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Tout ce qui a été posté par Ugatza
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Biodiversité: questions polémiques ou de bon sens?
Ugatza a posté un sujet dans Menaces sur la Biodiversité
En général, nous n'avons pas tous les mêmes choses à l'esprit quand on parle de biodiversité. Le dénominateur commun, c'est la diversité du vivant. Mais déjà, il y a matière à divergences, car certains voudraient y faire entrer les races domestiques (végétales ou animales) créées par les hommes. Hé, té pardi: c'est vivant un mouton! Ce mot est donc employé par des gens qui considèrent qu'il ne concerne que la vie sauvage (j'en suis) et par d'autres qui voudraient y faire entrer un peu n'importe quoi (et pourquoi pas le maïs Mo 810?). Pourquoi seulement les espèces sauvages? Parce que justement, elles ne peuvent être recréées une fois qu'elles ont disparu, à l'inverse d'une race domestique qui n'est que du travail humain, répétable. Une race domestique est créée en quelques dizaines d'années maximum (souvent beaucoup moins) et d'ailleurs elle n'est pas stable morphologiquement hors de l'intervention continue de l'homme pour l'isoler après sa création. Elle se croise avec d'autres races de la même espèce et ses caractères artificiellement sélectionnés se dispersent de génération en génération, aussi vite, sinon plus, que l'intervention humaine ne les a rassemblés. L'échelle de temps pour l'apparition d'une espèce sauvage est d'un autre niveau: plusieurs millions d'années au moins et elle dépend de conditions naturelles changeantes. Je ne crois pas que les découvertes scientifiques (fossiles) en l'état actuel des connaissances aient un seul exemple d'une espèce disparue de manière certaine et réapparaissant plus tard. Une race domestique et une espèce sauvage n'ont donc pas la même valeur patrimoniale. Ca c'est la réponse de base. Car il y en a une autre, qui en découle. La Biodiversité des espèces est un enjeu de la protection de la nature. Or certains voudraient "noyer le poisson écologiste" en y introduisant le bétail et la "biodiversité" des milieux créés par l'intervention humaine, comme par exemple les marais, les prairies de fauche ou les estives, pleines, parait-il encore de jolies fleurs et de papillons, voire de plantes rares. 1) Cette intervention n'a créé aucune espèce nouvelle, mais simplement modifié la répartition géographique des espèces, en créant des conditions favorables à certaines d'entre elles (en "ouvrant" le milieu naturel). 2) Le revers de la médaille, c'est que la transformation du milieu d'origine par l'agriculture et l'élevage a éliminé les espèces qui y vivaient et que celles-ci n'ont rien gagné, car les conditions écologiques dont elles ont besoin sont devenues de plus en plus rares jusqu'à leur dispartion complète. C'est le cas par exemple des espèces liées à la forêt primaire en Europe ou aux marécages. N'oublions pas non plus l'élimination acharnée des espèces qui dérangent: l'Ours, le Lynx, le Loup ou le Bison, les Rapaces et tous les "nuisibles"par exemple. Cette défense de la "Biodiversité" au nom de la tradition rurale passe cet aspect des choses sous silence: l'élimination des espèces est un aspect essentiel de la "tradition rurale" et elle a commencé bien longtemps avant l'ère industrielle. Ce ne sont pas des planteurs de maïs OGM qui clouaient chouettes et hiboux sur les portes des granges ou qui persécutaient le Loup comme créature du Diable. Comme les chasseurs depuis une quarantaine d'années, ces défenseurs de la tradition, voient leurs actes commentés et critiqués par d'autres "utilisateurs" (et observateurs) de la nature. Comme eux, ils tentent de s'approprier et récupérer la "protection" de la nature et l'écologie, en se prétendant les seuls, les vrais, puisqu'ils en vivent, y travaillent, y interviennent, se réclamant d'un art ancestral. A eux seuls le droit et le pouvoir de faire le tri et d'intervenir. Ils évitent soigneusement de répondre à la question de la destruction totale de la vie sauvage et même des paysages "traditionnels" auxquels ils prétendent être attachés: ils en sont les auteurs. Il n'y a en effet aucune stabilité avec laquelle il y aurait eu une rupture provoquée par des éléments ou des facteurs externes, une "défaite" des traditionnels. Il y a au contraire une continuité (avec des adaptations) entre le début du défrichement pastoral et ce qui arrive aujourd'hui (avec par exemple les stations de ski et l'urbanisation des vallées et au-dessus d'elles). D'autres encore écoutent avec complaisance ce discours "écologiste" des éleveurs "traditionnels" parce qu'ils partagent leur conception de la nature (la seule possible?) "améliorée" ou/et parce qu'ils voient dans ces éleveurs des alliés ou des partenaires, un peu comme on pouvait croire chasseurs et protecteurs de la faune possiblement unis dans la préservation des milieux. Ca fait plusieurs dizaines d'années qu'on en parle: pour quel bilan? :lapwink: Il y a donc lieu de savoir ce que l'on veut pour ne pas perdre de vue les objectifs, pour ne pas "travailler pour le Roi de Prusse". Qu'est ce qui est en jeu? La disparition de la vie sauvage? La place de la vie sauvage sur une Terre entièrement colonisée et contrôlée ou le maintien de quelques cartes postales? Il reste qu'un quart des espèces sauvages connues est actuellement menacé de disparition à plus ou moins brève échéance. Quelle importance cela a-t-il? Comment empêcher cela, si on juge qu'il faut le faire? Pour trouver des solutions, il faut savoir quelles sont les causes. La première, et de très loin, c'est la disparition des milieux naturels et des conditions écologiques nécessaires aux espèces. Le réchauffement climatique en fait partie. Il n'y a pas que les ours blancs qui vont disparaître: en France, il existe des espèces reliques de la dernière période glaciaire qui sont concernées (Lagopède des Alpes, Chouette de Tengmalm, Lièvre variable, etc) La deuxième, c'est l'extermination directe et active des individus d'une espèce: c'est le cas de la chasse non contrôlée (héritage non digéré des chasseurs d'aujourd'hui) ou de la "lutte contre les nuisibles". C'est le cas de l'appropriation pour le commerce et le trafic des "NAC". La troisième, c'est l'introduction d'espèces exotiques éliminant les espèces locales. Quand on a dit ça, tout le monde ou presque est d'accord: c'est (scientifiquement et historiquement) indiscutable. Mais pour être "opérationnel", il faut continuer la chaîne des questions... Pourquoi les milieux naturels disparaissent-ils? Le malaise commence. Ils disparaissent parce qu'ils sont transformés, aménagés ou détruits. Pourquoi? Pour cause d'agriculture (pourtant excédentaire et pourtant il y a des centaines de millions de gens qui souffrent et meurent de la faim) dans les pays riches... Pour cause d'agriculture de subsistance et de pression démographique dans les pays pauvres... Pour cause d'agriculture dans les pays pauvres produisant pour l'exportation vers les pays riches. Quelques exemples: les plantations d'huile de palme pour les agro-carburants, ou d'eucalyptus remplaçant les forêts primaires, les haciendas pour produire de la viande, etc... Pour cause d'aménagement, d'urbanisation: derrière il y a la croissance démographique, la croissance économique et le "niveau de vie" qui sert de modèle... Où sont les solutions et quelles peuvent-elles être? La protection zonale (par exemple) est-elle une réponse adaptée si la croissance démographique (et donc l'occupation de l'espace), le mode de vie ne sont pas maîtrisés? -
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Ugatza a répondu à un(e) sujet de Louva dans Réchauffement Climatique
Je me trompe ou bien tu crois que je te fais des reproches? Pourquoi te considérerait-on comme une petite grossière et une bourgeoise? Je trouve au contraire que tes fautes d'orthographe ne t'empêchent pas de te poser bien plus de questions que nous tous. Seulement, les réponses sont plus difficiles à donner que les questions à poser. Je ne prétends pas avoir toutes les réponses, mais il y a une chose avec laquelle je ne suis absolument pas d'accord, c'est l'idée selon laquelle c'est l'idéologie de l'Homme qui serait destructrice. C'est une "tarte à la crème" qui passe comme "une lettre à la poste" (n'y voir aucune allusion à ma sympathie pour certain porteur de lettres). Cette généralisation est très facilement acceptée...contrairement à d'autres. "On est si peu de chose madame, donnez moi un kilo de bananes" (François Béranger, chanteur engagé hélas décédé). C'est une généralisation abusive qui permet de lever les bras au ciel et de fuir ses responsabilités. Nous avons et nous pouvons (grace à la technologie) produire plus que le nécessaire pour faire vivre tout le monde à l'abri de la faim et de la misère. Comment peut-on donc être pessimiste? Où sont, quels sont les obstacles? Qu'est ce qui empêche de nourrir, d'abriter et d'instruire? A cette question, bien peu osent répondre: ils se réfugient derrière la nature humaine (dans la vie, il y a les baiseurs et les baisés, ceux qui ont le revolver et ceux qui creusent), ou encore derrière l'idée que tout projet égalitaire contient en lui la violence de la dictature... Alors, ils se "résignent"... Mais non, ce n'est pas le cas de tout le monde. Ce n'est pas le cas de l'Homme en général... Beaucoup de ceux qui justifient a posteriori les pires injustices, comme le colonialisme et l'esclavage finissent toujours par dire "à l'époque tout le monde pensait ainsi". C'est faux. 1) D'abord parce que les victimes étaient contre, elles, et se sont rebellées. Jusqu'à preuve du contraire, leur point de vue comptait. Ceux qui ont voulu la colonisation et l'esclavage et le pillage du monde (la disparition des espèces commence là) leur ont dénié la qualité d'Homme. Ils les ont massacrés ou brisés avec la pire des violences. Et bien sûr au nom de la civilisation et des Droits de l'Homme contre...la sauvagerie. 2) Parce qu'à chaque fois, du côté des bourreaux, il y a eu des oppositions et des consciences qui se sont élevées contre l'injustice, qui n'ont pas craint d'affronter ce que les "résignés" appellent des moulins à vent. J'ai la faiblesse de croire que c'est un peu à cause de ces voix que nous ne sommes plus au temps des rois, bien qu'il semble que nous dérivions vers la Barbarie. Ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas une idéologie de l'Homme qui serait destructrice, mais seulement des hommes qui font des choix et qui en sont responsables. C'est pourquoi je ne suis pas d'accord avec Wooulf quand il accable "les politiques". Ce sont des boucs émissaires bien commodes. Derrière les politiques, il y a ceux qui les élisent. Quand on met un bulletin dans l'urne, on fait un choix. Après, curieusement, on se plaint. On parle de ce qui ne va pas, des promesses non tenues. Tous des traîtres. Après? Ben on revote pour les mêmes: il faut être "réaliste" et "relativiser". On relativise sur tout: Autant sur la misère de l'Afrique, celle des mal ou des non logés, le chômage et la précarité que sur le braconnage de l'Ortolan ou du Loup. On relativise aussi sur le respect des Droits de l'Homme, selon que l'on nous achète des centrales nucléaires, des airbus, des TGV ou pas. Notre "prospérité" d'abord? Je veux dire aussi, à propos de "ce qui devrait nous faire réfléchir", que nous voyons le monde changer sous nos yeux, tous les jours un peu plus. La violence se généralise, physique et morale, en même temps que l'arrogance de l'argent et le culte de la marchandise. Qui peut dire que nous allons vers une amélioration? -
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Ugatza a répondu à un(e) sujet de Louva dans Réchauffement Climatique
Ton message soulève plusieurs problèmes. (1) Pourquoi poser une question quand on connait la réponse? Tu aurais pu prévoir quelle serait ma réponse. Ce que dit Jean Ziegler devrait faire réfléchir. Ce que dit Eva Joly sur la grande corruption (dans ses deux livres "Est-ce dans ce monde que nous voulons vivre?" et "Le courage qui nous manque") devrait faire réfléchir. Ce que dit le film que tu nous as donné à voir devrait faire réfléchir. Et pourtant qui parle de et réfléchit à tout ça? Bien peu de monde. Chacun "relativise" à sa façon. (2) Que peuvent faire les non-socialistes? J'ai voulu dire que Jean Ziegler est membre de l'Internationale Socialiste, comme Tony Blair ou Roland Dumas. Il dénonce un système auquel participent très activement des hommes d'Etat qui ont le même projet politique que lui. Donc d'un côté je salue sa lucidité dans l'analyse de la situation, de l'autre je m'étonne sur cette complicité ou son absence de réponse politique adaptée pour transformer cette situation dans le sens de la justice. Si on prend ta question au sens large, il y a bien des façons d'être "non-socialiste"... La Droite est "non-socialiste" et pour elle la perpétuation de ce système ne pose aucun problème éthique (au delà du baratin), car il corrrespond à ses valeurs de toujours: l'argent, le pouvoir, la hiérarchie. Le problème pour tous est l'attachement à ce système et à qui on s'identifie: aux victimes ou aux bourreaux, aux profiteurs de ce système? (3) Ben oui: tout le monde il est pas beau, tout le monde il est pas gentil. On ne peut pas espérer "convaincre" ceux pour qui les euros et le métal jaune, le pouvoir, le luxe et l'ostentation (qui sont le but ultime de tout ça, il ne faudrait pas l'oublier) sont plus importants que la vie et la liberté d'autrui, que l'avenir de notre espèce. S'il faut attendre de les "convaincre" pour changer vraiment les choses, on peut attendre encore longtemps. (4) Pourquoi être si pessimiste? Quand notre espèce aura disparu, il y aura encore du bruit sur Terre. Il restera d'autres espèces et la vie continuera longtemps encore. La question qui se pose maintenant est plutôt de savoir si la religion de l'argent et de l'économie va hâter cette dispartion et à quel terme. -
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Ugatza a répondu à un(e) sujet de Louva dans Réchauffement Climatique
J'espère ne pas t'avoir choquée par cette réaction. J'ai été un peu surpris que tu me demandes mon opinion alors que tu la connais ou que tu peux facilement la deviner ou la prévoir. Pourquoi ne demandes-tu pas plutôt à chacun, c'est à dire à tous, son avis? Bien entendu que j'adhère à ce que dit Jean Ziegler dans cet interview. Je n'ai pas lu son livre et je n'ai pas d'accord plus général avec ce qu'il peut dire par ailleurs. Ce qui m'étonne c'est l'écart entre cette vision très lucide de la réalité et ce qu'il propose pour la changer. Il est socialiste, c'est à dire qu'il soutient (pour apporter une solution à cette injustice si bien dénoncée) des politiques comme celles de Tony Blair, Jose Luis Zapatero...ou Ségolène Royal. C'est, à mon humble avis, assez paradoxal. Bien entendu qu'on ne peut séparer cette question de l'accaparement des richesses et de ses conséquences d'avec la question écologique en général et de la biodiversité en particulier. C'est en pillant les ressources naturelles et en saccageant l'environnement qu'on condamne des dizaines de millions d'hommes et de femmes à la faim et à la misère et qu'on fait disparaître la diversité de la vie. C'est la même dynamique, la même politique, la même tendance. Pourtant, je pense que ce sujet ne va pas passionner. -
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Ugatza a répondu à un(e) sujet de Louva dans Réchauffement Climatique
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Ugatza a répondu à un(e) sujet de Louva dans Réchauffement Climatique
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http://lachaineverte.fr.msn.com/actualites/article.aspx?cp-documentid=7539867 http://www.rue89.com/2008/02/16/ogm-quand-monsanto-seme-la-terreur A propos d'un livre d'une journaliste enquêtant sur les méthodes de Monsanto. La page contient des vidéos, extraites du documentaire qu'elle a fait à partir de son enquête: Et le rapport des "Amis de la Terre" sur les OGM http://www.foeeurope.org/GMOs/Who_Benefits/FULL_REPORT_FINAL_FEB08_FR.pdf
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Ce que je voulais dire, Guenièvre, c'est que le mot "nature" est trop connoté "petizoizos et zolies fleurs" pour traduire la rudesse inquiétante de "wild". Bien entendu, le mot "sauvage" ou "sauvagerie" est péjoratif la plupart du temps, et souvent bien à tort, les comportements "civilisés" et "civilisateurs" étant beaucoup plus violents et cruels que tout ce qu'on peut voir dans la nature. Ceci dit, je ne crois pas que le film parle du "retour" à la nature ou au "sauvage". Il a un FUSIL qui le pose en maître et prédateur ultime: il peut tuer un ours. Ce qui prouve qu'il n'accepte aucune règle et aucune loi de la nature. Je rappelle la scène où il engueule le ciel, en hurlant sa faim et en demandant au ciel où sont les bêtes. Il s'agit d'un jeune américain, élevé dans le confort et en rupture avec son milieu social d'origine, en rupture "avec la société" qui décide de partir SEUL (et il y tient absolument, à cette solitude) pour découvrir SA vérité. S'il ne parait pas totalement puéril (un peu comme Marcel Pagnol qui voulait être "ermitte" des collines pour ne pas retourner à Marseille) c'est qu'il est très conséquent et s'engage vraiment dans ce choix, avec toutes les conséquences possibles. Il part avec un sac à dos, un fusil et c'est tout... Il ne s'agit pas de l'engagement individuel dans un choix politique pour répondre à la crise écologique, mais d'une démarche personnelle, très individuelle et purement spirituelle. Son aventure est limitée dans le temps: il a un fusil (et tout son projet repose sur cette arme) et donc des munitions en nombre limité. Il ne peut donc espérer survivre longtemps, à moins de revenir vers la "civilisation" pour se procurer de nouvelles munitions. Alors la rupture est très relative. Il oublie que l'Homme est une espèce sociale qui ne peut survivre seul. On le voit bien au moment où il tue l'élan: ils auraient été plusieurs à se partager le travail de boucherie, de transport et de cuisson que le résultat final aurait été bien différent. A peine est-il un naufragé volontaire sur une "île déserte" et il est intéressant de voir comment il recrée un peu de confort en utilisant l'épave de bus, en construisant une douche.
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Vu aujourd'hui sur Canal Plus (émission "Dimanche Plus" présentée par Laurence Ferrari: Interrogé par des journalistes de Canal plus au sujet des travaux illégalement commencés de l'A65 (Langon Pau), Jean Louis Borloo, avec à ses côtés, Dominique Bussereau et Nathalie Kosciusko-Morizet (muette), rappelle qu'à la suite du Grenelle de l'Environnement, les projets de chantiers autoroutiers "retenus" seront présentés au printemps, puis...fuit le micro. Dominique Bussereau (secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables) déclare ensuite: "Vous avez déjà vu un chantier d'autoroute arrêté?" On ne saurait mieux dire que: 1) rien n'a changé. 2) que le gouvernement est pour cette autoroute. Valérie Paicresse, invitée de l'émission, interrogée par Laurence Ferrari sur le même sujet: "Le développement durable, c'est.... le développement....durable" http://www.a65.aquitaine.equipement.gouv.fr/ On notera que cette autoroute est dans le prolongement du tunnel du Somport! http://www.actu-environnement.com/ae/news/FNE_denonce_projets_autoroutes_A65_A61_3860.php4 Rappelons que l'Autoroute va même traverser des terrains classés Natura 2000 pour le vison d'Europe. Qu'y a-t-il à débattre là-dessus? Est-ce une surprise? Va-t-on se dire entre nous une fois de plus :"Rhôô, c'est pô bien"... ou encore "je suis d'accord avec toi, Culbuto 34, ils n'ont pas honte?????" Pour moi, ça n'a aucun intérêt. Ce qui est intéressant c'est la signification de ce choix. Pour moi, il signifie plusieurs choses: 1) Ce que sont les véritables priorités et les véritables valeurs de la Droite (partagées par la Gôche: ici en Normandie on voit Clotilde Valter candidate PS à la mairie de Lisieux demander du "désenclavement routier" et du développement économique). 2) Les liens organiques entre les grands partis et les sociétés d'autoroute et les entreprises de travaux publics...Notamment à Droite. 3) que ceux qui ont voté pour Sarkozy sont responsables des travaux de l'A65...entre autres choses qui arrivent en ce moment. 4) FNE et les associations qui ont participé au Grenelle vont-elles prendre position sur les promesses non tenues lors des prochaines élections ou vont-elles rester "neutres"?
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Je viens de le voir. C'est un très beau film, très émouvant, qui remue beaucoup de choses au plus profond (en tous cas chez moi)... Je l'ai vu en VO, et je trouve que la traduction de "wild" par "nature" est bien faible par rapport au sens de wild (sauvage). J'aime beaucoup la façon dont le film parle de la littérature, de la poésie et des livres. Voir le jeune homme découvrir le sens de la vie au bout de son destin, isolé dans son épave de bus, loin des autres et de la "civilisation", en lisant et relisant des livres (Dr Jivago, entre autres) qu'il a emmenés avec lui, comme son équipement de survie, est très troublant. 'Le bonheur n'existe vraiment que s'il est partagé". (Tolstoï) Et ça au moment où il décide de revenir vers les autres, alors qu'il est piègé non par le wild, mais par sa confiance en lui, la sousestimation des conditions naturelles... Il ne peut plus revenir à cause de la crue d'une rivière. Survivre seul dans la nature sauvage est une folle entreprise (et ce qui l'y a poussé est loin du romantisme "de" Jack London). Malgré tout son courage physique et moral, il lui manque évidemment l'aide irremplaçable d'un groupe et l'appui de son expérience, transmise par les générations. Nous avons tous été éduqués par des descendants de survivants, qui vivaient ensemble. Les hommes qui vivaient dans ces territoires (sans fusil) sont complètement absents de ce film, simplement évoqués comme "superstitieux et plus proches des pierres". C'est l'histoire d'un jeune homme dont on comprend, à travers ce que dit sa soeur, pourquoi il rejette la société de consommation et décide de partir affronter autre chose de plus respectable que son père et tout ce qu'il représente qui l'ont déçu. Il est à la recherche de ce qu'il appelle la vérité de soi même. Il en donne une définition quand il dit vouloir s'affronter à l'humilité de sa condition face à la pierre. Et c'est pour cela qu'il recherche la solitude, condition de vérité, écartant (provisoirement, s'il n'a pas voulu vraiment mourir) toutes les amitiés et même l'amour qu'il a rencontrés en chemin. Ca ne lui pose pas de problèmes de partir avec un fusil et il compte sur la chasse pour le nourrir... Evidemment la vraie "wilderness" ne correspond pas à ce qu'il croyait. Une scène forte: il hurle au ciel "Où sont toutes les bêtes? J'ai faim!"... Bref, c'est plus, pour moi, un film sur la solitude mentale d'un jeune américain épris de poésie et de littérature que sur la nature ou le rapport à la nature. Ca n'en a pas moins d'intérêt, bien au contraire. Ca m'a fait penser un peu à "Paris Texas". Il y a de la bonne musique comme "King of the road" de Roger Miller.
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1) Pourtant ce loup est mort, tué par quelqu'un, non? Donc même si le président de l'association locale de chasse "ne connait personne qui prendrait un tel risque pour une bête protégée", cette personne existe... 2) Et cette personne possède une arme de chasse. A qui vend-t-on des armes de chasse? A des braconniers? Qu'est ce qu'un braconnier sinon un chasseur qui ne respecte pas la loi? Quant au risque...vues les sanctions et le nombre de délinquants arrêtés... Entendues les garanties données en douce aux braconniers de Camargue, du Médoc, des Landes...
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Je viens de voir un sujet sur ce film et sa bande annonce. Encore un film avec des loups. Le site. Une jeune femme veut devenir vétérinaire. Elle prend leur défense à une époque où on extermine les derniers en France (1920). Ca a l'air plus sérieux que "Survivre avec les loups"...et pis Laetitia Casta... http://www.iletaitunefoislecinema.com/critique/1654/la-jeune-fille-et-les-loups http://www.dvdrama.com/news-24567-cine-la-jeune-fille-et-les-loups.php
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La lettre d'Action Nature Janvier 2008
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Michel23 dans Menaces sur la Biodiversité
A signaler un article de Claude-Marie Vadrot (entre autres, auteur de "L'horreur écologique") dans le "Politis" de cette semaine (n°988). C'est sur les projets, les chantiers d'autoroute... Titre: "La folie autoroutière". Ca continue de plus belle. Le "Grenelle"? Ben, c'est un Grenelle non? http://www.politis.fr/La-folie-autoroutiere.html -