etienne01

Oui effectivement, elle ressort beaucoup plus black-shaheen.

Pour répondre rapidement à Sokol : - Pour les oiseaux élevés à la maison : très simple - plein poids ou quasi du premier au dernier jour de vol. (ex : tiercelet sorti de volière à 670 - mis à 650 - vols de 650 à 680 et au delà) - Pour les oiseaux pris adulte : on fait comme les autres - c'est à dire comme on peut - on démarre bas et on monte ... Sauf exeption pour cette année, ou j'ai changé de méthode avec une forme en 4 ème saison de chasse. Un oiseau compliqué, toujours très long à mettre sur l'aile, très long à démarrer, mais très bon une fois mis. Depuis 3 ans, nous mettions sur l'aile rapidement, s'ensuivait une guerre psychologique d'environ 1 mois un mois et demi avant de pouvoir remonter en poids et surtout utiliser l'oiseau convenablement. Un peu - beaucoup - lassé par ces semaines de course à pied et d'usure des deux protagonistes, cette année j'ai décidé de ne pas le faire voler pendant ce mois et demi, quitte à ne pas le voler du tout. L'oiseau a simplement été sorti, avec nourrissage une fois par jour en filière sur le leurre quand il acceptait d'y aller, pendant cette période. Au lieu d'introduire, dès que l'oiseau revenait bien, nous avons prolongé les séances en filière pendant 1 mois. Résultat : pas de stress, ni pour l'un ni pour l'autre, et un oiseau mis sur l'aile tranquillement à environ 900g, fin de saison à 950 environ et plus, au lieu d'un démarrage laborieux parfois même à 830 g. Dès le premier jour sur l'aile, aucun problème ni de réclame, ni de centrage, ni de plafond, comme si cette période passée à ne rien faire, lui avait plus apporté que les vols journaliers "forcés" à des poids plus bas les années précédentes. En définitive, le temps psychologique de l'oiseau n'est pas le notre, et j'en conclus qu'avec ce genre d'oiseau, il ne sert à rien de s'acharner à vouloir absolument le faire voler très vite. Le temps perdu en filière est largement gagné ensuite. Quand il faut démarrer bas, c'est tout simplement que l'oiseau n'est pas prêt à voler, une fois prêt il rattrape très vite les vols manqués. Dans ces conditions, le problème se pose surtout avec les juvéniles, pour lesquels je tiens absolument à ce qu'il se nourrissent sur leurs prises dès qu'ils sont allongés. Donc, hors de question de les laisser trainer 1 mois et demi à la pelouse....

Elle ressemble beaucoup à ma forme.

Oui, nous aussi, mais avec des espérances plus modestes... Cette année, nous nous contenterons de deux souches sélectionnées : Un couple de brookei : La forme dont la réputation n'est plus à faire, mise avec un tiercelet de la meilleure souche Espagnole. Un couple de Black-saheen : Une forme vraiment extraordinaire et haute volante d'origine nord pakistanaise mise avec un tiercelet rouge brique d'une grande agressivité. Compte tenu de nos emplois du temps, nous misons tout sur la qualité de nos souches et privilègions la qualité à la quantité !

Petite forme pour de l'albidus...

Génial et heureux d'avoir de tes nouvelles, on te croyait mort !

Oui, votre législation semble beaucoup plus souple que la notre à ce sujet en autorisant sans restriction la chasse par temps de neige. Cela ne pose pas évidement pas de problème pour les corneilles considérées comme nuisibles. Mais cela reste malgré tout une hérésie que d'autoriser la chasse par temps de neige, sans définir aucune limite. On imagine qu'on pourrait chasser des bécasses coincées sur place avec des températures de -20, et 50 cm de neige... Notre législation est beaucoup plus adaptée, c'est la préfecture qui suivant les quantités de neige ou même simplement une période de grand froid, interdit la chasse. Par contre la stupidité est que généralement même la chasse des nuisibles est aussi interdite à cette occasion. On peut donc plus réguler à tir, sauf autorisation préfectorale les corneilles, renards et autres nuisibles. La grande différence est aussi que les plans de chasse Belge sont quinquénaux !! Quelle erreur... Sur une période de cinq ans les choses peuvent énormément évoluer, que se passe-t-il si une épidémie ravage une population de gibier pendant cette période ? On attend la fin des cinqs ans pour réagir ?

Un bémol...il est possible que la chasse par temps de neige sur corneille soit autorisée en Belgique. En France, généralement la chasse par temps de neige ou grand froid est soit interdite, soit interrompue par arrêté préfectoral. Cela est assez variable : autorisé suivant les températures et les départements sur gros gibier, autorisée sur canard, interdite sur petit gibier et bécasse, ect... Le froid est aussi limitatif que la neige, ce qui est somme toute logique. La corneille ressemble à un freux ?

Rentrer dans l'explication du processus d'imprégnation est assez complexe, d'autant que l'imprégnation est loin d'être équivalente sur tous les oiseaux. Certains s'imprègnent très vite et d'autres pas du tout, cela dépent aussi bien entendu de leur age, de leur conditionnement, ect... Dans mon cas, j'évite au maximum l'imprégnation, afin qu'au pire les oiseaux ne soient que "double-imprégnés", c'est à dire qu'ils reconnaissent et l'homme et leurs congénères comme partenaires possible. On peut donc plutôt parler de sociabilisation poussée à l'extrème sans jamais dépasser la limite - toujours très fragile de l'imprégnation. Pour y parvenir, les oiseaux sont pris entre 18 et 25 jours, cela dépend, de l'éleveur, des caractères, des souches, des sous-espèces, et de bien d'autres facteurs comportementaux au cours de cette sociabilisation. C'est aussi pour cette raison que cet élevage est assez fastidieux, car il faut rester à l'écoute des jeunes en permanence de 20 jours à l'envol. En règle générale, une bonne sociabilisation se traduit par des oiseaux non criards, pas du tout imprégnés sur l'homme mais malgré tout très proches et extrèmement familiers comme des oiseaux imprégnés. Seule l'expérience et aussi la chance de tomber sur le bon sujet, permettent de maitriser l'ensemble de ce processus. Ceci étant dit, j'avais déjà tenté cette expérience avec des autours il y a environ 20 ans, avec des résultats tout à fait similaires (peut-être même plus favorables qu'avec les faucons car les oiseaux de bas vol ont une tendance à rester plus proches du fauconniers que les oiseaux de haut vol) mais avec seulement 2 autours mis de cette façon, cela est trop court pour confirmer le fonctionnement. Je compte sur martial pour répondre !

Juste un point général, en réponse à Martial et aux précédents posts concernant les réclames. Sans rentrer dans le détail, ni pousser au paroxisme la méthode Mc Dermott que je n'utilise d'ailleurs pas, il est clair qu'en sortant du schéma traditionnel : abaissement, affaitage, réclame en filière, poing et leurre, si les oiseaux sont conditionnés suffisament jeunes, on obtient naturellement les mêmes résultats. Ainsi, mes faucons sont mis au vol libre et directement sur escape, quasiment sans affaitage. Après quelques séances d'entrainement, les oiseaux reviennent au leurre ou au poing très naturellement dès qu'on leur présente, si ils n'ont pas fait prise. La grande différence est que les oiseaux sont mis à la chasse avant d'être conditionnés sur le poing ou le leurre. Ils ne sont donc pas abaissés. Selon moi plusieurs avantages : 1. On ne perd pas deux ou trois semaines de réclame en filière avant d'introduire 2. L'oiseau n'est quasiment pas abaissé avant l'introduction 3. Il est mis sur l'aile dès qu'il est allongé 4. En éludant la phase réclame, on s'aperçoit que les oiseaux reviennent au leurre, puis ensuite au poing d'une manière totalement naturelle, avec souvent moins de réticence que si il y avaient été "forcés". Le seul désavantage est clairement de devoir les élever à la maison, ce qui est assez fastitdieux. L'esprit de cette pratique fondamentalement différente - et qui au final revient souvent au même qu'une méthode traditionnelle - est que le nourrissage se passe sur prise, le retour vers le fauconnier est une conclusion naturelle pour l'oiseau si il n'a pas fait prise. Dans une méthode classique, au démarrage pour l'oiseau le retour vers le fauconnier est synonyme de nourrissage et ce n'est qu'ensuite qu'il doit s'en affranchir pour chasser. En bref de grandes théories, pour souvent au final un résultat similaire : la seule différence notable est le gain de temps, tous mes oiseaux sont mis sur l'aile entre le 15 Juin et le 1er Juillet.

L'intérêt de Mc Dermott, bien au delà de sa méthode c'est de comprendre la finalité de l'affaitage d'un oiseau et son application pratique. En clair, les réclames répétitifs et abrutissants au poing ne servent à rien. Le leurre ou le poing ne doivent être utilisés que pour récupérer l'oiseau : on n'entraine pas un oiseau au leurre ni au poing. La finalité est la chasse. La raison en est extrèmement simple : un oiseau qui aura compris qu'il peut être nourri ailleurs que sur sa prise ne fera plus les mêmes efforts pour prendre. Alors, comme pour les balances : brulez vos gants et vos leurres !

Justement non, le problème ne se pose pas dans la mesure ou les jets sont supprimés et ou l'on ne conserve que des bracelets courts de 4 à 5 cm. En trois ou quatre ans avec cette méthode, je n'ai jamais eu de problème de ce type, contrairement avec le système bracelet - tourret - longe, ou il arrive (rarement que les oiseaux parviennent à passer chacun des jets de chaque coté du bloc) Evidemment la taille de la longe doit être adaptée afin de ne pas trop coulisser dans les oeillets. Pour le reste, chacun ses choix, mais pour ce qui me concerne, plus on simplifie le système, plus on limite les risques, de casse, d'emmêlage, etc...

Le perlin est un hybride : pélerin - émerillon ( en anglais : peregrin - merlin = perlin)

Bonne réponse !! Je crains hélas de n'avoir guère plus de respect pour les GD indiens que pour les Européens... Il ne s'agit pour moi que de funestes prédateurs de pélerins, et pour les premiers de black shaheen... ce qui ne participe pas non plus à les faire remonter dans mon estime...

Il s'agit clairement d'un montage et le doute n'est même pas envisageable. Chasser avec un grand duc ( sauf exceptions auxquelles j'ai pu assister il y a plus de 20 ans..) est déjà improbable, prendre du lièvre avec un immature pas même allongé totalement impossible... Moins de fantasmes = +de réflexion et de réalisme... Avis aux "chouetteux"

christophe 85 a écrit: La consanguinité à également du bon elle permet de fixer les qualités du sujet que l'on souhaite Avec les oiseaux, c'est une vue de l'esprit que de même penser pouvoir fixer des qualités. Fixer en consanguinité des caractères se joue sur le nombre et des critères très précis ( par ex avec les chiens ) totalement impossible à mettre en œuvre avec des oiseaux...

Pour pouvoir pratiquer, il faut pouvoir disposer de territoires avec des gibiers sauvages capables de se défendre. Comme vous le soulevez un oiseau chasse par nécessité, mais aussi par opportunité en allant toujours au plus facile, si des gibiers sans défense lui sont servis il refusera ensuite systématiquement toute proie sauvage : en résumé il ne chassera donc pas. Chasser des cocottes qui n'est déjà pas glorieux au fusil, rend un oiseau inutilisable en chasse au vol. Quels gibiers comptez-vous chasser avec votre buse de harris et sur quels types de territoires ?

La détention n'est autorisée que pour la chasse au vol et réservée aux chasseurs au vol. En France, il n'est pas possible de détenir des oiseaux pour son plaisir ou pour la compagnie. Si vous ne souhaitez pas chasser au vol, n'êtes pas titulaire d'un permis, ni d'un droit de chasse, juridiquement il s'agit clairement d'un détournement des droits pour lesquels les fauconniers se sont battus pendant des décennies pour obtenir du législateur de vivre pleinement et librement leur passion. Hélas, nous ne partageons pas votre rêve, car nous pensons que seule la chasse, justifie la détention d'un rapace. Qu'un rapace n'est ni un jouet, ni un petit chien, qu'il mérite de pouvoir exprimer sa nature profonde de prédateur autrement qu'en faisant des vols "libres" comme un perroquet. Par ailleurs et pour en terminer avec le sujet, en cas de perte, un oiseau non entrainé à la chasse est condamné à mort. Ce n'est donc pas la liberté que vous lui offrez, mais un asservissement à votre profit et contre-nature sans aucune contrepartie. Désolé de probablement vous décevoir, mais j'espère que faute d'admettre cette philosophie, vous respecterez les règles juridiques fixées.

Ne pas se faire de soucis est déjà l'erreur fatale à ne pas commettre ! En fait le problème vient toujours, soit de ce dont vous aviez un léger doute, soit ce dont vous n'en n'aviez jamais eu le moindre... Il est inutile de discuter des longueurs, des parements, des parois dans le détail, surtout sur un forum, surtout sur photos. Cela se voit sur place et surtout à l'usage. Tous les témoignages se rejoignent. Personne ne peut donc vous conseiller sur un modèle par écrit, mis à part le système traditionnel perche basse et pelouse. Dans tous les cas, bravo pour votre engagement et votre travail.

En tout cas bravo pour les prises sur vanneau et pluvier - Chapeau... L'expression raconter une vanne, vient de la fauconnerie, c'est dire la complexité de cette prise.

Le sujet a été maintes fois débattu : /t507p15-quel-oiseau-conseiller-a-un-debutant?highlight=AUTOUR+OU+HARRIS Comme le dit lou avec une harris on s'engage pour un moment.. Si on préfère vraiment l'autour, cela vaut le coup d'y réfléchir plutôt que de choisir un oiseau par dépit. Pour en revenir à vos installations, tout d'abord bravo pour votre ambition de réaliser de vraies installations. Mais je vous conseille aussi très vivement de prévoir en annexe des installations les plus simples possibles : 1. Une pièce de votre maison ou l'oiseau pourra être détenu dans le noir. 2. Une simple perche basse à la pelouse. 3. Un système d'attache simple : jets - tourrets - longe fixée sur anneau avec noeud de fauconnier sur la perche basse. En effet, si jamais pour une raison ou une autre votre installation ne convenait pas (ce qui est fort probable, compte tenu des recoins, angles de frottement et tablettes), il faudra immédiatement l'adapter et prévoir à cet effet des installations simples et efficaces qui ont fait leurs preuves ou vous pourrez laisser votre oiseau en attendant. Un simple exemple : : vous constaterez que 80 cm de chaque coté avec la hauteur de la longe, sont largement suffisants pour que l'oiseau frotte de chaque coté... Sans avoir jamais détenu un oiseau, il est toujours très risqué de réaliser des installations, car il y a mille impondérables auxquels vous n'auriez jamais pensé et qui feront courir des risques considérables à votre oiseau. Vous pouvez donc être certain, qu'une fois l'oiseau installé il y aura probablement pas mal de chose à reprendre ou à adapter. Si vous faites le choix d'un autour, je vous déconseille de l'installer immédiatement au trolley. Prenez le déjà en main sur des installations traditionnelles à la perche basse.

Génial, cela nous permet de découvrir tout ce qui nous échappe et de confirmer clairement les hypthèses émises sur les tentatives des proies pour échapper aux prédateurs : ici le change.

Superbe, merci Juanito.

J2L, présent sur le forum et responsable de la volerie du Puy du Fou, était en visite chez nous semaine passée. Une soirée arrosée au restaurant "la Braconne", ça ne s'invente pas , avec une fin de repas éprouvante pour nos amis aigliers peu habitués à brasser dans un mètre de neige...

Jolie photo qui appelle de ma part une petite remarque hors sujet : attention au système d'attache ...moins on multiplie les tourrets, les emerillons, la longueur des jets moins on a de risques de casse... Un simple tourret passé dans une longe avec des jets courts est largement suffisant. Désolé pour cette petite critique hors sujet, mais cela m'a sauté aux yeux...