etienne01

Un oiseau couvre parce qu'à un moment donné, il a eu le sentimente de s'être fait volé la nourriture. Il tente donc, comme dans la nature de protéger son pât. Le problème avec ce genre de post est que l'on aborde toujours les conséquences et leurs remèdes, pas les causes. Si on ne le vole pas, il ne couvre pas. Une fois que le défaut est pris, c'est très difficile à reprendre. Bouger le gant ne fait qu'amplifier le phénomène, on ne répond pas mécaniquement à un réflexe naturel. Si l'oiseau est bien mis, bien conditionné, et qu'il se met un peu à couvrir, il faut immédiatement lui laisser prendre deux ou trois pleines gorges en s'écartant du lieu de nourrissage, avant que le problème ne s'envenime. Après deux ou trois jours, cela passe et il faut ensuite veiller à ne plus lui donner le sentiment qu'il se fait voler. ( comme toujours, le poids influe énormément, un oiseau sec comme un coucou couvrira systématiquement - et on le comprend ! )

On aborde la un autre sujet : le choix de la race. Un anglais est fait pour courrir et quêter loin, sinon préférer un continental ou un broussailleur. Pour ce qui concerne les setters, je n'aurai qu'un conseil à donner : aucun dressage. Strictement ne rien faire et ne jamais rappeler les chiens avant 2 ou 3 ans permet de les laisser s'exprimer. Avoir un bon chien n'est qu'une question de chance, en le laissant aller en totale liberté, que le chien soit bon ou mauvais, vous ne prenez aucun risque. Vous ne ferez pas d'un toquard un bon et si il est bon, il n'a besoin de personne. Le dressage n'est utile que pour les concours, et le dressage avant 2 ou 3 ans nuit aux qualités des chiens, notamment la quête. Assis / debout / couché / rapporte / à droite / à gauche, ect...: tout cela n'a aucune utilité en fauconnerie, inutile de casser les clébards avec ce genre de sottises.

Attention, jeu dangereux. L'administration de tyroîde ne doit pas se faire au petit bonheur la chance. On influe non seulement sur la mue, mais aussi sur le processus hormonal. En gros on ne maitrise pas grand chose. Des fauconniers s'y sont déjà essayé et ont foutu leur oiseau en l'air, avec des autours nus comme des vers et des repousses impossibles ( plumes frisées !). Un oiseau tranquille en mue, une nourriture saine et riche est un gage de résultat beaucoup plus certain.

L'élevage est important, mais pas seulement. On ne choisi pas un élevage, mais un chien ou une souche de chien dans l'élevage. De sinistres cons sortent les meilleurs cabots, preuve que l'éleveur n'est pas le seul critère. Avant tout, il faut choisir un chien ou un type de chien qui vous plait selon ce que vous recherchez. Si vous ne connaissez pas les setters, l'idéal est donc de repèrer un reproducteur qui vous plait, de le voir courrir, quêter ( large et loin ... ), arrêter. Ensuite de s'assurer de la souche, afin d'être certain qu'il y ait des chances qu'il reproduise un chiot de qualité. Ne jamais prendre des champions de beauté. Si vous avez le choix, ne prenez jamais le frère, la soeur ou le cousin du champion de l'élevage, mais bien les chiots issus du champion. N'hésitez pas à aller voir de nombreux éleveurs, de nombreux chiens, car un chiot d'un champion de grande quête ne vaut pas plus cher qu'un tocard. Un peu difficile, d'aborder un sujet aussi vaste que le choix d'un chien d'arrêt sur un forum. Personnellement, je préfère prendre des chiens dont je connais les parents, qui me plaisent et dont les propriétaires chassent à l'année des gibiers sauvages ( bécasses, bécassines, grouses, tétras etc..) que de grands élevages, qui sur la masse arrivent à sortir des champions, car très souvent les chiots réservés au grand public ne sont pas les meilleurs. La tête d'affiche permet de vendre les autres. Mes critères de sélection sont les suivants : 1. La quête : plus elle est illimité, mieux c'est. Préfèrer l'enragé qui ne tient pas en place au timide de la portée. 2. Les angulations : pour pouvoir courrir, il faut être armé. ( dur à voir sur les chiots : à vérifier sur les parents ) 3. L'arrêt : dès 4 mois un chiot doit arrêter naturellement : faire un test avec canne à pêche et plume. à 6 / 7 mois l'arrêt doit déjà être ferme naturellement et sans aucun dressage. 4. Voir les parents à la chasse pendant une journée, pour éviter le clébard qui se fatique au bout d'une heure de quête infructueuse, mais qui au contraire se défonce au fil des heures et étend sa quête pour trouver le gibier. ( ce point est très important ) 5 . Le rapport n'a pas d'importance, on chasse au vol.

Ne vous affolez pas, le temps des fauconniers n'est pas le même que celui du commun des mortels ! Un bon futur apprentis se doit d'être patient, tous les fauconniers sont sollicités en permanence. Beaucoup de demandes pour peu d'élus, beaucoup de curieux pour très peu de vrais passionnés. Perséverez afin de trouver un fauconnier qui acceptera de vous prendre sous son aile, car les stages risquent de ne vous apprendre qu'une seule chose : que certains sont prêts à profiter pécuniairement de votre impatience, sans donner, ni apprendre grand chose en retour. Dans tous les cas, ce n'est pas la bonne période pour découvrir la fauconnerie. En ce moment, personne ne chasse, les oiseaux sont au repos, les fauconniers aussi. La bonne période est de Aout à Janvier : du démarrage de l'affaitage à la chasse. Bonne chance et bienvenue.

Effectivement, il semble que la consommation abusive de vin d'Alsace ce W.E, ait eut des conséquences extrèmement néfastes pour ta santé mentale dèjà fragile.

Bonjour et bienvenue.

En réponse à l'ensemble et notamment à Haiko. En plus de 20 ans de pratique, je n'ai jamais vu un seul de mes oiseaux battre des ailes par terre, à ma vue ou à celle de la nourriture. Quel est l'intérêt de faire monter les oiseaux au poing ??? La nourriture est posée sur le bloc, les oiseaux mangent sur bloc, fin de l'histoire. Soit vous tenez vos oiseaux trop bas, soit il y a un autre problème lié à l'élevage. Il ne faut pas prendre les oiseaux pour plus stupides qu'ils ne le sont. Avec un oiseau qui vole et chasse tous les jours, tenu normalement en poids, il n'y a aucun des problèmes de territorialité ou de charriage que vous soulevez. Ces problèmes se réglent en vol, un oiseau mal mis, tenu trop bas, à qui on aura laisser prendre ces défauts lors de l'affaitage, charriera, aura un comportement agressif, ect... Changer les lieux de nourrissages, n'y change strictement rien / 6 mois de vol par an / environ 1 mois au bloc / 5 mois de mue : pensez-vous vraiment que l'on influe en 1 mois sur 6 mois de vol et 5 mois de pleine territorialité ? Evidemment si les oiseaux sont tenus 12 mois par an au bloc, peut-être qu'il est nécessaire d'engager les méthodes que vous préconisez. ( ou de n'avoir pas plus d'oiseaux que ceux que l'on peut faire chasser ou reproduire...) Pour ma part, je ne vois aucun problème à ce qu'un oiseau qui mange à la perche, se fasse respecter, par les chiens ou tout autre intrus, développe une forme de territorialité - somme toute parfaitement naturelle - qui peut le cas échéant aussi permettre d'engager des comportements propices à une émancipation psychologique avant la mise en mue. ( notamment ceux de la repro )

Beaucoup de manip pour pas grand chose... Ce n'est pas parce que les oiseaux sont nourris sur un lieu différents qu'ils se débattent ou pas à la vue du fauconnier ...?!? A la fin du compte, le lieu de nourrissage reste l'endroit le plus sale...D'un coté les fientes, de l'autre la bouffe .... Un coup de jet de rateau et de désinfectant, ne prennent pas plus de 5 mn, cela fait aussi partie des soins quotidiens à apporter aux oiseaux. Moins de temps que de déplacer chaque oiseau d'un secteur à un autre pour s'éviter de nettoyer... ( passage d'un bloc à un autre puis retour vers le premier = 3 manips, plus le trajet...)

Oui effectivement, je crois que le nom a changé. Un des avantages de ce produit est effectivement qu'il n'est pas nocif. De la à en mettre dans l'eau de boisson, je ne m'y suis jamais essayé. Je l'utilise dans une "boille", par pulvérisation, autant sur les jets, que les blocs et mains des oiseaux quand ils sont au blocs. Préalablement, tout est passé au Karcher, avant pulvérisation IODAVIC au sol et sur les murs de la mue qui sont étanches. Je ne sais pas si cela est efficace, mais dans tous les cas, avec ce système, je n'ai jamais eu le moindre problème d'infection, de maladie, ni même de parasite. Donc, je continue. ( PS : pour alban : non, sinon cela s'appellerait YODA VICOFF ou YODA VICH )

iodavic

Un autre petit truc beaucoup plus simple pour ceux dont les oiseaux ne sont pas en repro : nettoyer les volières !!!

Oui, effectivement les prises d'une proie conséquente par une buse sont exeptionnelles. Et il est bon de le préciser. Une buse qui se nourrit de pigeon est un autour, ou un épervier. 8 pigeons morts déplumés au sol .... ce n'est pas non plus du tout dans les habitudes des rapaces ... Qu'il s'agisse d'autour ou d'épervier !

Bonjour et bienvenue, Vous démarrez dans les meilleures conditions. Un seul bémol...avant de la vivre, apprenez déjà à l'écrire... : la passion...

Nebli a parfaitement relevé le point le plus important : le cri vient de la perception du fauconnier comme parent de substitution. Un oiseau s'imprègne très tôt, après l'éclosion et dans ce cas, cette perception sera indélébile, l'oiseau est inapte à reconnaitre ses congénères et se reproduire. Il criera toute sa vie, l'isolement n'y changera rien. Il y a ensuite, les oiseaux non imprègnés qui deviennent criards, pour plusieurs causes principales , toutes à charge peu glorieuse du fauconnier : * Oiseau tenu trop bas, trop longtemps : l'oiseau prend un comportement de niais, totalement obsèdé par la faim dont seul le fauconnier le libére. * Affaitage trop lent, trop long, mise dedans trop tardive : l'oiseau prend l'habitude d'être nourri artificiellement et ne s'émancipe pas * En régle générale, oiseau trop serré, qui ne mange pas sur des proies méritées, au lieu de s'émanciper, l'oiseau devient esclave. J'ai ainsi eu l'occasion d'entendre, un pélerin d'une mue - non imprégné à la base -, gueuler comme un niais, pleine gorge faite et chaperonné. Cette oiseau pourtant volé ( trop ) pendant plus de deux saisons, avait été tellement affamé et maltraité qu'il en restait psychologiquement bas même gorgé et mis en volière. L'oiseau qui n'est donc pas imprégné à la base, prend tous les comportements ( défauts ) d'un imprégné, bien après sa sortie de l'élevage.

NAICO à écrit : Je détiens une forme de Harris, une vrai gueularde et je ne voudrais pas refaire les mêmes erreurs. Merci

Je pense qu'il serait utile d'ouvrir un post au sujet des oiseaux criards et / ou comment l'éviter. Je reprend ce post dans un autre sujet.

Je n'aime pas les jets trop longs... 15 cm, c'est assez (trop) long. Le risque bien avant le vrillage est surtout que l'oiseau se retrouve à califourchon sur le bloc...avec un jet e chaque coté. En théorie, avec des jets de 15 cm, il faut au moins un bloc d'un diamètre de 30 cm...autant dire un tronc.

Je n'ai que faire d'oiseaux mendiés par des cireurs de pompes !

Les jets vrillent si ils sont trop longs, ou si les oeillets des bracelets sont trop minces, ou si le tourret est de mauvaise qualité. Ou un peu des trois.

Toi, tu veux un oiseau... Immonde flatteur

Bravo. Tout est dit.

Le problème d'un furet costaud et agile est qu'il peut saigner un lapin au terrier.

J'ai utilisé pendant longtemps des cuirs similaires, avant de connaitre le kangourou. Et il n'y a pas photo ! La résistance est incomparable. Les jets doivent aussi être élégants, la finesse des peaux de kangourou le permettent, de plus le cuir est très facile à travailler. Le problème des cuirs de vache ou buffle est leur épaisseur, de plus ces cuirs durcicent comme du bois avec le temps.

Superbe bestiole.. Mis à part ça, compte tenu du gabarit, je ne sais pas si cela est vraiment intéressant pour la chasse. Le risque avec les furets est surtout qu'ils pensent plus à bouffer les lapins qu'à les faire sortir, et j'ai toujours privilègié les très petits furets aux gros.