Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

etienne01

Membres
  • Compteur de contenus

    1 732
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par etienne01

  1. En décodé pour Glassbreiz : Quand tu penses aux trucs : c'est que ton oiseau charrie déjà... Le mieux est d'éviter qu'il charrie...
  2. Vaste sujet... Trouver des trucs, c'est déjà être passé à coté du problème, donc être dans les problèmes de charriage. Comme toujours, avant de penser aux trucs, la bonne question à se poser est : pourquoi un oiseau charrie ? La réponse est relativement simple : parce qu'il a le sentiment de se faire voler sa pitence. Comme dans la nature, l'oiseau s'enfuie avec sa proie pour échapper aux parasites ( en l'occurence dans notre cas : au fauconnier ...) En règle général, quand l'oiseau n'accepte pas naturellement de venir de sa prise au gant, il faut éviter de le forcer et le laisser finir de manger, quitte à lui substituer un morceau plus petit qu'il finira tranquille. Une fois de plus, le poids rentre aussi en ligne de compte. Un oiseau sec, contrarié sur sa prise aura très vite tendance à charrier. ( tendance que l'on constate aussi sur le poing avec un oiseau qui se jète en tenant son pât ) Pour éviter cela en amont : Toujours laisser finir le pât sur le leurre, lors de l'affaitage et laisser revenir l'oiseau vers soi, plutôt que de lui ...courrir après. Pour les oiseaux naturellement soucieux : leur donner le leurre sous un bosquet, ou ils se sentiront à l'abris plutôt qu'en terrain découvert.( ce qui aura aussi l'avantage que si l'oiseau charrie, il ira ensuite directement sous le premier buisson plutôt qu'à 10 km ... ) Pour les jeunes oiseaux : les laisser manger sur le leurre entre les jambes : ils verront très vite que le fauconnier n'est pas un prédateur, mais un protecteur : de la sorte, cette année, nous avions un jeune pélerin qui nous rejoignait avec sa prise ! Clouer le leurre au sol ou avoir un leurre très lourd, n'est qu'un pis-allé : si une fois sur le leurre, l'oiseau ne cesse de tirer pour charrier avec le leurre, c'est qu'il a déjà compris et quand il aura un leurre lèger ou une petite prise, il tentera inévitablement de charrier. En pratiquant de la sorte, nous limitons grandement les problèmes de charriage, en la matière rien n'est irréversible si l'oiseau a été bien conditionné et est bien en poids. En général, bien mis, quand l'oiseau commence à charrier, il suffit de lui laisser faire deux ou trois pleines gorges tranquilles sur prise et le problème est réglé. Et dieu sait qu'en montagne, le charriage est une réelle difficulté, car en se laissant aller avec un proie lourde, un pélerin peut se retrouver à plusieurs km dans des secteurs impossibles !
  3. etienne01

    Bonjour à tous!

    Bon... ça va. Un bon maitre sait aussi être magnanime. Tu n'auras qu'un petit châtiment mérité pour cette effronterie.
  4. etienne01

    Bonjour à tous!

    Tu démarres bien mal... L'apprenti doit arriver tête basse, la peur au ventre, prêt à recevoir les pires humiliations. A défaut, il se verra corriger à hauteur de sa prétention. Antonin, mon bon apprenti ainsi que sokol piètre apprenti de Nebli peuvent en témoigner. Leurs petits sourrires narquois du début, n'ont jamais résisté très longtemps, aux foudres de leurs maitres.
  5. A oublier immédiatement avec une harris, ainsi que les canards, sauf prise exeptionnelle. Par contre le lapin reste le gibier de prédilection;
  6. etienne01

    Bonjour à tous!

    Un bon maitre se doit de savoir faire souffrir son apprenti quotidiennement, afin de l'éprouver. Un bon apprenti doit accepter son martyr avec joie et plaisir, en refusant toute compromission qui viserait à amoindrir ses maux.
  7. etienne01

    Bonjour à tous!

    Ce n'est pas vraiment à moi qu'il faut demander, mais plutôt à Antonin ! Le bon apprenti doit avant tout être fidèle et asservi à son bon maître en toute circonstance. Savoir accepter les coups et les remontrances sans rechigner quand il le mérite. Accepter sans broncher les tâches les plus ingrates. Passé 10 ans d'apprentissage, l'apprenti peut prétendre avoir son premier oiseau :crécerelle, avec lequel il devra faire ses preuves en prenant un héron dès la première saison. Si il n'y parvient pas, c'est qu'il n'est pas prêt, une nouvelle période probatoire de la même durée devra donc lui être imposée. Tel est le destin de l'apprenti fauconnier.
  8. etienne01

    Pinup goes ringing

    Si "l'effet de masse" avait un impact, aucun faucon n'irait non plus sur un vol de corneille ! Le freux est beaucoup moins dangereux.
  9. etienne01

    Pinup goes ringing

    A ce stade, je pense effectivement qu'il vaut mieux laisser l'oiseau sous les parents et le sortir fini. Un conditionnement doit démarrer beaucoup plus tôt ( entre 20 et 25 jours), avant d'être allongé l'oiseau doit déjà se nourrir sur des corneilles. La clef est effectivement aussi que l'oiseau ne soit volé au début que sur des jeunes corneilles, qu'il ne prenne jamais de coup, qu'il évolue au même rythme que les corneilles de sa génération. La grande difficulté reste surtout d'avoir en permanence des corneilles d'escape disponibles, ensuite sur les premiers vols de pouvoir lancer l'oiseau sur des groupes importants afin qu'il choisisse les moins expérimentées, de pouvoir intervenir immédiatement. Clairement, la réussite tient aux 10 premières corneilles prises. Si il n'y a pas de blessures, si il y a une prise à chaque vol et pleine gorge sans substitution sur chaque prise, quitte à ne voler qu'un jour sur 2, l'affaire est gagnée. Au début, il ne faut pas chercher du spectacle mais simplement un vol direct conclu par une prise certaine. Ne jouer QUE sur la mise en confiance et ce dès que l'oiseau est allongé.
  10. etienne01

    Pinup goes ringing

    Tout est dit. Une simple rectification - et il ne s'agit que d'un point de vue très personnel - je ne suis pas pessimiste sur les possibilités de voler et prendre avec cet oiseau. Je pense simplement qu'un oiseau de vol à vue se démarre à la maison, bien avant d'être allongé ... N'étant pas intéressé par ce vol, je me tiens à la disposition de tous ceux qui souhaiteraient que je leur en prépare un, pour livraison une fois allongé, à condition que 30 ou 40 corneilles me soient livrées en même temps que le fauconneau Je pense qu'ils verront la différence.
  11. etienne01

    Pinup goes ringing

    Attention, il faut savoir lire entre les lignes : Il est évident qu'un oiseau de vol à vue doit être tenu un peu plus sec, mais cependant si on ne demande pas à un athlète de grossir, il n'en faut pas moins qu'il se nourrisse un minimum pour développer sa masse musculaire. Or avec un régime qui le tient en permanence à -20 % en dessous de son poids, la prise de muscle, donc de condition est impossible. Il ne faut pas s'y tromper, l'oiseau ne doit pas faire du gras, mais au contraire compenser progressivement sa masse graisseuse par du muscle, qui est beaucoup plus lourd, ce qui explique que les oiseaux doivent finir plus haut en fin de saison qu'en sortie de mue ! Un oiseau lourd n'est pas nécessairement gras, cela doit même être le contraire ! Pour reprendre l'exemple des sportifs : ce n'est pas du tout le poids qui est contôlé en permanence comme indicateur de forme physique, mais bien le pourcentage de masse graisseuse. Pas seulement ! cela serait trop facile ! il suffirait donc d'avoir un oiseau sec pour qu'il monte ? Un oiseau abandonne avant tout parce qu'il a compris qu'il ne prendrait pas et plusieurs facteurs peuvent en être la cause, bien avant le surpoids : - La peur - La méforme générale ( masse musculaire insuffisante ... ) - La sensation psychologique de "domination" donnée par la fuite du gibier etc... Oui, mais à la condition sine qua non que l'aspect psychologique soit totalement réglé, à quoi sert d'avoir un oiseau capable de rattraper une corneille si il en a la trouille ? J'ai eu des faucons, qui montaient au départ du poing et rattrapaient des corneilles qui passaient pourtant à plus de 3 ou 400 mètres au dessus, mais ne les prenaient pas en se contentant de les taper ou de les effleurer : ils n'étaient pas conditionnés sur ce gibier, ils y allaient uniquement par curiosité, sans crainte car n'en n'ayant jamais pris. Dans ces cas on voit bien que la prise d'une corneille n'est pas du tout un problème de capacité physique, car les faucons montent dessus comme des fleurs et les rattrapent avec une facilité déconcertante. Très clairement, mon avis est très tranché sur la question du vol à vue, le conditionnement mental participe à plus de 80 % de la réussite, on parle de condition physique pour les 20 % qui restent. N'importe quel faucon, si il est conditionné dès le plus jeune age, si il n'est volé QUE sur la corneille, si il n'est nourri QUE sur de la corneille, peut les prendre assez facilement et régulièrement. Le conditionnement doit s'effectuer sur les faucons dès les 15/20 premiers jours après l'éclosion ! Mettre un oiseau à la corneille une fois allongé... c'est déjà trop tard ! Rattraper une corneille en vol de poursuite et la dépasser quelque soit le plafond est largement à la portée de n'importe quel faucon, car les performances de vol de ces gibiers ne sont pas extraordinaires. Les faucons n'y vont pas dans 90 % des cas, non pas par manque de moyen physique mais par découragement. En tout cas des échanges passionnants. Cordialement -
  12. etienne01

    Pinup goes ringing

    Une première prise de corneille qui se passe mal reste un souvenir indélébile pour un oiseau que l'on veut utiliser à la corneille. Un pélerin sauf exeption ne va pas naturellement à la corneille, tout le travail consiste donc à le rendre sûr de son invincibilité sur ce gibier. Les faucons doivent être conditionnés spécifiquement sur ce gibier, sans prendre de rouste avant au mieux la dixième prise, faute de quoi la marge de progression est très réduite. Cela semble être le cas avec cet oiseau. La seule alternative reste effectivement ensuite de jouer sur le poids, sur l'éveil, un travail fastidieux pour tenter de faire oublier cette volée. Selon moi et compte tenu de l'assimilation rapide des jeunes pélerins, une telle correction reste ancrée. Je ne pense pas que cet oiseau "maitrise mal" son piqué, mais simplement qu'il reste des traces psychologiques de sa bagare et que cette attitude s'assimile plus à un écumage en règle. L'oiseau est bloqué et inconsciemment ne sait plus de quelle manière s'y prendre au dernier moment pour éviter un mauvais coup. Il perd ses moyens au moment de conclure, par crainte instinctive. Dans ces conditions, son petit gabarit peut également y participer Pour le reste, jump, cerf-volant, leurre, je n'y crois pas beaucoup car le problème reste avant tout psychologique. Ces artifices permettent surtout au fauconnier de poursuivre en pensant qu'il aura tout tenté, ( tout le monde a essayé ...) mais sur le fond, je me demande si en laissant les oiseaux 1 mois en mue, et en ne les nourrissants que sur des corneilles écourtées, cela ne serait en définitive pas plus efficace.
  13. Oui cela est nécessaire. Comme d'avoir le permis de conduire une voiture pour pouvoir conduire une moto 125 ... Au delà de cet aspect, passer le permis de chasser vous permettra aussi une première prise de contact avec le monde la chasse et des chasseurs, dont les chasseurs à tir que vous aurez à cotoyer quotidiennement font majoritairement partie. Pour pratiquer la chasse au vol, il est souvent nécessaire de s'insérer auprès des chasseurs locaux et de participer à des battues, ou autres manifestations ( même symboliquement ) afin d'entretenir les meilleurs rapports. Dans ce sens, il est important de savoir utiliser une arme, de connaitre les autres modes de chasse, ect... Je ne suis pas très loin de Grenoble et vous pouvez me contacter par MP. Cordialement.
  14. Typique d'un oiseau conditionné à crever de faim, dont l'ambition a été annilée. Quand le pli est pris, souvent dès la première saison, la marge de progression est perdue, car l'oiseau reste "psychologiquement bas" quelque soit son poids. Il n'est pas normal que remonté, l'oiseau n'augmente pas son plafond, ni que son agressivité soit réduite outre mesure, surtout en seconde année. Un pélerin se fait sur 3 ans, si tel n'est pas le cas, c'est souvent qu'il a été vidé en première saison, obnubilé par une seule idée qui a été ancrée à force de privations : se nourrir. C'est bien souvent le cas des secondes mains... J'ai eu une expérience similaire avec un oiseau, qu'il m'avait fallu une saison pour remettre en forme. Hélas, nous n'avons jamais rien pu en faire : ce faucon était totalement vidé de cette "substance" qui fait toute la magie du pélerin. Il faut alerter les débutants à ce sujet : Le faucon pélerin admet de multiples erreurs, il y a de bons ou de mauvais oiseaux, cela dépend beaucoup de la chance. Mais dans tous les cas, rien ne sert de serrer les oiseaux pendant des semaines, il faut rester patient et construire l'avenir. Un mauvais faucon même serré, privé, entrainé, conditionné, ne deviendra jamais un bon, il faut savoir en prendre son parti sans s'acharner. Un bon finira toujours par se révèler si vous lui donnez sa chance de s'exprimer. Il pardonnera beaucoup d'erreurs à condition qu'il ne soit jamais bridé. C'est sur la troisième année que l'on doit juger les pélerins, c'est là qu'ils doivent commencer à donner pleinement. Si l'oiseau est rôti - quelque soit son niveau - dès la première saison, il faut remettre en cause ses pratiques. Un faucon n'est pas une mobylette dans lequel on fait le plein pour aller chasser, c'est un être extrêmement sensible, vivant, attentif à ce qui l'entoure, qui enregistre tout. A terme, tous les faucons sans exeption doivent arriver à voler plein poids et cela au delà de la performance ou de la prise éphemère des premiers mois. Quel est le plaisir, pour le fauconnier, d'avoir un esclave asservi au dessus de sa tête plutôt qu'un compagnon apaisé guidé par la confiance et le plaisir ? Il en est des oiseaux comme des chiens, avec des maitres qui coupent toute vélleité de quête et d'entreprise en donnant des ordres à tout bout de champ, plutôt que de laisser aller une mécanique parfaite, génétiquement conçue pour donner toute sa mesure à seule condition qu' on lui en donne le temps. En résumé : en haut vol investissez dans l'éthique sur le long terme plutôt que dans une balance ! C'est un placement sûr qui vous rapportera au centuple si vous avez la chance d'avoir un bon oiseau et aura au moins l'avantage de ne vous laisser aucun regret si vous tombez sur une carne.
  15. etienne01

    Pinup goes ringing

    A part l'abrutir - je ne vois pas en quoi un rappel au leurre peut décrasser, entrainer, encore moins muscler un oiseau.
  16. Pour qu'il chasse bien, le mieux est de le gorger à mort pour qu'il soit bien lourd, ensuite de le tuer, puis de le congeler et enfin de le jeter sur un lièvre (gité) du sommet d'une falaise ! J'en ai eu aussi.. Jamais vu des oiseaux aussi abrutis. Comment résumer... En règle générale, ces oiseaux restent peu ou prou sur un rythme qui nous est étranger, avec des mécanismes de déclenchement propres aux nocturnes, à moins d'être imprègnés jusqu'à la moelle et serrés comme des torchons. Tout ce que j'aime. Rien que de parvenir à les faire manger au poing est un exploit. Myopes comme des taupes, ils sont incapables de voir la nourriture une fois posés au poing. La plupart du temps, il faut donc leur jeter un poussin dans le bec.. charmant. En résumé, pour le fauconnier avide de rester le poing levé pendant des heures en gesticulant pendant des semaines, en attendant que l'oiseau se décide enfin à lui jeter un regard, éventuellement à lui accorder un réclame entre deux sièstes diurnes.... très bon choix. Pour la chasse, dieu merci, j'y ai échappé, mais j'imagine sans peine la patience nécessaire et le stock de lapin de clapier dont il faut disposer pour obtenir la première prise ! Pour couronner le tout, ces salopards bouffent du pèlerin et rien que cela devrait être rédhibitoire pour tout fauconnier digne de ce nom. : pour arriver au mieux à vraiment pas grand chose et se trainer un tel boulet pendant 40 ans, je ne vois pas l'intérêt
  17. Certes... En 25 ans, je n'en n'ai vu chasser qu'un seul correctement.
  18. etienne01

    Pinup goes ringing

    Qu'il s'agisse d'amont ou de vol à vue, il faut tenter de monter le poids. Peut-être que ton oiseau n'est tout simplement pas fait pour la corneille, sa taille peut aussi y participer, surtout si il se prend des trempes au début. Sans rentrer dans le débat du vol particulier de la corneille, il ne faut pas oublier que la prise de poids doit être progressive et régulière tout le long de l'affaitage, puis des entrainements. Il n'est pas normal qu'un oiseau tombe malade quand on le remonte... Si l'oiseau devient nonchalant remonté, il ne fait pas prise, donc ne mange pas. Le lendemain, il doit prendre pour être remis sur l'aile plus haut le surlendemain, et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'oiseau n'attaque plus uniquement pour manger. C'est de cette manière qu'il progresse. Tenir un oiseau sec est un cercle vicieux d'ou il est impossible de sortir quand on s'y est engagé, car la marge de manoeuvre est nulle : que l'oiseau prenne ou pas il devra être nourri - en dehors de sa prise si il ne prend pas.... Tous les oiseaux ont des baisses d'agressivités régulières. Un oiseau qui vole plein poids peut rester plusieurs jours sans manger sur prise. Cela lui permet d'apprendre de chacune de ses baisses, de savoir que comme dans la nature, les sorties de chasse ne sont pas des promenades suitées, que de sa vélocité quotidienne dépend son repas, non pas pour survivre, mais simplement pour se nourrir. Cela est certe plus compliqué à mettre en oeuvre, mais à terme c'est une toute autre relation qui s'établie, celle de la complicité sur des années plutôt que du servage.
  19. etienne01

    Pinup goes ringing

    J'ai vu le poids en sortie de mue : 940, soit environ 18 % en dessous. Même pour le vol de la corneille, c'est beaucoup. Il faut donner la chance aux oiseaux de comprendre, tenus sur de longues périodes à -15 -20 %, ils ne peuvent pas. Un oiseau tenu haut peut ne pas prendre pendant 3 ou 4 jours - rapidement il comprend que son manque de vélocité dans ses attaques le prive d'un repas quotidien. Au fur et à mesure, il chasse donc quelque soit son poids, sans y être contraint. Tenu à 800 g, il ne peut sauter un repas, qu'il y ait prise ou pas. Le cercle vicieux est donc entretenu : l'oiseau n'attaque que pour manger. Un oiseau tenu plus haut attaque pour se nourrir. La nuance est d'importance, cela lui permet d'évoluer psychologiquement et physiquement, c'est aussi un confort et une autre approche pour le fauconnier.
  20. Peal scottish entre 575 et 625, j'en doute ... ou alors l'oiseau a du être sacrément secoué. On parle du poids des oiseaux sur un autre post, à mon avis ou les oiseaux sont trop serrés, ou il y a vraiment un soucis sur les souches. Personnellement, avec des simples peregrinus, les plus petits étaient volés entre 610 et 630. ( cette année 720 ... ) Un peal scottish de seconde mue devrait au moins voler entre 650 et 700. Je suis surpris des poids de démarrage : 950 / 750 : 18 % 940 / 760 : 26 % !!! Et encore plus des poids en fin de saison ! Un oiseau qui a volé régulièrement toute la saison, doit avoir un poids plus élevé qu'à sa sortie de mue ! La graisse ne pèse pas grand chose par rapport aux muscles.
  21. etienne01

    Pinup goes ringing

    Le poids ne veut pas dire que l'oiseau soit mauvais, qu'il s'agisse de corneille ou d'autres gibiers. C'est simplement sur la dénomination d'écossais pour une petite forme de 800 que je rebondissais.
  22. Pour ma part, c'est une abération de détenir un nocturne !
  23. etienne01

    Pinup goes ringing

    Pour revenir au sujet sur les poids des "écossais"... Qu'est-ce qu'un "écossais" ? : un peregrinus ni plus, ni moins. Sont qualifiés d'Ecossais, des pélerins issus d'Ecosse, généralement nettement plus gros que la moyenne des peregrinus standars. De là à parler d'Ecossais dès qu'on a un "gros" peregrinus, il n'y a qu'un pas, que certains éleveurs n'hésitent pas à franchir ! Si cette forme vole à 800, il y a aussi des chances qu'elle n'ait d'Ecossais que l'origine ! et cela ne veut pas dire grand chose. Nous avons eu une forme en poids de vol à 1 kg 250, pas écossaise pour 2 sous et volons une forme de brookei à 930 g. Tout est relatif, l'essentiel reste de savoir si l'on veut voler un gros oiseau ou un petit et de bien payer pour le gabarit de l'oiseau, pas pour une souche qui ne correspond pas au poids escompté. Tout cela n'est qu'un phénomène de mode changeant. Pendant 5 ans, tout le monde se bat pour avoir des formes de 700g payées le double... Les 5 années suivantes personne ne veut d'une forme en dessous du kg ! et ainsi de suite ... Pour ce qui me concerne, j'aime les oiseaux bien proportionnés. Une forme de peregrinus normale doit voler entre 900 et 1000 g : c'est la moyenne. En dessous c'est un petit oiseau, en dessus un gros. Pour une écossaise, le poids est donc très bas, plus proche du brookei que de l'écossais. Si l'on veut un petit oiseau, le mieux est de passer par les sous-espèces type RNS : on est certain du gabarit Si l'on veut un gros oiseau, idem avec du peal, on est sur du résultat et on en a pour son argent.
  24. Cette année : Tiercelet de pélerin ( juvénile ) : Sortie de volière à 660 g Introduit à 620 g Poids de vol en fin de saison 720 g Forme de pélerin ( 1 mue ) : Sortie de volière à 900 g Introduit à 830 g Poids de vol en fin de saison 950 g Hybride G/P ( 4 mues ) : Sortie de volière à 850 g Introduit à 830 g Poids de vol en fin de saison 870 / 900 g
  25. etienne01

    Pinup goes ringing

    C'est un tiercelet ?
×
×
  • Créer...