Michel23
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Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20060831/CPSOLEIL/60831047/5287/CPOPINIONS Anticosti : les loups pour sauver les cerfs ? François Brassard et Vincent Gerardin Respectivement ingénieur forestier et écologiste La nature de la mythique île d’Anticosti est depuis quelques décennies soumise à de fortes pressions. En effet, des biologistes soutiennent, preuves à l’appui, que le cerf de Virginie (communément appelé chevreuil) menace sérieusement l’intégrité écologique de l’île. Ce cervidé, introduit en 1896, a vu sa population exploser par absence de prédateurs naturels. Les impacts de cette population de quelque 125 000 têtes, confinée dans ses limites géographiques, affectent principalement la dynamique forestière par un broutage excessif des jeunes plants de sapin. C’est ainsi que d’ici quelques décennies, les sapinières seront remplacées par des forêts d’épinette blanche — peu appréciées par le cerf. Cet animal est donc en train de détruire son habitat et, symptôme de cette dégradation, le cerf d’Anticosti est plus petit et moins gros que celui du continent. Solution rejetée Le problème, c’est que l’économie de l’île repose en bonne partie sur la chasse au « chevreuil ». L’abondance de cette espèce garantit le succès de chasse. On parle donc de « gros dollars » pour les pourvoiries installées sur l’île, et du maintien de la petite communauté anticostienne. Dans ce contexte, toute proposition de diminuer la population de cerfs pour rétablir un meilleur équilibre écologique sur l’île est rejetée sans discussion. La majorité des intervenants, du milieu de la chasse, du milieu forestier ou du milieu scientifique, est contre cette option. Pour résoudre cette quasi-quadrature du cercle, des chercheurs expérimentent depuis quelques années un système d’exploitation forestière qui protège la régénération de la sapinière par d’immenses clôtures autour des parterres de coupe. Une chasse intensive dans ces enclos à sapin réduit fortement la population de cerfs. Cette expérimentation se déroule dans un cadre scientifique rigoureux et semble donner jusqu’à maintenant des résultats intéressants. En effet, après quelques années d’essais, la régénération en sapin foisonne là où l’on a réussi à abaisser suffisamment la densité du cerf. Ces résultats font même dire aux scientifiques que cet ambitieux aménagement — financé par la vente du bois coupé et un support gouvernemental —, assurera, à terme, la régénération des sapinières, sauvegardera la biodiversité de l’île et maintiendra le niveau actuel de la population de cerfs. Équilibre rompu Dans un autre ordre d’idées, les chercheurs soutiennent aussi que l’équilibre naturel de l’île est à un tel point rompu que la conservation de la biodiversité peut difficilement être assurée par l’établissement d’un réseau d’aires protégées. Ils affirment même que l’intégrité écologique du parc national et des deux réserves écologiques de l’île est menacée par ce broutage excessif. Ainsi, ils soutiennent que la création de nouvelles aires protégées irait à l’encontre de la protection de la biodiversité. Quelle biodiversité ? Mais de quelle biodiversité et de quelle intégrité écologique parle-t-on? Celle du passé, avant l’introduction du cerf, ou celle d’il y a quelque 50 ans, alors que la sapinière pouvait encore supporter la population de cerfs? Parle-t-on de l’intégrité écologique d’un environnement écologique déséquilibré, à l’image de toutes ces îles du monde complètement bouleversées depuis leur découverte, par l’introduction d’espèces étrangères ? Ces questions, que soulève l’aménagement d’Anticosti, nous rappellent exactement le plaidoyer d’Aldo Léopold — illustre défenseur de l’écologie forestière américaine —, dans son livre posthume (1949) intitulé Almanach d’un comté des sables. Le chapitre « Penser comme une montagne » s’applique à la perfection à notre cas. Il écrit : « ..., j’ai assisté à l’extermination des loups, État par État. J’ai vu le visage que prenaient bien des montagnes privées de leurs loups... J’ai vu les buissons et les jeunes plants broutés jusqu’à l’anémie, puis jusqu’à la mort. J’ai vu chaque arbre défolié jusqu’à hauteur d’un pommeau de selle. » Et plus loin : « ...la montagne vit dans la crainte mortelle de ses cerfs. » La position des forestiers, des biologistes et des chercheurs de la chaire universitaire Anticosti illustre bien le caractère un brin présomptueux des mesures prises pour tenter de sauvegarder une biodiversité d’un autre écosystème, d’une autre époque, tout en maintenant indéfiniment une population sans prédateurs naturels. Anticosti est maintenant sous respirateur artificiel. Pendant combien de décennies, de siècles pourra-t-on tenir ce beau pari? Pourquoi les défenseurs de la biodiversité d’Anticosti ne cherchent-ils pas un modèle plus écosystémique ? D’accord, on ne peut logiquement espérer revenir en arrière et éliminer le cerf pour redonner à l’île son visage d’antan. D’accord, la chasse est une source de revenu intéressante, et fait encore partie de notre culture. Mais à l’heure de l’émergence des concepts d’aménagement écosystémique du territoire public, et malgré les nombreux efforts et la bonne volonté qui sont à la base de ce plan d’aménagement intégré de la sapinière et du cerf, on est en droit de se demander si cette approche est non seulement viable sur les plans écologique et économique, mais si c’est vraiment la bonne. Ne devrait-on pas songer à laisser les lois écologiques aller jusqu’au bout de leur logique, jusqu’à un nouvel équilibre ? Ne devrait-on pas, plutôt que d’intervenir sur les écosystèmes pour les maintenir dans une vision cynégétique de l’écologie du territoire, rééquilibrer ces écosystèmes en introduisant ce qui manque gravement à leur chaîne trophique, les prédateurs? La population de cerfs diminuerait, certes, mais atteindrait probablement, après quelque temps, l’équilibre. Tous seraient gagnants : des cerfs plus vigoureux, pour des chasseurs exigeants, et des forestiers qui verraient leurs profits aller à un meilleur aménagement plutôt que de faire vivre les vendeurs de clôture. L’intérêt de l’expérience actuelle, financée en partie par la vente du bois — la chasse n’est-elle pas ainsi subventionnée par l’exploitation des forêts ? — semblerait justifiée par la volonté de maintenir une économie basée sur la chasse du cerf. Qu’adviendra-t-il si l’une ou l’autre de ces activités est abandonnée, pour raison de régression observée de la chasse dans nos sociétés, ou de coût trop élevé de l’aménagement forestier par enclos ? Ne sommes-nous pas devant une solution qui se révélera vite désespérée, car en conflit avec les lois implacables de l’écologie... et de l’économie ?
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ça serait pas à rémuzat ??? J'ai eu la même réflesion que Glaurung en voyant les photos de Loulou, c'est exactement la même falaise... si vous voulez des nouvelles (pas très fraîches de 2004 des réintroduction dans la Drôme) : http://www.ornithomedia.com/magazine/mag_art186_1.htm http://www.ornithomedia.com/magazine/mag_art186_2.htm Et une nouvelle moins réjouissante : http://www.ornithomedia.com/magazine/mag_art306_1.htm
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vous trouverez ici le curriculum vitae de Pierre Rabhi, l'un des fondateur. http://terrehumanisme.free.fr/rabhi/rabhi.htm Ca m'étonne que Louva n'ait pas entendu parlé de l'Agro-écologie voila la définition : http://terrehumanisme.free.fr/agro/agro1.htm Agro-écologie et sécurité alimentaire des populations -------------------------------------------------------------------------------- Fondement de l'agro-écologie Pour expliciter notre démarche, voici quelques grandes lignes sur la problématique du développement agricole telle que nous la percevons, et sur les solutions que nous préconisons et appliquons depuis de nombreuses années avec un véritable et incontestable succès. Cette application porte des fruits parce qu'elle répond aux besoins des paysans les plus démunis, en particulier dans les régions arides et sèches telles que le Sahel. L'application de cette alternative au Burkina Faso est relatée dans l' Offrande au Crépuscule, ouvrage de Pierre Rabhi qui a reçu en 1989 le premier prix du ministère français de l'Agriculture. Derrière la question agricole et alimentaire, c'est bien entendu la dignité humaine qui est en jeu. Car il ne peut y avoir de liberté sans autonomie, ni de paix sans pain. Le droit et le devoir des peuples à se nourrir par eux-même sont au coeur de notre démarche et de notre éthique. C'est à cette éthique que nous entendons continuer à nous dévouer avec votre soutien. Ceux sont ces gens la qui ont décidé d'ouvrir une école : article du dauphiné libéré :
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Quand la pollution transforme les mâles en femelles...
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Louva dans Menaces sur la Biodiversité
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Quand la pollution transforme les mâles en femelles...
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Louva dans Menaces sur la Biodiversité
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Quand la pollution transforme les mâles en femelles...
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Louva dans Menaces sur la Biodiversité
Ah bé si c'est moi. Maintenant j'ai plus peur de rien, lol. Devenue écologiste radicale partisante des luttes contre le capitalisme, le libéralisme, l'impérialisme et la contre cruauté sur les animaux, c'est plus 2 fautes d'orthographes qui vont me faire peur, lol. Il a de la mémoire le Michel Il me semble que par MP je t'avais dit de foncer, non ? Je vois que ça a porté ses fruits -
Quand la pollution transforme les mâles en femelles...
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Louva dans Menaces sur la Biodiversité
Oui, comme dit Ugatza, tu commences fort ! Juste une question, n'est-ce pas la petite Louva qui il ya un an, avait peur de poster sur la meute, car elle n'était pas sûre de son orthographe ? Pour répondre au don juan qui pointe le bout de son nez, comme le dit Louva, méfies toi ça peut tomber tout seul Mais trève de plaisanterie c'est qui le Dr Jean-Pierre Willem ? -
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http://alpesdusud.alpes1.com/html/archives.php?num_actu=12 Plus de 300 brebis foudroyées Du jamais vu dans la vallée de l'Ubaye. Plus de 300 brebis ont été foudroyées samedi en fin d'après-midi non loin du col de Restefonds-La Bonnette. à proximité du lac des Eissaupres. Les brebis portaient des agneaux qui devaient naître en septembre. Les animaux faisaient toutes partie du troupeau communal de Jausiers qui comptait près de 1500 bêtes. 07/08/2006 à 10h14 - Priscila Vandeville C'est pas les 21 du père Jouffrey, le préfet devrait peut-être décreter un tir de l'orage par arrêté préfectoral ?
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Ce qui ne va pas...au quotidien
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Ugatza dans Menaces sur la Biodiversité
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des tirs de prélèvement sont organisés dans les conditions et selon les modalités définies par l’arrêté du 24 mai 2006 susvisé, sur les communes de ALLEVARD, PINSOT et LA CHAPELLE DU BARD, à proximité des troupeaux qui ont fait l’objet des attaques. Il dit quoi l'arrêté ministériel ? Ben il dit qu'on peut prélever 6 loups C'est très clair non !! As-tu compris pourquoi Jouiffrey renonçait a son droit de défense...
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ben, on pourrait écrire au préfet Il y a aussi une autre solution, aller sur lescommunes de ALLEVARD, PINSOT et LA CHAPELLE DU BARD, à proximité des troupeaux qui ont fait l’objet des attaques. Et s'interposer pour empêcher les lieutenants de louveterie d'effectuer les tirs, mais attention ce ne sont plus les gardes de l'ONCFS et quand on connait la mentalité de ces gens la (les louvetiers, je pense qu'ils aimeraient retrouver ce pourquoi la corporation avait été crée..) je pense qu'il vaut mieux ne pas se trouver dans la ligne de mire Si je parle comme ça, c'est que la aussi j'en connais des lieutenants de louveterie habilités a détruire "les nuisibles" et il faut voir quel acharnement ils y mettent
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Au fait connaissez-vous les membres de la commission d'enquête Loup : Loup Commission loup : Voici la liste des membres de la " Commission d'Enquête Parlementaire sur les Conditions de la présence du loup en France et l'exercice du pastoralisme dans les Zones de montagne " créée le 5 novembre 2002 en séance plénière à l'unanimité des 33 députés présents. Cette création a été votée suite à une demande de Commission d'enquête déposée le 18 juillet dernier par Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes et ami politique de Charles Ginési président du Parc National du Mercantour. La Commission " s'attachera à rechercher les causes du retour du loup en France et à déterminer les moyens de valoriser le pastoralisme ovin ". Le rapport de cette Commission doit être rendu public vers le 15 avril 2003 et les auditions ne seront pas ouvertes à la presse, l'affaire menaçant de toute évidence de toucher à des secrets " Défense Nationale ". Président de la Commission d'enquête : Christian Estrosi, UMP, Alpes-Maritimes Rapporteur de la Commission d'Enquête : Daniel Spagnou, UMP, Alpes-Maritimes Vice-présidents de la Commission d'enquête : François Brottes, PS, Isère Henriette Martinez, UMP, Hautes-Alpes Secrétaires de la Commission d'enquête : André Chassaigne, PC, Puy de dôme Jean Lassalle, UDF, Pyrénées Atlantiques Membres Gabriel Biancheri, UMP, Drôme Jean-Louis Bianco, PS, Alpes de Haute Provence Augustin Bonrepaux, PS, Ariège Michel Bouvard, UMP, Morbihan Jean-Paul Chanteguet, PS, Isère Roland Chassain, UMP, Bouches du Rhône Lucien Degauchy, UMP, Oise Philippe Folliot, UDF, Tarn Joël Giraud, PS, Hautes Alpes Jean-Claude Guibal, UMP, Alpes Maritimes Antoine Herth, UMP, Bas Rhin Christian Kert, UMP, Bouches du Rhône Michel Lefait, PS, Pas de Calais Lionel Luca, UMP, Alpes Maritimes Hervé Mariton, UMP, Drôme Pierre Morel-A-L'Huissier, UMP, Lozère Geneviève Perrin-Gaillard, PS, Deux Sèvres Jacques Remillier, UMP, Isère Vincent Rolland, UMP, Yonne Martial Saddier, UMP, Haute-Savoie Michèle Tabarot, UMP, Alpes Maritimes Léon Vachet, UMP, Bouches du Rhône Pour toutes informations sur les travaux de la Commission, contactez Madame Syrine Slim, Tel 01 40 63 54 70, fax O1 40 63 64 56 Courriel : sslim@assemblée-nationale.fr La création de la Commission loup a donné lieu à un débat à l'assemblée nationale dont voici quelques extraits savoureux de par leur bêtise, mais particulièrement grave pour l'écologie de la part de gens qui tiennent entre leurs mains la destinée de notre pays.Note du posteur Patrick Ollier, UMP : " la situation dans le Mercantour a rofondément évolué et l'on peut estimer aujourd'hui que le nombre de loups aujourd'hui présents dans l'arc alpin français est voisin de cinquante animaux qui vivent seuls ou en meute. Il y en aurait même probablement plus d'après les impressions des bergers et des éleveurs ". Christian Estrosi, UMP : " Vous connaissez la cause des larmes et de la détresse de tant de nos éleveurs et d'habitants de ces zones de montagne au cours de ces dix dernières années : la présence du loup. Aucune des mesures prises n'a permis de mettre fin à ce drame humain ". Christian Estrosi : " Pour mémoire rappelons que le ombre 'attaques s'établissait à dix en 1993 et qu'en 2001 on a dénombré 250 attaques soit 1152 brebis mortes et que le dernier comptage qui remonte au 10 octobre fait état de prés de 2000 brebis massacrées." Michel Bouvard, UMP : " Merci Voynet ". Christian Estrosi : " Tout un faisceau d'événements accrédite la thèse d'une réintroduction artificielle à commencer par l'absence totale du loup entre Gênes et les Alpes Maritimes alors que la thèse officielle fait état d'une provenance des Abruzzes en Italie. Aucune trace de sa présence entre le parc des Abruzzes et le Mercantour pourtant de plusieurs centaines de kilomètres. " Michel Bouvard : " Tout à fait ! Il a du faire du stop. " Jean Launay, PS : " Pour avoir une compréhension affinée des problèmes posés et mieux saisir la détresse des éleveurs il convient en plus des bêtes tuées ou blessées par le prédateur - qui, rappelons-le ne tue pas pour manger- de prendre en compte les nombreux avortements subis par les brebis et l'allongement fréquent la période d'agnelage, le stress ou encore l'amaigrissement des animaux ". Jean Lassale, UDF, ex-président du Parc des Pyrénées : " Il faut savoir comment ces loups sont revenus. Et puisque l'on a opportunément retenu d'élargir le sujet à l'ensemble de la filière pastorale il serait bon tant qu'on y est d'en faire autant sur le retour des nouveaux ours dans les Pyrénées centrales. " Augustin Bonrepaux, PS : " Ceux-là on sait comment ils sont revenus ! " Michel Bouvard : " En avion et sous les caméras ! Et dire aussi combien cela a coûté aux contribuables ". Jean Lassale : " Je souhaite simplement, chers collègues, que l'on en profite aussipour fouiller un peu et voir ce qu'il y a derrière cet univers parallèle de l'écologie rampante qui s'est instituée non seulement dans notre pays… " Lionel Luca, UMP : " Rampante ça oui ! Comme les ronces et la broussaille. » Jean Lassale : " … mais dans toute l'Europe, je peux en témoigner " André Chassaigne, PC : " Je ne me reconnais guère dans la vision du monde rural qui vient d'être exposée. Je dis tranquillement en me fondant sur une expérience ancienne, sur un vécu quotidien, cette approche me paraît un peu caricaturale." François Sauvadet, UDF : " Il n'a pas écouté ! " André Chassaigne : " Il est légitime de s'interroger sur les conséquences économiques et environnementales de la présence du loup. Mais eu égard à partialité de certains motifs avancés par la résolution et rappelés à cette tribune il nous semble indispensable de rappeler que le loup de peut pas être responsable de la mise en péril de l'économie montagnarde. " André Chassaigne : " La résolution affirme que les mesures de protection des troupeaux sont inopérantes pourtant les expériences menées dans les pays étrangers et les derniers chiffres français donnent des indications plus nuancées. Les résultats obtenus concernent deux départements, les Hautes-Alpes où les mesures de protection sont généralisées et les Alpes Maritimes où elles sont très peu appliquées. En 2001, pour des populations similaires de loups, les pertes qui leur sont attribuées ont été de 97 brebis pour 9 loups et de 1152 brebis pour les 12 loups des Alpes-Maritimes" Henriette Martinez, UMP : " Je viens des Hautes-Alpes il y en a plus que cela. " André Chassaigne : " Le loup peut être aussi un facteur de développement touristique non négligeable. " (protestation sur les bancs de l'UMP et de l'UDF). Patrick Ollier : " Ce n'est pas sérieux ! " Augustin Bonrepaux : " on a d'autres atouts, heureusement ". Michel Bouvard : " Les touristes vont dans des parcs à loups fermés ! " André Chassaigne : " Comme dans le parc des Abruzzes qui accueille un million de touristes chaque année ". Xavier de Roux, UMP : " Le loup est un loup pour l'homme " °°°°°°°°°°° Par contre je n'arrive pas trouver les noms des commissions restreintes qui se réunissent dans la Drôme te l'Isère pour les tirs du loup, je vais aller voir du côté de l'ASPAS
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http://www.isere.sit.gouv.fr/Documents/arretes/2006-06935.rtf DIRECTION DES ACTIONS INTERMINISTERIELLES BUREAU DE L’ENVIRONNEMENT ARRETE N°2006-06935 LE PREFET DE L'ISERE Officier de la Légion d'Honneur, Chevalier de l’Ordre National du Mérite, VU : la directive du Conseil CEE n° 92-43 du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, notamment ses articles 12, 15 et 16, VU: le Code de l’Environnement, notamment ses article L 411-1, L 411-2 et R 411-1 à R 411-3 et R 411-6, VU: l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 modifié fixant la liste des mammifères protégés sur l’ensemble du territoire, VU: l’arrêté interministériel du 24 mai 2006 autorisant les opérations d’effarouchement, de tirs de défense et de prélèvement sur les animaux de l’espèce Canis lupus pour la période 2006-2007 et ses annexes, VU: l’arrêté préfectoral n° 2006-05129 du 27 juin 2006 fixant le cadre de mise en oeuvre des opérations d’effarouchement, de tirs de défense et de prélèvement sur les animaux de l’espèce Canis lupus dans le département de l’Isère pour la période 2006-2007, VU: les constats de dégâts dressés suite aux attaques des 23 et 27 juillet et 6, 9, 11 et 13 août 2006 sur l’alpage de Claran - Périoule – Moretan – Crozets, exploité par M. Jean-Pierre JOUFFREY sur les communes de ALLEVARD, PINSOT et LA CHAPELLE DU BARD, , VU: la demande téléphonique formulée par M. Jean-Pierre JOUFFREY en date du 16 août 2006 pour l’organisation par le Préfet de tirs de prélèvement en vue de la protection de son troupeau, VU: l’avis du groupe restreint en date du 18 août 2006, VU: le rapport conjoint du Directeur Départemental de l’Agriculture et de la Forêt et du Chef du Service Départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage de l’Isère, VU: l’avis de l’Office National de la Chasse et de la faune sauvage sur les personnes habilitées, Considérant que le troupeau concerné est situé dans la zone Nord de l’unité d’action du massif de Belledonne, Considérant que, depuis le 23 juillet 2006, 6 attaques aboutissant à au moins 21 victimes indemnisables au titre de la prédation du loup ont été constatées et attestées, malgré la mise en place de mesures de protection et de moyens d’effarouchement depuis le début du mois de juillet, Considérant que les moyens utilisés ne constituent donc pas une solution satisfaisante pour prévenir des dommages importants au troupeau conduit par Monsieur Jean-Pierre JOUFFREY, qui n’a pas souhaité bénéficier d’autorisation de tirs de défense, Sur proposition de M. le Secrétaire Général de la Préfecture de l’Isère, ARRETE ARTICLE 1 - Afin de prévenir des dommages importants au troupeau conduit par Monsieur Jean-Pierre JOUFFREY du fait de la prédation du loup, des tirs de prélèvement sont organisés dans les conditions et selon les modalités définies par l’arrêté du 24 mai 2006 susvisé, sur les communes de ALLEVARD, PINSOT et LA CHAPELLE DU BARD, à proximité des troupeaux qui ont fait l’objet des attaques. ARTICLE 2 - Les personnes qui peuvent participer à l’opération, sous le contrôle et la coordination de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, sont les Lieutenants de Louveterie du département de l’Isère et les gardes particuliers assermentés munis du permis de chasser validé dont les noms suivent : M. André TAVEL BESSON, permis n° 38 1 18 229, M. Michel DAVALLET, permis n° 38 1 18 241, M. Bruno BLETTON, permis n° 38 1 24 211, M. Serge SIMON, permis n° 38 1 36 117, M. Michel BUISSON DEBON, permis n° 38 1 23 785, M. Jean Claude CAVAGNAT, permis n° 38 1 13 769. …/… 2. ARTICLE 3 - Les dispositions du présent arrêté sont applicables jusqu’à la descente d’estive. Toutefois, l’opération organisée par le présent arrêté peut être suspendue et, le cas échéant, interrompue, dans les conditions fixées par l’arrêté du 24 mai 2006 susvisé. ARTICLE 4 - Cet arrêté est susceptible, dans les deux mois à compter de sa notification ou de sa publication au recueil des actes administratifs départemental, d’un recours devant le Tribunal Administratif de GRENOBLE. ARTICLE 5 - Le Secrétaire Général de la Préfecture de l’Isère, le Directeur Départemental de l’Agriculture et de la Forêt, le Chef du Service Départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de l’Isère. Grenoble, le 22 août 2006 Pour le Préfet et par délégation Le Secrétaire Général Signé Dominique BLAIS