Fly the snipe

Beaucoup de Harrismen semblent rêver du lièvre, donc bravo! 2 oiseaux sur le même gant? Amicalement, NB: je remarque sur le film que les faucons concluent sur la terre et non sur l'eau. Pour chasser le canard véritablement, il semble inévitable de disposer d'un terrain sec autour du point d'eau. Un des pèlerins que j'ai eu en Guyane tombait tout de même dans les 5 cm d'eau inondant uniformément la savane, quand il avait pris un pigeon. Mais il avait encore "pied". Au delà de ce niveau d'eau, ça devient difficile.

Ne soyez pas si durs avec la région normande car il paraît qu'il n'a plu que deux fois en septembre, soit du 1er au 15 et du 16 au 30.

Inutile de me flatter, ça ne marche pas. Ce samedi matin en Camargue, point de bécassines mais des chasseurs. Le faucon est très largement hors d'atteinte d'un coup de fusil mais je préfère m'éclipser après une attaque bien menée d'un pigeon qui, une fois encore, n'y a laissé que quelques plumes. Voilà un tiercelet qui ne prend pas le pigeon pour un repas potentiel. Amicalement,

Des nouvelles. Le tiercelet fait des vols d'entretien journaliers, pas très longs mais adaptés au temps que je peux y consacrer. Le vol du jour est représentatif: Mise sur l'aile entre les cyprès (un nouveau territoire proche de celui de mon ancien domicile) vers 16h40. Je traverse un pré de 200 mètres de long avec le faucon centré que je contrôle surtout à l'oreille (sonnettes). Il tourne en moyenne à une 100aine de mètres au dessus, espérant le départ d'une pie depuis les cyprès de bordure. J'atteins une vaste parcelle de tomates de plein champ tout juste récoltée dans laquelle je m'engage, le faucon très centré au dessus. Il attaque et touche le pigeon que je lui escape. Des plumes volent mais le pigeon repart vers la haie laissée derrière. Je reviens sur mes pas pour rejoindre la remise survolée par le tiercelet. Le Breton fait des sauts de dingue pour atteindre le pigeon. Ce dernier est en bas et je peux le faire fuir sans difficulté vers le pré de tout à l'heure. Le tiercelet a le temps de porter une attaque éclair mais la parcelle est étroite (j'adore ce genre d'attaque kamikaze) et le pigeon a le temps de se remiser dans la haie parallèle. Je balance tout ce que je trouve pour faire repartir la proie perchée haut, sans succès. Le faucon attend patiemment au dessus, à une 40aine de mètres de plafond. Quand l'affaire est perdue, je balance un pigeon tué la veille, attaqué pendant la montée et lié à mi descente. Je lui laisse faire courtoisie, exprès: le tiercelet n'a jamais mangé sur un pigeon avant. Du coup, il a tendance à se contenter de toucher, poursuivre pour toucher encore puis, quand le pigeon est loin, il revient pour le leurre. Il est presque 17h30 quand je reprends la route. Sortie ordinaire. Vivement demain pour que nous volions en chasse en Camargue. Il a bien plu avant hier et je compte sur la présence... des bécassines. Amicalement,

Si elles cherchent un sponsor... Je saurai faire abstraction de leurs questions simplettes de débutantes. C'est vrai qu'il ne reste déjà plus qu'entre midi et deux pour voler en cette période de l'année (quand on travaille). Sauf à être patron et à disposer de possibilités entre deux RV. Un avantage dont j'ai pu profiter cet après midi. Je suis arrivé 2 mn avant le client de 18 heures. Il vaut mieux disposer d'un oiseau régulier, qui soit plus à cheval sur les horaires qu'Air France. Amicalement,

Ah bon? Les fauconniers sont mégalos? Depuis quand? Heureusement que les "prouesses" de leurs oiseaux les ramènent sur terre de temps en temps. En tout cas le temps du vol quotidien... Je dis ça car j'ai trouvé qu'Etienne faiblissait dans son intervention précédante et qu'il semblait devoir être remotivé.

"L'inaccessible espwâââââââr!" Il y a une brochette de jolies filles qui s'affiche en bandeau entre les fonctions et la zone de texte. Suis-je le seul ou ai-je été reconnu?

Tiens! Voirons. A quand l'apéro?

Je me souviens non sans frémir (car j'avais 23 ans de moins) de mes premiers contacts avec l'être divin qui est devenu mon maître fauconnier, à son insu. Il a pensé tout haut: "Ce petit jeune, du haut de ses 15 ans, il ne va pas aller bien loin. Qu'il s'accroche à me courir au train quelques années et on verra". J'attends toujours. 23 ans plus tard, je vole tous les jours en espérant faire prendre du faisan sauvage à un tiercelet de pèlerin de 620 gr (là, c'est mon côté benêt, celui-là même qui a sans doute décidé ledit fauconnier à ne pas trop investir sur ma pomme). J'en connais qui sont plus têtus que moi... Sans doute est-ce une qualité ou du moins un moteur pour s'engager, se passionner et persister. L'important ensuite, pour les jeunes, est qu'ils aiment la chasse et la prédation. Sincèrement,

Moralité: faire son deuil de l'oiseau perdu (durée de vie des piles) et repartir dans une nouvelle aventure avec un nouveau, quitte à patienter jusqu'à l'an prochain s'il n'en reste plus de disponible. Il y a des éleveurs dans le coin je crois. D'aucuns me diront insensible. Non point. Perdre un oiseau démolit son homme mais ne ramène pas l'oiseau pour autant. Reste à laisser l'info aux associations fauconnières nationales au cas où elles seraient contactées par un ornitho perspicace. Amicalement,

Non. Viande rouge contre viande blanche... Encore que la caille soit un intermédiaire.

Ca s'amortit sur un an un setter?

Donc le tétra est ouvert. C'est le lagopède qui reste fermé. Finalement la chasse n'était donc pas annulée... Le pointer en sang dans les milieux rèches, Les bretons et autres setters au poil soyeux gavés de pignolos à devoir les en débarrasser aux ciseaux dans les friches. Des différences substancielles aussi en matière de résistance à la chaleur, encore que le pointer aussi cherche l'eau assez rapidement. Finalement des chiens complémentaires. Amicalement,

Il ne fallait pas choquer les sensibilités et les faucons ne devaient pas prendre, si possible. Par conséquent, point de perdreaux (qui sont des aimants pour le tiercelet). J'ai dû faire sentir au pointer les pigeons que j'avais dans le sac pour qu'il ait une chance de s'y intéresser la minute suivante. La suite? Je vais certainement confier le tiercelet à un membre de l'équipage qui lui fera chasser du gibier sauvage en Hongrie. Je ne peux me permettre d'être du voyage cette année pour des raisons professionnelles évidentes. C'est la suite logique de son évolution. Je tiens à ce qu'il fasse le maxi avant sa première mue. Amicalement,

C'est un peu bref, sachant qu'il y a eu au moins 6 oiseaux en démo de haut vol. Apparemment, ils n'ont retenu que le mien, et ils n'ont pas été assez patients pour attendre la fin du vol.

Dommage. Je pense que je suis passé pour un fou ou un inconcient auprès des membres de l'équipage et des représentants de l'ANFA. L'un est venu m'apporter l'émetteur, désolé, l'autre m'a indiqué le chemin le plus court pour passer les montagnes, compatissant. Le faucon a volé plus de 2 heures (dommage pour le public...), inspectant 3 des 4 points cardinaux, passant les sommets et les crètes alentour, revenant toutes les demi heures au contact. Guinness est resté à l'arrêt jusqu'à ce que le tiercelet revienne la première fois et que j'escape le pigeon. Le faucon a attaqué de manière d'autant plus impressionnante qu'il a largement dépassé les 100 m de plafond (merci la foule). L'attaque a été interrompue quand le pigeon est passé sur les têtes. Au dernier pigeon, à la fin du vol, il a buffeté à 150 m puis à 100 m puis à 50 m le pigeon qui tombait. BP était partagé entre la fierté d'être le producteur de l'oiseau, l'agacement de voir sa présentation pourrie par la durée du vol et sûrement mon inconscience. J'admets ne pas avoir su à quel poids je mettais sur l'aile, ce qui est cavalier quand le faucon découvre son territoire et que 300 personnes l'observent. Dans ce pays de montagne, rien n'est horizontal et la balance indiquait l'échec à chaque tentative. A la maison, le faucon était encore à 585 gr sans avoir finalement mangé sur place. Finalement, il est revenu comme chaque jour au point de départ. Devais-je compter sur notre complicité (les chiens compris) ou passer les cols derrière une antenne de tracking? Finalement, la prise de la veille à Bouisset correspondait mieux au champ de conscience collectif. Hier soir en camargue, le tiercelet a lâché le pigeon qu'il était parvenu à lier (toujours par peur de tomber dans le riz). Il est ensuite parti derrière sur 1 km je pense (je ne le voyais plus), parvenant à réduire l'écart. Il commence à être très costaud. Il est ensuite revenu se centrer pour un deuxième pigeon qu'il a buffeté, la proie se remisant dans une roubine avant d'être remis sur l'aile (par le breton entré dans les ronces) pour recevoir le choc fatal, le faucon tournat au dessus à 80 m tout de même. Conclusion: l'équipage (1 faucon, 2 chiens et moi) est au complet et il fonctionne avec une vraie complicité, chacun comptant sur le travail de l'autre. Ca fait plaisir. Amicalement,

J'attends ton commentaire sur le vol (pas banal) du tiercelet ainsi que sur le travail du pointer.

C'est arrivé au tiercelet ce midi encore. Une bétasse pourtant si méfiante à l'égard de l'homme (la pie...) qui ne s'est pas souciée du faucon en quittant une haie de cyprès. Quand les toutereaux ont commencé à descendre dans un tourbillon coupable, le faucon a finalement eu peur de l'atterrissage dans les pommiers et a lâché sa belle. La morale est sauve.

Fluconizole. C'est idem à mon avis. Amicalement,

Les oiseaux des membres de l'équipage sont encore assez peu nombreux à voler vraiment après la mue. Il y en aura toutefois suffisamment pour que la démo dure 2 heures. Il y aura bien sûr des harris en vol. A la fauconnerie, nous aurons une 30aine d'oiseaux. Si quelqu'un qui a des références cherche un harris de l'année bien imprégné, j'ai le mien. Même si je m'en occupe tous les 36 du mois, il part derrière les pigeons dans la fauconnerie et derrière les perdreaux diminués à l'extérieur. Je ne peux pas le garder car il me porte sur le système (et certainement sur celui des voisins) en criant à la moindre occasion. Amicalement,

Pourtant non.

Candida Albicans de base. Je reprends après 4 jours d'absence... sur pigeon. Celui de ce matin était pas mal avec un plafond de 150 mètres et deux attaques sur deux pigeons différents. A la première il a tapé doucement (volée de plumes) après une longue descente avant la remise du pigeon. A la seconde, le pigeon a esquivé puis s'est remisé.

Ca y est. J'ai enfin réussi à réunir une fiente, une pelote et un moment pendant les heures ouvrées du labo. C'est celui qui ait les analyses des oiseaux de la volerie de Baucaire. Un épisode pas banal hier soir au terme du vol du faucon. Le pilote d'un avion de tourisme qui a dû assister à la fin du vol, sans doute curieux, est venu comme pour se poser dans le champ puis a remis les gaz quand il a été à 35 mètres du sol, pour froler les cyprès et la ligne THT juste derrière. Et moi qui m'attendait à un crash en direct. Zut alors.

Journée organisée sur les terres historiques où chassait Charles d'Arcussia. A partir de 9 heures au village pour la visite d'une fauconnerie reconstituée, d'une exposition consacrée à D'Arcussia, et d'ateliers liés à la fauconnerie (entage, travail du cuir). Démo de vol vers 15h30 en bas du village: vol d'amont, vol à vue et bas vol. Cette journée est organisée par l'équipage Charles d'Arcussia. Amicalement,

Ouverture générale de la chasse dans le sud. Je suis allé voler le faucon le matin en Camargue, remballant bien vite mes affaires quand deux détonations ont retenti au moment même du départ du faucon. Le soir, j'ai voulu profiter d'un fort mistral pour entrainer le tiercelet. Le pointer a levé une grosse poule faisane (d'élevage) réfugiée dans les citrouilles, entreprise et prise. Donc pas de bredouille pour cette ouverture où je n'avais pourtant pas l'intention de chasser. Amicalement, NB: le tiercelet tousse parfois. Est-ce que ça vous dit quelque chose?