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Tout ce qui a été posté par Ugatza
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Mme Kosciusko-Morizet se fâche
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Ugatza dans Et si on parlait Politique
Un interview de JF Legrand sénateur UMP de la Manche sur le débat sur la loi sur les OGM à l'Assemblée. Il avoue que le groupe parlementaire UMP défend les intérêts privés contre l'intérêt général. Ca me rappele un bouquin ("Des députés sous influences) http://latelelibre.fr/index.php/2008/04/video-lump-les-ogm-et-les-lobbies/ -
[FNE]Autorisation de la Pêche des salmonidés dans la Baie du Mont Saint-Michel
Ugatza a répondu à un(e) sujet de tite drine dans Menaces sur la Biodiversité
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[FNE]Autorisation de la Pêche des salmonidés dans la Baie du Mont Saint-Michel
Ugatza a répondu à un(e) sujet de tite drine dans Menaces sur la Biodiversité
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-1) Je ne suis pas vexé. Je suis déçu et inquiet. Lorsque quelqu'un se présente comme un défenseur des animaux, dès qu'il parle, il a forcément raison, et les autres défenseurs de la vie animale lui emboîtent gentiment le pas. Voir la page de réactions choisies. Il suffit de raconter UNE histoire (invérifiable) et d'invoquer la représentation du mammouth, sans que personne ne "tique" et ça passe comme une lettre à la poste: ça en dit long sur la manière dont l'Ecole est considérée… Les textes sont insuffisants, les enseignants n’ont pas assez d’obligations et c’est un scandale, halte à la torture et patati et patata. Mais la meilleure preuve que le Mammouth existe, c'est sans doute que les enseignants s'en défendent. Ils ont beau dire, "tout le monde sait bien que".... Oui, je ne crois pas que cette histoire soit vraie, pour les raisons que j'ai dites. Une histoire où le héros est seul à face à une puissance méchante, lâche et unie, liguée contre lui et son message, je trouve ça très bizarre. D'abord ce n'a été qu'une vague intuition, maintenant c'est une franche méfiance. -2) Les textes existent, et ils ont un caractère obligatoire. Le fait qu’ils aient 20 ans n’est pas un argument. Les lois concernant les traitements et les conditions de vie qui doivent être garanties aux animaux (et aux enfants à leur contact) sont rappelées à l'attention des enseignants qui voudraient enseigner à partir d'une expérience sensible, une situation vécue (on le leur "recommande "parce que c'est plus efficace qu'un résumé à apprendre par coeur, qui n'a engagé personne à rien, sans aucun contact avec la vie) et donc à partir de la présence d'un animal dans la classe. Il y a des conseils donnés sur les "documents d'application" qui accompagnent les programmes. Ce qui se passe ensuite est de l'entière responsabilité de l'enseignant. Il peut se contenter de leçons livresques, à l'ancienne, qui finiront par une "morale" que personne n'aura vue incarnée. Personne ne le lui reprochera, parce qu'il est SEUL responsable quand il s’agit de mettre les choses en œuvre pour tout ce qui en découle matériellement : en particulier assurer tous les frais découlant de ce choix. Il n'est pas possible de mettre au budget les honoraires de vétérinaire sur les crédits d'équipement, ni sur les crédits de fonctionnement (versés par la Municipalité), parce que la présence d’animaux dans une classe n’a aucun caractère obligatoire. Elle dépend d’un choix particulier de l’enseignant (qui repose souvent sur la passion). Tous les frais (litière, vivarium, nourriture, soins) sont donc mis au budget de la coopérative alimentée par les versements modestes (pas plus de 15 euros par enfant et par an, souvent beaucoup moins) et non obligatoires (l'Ecole est libre et gratuite) des familles: seuls les achats du cartable et de la trousse sont indiscutablement (et selon l’usage) à la charge de la famille. Dans la pratique, on demande très souvent aux familles (en Primaire surtout) d'acheter en début d'année un cahier de texte ou un agenda, des crayons, des feutres, 4 stylos de couleur, une gomme, un taille crayon, parfois un compas et une calculette (à partir du CE2), une règle plate, une équerre et une ardoise. Elles s'en acquittent le plus souvent (à 99,9 %) plus ou moins complètement. Ensuite, on demande aux familles de remplacer ce petit matériel au fur et à mesure de son usure, sa détérioration ou sa perte. Le plus souvent (au pif, à 70%) en vain, car les familles, avec le paiement de la cotisation de la coopé (et connaissant l’existence des crédits de fonctionnement versés par la Mairie) estiment avoir assez payé pour toute l’année scolaire. On peut les comprendre (ou on pourrait si elles veillaient toujours à ce que leurs enfants prennent soin de leur matériel en exerçant un contrôle vigilant, complémentaire et cohérent avec celui de l’enseignant(e)). Les cahiers et les manuels (les programmes changent ou sont partiellement modifiés presque tous les ans depuis 1995 ) et le gros matériel (cartes murales, projecteurs, ordinateurs) sont achetés sur les crédits d’équipement. Les crédits de fonctionnement servent à payer les « consommables » indispensables : les cahiers, du petit matériel de rechange, la peinture, le papier à dessin, le matériel pour l'expression artistique, le petit matériel scientifique, l’entretien du photocopieur, l’abonnement au téléphone et à Internet et...et....et...(mon texte est déjà très long.... )...Il ne reste plus grand chose. C’est dans ce cadre que s’exerce la « liberté » de l’enseignant (avec tout ce que lui demandent les Instructions Officielles). Tu imagines bien que les conditions peuvent être extrêmement différentes d’une commune à l’autre. Les crédits sont proportionnels au nombre d’enfants inscrits dans l’école (tant par élève et par an). Il est plus facile d’investir dans du matériel « lourd » (un vrai et grand vivarium par exemple, ou des ordinateurs en nombre suffisant) dans une grande école, parce qu’il sera utilisé pour (et grâce à) un grand nombre d’enfants et plusieurs classes en même temps… Donc la plupart du temps, même avec la coopérative, un enseignant a le plus souvent (sauf, certainement à Neuilly s/ Seine) peu d’argent pour faire…beaucoup de choses. S’il est passionné, dynamique, (et bénévole) il va alors organiser (avec l’aide d’un toujours petit nombre de parents) des productions et des ventes, des activités à but lucratif destinées à alimenter les recettes de la coopérative : kermesses, repas, tombolas expositions, etc. Tout ça demande beaucoup de travail et de temps. J’allais oublier le marché offert aux photographes professionnels par la « photo de classe » agrémentée…d’un petit lot de photos individuelles des enfants, très prisées par les familles. Le photographe verse un pourcentage à la coopérative de l’école. Cela a deux conséquences : -peu d’enseignants ont des « élevages » dans leur classe, ou même un seul animal, parce qu’il y a d’autres priorités choisies. -quand il y en a un, c’est, quasiment toujours, assumé sur tous les plans, et en particulier sur le plan éducatif et pédagogique (donc sanitaire). Parce que ça suppose des efforts, voire des sacrifices et des risques assumés (d’accident, de morsure, de conflits avec une ou plusieurs familles, de dépenses importantes imprévues, entre autres) et surtout parce qu’il faut que « ça marche », que les objectifs pédagogiques et éducatifs soient atteints... A chaque réunion de rentrée (obligatoire), et dans leurs circulaires les IEN rappellent les responsabilités qui incombent aux enseignants en matière de sécurité, de risques sanitaires. Je ne suis pas sûr qu’ils lisent tous les textes, mais ils évoquent les principales dispositions et donnent les références des textes. Quand j’étais directeur (d’une école à deux classes) j’ai entendu l’IEN parler de tout ce qu’il fallait faire pour pouvoir accueillir des animaux en classe, dans l’intérêt des enfants et…celui de l’animal, à cause de l’aspect éducatif de la chose. -3) Où sont les problèmes ? Il peut certes arriver qu’un enseignant soit pour des raisons diverses, défaillant. Stress, dépression peuvent conduire à oublier tout ou partie de ses responsabilités et à perdre contact avec tout ou partie du réel. Jusque là, je la suis. Tous les interlocuteurs institutionnels des parents avec lui, non. Et en plus, comme tu le soulignes, les autres parents. Ca c’est la théorie du mammouth. Le fantasme du mammouth. C’est une variante de la théorie du complot propre à certaines idéologies. Et ça devient suspect. Les textes sont clairs, les obligations bien définies. Il n’y a pas de liste explicite d’espèces à recommander et je note que la dame se garde bien d’en proposer une. C’est plus facile… Les enseignants ont en classe des animaux dont l’élevage est « traditionnel » (recommandés par des collègues-auteurs comme Raymond Tavernier par exemple). Ils ne vont certes pas élever des serpents, non seulement pour des raisons éthiques (nourris avec des proies vivantes) ou légales, mais parce que ces animaux font l’objet d’une phobie très répandue. C’est aller au-devant des conflits avec les familles. Cette liste n’est donc pas nécessaire, elle existe déjà dans les têtes (je l’ai déjà donnée). J’ai oublié les cloportes et les vers de terre. Il peut arriver aussi qu’un enseignant, alors que ça ne fait pas partie de ses projets pédagogiques (du tout ou seulement de la journée), reçoive dans sa classe un animal vivant (mais en plus ou moins bon état physique et souvent stressé) capturé par un enfant ou sa famille, qui, croyant bien faire, décide de l’amener à la classe, où rien n’est bien sûr prêt pour l’accueillir. C’est le cas le plus fréquent et à mon avis le vrai problème. Mais ce n’est pas celui posé par cette dame. L’enseignant(e) « montre » l’animal, « en parle » plus ou moins (selon ses connaissances…ou ses phobies), propose parfois une recherche documentaire ou…maintient l’ordre du jour en remettant les choses au lendemain, le temps de… se renseigner. C’est ce que néglige (quand elle parle de la formation des enseignants) cette dame. Un enseignant ne peut TOUT savoir, mais la particularité de son métier est d’avoir été formé pour savoir CHERCHER et trouver (quand c’est possible) les informations dont il a besoin. S’il veut ou doit accueillir un animal dans sa classe il est responsable de trouver lui-même les informations pour créer les conditions nécessaires à tous points de vue (biologiques, légales, pédagogiques, etc)…y compris matérielles. C’est ce qu’a opposé (indirectement) l’administration quand un collègue formateur a proposé d’organiser des conférences pédagogiques (avec sorties) « naturalistes ». C’est pas qu’elle n’en voyait pas l’utilité mais c’est le cadre institutionnel fixé par la loi. Ca se tient. Malheureusement, (revenons à notre animal enlevé) le lendemain, c’est souvent trop tard, parce que l’animal n’a pas survécu plus de quelques heures (à cause du stress, de lésions internes invisibles mais qui expliquent pourquoi la fuite n’a pas permis à l’animal d’échapper à la capture), ou qu’on a tenté de le nourrir avec des choses contre-indiquées. Tout le monde ne sait pas par exemple distinguer un poussin de martinet de celui d’un faucon crécerelle. Certains, conscients qu’un jeune oiseau a un besoin vital de nourriture et n’ayant rien d’autre sous la main vont être tentés de donner… du pain trempé dans du lait. C’est là qu’il y a un manque de formation. D’autre part, un enseignant ne peut quitter sa classe pour transporter immédiatement un poussin de rapace vers un centre de soins ou le remettre dans son aire. Il peut essayer de demander aux pompiers qui se dérangent parfois pour remettre un oisillon dans un nid mais pas immédiatement. L’ONCFS n’est pas toujours disponible à bref délai non plus. Il y a aussi le cas où l’animal est oublié, parce qu’il s’agit d’un insecte ou d’un autre invertébré. Je l’ai parfois constaté, et j’ai ressenti de la colère. Mais ces animaux sont-ils considérés comme vraiment vivants ? Soyons clair et concret. Fallait-il alerter la SPA, le directeur, l’Inspecteur, l’Inspection d’Académie ? Et pour ce poisson rouge dont on parlait hier, que faut-il faire ? Mettre un mammouth en page d’accueil de Nature et Biodiversité ? Et faire une pétition pour « améliorer » la loi et sauver des vies ? Moi, je pense que le poisson rouge dont on parlait hier méritait plus que des plantes en plastique et un compagnon de galère. L’objectif de cette enseignante (a priori pour moi d’aussi bonne volonté que la dame de Bambi pour toi) est, avec des moyens très limités, de donner aux enfants l’idée et l’expérience de responsabilité de la vie d’un animal. Dans les familles, il y a souvent des poissons (rouges ou autres) qui sont traités n’importe comment et qui en meurent soit en quelques heures, soit en quelques jours. C’est un exemple qui peut sauver la vie à quelques poissons, non ? Evidemment elle a du aussi, (comme Loulou l’a dit) faire, observer l’usage des nageoires, le mouvement des ouïes, les écailles, lire l’étiquette des boîtes d’aliments. Que lui aurais tu dit, toi ? Réfléchissons encore un peu plus. Pour la formation naturaliste zé animalière des enseignants. Moi qui suis naturaliste, je suis parfois « effaré » de l’ignorance de mes collègues. Je souhaiterais qu’ils en sachent plus et qu’ils interviennent dans un sens plus proche du mien. C'est-à-dire : AUCUN animal captif dans une classe sauf très temporairement. Exemples : Une ou deux ou trois chenilles nourries quelques jours avant la métamorphose. Des escargots (pour la reproduction). Des petits animaux capturés pour être observés quelques minutes avant d’être relâchés. Ou le temps d’une expérience (besoin des cloportes d’obscurité et d’humidité. Tous sont relâchés vivants (sauf accidents rares), dans leur milieu ou sur les lieux de la capture en présence des enfants. Les animaux amenés par les enfants sont relâchés rapidement le jour même (voire tout de suite s’ils ont été capturés dans ou à proximité immédiate de l’école avec une explication et des consignes fermes et claires. Je refuse (maintenant, avec l’expérience) pour ne pas encourager les captures, de « faire une leçon » immédiate. J’explique de quoi a besoin un animal pour survivre, le stress etc…les conditions d’un accueil organisé même très temporaire. Parfois (quand la mare n’est pas trop loin) une observation en aquarium (80 l préparé plusieurs jours à l’avance, avec des éléments (substrat, plantes, eau) prélevés dans la mare, d’animaux dont une observation prolongée (plusieurs heures) est nécessaire : notonectes, dytiques, larves de libellules. Les espèces protégées dont le transport est interdit sont observées (et identifiées) sur place et relâchées rapidement. C’est tout. Tout le reste…dehors (ou en photo ou vidéo). Avec la liberté, en montrant qu’on peut déranger et que ce n’est pas anodin. Bon. Maintenant imaginons que le Ministre intègre une formation spécialisée aux soins et aux besoins des animaux en classe dans la formation professionnelle des enseignants : la présence des animaux en classe devient autre chose qu’un choix : une partie nécessaire de l’enseignement. Est-ce que je le veux vraiment ? Non. L’animal est montré comme dépendant de l’Homme. Pour les espèces domestiques, il faut parfois l’accepter pour les raisons données plus haut (il y en a dans les familles et il y a de grosses carences)… Recréer durablement un « milieu de vie » : c’est faire croire qu’on le veuille ou non qu’on peut recréer et installer la nature comme et où on veut. C’est encourager la détention d’animaux. Une formation naturaliste, oui. Elle est nécessaire. Mais c’est pas vraiment le contenu de cette pétition, non ?
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Proposition de loi sur la chasse présentée par le sénateur L .Poniatowski: http://www.senat.fr/leg/ppl06-269.html Pas de trace de fumette? Michel avait raison. Merci Michel, merci Goupil, merci l'ASPAS. Un petit commentaire, Nemrod? Ou une pirouette? Je parie que tu vas faire un écran de fumée ou mégotter. :63: Ou chasser le cendrier en battue. Et si on finançait l'UNCSFS avec une taxe sur les munitions de chasse? En tous cas, on pourra ajouter un fusil de chasse sur l'avertissement "Fumer tue" et le compléter par..."tue aussi des lapins, des chevreuils, des bécasses et des ramasseurs de champignons." D'un autre côté, ça va peut être prolonger l'espérance de vie d'anti-chasse fumeurs. Comme quoi, il y a toujours un aspect positif....
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Louve: d'accord pour condamner CETTE enseignante. SI cette histoire est vraie. Elle a violé une loi. Elle a donné un très mauvais exemple Malheureusement, son accusatrice passe vite d'elle...au mammouth d'Allègre. C'est ce qu'on voit en premier sur la page d'accueil. On est déjà loin de la critique constructive. A partir de CE cas, elle "déduit" que les textes sont insuffisants. Dis moi donc ce qui manque. L'institutrice et ses collègues et même l'IEN, si tout ce qu'elle dit est vrai, sont en FAUTE. JAMAIS dans aucune école, je n'ai vu une telle unanimité autour d'une faute flagrante et malgré le rappel de la loi qui fait peur, toujours. De la part de collègues amis, c'est encore possible. Mais l'IEN en plus, non. Eux seuls seraient en faute, pourquoi les textes et le cadre de l'Education Nationale? On ne peut pas lui demander, à l'Education Nationale: -d'aller au delà des textes (elle n'en a pas le droit). -de faire d'autres textes (elle n'en a pas le pouvoir). Si ces textes sont insuffisants PEDAGOGIQUEMENT (sans parler des moyens financiers), et insuffisante la formation (laquelle précisément?) des enseignants, c'est un problème POLITIQUE. Il concerne le Ministre, le Gouvernement et le Parlement. Quand une personne dit d'une autre:" Elle s'est mise en arrêt", je trouve ça particulièrement malveillant et pervers. C'est le médecin qui prend la décision. Dire de telles choses laisse entendre qu'on peut avoir un arrêt médical à la demande. C'est injurieux pour les médecins. -Une instutrice en faute et irresponsable. -Une équipe pédagogique solidaire, unie dans la faute. -Une hièrarchie complice. -Un médecin peu scrupuleux. Sacré "concours de circonstances", non? C'est pas "too much"? Ensuite cette dame s'exprime en tant que parent d'élève. Sa façon de s'exprimer est de grande qualité, elle a un vocabulaire précis et une syntaxe parfaite. Curieusement, pour un parent d'élève, si proche de ce qui se passe à l'école, je trouve étrange qu'elle la connaisse si mal. Il est impossible que l'IEN de la circonscription ait donné l'AUTORISATION de changer l'enfant d'école: ce n'est pas de sa compétence. J'ai déjà rencontré des parents en colère dont beaucoup ne possédaient pas la précision de langage de cette dame: ils menaçaient de changer leur enfant d'école et certains l'ont fait. Ils savaient bien qu'ils en avaient le droit, sans demander d'autorisation à personne. Si la nouvelle école de l'enfant se trouve dans une autre commune (ou étrangère au regroupement de communes de l'écolez d'origine), ils ont juste besoin de l'accord du maire de la commune d'accueil. L'IEN n'a rien à voir là dedans. Tu n'es pas sans ignorer de quel dénigrement sont l'objet l'Ecole et les enseignants depuis quelques années. Une grande partie des thèmes de ce dénigrement sont présents sur le site: -1) Le Mammouth tout puissant, qui fait SA loi (au point qu'on lui demande A LUI de la changer.) -2) La collusion et la solidarité de la base au sommet (moi, je ne l'ai JAMAIS rencontrée). -3) L'absentéisme des enseignants. Voilà maintenant qu'à l'école on maltraite les animaux. Et à partir d'un seul cas, du seul témoignage (que personne ne peut vérifier) on met tout en cause. Et tout le monde s'engouffre gentiment derrière. Tu me déçois beaucoup, surtout quand tu me soupçonnes de ne pas être critique envers l'Education Nationale. C'est très injuste. J'ai beaucoup de choses à critiquer dans l'Education Nationale, mais CE procés là, je ne peux pas le lui faire, surtout à partir du cas évoqué, qui me parait vraiment "trop"...tout, pour être vrai. Quand je dis vrai, je veux dire vrai en tous points. Ca ressemble à une oeuvre de fiction concentrant et mélangeant des faits réels et des ragots. Il y a une question à laquelle tu devrais répondre: que faut-il AJOUTER aux textes règlementaires et à la formation des enseignants? Ce que la dame demande dans sa pétition?
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Là, je suis entièrement d'accord avec toi. C'est pas très ambitieux et ça réduit le poisson à une plante dans un pot (et encore peut être même moins). Mais dans ce cas, peut-on parler de maltraitance? C'est ça qui m'intéresse (pour le moment ) Pour en revenir au site et à la pétition: Autres choses qui ne me plaisent pas: 1) Le dessin sur la page d'accueil reprenant la métaphore de Claude Allègre : L'Education Nationale est présentée comme un mammouth (qui de plus aurait "tous les droits") Ce qui contredit le mielleux "C'est sûrement un cas rare et isolé" du texte de la pétition. 2) Ca sent un couplet nauséabond déjà entendu quelque part (de chez Claude Allègre à des électeurs du Front National en passant par quelques autres de l'UMP) 3) Ca, j'ai du mal à y croire. Un instituteur n'est pas "LIBRE de ses agissements" : il agit dans le cadre de la loi et des Instructions Officielles, il est responsable de tenir à ce cadre et il a des comptes à rendre. Quand on est témoin d'un délit ou d'un crime, il est du devoir des collègues d'alerter sa hièrarchie (IEN de circonscription) ET le Procureur de la République, voire en cas d'urgence la police ou la gendarmerie. Ou, comme dans ce cas, la SPA ou une autre association. Même la femme de ménage qui visite la classe chaque jour a ce devoir d’alerte (et l’ATSEM qui travaille avec la maîtresse tous les jours en maternelle). Concernant les poux, c’est ahurissant et complètement invraisemblable. Les poux sont toujours un problème traité avec sérieux. S’il est possible que le respect de l’animal et de sa vie soit négligé par des collègues, (les enseignants ne sont pas toujours irréprochables, il y en a même qui chassent ou aiment la corrida qui sont toutefois des activités légales) qui « ignorent la loi » tant qu’on ne la leur rappelle pas avec fermeté, ça me parait difficilement croyable (compte tenu de ce que je constate régulièrement dans toutes les écoles, sans aucune exception, que j’ai à connaître) que les inconvénients sanitaires des poux pour les enfants aient pu être « minimisés » de la sorte. S’il arrivait qu’un enseignant « déviant » sur ce plan néglige ce problème, il y aurait toujours la pression des parents pour le ramener à ses responsabilités. Souvent, les enseignants ont à gérer les conflits entre les familles à ce sujet. Ca aussi, ça m’étonnerait, tant les IEN sont prompts à se couvrir. Ils sont responsables de ce que font de manière chronique les instituteurs dans leurs classes : ils ne peuvent invoquer le nombre de classes et d’écoles à contrôler. Eux aussi, ont des problèmes de conditions de travail. L’Inspection "académique de la ville » (l'Inspection de l'Education Nationale de la circonscription de .....????) n’a aucune autorisation d’inscription ou d’interdiction à donner concernant un changement d’école. Les parents sont souverains et se débrouillent avec le maire de la commune de la nouvelle école (si c’est dans une autre commune). Ca, c’est tout simplement faux et franchement je pense que ça jette une ombre (celle du doute) sur tout le reste de l’histoire. Donc pour moi et après réflexion (tu m’as poussé à chercher plus loin que ma première impression, déjà mauvaise, Louve) est que cette histoire est trop… ce que tu voudras pour être vraie et sent très mauvais politiquement.
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Je ne crois pas du tout que ce soit ce qui est prévu. Tu sais, il y a (surtout à la campagne) beaucoup de gens qui ne partent pas en vacances et la prise en charge me parait très organisée. Ce ne serait pas cohérent avec l'impression donnée par le reste du dispositif. Maintenant, si tu étais enseignant, que ferais-tu, compte tenu des programmes (cf lien plus haut) et des "recommandations" citées plus haut?
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Aujourd'hui, je suis allé faire un remplacement dans une petite école à une classe (niveaux GS, CP, CE1, CE2, CM1, CM2): 22 élèves. Exceptionnellement (d'habitude, c'est pas cette situation), la collègue est là quand j'arrive. Jeune (30 ans maxi), sympa, posée, réfléchie...et d'après le comportement de ses élèves et leur travail: TRES compétente. Surtout que les CM n'ont connu qu'elle depuis cinq ans. Sur le bureau un aquarium (sphérique) d'une contenance de 7 à 10 l. Au fond, une plante en plastique (bouhouhouooouuuu ). Eau claire, mais un poisson rouge en pleine forme. A la récré, j'interroge les gamins (collègue partie). Nourriture: flocons ET daphnies séchées (classique). Prise en charge: coopérative. Un gamin est responsable de la nourriture et du remplacement (partiel) de l'eau (eau utilisée: venant du robinet... , mais c'est la même qu'ils boivent) chaque semaine. Pendant les vacances, il "tourne" dans les familles (avec quelles consignes, je n'ai pas pu savoir). Mais il est là....depuis la rentrée de septembre. Donc depuis 7 mois. Qu'en penses-tu, Louve? Faut-il porter plainte et pourquoi, selon toi, ce poisson est-il là? Que cherche l'enseignante? Tout le monde peut donner son avis bien sûr.
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Les enseignants font-ils n'importe quoi? Les animaux élevés en classe sont ceux qui sont élevés dans les familles: colombes, hamsters, lapins, cochons d'Inde, souris, poissons rouges ou guppies. Ou alors escargots, vers de farine, chenilles diverses, fourmis, phasmes. Parfois tortues de Floride (il y a plus de quinze ans) Je n'ai jamais rien vu d'autre. Cela découle déjà des textes qui existent déjà, si on est conséquent avec eux (les textes). Et il faut l'être. Il n'y a pas de propriètaire mais un RESPONSABLE de l'animal: l'enseignant qui est responsable de tout ce qui se passe dans la classe et l'école. Les frais impliqués sont budgetés sur le fonctionnement de la coopérative. Pourquoi ne pas demander, puisque c'est un aspect éducatif que le paiement d'actes vétérinaires soient budgetés dans les crédits de fonctionnement et d'équipement ou pris en charge par l'Etat. Incohérence du législateur...et donc de l'électeur. Et qui donc, hors un autre enseignant? Dans le primaire les seuls responsables DE TOUT sont les enseignants. En cas d'absence, ils sont remplacés ou bien les enfants sont répartis dans les autres classes et bien sûr l'animal est pris en charge. Le maître n'a pas à payer de sa poche l'entretien des animaux, puisque la présence de ces animaux découle non pas d'un choix personnel, mais d'une recommandation pédagogique. Dans les faits, ce sont bien souvent eux et pour des tas d'autres choses (matériel particulier). Mais c'est pour ça aussi que la plupart du temps, il n'y a pas d'élevages dans les classes. D'après toi, d'où vient l'argent de la coopérative? Qui serait alors tenu de prendre en charge l'animal pendant les vacances? Pourquoi les familles ne pourraient elles pas être tenues comme responsables éducatives et soumises elles aussi à des OBLIGATIONS? A cause des problèmes sanitaires, l'enseignant déjà est tenu de le faire. Faudrait être très concret pour y voir plus clair, là! Et voilà quelle est la "philosophie" de l'Edcation Nationale concernant ce sujet: L'objet est... mais les conséquences sont... (parfois bien différentes). Qu'est-ce que tu veux dire? Un jugement global sur l'Ecole? C'est combien ce "parfois"? Certes, certes... manquerait plus qu'ils disent le contraire. Mais ils le disent et c'est tout à fait CLAIR. Que faut-il dire de plus? Mais justement, ce n'est pas ce qu'elle fait !!! Elle dit que la formation aux enseignants est insuffisante, ce qui est un fait, que bien que l'histoire malheureuse de Bambi soit peut-être un cas isolé elle dénote d'un manque de contrôle, ainsi que d'un manque de suivi vétérinaire. Elle ne souhaite en aucun cas que les animaux soient interdits à l'école, elle réclame seulement davantage de formation, de controle, de suivi véto... de la prévention... que des bonnes choses... Comment ne pas être d'accord ? Ce sont des revendications légitimes et bien-fondées, qui n'apporteraient que du positif. Alors réfléchissons un peu. La formation des enseignants concernant la vie animale est insuffisante. Soit. Remontons la chaîne. Qui forme les enseignants et qui est responsable de la formation des profs d'IUFM? Les profs d'IUFM sont ils formés pour et même leur demande-t-on de former les enseignants à tout ça? Sont-ils cpmpétents? Alors question finale: A QUI doit-il être demandé quelque chose? Moi je ne suis d'accord : -ni avec une grande partie du texte de la pétition. -ni avec le choix des destinataires, sauf avec celui des Ministres: tous les autres leur sont subordonnés. Il manque les parlementaires.
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Quand je dis "limites", ça veut dire que c'était à la limite de l'acceptable (selon moi): j'aurais donné plus de place (cage) et plus de place dans la vie de la classe. Ce n'était pas encore de la maltraitance. "Limite" ne veut pas dire au-delà des limites, sinon, j'en aurais parlé directement à l'enseignant(e) concerné(e) puis alerté la SPA, en cas d'échec. Donc pas de contradiction, à mon avis. Question "solidarité" entre collègues, je ne suis pas solidaire de tout. Qui est en cause dans cette affaire? UNE collègue, si on lit attentivement dans les AUTRES cas "rapportés" (c'est fréquent et patati et patata), on reste sur le site dans un flou hamiltonien. Ensuite l'administration qui fait son boulot de formation pédagogique (et avec laquelle je suis souvent pour d'AUTRES raisons en opposition politique en tant que citoyen). Quand on devient enseignant, on est censé être un CITOYEN adulte et responsable. Nul ne peut invoquer l'ignorance de la loi. C'est pour cela que l'administration rappelle les textes LEGAUX (dont elle n'est pas à l'origine) et émet des recommandations. Ce n'est pas elle non plus qui fait les programmes (j'y reviendrai plus bas). Pour le reste, cette enseignant(e) et ses collègues dans l'école, qui devaient être au courant, sont RESPONSABLES et auraient été "interpelés" par l'inspecteur de leur circonscription lors de l'inspection de la collègue. Je refuse donc ce que dit cette dame et de poser le problème A PARTIR de ce cas. Si le respect de la vie (autrement qu'en termes moraux très abstraits) et la CONNAISSANCE SENSIBLE des conditions de la vie et du "confort" pour un animal ne font pas partie de la formation professionnelle des enseignants, c'est d'abord et avant tout parce qu'ils ne faisaient pas partie des programmes lors de la scolarité des enseignants eux mêmes et que cette aspect de l'éducation n'est pas assuré par toutes les familles, loin de là. Ce n'est pas à l'Administration de définir plus concrètement et précisément l'enseignement de ces valeurs. Les programmes sont insuffisants, mais ça, c'est l'affaire de tous les citoyens. Quand ils choisissent leurs élus. S'il y a contradiction, c'est dans le texte même de la pétition En général, on "contrôle" quand il y a un problème qui n'a rien d'exceptionnel. Ensuite cette démarche: Faire des NOUVELLES lois "pour résoudre" les problèmes est très à la mode. Les politiciens "pondent" des lois qui s'ajoutent à d'autres ou les remplacent presque à l'identique, et "tout le monde" (en particulier leurs électeurs) a l'impression qu'on agit. C'est ce qui importe. Leur application? L'amnésie s'installe rapidement. Les textes existants sont suffisants: si le contrôle de leur application ne l'est pas, lui, c'est que les moyens sont insuffisants, mais là c'est pas à l'Administration qu'il faut s'adresser c'est à ceux qui font et ceux qui votent le budget. Pas à l'Ecole qui fait ce qu'elle peut. Et ne pas "relativiser" au moment de VOTER. Encore que le contrôle, comme dans ce cas est sans doute le devoir de TOUS les citoyens.
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Questions/réponses reptiles et amphibiens
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Ugatza dans Reptiles et amphibiens
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Questions/réponses reptiles et amphibiens
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Ugatza dans Reptiles et amphibiens
Pour: les deux replis dorso-latéraux bien parallèles, le museau long et arrondi. Contre: les membres postérieurs ne sont pas assez développés. On ne voit guère les tympans et c'est une grenouille brune alors que celle-ci parait plutôt verte. Pour identifier les grenouilles, il faut (en plus) des vues latérales, ventrales, et des gros plans sur les membres postérieurs (tubercules métatarsaux) -
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