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etienne01

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Tout ce qui a été posté par etienne01

  1. Pas d'avis, mais quelques questions... Je suis surpris sur la méthode... Il est évident qu'en lâchant du vif en volière, si un seul des oiseaux tue et que l'autre prédate, il n'y a aucune raison pour que cela change en sortie de volière. L'un chasse et l'autre se contente au mieux de parasiter le premier... En régle générale, la chasse s'apprend en présence du fauconnier, en entrainement progressif en vol libre, pas en laissant les oiseaux livrés à eux-mêmes en volière. Nous sommes à la mi-février... La saison est donc terminée, je suis assez surpris que les oiseaux ne soient mis à la chasse qu'à la mi-décembre (deux mois d'après votre post)... Un peu comme votre post concernant l'hybride, le mieux est certainement de reprendre cet oiseau seul en entrainement la saison prochaine. De le démarrer seul, sur des escapes, le nourrir sur prise, puis passer rapidement à du gibier sauvage. Maintenant, il arrive aussi de tomber sur des tarés...mais si votre oiseau poursuit déjà, il y a des chances que l'erreur vienne de vous et que vous ayez loupé des étapes, en prolongeant trop des exercices inutiles, au poing, au leurre ou sur traineau, sans avoir appris à cet oiseau l'indispensable : on ne se nourrit QUE sur sa prise, et ce dans les plus brefs délais après l'introduction ( pour une harris, en général moins d'une semaine).
  2. Bonjour, Vous ne commencez pas par le plus simple : oiseau de seconde main qui n'a jamais chassé. On ne se débarrasse jamais des meilleurs. Mais bon , parfois un énorme coup de chance peu arriver. Concernant le leurre, la méthode est assez simple : supprimez le. Le leurre ne sert qu'à récupérer un oiseau, et à mon avis, il ne le connait dèjà que trop. Un oiseau de chasse se fait à la chasse, pas sur un leurre. A cette époque de l'année, inutile de poursuivre, autant mettre l'oiseau en volière pour la mue et attendre la rentrée. Mettez régulièrement du vif en mue, avant de le sortir mettez lachez lui des corneilles pour déjà voir son comportement. Ensuite escape en vol libre. J'insiste : le leurre n'est pas un entrainement, il ne doit être utilisé que pour récupérer l'oiseau si il n'a pas fait prise.
  3. Allez, je me lance : 1. Nésiote 2.2 Peregrinator 3. Calidus 5.6.7. Ernesti 8. Japonensis
  4. A part l'amour... De quelle sous-espèces s'agit-il ? A vos claviers...( pour la dernière photo, le nom du photographe devrait suffir...)
  5. On se croirait en pleine étude thermique ... A quand les problèmes de condensation, et les pare-vapeurs pour oiseaux ? Effectivement et comme le soulève Nebli, que penser d'un pélerin dont le quotidien est d'effectuer des vol de 20° à -20° avec des dépenses considérables d'énergie.... Ou du gerfaut avec des amplitudes tout aussi extrèmes sous ses latitudes d'origine à certaines périodes de l'année. Il ne s'agit pas de sortir bien rond d'un salon pour aller faire un simple vol d'entrainement ou de chasse d'une heure. On pourrait aussi parler des mamifères qui au chaud dans une tanière, en sortent le ventre creux pour chasser et survivre. Par ailleurs une amplitude thermique d'une trentaine de degré, est très courante à l'état naturel. C'est un phénomène que nous connaissons particulièrement en montagne, notamment en altitude ou les amplitudes sont très importantes. En été, l'amplitude moyenne entre le jour et la nuit est d'environ entre 20 et 30 dégrés. Au refuge des cosmiques, par exemple les amplitudes relevées étaient d'environ 70°, avec des journées ou la température au soleil montait jusqu' 38° et descendait à -30 la nuit. Que dire des lagopèdes ( qui eux aussi seraient pourtant sensés craindre la chaleur...) qui vivent aux alentours... Pas plus que moi, ces espèces ne s'interrogent sur les effets des chocs thermique car elles sont parfaitement programmées et adaptées pour y subsister, au même titre qu'un autour détenu dans un salon. On ne peut parler de choc thermique, que lorsque le passage est instantané ( par exemple phénomène d'hydrocution en tombant dans une eau gelée ). En définitive, la plupart des espèces animales sous nos lattitudes sont suffisament isolées thermiquement pour que ce passage du chaud au froid se fasse progressivement, pour justement éviter ce phénomène de choc thermique qui est lié à une chute brusque de la température. On le voit d'ailleurs très bien avec les chiens, qui protégés par leur fourrure ne craignent absolument pas de traverser un torrent gelé par des températures bien inférieures à 0.
  6. Le dernier est splendide...quel oiseau..
  7. Le problème des gerfauts n'est pas le choc thermique, mais simplement qu'il ne sont pas adaptés à des températures chaudes. Ils souffrent tout simplement de la chaleur et ne parviennent pas à s'y adapter. ( comme la harris au froid) Même après un conditionnement, ( d'ailleurs assez rare, 95% des gerfauts sont envoyés directement) les gerfauts continuent à souffrir de la chaleur, c'est aussi pour cette raison que certains couples reproducteurs sont renvoyés en Europe. Par ailleurs, on parle aussi de conditions extrèmes entre les conditions d'origine et celle d'arrivée avec des écarts pouvant aller en théorie jusqu'à 70 ° et plus. Et même dans ce cas, il ne s'agit pas d'un choc thermique, mais bien d'une inadaptation aux conditions d'arrivées. Contrairement à nous, les animaux sont déjà isolés (en général on appelle cela de la fourrure ou des plumes ) et la thermorégulation fait le reste pour des écarts de 20 ou 30°... Si il y avait réellement risque de choc thermique de 20° à -15° comment faire pour sortir son chien en hiver ??? Le laisser dehors ou lui mettre son petit blouson ?
  8. Il n'y a aucun risque de choc thermique dans la mesure ou l'oiseau est parfaitement capable de résister aux 2 températures. Concernant les déperditions liées au poids, je suis très circonspect en la matière. Mes propres observations sur le long terme, m'ont permis de remettre vraiment en question, cette influence de la température sur le poids. Certes, si on ne peut pas nier que la température extérieure influe, en définitive cette influence est beaucoup plus infime qu'on ne l'imagine ( du moins avec les pélerins). Ainsi des tests effectués par grand froid ( de -15 à -25) révèlent que sur des oiseaux en conditions, les différences de pertes de poids sont vraiment négligeables, pour ne pas dire nulles. Une fois encore, c'est la condition de l'oiseau qui prime. Si l'oiseau est tenu trop bas en poids, c'est dans ce cas que les pertes deviennent exponnentielles à la moindre chute de température. Ici encore, le froid n'est pas la cause directe d'une perte de poids importante, mais bien la conséquence de l'accélération de cette perte si l'oiseau est tenu trop bas, et qu'il doit puiser immédiatement dans ses réserves, si il ne dispose d'un minimum de masse graisseuse. Encore un argument de plus, si il le fallait, pour tenir les oiseaux haut en poids.
  9. Ma réponse ne te visait pas. Je dis simplement qu'en cas de doute ou de soupçon, il vaut mieux prévenir et qu'il est donc idiot de prendre un risque inutile. Il y a certainement des prédispositions de certains sujets. Mais il est malgré tout surprenant que ces cas , touchent exclusivement des espèces qui ne passent pas l'hiver chez nous. Pour les milans, si ils migrent, outre le régime alimentaire, c'est bien que le froid ne leur convient pas, à régime alimentaire similaire, les buses restent sous nos latitudes. Si l'on regarde l'aire de répartition de la harris, celle-ci s'arrête strictement aux Etats du Sud des E.U, pour celles situées les plus au Nord. ( et non pas au Nord Ouest de l'amérique du nord) Il est semble évident, que ces souches américaines doivent être infiniment plus résistantes que les sous-espèces originaires de l'amérique du Sud, à l'instar pour les pélerins d'un Peal ou d'un black shaheen. Compte tenu des brassages reproductifs, comment connaitre la génétique réelle d'une harris ? Je ne sais pas à quelle altitude tu es. Nous sommes à 1250 m, et il est évident que lorsque l'on parle de froid, ce n'est pas une chute de -20 d'un ou deux jours en climat océanique. Par exemple, l'an passée nous avons eu 3 semaines entre -25 et-30 la nuit, voire au dessous. (J'ai eu un oeuf de pélerin gélé en moins d'une heure... ) On constate d'ailleurs, qu'à l'état naturel, seul les aigles et les nocturnes ( tengmal, chevêchette, hulotte, gd-duc) parviennent à résister : il n'y a plus un rapace duirne pendant une période de 3 mois. J'imagine que même si les pélerins, buses, autour et éperviers désertent, c'est que les conditions sont trop extrèmes. En captivité, par contre il semble que les pélerins s'accomodent de ces conditions ( et encore pas tous... Il faut être vigilant avec les black shaheen indiens qui n'ont pas de duvet...) J'avais une fois mis un pélerin au bain par -20, à peine le bac rempli une pellicule de gel s'était fixée, ce qui n'avait pas empêché l'oiseau de casser la glace pour se baigner... Essaye avec une harris, je doute qu'elle goutte à ce genre d'exercice, encore moins qu'elle puisse y résister..
  10. Oui, mais il y a une grande différence entre souffrir du froid et souffrir du gel... Dans un cas, il s'agit de thermorégulation, dans l'autre de survie ou le corps est contraint de sacrificer certains organes.
  11. Il est clair, que ce genre de problème est intimement lié à la vascularisation. Pourquoi ? C'est très simple, pour les harris, comme pour nous, lorsque le corps souffre, le cerveau protège les organes vitaux et abandonne les extrémités. Chez l'homme, les doigts, chez la harris le bout des ailes... Maintenant, de là à aller penser que c'est cette mauvaise vascularisation qui est le noeud du problème, je pense au contraire que le froid est la cause directe et pas la conséquence. Dans tous les cas, c'est bien le froid qui est l'élément déclencheur. Comme par hasard, j'avais également constaté les mêmes lésions sur des milans il y a plusieurs années... Les autres oiseaux : pélerins, autours, buses, ect, n'ont jamais ce type de soucis, même par grand froid, même abaissés, même mis en plein vent. Les harris souffrent du froid et ne sont pas programmée pour ces températures, comme les gerfauts souffrent de la chaleur... cela parait être une évidence que l'on peut toujours discuter, mais qui reste bien réelle.Expliquer qu'un lagopède s'adapte au climat Africain, et les perroquets à celui du pôle Nord n'y change rien.. Comme dans tous les cas il vaut mieux prévenir que guérir, j'en conclus que mettre les harris au chaud par grand froid reste une précaution beaucoup plus simple à prendre que de réflechir aux risques, souches, physiologies, causes et conséquences. La règle en fauconnerie est d'éviter les problèmes, pour ne pas avoir à les guérir : pourquoi en serait-il autrement avec les harris, alors que des témoignages récurents révèlent ce problème ? On le sait, et si certains oiseaux supportent ces conditions, d'autres non. Il est donc stupide de se fier aux témoignages de ceux qui n'ont pas eu de soucis, plutôt que de prendre des dispositions simples pendant une courte période pour les éviter.
  12. Baratin de véto, aussi imbibé qu'une QRousse ! Je persiste et signe, faites picoler vos oiseaux, c'est la seule méthode infaillible. Blague mise à part, le poids influe très peu et est dans tous les cas totalement insuffisant pour protéger vos oiseaux. Ne comptez pas qu'à -20 et froid sec, une harris haute en poids s'en sorte.
  13. Non cela est faux car le poids ne rajoute pas de duvet. En interne elles tiennent, mais les extrémités gèlent. Si l'oiseau est bas, il est évident que cela n'arrange pas les choses. Mais haut ou bas, à des températures nettement en dessous de 0, les harris gèlent. Vous pouvez aussi faire l'essai avec des perroquets, le résultat sera similaire : ces oiseaux ne sont pas programmés pour lutter contre des grands froids. J'ai gardé des QR par - 20 - 30, (jusqu'à -38 ) pendant des semaines, aucun problème : logique, dans leur habitat d'origine, elles affrontent ces températures.
  14. Les queues rousse ne gèlent pas, les Harris si et le poids n' à rien a voir la dedans. La queue rousse est remplie de gnole , la Harris de flotte.
  15. Je ne sais pas. A titre personnel, je suis tellement respectueux de ces espèces, que je prends toutes les précautions nécessaires et même au-delà, afin d'éviter toute prise accidentelle de ce type. Dans tous les cas, si par la plus grande des malchances cela devait m'arriver un jour, ce qui me parait impossible compte-tenu de ma vigilance de tous les instants, je pense que ma honte inifinie m'eviterait de m'en vanter publiquement.
  16. Oui, il est à ce titre curieux de constater qu'en France, la prise accidentelle d'un lézard ocellé, entraine moins de polémique qu'une Corneille déguisée en Freux en Belgique... Serait-il besoin de rappeler que les reptiles sont également protégés...
  17. Oui...C'est bien ce que je pensais... Toute cette fragile argumentation ne repose que sur ta vision très subjective des choses. Mais ne résiste hélas pas à la cruelle réalité des faits. Je note que malgré ta mauvaise foi, force t'est de reconnaitre que l'amalgame entrepris en Belgique entre collectionneurs d'oiseaux, de NAC, et autres animaux de basse-cours n'a eu pour seul résultat que de voir disparaitre vos chasses traditionnelles : donc constat d'échec absolu de la méthode employée du mélange des genres... Je remarque également que malgré cela, la fauconnerie Belge à pu perdurer, probablement pas grace aux voleries, mais bien grace aux efforts entrepris par vos associations et des entremises de leurs dirigeants avec le monde de la chasse au niveau national et international, grace aussi à la reconnaissance de cet art en Europe, en particulier en France sur laquelle votre petit pays aligne majorité - pour ne pas dire totalité - de sa législation. Nous avons effectivement su choisir notre camp : clairement celui des chasseurs en refusant tout amalgame, et nous nous en félicitons, tant pour la fauconnerie, que pour les autres modes de chasse traditionnelles que nous avons ainsi pu préserver. Il faut dire aussi, que notre choix de démocratiser nos droits de chasse, plutôt que de réserver ceux-ci à une minorité de nantis y a participé pour beaucoup en préservant le nombre de chasseurs pouvant accéder à ce sport, loin des petites querelles de clocher qui vous occupent généralement au sujet par exemple, de la prise d'une misérable corneille à cheval entre deux territoires, parmis les millions de ces nuisibles qui vous envahissent. Je persiste donc à penser, que la fauconnerie est et restera un mode de chasse, que les meilleurs défenseurs de cet art sont en premier lieu les fauconniers, en second lieu les chasseurs et que de voir déambuler un olibrius avec une chouette au poing ne participe en rien à notre protection, bien au contraire. Libre à toi de penser, que des chouetteux assis oiseau au poing à la buvette d'une fête foraine reflètent l'image de la fauconnerie Belge et en assurent sa pérenité. Je préfère quant à moi défendre l'image de la fauconnerie dans son intégralité, sans amalgame, lâcheté ni rapprochement contre-nature qui consisterait à préférer être mal accompagné que de défendre seul et courageusement nos spécificités qui font de la chasse au vol un art unique, respectable et désormais respecté même par nos détracteurs d'hier. Pour parvenir à cette fin, il faut déjà que les fauconniers d'une même nation se reconnaissent entre-eux et parlent dans l'union d'une même voie, vous êtes semble-t-il très loin d'y arriver, et par conséquent contraints de vous attacher à des alliances contre-nature en espèrant que d'autres mieux organisés, donc plus nombreux et unis, vous protègeront des luttes intestines qui vous gouvernent depuis des décenies et vous ont probablement fait beaucoup plus de tort que les "antis". Pour ce qui est de tes remarques concernant les "associations anti" et sans vouloir te vexer, je pense hélas que ton combat est d'arrière garde, mon pauvre Juanito. Je ne vois en effet pas sur quel principe on ne s'autoriserait pas à au moins reconnaitre et saluer le grand pas accompli vers les fauconniers, sous prétexte que ces associations ont trouvé un autre cheval de bataille par le biais des voleries. Il ne s'agit pas de notre combat, ni de notre cause, je pense par ailleurs que les voleries ont largement les atouts et arguments nécessaires pour se défendre, n'ont pas besoin des fauconniers pour venir plaider et compliquer leur cause.
  18. Dans tous les cas, que ce monsieur soit anti-fauconnerie ou pas, il est clair qu'il défend mieux les fauconniers : donc les chasseurs au vol que toi ! Ta grande générosité et ta solidarité t'honore, et même si je suis amis avec plusieurs "fauconniers" de volerie et que je respecte tout à fait ce qu'ils font, que nous avons beaucoup de chose à partager concernant notre passion des oiseaux, il est clair que cela n'a rien à voir avec la chasse au vol, et qu'un animateur de spectacle n'est pas un chasseur au vol. Et je suis désolé de te contredire, mais réclamer un vautour au poing ou un perroquet, est à milles lieux de ce que nous pratiquons -pour ne pas dire qu'il s'agit presque de l'inverse - une fois encore sans porter le moindre jugement sur les spectacles de volerie. Il est par ailleurs totalement stupide et erroné de prétendre que c'est grâce aux voleries que la chasse au vol a pu survivre. Je te met au défi de trouver un texte de loi, un écrit, une législation, ni même la moindre prise de position publique d'une volerie en faveur de la chasse au vol : et pour cause, elles n'ont ni les mêmes buts, ni les mêmes intérêts. Les fauconniers ne doivent cette reconnaissance qu'à eux-même, à l'excellence de leur pratique, leurs efforts au niveau national et international pour qu'une législation adaptée soit mise en oeuvre, leur vigilance de tous les instants pour faire apprécier leur art, jusqu'à ce que celui-ci finisse par être reconnu comme patrimoine immatériel de l'humanité. Tes remarques portent sur cette personne, et sur les mouvances associées - pas sur les propos cités ci-avant - mais je ne suis pas certain que l'opposition systématique dont nous avons souffert pendant des décénies participe à élever le débat. Nos opposants aussi peuvent évoluer, et évoluent visiblement dans le bon sens à la lecture de leurs propos. Quitte à jouer d'angélisme, je préfère clairement cette vision à une opposition bête et systématique faisant l'amalgame de toutes les pratiques, du détenteur de boa au chasseur au vol. Il appartient aux voleries de défendre leurs intérêts, avec les atouts qui leurs sont propres, comme nous avons su si bien le faire en privilégiant toujours la spécificité de notre art. Je suis convaincu, que c'est justement en mettant en valeur ses spécificités, que chacun se protège le mieux et certainement pas en mélangeant tout et n'importe quoi sur des sujets que nous ne maitrisons pas, et surlesquels nous n'aurons par conséquent, pas d'arguments opportuns à faire valoir. On ne se défend jamais mieux que lorsque l'on assure soi-même sa plaidoirie. Ce n'est donc pas aux fauconniers de défendre les voleries, comme nous n'avons jamais demandé aux voleries de nous défendre. Je salue donc cette différenciation faite par nos opposants, qui ont enfin compris que la fauconnerie était un art à part entière - ou du moins font déjà l'effort de le reconnaitre - pas un spectacle de divertissement.
  19. Très franchement et au risque d'en choquer certain, c'est un avis que je partage. La chasse au vol n'a effectivement rien à voir avec les voleries. Il est aussi vrai que la majorité des voleries sont avant tout des entreprises commerciales de spectacles, il n'y a d'ailleurs aucun mal à cela. Avec un bémol, cependant car certaines voleries axent réellement leur communication sur un thème purement pédagogique. Le vrai problème une fois de plus - et comme dans tout - c'est la qualité de la prestation proposée, en spectacle, comme en pédagogie. A ce titre, il serait intéressant d'avoir l'avis de zig-zag sur la question.
  20. Ne cherchez pas : c'est uniquement lié au froid, il s'agit d'engelures. Les harris doivent être rentrées en hiver. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il soit à propos d'aborder ce genre de sujet... Comme le disait un de mes amis, cela fait penser aux automobilistes qui se filment à deux cent à l'heure sur l'autoroute, et s'étonnent ensuite de se faire répréhender...
  21. Si c'est un gerfaut-sacre, il n'a ni plus ni moins que 50 % de gerfaut !.. Pour avoir vu les oiseaux de FL, ils ressortent effectivement très sacre : quel est le pourcentage ?
  22. Je crois surtout, qu'il faut arrêter la masturbation intellectuelle avec cette histoire de pédagogie. On ne va pas dans une volerie pour apprendre à connaitre les rapaces, mais bien pour divertir ses mômes un week-end pour 95 % du public ! Il s'agit en effet d'un show bird, et personne n'en n'a rien à faire que les oiseaux partent d'un ballon ou montent en thermique, à part une poignée de fauconniers grincheux. (Et pour tout dire, pour un non initié simplement venu amuser ses gamins; il n'y a rien de plus chiant que de voir monter un oiseau pendant 1/2 heure ) Cette histoire de pédagogie est un non sens absolu assez hypocrite, requis pour l'obtention du certificat de capacité. Sur le papier donc, tous les capacitaires se creusent la tête pour justifier d'une vocation pédagogique de leur spectacle, dans les faits ils pensent surtout à rentabiliser leur affaire en faisant passer la pillule pédagogique comme ils peuvent suivant les cas. (On imagine d'ailleurs les contorsions intellectuelles nécessaires à Pinder, qui comme les voleries doit justifier d'un but pédagogique pour faire claquer un fouet au dessus de la tête d'un tigre ! ) Si cette vocation pédagogique leur permet d'attirer du monde, c'est certain cela doit être la seule justification d'une volerie , si les caisses sont vides, cela devient vite accessoire et la seule vue d'une harris au bloc est déjà pédagogique en soi ! Personnellement, je préfère allez me marrer en voyant 200 oiseaux évoluer dans un spectacle ou je pourrais me divertir tout un week-end, que de voir deux pouilleux les pieds dans la boue m'expliquer pendant deux plombes le mode de prédation de la buse variable . Dans tous les cas, il y en a pour tous les gouts, le grand spectacle ou le purement instructif, ce qui me dérange en définitive le plus, c'est le mélange des genres, animalo-médiévalo-pédago-spectaclo qui est souvent mis en oeuvre par certaines voleries pour compenser la faiblesse générale de ce qu'elles ont à offrir à leurs spectateurs, tant au niveau des animaux et de leur tenue, qu'au niveau de la qualité générale de leur parc. A la relecture de mon post, je rajoute juste un mot : évidement certaines voleries jouent à fond et avec réussite la mission pédagogique qu'elles se sont fixées, elles ont dans ce cas un rôle culturel notable et louable qui n'a rien à voir ni avec la mission de divertissement d'un puit du fou, ni bien entendu avec les magmas indigestes que pratiquent d'autres tristement connues.
  23. Quand on lit les poids indiqués par FL : on parle de 10 g de différence entre le poids plein et le poids de vol ... Donc en clair, ses oiseaux volent plein poids. Quand certains parlent d'abaisser un oiseau, ils ne parlent pas de 10 g mais de 150 ! On voit donc que même pour la corneille, ce n'est pas le poids qui rentre en compte, mais bien le conditionnement. Ensuite, il n'est évidement ni utile, ni nécessaire d'engraisser des oiseaux comme des oies. Ce qui importe surtout, c'est de leur permettre de développer leur masse musculaire, et pour l'approvisionner il est évident qu'ils doivent manger... Cela est d'une telle évidence, qu'il parait même incongru de devoir l'écrire sur un forum de fauconnerie !
  24. Une discussion assez stérile... Tenter de s'attaquer au Puy du Fou, c'est comme critiquer la tour Eiffel en disant qu'on la trouve trop haute. Un beau challenge perdu d'avance, par des Don Quichotte de la fauconnerie perchés sur un âne !
  25. Il est certain, qu'il n'y a pas de recette. Il y a cependant des buts à atteindre. Pour moi, l'un des premiers buts reste de parvenir à voler avec un oiseau haut en poids et qui n'est pas motivé par la faim. Je sais que la mode est de faire croire à certains débutants que les oiseaux doivent être serrés jusqu'à la limite. C'est une erreur éthique impardonnable, doublée d'un non-sens sur le plan de l'affaitage et de l'entrainement. Ceux qui pronent ces méthodes oublient de dire qu'ils bousillent définitivement au moins 3 oiseaux sur 4 et que seul parvient à voler convenablement l'oiseau qui introduit haut aurait donné les mêmes résultats. En bas vol, cela peut-être un peu différent, en haut vol c'est l'échec assuré à 75 %. Le second but est de parvenir à faire voler convenablement tous les oiseaux, sans casse, sans harcèlement ni contrainte. Il faut donc en permanence s'adapter en fonction des oiseaux, parfois ne rien faire d'autre que de ne rien faire est la meilleure méthode, plutôt que de vouloir coute que coute obtenir un résultat que l'oiseau n'est pas prêt à fournir dans l'immédiat.
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