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Tout ce qui a été posté par Fly the snipe
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"C'est pourtant plus compliqué" j'ajoute le sous-entendu: que le buffetage. Hier, il a tapé assez haut (30-35 m). S'il est parti de 90 mètres, ça fait peut-être une vitesse encore trop faible. Pourtant le perdreau très motivé n'a pas eu le temps de parcourir grand chose et le faucon est arrivé fort. Ca viendra sûrement naturellement. L'impatience de la jeunesse sans doute... C'est rassurant.
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J'ai du mal à analyser l'origine de son comportement: il rejoint, serre une fois ou frappe "doucement", comme pour déstabiliser le gibier et provoquer sa chute. Si ça marche comme prévu, il ressource et prend en général au moment où le perdreau touche le sol (c'est au passage excellent pour le balai). C'est pourtant plus compliqué. Craint-il de tomber dans la végétation? Quand il a lié définitivement (2-3 fois), il n'était pas à l'aise à la descente et il a vraiment fallu qu'il arrive aux roseaux pour ne plus tenter de freiner sa descente (c'est un oiseau qui ne charrie pas). A chaque fois, il a atterri in extremis en bordure de champ. Il aurait peur. Amicalement,
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Une idée de nom pour ton BNS prometteur: Soul of EMIR ou Esprit d'EMIR. Le mien part aussi assez facilement après ce qui vole (hier matin, 2 ramiers), si ce n'est que les vergers alentour font une remise décourageante pour le faucon. Dommage pour la conclusion mais tant mieux pour moi qui ne suis pas obligé de traverser les roubines et les propriétés privées. Je reste vigilant, car il avait tendance à chasser pour lui. Je n'ai pas compris. Tu affaîtes pour les Arabes?
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Hier soir en Camargue, juste avant la nuit, chaleur obligeant. 611 gr. Le tiercelet est beaucoup plus aérien. Allez, même si c'est souvent difficile de juger, tentons un plafond: 80 à 100 mètres. Le premier perdreau a vu le faucon avant d'être lancé et il se remise dans la roselière que j'ai laissée derrière moi pour avoir une parcelle entière devant. Le faucon remonte après un embryon d'attaque, tourne au dessus de la parcelle, très légèrement excentré mais tournant comme une grande aiguille. Je le laisse faire pour qu'il monte encore si possible. Quand il se décentre encore légèrement, j'agite la main au dessus de ma tête ce qui le fait se repositionner à l'aplomb. Quand il est derrière moi, j'escape. Le perdreau va vite mais il est buffeté "avec précaution" à 30-35 mètres du sol au milieu du champ. Déstabilisé, le perdreau fait une pirouette et reprend sa fuite, le faucon un peu en retard (pour cause de ressource) derrière, et trouve son salut en arrivant à des buissons. Le faucon abandonne désormais facilement à l'approche de la remise. Une fois encore, le faucon a accroché sans faire mal. C'était pourtant facile pour lui de frapper fort car il avait de la vitesse. Beau vol tout de même, avec un oiseau régulier bénéficiant d'un beau coup d'aile malgré son poid du soir. Peut-être devrais-je le leurrer à la carcasse de perdreau pour multiplier les chances qu'il lie. Amicalement,
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Remonter aussi vite après l'introduction, donc sans qu'il y ait encore de véritable conditionnement, c'est tout de même un peu aléatoire. J'ai fait voler hier soir en Camargue à 611 gr un oiseau qui volait jusqu'alors à 577 gr de moyenne. Il est resté centré parce qu'il vole depuis 1.5 mois et qu'il connaît la musique (régulière). Quand j'ai tenté la même opération il y a un mois, il s'est baladé un moment. D'ailleurs, rien ne dit qu'il ne se baladera pas ce soir au même poids que la veille. Ca dépend aussi sûrement des oiseaux. Je suis content que ça se passe bien pour toi et surtout que tu trouves le temps de faire voler 3 oiseaux. Amicalement,
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Hier en Camargue. 576 gr. Le faucon est désormais bas et faible à ce poids. Il tourne trop près et trop bas. Dommage car les faisans étaient là. Il a fallu que je le récupère à vide pour le remettre sur l'aile après de longues minutes: c'est au moment où j'allais le chaperonner pour quitter les lieux qu'il s'est décidé. Il est monté à un plafond correct en peu de temps. L'attaque a été belle et efficace, même si le perdreau a abandonné au dernier moment pour se poser et qu'il a été pris au vol après une ressource serrée. Je maîtrise désormais la cuisson des magrais de perdreau et nous nous somme régalés. Ce matin. Vraie situation de chasse avec le perdeau positionné dans le champ avant l'opération. Le pointer ne le manque pas, l'arrête (quand je pense qu'il n'a pas eu son TAN...), coule jusqu'à l'envol. e faucon est bien placé et assez haut. L'attaque est trop longue et le perdreau rattrapé in extrémis. Il n'est pas pris. Beau vol. Amicalement,
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Les progrès d'un tiercelet (suite du sujet public)
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Le coin des fauconniers
Faut quand même que le hasard fasse bien les choses de temps en temps, sinon ce serait vraiment pas de chance. Non? Bravo tout de même. Et merci de prendre la peine d'apporter tes réflexions à ma prose, car nous avons beaucoup de muets par ailleurs, tant en matière de commentaires que d'expérience personnelle de l'affaîtage du moment. Y veulent pas donner leurs bonnes combines, c'est sûr! Amicalement, -
Je crois que c'est à peu près ça en effet. La première attaque est bien menée et il accroche le gibier, donc je ne crois pas qu'il cherche la facilité. En revanche, il doit bien y avoir une certaine forme d'habitude de la poursuite qui suit. C'était pas mal pour rallonger l'effort et l'habituer à persister, mais il faudra que je lui fasse comprendre que ce n'est pas automatique. On verra ce soir. Il faudrait que je me passe des chiens un moment mais c'est dur. Amicalement,
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576 gr au moment du départ pour la Camargue. Je mets sur l'aile 40 mn plus tard à deux pas de l'endroit que la veille. Sans doute son meilleur vol. Le faucon a volé au moins 20 minutes en restant en permanence au contact, centré à un plafond jamais atteint (dans une telle situation de contact), sans chercher à chasser pour lui en rejoignant les bosquets ou le toit du hangar. Le faucon est sur l'aile depuis quelques minutes quand Guinness trouve une compagnie de (jeunes?) faisans sauvages en bout de parcelle. Il y en a trop pour que le chien maîtrise la situation et il provoque l'envol. Je suis un peu loin, du coup le faucon aussi. Les faisans ne prennent pas de risque, ils glissent vers les roseaux au raz du sol. Le faucon les a vu, juge inutile d'attaquer mais va tout de même se positionner au dessus du chien en perdant un peu de plafond. Je traverse le champ pour tenter de maîtriser les chiens qui cherchent dans le riz derrière la roselière (pour épargner le riz jeune) et escape un perdreau au faucon. Le tiercelet, qui est remonté entre temps, n'a aucun mal à accrocher le perdreau, mais il ne le retient pas. D'où vient cette manie d'accrocher à la première attaque. Est-ce la peur de la chute dans les roseaux? Est-ce la garantie d'une relance par les chiens? Tel ne fut pas le cas cette fois-ci car le perdreau s'est branché dans une "haie". Mis à part cette non conclusion, le faucon s'est très bien comporté, restant centré quand je me déplaçais. A renouveler pour qu'il dépasse ses limites et ses craintes. Amicalement,
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Les progrès d'un tiercelet (suite du sujet public)
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Le coin des fauconniers
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Les progrès d'un tiercelet (suite du sujet public)
Fly the snipe a posté un sujet dans Le coin des fauconniers
Hier soir en Camargue. 565 gr. Les vols rapprochés assèchent le faucon qui reçoit pourtant de belles gorges car il prend. Je m'engage dans un petit chemin de l'exploitation où le faucon a fait ses premiers vols, dans l'espoir de trouver des canards, des faisans ou même des mouettes. Au fond c'est une rizière et je ne veux pas abîmer le riz jeune. Au retour, j'aperçois 2 perdreaux à 25 mètres dans un champ moissonné. Non de diousse (selon l'expression à la mode). L'oiseau est préparé dans la voiture (en oubliant l'émetteur au passage): j'ai peur de sortir ou même de reculer de peur de provoquer une fuite. Je mets sur l'aile en tendant le bras par la fenêtre et sorts en me tassant. Le faucon est très bien placé car il est parti monter derrière la voiture. Quand il me revient dessus, je lâche les chiens que j'envoie sur les perdreaux désormais couchés dans un sillon. Tout est parfait, les chiens ont capté l'émanation, le pointer se met à l'arrêt et le breton bourre au moment où le faucon lui passe au dessus. Deux perdreaux s'envolent à découvert et le faucon a du champ pour l'attaque... Mais ce couillon est concentré sur "son" toit de hangar (pourtant vide de pigeons), ne remarque rien et part se poser quelques secondes. Tout est perdu. Il revient se centrer mais les perdreaux sauvages se sont remisés dans une roubine. La prise du perdreau d'escape est sportive et longue (simple accrochage sur la 1ère attaque, poursuite sur la relance). C'est déjà ça. Ce matin, pas de vol. Le faucon est à 638 gr après avoir commencé une gorge sur son perdreau hier soir. Il faut bien qu'il comprenne que sur ce terrain et malgré un toit accueillant, ça fonctionne comme à la maison. Amicalement, -
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Deux vols par jour. C'est un peu compliqué de connaître son poids car le tiercelet est encore empeloté le matin. En revanche, le vol amène le vol et si je tenais compte de sa réaction, nous irions voler aussi à midi. L'avantage du matin, c'est la température beaucoup plus fraîche. L'inconvénient, c'est qu'il faut passer avant la brume (une courte fenêtre de vol). Sur les chaumes, le tiercelet reste parfaitement centré. Je garde les derniers pigeons volants (petits, trapus et courts) pour en faire une souche et suis repassé aux perdreaux (très vifs). Le faucon ne monte pas plus mais il prend avec un taux de réussite de 25% en moyenne. Il peut y avoir plusieurs poursuites quand le perdreau a eu le temps de se remiser et que les chiens le remettre sur l'aile. Le faucon est en général au dessus de la remise. Pas terrible pour le plafond, mais enfin. Le tiercelet a du coeur, car il lui arrive au déchaperonnage de partir du poing derrière un oiseau sauvage aperçu dans les sillons et... de le rattraper (attaque en général esquivée). Ma foi, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. Je vais retenter la Camargue ce soir ou demain. Amicalement,
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Des nouvelles du front. Le harris est passé en 2 jours de 608 à 715 grammes (pesée 24 heures après le repas! C'est fou). Depuis, je le laisse au jardin mais en lui donnant pleine gorge le matin sur pigeon ou lapin écorché. Du coup, plus un cri de la journée et même le jour suivant. En général, il se réveille avec la baisse de la température vers 20 heures. Hier soir, je l'ai détaché et il est venu au poing quand je me suis assis pour l'apéro. Inutile de prévoir de le socialiser car il pioupioute quand je lui pince le bec ou le gratte sous les ailes. Il y avait 2 gamins qui jouaient avec les chiens entre les chaises. Inutile aussi de s'embarraser d'une filière. Je vais le reprendre fin août. Amicalement,
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Des difficultés en Camargue pour motiver le faucon à attaquer au dessus des roselières et des platières. Pourtant, les envols de canards et autres limicoles auraient dû le motiver au moins à attaquer. Le pigeon lâché dans ce milieu provoque un intérêt très passager. Première nuit passée dehors de vendredi à samedi: Le faucon a (tout de même) volé un peu au dessus du marais avant de rejoindre la digue pour s'y poser. Il revient spontannément mais pour être rejoint par un tiercelet sauvage. Tout deux s'éloignent et reviennent. Je donne le leurre avec cuissette + corp de poussin au poing pour tenter de décoller le pèlerin sauvage et m'apprête quitter les lieux quand les chiens font voler des canards. Réaction atavique de ma part (qu'en eût-il été s'il s'était s'agit de bécassines), je remets sur l'aile. La grosse gorge de la veille (pourtant il était en poids en partant), le milieu qui l'impressionne, le gros tiroir tout juste reçu, l'émotion du vol en compagnie d'un congénère, le nombre impressionnant d'oiseaux... toujours est-il qu'il se met à monter, monter, en allant se positionner au dessus d'un bosquet au loin, pour monter encore. Il est 18h30 et je suis bouffé par les moustiques. Il vole et je le suis sur 3-4 km au tracking, dans un paysage d'une intensité insoupçonnée, au milieu des enganes, des taureaux, des chevaux, des canards et des moustiques... jusqu'à d'anciens silots refuge de nombreux choucas et étourneaux. J'ai en général de l'eau jusqu'au genoux et la progression est ... laborieuse. A 23 heures, après l'avoir localisé de peu, j'abandonne le tiercelet dans un arbre isolé où il s'est perché pour la nuit. A cause des 100aines de piqures, je ressemble à une orange. Le lendemain, je suis au pied de l'arbre à 5h45, réfugié dans la voiture à observer les moustiques qui m'attendent. Le faucon part dans la nuit et m'oblige à sortir. Il disparaît et revient tourner au dessus de moi et du leurre. A 6 heures, nous prenons le chemin du retour et arrivons à la maison à 6h30, quand le soleil passe un oeil au dessus des Alpilles. Samedi et dimanche, 2 vols par jour. Ce matin, nous étions rentrés à 7 heures. On s'emballe, on s'emballe, mais plus il vole, plus il s'assèche, donc plus souvent il peut manger... et donc voler. Moralité: Sans doute ne faut-il pas chercher à tout prix à faire voler au dessus des roselières. Moralité 2: Vive la télémétrie. Amicalement,
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Hier soir, le tiercelet est furieusement motivé. Pourtant, il est à 580 gr et dans d'autres temps, il aurait pu se balader. Ces jours-ci, il est très régulier et je tente de le mettre sur l'aile au milieu des rangées de cyprès en espérant qu'il surprendra des ramiers en passant de l'une à l'autre. C'est exactement ce qui se passe, si ce n'est que 2 pigeons partent en sens inverse une fois le faucon passé. Mais deux autres partent au fond du champ moissonné, immédiatement poursuivis par le faucon. Les pigeons ont 300 m d'avance et le faucon comprend assez vite qu'il n'a aucune chance. Il revient se centrer. Quelques tours au dessus de moi, avec une perte de plafond à chacun. J'escape un pigeon qui s'avère un athlète car en quelques secondes il a rejoint la haie à plusieurs centaines de mètres. Le faucon est parti derrière et a le temps de porter une attaque in extrémis, esquivée. Ca fait deux poursuites. Le faucon revient se centrer mais il a le bec largement ouvert. Il faut ajouter une chaleur intense, le champ des cigales remplissant l'air d'un vacarme suffisant pour couvrir le tintement des sonnettes. Leurre et cuissette. Nourrissage à la maison 1 heure plus tard. Entre les pigeons qui retombent immédiatement (et qui font baisser son plafond) et les imprenables, le faucon comprend-t-il quelque chose? Il lui en manque encore beaucoup pour conclure. Amicalement,
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Hier. 70 km/h de mistral. Du public comme finalement très souvent. J'avais mis un pigeon en boîte d'escape au milieu d'un champ moissonné et reviens avec pointer et faucon. Le pointer va presque directement se mettre à l'arrêt car il a saisi l'émanation de loin (l'effet magique du vent). Le faucon, mis sur l'aile en même temps que le chien a été envoyé, est déjà revenu se centrer, sans pratiquement battre des ailes, juste en maîtrisant les bourrasques. Plafond décevant malgré le mistral (30-40 m). J'escape lorsque le faucon est derrière moi un pigeon que je réveille sûrement car il retombe au sol avant de s'envoler, le faucon déjà aux trousses. Belle poursuite, le faucon prenant la tangeante pour couper la route du pigeon qui est obligé de revenir plusieurs fois au milieu du champ. Il finit par rejoindre et entrer dans une haie de cyprès salvatrice avec un tiercelet qui le suit. Je retrouve le faucon dans les pommiers, dépité. Amicalement,
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Beaucoup de ces chiens sont sans doute entrainés pour faire du field plus tard et leur conducteur cherche plutôt leur régularité (m'a-t-il semblé). C'est vrai qu'un chien qui cherche sans se laisser distraire finit par trouver, même si c'est (parfois très) laborieux. Un breton aurait été plus efficace que tous ces luxueux athlètes, je vous le dis (1). Pour Guinness: je ne sais pas si ça se fait, un TAN à domicile? Amicalement, (1) Qui m'a traité de provocateur?
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Bon. On va dire que le TAN était une expérience enrichissante. Au moins voit-on le niveau des autres chiens. Je ne serai pas méchant avec Guinness qui a tout fait à l'envers: parti avec le vent et non pas contre, recherche des crottes des concurrents précédants (histoire de faire indirectement connaissance, sans doute), pas d'obéissance au rappel (je l'avais observé déjà), recherche des canards dans un fossé entre deux parcelles, recherche de l'ombre dans un buisson... Des cailles? Commentaire du juge: il est bébé et n'est pas dans son assiette. Ce en quoi il avait raison. La veille, devant le maître fauconnier, il a trouvé un perdreau après une quête croisée (avec tendance à déborder de la parcelle de chaque côté), et hier soir, il a ratissé 3 parcelles (enfin moissonnées!!!!!!!!!) à la recherche de cailles sauvages. Les autres chiens, donc: Des chiens manifestement entrainés car très à l'écoute du maître, respectant à chaque fois la direction donnée et le rappel, pouvant être relancés au bon endroit à mi rappel. Sans doute les conducteurs ont-ils accès à des terrains qui leur permettrent d'entrainer toute l'année. Bref, leurs chiens sont déjà rompus à la chose. En revanche, leur quête n'est pas encore construite. Ils cherchent d'abord. Pour Guinness, j'espère associer chien et faucon dès maintenant. Les champs étant enfin dispo, je vais faire chercher le pigeon volant en boîte d'envol et servir le faucon au moment où le chien s'avancera trop près. Seule contrainte, je n'ai pas 272 pigeons volants à donner. Amicalement,
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Deux vols en Camargue dans le marais. Le premier en présence du maître et de retour d'un déplacement professionnel de finalement 2.5 jours, le faucon ayant trop perdu de poids en mon absence. Le faucon est resté sur l'aile un temps honête, centré mais très bas de plafond. Les bécasseaux et autre limicoles étaient partis devant le pointer que je n'avais pas eu l'idée de tenir avant de mettre sur l'aile. Le faucon est manifestement peu à l'aise au dessus de l'eau et des roseaux. Il n'entreprend pas le pigeon volant que je lui lance et finit par se poser sur une digue. Il a été nourri à la maison. Hier soir, de retour du TAN où le pointer a fait une petite promenade de fumées en fumées (il était le dernier à passer et le terrain était bien jalonné), rendant secondaire les cailles qu'il ne connaît pas de toute façon. Téméraire, je mets sur l'aile au milieu de chevaux camarguais, soucieux de respecter la zone où le proprio de la chasse m'a autorisé à voler (petit à petit, l'idée fera son chemin...). Le faucon est à 20 gr de plus que la veille et il s'éloigne pour attaquer des mouettes ou équivalent dans le pré qui jouxte le marais, derrière une roubine. D'attaques en survols, il disparaît au loin. Je me dis qu'il doit me voir dans cet environnement plat et je l'attends au milieu des chevaux. Après 15-20 mn, il est revenu se centrer et j'ai tenté d'envoyer le breton dans les roseaux. Ce couillon de chien attendant une escape de ma part est resté dans les bottes. Le temps que je me décide à descendre dans le marais, le faucon avait fait trois tour pour repartir vers ses mouettes. Quand il est revenu, il a reçu le leurre et sa cuissette. Récup au gant sur un poussin. Il était 16h30. Le soir, 49 jumps améliorés (je monte sur une chaise) pour 3 poussins de plus. Amicalement, A propos, le train e vendredi a été pris... de justesse. J'ai dû entrer par la première voiture, à l'appel du chef de gare. Escape d'un pigeon volant, poursuivi par un faucon qui n'a pas encore confiance en lui car il abandonne vite.