Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Fly the snipe

Membres
  • Compteur de contenus

    768
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Fly the snipe

  1. Des bécassines... Rhââââââ! Avez-vous chassé hier? Quels commentaires pour cette ouverture? Chez nous, il y a autant de canards que l'an dernier mais beaucoup moins de sarcelles.
  2. Pas de vol hier soir pour cause de chasse à tir. Pas non plus ce soir pour cause de délicate sustentation entre chasseurs primesautiers (ou beuverie en hommes exclusivement autour de perdreaux grillés, au choix). Ce matin. Faucon à 609 grammes après les 8 poussins de la veille (2x4). Il monte immédiatement à 100-120 m, attaque sans succès un groupe de passereaux et revient se centrer. 1er perdreau escapé bizarement évité par le tiercelet (il semble avoir été lui-même surpris par sa vitesse et avoir craint la violence de l'impact). 2d perdreau escapé sur un plafond honête mais plus bas au moment où le faucon n'est pas à son avantage. Remise dans la haie toute proche. Il volera samedi matin sur l'exploitation et samedi soir au marais avant la passée du soir. Quelques colverts passent la journée sur la chasse et je vais tenter de le motiver à prendre des risques sur ce biotope. 'oublions pas l'objectif: les bécassines. Amicalement,
  3. 589 gr hier soir, donc très bas malgré 5 poussins depuis la veille. Le faucon a de l'ampleur et prend son perdreau, non sans avoir attaqué préalablement un passereau qui s'est remisé de justesse. Quand il est bas comme ça, le tiercelet chasse tout ce qui bouge. 609 gr ce matin à 7 h. 1er RV à 10 heures. Je parts faire voler sur l'exploitation. Mise sur l'aile sans attendre, entre les pommiers et un champ de tournesol, sur un territoire apparemment complètement vide. Le faucon monte immédiatement avec un coup d'aile incisif. Je n'ai pas fais attention à leur départ, mais un 15aine de pigeons bleus est en train de monter pour tenter de ne pas perdre l'ascendant sur le faucon. Ca monte et monte encore (120m?), jusqu'à ce que les pigeons abandonnent les uns après les autres en prenant la tangeante quand le tiercelet ne présente pas de risque pour eux. Quand le dernier pigeon part à fond en descendant, le faucon attaque mais n'y croit pas longtemps. Je me suis positionné dans le champ voisin à égale distance entre la route d'Arles et la remise de cyprès. Le faucon est toujours au dessus des tournesols, décentré de près de 100 mètres) quand j'escape une poule vers l'opposé, laquelle monte et se dirige vers la remise. Le faucon pique à 45° et prend de la vitesse. Il a compris qu'il devait aller vite et tente d'accéler en appuyant sa descente de vifs coups d'aile. Peine perdue. il est encore à 20-25 m du faisan quand ce dernier se remise. Ressource, remontée. Je le rappelle au leurre car il faut tout de même y aller. Vol très constructif: Il ne s'est pas éloigné, il a réussi à monter plus vite que les ramiers (même s'il n'avait finalement pas assez d'élan à l'attaque), il a confirmé qu'il avait compris l'intérêt de voler haut, il a conservé un coup d'aile agressif du début à la fin, il a eu le courage d'entreprendre la poule. Bref, c'est un vrai chasseur. Continuons à travailler à lui donner encore plus d'ampleur. Amicalement,
  4. Tu sais que tu es chez toi. J'en profiterais pour prendre finalement des congés, car rien d'autre ne me motive à en prendre que pour consacrer plus de temps au vol (entre autre, je n'ai pas touché au harris qui porte bien ses 739 gr avant manger. Rappelez-vous: 660 gr à l'arrivée). Hier soir, le tiercelet de pèlerin était à 599 gr. Il a attaqué et pris un perdreau sans difficulté dans un bruit caractéristique de drap déchiré. 4 poussins. Ce matin, un 5ème était encore nécessaire pour le mettre en poids pour ce soir. J'aurais pu pousser jusqu'au 6ème. Soyons patients pour attendre l'efficacité du traitement. La patience est-elle une qualité ou un défaut? Les performances physiques ne semblent pas diminuées, c'est déjà ça. Plafond réduit (60-80 mètres) mais suffisant pour la taille de la parcelle et les chances de réussite à la prise des perdreaux. Il monterait du double qu'il pourrait se sentir capable d'entreprendre les canards qui décolleraient plus loin. J'essaye pourtant de lui compliquer la tâche en escapant quand ça ne l'arrange pas. Mon premier couple de pigeon reproducteur a manqué sa première couvée. J'attends ce week-end pour le mettre en contact avec les canards. Ces temps-ci, j'ai de "grands" déplacements à faire pour le boulot et je fais souvent voler in extremis. Amicalement,
  5. Prochain objectif: le canard. Je lui ai montré une peau en guise de leurre pour le récupérer hier soir mais ça ne l'exite pas beaucoup malgré que je lui substitue une sarcelle à sa prise depuis l'ouverture de la sauvagine. Je crois qu'il faut passer à la vitesse supérieure et faire prospecter les canaux et autres roubines de Camargue par le pointer dans l'espoir que le faucon soit en position d'attaquer au démarrage des anatidés. Le tiercelet a déjà eu une opportunité sur canard ce week-end mais je pense qu'il craint encore le nombre (il y en avait 7 sur l'aile) en même temps que les atterrissages non maîtrisés dans la végétation haute. Amicalement,
  6. Shame on me. Je n'y ai pas pensé une seconde, ans doute par le fait qu'il ne mange pas sur les proies. Vous avez raison. Panacur dans une heure. Je me serais gratté la tête un moment encore, car il a encore eu le coeur de casser faisans et perdreaux ce week-end avec une belle régularité, en volant deux fois par jour, dans un scénario désormais bien huilé. Merci le forum! Amicalement,
  7. Tout ceci est vrai. Le problème, c'est qu'il est faible depuis qu'il est plus haut et qu'il vole 1 fois par jour. Il y a donc autre chose. Et je commence à le voir respirer... Avec les problèmes respiratoires qu'ont rencontrés deux faucons en 973, je vois rouge tout de suite et j'imagine le pire. Il est encore trop bas à 600 gr. Il serait bien à 620 (il l'a prouvé quand il était en forme), ce qui devrait même être un mini au stage où il est. Je dégaine l'arsenal. Je suis sûr qu'il passera de 6-7 poussins + cuisse de perdreau à 4-5 poussins par jour, et que ça se verra. Amicalement,
  8. 50% d'Apertex me semble une proportion un peu faible. A propos, le Framoccid ne serait plus fabriqué depuis février (dixit le pharmacien). Voilà qui peut expliquer pourquoi je ne parviens pas à le remonter alors qu'il mange comme un chancre. Il n'y a pas que la durée et la fréquence des vols qui soit en cause. Surtout que depuis quelques jours je n'ai plus le temps de le faire voler le matin avant de partir au travail, la nuit étant de plus en plus longue. Il faudra aussi que je trouve un désinfectant pour le pointer qui revient couvert de vase parfois mêlée de sang. Elles sont trop fragiles pour la passion qui les anime, ces saucisses-là . Elles peuvent perdre une patte sans même s'en aperçevoir. Un breton va gueuler quand il s'empalera sur les ronces mais il en ressortita indemne. Amicalement, NB: Ce soir, je traite le faucon. Je dors (pas). Et en route pour la Camargue au RV de chasse de 4h45. Comme dit un copain tombé en dépression après que sa femme se soit barrée, lorsqu'il a 4 gr dans le sang et qu'il voit passer quelque chose qui ressemble à une femme: " Je suis chaud comme la braise".
  9. Pour info: Je n'ai pas sorti les chiens pendant les couvées car le proprio m'avait prévenu (sans m'interdire d'y aller entrainer le faucon) de leur existence en début de saison. Depuis que le faucon chasse avec les chiens, je n'ai pas vu de couvées mais bien de petites compagnies d'oiseaux déjà allongés (un beau coq hier soir). Il est bien évident que je ne vais pas aller sur le domaine public. Je vais sur une propriété privée non chassée, je le réécris. De la même manière, je ne suis pas retourné sur la chasse où je fais l'ouverture demain (ouich! demain!) pour ne pas choquer les collègues. Le faucon a travaillé avec du coeur mais je suspecte une coccidiose. Il se pose entre les vols. Amicalement,
  10. Tout ça alors que je n'ai pas encore "consommé" cette année. En fait, vous me prévenez peut-être pour l'ouverture du 15/08! C'est ça hein? Une fois encore: - Le contexte du faisan en Camargue n'est pas celui du tétra dans le Jura. La camargue est grande, les moustiques dissuasifs (sauf peut-être pour un Guyanais), les propriétés privées, parcellisées, barbelées (ce qui met très vite les fuyards à l'abri, et l'espèce sauvage très bien représentée (il faut le dire car ce n'est pas vrai partout). - Un faucon n'a jamais commis une hécatombe telle que vous la craignez ou alors vous me flattez sur les qualités de mon oiseau. Merci, je le voulais chasseur. - Le faisan sauvage fait des sauts de puce dans sa fuite pour ne pas se mettre à la merci du faucon et ce n'est pas demain que ce dernier les prendra en masse. - L'auto-contrainte dépend du degré d'éthique de chacun. Il y a donc bien un soucis d'harmonisation des exigences et on n'est pas sorti. - Je suis un acharné de la chasse sportive et je vais sûrement déranger les chasseurs qui ne conçoivent pas autre chose que le poste ou l'affût (d'où le problème des chiens d'arrêts qui perturbent). Bête concurence. En général, le gibier se fait tuer d'abord parce qu'il n'a pas vu le chasseur. Je ne me cache pas. La preuve, et ça me joue des tours "dans le principe", puisque je suis jugé sur des principes. Bon, il me faut armer les appelants avant d'aller voler. Car à l'origine, le propos était bien de faire partager l'évolution d'un faucon vers sa préparation à la chasse et non pas d'émouvoir les sensibles. J'ai compris. Restons-en aux principes. Mais c'est très chiant. Amicalement,
  11. Vous ne faites que me prouver que vous êtes les premiers à vous auto contraindre, ce qui prouve que nous avons effectivement du soucis à nous faire pour l'avenir de la chasse. Selon votre raisonnement, nous ne serons pas capable de nous fédérer entre nous car celui qui tue 2 bécassines (pour le bien de la nature) verra d'un sale oeil celui qui s'est lui-même limité à 3 (pour le même bien de la nature). Nom de diousse. Je ne sais pas si je ne vais pas nouer la longe, avec tout le mal que fais. Et après, je vais me suicider, car je n'ai que ça dans la vie, moi la chasse. Suis un pov' paysan, moi. Suis jamais allé à la ville, ça me fait peur. Amicalement,
  12. Eh ben. Il faut vraiment que je fasse prendre un faisan sauvage ce soir pour vous donner raison à tous. Au moins, je n'en n'aurais pas lu des vertes et des pas mures pour rien. Désolé. Le débat me dépasse. Amicalement,
  13. [quote="etienne"] Pour la première partie: promis, à partir de maintenant, je balaye la parcelle pour faire fuir un éventuel gibier, je mets le collier électrique au pointer au cas où il arrêterait et je mets un fil à la patte du faucon pour l'empêcher d'attaquer. Pour la deuxième partie, je suis attéré par ton raisonnement. Effectivement, tu ne dois pas être loin de prendre ta carte chez les terroristes de l'écologie viscérale (je n'ai rien contre les écologistes normaux). Mais tu as toujours été un peu excessif, c'est dans ta nature, et je te pardonne. Grande nouvelle: il est possible de commettre un massacre avec un faucon pèlerin. C'est nouveau, ça vient de sortir. Réfléchis 5 secondes, pas plus, à partir des chiffres suivants: Je sorts 2 fois par jour. J'escape 1 à 2 fois par sortie. Le faucon prend de 1 fois sur 4 en moyenne. Au départ, j'ai vu 2 perdreaux. Combien y en a-t-il aujourd'hui, sachant que le faucon est introduit depuis fin juin? Je vais commettre un crime de la pire espèce si le faucon devait prendre un gibier qui serait mis sur l'aile par le chien? Parfaitement ridicule. Et surtout tu choisis très mal ta cible. Mais enfin, s'il faut donner une explication aux enfants, je veux bien être le méchant... Volgan, je te rassure, je ne vais plus voler sur la chasse en Camargue depuis + de 15 jours pour justement éviter d'être accusé par les tireurs d'être à l'origine d'un manque de canards à l'ouverture dans 3 jours. Les vols quotidiens ont lieu en Camargue sur une exploitation rizicole non chassée sur laquelle je peux faire voler par autorisation exceptionnelle du proprio. Donc je ne lèse personne. C'est dingue, j'en vais à devoir me justifier pour éviter les feuilletons. Pour en revenir à la pratique. Hier soir. Le faucon est à peine sec après une rincée carabinée. 599 gr. Mis sur l'aile, il tourne au ras du sol et se pose! Voilà autre chose. Heureusement, il repart 2 mn plus tard et monte parfaitement bien, se positionne derrière moi. La suite est indécente et il vaut mieux la taire. Amicalement,
  14. Les gars, vous vous montez le bourrichon tous seuls. Comme je me tue à vous le dire (sans succès), le faisan était d'escape. Ensuite, s'il faut absolument disserter sur le sujet, je pense effectivement que nous ne serons pas d'accord sur la définition et les limites du braconnage. En Guyane justement, nous avons évité de peu le classement de tous les limicoles en espèces protégées (ce qui aurait été une sacrée réussite et en tout cas une première mondiale). Cette véléité était entre autre motivée par le fait que j'étais le seul à voir (et tuer) des bécassines (grâce à mon EB Utah), pour le coup extrêmement rares aux yeux de ceux qui ne les voyaient pas, et qu'il fallait protéger de ce grand vilain pas beau qui extermine l'espèce (je m'étais limité à 2 par sortie). Ridicule. Le jour de l'interdiction si elle avait été mise en place, la plupart aurait fait des gorges chaudes avec un discours du genre: "A vous voyez, nous avions raison, ce gars-là braconne". Ah oui, dans une telle circonstance, j'avoue que j'aurais certainement continué. Ce n'est qu'un exemple. Je peux vous en donner d'autres. Tout plein. De grâce, ne tendez pas l'autre joue quand on vous soufflète la première, sans quoi nous reculerons définitivement. Sans défendre la révolution en la matière, et en affirmant bien haut qu'il faut respecter les lois en vigueur (c'est mon métier...), je souhaite simplement que les chasseurs quels qu'ils soient ne se laissent pas aller à cette espèce de jalousie (peut-être) quand ils ne sont pas les premiers sur le lieu du lâcher; je souhaite aussi que mes propos soient pris tels qu'ils sont et qu'ils ne soient pas jugés sans connaisance du contexte que je rencontre. Alors, les enfants, vous aurez fait un grand pas vers le bonheur et la liberté. Vous me faites penser à ces confrères qui n'avaient d'autre argument en réunion de crise pour défendre la profession que d'argumenter que nous devons balayer devant notre porte. N'en rajoutez pas, d'autres s'en chargent déjà très bien. Du massacre. Pfffff! C'est l'heure. Amicalement,
  15. Et si quand on en parle on s'en vante, alors, si nous considérons que nous avons fait le tour des discussions sur les bases de l'affaîtage et de l'éthique fauconnière, si nous avons décidé de ne pas nous attacher un peu plus à la pratique, alors il faudra revoir le concept du forum. Je t'embrasse tout de même.
  16. Donc ça tombe très bien. Pour des escapes, on trouve des cailles, des pigeons, des perdreaux et... des faisans. Il y a plusieurs façons de faire prendre une escape. Pour ma part, je choisis désormais celle qui sera la plus proche de la chasse pratique. Le tiercelet a dépassé le stade où il doit être servi "en direct". Relis le post attentivement. Celà dit, je peux être discret sur la chasse si cette ativité suscite de l'émotion même chez les fauconniers. Amicalement,
  17. Les jeunes faisans volent très bien et montent comme un perdreau aurait du mal à le faire. Ce qui leur manque encore, c'est sa,s doute de la vitesse. Les faisans sauvages que je peux voir par ailleurs sont quasi allongés (compagnies). Dans 4 jours, ouverture de la sauvagine! Amicalement, NB: l'éthique dépend du principe d'utilisation des escapes ou pas. La chasse française dépend de l'escape (lâchers de galinettes).
  18. En Camargue (3 fois ce WE), je me comporte désormais comme à la chasse. Le faucon est souvent trop bas au départ et manque des perdreaux qui sont au mieux de leur forme et de leur vitesse. Je le laisse sur l'aile et en général il monte. Les chiens retrouvent à la remise et le Breton passe sous les ronces pour rapporter ou remettre sur l'aile. Je ne suis pas parvenu encore à faire prendre à la remise sur l'aile mais c'est une question de temps. Le faucon vole donc assez longtemps. Je passe les tentatives sur les faisans sauvages. Le tiercelet a encore eu une occasion hier matin, qu'il a entreprise! En revanche, il ne manque pas de tenter sa chance au départ en survolant (loin) les arbres et autres constructions, au cas où une proie commettrait une erreur. Amicalement,
  19. Le pointer est déclenché, le faucon le serait-il aussi?. Rien que sur le vol d'hier soir, le tiercelet a volé haut et a attaqué 4 fois, 2 sur ramiers (il tente de chasser pour lui), 1 sur perdeau (poursuite après évitement) et 1 sur jeune faisan (pris). J'essaie de le maintenir à plus de 610 gr, mais avec ces vols plus ou moins sportifs, il faut anticiper juste. Amicalement,
  20. Hier soir en Camargue. 575 gr, donc trop bas. J'hésite à prendre une escape de faisan. Peu importe car le faucon sur l'aile part immédiatement survoler les rangées d'arbres le long du rhône, l'exploitation agricole du propriétaire... Bref, il a très faim et il chasse pour lui. Il est en train de revenir quand il déclenche une attaque. Je sauve in extremis (car il m'a fallu traverser 2 parcelles en courant, à mon âge...) la vie d'une crécerelle. Ce matin en Camargue. 618 gr empeloté, donc parfait. Du vent. Un spectateur d'un certain âge. Je lâche les chiens et prépare le faucon. Quand je vais mettre sur l'aile, j'aperçois le pointer tendu comme un slip. Un coup d'oeil au spectateur qui prend ses médicaments (véridique). Je le préviens qu'il doit y avoir quelque chose car le chien est bloqué et que je ne vais pas attendre pour mettre sur l'aile. Ce que je fais. Le faucon part, monte et revient sur une trajectoire idéale, contre le vent. Un coup d'oeil au faucon, un autre sur Guinness pour l'encourager, un troisième sur le breton qui prépare une connerie car il n'a rien senti (fort vent défavorable). Le temps est suspendu, on attend que le faucon se rapproche encore. J'engueule le breton à voix basse (!) pour le bloquer dans sa progression (Gniii!). Envol d'une poule faisane sauvage. Il manquait encore 30-40 mètres au tiercelet pour qu'il se sente capable d'y aller, contre le vent. Et puis il ne connait pas encore ces grosses bêtes-là. Le 1er perdreau escapé commence par se poser pour remettre le turbo quand le faucon commence à ressourcer, le second est manqué malgré une belle attaque sur une erreur d'anticipation de trajectoire (le vent?) au dernier moment. Le pointer retrouvera et arrêtera le 2d perdreau par deux fois, dans des conditions parfois épineuses (2d arrêt sous les buissons). Le faucon était repris (il a fait sa pelote sur le leurre). C'était un contexte parfait pour une harris. Un faucon à 100 m, un pointer qui ne commet pas d'erreur sur 3 arrêts. Il ne manque qu'une prise au tableau (celle du début, de préférence). Cerise sur le gâteau, Guinness ne court pas sous l'aile. C'est donc bien 3 fois qu'il a trouvé. Maintenant, il me faut passer du temps avec le breton pour lui expliquer le but de la manoeuvre. Je suis partagé car je le destinais au bas vol et au broussaillage dans les remises. Amicalement,
  21. Très juste. C'est pourquoi, à plus d'un an maintenant, ce chien devra chasser une saison pour apprendre à exploiter ses aptitudes naturelles. Il est parti avec un handicap sérieux en vivant sa première année chez une parisienne qui regarde 30 millions d'amis. Il veut toujours participer et montrer qu'il sait bien faire, et c'est usant. Pas de vol aujourd'hui pour cause de déplacement pro à ANNECY (je crois que c'est en Europe. A vérifier . Amicalement,
  22. Ces Belges !!!! Ils tuent les chiens qui font leur boulot. Sans doute ne sont-ils pas habitués à voir la passion dans l'oeil de leur auxiliaire.
  23. A 611 gr ce matin, il était à 20 gr de son plein poids. Il a bien volé mais a vu trop tard l'escape qui se remise dans les cyprès sans même devoir mettre le turbo. Hier soir en Camargue. Mise sur l'aile un peu plus tôt que la veille, mais au même poids. Le faucon n'a manifestement pas envie d'attendre l'escape aussi lontemps que la veille car il part sur la parcelle adjacente pour attaquer des hirondelles qui tombent au ras du sol. le faucon est obligé de se poser à la 2de attaque. Il revient sur ma parcelle mais cherche autre chose. J'agite la main pour le faire se centrer et escape quand il est derrière moi. Buffetage en règle (comme quoi...). Le perdreau tombe comme une pierre mais le faucon n'est pas pleinement "récompensé" car le breton prend le gibier pour le rapporter avant que le tiercelet n'ait le temps de tomber sur la proie après une belle ressource. Je rends son perdreau au tiercelet mais il attend déjà le gant où il est gorgé. J'y vais fort sur la nourriture. Une gorge de 4 poussins le soir (à peu près le maxi pour lui) et un ou deux poussins le matin (qu'il y ait vol ou non) pour éviter qu'il ne soit trop bas le soir. Pour le remonter plus vite, je peux lui donner du perdreau, mais attention à la rapidité de prise de poids. Je donne en général une cuisse et pas plus. Amicalement,
  24. Scottish/peal. Et pourtant pas bien lourd. Je le remonte, je le remonte... car il supporte bien dasn son comportement. Un bon indicateur: il vole 2 fois par jour quand il ne part pas à angle droit quand je le récupère au bloc. S'il est direct, c'est qu'il ne fera pas de balade ensuite. Amicalement,
  25. 585 gr. Je laisse voler voler voler. Au départ, c'est un peu mou avec une montée battue contre le vent et un laisser aller plané avec le vent. Tu vas le vouloir ton perdreau, je te le dis. Avec le temps qui passe, il commence à voler plus mécaniquement. Le soleil est couché quand j'escape le perdreau à un faucon à 45 mètres maxi. Rebelote. Un buffetage bruyant qui fait tomber le perdreau de 4 mètres, une proie qui se resaisie mais qui n'a pas le temps de repartir bien loin avant d'être liée et maintenue dans la chute. Possible que le côté pile (ou peal) ressorte chez ce tiercelet. Amicalement,
×
×
  • Créer...