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Ajaccio : Un python récupéré dans la rue par les pompiers
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Ajaccio : Un python récupéré dans la rue par les pompiers Ce n'est parce que les pythons ne courent pas les rues d'Ajaccio, que l'on ne risque pas d'en rencontrer. Les ajacciens de la rue Forcioli-Conti ont pu s'en rendre compte vendredi matin. Imaginez un peu la tête des passants qui arpentaient la vieille ville d'Ajaccio dans le courant de la matinée de Vendredi quand ils sont tombés sur le python voyageur ! Il n'était pas bien grand - 80 cm à peine - mais les pompiers d'Ajaccio ont dû s'employer pendant un bon moment avant de réussir à le récupérer. On dit de ce serpent qu'il mesure en général entre un mètre et un mètre et demi. Son corps est trapu et couvert d'écailles jaunes, beiges et brunes. On sait aussi que sa force est extraordinaire. En cas de danger il s'enroule sur lui même et il ne faut surtout pas essayer de le dérouler car il pourrait mordre et se venger. Le python ajaccien, placé sous bonne garde, est quant à lui retourné au bercail pour reprendre sa place dans son terrarium. Source -
La série des serpents continue Après le python du chemin Recherchant, le serpent des blés du chemin Lallemand. La Ravine-des-Cabris regorge de découvertes reptiliennes ces derniers temps. Jeudi, des piétons alertaient les secours à la vue d’un serpent d’1,50 mètre écrasé par une voiture (notre édition d’hier). Hier, une lectrice nous a adressé la photo d’un intrus de bonne longueur trouvé dans sa cour le matin même. "On l’avait déjà vu en début de semaine, raconte Elodie*. Mon chien aboyait dessus. Il s’était échappé avant qu’on ne le tue." Vendredi, en nettoyant la maison, le père de la jeune femme l’a retrouvé. Un coup de sabre a mis fin à son existence. La famille d’Elodie commence à prendre l’habitude. En mai, un serpent similaire avait élu domicile sous son canapé. Et avant, c’est un gros serpent blanc et jaune qui l’avait mise en alerte, en même temps que le poulailler d’un voisin. "C’est dégueulasse, surtout dans la maison, commente notre lectrice. Je pense que ce sont des personnes qui en ont jeté dans le verger à côté, et ça a fait des petits. Heureusement, on arrive encore à gérer." Source
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L'incroyable attaque d'un jaguar contre un crocodile au Brésil
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Télé et DVD
L'incroyable attaque d'un jaguar contre un crocodile au Brésil ANIMAUX - Il faut manger ou être mangé. Cette loi de la jungle, ce jaguar l'a bien comprise. Dans une vidéo capturée par National Geographic, on découvre un félin au Pantanal, la plus grande zone humide du monde, au Brésil. Après avoir traversé une rivière et longé la côte à pas de loup, le jaguar finit par s'approcher en nageant d'un crocodile par derrière et par l'attaquer. En moins de deux secondes, le combat est fini. Regardez la vidéo ci-dessus. La scène a aussi été capturée par un photographe qui avait publié ses photos début septembre. Cliquez ici pour voir l'attaque avec une autre perspective. "Il a soulevé le caïman de 75kg et a trotté vers l'eau comme s'il s'agissait d'un os pour chien", avait raconté le photographe au Daily Mail. Source -
Trois nouvelles espèces de grenouilles découvertes en Papouasie
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Trois nouvelles espèces de grenouilles découvertes en Papouasie Décrites dans la revue ZooKeys, trois nouvelles espèces de minuscules grenouilles du genre Oreophryne ont été découvertes en Papouasie-Nouvelle Guinée, par un chercheur américain. Deux centimètres de longueur totale, pas plus. Ces trois nouvelles espèces de grenouilles ont été identifiées et décrites par le Docteur Fred Kraus, de l'Université du Michigan. Comme toutes celles de la sous-famille à laquelle elles appartiennent, ces trois espèces vivent en Nouvelle-Guinée. Le genre auquel elles sont rattachées, Oreophryne, est, lui, l'un des plus importants dans la région. Deux espèces dans le même habitat La première espèce, Oreophryne cameroni, habite des chaînes de montagnes isolées le long de la côte nord de la Papouasie-Nouvelle Guinée. Son nom spécifique a été inspiré par celui du Docteur H. Don Cameron, professeur à l'Université du Michigan et collègue du Dr Kraus, à qui ce dernier a voulu rendre hommage. Partageant l’habitat de la première grenouille, la seconde espèce, Oreophryne parkopanorum, doit son nom au village local de Parkop, dont les habitants ont accueilli et aidé le découvreur durant son expédition dans les monts Torricelli. La troisième et dernière espèce, Oreophryne gagneorum, vit sur l'île Rossel, à l’extrême sud-est du pays. O. gagneorum a été nommée en l'honneur de Betsy et Wayne Gagné, des écologistes spécialisés dans les écosystèmes insulaires du Pacifique. Ils font notamment partie des rares chercheurs occidentaux à avoir visité le Mont Rossel, sur l’île du même nom. D'autres espèces à découvrir "La description de ces nouvelles grenouilles porte désormais à sept le nombre d’espèces d’Oreophryne de la région nord des côtes de Nouvelle-Guinée. Mais, la présence, dans ces zones, de spécimens à l'identité incertaine suggère que d'autres espèces attendent probablement d’être décrites. Il y a au moins une douzaine d'autres nouvelles espèces d’Oreophryne à découvrir dans cette région", conclut le Dr Kraus. (Crédits photos : Fred Kraus) Source -
Une tortue marine retrouve la liberté grâce à une pétition en ligne
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une tortue marine retrouve la liberté grâce à une pétition en ligne Il y a encore peu de temps,sur l'Ile de la Tortue, aux Philippines, les habitants offraient aux visiteurs, contre la modique somme de 5 pesos (environ 0,09 euros), la possibilité de prendre en photo une belle et grosse tortue. Et pas n’importe laquelle : une tortue marine Pawikan, une espèce en danger. Lorsqu’elle n’était pas exposée aux touristes, elle restait attachée. Mais grâce à la mobilisation d’une femme, l’animal a finalement pu retrouver l’océan. Cette femme, c’est Rochelle Prado. Dans une pétition lancée sur le site change.org, elle explique que "les habitants sont les meilleurs défenseurs des espèces en danger, même si dans le cas présent, il y a une méconnaissance sur le besoin de ces animaux à être laissés en liberté et à ne pas être dérangés dans leur milieu naturel". La pétition a rapidement recueilli plus de 1 600 signatures. La question a été portée à l’attention des autorités de défense de l’environnement locales, qui ont immédiatement ordonné que la tortue soit remise en liberté. Source -
Une araignée venimeuse vivante dans ses raisins
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
Quoi faire avec une veuve noire? Rejoint par l'Hebdo, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries, et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) a donné des conseils de prévention si des consommateurs retrouvent une veuve noire ou d'autres araignées dans les fruits et légumes. Du mois de juillet à décembre 2012, 15 événements associés à la découverte de veuves noires dans des raisins ont été rapportés au MAPAQ, et depuis le début de l'année 2013, le ministère a reçu la confirmation de huit cas similaires. Toutefois, impossible de savoir s'il s'agit d'insectes morts ou vivants. «Nous avons reçu une plainte également pour qu'une demande d'une analyse soit faite sur une araignée, renseigne Alexandre Noël, agent d'information au MAPAQ. Aussi, il faut savoir que ces chiffres représentent les événements qui nous sont rapportés. Nous ne pouvons pas confirmer s'il y a une hausse ou une baisse du nombre de cas reliés avec la découverte d'une veuve noire.» Comme il s'agit dans la plupart des cas de produits importés, les événements sont transférés à l'Agence canadienne d'inspection des aliments. «Une morsure d'une veuve noire peut nuire à la santé humaine, et ce sont les araignées qui sont les organismes vivants que l'on retrouve le plus souvent sur les fruits et légumes frais. Les cas les plus fréquents sont associés avec les raisins de la Californie. Une morsure d'une veuve noire peut être traitée. Les personnes les plus à risque sont les enfants, les personnes âgées, et les gens souffrant de problèmes cardiaques. Il est extrêmement rare qu'un décès survienne. Le venin est très venimeux, mais la quantité de venin injecté n'est pas énorme», ajoute M. Noël. Mesures de précautions L'agent d'information poursuit en soulignant que si un consommateur découvre une araignée, elle doit être traitée avec grande précaution. «Il ne faut n'y toucher l'araignée, ni toucher la toile. Il faut laver les raisins à l'eau tiède, et laisser aller l'araignée avec l'eau. Il ne faut surtout pas tenter de la capturer.» Il est possible d'obtenir plus d'information sur le site de l'Agence canadienne d'inspection des aliments à l'adresse inspection.gc.ca, ou en communiquant avec le MAPAQ au numéro 1 800 463-5023. Source -
Une araignée venimeuse vivante dans ses raisins Une mère de famille de Shawinigan, en Mauricie, a découvert une veuve noire vivante dans un sac de raisins à son retour d'un supermarché local, jeudi soir. Ses enfants ont même mangé des raisins avant de constater la présence de l'araignée venimeuse. Il faut savoir d'entrée de jeu que le venin d'une veuve noire est 10 fois plus concentré que celui d'un serpent à sonnette. L'Agence canadienne d'inspection des aliments prévient les consommateurs que la découverte de veuves noires parmi des raisins de table, surtout ceux importés de Californie, est de plus en plus fréquente pendant la récolte d'automne. «Le pire, c'est que mes enfants ont mangé des raisins avant que je les lave à notre retour de l'épicerie. J'ai même lu que c'est dangereux pour un enfant d'être seulement en contact avec la toile. J'ai ensuite préparé deux bols pour eux après avoir lavé les raisins, puis c'est en secouant le sac pour les mettre sur un essuie-tout que j'ai vu l'araignée sortir. Je savais que la veuve noire était dangereuse puisque j'en avais déjà vu une dans la Vallée de l'Okanagan. Une veuve noire était dans la bécosse et personne ne voulait y aller.», raconte Rachel Frigon. La directrice des ventes de l'Hebdo du Saint-Mauricie a ensuite cherché un pot de pilules afin d'emprisonner le spécimen. «Les deux taches rouges sur l'abdomen confirment qu'il s'agit d'une veuve noire, ajoute Mme Frigon. C'est lorsque je suis allée me renseigner sur le Web que j'ai su qu'elle aurait pu même tuer un de mes enfants!» Un cas similaire est survenu à Mascouche le 22 août dernier. Ne mesurant pourtant jamais plus de quinze millimètres, la veuve noire est une des araignées les plus dangereuses du monde. La toxicité de son venin est telle qu’une simple morsure peut causer des nausées, spasmes, hallucinations et mener à la mort. Source
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Suisse: contrebande de grenouilles dans un taxi français découverte par la douane Des douaniers suisses ont découvert, lors d'un contrôle de routine à Kreuzlingen, tout près de Constance (Allemagne), 35 grenouilles appartenant à des espèces protégées et un lézard gecko dissimulés dans un taxi français, selon un communiqué publié par l'Office des douanes.Le chauffeur de taxi, qui était seul à bord de sa voiture, voulait introduire ces espèces protégés sans autorisation adéquate ni déclaration de douane en Suisse.Les animaux ont été saisis. Une procédure pénale a été ouverte et l'homme risque une amende de plus de 2.000 francs suisses (1.600 euros). Les animaux ont été présentés à l'Office fédéral vétérinaire, qui a indiqué qu'il s'agissait d'espèces protégées par la Convention de Washington.Pour importer ce type d'animaux, il faut une autorisation de l'Office fédéral vétérinaire, ainsi qu'une attestation de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces menacées) sur le pays d'origine, autant de documents que le chauffeur de taxi n'a pas pu présenter.Les animaux étaient transportés dans des petites boîtes en plastique. Source
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phylium philipicinum
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de facutatif dans Autres invertébrés
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eurychanta calcarata
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de facutatif dans Autres invertébrés
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eurychanta calcarata
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La Floride a déclaré ouverte la chasse aux pythons
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
La Floride a déclaré ouverte la chasse aux pythons 1, 2, 3… Partez ! La Commission de conservation de la pêche et de la vie sauvage de Floride (FFWCC) a lancé le 2013 Python Challenge. Un concours de chasse au python de Birmanie imaginé pour contrecarrer l’invasion de ces reptiles.La Floride a découvert une terrible réalité : les serpents s’échappent. Depuis Blake Russ, membre des décennies, les grossistes de l’État ont importé des dizaines de milliers de pythons pour approvisionner les animaleries américaines et étrangères.L’une des espèces les plus populaires est le python de Birmanie, un serpent relativement docile, très répandu en Asie du Sud et du Sud-Est, pouvant mesurer jusqu’à 6 m et pondre près d’une centaine d’œufs par couvée.Ainsi la Floride est-elle aujourd’hui devenue le nouveau territoire de ces serpents. Ils sont des milliers – et peut-être beaucoup plus – désormais implantés de manière permanente comme acteurs de l’écosystème local.En début d’année, la Commission de conservation de la pêche et de la vie sauvage de Floride (FFWCC) a lancé le 2013 Python Challenge, un concours de chasse au python de Birmanie, avec des récompenses financières à ceux qui ramèneraient le plus grand nombre de pythons morts et les plus gros spécimens.Près de 1 600 concurrents venus de trente-huit États se sont inscrits dans les catégories « chasseur licencié » ou « chasseur amateur ». On recommandait aux participants de tuer les reptiles à l’aide d’un pistolet d’abattage, d’une arme à feu ou d’une machette.« C’était comme de tuer mon propre chien. » Le but de la compétition, selon Frank Mazzotti, professeur en écologie de la vie sauvage à l’université de Floride, était de contenir les reptiles, de mieux comprendre leur mode de vie et d’attirer l’attention sur le problème des espèces invasives.Le commerce des gros serpents semble condamné. En 2010, la Floride a interdit la possession de pythons de Birmanie et d’autres espèces « géantes » comme animaux de compagnie. Et le Service de la pêche et de la vie sauvage des États-Unis (USFWS) a imposé, au niveau fédéral, une interdiction sur leur importation ou leur transfert d’un État à un autre.À la fin du mois de compétition, c’est Ruben Ramirez, chasseur licencié – et capitaine d’un groupe baptisé Les chasseurs de pythons de Floride –, qui a capturé le plus grand nombre de serpents : dix-huit sur un total de soixante-huit.Les membres de son équipe voulaient ramener ce butin vivant, mais on leur a dit que c’était un motif de disqualification. Ils ont donc abattu les reptiles avec un pistolet à plomb. Selon l’un d’eux, « c’était comme tuer mon propre chien ». Source -
Exposition haute en couleur ouvre au Musée canadien de la nature le 25 septembre OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 24 sept. 2013) - Un arc-en-ciel de grenouilles provenant de partout dans le monde émerveillera les visiteurs du Musée canadien de la nature dès le 25 septembre, date d'ouverture de l'exposition Des grenouilles hautes en couleur."Cette magnifique exposition est un pur ravissement pour tous, déclare Meg Beckel, la présidente-directrice générale du Musée. Les grenouilles figurent parmi les créatures les plus plaisantes à regarder et les plus intéressantes à écouter et forment un groupe extraordinairement diversifié. Les visiteurs de tous âges seront conquis par ces fascinantes créatures."L'exposition présente de nombreuses espèces dont des rainettes, des grenouilles tomates, des ouaouarons, des grenouilles à cornes, des dendrobates et des crapauds. Chaque espèce occupe un vivarium qui reconstitue l'habitat indigène avec les plantes, les rochers et les chutes d'eau.Des composantes interactives aussi ludiques qu'instructives renseigneront le visiteur sur divers aspects des grenouilles, leur biologie, leur rôle chez certaines cultures et leur importance dans l'écosystème, tout comme les périls qu'elles encourent dans notre environnement en pleine mutation. Petits et grands trouveront plaisir à disséquer virtuellement un spécimen, à tenter le petit test de connaissances sur ces amphibiens ou à décomposer le saut d'une grenouille en faisant tourner un ancien stroboscope. Au nombre des activités accompagnant cette exposition, citons des séances de dessin et d'origami dans une aire de repos, du bricolage, un minigolf à trois trous avec des obstacles sur le thème des grenouilles et un jeu de sauts qui nous fait pénétrer dans l'univers sonore des anoures.Des grenouilles hautes en couleur est une création de Clyde Peeling's Reptiland (Allenwood, Pennsylvanie). En tournée aux Etats-Unis depuis 2003, elle a été à l'affiche de musées aussi prestigieux que l'American Museum of Natural History de New York et le Museum of Science de Boston. A ce jour, le Musée canadien de la nature est le seul établissement canadien à avoir accueilli cette exposition.Elle sera présentée jusqu'au 11 mai 2014 au Musée canadien de la nature au 240 de la rue McLeod à Ottawa. Des frais de 4 $ s'ajouteront aux droits d'entrée au Musée pour la visite de cette exposition temporaire. Le Musée canadien de la nature se trouve au 240 de la rue McLeod à Ottawa. Suivez le Musée sur Twitter (@Museedelanature) et sur Facebook. Pour des renseignements généraux sur le Musée, comme les horaires et les activités, visitez nature.ca.Faits intéressants-- Les grenouilles vivent presque partout, des forêts tropicales aux limites septentrionales des forêts boréales et jusque dans les déserts brûlants. -- De nombreuses grenouilles sont plus colorées que les plus éblouissants des oiseaux. -- La grenouille la plus grosse atteint la taille d'un humain nouveau-né! -- Les grenouilles ne se contentent pas de sauter : certaines grimpent, marchent, courent, creusent, nagent ou même planent dans les airs. -- La peau de grenouille recèle un arsenal de substances chimiques qui lui servent à se protéger et qui peuvent aussi nous être utiles comme médicaments. Mais la peau de certaines grenouilles est dangereuse. Il existe au moins trois espèces de grenouille en Amérique du Sud dont les toxines cutanées sont capables de tuer un humain. -- La presque totalité des grenouilles fécondent les oeufs à l'extérieur du corps de la femelle. Le mâle enlace la femelle dans une posture appelée amplexus. Il féconde les oeufs au moment où sa partenaire les libère. L'amplexus peut durer des heures ou des jours : un couple de crapauds des Andes a conservé son étreinte quatre mois. Un mot sur le Musée canadien de la nature Le Musée canadien de la nature est le musée national de sciences et d'histoire naturelles du Canada. Il procure des connaissances fondées sur des faits et des expériences enrichissantes. Il manifeste son indéfectible engagement à l'égard de la nature d'hier, d'aujourd'hui et de demain par la recherche scientifique, la conservation de quelque 10 millions et demi de spécimens, des programmes éducatifs, des expositions permanentes et itinérantes et son dynamique site Web. Membre fondateur de l'Alliance des musées d'histoire naturelle du Canada, le Musée collabore avec ses partenaires pour étendre ses services et sa présence à l'échelle nationale. Coordonnées: Laura Sutin Marketing et relations avec les médias Musée canadien de la nature 613-566-4793(cel) 613-698-7142l sutin@mus-nature.ca Source
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Découverte d'une nouvelle espèce de grenouille au Vietnam
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Découverte d'une nouvelle espèce de grenouille au Vietnam Un groupe de scientifiques américains, canadiens, singapouriens et vietnamiens a découvert une nouvelle espèce de grenouille à bouche étroite dans les provinces de Dong Nai (Sud) et de Gia Lai (Hauts Plateaux du Centre).Il s'agit de la troisième espèce de grenouille à bouche étroite trouvée au Vietnam jusqu'à maintenant, a déclaré le biologiste Phung My Trung, fondateur du site web "Vietnam Forest Creatures". Selon lui, cette espèce a été nommée Kaloula indochinensis parce que son aire de répartition englobe les trois pays indochinois: le Laos, le Cambodge et le Vietnam.Cette découverte a été publiée en septembre sur Herpetologica, une revue scientifique sur les reptiles et amphibiens. Kaloula indochinensis se distingue de ses congénères par la combinaison de caractéristiques suivantes : longueur maximale du museau au cloaque de 53,7 mm; bout des doigts élargis en disques larges; deux tubercules sous-articulaire sur le quatrième orteil, taches oranges près des yeux et des territoires axillaires et inguinales... -VNA Source -
Redécouverte d'une espèce de grenouille déclarée disparue
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Redécouverte d'une espèce de grenouille déclarée disparue Plusieurs spécimens du premier amphibien officiellement déclaré éteint par l'International Union for Conservation of Nature (IUCN) ont été découverts dans le nord d'Israël, après plus de 60 ans. Ces grenouilles ont été retrouvées dans la Vallée de Hula. Elles ne présentent aucun lien direct avec les autres grenouilles vivant actuellement. Rebecca Biton, doctorante en archéologie à l'Université hébraïque de Jérusalem, a mené une équipe de rechercheinternationale pour étudier ce mystérieux animal. La grenouille peinte de Hula fut répertoriée dans la famille de grenouilles Discoglossus lorsqu'elle fut découverte pour la première fois dans la vallée de Hula en Israël, dans les années 1940. Elle était supposée disparue suite à l'assèchement du lac Hula à la fin des années 1950, puis fut déclarée éteinte par l'IUCN en 1996. En conséquence de quoi, toute possibilité d'étudier plus avant cette espèce et son histoire semblait impossible.Jusqu'à aujourd'hui ! Une équipe de chercheurs français, allemands et israéliens a publié en juin 2013 dans le journal Nature Communications une analyse poussée de cet amphibien énigmatique. Une dizaine d'individus, dont quatre jeunes, ont en effet été retrouvés dans certaines mares ainsi que par des pêcheurs de la Vallée de Hula, dans le nord d'Israël.L'étude est basée sur des analyses génétiques entre les individus répertoriés et les nouveaux spécimens découverts. Elle est également fondée sur des paramètres phylogénétiques, permettant de retrouver les caractéristiques physiques d'un ancêtre commun en étudiant différents membres d'une même famille. Cela se réalise en comparant certains paramètres comme la morphologie d'os d'animaux existants et fossiles.Grâce à ces méthodes, il a été montré que la grenouille de Hula diffère fortement de ses autres congénères les plus proches actuellement vivantes c'est-à-dire les grenouilles peintes d'Afrique du Nord et de l'Ouest. Au contraire, la grenouille de Hula est reliée à une espèce de grenouille fossile, Latonia, qui était présente en Europe et au Moyen-Orient pendant la Préhistoire et considérée comme éteinte depuis le début du PléistocèneGrâce aux résultats de ces analyses, des projets d'inonder certaines parties de la Vallée de Hula et de restaurer l'ancien marécage sont envisagés. Ils pourraient en effet permettre une expansion de la population de cette grenouille et lui assurer un futur plus sûr. Source -
Le chauve-crapaud n'existe pas! Un chauve-crapaud ou un être venu de l'espace? Non, l'animal pris en photo au Pérou est juste un crapaud qui mange une chauve-souris! L'étrange photo postée sur son blog par Phil Torres, un biologiste travaillant au Pérou, a pu faire croire à certains internautes que cet être inconnu jusqu'ici était peut-être arrivé de l'espace.Mais la photo, prise le garde-forestier Yufani Olaya, dans le parc national de Cerros de Amotape, représente en réalité un crapaud buffle qui avale une chauve-souris...La photo est exceptionnelle mais Torres relève que les crapauds buffles sont des «opportunistes en matière de nourriture».Les yeux plus gros que le ventreLe garde-forestier a raconté sur le sitePerunature que la chauve-souris, qui volait très bas pour attraper des insectes, est entrée dans la gueule du crapaud, qui était assis tranquillement sur son derrière.Le crapaud n'a en revanche pas pu avaler la chauve-souris et a dû la recracher. Alors que le garde-forestier pensait qu'elle était morte, elle s'est remise de sa rencontre gluante et a repris son vol. Source
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Le Gecko léopard (Eublepharis macularius) est une espèce de geckos de la famille des Eublepharidae, une des cinq familles de l'infra-ordre des Gekkota. Le nom scientifique vient du grec eu = bien, vrai et blépharis = cils, paupière. Ce qui caractérise cette famille par rapport aux quatre autres (Gekkonidae, Pygopodidae, Diplodactylidae et Carphodactylidae) est la présence de paupières flexibles, considérées comme un caractère ancestral, et l'absence de lamelles sub-digitales adhésives qui, chez les Gekkonidae, permettent aux lézards de grimper sur les surfaces verticales. Le gecko léopard est un lézard parmi les plus populaires et répandus en terrarium. Son maintien en captivité est très facile car il s’agit d’un animal adaptable et très peu exigent. Il est élevé depuis plusieurs dizaines d’années en captivité et l’on trouve désormais de nombreuses mutations d’élevage (morphes ou phases). Le gecko léopard est probablement le lézard le plus populaire en captivité. Leur petite taille, de 15 à 20 cm pour un poids entre 60 et 90 grammes, les mâles étant plus grands et massifs que les femelles, aide sûrement à leur grande popularité. À la naissance, les petites ne font pas plus de 8 cm. La taille de la queue peut atteindre jusqu'à 70 % de la longueur museau-cloaque. La taille des individus est sans doute variable selon les populations. Son corps est d'aspect velouté, satiné et perlé. Sa peau est recouverte de protubérance. La robe a, chez les adultes, une couleur de fond blanchâtre ou jaune, voire violacée mouchetée de taches et points noirs qui rappellent la livrée des léopards. Les points noirs peuvent être distincts les uns des autres ou se rejoindre pour former des motifs, notamment au niveau de la tête. Le ventre est beige à blanc. Chez les juvéniles, la tête est foncée avec une bande blanche au niveau de la nuque. Le dos est barré de trois ou quatre bandes transversales foncées. Ces bandes s'estompent avec l'âge mais peuvent subsister chez les adultes sous forme de bandes grisâtres ou violacées. Le corps et la tête sont massifs, et cette dernière est triangulaire, avec un museau pointu. Les pattes sont courtes et fines par rapport au corps. La queue est cylindrique, large et charnue ; elle est segmentée et pointue à son extrémité. Ce gecko est muni d'une queue importante en taille. Cette queue lui sert de réserve de graisse. La queue peut aussi se couper lors d'une bagarre ou pour échapper à un prédateur. Elle repoussera par contre mais ne sera jamais aussi parfaite que la première. Durant la période de régénération de la queue, l'animal ne peut pas faire de réserve. Il a une peau garnie d'écailles granulaires ou en forme de tubercules coniques disposées de manière irrégulière sur la face dorsale. Les écailles ventrales sont quant à elles lisses. Les cinq doigts se terminent par des griffes puissantes mais le Gecko léopard, contrairement à d'autres geckos, n'est pas équipé de setae et ne peut donc pas grimper sur des surfaces totalement lisses comme le verre. Les doigts présentent des écailles en forme de lamelles elles-mêmes constituées de petits tubercules. Ses pupilles sont verticales et l’iris est marron ou doré. Sur les deux côtés de la tête, on trouve des ouvertures auriculaires assez grandes. La langue, quant à elle, est rose et très légèrement bifide. Les mâles sont plus grands et ont une apparence plus massive au niveau de la tête et du cou que les femelles. Ils possèdent une rangée de huit à quatorze pores fémoraux sur la face ventrale, juste devant le cloaque, formant un angle obtus. Ces pores peuvent parfois être visibles chez certaines femelles, mais de manière moins marquée que chez les mâles. De plus, les mâles adultes possèdent deux hémipénis qui forment des renflements à la base de la queue. Ces renflements apparaissent chez les jeunes mâles à l'âge d'environ six semaines. L'Eublepharis macularius est l'un des lézards ayant la plus grande longévité en captivité. Élevé dans des bonnes conditions, il peut vivre presque 20 ans. Le record enregistré est de 24 ans. Le Gecko léopard possède un système visuel particulièrement adapté à la vision nocturne. Contrairement à la plupart des vertébrés nocturnes, cette espèce ne possède pas de cellules en bâtonnets (généralement dévouées à la vision nocturne, contrairement aux cônes qui permettent de voir le jour et de distinguer les couleurs). À la place, elle possède des cellules particulières qui constituent un intermédiaire entre les cônes (avec qui elles partagent la plupart de leurs caractéristiques structurelles et biochimiques) et les bâtonnets (elles ont une morphologie et une physiologie semblables tout en étant plus grandes). Ces cellules particulières auraient évolué à partir des cônes en acquérant au fil de l'évolution des caractéristiques propres aux bâtonnets. Ainsi, le Gecko léopard possède une bonne vision nocturne tout en distinguant les couleurs, même dans un environnement sombre : il possède des cellules adaptées à la perception de la lumière ultraviolette, bleue et verte, même s'il a perdu au cours de l'évolution les structures capables de percevoir le rouge. Le Gecko léopard possède un organe de Jacobson qui lui permet, via sa langue qui capte les particules odorantes, d'analyser son environnement. Il est ainsi capable de reconnaître des proies ou le sexe de ses congénères. Le Gecko léopard est capable de vocaliser : l'action conjointe de ses poumons et son larynx lui permettent d'émettre un cri strident. Son sens de l'ouïe est bien développé. Les motifs de sa livrée permettent au Gecko léopard de se fondre dans son environnement. Il peut également compter sur sa vue et son ouïe développées pour repérer ses prédateurs. Il est alors capable de fuir rapidement. Pour détourner l'attention des prédateurs, le Gecko léopard pratique l'autotomie en se débarrassant de sa queue qui effectue une fois coupée des mouvements particulièrement complexes jusqu'à 30 minutes après sa chute. L'autotomie peut avoir lieu de deux manières différentes. Tout d'abord, elle peut avoir lieu sous l'effet d'un stress important, mais sans nécessairement qu'il soit accompagné d'un contact physique entre le gecko et la source du stress ; la queue est alors sectionnée à sa base (il s'agit d'une « autotomie basale »). Elle peut également avoir lieu dans le cas d'une agression physique de la part d'un prédateur ou d'un congénère au niveau de la queue : celle-ci peut alors se sectionner à l'endroit de l'attaque ; il s'agit d'une « autotomie partielle ». Quoi qu'il en soit, après la perte totale ou partielle de la queue, elle se régénère entièrement, tissus musculaires, adipeux et nerveux compris, mais les vertèbres régénérées sont cartilagineuses et non osseuses. La queue a alors un aspect boudiné et non segmenté, contrairement à l'aspect « normal » chez cette espèce. Le Gecko léopard peut aisément être confondu avec les autres espèces du genre Eublepharis que sont Eublepharis angramainyu, Eublepharis fuscus, Eublepharis hardwickii et Eublepharis turcmenicus. En effet, ces taxons sont tellement proches morphologiquement que les barrières entre ces espèces font encore l'objet de débats au sein de la communauté scientifique. Ainsi, le meilleur moyen de différencier ces espèces est de connaître leur lieu d'observation. Le Gecko léopard présente également une morphologie très proche de celle d'Hemitheconyx caudicinctus, ou Gecko à queue grasse. Néanmoins, la livrée de cette espèce est différente et elle ne se rencontre qu'en Afrique, contrairement au Gecko léopard qui vit en Asie. Grégaire et nocturne, l'espèce vit dans des milieux variés mais affectionne principalement les anfractuosités des rochers dans des milieux accidentés et secs. L'aire de répartition du gecko léopard s'étend de l'Afghanistan oriental (au sud de la chaîne montagneuse Hindou Kouch) au Pakistan (de la Province de la Frontière de Nord-Ouest jusqu'au sud) et à l'Inde nord occidentale (du Rajasthan jusqu'au district de Dhule). D'après certains auteurs, deux spécimens auraient été trouvé en Iran également, à la frontière avec l'Afghanistan (Khorasan oriental). Ce petit lézard est de moeurs terricoles. Dans leur milieu naturel, on y trouve très peu de végétation. Le gecko léopard se cache sous des pierres ou dans un terrier. On le trouve jusqu'à un maximum de 2500 m d'altitude. Le Gecko léopard vit assez bien dans les milieux anthropisés. Il n'est pas menacé dans son milieu naturel et n'est pas dangereux pour l'homme. En raison de son caractère docile, de ses couleurs vives et de sa facilité d'élevage, il est souvent élevé comme nouvel animal de compagnie par les amateurs de terrariophilie. Dans son milieu naturel, on le trouve souvent en groupe. Les mâles dominants marquent leur territoire en frottant la partie postérieure de leur corps sur le sol, l'enduisant ainsi des sécrétions de leurs pores fémoraux. Les mâles en conflit adoptent une posture arquée en se raidissant sur leurs pattes et en effectuant des brusques mouvements vers l'avant ou latéralement pour intimider leur adversaire. Ils peuvent également pousser des cris aigus. Des combats peuvent également avoir lieu si l'un des deux mâles ne prend pas la fuite : les deux belligérants tentent de mordre leur adversaire, pouvant même lui infliger de sérieuses blessures. Il arrive occasionnellement que le vaincu perde sa queue par autotomie ; celle-ci est alors avalée par le vainqueur. Ainsi, la composition de la colonie varie en fonction de la saison : à la sortie de l'hiver, elle comprend plusieurs individus sub-adultes et adultes. Les dominés quittent la colonie lors de la saison de reproduction. À la fin de la saison chaude, le groupe comprend de nombreux juvéniles nés durant l'année. Lorsque deux individus se rencontrent, ils peuvent interagir en se léchant mutuellement la langue, en frottant leur gueule sur le sol ou en faisant vibrer leur queue. S'il s'agit de deux mâles, ils peuvent alors montrer des comportements agressifs. Dans son milieu naturel, l'Échide carénée est une prédatrice d'Eublepharis macularius. Parmi ses prédateurs, Eublepharis macularius compte des mammifères (notamment des renards, chacals et mangoustes), des varans, des serpents et des oiseaux (milans, chouettes...). Le gecko léopard est un petit lézard docile qui stresse peu. Ils sont facilement manipulables. Les juvéniles demandent une période d'adaptation pour être manipulés. Lorsqu'ils se sentent intimidés, ils sifflent et peuvent essayer de mordre. Les mâles sont très territoriaux entre eux. Ils peuvent se blesser gravement lors des conflits. Par contre, un mâle peut accepter plusieurs femelles dans son terrarium. Son terrarium sera donc caractérisé par un biotope sec. Les dimensions seront relativement peu importantes, par exemple 60 x 50 x 40 cm pour un couple ou un trio. En raison des mœurs terrestres du gecko léopard, la largeur sera privilégiée par rapport à la hauteur. On recouvre le sol d'un substrat sableux ou caillouteux. Du sable très fin, sable de rivière ou de la noix concassée peuvent très bien faire l'affaire. Certaines personnes vont utiliser le papier essuie-tout ou le papier journal qui sont faciles de nettoyage mais beaucoup moins esthétique. Dans le choix de l’éclairage et du chauffage (deux facteurs souvent liés étant donné que les sources lumineuses sont souvent une source de chaleur), il faut tenir compte des mœurs nocturnes du gecko léopard et du rôle joué par la chaleur dans la croissance et la reproduction de cette espèce. La période d’activité du gecko léopard se situe essentiellement la nuit : en captivité, il fuit la lumière trop intense, en particulier les individus albinos sont si gênés qu’ils ferment leurs yeux. L’éclairage aura essentiellement la fonction de marquer l’alternance jour/nuit et les variations saisonnières dans la durée du jour. Pour cela, la lumière naturelle de la pièce d’élevage pourrait suffire. On peut toutefois envisager l’installation d’un tube fluorescent « lumière du jour ». En revanche, le tube néon UVA-UVB n’est pas indispensable pour le bien-être et la santé de cette espèce, la supplémentation en vitamine D3 étant suffisante à la correcte absorption du calcium. En ce qui concerne la chaleur, une alternance jour/nuit de la température ambiante est nécessaire pour une croissance correcte du gecko léopard. Malgré leur rythme d’activité nocturne, ces sauriens requièrent une source de chaleur diurne pour une croissance et un métabolisme optimaux, comme c’est le cas pour les lézards diurnes. Il est ainsi nécessaire de maintenir en terrarium un gradient thermique qui permet aux animaux de choisir et de réguler leur température corporelle pendant la journée sur des valeurs optimales (la valeur moyenne de l’optimum thermique se situe autour de 30 °C). Pour ce faire, il est préférable d’utiliser un tapis chauffant qui couvrira un tiers du terrarium et qui sera relié à un thermostat réglé sur 32 °C. La sonde du thermostat devra être placée du côté chaud du terrarium. Du côté frais, la température variera entre 25 et 28 °C. La nuit, ce tapis chauffant sera éteint et la température descendra à des valeurs allant de 15 à 25 °C, selon la saison. Le câble chauffant peut remplir la même fonction à condition d’être installé sous le terrarium. Vice-versa, placé sous le substrat, il pourra être facilement déterré par les animaux qui risquent ainsi de se brûler à son contact et/ou de le détériorer. Si je préconise une source de chaleur qui vient du sol c’est parce qu’elle est plus naturelle pour des lézards nocturnes, qui absorbent par conduction la chaleur accumulée dans le substrat et/ou les rochers. De ce point de vue, les spots à incandescence, les ampoules infrarouges ou les lampes céramique sont, à mon avis, moins adaptés. Cependant, les lampes infrarouges, reliées à un thermostat, peuvent être envisagées. Dans ce cas, il est toutefois nécessaire de s’assurer que les animaux ne puissent pas s’y approcher au point de se brûler. En revanche, je déconseille, d’une part, les spots à incandescence (ou halogène) qui dégagent une luminosité trop importante dans l’environnement du gecko léopard ; d’autre part, les lampes céramique qui réchauffent de manière trop uniforme, ce qui rend difficile d’établir un gradient thermique. Le terrarium devra être muni d'une à plusieurs cachettes. Il est préférable de leur donner une cachette par animal même s'ils risquent d'être souvent dans la même cachette. Il est conseillé aussi de mettre une cachette humide pour leur aider lors des mues. Cela peut être que bénéfique puisqu'ils proviennent de zones arides dont le taux hygrométrique ne dépasse guère les 30 à 40%. Le sol doit être sec en permanence pour éviter les muqueuses. Le Gecko léopard est actif au crépuscule et durant la nuit, jusqu'à l'aube. En effet, sa température préférentielle étant de 26,5 °C et son taux d'évaporation transcutanée étant relativement élevé, il est naturellement plus à l'aise la nuit, lorsque la température est peu élevée et l'air plus humide. Le Gecko léopard est plus enclin à sortir de sa cachette, notamment pour chasser, lorsque le temps est chaud et humide. Le jour, il se réfugie sous des pierres ou dans des trous du sol. À l'instar des autres squamates, le Gecko léopard mue régulièrement. Il se débarrasse alors de son ancienne peau, qui se détache par lambeaux, en s'aidant avec la bouche. Il mange généralement son exuvie. Il faudra fournir une source d'eau fraîche en permanence. Ceci est très important pour éviter la déshydratation de l'animal. Le Gecko léopard ne mange que des animaux. Il se nourrit principalement de petits invertébrés quand il est jeune, puis devient plus opportuniste en vieillissant. Ainsi, ont déjà été observés des cas de prédation sur des insectes (sauterelles, criquets, blattes, scarabées, fourmis, odonates), arachnides (araignées, scorpions), des petits serpents, rongeurs et oisillons. Des cas de cannibalismes ont été observés, les adultes pouvant manger des juvéniles de leur espèce. Le Gecko léopard utilise sa vue et son odorat pour chasser ses proies. Il est capable d'adapter sa technique de chasse au type de proie : ainsi, il est capable de s'approcher lentement d'une proie peu mobile pour l'attraper une fois à son contact, ou déclencher une attaque rapide pour saisir en un seul bond une proie plus mobile comme un criquet. Avant ce dernier type d'attaque, il est fréquent que la queue du gecko vibre. Le Gecko léopard n'a pas de comportement charognard puisqu'il n'attaque que les proies mobiles ; les proies mortes ou immobiles sont généralement ignorées. Une fois adulte, certains acceptent les souriceaux. La distance entre les repas sera entre 1 et 2 jours pour les juvéniles et les femelles gravides puis à tous les 2 à 3 jours pour les adultes. Il est fortement recommandé de donner de la vitamine adapté sans D3 en poudre et des suppléments de calcium. On en donnera à nos geckos toute leur vie. Les juvéniles et les femelles en auront besoin aux 2 jours tandis que les adultes seront comblés qu'une fois par semaine. Le gecko léopard atteint la maturité sexuelle vers 10 mois mais il vaut mieux patienter vers l'âge de 18 mois pour reproduire la femelle. Il est toutefois préférable d'attendre que les femelles aient atteint un poids de 45 g et une taille de 12 cm de longueur museau-cloaque (21 cm de longueur totale) avant de les faire reproduire. En effet, des femelles reproduites trop jeunes risquent des retards de croissance, des retentions d'œufs, ainsi que les effets néfastes de l'hypocalcémie. Par ailleurs, affaiblies par les pontes, elles peuvent également déclarer des infections bactériennes ou des infestations parasitaires. Eh oui, ils pondent des oeufs, donc ils sont ovipares. La reproduction du Gecko léopard dans la nature est relativement mal connue. Néanmoins, elle est bien connue en captivité. Pour déclencher les accouplements et les pontes une période de latence hivernale est souhaitable. En ce qui me concerne, je commence à modifier la photopériode à partir du mois de septembre (quand elle est de 14 heures), en diminuant la durée du jour d'une demi-heure par semaine jusqu'à atteindre 8 heures de lumière à la fin novembre. Début décembre, dans le terrarium des adultes la lampe et le tube fluorescent sont éteints et les animaux entrent dans une phase de repos pendant laquelle ils restent tout le temps dans leur cachette. Il faut préciser que quinze jours avant l'extinction du chauffage (spot etc.), il est nécessaire d'arrêter d'alimenter les animaux, afin qu'ils commencent l'hivernage avec les intestins presque vides. Les températures varient (environ) entre 18 et 22 °C le jour et entre 12 et 16 °C la nuit. Début janvier, la lampe et le tube fluorescent seront de nouveau allumés chez les adultes et la durée du jour augmentera d'une demi-heure par semaine jusqu'à la mi-février (il y aura alors 11h30 de lumière par jour) ; ensuite, on ajoutera encore une demi-heure au début mars (12h), à la mi-mars (12h30), au début du mois de avril (13h), à la mi-avril(13h30) et finalement au début mai (14h). L'accouplement a lieu en mars et avril. Généralement, la femelle entre dans le territoire du mâle. Celui-ci s'approche alors et entreprend une parade nuptiale consistant à lécher, puis mordre, la femelle. La morsure a d'abord lieu sur la queue de la femelle, puis le mâle, sans lâcher prise, remonte le long du corps jusqu'à mordre la nuque. Il se contorsionne alors pour coller son cloaque contre celui de la femelle et faire pénétrer l'un de ses hémipénis. L'accouplement dure entre cinq et dix minutes. La femelle se fait alors une réserve de sperme, ce qui lui permettra de faire plusieurs pontes durant l'année. De 3 à 4 semaines s'écouleront entre chacune des pontes qui peut s'étaler jusqu'en Octobre. La femelle recherche alors un site de ponte humide et abrité de la pluie et du soleil, profitant notamment des anfractuosités des rochers. La moyenne d'oeufs par ponte est de deux. On peut voir les oeufs par la transparence du ventre de la femelle gestante. La oeufs sont ovales et à coquilles calcaire durcissant après la ponte. Ils mesurent 25 mm de long par 15 mm de large pour un poid de 12 à 15 grammes. L'oeuf se renfle tout au long de son incubation. Les œufs sont prélevés et enterrés dans une boite remplie au ¾ d'un substrat humide. Personnellement, j'utilise la tourbe blonde ou les fibres de coco. La boite d'incubation ne possède pas d'aération, ainsi je n'ai pas besoin de ré-humidifier le substrat en cours d'incubation. Le renouvellement de l'air s'opère quand j'ouvre de temps en temps le couvercle pour vérifier l'état des œufs et enlever ceux qui ne sont pas fécondés. La boite d'incubation n'est pas placée dans un incubateur mais simplement installée sur une étagère, dans ma pièce d'élevage. Les températures d'incubation varient ainsi de 23 °C au plus froid de la saison, la nuit, jusqu'à 31 °C en pleine été, le jour. Naturellement, le fait que les œufs soient enterrés est indispensable, cela permet de garder une hygrométrie correcte autour des œufs et d'éviter également les dégâts causés par les gouttes d'eau qui tombent du couvercle. A la naissance, les jeunes n'ont aucune difficulté à trouver la voie de sortie…. D'ailleurs, ce procédé est très proche de l'incubation en milieu naturel. Si, en revanche, on souhaite influer sur le sexe des nouveau-nés, il est nécessaire de placer la boite d'incubation dans un incubateur où les températures sont définies et contrôlées par l'éleveur. En effet, le sexe d'Eublepharis macularius n'est pas déterminé génétiquement mais il dépend de la température d'incubation des œufs pendant une période de développement embryonnaire dite "thermosensible". Ce phénomène est appelé TSD (Temperature-dependent Sexe Determination). Chez les sauriens qui sont soumis à ce phénomène, la période "thermosensible" du développement embryonnaire se situe approximativement dans le deuxième quart de la durée d'incubation. Au cours de cette période, c'est la température qui conditionne la différenciation des gonades en ovaires ou testicules. D'une manière générale, l'incubation des œufs à 26 °C produit des nouveau-nés tous femelles ; à 30 °C on a une sex-ratio déviée en faveur des femelles (environ 70% de femelles) ; à 32,5 °C on a une sex-ratio déviée en faveur des mâles (environ 75 % de mâles) ; à 34 °C on a une grande majorité de femelles (93%), ainsi qu'à 35 °C (96%). Le plus grand pourcentage de mâles est produit à 32 °C (90 %). Les températures pivot (50% mâles/50% femelles) sont établies à 30,5 °C (inférieure) et 33,5 °C (supérieure). Donc, en résumé, les températures d'incubation inférieures et supérieures aux températures pivot produisent une majorité ou 100% de femelles tandis que celles entre les deux températures pivot produisent une majorité de mâles. Ces valeurs de température doivent cependant être appréciées à titre indicatif. En effet, si les œufs d'une femelle génitrice produisent des femelles à une température d'incubation donnée, les œufs d'une autre femelle génitrice incubés à cette même température peuvent produire des mâles. Par ailleurs, les températures pivot peuvent changer d'une femelle à l'autre. L'incubation des oeufs dura de 35 à 60 jours selon les températures. La température d'incubation influence le sexe des embryons. Une température de 26 à 27°C donnera généralement des femelles tandis qu'une température de 31 à 32°C donnera en majorité des mâles. Aussi, plus la température est élevée, moins le temps d'incubation sera long. À la naissance, les jeunes ont une taille totale comprise entre 8,2 et 8,9 cm et une masse comprise entre 2,5 et 3 g. Ils sont tout de suite indépendants. La première mue des bébés a lieu environ 4 jours suivant la naissance. Il existe une multitude de mutations différentes au niveau des couleurs et des dessins de la robe. À vous de trouver celui qui vous convient.
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Trois jours de débat autour des tortues d'Hermann au Luc
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Trois jours de débat autour des tortues d'Hermann au Luc Des chercheurs, biologistes, experts, scientifiques, chargés de mission…venus de toute l’Europe du sud et spécialisés en "chélonien" (nom d’ordre attribué aux tortues) sont réunis cette semaine au Luc dans le cadre du bilan à mi-parcours du programme "LIFE+Nature Tortue d'Hermann". Ce programme européen vise à cofinancer les projets de protection de l’environnement et de la nature dans l’UE. Au menu des 70 à 80 intervenants réunis pour cet atelier organisé par la SOPTOM (Station d’observation et de protection des tortues et de leur milieu), de nombreuses interventions pour entendre les dernières communications scientifiques sur la tortue d’Hermann. Elles permettent de comparer les actions menées en différents lieux d’Europe afin de gérer et protéger au mieux les lieux où vit cette espèce, en particulier le Var et la Corse où se situent l'essentiel des populations. Source -
Un habitat protégé pour la tortue-boîte à bords jaunes
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un habitat protégé pour la tortue-boîte à bords jaunes Taiwan devrait bientôt être le premier pays asiatique à établir une zone de conservation de la vie sauvage dédiée à la tortue-boîte à bords jaunes (Cuora flavomarginata), une espèce listée comme en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature et qui fait malheureusement l’objet de trafics. Cette décision intervient après la saisie ces jours derniers par les gardes-côtes taiwanais de quelque 5 000 de ces tortues, réparties en deux cargaisons prêtes à êtres exportées en contrebande vers la Chine où elles auraient été vendues à des animaleries, des restaurants ou des herboristes. Ces tortues sont les plus nombreuses dans les zones boisées de la retenue de Feitsui, dans le nord de l’île. C’est donc l’administration de la retenue de Feitsui, sous la supervision du bureau des Forêts, qui sera chargée de la création d’une zone protégée de 1 259 ha. La tortue-boîte à bords jaunes est un animal dont l’espérance de vie est élevée mais il lui faut environ 10 ans pour atteindre la maturité et son taux de fertilité est faible. Sa population est en net déclin depuis quelques dizaines d’années du fait de la déforestation et de la demande croissante, en Chine, pour cette espèce, tant pour sa chair qu’en tant qu’animal de compagnie. Source -
Quatre nouveaux lézards sans patte découverts en Californie
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Quatre nouveaux lézards sans patte découverts en Californie Deux herpétologistes de l’Université de Californie à Berkeley, Theodore Papenfuss et James Parhama, ont récemment découvert quatre spécimens de lézard sans patte non répertorié dans différentes régions de la Californie. Pour sûr, un aéroport est le dernier endroit dans lequel on s’attend à trouver une nouvelle espèce. Pourtant, c’est dans l’un d’entre eux que deux herpétologistes de l’Université de Californie à Berkeley, Theodore Papenfuss et James Parhama, ont récemment découvert un spécimen de lézard sans patte non répertorié. Le petit reptile a été identifié dans une zone proche des pistes de l’aéroport international de Los Angeles. Il n’est pas le seul en son genre à avoir été découvert en Californie au cours de ces dernières années. Trois autres nouveaux lézards sans patte ont également été mis au jour dans différentes régions de l’état. Les quatre nouvelles espèces ont fait l’objet d’une publication parue récemment dans le journal Breviora, une revue du Muséum de zoologie comparée de l’Université d’Harvard. "Cette découverte montre qu'il reste encore beaucoup de biodiversité non identifiée en Californie", explique dans un communiqué Theodore Papenfuss co-auteur de l’étude. Toutefois, la mise en évidence de nouveaux spécimens n’est pas une tâche aisée, surtout chez les lézards sans patte. En effet, ces genres de reptiles vivent généralement toute leur vie sous la terre. On les retrouve parfois ponctuellement à la surface, dans les zones humides des sous-bois, dans du bois mort ou des cartons. Quatre espèces en divers endroits Pour mettre en évidence les spécimens, les chercheurs ont eu l’idée de placer des milliers de bouts de carton à divers endroits du centre et du sud de la Californie. Chaque appât a ensuite été rigoureusement contrôlé dans l’objectif de découvrir des hôtes singuliers. Le protocole semble avoir été particulièrement efficace puisqu’il a permis de découvrir les quatre nouvelles espèces. La première, Anniella stebbinsi, mise en évidence à l’aéroport se caractérise par son ventre jaune. La deuxième, baptisée Anniella alexanderae, a été retrouvée dans les champs pétrolifères autour de la ville de Taft. La troisième Anniella campi évolue aux abords du désert de Mojave. Enfin, la dernière, Anniella grinnelli, est un spécimen au ventre violet qui peuple actuellement les terrains vagues du centre-ville de Bakersfield. Lézard sans patte ou serpent ? Il est particulièrement difficile pour un néophyte de distinguer un lézard sans patte d’un serpent. Bien qu’ils soient tous les deux rampants, les lézards sans patte se distinguent par des ouvertures formant l’oreille externe, des paupières mobiles et une très longue queue. Les chercheurs travaillent désormais avec le Département Californien des Poissons et de la Vie sauvage pour déterminer si les nouveaux spécimens de lézards sans patte doivent obtenir le statut d’espèces menacées. "Ces espèces méritent certainement une attention, mais nous avons besoin de faire beaucoup plus d'enquêtes en Californie avant que nous puissions savoir si elles doivent être protégées" conclut James Parhama. Source -
Voir Vidéo : La grenouille des bois peut survivre à sa congélation!
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Voir Vidéo : La grenouille des bois peut survivre à sa congélation! Insolite – Animaux : La petite grenouille appelée Rana Sylvatica est une espèce un peu particulière puisqu’elle peut être congelée sans pour autant mourir ! Aujourd’hui, une étude vient d’être publiée dans la revue The Journal of Exprimental Biology … qui explique comment le phénomène est possible. Et alors? Eh bien, peut-être que cet article intéressa la personne qui voudrait que son corps soit congelé après sa mort? Source -
El-Bayadh : 922 piqûres de scorpions enregistrées depuis le début de l’année EL-BAYADH- Un total de 922 piqûres de scorpions ont été enregistrées depuis le début de l’année à travers la wilaya d’El-Bayadh, sans heureusement causer de décès, a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale de la santé, de la population et de la réforme hospitalière. Une baisse sensible des cas d’envenimation est enregistrée cette année, comparativement à l’année 2012 où avaient été enregistrées 1.786 piqûres de scorpion ayant entraîné 6 décès, a-t-on souligné. Cette baisse est imputée à la stratégie du secteur portant intensification de campagnes de sensibilisation contre l’envenimation et l’ouverture de permanences médicales au niveau des communes, a expliqué le directeur local du secteur, M. Abdelmalek Djedid. Il a fait savoir aussi que la plupart de ces cas ont été relevés entre les mois de mai et juillet dernier dans différentes zones de la wilaya, dont les communes d’El-Bayadh, Roggassa, Labiodh Sidi Cheikh et Brezina. Le même responsable a, en outre, fait état d’une nette amélioration de la prise en charge des victimes d’envenimation, à la faveur de sessions de formation et de perfectionnement d’agents paramédicaux, initiées par la direction de la santé. La direction de la santé s’attèle, dans le cadre d’un programme visant à réduire ce fléau et en coordination avec les bureaux d’hygiène des communes, à la sensibilisation de la population sur l’hygiène du milieu et la généralisation de l’éclairage public à travers les zones d’habitation, selon M.Djedid. Source
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Un crocodile dans les rues d’Acapulco Les ouragans Ingrid et Manuel, provenant respectivement de l’Océan atlantique et de l’Océan pacifique, ont fait au moins une centaine de morts et semé la désolation au Mexique depuis le 12 septembre, causant des pluies torrentielles, des inondations massives et l'isolement de centaines de villages. Mais ils ont aussi eu des conséquences inattendues : à Acapulco, les coulées de boue ont déplacé une cinquantaine de crocodiles de la réserve de Laguna Negra. L’un d’eux, qui mesure plus de deux mètres de long, s’est retrouvé dans les rues de la ville de Puerto Marquès, dans le sud-ouest du Mexique, avant d’être capturé par les habitants. Source
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Le Grau-du-Roi : La tortue Hélios a regagné le grand large
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le Grau-du-Roi : La tortue Hélios a regagné le grand large Les pêcheurs du Grau-du-Roi avaient contacté le Centre de soins et sauvegarde des tortues marines de Méditerranée pour récupérer cette tortue caouanne d'un assez beau gabarit. Elle a été soignée avant d'être relachée. Une tortue marine a été relâchée ces derniers jours au large de La Grande-Motte. Arrivée le 29 mai au Cestmed (Centre de soins et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée), Hélios, une tortue caouanne (caretta caretta) exceptionnelle a été accueillie au centre. Ce sont des pêcheurs du Grau-du-Roi qui avaient contacté le Cestmed. Il avait battu le record de taille du Cestmed Hélios est un superbe mâle de plus d’une vingtaine d’années qui a battu le record de taille des tortues du Cestmed : il pesait, à son arrivée, 65 kg et mesurait 1,20 m. La capture accidentelle de tortues marines mâles ayant une si grande taille est très rare et le suivi d’Hélios par balise s’est imposé. Depuis la création du Cestmed, le Seaquarium s’engage financièrement et humainement pour développer des actions scientifiques, de protection et de sensibilisation. Le Seaquarium a financé une balise Argos C’est dans ce but que le Seaquarium du Grau-du-Roi a financé une nouvelle balise Argos, dont a été équipée Hélios, afin de pouvoir suivre ses déplacements et faire avancer les connaissances sur les migrations des tortues marines en danger d’extinction. Après quelques semaines de remise en forme et quelques kilos supplémentaires (69 kg), Hélios était fin prêt pour retrouver sa liberté. Le 11 septembre, à bord du catamaran Lucîle II de La Grande-Motte, c’est avec émerveillement et satisfaction que le responsable du Cestmed et le directeur du Seaquarium ont participé à ce lâcher et la tortue marine a regagné le large en pleine santé… Les déplacements d’Hélios sont à suivre sur le site du Cestmed. Source -
Traquer, inventorier, étudier les araignées à Montbéliard
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Traquer, inventorier, étudier les araignées à Montbéliard Christine Rollard, aranéologue, conduit des sorties découverte au Pavillon des sciences. La peur de l’araignée n’est présente que dans notre culture occidentale. En Afrique et en Asie, elle est symbole de rayonnement et de sagesse, donc respectée ». C’est une passionnée qui vous parle. Christine Rollard, 55 ans, aranéologue, chercheuse et maître de conférence au Muséum national d’histoire naturelle à Paris.Actuellement en Normandie « sur le terrain » avec des étudiants avant son passage à Montbéliard (lire encadré), la spécialiste vous réconcilie – en quelques mots – avec ces petits prédateurs invertébrés. À tel point qu’on les laisserait presque gambader sur le canapé : « Les araignées assainissent les maisons en mangeant les puces, les acariens… C’est un insecticide naturel. Et comme elles se mangent entre elles, elles s’autorégulent » , note la biologiste, férue du sujet depuis une thèse, en 1982, sur « Les insectes qui parasitent les cocons d’araignées ».Leur vie (qui varie entre 6 mois et 20 ans) est un spectacle permanent. « Leurs techniques de chasse, en piégeant les insectes dans leur toile de soie ou en courant pour se jeter sur leur proie, sont fascinantes » , explique celle que les médias ont baptisée la Mme Araignées du Muséum d’histoire naturelle. Les mâles sont galants, voyez-vous. Pour prouver leurs sentiments, ils n’hésitent pas à faire offrande d’une proie « emmaillotée dans des fils » à leur dulcinée. Les « messieurs » sont aussi adeptes de danses nuptiales : « Ils lèvent leurs pattes pour exprimer leur désir ou tirent sur les fils de la femelle » , détaille l’aranéologue parisienne. Ils sont taquins…Elle mord l’homme quand elle est dérangée. Mais aucune morsure n’est mortelle.Observer ces scènes de vie animales est possible à condition de se munir, dans certains cas, d’une loupe ou d’un microscope binoculaire : « La plus petite araignée mesure 0,3 millimètre, elle est invisible à l’œil nu. La plus grosse, une mygale tropicale (la theraphosa blondi) atteint 13 cm de taille de corps ». Inutile de pousser des cris aigus au passage d’une bestiole, même velue, et de grimper sur un tabouret tétanisé. « L’araignée ne pique pas. C’est une idée reçue. Elle n’a pas d’organe de perforation. Elle mord l’homme quand elle est dérangée. Mais aucune morsure n’est mortelle. Il y a une dizaine de personnes qui périssent, par an, après une morsure d’araignée. Mais, ces décès sont dus à des infections ou des suraffections ». Et la plupart du temps, les araignées gardent leur venin pour tuer leurs proies. « On parle de morsures sèches pour l’homme, sans conséquence. De toute manière, le premier réflexe de ces prédateurs à la vue de l’homme, est de s’enfuir ». Ceci dit, l’araignée n’aime pas être dérangée : « L’année dernière, je titillais une espèce tropicale. Ça ne lui a pas plu. J’ai été mordue pour la première fois de ma vie » , sourit Christine Rollard qui en possède quelques spécimens chez elle.S’il existe 44 000 espèces dans le monde réparties en 112 familles, 1600 sont recensées en France. « Je ne les connais pas toutes mais c’est d’une telle diversité ! » , s’enthousiasme la chercheuse. Enseignante en biologie pour les enseignants master, la passionnée se réserve aussi beaucoup de temps pour sensibiliser le grand public. Ainsi, elle anime de nombreuses sorties, comme ce sera le cas, ce week-end au Pavillon des sciences pour « traquer, inventorier, étudier » les araignées. « Aucune d’entre elles ne peut survivre à long terme dans un milieu qui n’est pas le sien. Généralement chez nous, elles ont une espérance de vie d’un ou deux ans (N.D.L.R. : pour celles qui ne meurent pas écrasées par une tapette ou une Charentaise). Parfois, les douaniers m’amènent les bêtes saisies pour que je les observe ». Mais il est plus agréable et instructif, de les découvrir cachées sous une plante, un caillou ou grimpant à un arbre. Surtout avec Christine Rollard qui y met toute sa passion et son talent de conteuse.Les sorties découverte menées par Christine Rollard sont proposées dans le cadre de l’exposition « Au fil des araignées » au Pavillon des sciences (visible jusqu’au 17 novembre). Dans le parc du Près-la-Rose, au gré d’une balade, les intéressés partiront à la recherche des espèces locales méconnues en bénéficiant des éclairages de l’aranéologue (comment traquer, inventorier et étudier les araignées). Enfants et adultes sont invités à y participer (gratuit). Ces découvertes ont lieu samedi 21 et dimanche 22 septembre. Trois séances sont prévues, à 10 h 30, 14 h et 16 h. Il reste des places pour toutes les séances. Renseignements au Pavillon des sciences au 03.81.91.46.83.Aude Lambert Source