etienne01

Complètement parano... Tu as des infos sur l'assassinat de JFK, les tours jumelles, ou l'atterrissage sur la lune ??

Classique. Cela s'appelle la territorialité. Vous pouvez l'observer avec tous les oiseaux, de la corneilles au rouge-queue qui n'hésitent pas à faire déguerpir des intrus beaucoup plus puissants. Cela va même pour les tétras, jusqu'aux "coq fou" qui n'hésite pas à attaquer les hommes qui empiètent sur leurs territoires.

Est-il utile de préciser qu'il s'agit d'un montage ? Pour le naif qui penserait que c'est le pélerin qui a tout filmé

Quand on a rien connu d'autre... oui.. On pourrait également parler d'un autre chien qui ressemble plus à un bouldogue qu'à un pointer, la quête en moins !

Un bouquin sur le pélerin titrait l'oiseau bombe : une vidéo à l'appui. A visionner à la fin, pour les inconscients qui n'ont pas eu la curiosité d'aller observer des pélerins dans la nature avant d'en mettre un sur l'aile : l'émancipation des jeunes et l'entrainement par les adultes. On a vraiment rien inventé...

Pas tout à fait ....il y a 5 robes de setter : 1. orange belton : orange et blanc 2. blue belton : noir et blanc 3. lemon belton : citron et blanc 4. liver belton : marron et blanc 5 .tricolore Soyons précis ! Dans tous les cas, le "rose juanito"n'est pas référencé. A part la queue en tire-bouchon, son chien ressemble plus à un cochon qu'à un setter. En tout cas, les angulations sont les mêmes.

Quel est l'intérêt d'aller tremper des jets dans de l'eau de javel ????!!! C'est qu'il ne s'agit probablement pas d'une bonne peau, peut-être pas non plus de kangourou ou que les jets ne sont pas bien traités au départ. J'ai lu plus haut que tu les graissais une ou deux fois par mois... Totalement inutile, peut-être que la fragilité vient de la. Il faut aussi savoir comment sont taillés les jets, trop grands ou trop fins, comment sont faits les percements ( bien penser à couper à l'emporte-pièce avant de faire les entailles : o ----------- o ), si le système utilisé est bien le système traditionnel bracelet - jets - tourrets - longe, etc...

Je ne partage pas tout à fait vos commentaires sur le cuir. Je n'ai jamais eu un jet , ni un bracelet cassé, pourtant je ne les change que lorsqu'ils paraissent usés : certains durent sans rompre et sans aucun entretien plus de deux ans. Tout le secret réside dans la qualité du cuir. Un seul cuir efficace et inaltérable malgré sa finesse : le kangourou. Il ne faut pas hésiter à y mettre le prix, et bien choisir les peaux : fines et souples : éviter les cuirs secs et un peu craquelés ou trop épais. Une peau dure des années. Une fois les jets taillés, nous les trempons dans du sapo pour qu'ils s'imprègnent totalement, les jets sont ensuites frottés au sapo, jusqu'à ce qu'ils deviennent complètement souples et que le sapo ressorte quand le cuir est tordu, preuve de sa parfaite imprégnation. Une fois cette opération faite, les jets durent plusieurs années : ni l'eau, ni le gel, ni la chaleur ne les altèrent, nous ne les changeons que par mesure de sécurité , mais même après un ou deux ans ils ne sont toujours pas périmés. Peut-être que d'autre matériaux fonctionnent aussi, mais un bon cuir bien traité au sapo ne bouge pas malgré sa finesse, et à moins que les autres matériaux soient aussi efficaces et durables ( ce qui ne semble pas être le cas d'après vos posts ) , je ne vois pas du tout l'intêret de changer ce qui fonctionne et a fait ses preuves.

C'est surtout le pélerin qui est débile ! La honte du haut vol. Si il n'est pas en main d'homme, il ne fera pas long feu... La crécerelle quant à elle est soit totalement suicidaire ou a compris au premier coup d'oeil à quel ahuri elle avait à faire ... En définitive, aucun des deux ne devrait échapper à la sélection naturelle : le pélerin car pleutre, la crécerelle parce qu'inconsciente !

La déco, c'est sympa, fun et branché, mais on en revient toujours aux fondamentaux...

Et en rose et blanc, ça donne quoi ?

Malgré notre délicatesse, au sujet du propriétaire de ce chien qui ressemble à tout sauf à un setter, Juanito a cru bon de dévoiler qu'il lui appartenait. En punition, il me semble que la diffusion publique d'une photo de l'immonde clébard s'impose. Je regrette beaucoup que Juanito nous pousse insidieusement à cette alternative que je me refusais absolument à passer par respect pour lui. Mais trop, c'est trop, il y a des limites à ne pas franchir, se prétendre setterman avec une telle saloperie à sa botte, est une provocation de trop. Sans excuses immédiates, la photo sera diffusée publiquement, et je pense que Juanito - pzr décence si il lui en reste...- n'osera plus intervenir sur ce forum. Bien triste affaire.

Pire que ça ... au delà de l'imaginable..

Effectivement, il semble que cet oiseau comprenne mieux l'utilité d'un chien de chasse, qu'un certain fauconnier que nous connaissons, affublé d'un chien rose...

Je ne connaissais pas cette espèce, mais avec google la solution de gerfaut est confirmée en deux clics... Très bel oiseau - sur la photo la tête est cependant disproprotionnée. Allez voir sur google, intéressant vraiment bel oiseau - pas de réponse concernant une utilisation en fauconnerie.

Il est totalement impossible de s'occuper d'un chien avec un oiseau sur l'aile. Si le clébard commet une faute, il faut au contraire se concentrer sur le faucon pour tenter de rattraper l'erreur artificiellement : escape ou autre subterfuge, impossible de correctionner l'imprudent sur le coup comme il le mériterait. Un des premiers principes du dressage des chiens est de ne donner un ordre que lorsque l'on est certain qu'il sera obéït ou qu'à défaut, on pourra remettre le chien sur l'erreur immédiatement. Avec un oiseau sur l'aile, cette règle est très rarement applicable, et dans ce cas il vaut mieux s'abstenir de s'occuper du chien et remettre ça à plus tard... Conclusion : quand l'oiseau est en action, il faut que le chien soit prêt, celui qui tente les deux loupe le faucon et le chien. ( Ps : Un fauconnier qui se reconnaitra, dont le chien, un vague "settero-pigo-tocardo" répondant au doux surnom de Pinki, pourrait vous en parler mieux que nous ! )

Sur cette terre, il y a hélas des tocards dans toutes les espèces vivantes ! Et un chien comme un oiseau peuvent en être ! Je ne partage pas du tout le principe qui consiste à dire qu'il n'y a pas de mauvais chiens ou oiseaux, mais uniquement de mauvais maîtres. Pourquoi seule l'espèce humaine serait-elle faillible ? parce qu'elle est plus intelligente ? Ce principe serait au contraire plus à mettre au crédit de l'homme qu'a celui des animaux. En terme de chasse le dressage d'un chien n'y change rien. On n'apprend pas à un chien à chasser, on ne dresse pas un chien pour qu'il chasse, on ne se base que sur ses qualités naturelles.

Juanito.... On parlait de chiens de chasse ! On ne dresse pas les chiens quand on fait voler, les cabots - espèces inférieures si il en est ..- doivent suivre et faire leur boulot. A ce titre, je me souviens d'ailleurs d'un foutu clébard rose qui ne mérite pas la cartouche - dont le propriétaire se reconnaitra - qui nous a fait foirer deux vols en pillant les arrêts de ma chienne ! J'espère que l'illustre en question s'est débarrassé de cet apôtre, erreur de la cynophilie et de la nature, à moins qu'il ne soit resté béat d'admiration devant la dégénérescence de son clèbs... Certains chiens doivent leur survie au seul fait que j'ai un oiseau sur le poing au lieu d'un fusil

A ce niveau, la structure de l'anfa répond parfaitement à ce modèle "fédératif", avec un système de délégations régionales internes. Le tout chapeauté par l'anfa au niveau national, sous l'égide de l'IAF, fédération internationale. Tout cela fonctionne parfaitement, il n'y a aucun problème structurel. Compte tenu, de la faible représentation nationale de cette pratique, je ne vois pas du tout l'intérêt, d'aller créer une fédération nationale ?!? Encore moins d'aller imaginer des clubs municipaux ! Cela fonctionne dans le milieu sportif, car la représentation couvre la totalité du territoire avec des millions de personnes prêtes à payer une place de stade et le marketing qui va avec. Les subventions sont allouées pour des produits qui rapportent, jamais à perte. Il faut arrêter de croire que les subventions sont jetées par les fenêtres pour permettre à tout un chacun d'aller chasser le lapin, qui plus est avec une activité qui n'intéresse personne ! La fauconnerie n'est pas un club de foot. N'importe quel imbécile est capable sans aucun talent d'aller taper dans un ballon, sans aucune conséquence néfaste. Ce n'est pas le cas de la chasse au vol, nous travaillons avec des animaux vivants et protégés qui ne peuvent pas être mis dans toutes les mains, sans conséquences pour le bien être de ces espèces. Donc l'ouverture oui, mais réglementée, surveillée, sans chercher à rameuter la terre entière mais au contraire en sélectionnant les participants.

Un chien d'arrêt bien mis, même si il est adulte -voir agé - comprend en une séance la relation avec l'oiseau. Je n'ai jusqu'à présent, jamais rencontré le moindre problème avec les chiens, bien qu'ayant mis souvent en relation avec des faucons, des chiens d'arrêt confirmés qui n'en n'avaient jamais vu. Nous avions cet été 9 chiens d'arrêts à la maison, dont 4 chiots qui ont très vite compris qu'un faucon n'était pas une peluche, et deux chiens confirmés de 4 et 8 ans - en pension pour entrainement sur tétras -qui après avoir jeté un oeil aux faucons n'en n'ont jamais fait cas. Le tout en liberté avec les faucons au bloc. Naturellement, aucun chien n'est attiré par un faucon qui n'a pas une odeur de proie, mais de prédateur. Les chiens ne sont pas attirés par les faucons, et les faucons ne sont pas effrayés par les chiens. Un jeune chien joueur apprend très vite à se méfier d'un faucon qui le rappelera à l'ordre si il dépasse les limites. Il ne faut donc même pas se poser la question d'isoler les chiens des faucons, chacun prend naturellement ses marques sans qu'on s'en occupe. Pour en revenir au sujet, le problème n'est en aucun cas la cohabitation, mais bien l'utilisation à la chasse. Il faut donc avoir pour commencer le haut vol, ( évidement selon le gibier que l'on souhaite voler ) soit un chien déjà confirmé lors de la mise sur l'aile, soit acheter un chien déjà dressé en même temps que l'oiseau.

Je serais plus direct : le terrain fait tout, c'est au fauconnier de s'y adapter et d'y adapter ses pratiques. Pour revenir au sujet : les deux mon capitaine, mais à priori en haut vol, impossible de chasser sans chien et comme il faut 2 ou 3 ans pour faire un chien, deux mois pour commencer à chasser avec un oiseau...

La n'est pas vraiment le sujet, car l'anfa est une association reconnue, parfaitement à même de défendre les intérêts de la fauconnerie au niveau national, avec ou sans l'appui des petites associations initiées localement ou départementalement. Le tout reste de s'interroger sur la notion de "courants progressistes", de se positionner clairement en accord avec ses statuts et de les assumer faute de parvenir à les contrôler...

Oui effectivement, les associations se multiplient dans chaque département. Initialement, on ne parlait que de quelques équipages de chasse, pour la plupart affiliés à l'anfa. Les autres associations assez marginales étaient généralement le fait de membres exclus ou refoulés de l'anfa, la plupart d'entre-elles sont tombées aux oubliettes. Désormais et depuis quelques années, il semble que cela diverge avec des associations crées, souvent par des membres de l'anfa. A titre personnel, je n'y suis pas du tout favorable, mais il faut bien reconnaitre que la politique d'ouverture à tout va qui est imposée aux dépends des parrainages traditionnels et de la sélection des membres en a convaincu plusieurs d'opérer ainsi un "tri" au sein d'équipages plus réduits. Ainsi, on s'aperçoit que la politique de sélection de l'anfa si décriée pendant des décenies était en fait un réel critère de cohésion de ses membres et que la plupart des associations sont créées aux fins d'opérer cette sélection à échelle réduite. Les parrainages, désormais tombés en totale désuètude conduisent en réalité à l'éclatement progressif de cette cohésion nationale. Il y a quelques années, s'affirmer comme membre de l'anfa signifiait quelque chose, était un gage de reconnaissance même face aux administrations. Cela n'est plus tout à fait le cas, avec certains fauconniers devenus membres de l'anfa - sur simple courrier ou parrainage fictif - qui donnent une image déplorable, avec un niveau de pratique en dessous de la moyenne, et une éthique équivalente. A vouloir ratisser trop large, il certain qu'à terme cette politique risque de produire l'effet inverse que celui recherché de fédérer l'ensemble des fauconniers, en excluant sans s'en rendre compte certains des meilleurs, cela est regrettable. La multiplication de ces associations - qui pour la plupart sont sérieuses - n'est pas nécessairement un synonyme bonne santé de la fauconnerie, qui ne dépend pas exclusivement du nombre de participants mais bien de la qualité de ses adeptes, et des associations qui les représentent. Ce débat du qualitatif opposant le quantitatif a toujours été un débat de fond en fauconnerie, à l'image de l'agitation qui régnait à une époque sur ce forum entre éleveurs de chouette et fauconniers. Le choix crutial est de tenter de regrouper le maximum de personnes, tout en privilègiant la qualité des interventions et des pratiques... Pas simple, l'équilibre est fragile dès lors que l'on ne sélectionne plus ses membres.

Rencontrez des fauconniers. Soyons clairs : vous n'apprendrez rien sur un forum. Et n'oubliez pas non plus le plus important : les autorisations préfectorales nécessaires pour détenir des oiseaux de chasse. En cela également les fauconniers vous informeront de même qu'ils vous guideront sur les bonnes souches d'oiseaux, surtout si vous pensez à une harris. Certaines souches sont tellement dégènérées que les oiseaux sont totalement inutilisables à la chasse. Cela également ne se discute pas sur un forum, mais sur le terrain en constatant le niveau de pratique des fauconniers et des oiseaux, en se liant d'amitié car les bons oiseaux ne se vendent qu'aux connaisseurs le tout-venant au premier venu.

Pour en revenir au sujet, les anciens avaient parfaitement résumé l'affaire du charriage avec un terme : faire courtoisie. Quand on n'est pas courtois avec un faucon, il charrie ...