeunes. TESTOSTÉRONE Pourquoi ces femelles sont-elles si nombreuses à posséder un trait qui semble les désavantager et n’a aucune fonction connue par ailleurs ? La testostérone est peut-être la clé de l’explication. En effet, les taches de couleur sont liées au niveau de concentration de cette hormone sexuelle mâle. « Nous pouvons en déduire que les femelles qui présentent ces motifs présentent aussi des niveaux de testostérone plus élevés », estime Tracy Langkilde, qui précise que ces niveaux restent à mesurer. En temps ordinaire, une forte concentration en testostérone est associée à de nombreux inconvénients : croissance et survie plus faibles, parasitisme accru, stress plus élevé… Il serait donc possible que la possession de cet ornement masculin coûteux corresponde à un simple instantané dans un processus évolutif au long cours : les femelles « à barbe » seraient en fait en train de disparaître sous l’effet de la sélection sexuelle, préfigurant un dimorphisme sexuel plus accentué. Mais il est aussi envisageable que la testostérone leur procure des bénéfices cachés, que Tracy Langkilde compte étudier prochainement : « Ces femelles ont peut-être des fils plus “sexy”. Plus agressives, elles sont aussi peut-être favorisées dans la compétition pour les ressources, par exemple en cas de sécheresse. » Second choix sur le plan sexuel, ces femelles plus masculines trouveraient ainsi matière à compensation dans une domination sociale de leurs congénères plus « attractives »… Source
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