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Marine-perruche

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Tout ce qui a été posté par Marine-perruche

  1. Les limites et les souffrances du nourrissage à la main EAM (élevé à la main) L'EAM ou le nourrissage à la main doit se faire seulement en cas de sauvetage de l'oisillon (perruche). On retire l'oiseau à ses parents uniquement si ces derniers ne sont pas en mesure de convenablement le nourrir. Les causes sont : - Abandon des œufs - Abandon des jeunes - Mauvais parents - Mort d’un ou des parents L'élevage à la main ne devra jamais servir d'apprivoisement. Personnellement je suis contre l'EAM ou nourrissage à la main à d'autres fins que celle du sauvetage. Différencier Apprivoisement et Imprégnation On entend par « apprivoisement » un processus au cours duquel les tendances à la fuite et les réactions négatives qu’un animal manifeste en présence de l’homme diminuent progressivement jusqu’à disparaître. Il s’ensuit un état de docilité, qui résulte de la neutralisation des tendances à la fuite et au réactions négatives pour parvenir à des réactions neutres voir positives : l'oiseau s'approche de lui même, semble pouvoir accorder ou recevoir de l'affection, et la prend pour ce qu'elle est. En cas d’empreinte sur l’homme (imprégnation de l'oiseau à l'homme), l’oiseau adresse des conduites sexuelles et/ou agressives à l’objet de l’empreinte, l'humain, qui est considéré comme partenaire ou membre de la famille. Il n'y a plus de dissociation des espèces, votre oiseau se comporte avec vous comme un membre de son espèce, avec ce qu'il attend de lui, reproduction, toilettage, becquetage, etc et vous fera subir territorialité et agressivité. Il n'a pa appris à inhiber ses comportement puisqu'il a été privé de socialisation primaire avec ses parents, c'est pourquoi il est agressif et territorial. Les limites et les souffrances du nourrissage à la main sur le plan Physique Si l'on réussi l'EAM correctement, le petit aura "survécu". mais il faut prendre en compte l'aspect psychologique de l'EAM. Le petit est retiré à ses parents, amené dans un nouvel environnement, avec une nouvelle maman, une nouvelle alimentation. Tant sur le plan physiologique que psychologique, c'est un choc. C'est une souffrance morale qui peut survenir, qui pour moi est non éthique et non respectueuse de leur infliger. C'est pas pour rien que l'on fait dans de rares cas seulement l'EAM : sauvetage. Puis L'EAM c'est nourrir de force un oiseau sans savoir quand il a réellement faim (dans le cas d'une sonde). C'est essayer de trouver des règles auxquelles on s'accroche pour la survie de l'oiseau. Mais sachez une chose, c'est qu'à travers du nourrissage de la maman à son oiseau il n'y a pas que l'aspect alimentaire, il y a toute une éducation, une socialisation et intelligence animale, avec des normes qui lui sont inculquées, avec des substances nutritives protectrices également contre les bactéries et certaines maladies, tout ce qu'il n'y aura jamais dans un nutribird 21 et un gavage à la main. Les limites et les souffrances du nourrissage à la main sur le plan psychologique Le choc précoce de la séparation de la mère et de la fratrie : les liens affectifs et les apprentissages de la mère sont inhibés, l'oisillon ne peut donc pas s'identifier aux parents. L'équilibre de l'oisillon est brisé. C'est également lié au sevrage trop tôt ou rapide L'imprégnation à l'humain : Cela entraine une imprégnation hétérospécifique à l’humain , et donc une dissociation primaire.Le perroquet dyssocialisé n’a pas acquis lors de son développement les mécanismes primaires d’inhibition sociale, il ne sait donc pas comment se comporter avec ses congénères, ne sait pas comment résoudre un conflit. A la naissance, l’oisillon n'a pas une compréhension innée des codes sociaux de son espèce. Il doit apprendre à se comporter en tant que perroquet, avec des usages précis en matière de communication et de comportement propres aux perroquets. Nourris de la main de l'homme, l'oisillon n'acquiert pas les codes sociaux liés à son espèce. Le syndrome d'isolement : car les manipulations et interactions se font seulement lors des béquées Le syndrome de privation sensorielle : comportement exploratoire inexistant dans les premiers mois à cause des conditions de vie de l'EAM, par conséquent, développement d’une détresse et d'une résignation acquise (apprise). L’impuissance (la résignation) apprise c’est quand un individu apprend par l’expérience qu’il est incapable d’agir sur son environnement pour le transformer en sa faveur il devient incapable, physiologiquement, d’apprendre. Il développe également des phobies ontogéniques (Misonéisme : déteste la nouveauté dans l’environnement ; Néophobie : peur de la nouveauté dans l’environnement) Le seuil d'émotivité faible ou zéro : le perroquet n'a peu ou pas de curiosité, et peu ou pas de comportement exploratoire, de recherche. Il ne sait pas développer ses capacités intellectuelles de manière appropriée. Les soins néonataux inadéquats : pots d'incubation individuels alors qu'ils ont besoin de contact, d'être collés, manque d'apprentissage et de contact. La socialisation déficiente ou la désocialisation entraine des comportements sexuels aberrants et maladroits : le perroquet ne s'attache qu'à une seule personne, prit pour son partenaire. Cela pourra entrainer de l'agression et des confusions entre le jeu et l'agression. Ses comportements et réactions seront inappropriées. L'intolérance aux frustrations : Anxiété, angoisse et stress. Le syndrome d'hypersensibilité se développe. Les oisillons répondent de façon disproportionnée à des stimuli extrêmement faibles. Les troubles retardés (puberté) : hyper-dépendance, anxiété de séparation, comportement d’agression envers l’humain, hyper-vocalisation, phobies, territorialité, dépression, stéréotypies (manie, troubles compulsifs, automutilation) Le manque de prévisibilité et le dysfonctionnement de la communication : les distances de zone de fuite et de zone critique sont faussées, le perroquet a l'impression de ne plus pouvoir anticiper, il devient peureux, timide, et perd le contrôle de ses actions. Les problèmes graves liés au nourrissage : Le blocage du jabot, les brulures du jabot, les infections bactériennes, les erreurs avec injection de la pâtée dans la trachée et non dans le jabot et étouffement de l'oisillon, le sevrage trop tôt, etc... La thèse sur 105 gris EAM et les constats : http://www.charlieandpeggy.com/thesis_greys.pdf Je vous mets le résumé : Sources : - Konrad Lorenz, biologiste et zoologiste - Suite au séminaire de Johanne Vaillancourt sur L'éthologie du perroquet - Prof. Dr. A. Steiger und PD Dr. M. G. Doherr : "The influence of the breeding method on the behaviour of adult African grey parrots"
  2. Marine-perruche

    Sexe de ma perruche

    Bonjour et bienvenue Elias Peux tu nous mettre une photo de ta perruche, que l'on puisse te dire pour son sexe ? Si c'est celle de ton avatar, cela cela semble être une femelle, mais l'igame est vraiment minuscule. Bonne soirée !
  3. marie005 Jeu 21 Juil 2011 - 15:34 Sujet: mon couple...Bonjour j'ai un problème... j'ai un couple de perruche et un autre mâle aime la femelle de ce couple... hier j'ai mis mon autre mâle dans la cage et il se sont donner des bizous. Le mâle du couple a commencer a donnait des coup de bec.Alors je lai auter... J'aimerais bien avoire un autre femelle pour lui mais je ne sais pas si il va l'aimer ou pas (ne sais pas commen choisire,etc).Pourrait tu m'aider? Bonjour et bienvenue Si j'ai bien compris, tu possède deux mâles pour une femelle ? Adopter une seconde femelle peut être une excellente idée. Quelles sont les dimensions de leur cage ? Et les jouets ou sorties, en ont-ils ? Bonne soirée.
  4. J'imagine bien que tu as donné le charbon juste après la diarrhée (et cela semble avoir fonctionné) et pas au quotidien (car en plus d'inhiber l'intoxication en absorbant les molécules toxiques, le charbon absorbe également les vitamines et minéraux donc handicapant sur long terme). Je te posais les questions sur l'alimentation car je me suis dis que peut être occasionnellement il aurait absorbé un surplus d'aliments humides d'où les fientes très humides. Car ce n'est pas réellement une diarrhée. Lors d'une diarrhée, on ne doit pas pouvoir dissocier la partie urate, la partie fèce et la partie urine, sur ta première photo comme la deuxième, malgré les tâches d'humidité de la première, on observe les différentes parties. Donc ce n'est peut être juste qu'un problème de déséquilibre alimentaire. En tout cas je lui souhaite un bon rétablissement
  5. Bonjour, Un ami animalier vient de faire le sauvetage d'un martinet, qu'il va bientôt devoir déposer en centre de sauvetage et de réinsertion à l'état sauvage :
  6. Oui il est vrai que la cicatrice est très grande proportionnellement à son petit corps. Hâte que ses poils repoussent, cela donne une drôle de sensation au toucher ce carré nu. Quand je pense que les rats "rus" (sans poils) existent..
  7. En effet ses fientes n'étaient pas très belles. Quelle a été son alimentation juste avant ses fientes ( l'heure d'avant) ? Le charbon a peut être aidé soit à l'intoxication, soit à déshumidifier. J'espère qu'il ira mieux le beau p'tit père
  8. Merci Lulubec Aujourd'hui Eden s'est fait retirée ses points
  9. Ta perruche nest pas a TOI, c'est une vie qui n'appartient qu'a elle meme. Et si le droit de chaque pays a autorisé la détention d'animaux, ca ne rendra jamais la vie animale à l'état d'objet et de possession. Ta perruche éprouve des émotions, des sentiments, des préférence et elle a son libre arbitre. Si elle préfère ta mère a toi, tu ne pourras rien y faire, qu'elle soit ''a toi'' ou non. Tu ne controleras jamais ses préférences, tu peux améliorer ta relation avec elle, mais si elle est décidé a ce que ta mère qoit sa partenaire, tu n'y pourras rien, elle a choisi.
  10. Il s'agit d'une femelle sans aucun doute pour Tikiki, même si le bleu est visible. De toute façon on voit même sa cire devenir beige, signe d'hormones femelles elles sont mignonnes, contente que tu es trouvé une motivation de sortie !
  11. Marine-perruche

    Ma meute

    Ils sont vraiment trop mignons, merci de nous les avoir présenté
  12. dans le cas que tu cite, quand elle fait ca, pousse la rapidement mais sans violence avec ton bras et ignore la. De qu'elle ne mord plus, recompenses la. Accordes lui de l'attention car c'est ce qu'elle recherche. Si elle remord, repousses la. Quand elle ne mord pas, recompense. Ect.
  13. aucune punition n'est acceptable puisqu'elles ne font pas partie du bagage génétique de l'oiseau. Elles seront donc incomprises, violentes et stressantes ta conure qui n'associera pas sa ''betise'' a la punition, elle n'arretera donc pas. C'est a toi d'etre a la hauteur et de mieux respecter ton perroquet en ecoutant quand il te signale qu'il ne veut pas faire ce que tu le force a faire, ou qu'il ne veut pas que tu t'approches. Si tu te fais mordre, c'est de ta faute, ton comportement est fautif. A toi de te remettre en question et de réadapter ton comportement. Relis les articles, les methodes qui fonctionnent y sont cités. A toi de faire preuve de compréhension et de tact.
  14. Certificat de cession officiel de la république française , ministère chargé de la protection de la nature : Télécharger
  15. J'en connais un qui va faire des photos qui déchirent avec son nouveau Nikon
  16. Les gestes de pacification du perroquet et rétablir le dialogue Les perruches et perroquets sont des oiseaux proie, donc comme nous avons pu déjà l’aborder, il n’existe pas chez eux ni de notion de hiérarchie (pecking order ou dominance), ni de notion de punition (elle sera incomprise et traumatisante), ni la notion de territorialité (sauf en captivité). Ainsi, lors d’une situation conflictuelle, stressante ou affligeante, les perroquets cherchent avant tout à éviter ce conflit et à revenir en situation pacifiste. Leurs relations sont basées sur la confiance, la sécurité et les liens sociaux, ils opteront pour des comportements favorisants cela. Avec les perroquets élevés à la main (EAM) et qui sont imprégnés à l’humain, il sera plus difficile pour vous de vous rendre compte de ces gestes de pacification qu’ils communiquent pour vous faire comprendre qu’ils veulent retourner en situation rassurante. Voici quelques gestes de pacification que vous devrez apprendre à reconnaitre et à respecter : La dérobade : C’est l’évitement, la rupture de contact, un désir d’éloigner le conflit, à travers le détournement du regard et des armes telles que le bec. Quand vous observez cela, respectez le, cessez ce que vous faites pour opter pour un comportement plus calme et affectueux. Respectez sa dérobade en cessant vos actions qui sont agressives pour lui, vous observerez son malaise parce qu’il sera de plus en plus agité, désireux d’éviter cet échange. Il finira par passer à l’offensive si jamais vous n’arrivez pas à comprendre qu’il a besoin que vous cessiez. L’apaisement : Le perroquet va opter non pas pour des postures de soumission mais d’ouverture aux échanges affectifs, afin de cesser ce qui est train de se passer et ce qui lui ai désagréable. Il vous tend son cou, sa patte, il fera des bruits particuliers. Soyez y attentif et optez pour un comportement plus affectif et calme. L’activité de substitution : Le perroquet va opter pour des comportements déstabilisants, surprenants, hors du contexte actuel pour justement éviter les échanges qui se déroulent. Il n’accepte pas et ne veut pas se confronter, il ne le peut pas, donc il opte pour d’autres activité, respectez ceci en cessant votre comportement et en étant plus doux et en vous éloignant si besoin. Ce sera le détournement de la tête pour gruger un jouet, se toiletter, monter sur vous, s’éloigner, se déplacer, etc. Ces attitudes sont causées par le dysfonctionnement de communication généralement, et non pas par la mauvaise foi de votre perruche ou perroquet. S’il ne comprend pas ce que vous lui dites (verbal, soit 7% de la communication), il va se mettre à analyser le para-verbal (soit 18% de la communication, voix expressions du corps) et le non verbal (soit 80% de la communication, postures, gestes du corps, mimiques, etc.). S’il opte pour un de ces comportements, c’est que vous envoyez à votre perroquet un tout autre message que celui que vous souhaitiez communiquer. Il va l’interpréter d’une façon différente de vous, c’est pourquoi il est essentiel de ne pas crier, de ne pas être énervé et de ne pas avoir de gestes brusques. Si vous observez ces comportements de pacification, qui sont parfois explicites et parfois très discrets et rapides, réagissez immédiatement en redevenant plus calme et sécurisant, reprenez vous et changer vos modes de communication, rétablissez la confiance. S’il tourne la tête, tend son cou, semble s’égarer ailleurs, il se désarme pour vous donner l’occasion de vous exprimer plus clairement et plus affectueusement, alors rassurez le et cessez votre comportement qui lui semble agressif et déplacé.
  17. Pour ma part ce serait une posture a ne surtout pas opter car ce serait se positionner en prédateur (regard droit dans les yeux du perroquet, posture haute alors que nous sommes deja assez impressionnant comme ca pour un perroquet). Cela effrairait le perroquet sans pour autant qu'il puisse assimiler ma morsure a qui que ce soit. Au contraire, tu le conforterez à mordre plus fort puisque tu lui ferai peur. Comme dit dans les articles, il vaut mieux rester stoique et ignorer le perroquet, puis le récompenser et le complimenter quand il agit bien, plutot que de tenter une punition qui ne pourra jamais etre comprise par les perroquets.
  18. Merci pour ta fiche explicative Tikiki, c'est sympa ça nous fait découvrir le poisson Oscar, que je ne connaissais pas PS : + 200 points popularité pour cet article !
  19. Félicitation pour tes belles (c'est normal si les plumes de l'aile ont mis du temps) Bonne soirée
  20. UN ENVIRONNEMENT RICHE ET LIBRE Le « milieu » du perroquet, c’est son environnement. Le milieu des perruches et perroquets vivant en captivité, ce sera vous, et l’espace ainsi que le cadre de vie que vous serez en mesure de leur offrir. Les deux points essentiels d’un milieu adapté et adéquate, c’est un environnement spacieux et enrichi. Cela passe par un grand espace de vie, le mieux étant la liberté, et par un enrichissement de milieu en interactions, recherches et réflexions. Une fois l’environnement retravaillé, avec un grand espace mis à disposition de vos perruches ou perroquets, en favorisant la liberté, nous pouvons passer à l’étape de l’enrichissement de ce milieu (espace de vie, environnement). Il a besoin d’un milieu riche et perpétuellement enrichi. Il ne faut pas se satisfaire de lui donner accès à l’alimentation si facilement qu’on le fait ordinairement. Mettre leurs germinations, et leurs fruits et légumes si facilement à disposition dans des mangeoires n’est pas du tout intéressant et enrichissant pour vos perroquets. Ils favorisent le contrafreeloading, c’est-à-dire la recherche de l’alimentation, par un travail physique et intellectuel, pour obtenir les aliments. Des études tant à l’état sauvage qu’en captivité ont prouvé leur préférence pour l’affouragement (contrafreeloading, foraging) et donc la recherche alimentaire, à l’accès simplifié à l’alimentation (délaissé s’ils ont la possibilité de fourrager). La recherche alimentaire occupe plus de 40 à 50% du temps dans une journée chez les perruches et perroquets. L’affouragement diminue les risques de trouble du comportement et de mal-être. En captivité, ils n’en passent plus que 5 à 10%. Ils manquent donc d’enrichissement, et cela se rétablira au niveau de l’environnement. Vos perruches et perroquets vous prouverons leur manque d’enrichissement de leur milieu et leurs mauvaises conditions de détention à travers les comportements suivants : - Léthargie excessive - Hyper agressivité, souvent soudaine, contre un congénère ou un humain, - Hyper anxiété poussé à la phobie - Fixations - Boulimie, anorexie ou picage - Sur-lissage (sur-toilettage) - Stéréotypies, troubles du comportement idiopathiques - Territorialité L’enrichissement du milieu va donc à être d’apporter des stimulations à votre perroquet ou perruche et de lui donner libre cours à ses comportements naturels. Ces comportements innés sont essentiels à leur plein épanouissement, et bien trop souvent nous recherchons à les inhiber, alors qu’il est essentiel qu’ils puissent les exprimer. Il faut donc s’adapter en leur offrant un environnement riche d’interactions et de stimulations. Cela passe dans un premier temps à travers l’enrichissement alimentaire (la recherche). Mais également à travers l’accomplissement d’expériences, d’exploits, de succès, des activités libres. Et enfin à travers un enrichissement social, avec des interactions et des échanges émotionnels, d’où les besoins de congénères. Il est donc essentiel de compliquer progressivement la tâche de s’alimenter, à travers la nouveauté et la recherche. Il faut dans les premiers temps guider ses perroquets en leur montrant comment faire pour qu’ils se rendent compte des récompenses qu’ils pourront trouver en faisant le travail de recherche. Voici quelques idées : - Changer les postes / endroits d’alimentation : au sol, pour celles qui naturellement se nourrissent au sol (attention aux fientes), en hauteur pour les arboricoles, etc. - Varier les endroits et les contenants alimentaires - Aliments non retravaillés, non décortiqués, bruts, avec coques et cosses, qui nécessitent donc un travail physique - Des aliments un petit peu difficile d’accès (en vérifiant que votre perroquet est entrainé à ce genre de travail et qu’il y arrive) - Aliments dans des cachettes, des jouets foraging, comme une chasse au trésor (guider son perroquet et lui montrer comment les premières fois) Ensuite, le jeu n’a plus de limites, utilisez votre imagination. Il est essentiel que votre perroquet puisse explorer, fouiller, rechercher, jouer, exploiter ses capacités, et ainsi prolonger don temps de recherche et de travail pour se nourrir. Il faut évoluer dans sa réflexion envers son oiseau et penser à plus adapter et enrichir le milieu pour son perroquet, et non pas rechercher à conditionner ce dernier à vivre en captivité avec le peut qu’on daigner leur offrir. Ils ont des besoins que l’on doit respecter. Il n’y a pas que l’enrichissement alimentaire, il y a aussi l’enrichissement environnemental. Cela concerne l’espace, et les stimulations. Il faut donc des matériaux différents en forme et en matière (texture) à gruger et à détruire, et beaucoup de jouets différents et distrayants. Apprenez-le à jouer avec des jouets foraging, ou des jouets éducatifs. Guidez les dans les premiers temps en leur montrant, en les récompensant, ensuite cachez y des gourmandises et ils s’amuseront des heures durant, occupant vos absences. Cela diminue bien des problèmes de communication et de comportement. Mais cet enrichissement nécessite un apprentissage et un temps d’adaptation bien sûr. Il faut y aller progressivement, en le récompensant, en l’écoutant et le respectant. Vous connaissez la musique. Vos oiseaux sauront comprendre et apprendre qu’ils disposeront de temps pour l’exploration. Et surtout ils s’observeront entre eux et apprendrons ensemble. Vous pouvez également utilisez les végétaux non toxiques pour gruger, jouer et explorer. Mais ils devront leur être dédiés car ils seront rapidement détruits. Les nouveautés, accessoires, jouets, aliments, activités doivent être accompagnés d’un apprentissage et certains perroquets ont même besoin d’être rassurés par rapport à la nouveauté. Guidez-les et rassurez-les. Quelques guides d’enrichissement du milieu et d’affouragement : - http://parrotenrichment.com/books.html - http://pbec.com.au/downloads/mckendry_diffreinforcement.pdf - http://www.parrots.org/pdfs/all_about_parrots/reference_library/PEAB2.pdf Sources : - Johanne Vaillancourt, CAJV, séminaire sur l’éthologie du perroquet - Kris Porter, Parrot enrichment - Jim McKendry, Parrot Behaviour & Enrichment Consultations
  21. L’environnement du perroquet et l’occupation de l’espace Les perruches et les perroquets ont des besoins, et parmi eux il y a les besoins environnementaux et spatiaux. C’est pourquoi on ne peut pas détenir de perruches ou perroquets dans n’importes quelles conditions de détention. Pour commencer, vos perruches ou perroquets ont des besoins en espace, et en respect de ces différents espaces. Une métaphore parlante serait de dire qu’ils ont différentes bulles d’espace à respecter, tout comme nous, nous apprécions que les individus respectent notre bulle d’intimité. Voici un schéma qui illustre leurs différentes bulles d’intimité et spacieuses : L’espace secondaire est l’espace où les perruches ou perroquets y vont très rarement et plutôt en période de pénurie alimentaire ou de besoins à combler, qu’ils n’arrivent plus à combler dans leur espace habituel. Il n’y a aucun lien affectif avec cet espace. Le domaine est l’espace auquel l’oiseau pense souvent, il a conscience de cette espace et le considère, mais il n’y est pas particulièrement attaché. L’aire vitale est l’espace que vos différentes perruches et perroquets vont se partager et parcourir régulièrement, quotidiennement. C’est riche d’interactions et c’est l’endroit où il faut enrichir le milieu. Le territoire est riche en émotions, stimulations et échanges, et les perroquets y deviennent territoriaux (à cause des conditions de captivité) et le défendent contre les congénères. La zone sécuritaire est également très riche en émotions et en réactions comportementales. C’est la distance nécessaire pour que le groupe s’établisse et se maintienne. C’est le lieu familial, sécuritaire, rassurant, où les individus s’y épanouissent et c’est une zone que l’humain doit franchir avec délicatesse et confiance. L’espace social est une zone où les perroquets et perruches partagent leur environnement avec la famille, les copains etc. Elle est riche en jeux, échanges et émotions. Il faut respecter cet espace d’intimité quand on est humain, et laisser son perroquet accepter ou refuser qu’on y entre. Enfin, l’espace personnel est le dernier espace, à soi, le plus restreint, où votre oiseau doit se sentir en sécurité et bien heureux. Ces zones ou bulles sont des distances non figées, et qui se contractent en fonction des relations (amitiés, période de nourrissage de ses petits, périodes de reproduction, toilettage, régurgitation etc.) et de dilatent quand les ressources sont insuffisantes, quand il y a des échanges conflictuels, quand ils sont de mauvaise humeur, en période de reproduction, etc. Les perroquets sont des animaux de contacts, il n’y a donc pas de distances interindividuels quand il y la confiance et la sécurité, ils se perchent à coté souvent proches de se toucher, ils se blottissent, et ont besoin de contact. Avec les prédateurs ou les étrangers, c’est une autre relation et d’autres réactions qui s’instaurent. Il y a la zone de distance de fuite, qui est souvent représenté par l’envol du perroquet. C’est une zone riche en émotions et en besoin de confiance et de sécurité. Pénétrer cette zone alors que l’oiseau ne l’accepte pas ou ne l’autorise pas engendre l’angoisse et la prise de distance de votre perroquet. Il va pouvoir s’échapper lorsqu’un prédateur ou un humain s’approchera de lui. Si le perroquet n’a pas la possibilité de fuir en s’envolant (plumes d’ailes coupées, barreaux de cages l’empêchant, contention, etc.) votre perroquet optera pour d’autres comportements il passera à la menace (postures, cris et morsures). La zone critique permet de séparer le zone de fuite et la zone très étroite de la riposte (défense, attaque, menace). Cette distance varie selon l’espèce, les expériences de l’oiseau et sa socialisation. Avec l’habitude et l’apprivoisement, la distance de fuite diminue, ce qui est souhaitable, car l’oiseau se sent ainsi en sécurité. Car votre perroquet ne doit pas avoir peur de son environnement, il doit s’y sentir en sécurité, et respecté, c’est essentiel. Les problèmes de communication, ou dans le pire des cas, de comportements, sont liés aux conditions de détention et au nourrissage à la main (EAM). Il n’y a pas de distance de fuite à cause de l’imprégnation et de la promiscuité. C’est pourquoi cela complexe la situation. Car il est difficile de cerner les signes avant-coureur de l’angoisse, de l’envie de la fuite, Ainsi le perroquet passe rapidement à l’étape de riposte et d’offensive, donc d’agression (morsure). Le seul moyen d’éviter une morsure sera d’être très attentif et respectueux envers son perroquet. C’est pourquoi il est essentiel que vos perruches et perroquets aient accès au maximum d’espace, tout l’espace possible de votre maison si nécessaire. Il n’y aura jamais trop et jamais assez d’espace pour eux. Rien n’égale la nature. En cas de danger, que ce soit face à un prédateur, face à un étranger ou face à un humain qui semble ne pas respecter les zones sécuritaires de son perroquet, ce dernier va opter pour des comportements agonistiques, de fuite, de défense ou d’agression. Ce sera par exemple : - La fuite par l’envol - La soumission - L’évitement, en se déplaçant ou marchant pour aller plus loin - L’apaisement, en tentant quelques signes d’affection pour calmer la relation - La menace, avec le plumage hérissé, les cris, les gestes - La défense avec son corps, principalement son bec et ses pattes - L’offensive, en dernier recours, par l’attaque, la morsure (uniquement pour les perroquets en captivité) Les principes de défense des perroquets sont dans un premier temps la défense primaire, à froid. Ce sera la hauteur pour être en sécurité, la grégarité, on est plus en sécurité et plus fort en groupe, et le camouflage (crypsis). Puis il y a la défense secondaire, à chaud, face à la menace réelle : - La fuite - La coopération : à l’état naturel, ce sera la coopération en groupe pour échapper au prédateur, en captivité, ce sera une coopération suite à un apprentissage avec son humain. - Le comportement d’avertissement : les cris d’alerte pour annoncer l’arrivée d’un prédateur - Le houspillage (mobbing, harcèlement) : les perruches se mettent en bande ou seules et se mettent à voler en direction du prédateur ou de l’humain pour les frôler, les toucher avec les pattes ou le bec de manière agressive dans le but de faire fuir. - L’immobilité (frozen) : pour ne pas être vu - La menace : parade, plumage ébouriffé, cris - La riposte, l’agression - Thanotosis : faire le mort Sources : - Johanne Vaillancourt, CAJV, séminaire sur l’éthologie du perroquet - Kris Porter, Parrot enrichment - Jim McKendry, Parrot Behaviour & Enrichment Consultations
  22. Bonjour Bob, Oui je leur donne de la macédoine, enfin très occasionnellement. Ils mangent fruits et légumes quotidiennement.
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