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etienne01

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Tout ce qui a été posté par etienne01

  1. Vous vous trompez madame. Comme nous tentons de vous l'expliquer depuis le début, ce n'est pas la possession qui intéresse les fauconniers, mais la relation et la complicité qui s'oppère avec un rapace en acte de chasse. Tout ce que vous appelez notre art consiste à chasser avec des rapaces, si l'on ne peut plus chasser, cet art millénaire n'existe plus. Vous parlez de vieille garde. La modernité ne consiste pas à accepter la dénaturation de ces espèces, mais au contraire de se battre pour qu'elles conservent une nature sauvage, libre et indépendante. En cela les fauconniers observateurs privilégiés du règne animal, ont de tout temps eu une vision moderne et naturaliste de leur activité, bien avant les débats sur les OGM, les modifications génétiques ou la biodiversité que découvrent bien tard les populations citadines. Les premiers impacts des dégats causés par l'industrialisation, la chimie, l'agriculture sur les espèces sauvages ont été révélées et dénoncées par les fauconniers il y a plus de 50 ans. Considérer la domestication et l'avilissement d'une espèce comme les rapaces au rang d'animal de compagnie est par contre une vision très archaïque et rétrograde, relevant de la toute puissance de l'homme sur le monde qui l'entoure, le sacralisant ainsi au niveau d'une divinité pouvant jouer avec et sur le vivant. Il est clair que dans le cas ou la chasse serait interdite, non seulement les fauconniers ne détiendraient plus de rapace, mais qu'en plus ils consacreraient tout leur temps à les observer à l'état naturel, en luttant pour leur protection, comme ils le faisaient d'ailleurs avant d'obtenir la légalisation de cette pratique. C'est bien ce qui fait toute la différence entre les fauconniers et les collectionneurs ou autres montreurs d'ours avec lesquels vous semblez nous confondre. Je trouve triste, que l'on rêve de la "dénaturation" d'une espèce, à la seule fin de voir aboutir des fantasmes de possession ne visant qu'à nourrir de proies mortes, au fond d'une volière ou dans un salon, un oiseau fait pour chasser. Par ailleurs, vous oubliez également une chose, en comparant des mamifères et les rapaces. Les oiseaux de proie sont utilisés par l'homme depuis des millénaires, pourtant ceux-ci n'ont jamais été domestiqué ni dompté de quelque manière que ce soit, preuve si il en était qu'un rapace est bien autre chose, beaucoup plus qu'un simple outil que l'homme pourrait utiliser et façonner à sa guise. Je constate également et j'en suis fort aise, que vous ne parlez plus de préjudice.
  2. Bienvenue, Surtout si tu viens de chez Petitjean !
  3. Pourriez-vous développer ? Je ne comprend pas très bien ce que vous voulez dire, mais il peut s'agir d'un débat intéressant. Les fauconniers ne font que reproduire ce qui se passe à l'état naturel, avec des prélèvements infimes, sur des espèces qui ne sont pas en danger : pigeons, pies, corneilles, lapins, perdreaux, faisans ect...sur lesquels les oiseaux sont généralement nourris. A ce titre, et notamment sur les espèces nuisibles comme par exemple les corneilles, qui n'intéressent personne, ils participent à leur régulation, prélevant souvent les individus les plus faibles, au même titre que le ferait un autour ou un faucon pèlerin sauvage. Vous semblez considérer ces prélèvements comme "préjudiciables". A quel titre ? Quels sont les éléments en votre possession qui vous permettent de porter ce jugement ? Insinuez-vous que les rapaces doivent être considérés comme des espèces nuisibles ? Les prédateurs se nourrissent de proies vivantes, et participent à l'équilibre de la chaîne alimentaire, il en est ainsi depuis que le monde est monde. Pensez-vous également que nourrir un rapace enfermé entre 4 murs de poussin et de cailles élevées en batterie est moins préjudiciable et plus respectueux de la condition animale ? L'abattage à la chaine d'animaux d'élevage vous parait-elle plus propre que le buffetage en plein ciel d'un pigeon par un faucon ? On en revient un peu à l'aspect éthique abordée précédemment concernant le respect du à la nature sauvage de toutes les espèces : la caille de batterie est-elle plus heureuse enfermée, parce qu'elle ne verra pas fondre sur elle au moment fatidique, la silhouette effilée d'un oiseau de proie ? Une seule réponse : - c'est la nature - et lorsqu'on l'aime et que l'on tente de mieux la connaitre et de la comprendre au travers de la détention d'un rapace, il faut aussi en accepter ses régles, dont une essentielle et primitive : survivre libre pour toute espèce signifie manger ou être mangé. C'est en cela que les rapaces sont extraordinaires, dans la mesure ou ils sont le fruit de l'aboutissement d'une évolution génétique millénaire à un milieu. Dès lors, dénaturer ce qui fait l'essence même de ces prédateurs - leurs capacités physiques, physiologiques, leur instinct de chasseur - pour un unique plaisir égoiste de possession semble assez vil. Hélas, cette vision naturaliste réaliste est désormais tronquée par la "citadinisation" croissante de nos semblables, qui ont perdu ce rapport à la nature et ont presque oublié que la tranche de jambon servie dans leur assiette provient bien d'un porc, élevé ( et dans quelles conditions... ) et finalement tué pour nourrir les hommes. Il n'y a rien non plus de préjudiciable à cela, la nature humaine nécessite un apport protéïnique qu'il faut bien combler ! . A notre différence, nous donnons à nos oiseaux la possibilité de se nourrir dignement et écologiquement, dans le respect des capacités que leur à offert cette nature, face à une proie dotée de tous les atouts pour échapper à ses prédateurs. Un autre point : personne n'a dit que le législateur considérait l'enfermement comme préjudiciable. La détention est simplement très encadrée et est autorisée à des fins : pédagogiques, scientifiques, de reproduction ou de conservation des espèces. Il faut aussi bien comprendre que ces espèces sont rares et qu'elles doivent être préservées et protégées. Les connaissances, notamment des fauconniers au sujet des rapaces, ont participé et participent encore à leur protection. Ce ne sont pas des espèces domestiques, c'est aussi pour protéger ces oiseaux que leur détention n'est pas autorisée, comme celle d'un lapin nain.
  4. etienne01

    setter ou pointer ?

    Tirer les bécassines à la passée .... j'espère que tu n'en feras pas autant avec les bécasses... Cela est indigne d'un chasseur au chien d'arrêt. J'abandonne, et je crie : criminel !!
  5. Merci, merci, c'est trop Pour en revenir au sujet de base, il est vrai que ce qui nous oppose avec les collectionneurs ou simples détenteurs est bien cette idée de possession. Les fauconniers n'ont généralement pas le sentiment de posséder leurs oiseaux, mais simplement celui de les accompagner : On dit : je vole un pélerin, un autour, un épervier, pas : j'ai un pélerin, un autour, un épervier. Dans ce cas, la détention est un moyen de vivre une relation privilégiée avec un rapace, plus un but en soi.
  6. etienne01

    setter ou pointer ?

    "La Camargue est le seul endroit au monde où les bécassines ne peuvent être arrêtées car elles partent au loin." Mouais.... Il faut faire attention aux légendes locales... Sur mon secteur, les lagopèdes avaient la même réputation, ce qui donnait aux Nemrod locaux l'avantage de les tirer à 200 m à la carabine ... ou au cul levé dans les couvés... bel exploit .... Les terrains granitiques et l'altitude ne permettaient soi-disant pas aux chiens de prendre les effluves, les lagos ne tenaient soit-disant pas l'arrêt et partaient soit-disant au moindre tintement de sonnette , ect... De belles sornettes ! Depuis 10 ans nous les chassons à l'arrêt, sans difficulté, les chiens doivent être prudents et entreprenant, c'est tout. Depuis cette année sur ce même secteur, les comptages sont effectués avec des chiens spécialisés sur lagopèdes, ce qui nous aurait fait passé pour des fous, il y a encore moins de 5 ans ! Attention aux légendes rurales qui n'ont rien à envier aux urbaines ! l'intérêt d'un gibier sauvage est justement sa difficulté, de parvenir à bloquer des gibiers réputés imblocables, tout le challenge de la chasse réside dans ce but : parvenir à connaitre son territoire et adapter les chiens au gibier. Pour ce qui est des alouettes, je ne suis pas non plus ( une fois n'est pas coutume ! ) d'accord avec Voiron. TOUS mes chiens sans exeption se sont passionnés pour les grives, merles et autres alouettes. Je peux vous garantir qu'après une ou deux saisons de chasse, sauf un coup de nez au passage, plus aucun n'y prête la moindre attention. Nos territoires sont pourtant très pauvres en oiseau, il n'est pas rare qu'en une journée de chasse, les chiens n'aient qu'une grive à sentir, pourtant ils ne s'y intéressent pas. Pourquoi ? parce qu'ils ont été travaillés sur des gibiers plus nobles : gelinotte, lagopède, tétras, bécasse. Un chien servi après un bon arrêt sur 2 ou 3 bécasses, se moque éperdument des grives ou des alouettes. Je dois également avouer que si nos chiens sont assez spectaculaires en montagne, ils sont assez médiocres, sur d'autres territoires. Un bon chien = un gibier et un territoire. Pour le reste, il faut savoir si l'on veut chasser, faire du concours ou épater la galerie ("plus il y aura de spectateurs plus les chances qu'ils le fassent sera importantes" ). Qu'est ce que cela peut bien faire qu'un cabot fasse un arrêt occasionnel sur une alouette ou une place chaude, à partir du moment ou il donne parfaite satisfaction en action de chasse sur son gibier de prédilection ! Un moment de honte est vite passé quand on rentre avec la bécasse, la grouse ou le lago que personne n'a pu lever !
  7. etienne01

    setter ou pointer ?

    Tirer un perdreau d'escape... bel exploit ! surtout en camargue avec de bonnes densités de bécassines. Je préfère un chien qui arrête les merles, grives et alouettes, que de servir de l'escape ( même mort ... ). L'escape ne sert à rien avec de jeunes chiens, au contraire cela ne peut souvent qu'encourager les éventuels défauts, avec un gibier sorti d'une caisse qui n'y comprend rien, ne cherche souvent qu'a pièter devant le chien et n'encourage pas la quête et la recherche. Comme pour les oiseaux, il vaut mieux un pigeon bien volant qui disparaitra dès l'envol, qu'un perdreau stressé qui se trainera de remise en remise jusqu'à se qu'il se fasse bouffer dans le pire des cas. Le seul intérêt d'un escape peut être la sagesse à l'envol ( pour ceux qui veulent faire des concours ) et dans ce cas une caisse d'envol avec un pigeon fait très bien l'affaire. Généralement, nous passons à cet exercice avec des chiens de 2 ans, déjà confirmés sur gibier sauvage, pour valider la sagesse et qui méritent d'être présentés à des concours.
  8. Ce n'est pas tant du "bonheur" des animaux qu'il s'agit, mais bien de l'idée que l'on se fait du respect du à leur nature sauvage. Personne n'a dit qu'un pur sang arabe n'était pas "heureux" à tourner en rond dans un box, mais l'homme s'élève-t-il vraiment à détenir captives de telles espèces dans le seul but de n'assouvir que son besoin de possession... Les fauconniers pensent que non, et le législateur ( en France ) les a rejoint dans cette idée, la simple détention par des particuliers dans le seul but de collection n'est donc pas autorisée, ou du moins très réglementée, rendant par la même cette activité quasi impossible ( voir capacité ). Pour les fauconniers, seule l'utilisation des oiseaux à la chasse - ce pourquoi ils sont fait - justifie la semi-privation de liberté que l'on impose à ces espèces, qui peuvent à tout moment retrouver la liberté, en pleine possession des moyens dont la nature les a dotées.
  9. etienne01

    setter ou pointer ?

    Il oubliera vite les alouettes quand il aura chassé du "vrai" gibier.
  10. La solution peut être de recouvrir le grillage de polyane, mais dans ce cas, plus d'UV, et atmosphère un peu confinée ... très bon aussi pour les tomates !
  11. Je t'imagine à mon tour.... nu dans les blés, un tabouret dans une main, le fouet dans l'autre, un chiot admiratif et brimé au down à tes pieds et en arrière plan un breton bondissant au travers d'un cercle de feu ...
  12. Je vous rappelle que nous sommes sur un forum public et que vous donnez une fausse image de notre passion ! Les fauconniers ne chassent pas de leur véhicule ! Il est clair que ce genre de pratique est prohibée, que les personnes qui s'y adonnent sont des braconniers qui agissent en dehors des règles éthiques et législatives qui nous sont imposées. Tout commentaire à ce sujet ne sera donc plus toléré.
  13. Il s'agit à 99,99 % d'un autour.... Opportuniste ne veut pas dire capable.
  14. Je reconnais bien là tes fantasmes pervers !... dignes d'un amateur de breton, dompteur de chiots ...
  15. Je vois que j'ai suscité le débat - fly a au moins le talent de la paraphrase ! J'espère t'avoir convaincu , que tu ne feras pas un champion de field d'un chiot 10 mois Dresser un chien, c'est le laisser vivre jusqu'à au moins un an, le reste, c'est un baratin de chasseur désoeuvré ! et je suis prêt à le proclamer nu dans les blés !
  16. Heureusement qu'elle croise.... sinon elle irait tout droit ! Comme le chien espagnol de sokol ! Imagine les voitures ! Ne pas confondre un chien qui tourne et une quête croisée méthodique et structurée.( qui n'est d'ailleurs d'aucune utilité suivant les territoires : voir quête en étoile tout aussi efficace )
  17. Mais qu'est ce que c'est que cette manie de faire croiser des chiots ! Laissez les courrir - Plutôt la mort sous une voiture, que la servilité ! Lisez sokol ci-dessus - tout est dit sur 3 ans en 3 lignes.
  18. Je pense que vous en demandez beaucoup trop à de jeunes chiens... En laissant faire jusqu'à un an, tout vient ensuite tout seul.... Je me suis toujours élevé contre le dressage des chiens d'arrêts avant un an. Pourquoi tenter de forcer ce que l'instinct ou la pratique de la chasse lui permettra de comprendre de lui même ? Il ne revient pas au contact : ne le rappelez pas, cachez vous. Il court après les alouettes : c'est de son age, cela lui passera quand il aura été servi et que les premières bécasses lui auront été tirées à l'arrêt. Dès lors il comprendra parfaitement l'inutilité de courrir après les alouettes, à quoi sert la quête et l'arrêt. Un chien qui ne répond pas au rappel, c'est un maitre qui le rappelle sans cesse et le harcèle pour rien. Assis, couché, debout, down ! Tout cela pour quoi faire avec un chiot de 10 mois, à 6 mois de l'ouverture ? rien.. En ne sifflant jamais les chiens il reviennent tous naturellement au contact quelques soient les territoires et encore plus au bois. Un seul rappel par heure de sortie à l'heure du retour doit suffire. On siffle, et on ordonne l'arrière pour renter, si il dépasse notre pas on correctionne - point barre. C'est comme cela qu'on lui montre qui décide, pas en lui faisant faire des exercices de cirque pour épater la galerie. Si il y a des risques avec la circulation, il vaut mieux lui faire faire un tour de 10 minutes sans le rappler sur un secteur tranquille, que de le sortir pendant une heure en le rappelant toutes les 30 secondes. Désolé ... je m'emporte , mais le but de la première année, doit être de faire du muscle et du poumon, pour pouvoir commencer à chasser la seconde et avoir un bon chien la troisième, toutes ces histoires de rappel de chiot sont inutiles et ne servent qu'à rassurer leurs propriétaires. Je ne suis pas d'accord avec le rapprochement fait avec les faucons, si on prend un anglais, il faut lui laisser prendre de l'initiative et de l'amplitude, sans contrarier sa nature, sinon c'est faire du bas vol avec un pélerin et se retrouver avec un pointer qui quête dans les pattes. ( un scandale ..) A bas la servilité que vous tentez d'imposer à ces bêtes bâties pour avoir les poumons en feu, des jarrets d'acier et le coeur gros comme celui d'un boeuf ! Asseyez-vous et regardez les courrir, sans collier ni entrave, le nez en attente de la première effluve, le corps tendu dans l'effort, les yeux concentrés à ce qui les passionne, et vous comprendrez qu'il ne sont pas fait pour être les esclaves de nos ordres ou de notre volonté, mais qu'il nous appartient de leur donner toute la liberté qu'ils méritent pour parvenir à développer les atouts fantastiques que la nature leur a offert. En défenseur du droit animal à vivre sa passion, je crie liberté pour les chiens anglais !
  19. Le plus probable ... une surconsommation de whisky !
  20. etienne01

    Chien perdu en Espagne....

    Il doit y avoir un Espagnol fier de son pointer !
  21. Bravo ! tu découvres que tu as un pointer de 10 mois et pas un berger allemand de 5 ans !
  22. etienne01

    bien-être animal

    Nul ne prétend que la cause animale ne mérite pas d'être défendue, encore moins les fauconniers qui ont lutté pour la préservation des espèces. Mais la question ne se pose pas réellement en ces termes. Doit-on parler d'écologie ou de protection animale ?? Selon moi, ces deux combats louables n'ont rien à voir. Ce qu'il faut craindre est justement le mélange des genres et leurs dérives. Que l'on interdise la vente des fourrures de chien - très bien, mais cela n'a rien à voir avec de l'écologie ou la préservation des espèces. ( il en est de même pour les phoques qui ne sont plus en voie d'extinction, ce qui ne justifie pas un massacre ) Pour reprendre les termes de voiron, oui l'être humain ne se grandit pas en massacrant des phoques, par contre les scientifiques et les biologistes s'accordent aujourd'hui à dire que les populations de phoques supporteraient un prélèvement. Sous pretexte de respect de l'animal, on dérive vite vers d'autres sujets qui n'ont aucune justifications écologiques, biologiques ou scientifiques. Là est le danger. Au risque de choquer, je ne vois pas en quoi prélever des espèces comme le phoque pour sa fourrure - à partir du moment ou les effectifs de population ne sont pas en danger et ou cela se fait dans des conditions admissible - serait plus cruel que d'abbatre des visons, de chasser le renard, d'élever des pigeons ou des cailles pour les faire tuer par nos oiseaux.... N'est-il pas cruel de faire tuer un pigeon en filière par un jeune oiseau ?...Nous savons tous que ces actes ne sont justifiés que par notre passion, la perpétuation d'une tradition millénaire et que nous ne faisons que reproduire ce qui passe à l'état naturel. Mais quel "ami des bêtes" pourrait comprendre nos motivations et ne serait pas choqué par ce spectacle ? A ses yeux nos arguments qu'il considérerait à juste titre comme une exploitation de l'animal pour notre seul plaisir, ne justifieraient pas un tel crime. Les population de pigeons ne sont pas en danger, est c'est en définitive bien là notre seul argument, un argument écologique et biologique, qui n'est pas à mettre en rapport avec la cause animale.
  23. etienne01

    bien-être animal

    Il faut rester vigilant et seul un lobbing puissant, comme celui du monde de la chasse en France devrait nous permettre de conserver nos acquis. Il est en effet à craindre que ce "grenelle" de l'environnement accouche d'une souris... Il sera plus simple de donner le change en s'attaquant à des chasses traditionnelles ou autres activités marginales que de régler les réels problèmes environnementaux, liées à des pollutions directes et connues dans les domaines de l'industrie, de l'agriculture, de l'automobile, ou de l'energie. Les lobbings financiers et les profits en jeux dans ces secteurs sont sans commune mesure avec ceux qui nous occupent. Si il ne s'agit que d'une éco-taxe afin de pouvoir utiliser son 4X4 pour aller chasser, ce ne sera qu'un moindre mal ! On peut aussi penser que les terribles problèmes environnementaux qui nous accablent, vont enfin recentrer le débat. Quand la maison prend feu ( Chirac conférence de Rio ) , on ne pense plus à l'oiseau qui vient s'y poser ( moi ) ... Des chefs de file comme Hulot, ne sont pas particulièrement opposés à des chasses écologiquement responsables, comme la chasse au vol ( au contraire ! ), cette crise peut aussi nous faire rentrer dans une "real politique" écologique, ou le bien-être animal sera placé au second plan en raison des préocupations urgentes dont dépend l'avenir de la planète. En résumé, soit les politiques choisiront d'adopter des plans audacieux en terme d'écologie, soit ils sacrifieront sur cet hotel les boucs emissaires que sont la vénerie, la tauromachie et certaines chasses traditionnelles. ( Il faut malgré tout noter qu'une majorité de nos députés sont chasseurs - une lueur d'espoir dans l'obscurantisme écologique actuel )
  24. etienne01

    bien-être animal

    Il faut effectivement rester vigilant quant à ces demandes. Ceci étant dit, les visites et lamentations de BB auprès des chefs d'état ne sont pas une nouveauté. Elle avait déjà été reçue par De Gaulle ( au grand damne de madame ), puis par tous les autres présidents successifs... C'est donc un peu une tradition nationale que de recevoir BB au lendemain de son investiture, au même titre que d'avoir Arlette Laguiller au premier tour, et en général, comme pour Arlette on en entend plus parler jusqu'aux prochaines présidentielles. BB est comme Arlette et le parti communiste . Tout le monde en rêve, mais personne n'en veut ! Une probable exeption culturelle Française ! BB s'essouffle désormais et n'a visiblement plus l'aura d'antan. Soit cette fondation, s'éteindra définitivement à la disparition de l'idole de nos grand-parents, soit elle sera reprise ( et c'est le risque) par des dirigeants plus à même de mener une "real-politique" dans ce domaine, à miles lieux de la protection du "chien-chien à sa mémère" dans laquelle miss Bardot semble désormais être cantonnée, sans parler de ses positions politiques et humaines beaucoup plus éloignées du bien-être des personnes que de celui des bébés phoques. En résumé, la crédibilité de BB ne semble plus être réellement fondée eût égard à ses frasques et débordements multiples, elle s'évapore comme neige au soleil dans le paysage médiatique Français. La reprise de la chasse au bébé phoque en est un exemple flagrant. BB en bikini sur la banquise attirait la sympathie des foules, avec sa canne et ses discours xénophobes récurents, elle n'attire désormais plus qu'une sourde méfiance, poliment limitée en nostalgie du passé flamboyant de la starlette, de la part des politiques et du public.
  25. etienne01

    info locale

    Je ne partage pas du tout cet avis et il ne faut pas prendre les lobbies anti-chasse, "bien-être" animal, et autres à la légère. C'est bien sur les "vrais fauconniers" qui sont visibles tant en chasse qu'en entrainement que pèse le risque, pas sur les collectionneurs, qui passeront totalement inaperçus avec 2 chouettes enfermées au fond d'une volière. Nous en avons tous connu plus ou moins l'expérience au niveau départemental, ou à chaque fois qu'un fauconnier ou collectionneur négligent se fait réprimander par les services ONCFS, ou DDAF, l'opprobre et la suspicion pèsait pendant des années sur l'ensemble des fauconniers du secteur. A chaque fois, il est nécessaire de "regagner" la confiance de nos partenaires, cela complique également le démarrage des débutants. On ne parle pas non plus de l'image généralement ternie qui en ressort pour ce qui est assimilé par tout un chacun pour de la fauconnerie ( dès que quelqu'un se promène avec un oiseau au poing ) , suivant les retombées de presse souvent très négatives à cet égard.
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