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La rupture d’un oléoduc est à l’origine d’une importante marée noire en Amazonie. A la suite de la rupture d’un oléoduc, la rivière Coca, affluente du fleuve Napo, qui alimente lui-même l’Amazone, a été contaminée par l’équivalent de près de 10.000 barils de pétrole brut, privant 32 communautés indigènes d’eau potable. Il y a une semaine de cela, un glissement de terrain dans la région du volcan Reventador, en Amazonie équatoriale, était à l’origine de la rupture d’un des principaux oléoducs du pays appartenant à la compagnie pétrolière Petroacuador, provoquant le déversement de l’équivalent de 10.000 barils de pétrole brut dans la rivière Coca sur les 309.000 qui y transitent tous les jours. Or, cette dernière alimente le fleuve Napo, source d’eau et donc de vie pour les populations autochtones d’Équateur mais également du nord du Pérou. “On compte 32 communautés indigènes des environs du fleuve Napo touchées par les résidus de pétrole, dans la région de Loreta. Nous distribution actuellement des kits de potabilisation et des aliments adéquats pour approvisionner la population“, explique Manual Pulgar Vidal, ministre de l’environnement péruvien qui qualifie l’accident de “problème très grave“. Depuis une semaine, les autorités péruviennes tentent de limiter les dégâts, de construire des barrages afin d’éviter la propagation des nappes de pétrole et de nombreux avions survolent la région afin d'évaluer l'ampleur du désastre. Par ailleurs, des habitants de la région ont signalé des tâches blanches à la surface de l’eau, les autorités ont procédé à des analyses afin d’en déterminer la nature. Le Brésil est lui aussi en alerte. Les autorités ont offert une assistance technique à leurs voisins. ENVIRO2B 13/06/2013
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Publiée dans la revue Nature, une étude britannique présente sous un nouveau jour ce grand chasseur qu'est le guépard et décrypte ses techniques. Même si l'animal est tenu comme le plus rapide mammifère sur terre, ses succès de traque seraient dus à sa capacité de freinage et la vivacité avec laquelle il accélère. Le guépard est reconnu comme étant l'animal terrestre le plus rapide du monde avec un record de vitesse de 110 km/h. C'est largement suffisant pour dépasser le lévrier qui peut courir à 65 km/h, le cheval à 68 km/h et l'humain lui, à 43,2 km/h, record tenu par le coureur jamaïcain Usain Bolt sur un 100 mètres. Sa vitesse fait du guépard un redoutable chasseur, qui prend la plupart du temps ses proies par surprise. Toutefois, le succès qu'il quand il poursuit une proie n'est pas dû exclusivement à sa rapidité mais plutôt à sa vivacité. En d'autres termes, sa faculté à pouvoir freiner, changer de direction ou simplement accélérer jouerait pour beaucoup dans la finalité d'une chasse. C'est du moins ce qu'affirme l'étude publiée cette semaine dans la revue Nature. Pour en savoir plus sur l'animal, Alan Wilson du Royal Veterinary College de Londres et son équipe ont décidé d'étudier l'activité physique du guépard en pleine nature (contrairement aux précédentes études) sur une période de 17 mois, soit 367 courses. Pour se faire, ils ont équipé cinq guépards (3 mâles et 2 femelles) de colliers combinant balise GPS, batteries d'accéléromètres, gyroscopes (capteur de position angulaire) et magnétomètres. Ils ont ainsi pu étudier le système locomoteur de l'animal en conditions réelles. Le record de vitesse enregistré est de 93 km/h en pleine course, cependant, beaucoup de sprints réalisés par les guépards étaient en dessous de 72 km/h avec des vitesses baissant ensuite à 50 km/h sur une à deux secondes. En effet, on sait que le guépard n'est capable de tenir une vitesse élevée que sur 300 ou 400 mètres. Il n'y a rien d'étonnant là-dedans. Ce qui détonne dans cette étude, c'est la prouesse technique que réalise le félin lors des accélérations, mais surtout des freinages et dans les changements de direction. C'est là que s'observe vraiment son adresse et la capacité qu'il a à être simultanément en arrêt et au départ d'un nouvel angle d'attaque. Les mesures ont révélé que le guépard est capable d'accélérer de 3 mètres par seconde et de freiner de 4 mètres par seconde. Des performances qu'il doit notamment à sa puissance musculaire, quatre fois supérieure à celle d'Usain Bolt (9,58 secondes au 100 mètres). De plus, ses griffes non rétractiles lui assurent une adhérence au sol sans pareille. Cependant, l'étude publiée dans la revue Nature tempère ces résultats en rappelant que la plupart des traques du guépard sont infructueuses. Le taux de "réussite" avoisinant les 26% en moyenne. Une chose qui n'étonne pas tant que ça quand on considère que la situation n'est pas toujours idéale pour attaquer un autre animal et que ses proies ont également développé quelques talents pour lui échapper. Le guépard se nourrit de mammifères de moins de 50 kilos le plus souvent. Il a pour cela une méthode bien rodée. Observant ses proies dans un premier temps en hauteur (branche d'arbre, toit de maison), il s'approche petit à petit attendant qu'un malheureux se détache (antilope, phacochère, gazelle, gnou). Une fois proche d'environ 50 mètres, il saute avec une extrême rapidité sur sa proie et lui fait un croc-en-jambe qui la plupart du temps tue directement l'animal. La faculté à fondre sur la cible dans la plus grande vivacité compte donc pour beaucoup. Mais il devra, avant de consommer l'animal, se reposer un peu, chaque course faisant grimper sa température corporelle à 41°. MAXISCIENCES 13/6/2013
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Six pythons protégés par la Convention de Washington ont été saisis à la douane de Thayngen (SH). Les serpents étaient dissimulés dans des sacs de sport dans une voiture immatriculée en Suisse et qui venait d'Allemagne. Les deux personnes à bord du véhicule ne possédaient aucune autorisation d'importation. L'Office vétérinaire fédéral (OVF) a fait confisquer les six pythons, a indiqué vendredi la Direction d'arrondissement des douanes II dans un communiqué. Pour faire entrer une espèce protégée en Suisse, il faut obligatoirement une autorisation délivrée par l'OVF et un certificat CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faunes et de flores sauvages menacées d'extinction) du pays d'origine des animaux. ROMANDIE 14/6/2013 -
Le loup, informations et actualité sur le loup
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Le loup qui a tué 28 moutons en moins d'un mois dans la Vallée de Conches (VS) ne sera pas mis à mort pour l'heure. Selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), les critères qui permettraient de le tuer ne sont pas remplis car les ovins n'étaient pas assez protégés. Le grand Conseil valaisan a de son côté adopté une résolution pour un Valais sans loup. Dans un cas, l'enclos des moutons attaqués par le loup M35 n'était pas correctement clôturé. Dans l'autre, les animaux paissaient sans surveillance sur un pâturage boisé impossible à protéger. Dans ce type de situations, le "plan loup" de la Confédération n'autorise pas le tir d'un animal. Selon ce concept, le prédateur peut être tué s'il a dévoré au moins 35 animaux de rente pendant quatre mois consécutifs ou au moins 25 en un mois, pour autant que les éleveurs aient pris des mesures de prévention que l'on peut raisonnablement exiger d'eux. Les autorités valaisannes ont fait valoir en vain que les conditions étaient réunies pour tuer le loup. Elles ont notamment expliqué que le canton et les éleveurs se sont concentrés sur la protection des alpages par le biais d'un plan établi en collaboration avec la Confédération. Selon ce plan, la majorité des alpages de la Vallée de Conches ne sont pas protégeables. L'OFEV estime que le canton ne conseille pas assez bien les éleveurs. Dans la plupart des cantons où la présence du loup est avérée, les mesures nécessaires ont été prises et les dommages causés aux animaux de rente sont minimes. Les attaques du loup étaient vendredi au coeur de plusieurs interventions urgentes au parlement valaisan. Les députés du Haut-Valais ont fait part de leur ras-le-bol. "Si les discussions avec la Confédération ne mènent à rien (...) la question sera réglée sur le plan local", a menacé Manfred Schmid (PDC). Le chrétien-social Frank Wenger était lui porteur avec son groupe d'une résolution urgente demandant que "le loup soit supprimé sans délai. Le canton du Valais doit devenir une zone d'exclusion des loups, conformément à la requête des communes de Conches". Le Conseil d'Etat s'est engagé à intervenir "dans le cadre de la légalité". La résolution urgente a été adoptée par 77 voix contre 14 et 4 abstentions. ROMANDIE 14/6/2013 -
L'ONU condamne les pires abus en Erythrée, Birmanie et Syrie
BelleMuezza a posté un sujet dans Les Droits de l'Homme
Le Conseil des droits de l'homme a mis un terme vendredi à Genève à une session de trois semaines en condamnant les abus commis en Erythrée, en Birmanie et en Syrie. Le recours au travail forcé en Erythrée a fait l'objet d'une condamnation unanime particulièrement vigoureuse. La résolution adoptée sur l'Erythrée évoque une longue série de graves violations des droits humains. Le représentant de l'Erythrée a rejeté le texte présenté par les Etats-Unis en affirmant que ce ne sont que "des mensonges et des inventions", mais son pays est resté complètement isolé. Le texte "condamne (...) des cas d'exécutions arbitraires et sommaires, des disparitions forcées, l'utilisation de la torture, la détention au secret sans accès à la justice, la détention dans des conditions inhumaines et dégradantes". Il dénonce" le travail forcé par des conscrits et des enfants dans l'industrie minière". Le Conseil condamne les restrictions sévères des libertés d'expression, d'association, de conscience et de religion, la détention de journalistes, de défenseurs des droits humains et de dirigeants religieux. La résolution condamne aussi "la conscription forcée de citoyens pour des périodes illimitées du service national, un système qui équivaut à du travail forcé. L'ONU a condamné également les restrictions graves à la liberté de mouvement. Le Conseil a exige aussi de combattre des pratiques nuisant aux droits de la femme, comme les mariages précoces et les mutilations génitales féminines. Le Conseil des droits de l'homme a dénoncé par ailleurs les violences exercées par les autorités de Rangoon à l'encontre de la minorité musulmane des Rohingyas, dans l'Etat de Rakhine. Il demande au gouvernement birman d'y mettre un terme immédiatement. La déclaration présidentielle invite Rangoon à accorder la pleine citoyenneté à la minorité musulmane et à donner un accès sans entraves aux organisations humanitaires. Le Conseil a par ailleurs condamné pour la deuxième fois toutes les violences commises en Syrie, tant par les autorités de Damas que par les groupes rebelles. Il a demandé à Damas de coopérer avec la commission d'enquête, un appel immédiatement rejeté. ROMANDIE 14/6/2013 -
MONTREAL - La société canadienne Cameco a annoncé vendredi avoir obtenu un permis de l'autorité canadienne du nucléaire pour exploiter la mine de Cigar Lake, en Saskatchewan (province de l'ouest du Canada), le deuxième plus grand gisement d'uranium à haute teneur dans le monde. Cameco détient 50% du gisement découvert en 1981 dans le nord de la Saskatchewan, contre 37% pour la filiale du français Areva et 8% et 5% respectivement pour celles des japonais Idemitsu et TEPCO. La construction des installations souterraines a débuté en 2005 mais les travaux avait dû être suspendus dès l'année suivante à la suite d'une inondation partielle du site. Ils n'ont pu reprendre qu'au début de 2010. Le permis délivré par la Commission canadienne de sûreté nucléaire est valable du 1er juillet 2013 au 30 juin 2021. Le gisement de Cigar Lake est le deuxième plus grand gisement d'uranium à haute teneur dans le monde, avec des teneurs 100 fois supérieures à la moyenne mondiale, précise Cameco sur son site. ROMANDIE 14/6/2013
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CHERBOURG - Le port de Cherbourg a testé vendredi pour la première fois un dispositif de manutention d'une hydrolienne qui a été brièvement immergée avant d'être chargée sur une barge à destination de l'Ecosse. L'hydrolienne est restée moins de 10 minutes dans l'eau. Il s'agissait de tester le dispositif de manutention de l'hydrolienne, a indiqué à l'AFP Guillaume Gréau, chargé du développement des énergies marines renouvelables aux Constructions mécaniques de Normandie (CMN), à Cherbourg. La turbine de 18 mètres de long fabriquée en Allemagne et partiellement assemblée par les CMN à Cherbourg a été chargée sur une barge qui doit partir pour l'Ecosse dans les jours qui viennent, selon M. Gréau. L'hydrolienne doit rejoindre le site test du Centre européen d'Energie marine en Ecosse où elle sera à l'essai. Fruit d'un partenariat entre le turbinier allemand Voith Hydro, les CMN et GDF Suez, l'engin de 160 tonnes était arrivé de Rotterdam à Cherbourg le 19 avril partiellement assemblée. Le raz Blanchard, à l'ouest de Cherbourg, et le raz de Barfleur, à l'est, font partie des trois zones privilégiées en France pour l'implantation des premières hydroliennes hexagonales. Le gouvernement doit lancer d'ici à la fin du mois un appel d'offre pour des fermes pilotes hydroliennes. GDF Suez en prévoit une en 2016 dans le raz Blanchard. Le gouvernement envisage un appel d'offres commercial pour des grands parcs hydroliens d'ici trois ans. Fin mars, EDF a annoncé qu'il retardait à 2015 au lieu de l'été 2014 la mise en service d'un parc hydrolien pilote au large des Côtes d'Armor. L'électricien tirait ainsi les conséquences d'un incident survenu en septembre: une hydrolienne destinée au parc pilote breton est restée six mois par 25 m de fond dans la rade de Brest à cause d'une avarie de la barge servant à la transporter. ROMANDIE 14/6/2013
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Mardi, le service américain de la pêche et de la faune a proposé d'étendre la protection des chimpanzés vivant en liberté à ceux qui vivent en captivité, en plaçant ces derniers sous la loi des espèces en danger. Ces 30 dernières années, les populations de chimpanzés qui vivent en liberté ont chuté de plus de 65% dans le monde. Une baisse dramatique due principalement à la perte de leur habitat et à un braconnage important, alimenté en partie par l'exploitation de ces primates dans plusieurs pays. C'est notamment le cas aux Etats-Unis où le singe est employé dans le divertissement mais aussi dans les laboratoires de recherche. C'est ainsi une proposition exemplaire qu'a faite mardi l'US Fish and Wildlife Service (USFWS). Chimpanzé commun - Photo : Thomas Lersch / Creative Commons Le département a suggéré que la protection des chimpanzés ne concerne plus seulement les spécimens vivant en liberté mais aussi ceux vivant en captivité. En effet, actuellement, les chimpanzés sont reconnus comme une espèce en danger d'extinction mais cette loi ne s'applique pas aux animaux captifs des Etats-Unis, ce qui laisse la porte ouverte à leur exploitation. Changer ce statut pourrait donc avoir un impact important sur cette pratique et la survie des espèces sauvages, juge dans un communiqué l'USFWS. Le département avait été saisi en 2010 par une coalition d'organisations de préservation des chimpanzés, parmi lesquelles le Jane Goodall Institute. Mais cette décision doit encore faire l'objet d'un débat public de 60 jours avant de devenir effective. Si elle le devient, alors toute utilisation de chimpanzé requerra un permis et les demandes seront examinées par l'USFWS au cas par cas, afin de déterminer si les activités proposées promouvront la conservation des espèces. De nombreuses études ont montré que les représentations des chimpanzés dans les médias, comme les publicités, augmentait la demande de ces primates comme animal de compagnie et diminuaient le soutien de l'opinion pour leur conservation[/b] !. Aussi, cette décision pourrait également aider à réduire la demande en rappelant la menace qui plane sur ces animaux. Elle s'ajoute par ailleurs à l'autre décision récemment prise par les National Institute of Health (NIH) de ne plus financer les recherches menées sur les chimpanzés. Cette mesure fait suite à une étude qui n'a pas identifié un seul champ de recherche médical dans lequel l'utilisation de chimpanzés était essentiel. Aussi, un comité a recommandé que les quelque 350 singes se trouvant actuellement dans les laboratoires des NIH soient libérés et transférés dans des sanctuaires. Autant de bonnes nouvelles pour la survie de cette précieuse espèce de singe. MAXISCIENCES 14/6/2013
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Prévention des catastrophes, prévisions
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
Le séisme de Tohoku (région du Japon) du 11 mars 2011 a produit des ondes sonores sous-marines indiquant la création d’un tsunami, et même la hauteur de sa vague ! Grâce à cette découverte, un nouveau système d’alerte pourrait voir le jour. La population aurait alors plus de temps pour se mettre à l’abri. Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,0 est survenu au large de la région de Tohoku, au niveau de la fosse océanique du Japon. Trente minutes plus tard, un puissant tsunami s'est abattu sur les côtes nippones, au nord-est de l'île. Le bilan est lourd : 15.800 morts, 2.600 disparus et 6.100 blessés, avec en prime la catastrophe nucléaire de Fukishima. Depuis, des chercheurs de tous horizons essaient de comprendre ce qui s’est passé dans la fosse, au cœur de la zone de subduction. Ils souhaitent notamment savoir comment une rupture géologique survenue en profondeur a pu remonter jusqu’à la surface de la croûte océanique, puis générer la poussée verticale qui a donné naissance à la vague. Eric Dunham et Jeremy Kozdon, du Center for Computational Earth and Environmental Science (CEES) de Stanford (États-Unis), ont cherché des réponses en développant un modèle à haute résolution. Il intègre les caractéristiques géologiques de la fosse du Japon, et simule la propagation des ondes sismiques dans la croûte terrestre. Les deux scientifiques ont testé différents scénarios, jusqu’à ce que leur programme fournisse des données similaires à celles récoltées sur le terrain après le drame, notamment en ce qui concerne la montée du plancher océanique (la hauteur de la vague) étant directement proportionnelle à ce mouvement). Cependant, ils ne se sont pas arrêtés là, puisque leur modèle a aussi recréé les ondes sonores émises dans l’eau le 11 mars 2011. Leurs résultats ont été publiés dans le Bulletin of the Seismological Society of America (BSSA). Dans l’article, nous apprenons, entre autres, que le séisme de Tohoku a généré des ondes sonores trahissant la formation du tsunami et la hauteur de sa vague. L’existence d’un système d’alerte pouvant les détecter aurait sauvé de nombreuses vies. Les mouvements géologiques qui aboutissent à des déplacements de surface émettraient des ondes sonores de plus grande amplitude que les autres. Par ailleurs, l’importance de ce paramètre serait directement corrélée à la hauteur de la vague générée. Enfin, il faut savoir que ces sons se propagent dix fois plus rapidement que les tsunamis. Dans le cas du Japon, s’il avait existé un système pouvant les détecter sur la côte, la population aurait été prévenue du danger 15 à 20 minutes avant son arrivée. Dans cette étude, le modèle a uniquement fourni des informations utilisables aux abords de la fosse du Japon, car la signature acoustique recherchée dépend notamment de la géologie du site surveillé. Cependant, de nouvelles simulations pourraient être lancées pour définir la nature des signaux annonciateurs pour d’autres régions «tsunamigéniques», et ainsi améliorer leurs systèmes d'alertes. Actuellement, les tsunamis sont notamment détectés par des balises flottantes qui réagissent uniquement au passage de la vague. La découverte de signature acoustique est importante, mais elle ne sert à rien tant qu’un réseau d’hydrophones adéquat n’aura pas été mis en place. Mais à ce niveau-là, c’est aux autorités d’intervenir. FUTURA SCIENCES 14/6/2013 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Un rapport inquiétant confirme l’incidence des pesticides sur la santé. L’exposition à ces agents chimiques serait associée au développement de certaines pathologies comme le cancer de la prostate ou la maladie de Parkinson. Ils auraient également un rôle néfaste sur le développement embryonnaire. Depuis plus de 30 ans, on évoque régulièrement les effets nocifs des pesticies sur la santé humaine. Utilisées pour contrôler ou repousser certains organismes nuisibles tels qu’insectes, plantes, champignons ou bactéries, ces substances chimiques ont cependant un spectre d’action plus large. Ainsi, les pesticides auraient également des répercussions sur l’Homme, faisant office de victime collatérale. Afin de mettre à plat toutes les informations connues, la Direction générale de la santé (DGS) a commandé à l’Inserm un bilan de l’ensemble des études scientifiques menées ces 30 dernières années sur le sujet. En France, plus de 300 pesticides sont actuellement sur le marché. Ils sont en grande majorité utilisés dans l'agriculture, et se retrouvent partout dans l’environnement : air, eau, sol et produits alimentaires. Dans les milieux professionnels particulièrement exposés à ces substances, la voie cutanée représente le principal mode d’exposition. En revanche, la population générale est principalement confrontée aux pesticides à travers l'alimentation. Les épandages aériens de pesticides sont interdits en France depuis 2009. Ils se poursuivent dans certaines régions grâce à des dérogations préfectorales. Cette technique augmente le risque de dispersion des pesticides. tpmartins, Flickr, cc by nc sa 2.0 D’après les données récoltées, les pesticides influenceraient le développement de cancers et en particulier des cancers de la prostate, des testicules, du sang, de la peau et du cerveau. Chez les personnes travaillant au plus près de ces produits chimiques, le risque de développer des maladies neurologiques comme Alzheimer, Parkinson et la sclérose latérale amyotrophique est plus grand. Les femmes enceintes exposées aux pesticides au cours de leur travail seraient plus susceptibles de subir une fausse couche. D’autre part, les pesticides amplifieraient la fréquence de malformations congénitales, de leucémie et de tumeur cérébrale. Le développment embryonnaire serait également plus risqué chez les futures mamans habitant dans le voisinage d’une zone agricole. Plusieurs études ont également établi un lien entre certains pesticides et la fertilité masculine. Environ un millier de substances actives de pesticides ont déjà été mises sur le marché en France, plusieurs ont été interdites et d’autres sont encore utilisées actuellement. tpmartins, Flickr, cc by nc sa 2.0 Pour le moment, les travaux n’ont pas clairement identifié les mécanismes moléculaires responsables de l’effet néfaste des pesticides sur la santé. Le stress oxydant, qui conduit à la libération de dérivés toxiques de l’oxygène dans les cellules, jouerait un rôle dans le développement de certaines maladies comme Parkinson. L’altération de l’ADN par certains pesticides pourrait aussi conduire à différentes pathologies. D’après ce rapport, les agriculteurs sont les personnes les plus menacées par les pesticides. Pour le reste de la population, exposée de façon permanente aux pesticides mais à de faibles doses, il est plus difficile de prédire les risques. FUTURA SCIENCES 13/6/2013 -
La Cour de Luxembourg avait été saisie par la Commission européenne, qui reprochait à la France de ne pas avoir procédé à un recensement complet des zones vulnérables aux nitrates à l'occasion de la révision de ces zones en 2007. Ces zones sont celles comportant des masses d'eau souterraines ou de surface affectées ou risquant d'être affectées par des concentrations en nitrates supérieures à 50 mg/l, ou des eaux de surface risquant l'eutrophisation (un étouffement par les algues vertes dû à la pollution agricole). Des algues vertes echouees sur la plage de Saint-Michel-en-Greve dans les Cotes d'Armor en 2011. LE SAUX LIONEL/SIPA Selon la Commission, le recensement par la France des zones vulnérables en 2007 aurait dû être complété par 10 zones supplémentaires dans les bassins Rhin-Meuse, Loire-Bretagne, Rhône-Méditerranée-Corse et Adour-Garonne. La Cour de justice de l'UE a constaté ce jeudi 13 juin le manquement de la France, "dans la mesure où elle n'a pas pris les mesures nécessaires permettant de respecter toutes les obligations découlant de la directive nitrates", explique-t-elle dans un communiqué. Elle juge en effet qu'à la date du 28 décembre 2011, soit la date d'expiration du délai imparti par la Commission pour que Paris se mette en conformité avec la directive, plusieurs zones vulnérables n'avaient pas été désignées. La Cour précise que les changements intervenus par la suite ne sauraient être pris en compte. À ce stade, la France échappe aux sanctions qui auraient pu lui être infligées par la Cour de justice dès ce premier arrêt. Mais dès lors que le manquement a été constaté par la Cour, elle doit se conformer à l'arrêt dans les meilleurs délais. Si, par la suite, la Commission estime qu'elle ne l'a pas fait, elle pourra introduire un nouveau recours et demander des sanctions pécuniaires qui pourraient s'élever à plusieurs dizaines de millions d'euros. Dans un communiqué de presse commun, les ministères de l'Écologie et celui de l'Agriculture ont pris acte de cette condamnation en précisant que la France allait demander une dérogation au plafond de 170 kg d'azote épandu par hectare, "comme l'ont fait l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, l'Italie et la Belgique", afin de ne pas "pénaliser les élevages à l'herbe". SCIENCES ET AVENIR 13/6/2013
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L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a participé l’an dernier à de nombreux projets de recherche. La majorité des projets de recherche engagés en 2012 concernent les domaines de la désaffectation d’installations nucléaires suisses et de la gestion des déchets radioactifs. Le savoir acquis à cette occasion est directement utilisable, comme le montre le Rapport sur la recherche et les expériences 2012 de l’IFSN qui vient de paraître. L’année 2011 a déjà enregistré une augmentation du nombre de projets dans les domaines de la désaffectation et de la gestion des déchets radioactifs. Ce nombre de projets s’est encore accru de douze en 2012, pour devenir majoritaires au sein du domaine de la recherche réglementaire en sécurité nucléaire. Les analyses portent sur la roche fondamentale d’argile à opalinus dans le laboratoire souterrain du Mont Terri ainsi que sur la conception et la surveillance d’un dépôt en couches géologiques profondes. Deux autres projets, DRiMa et DACCORD, ont en outre été lancés par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur l’échange international de savoir et d’expérience en matière de projets de désaffectation. Dans le projet comparatif international DECOVALEX 2015, les collaborateurs de l’IFSN développent des modèles de calcul de processus majeurs qui auront lieu dans un dépôt de stockage de déchets radioactifs. Ils étudient en particulier la question de l’échauffement et de la dilatation de l’argile à opalinus en présence de conteneurs de stockage. L’objectif est de mettre au point avec d’autres partenaires internationaux des méthodes de calcul appropriées pour les argiles et de les tester au travers d’expérimentations. L’argile en tant que barrière géologique constitue l’élément essentiel du système de barrières multiples d’un dépôt de stockage en couches géologiques profondes. En association avec d’autres barrières d’ordre technique, elle empêche la libération de substances radioactives. En 2012, les résultats des calculs effectués par les différents pays participant au projet DECOVALEX 2015 ont fait l’objet d’une comparaison : des chercheurs d’Allemagne, de Chine, de France, de Grande-Bretagne, du Japon, de Corée du Sud, de République tchèque, des Etats-Unis et de Suisse ont calculé la diffusion thermique et la dilatation de la roche pour une expérimentation qui doit avoir lieu dans le laboratoire souterrain du Mont Terri à St-Ursanne. D’autres calculs et comparaisons de données acquises par voie d’expérimentation sont prévus. La collaboration au projet DECOVALEX 2015 est d’une haute importance pour l’IFSN : « De tels projets sont particulièrement précieux pour la Suisse », explique Michael Wieser, chef du département de tutelle « Gestion des déchets radioactifs ». « Ce savoir est intégré à notre expertise de sécurité du plan sectoriel Dépôt en couches géologiques profondes ». L’appréciation de l’IFSN doit en effet toujours s’appuyer sur l’état le plus évolué des acquis de la recherche. Le savoir acquis par les projets internationaux est ainsi directement mis en application. La recherche réglementaire en sécurité nucléaire permet d’obtenir en permanence des connaissances nouvelles pour l’amélioration de la sécurité des installations nucléaires suisses. De plus, l’IFSN analyse les événements survenus à l’étranger, tels que les indices de défaut des matériaux des cuves du réacteur des centrales nucléaires belges de Doel 3 et de Tihange 2. Les mêmes analyses par ultrasons n’ont pas décelé de défauts de fabrication pour la centrale nucléaire de Mühleberg. Il a ainsi pu être confirmé qu’à la centrale nucléaire de Mühleberg, la qualité de l’acier de la cuve sous pression du réacteur n’était pas altérée. IFSN 14/6/2013
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USA: des incendies hors de contrôle ravagent le Colorado
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Incendies
Deux personnes ont trouvé la mort dans l'incendie le plus destructeur de l'histoire de l'Etat du Colorado (ouest des Etats-Unis), ont annoncé jeudi les autorités. Quelque 360 maisons ont été réduites en cendres. Environ 38'000 personnes ont été sommées d'évacuer leurs maison, alors que les flammes étaient aux portes de Colorado Springs, la deuxième ville de l'Etat. L'incendie, baptisé "Black Forest" par les pompiers, était contenu à 5% jeudi en fin d'après-midi, après être resté totalement hors de contrôle depuis son démarrage mardi. Les deux victimes ont été retrouvées près de leur véhicule dans une zone boisée et semblent avoir succombé alors qu'elles tentaient de fuir les flammes, selon Terry Maketa, shérif du comté d'El Paso. "Quand on a affaire à un incendie alimenté par le vent, capable de passer d'arbre en arbre, c'est qu'il peut être mortel et avancer très rapidement", a déclaré M. Maketa. Le shérif a par ailleurs "espéré qu'aucune maison supplémentaire ne sera détruite aujourd'hui. Ce serait une grande victoire". L'incendie, combattu par 750 pompiers, a entraîné l'évacuation de 13'000 maisons. Il est encore plus destructeur que l'incendie de Waldo Canyon, qui avait réduit en cendres 347 maisons en 2012. Parmi les autres incendies frappant l'Etat ces jours-ci, celui de Royal Gorge, au sud-ouest de Colorado Springs, était contenu à 20% jeudi soir, selon le site d'information sur les incendies InciWeb. ROMANDIE 14/6/2013 -
JAKARTA - Un séisme de magnitude 6,7 s'est produit jeudi au large de l'île indonésienne de Java, a annoncé l'institut géologique américain USGS, mais il n'a pas suscité une alerte au tsunami. Le séisme a eu lieu à 23h47 heure locale (16h47 GMT) à une profondeur de 11 kilomètres dans les eaux territoriales indonésiennes. Situé à 423 kilomètres au sud de Jakarta, la capitale indonésienne, où des secousses ont été ressenties, et à 170 kilomètres à l'est de l'île Christmas (Australie), a précisé l'USGS. Selon l'agence spécialisée indonésienne, ce séisme n'était pas de nature à générer un tsunami. ROMANDIE 13/6/2013
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TACHKENT - Les présidents ouzbek et kazakh ont appelé vendredi à un arbitrage de l'Onu concernant les projets de centrales hydroélectriques du Tadjikistan et du Kirghizstan, qui provoquent régulièrement des conflits et font planer la menace d'une guerre de l'eau en Asie centrale. L'Ouzbékistan et le Kazakhstan dépendent tous deux du Tadjikistan et du Kirghizstan, deux ex-républiques soviétiques pauvres d'Asie centrale, pour leur approvisionnement en eau. Au coeur de leur conflit se trouvent deux gigantesques projets de centrales hydroélectriques, conçus il y a déjà plusieurs décennies, à l'époque soviétique, puis remisés après la chute de l'URSS, mais qui ont trouvé un second souffle depuis quelques années. Ainsi, le Tadjikistan, confronté chaque hiver à de sérieuses pénuries d'énergie imposant un rationnement drastique de l'électricité jusque dans la capitale Douchanbé, a entrepris depuis quelques années de bâtir le barrage de Rogoun, sur la rivière Vakhch, abandonné dans les années 1990 en raison d'une guerre civile. D'une hauteur prévue de 335 mètres, il sera, s'il est achevé, le plus grand ouvrage de ce type au monde. De son côté, le Kirghizstan veut construire un autre barrage imaginé à l'époque de l'URSS, celui de Kambarata-1 sur la rivière Naryn, de 275 mètres de haut. Ces deux ouvrages sont vus d'un très mauvais oeil par l'Ouzbékistan voisin qui redoute des conséquences pour son industrie du coton, dépendante de l'eau d'irrigation qu'elle puise en aval, ainsi qu'un impact négatif sur l'environnement. Tachkent met par ailleurs en garde contre les risques sismologiques dans la région. Il faut nous convaincre que rien ne menace notre environnement et que l'Ouzbékistan et le Kazakhstan recevront les mêmes volumes d'eau que ceux actuels, a déclaré le président ouzbek Islam Karimov, après avoir appelé à une expertise des Nations Unies sur les conséquences possibles de ces deux projets, en accord avec les pays situés en aval. Nous voulons envoyer un message amical à nos voisins: que nous devons régler ces problèmes ensemble, a renchéri le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, en visite en Ouzbékistan. ----->Après la guerre du feu, à l'aube de la naissance "humaine", verrons-nous dans les décennies à venir la "guerre de l'eau" pour sa survie ? C'est bien parti pour que cela se produise en raison de la raréfaction de cet "or" blanc ! ROMANDIE 14/6/2013
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BRUXELLES - La Commission européenne a proposé jeudi d'imposer des contrôles des installations nucléaires tous les six ans par des équipes internationales afin de renforcer la sécurité des 68 centrales en service dans l'UE et prévenir tout risque d'accident. La proposition de loi que nous avons transmise aux Etats vise à une européanisation de la sûreté nucléaire, a soutenu Gunther Oettinger, le commissaire en charge de l'Energie, au cours d'une conférence de presse. Nous espérons qu'elle ne sera pas rejetée par les Etats. Il préconise d'obliger toutes les installations de l'UE à se soumettre à un contrôle effectué tous les six ans par des équipes d'experts non nationaux accompagnés d'un expert de la Commission européenne. Si l'Etat ne suit pas les recommandations formulées à l'issue de ce contrôle, la Commission pourra lancer une procédure d'infraction et faire imposer des astreintes pécuniaires. Un contrôle national sera en outre réalisé tous les dix ans afin d'adapter les installations aux règles de sécurité les plus élevées, a dit M. Oettinger. Bruxelles veut en outre éviter tout conflit d'intérêt au niveau des autorités de contrôle nationales. Si la nouvelle législation est adoptée, les jours du nouveau patron de l'autorité de contrôle nucléaire belge (AFCN) sont comptés car il était auparavant responsable d'une centrale, a-t-on confirmé de source européenne. Il n'est pas possible que le gestionnaire d'une centrale puisse devenir président de l'autorité nationale de contrôle du nucléaire, ont affirmé les services de M. Oettinger. La Commission veut par ailleurs obliger les Etats à notifier tous les incidents survenus dans une centrale, quelle que soit leur ampleur,et pouvoir effectuer dans les six mois une vérification sur le site concerné, a-t-il annoncé. Quatorze pays de l'UE ont opté pour le nucléaire. 134 réacteurs sont actuellement en service dans 68 centrales (19 en France), dont 111 sont situés dans des zones urbanisées où vivent plus de 100.000 habitants dans un rayon de 15 km. Toute décision de prolonger la durée de service d'une centrale nucléaire sera conditionnée aux résultat d'un test de sécurité obligatoire, a-t-il ajouté. Nous aurions pu aller plus loin, mais je suis réaliste. Je sais que ces nouveaux pas vont trop loin pour certains or nous avons besoin de l'accord des Etats, a-t-il reconnu. Une majorité qualifiée sera nécessaire pour l'adoption de cette nouvelle législation contraignante et l'unanimité sera nécessaire pour apporter une modification qui ne serait pas acceptée par la Commission. ROMANDIE 13/6/2013
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RENNES - La Ligue de protection des oiseaux (LPO) a réclamé 400.000 euros à Total, vendredi devant la cour d'appel de Rennes , au titre du préjudice écologique subi en 2008 lors d'une fuite de pétrole dans l'estuaire de la Loire depuis la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). La compagnie pétrolière avait été condamnée en janvier 2012 par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire à 300.000 euros d'amende, versés à 21 parties civiles, pour cette fuite de 500 m3 de fuel lourd, dont 180 s'étaient retrouvés dans l'écosystème très fragile de l'estuaire, lors du ravitaillement d'un navire. Si les préjudices matériel et moral avaient été reconnus en première instance au profit des associations parties civiles, ces dernières s'étaient en revanche vu refuser par le tribunal le bénéfice du préjudice écologique. Devant la cour d'appel de Rennes, l'un des avocats de Total, Jean-Benoît Lhomme, a estimé que la loi du 1er août 2008 sur la responsabilité environnementale réservait le bénéfice du préjudice écologique à l'Etat ou aux collectivités locales, pas aux associations. Emmanuel Cuiec, avocat de la LPO, a fait valoir que la pollution avait détruit des réserves ornithologiques dont l'association assure la gestion déléguée par l'Etat. La LPO réclame aussi 300.000 euros au titre du préjudice moral, pour lequel la justice ne lui a accordé que 20.000 euros en première instance avec 15.000 euros pour le préjudice matériel. Une autre association, le collectif Marée Noire, qui a obtenu 15.000 euros en première instance, en réclame cette fois 25.000. Me Cuiec a affirmé que la pollution avait souillé 250 km de côtes difficiles à protéger et constituait un préjudice environnemental tout à fait considérable, le plus grave sur ce littoral après l'Erika, le pétrolier à l'origine d'une marée noire en 1999 dans le golfe de Gascogne. En réponse, un autre avocat de Total, Aurélien Boulanger, a fait valoir que la pollution du 16 mars 2008 avait coûté 50 millions d'euros au groupe au titre des réparations et indemnisations et que l'impact sur l'environnement avait été effacé dès l'été suivant. Citant des études, Me Boulanger a affirmé qu'un seul oiseau avait été mazouté en conséquence de la pollution et qu'aucun poisson mort n'avait été répertorié. Scandalisé par ces déclarations, le président de la LPO, Allain Bougrain Dubourg, a déclaré à la sortie de l'audience que des centaines d'oiseaux avaient été tués ou mazoutés juste avant la période de reproduction. L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 27 septembre. ROMANDIE 14/6/2013
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Mon chien, ma ville : rendre aux chiens leur place dans la ville
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Généralités sur les chiens
Initié par le comité OKA, le premier rassemblement cani-citoyen pacifique s’est déroulé samedi 8 juin à Paris dans une atmosphère conviviale entre passionnés d’animaux afin de redonner aux chiens la place qu’ils méritent en ville. «Une ville sans chiens, ça ne vaut rien» : tel était le slogan scandé par les quelques centaines de personnes venues défiler dans les rues du 1er arrondissement de Paris samedi. Unis main dans la patte, ce sont en effet près de 1 000 propriétaires de chiens et autant de toutous, ainsi que plusieurs associations (la SPA et Parole de chien notamment) qui ont répondu à l’appel lancé par le comité OKA. De la mairie du 1er arrondissement aux jardins des Tuileries, les chiens et leurs maîtres ont défilé sous les regards étonnés des Parisiens et touristes qui affluaient en nombre en cet après-midi estival. «Nous sommes heureux de montrer que les chiens n’étaient ni agressifs, ni sales, ni dangereux. Et que malgré le nombre ils pouvaient vivre ensemble» se félicite Anne Vosgien, la présidente du comité OKA. Pas d’aboiements intempestifs, ni de conflits entre chiens, ni de crottes abandonnées sur les trottoirs. Tous les sympathisants venus se joindre au cortège avec leurs chiens ont su montrer l’exemple en faisant preuve de civisme. Parce qu’un chien citadin est un chien citoyen, c’est à son maître de se montrer responsable en ramassant ses déjections. «Nous n’avons pas eu une bagarre de chiens, pas de déjection canine non ramassée et un soutien de nombreux Parisiens et touristes» confirme Serge Belais, vétérinaire, vice-président du comité OKA et ancien président de la SPA. Après avoir marché le long de la rue de Rivoli, et s’être arrêtée devant la pyramide du Louvre le temps d’abreuver les chiens assoiffés par la chaleur, la foule cani-citoyenne a achevé son parcours dans les jardins des Tuileries. L’importance de la présence des chiens dans la cité a alors été rappelée : «Le chien a toujours été aux côtés de l’homme et nous devons l’intégrer dans la politique citadine. Oui le chien a sa place en ville, oui le chien doit vivre au mieux à nos côtés» affirme Serge Belais. Pour que les chiens soient enfin mieux considérés en ville - alors que bon nombre de lieux publics leur sont actuellement interdits -, le comité OKA compte bien sur les élections municipales de 2014 pour faire pression sur les candidats. Puisque les nouveaux maires seront amenés à apporter des changements à leur ville, ce sera l’occasion idéale de faire bouger les choses concernant nos amis à quatre pattes : créer des espaces réservés aux chiens, leur accorder l’accès aux parcs, ou encore leur permettre d’emprunter les transports en commun constituent quelques-uns des objectifs du comité. Lors de la marche, les chiens portaient des rubans bleus et verts noués à leur collier ou harnais afin de faire part de leurs revendications : verts pour réclamer un droit d’accès aux espaces verts ; bleus, pour pouvoir accéder aux plages, encore trop souvent interdites ou restreintes. Cette "manif' pour tou-tous" menée dans une ambiance chaleureuse et amicale a donc permis de démontrer que «les chiens savent apporter plaisir et joie à la vie citadine». «Un lien social indispensable» selon Anne Vosgien. Comme quoi la présence d’un animal permet souvent de rendre les hommes plus humains. WAMIZ 10/6/2013 -
Après avoir passé huit mois aux Etats-Unis et subi deux opérations, Kabang est rentré chez elle aux Philippines et a reçu l'accueil d'un héros ! Photo Facebook En Décembre 2011, à Zamboanga dans le sud des Philippines, ce chien âgé de deux ans a sauvé la vie de deux jeunes filles en sautant sur une moto à pleine vitesse. La face de kabang a été prise dans la roue avant et une partie de son nez et de la mâchoire supérieure ont été arrachés lorsque la moto s'est renversée. Dina, une des filles que Kabang a sauvé, est la fille du propriétaire du chien, Rudy Bunggal, l'autre est sa cousine. Kabang avait besoin d'une chirurgie qui va au-delà des compétences de ce que les vétérinaires philippins pouvaient faire. Karen Kenngott, une infirmière, a aidé à organiser une campagne de financement qui a permis de réunir 27.000$. Des personnes de 20 pays différents ont participé à cette collecte, permettant ainsi à Kabang et Anton Lim, un vétérinaire local, a se rendre à l'hôpital vétérinaire R. Pritchard, une école de formation vétérinaire de l'Université Davis en Californie.. Le personnel de la clinique réuni pour diver au revoir à Kabang... qui repart chez elle avec un traitement préventif pour le ver du cœur et les puces, pour un an... Photo Facebook Comme Sharon Seltzer l'écrit sur CARE2, deux interventions chirurgicales ont été nécessaires. La première opération a consisté en une chirurgie dentaire, tandis que la seconde a consisté à fermer les blessures de sa face pour empêcher les germes d'envahir ses poumons. Le ver du coeur et une tumeur cancéreuse ont également été supprimés. Dans un communiqué, l'hôpital a déclaré qu'une prothèse pour améliorer l'apparence du museau ou remplacer sa mâchoire n'était pas à l'ordre du jour. Les chirurgies ont été conçues pour protéger Kabang d'infections liées à ses blessures qui menaçaient sa vie, plutôt que de focaliser sur l'apparence esthétique. Après tout ce qu'elle a enduré, Kabang est instantanément devenue une star lorsqu'elle est rentrée dans son pays samedi dernier. Les caméras de télévision et une foule de fans l'attendaient à l'aéroport international de Manille. Kabang a été l'invitée d'un centre commercial, à proximité d'un parc et a été poursuivie par une foule "d'amis", faisant dire au maire que l'événement pourrait être nommé "Pride of Zamboanga". Les autorités ont même organisé un petit cortège en son honneur. "Ce que nous voulons, c'est faire d'elle '"un chien ambassadeur de bonne volonté'", et promouvoir des propriétaires d'animaux responsables" a déclaré Lim. Ce qu'il faut retenir ici c'est qu'elle a sauvé deux vies et que tout le monde s'est uni pour la sauver ! Pourtant le destin de Kabang, avant ce sauvetage, était de finir comme repas ! En effet, il y a deux ans, elle a été trouvée abandonnée dans un marais par son désormais propriétaire, Bunggal. Il l'a apporté chez lui chiot avec l'intention de l'engraisser et de la donner à manger à sa famille... Pourtant la loi des Philippines sur la protection des animaux (1998), précise que "seuls les bovins, les porcs, chèvres, moutons, volailles, lapins, carabaos, chevaux, cerfs et crocodiles" peuvent être tués pour servir de nourriture. Et les chiens peuvent être tués pour des rituels religieux ou "quand ils mettent en danger des personnes ou, encore, quand il est nécessaire de contrôler leur population". Mais l'application de la loi fait défaut.. alors que des milliers de chiens sont abattus et consommés chaque année aux Philippines, en dépit des avertissements du gouvernement sur les risques de transmission de la rage d'autres maladies... La famille doit être reconnaissante d'avoir gardé Kabang (c'est le moins qu'elle puisse faire). Si Kabang est en vie, elle le doit aux deux jeunes filles qu'elle a sauvées qui, s'étant attachées à elle, ont réussi à la garder comme animal de compagnie... Kabang est le nom qu'elles lui ont donné et qui signifie "tacheté ou couleurs différentes". Si les deux jeunes filles sont en vie aujourd'hui, elles peuvent dire merci cette chienne héroïque qui n'a pas hésité à mettre sa vie en danger pour les sauver. Kabang, le retour à la maison... Dr. Lim nous a informés que Pfizer va fournir à Kabang un traitement préventif gratuit au-delà de la réserve d'un an et Pedigree va la nourrir pour le reste de sa vie. A noter également, la générosité de Hertz (location de voitures), Philippines Airlines, Hallmark Inn de Davis O'Brien pour le transport de Kabang qui a été précieuse tout au long de cette dernière année. Le docteur Lim n'a pas pu adopter Kabang mais il précise qu'il sera toujours là pour elle sa vie durant et son propriétaire. En dépit de ses graves blessures, Kabang a l'air heureuse de vivre... C'est triste l'accident dont elle a été victime, mais ce qui est sûr maintenant c'est qu'elle ne sera plus jamais négligée, sera bien traitée et aura une vie heureuse et en bonne santé ! Attention : dans cette vidéo figurent des images qui pourraient choquer (images montrant les blessures béantes après l'accident) les personnes sensibles et a fortiori les enfants. ----->Quand on lit toute l'histoire, on a le sentiment que Kabang a agi comme pour remercier les deux jeunes filles, comme si elle comprenait qu'elle lui devait d'être encore en vie... CARE2 13/6/2013
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PARIS - Le comité pour la fiscalité écologique (CFE) abordait jeudi deux sujets hautement sensibles: la possibilité d'introduire dès 2014 une composante carbone dans les taxes sur l'énergie -- une première depuis la tentative avortée de taxe carbone en 2009-- et la façon de réduire l'écart fiscal entre diesel et essence, a indiqué un participant. Le président de ce comité, l'économiste du climat Christian de Perthuis, a soumis un projet d'avis à la quarantaine d'élus et de représentants des associations, des entreprises et des syndicats siégeant dans cette instance mise en place par le gouvernement. M. de Perthuis propose notamment, à partir de 2014, de lier une partie des taxes pesant sur les énergies (carburants, gaz, fioul, etc.) à leur contenu en CO2, afin d'orienter les Français vers des énergies moins nocives pour le climat. Il double cette réforme d'un scénario pour progressivement réduire l'avantage fiscal du diesel sur l'essence et l'accompagne de mesures d'aides financières pour les ménages et les entreprises, par exemple une incitation au retrait des plus vieux véhicules diesel. Le sujet d'une taxation du CO2 est sensible en France depuis l'échec de la taxe carbone en 2009. Le projet phare du budget 2010 avait été retoqué par le Conseil constitutionnel puis reporté sine die par le gouvernement dans l'attente d'une hypothétique décision européenne. Réuni à huis-clos au ministère de l'Ecologie, la comité a commencé à débattre de ces nouvelles propositions et de scénarios alternatifs proposés par des syndicats et des ONG. L'introduction d'une assiette carbone dans la fiscalité de l'énergie irait clairement dans le sens d'une meilleure prise en compte des enjeux liés du changement climatique, souligne France Nature Environnement (FNE, fédération de 3.000 associations). Cependant, les taux proposés sont insuffisants pour être efficace autant d'un point de vue environnemental, social qu'économique, ajoute l'ONG. La sénatrice UMP Fabienne Keller, membre du comité, voit toutefois dans les propositions sur le diesel une menace pour l'emploi dans le secteur automobile: Nos constructeurs automobiles français sont très centrés sur les moteurs diesels (...). Aucune mesure n'est aujourd'hui proposée pour (les) accompagner, a-t-elle regretté dans un communiqué. L'un des porte-parole des députés PS, Thierry Mandon, a promis mercredi que des mesures de fiscalité écologique seraient engagées dès le budget 2014, discuté à l'automne prochain. Une partie du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) doit être financé par des mesures de fiscalité écologique à horizon 2016. ROMANDIE 13/6/2013
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Les derniers tigres d'Asie menacés par une maladie transmise par les chiens
BelleMuezza a posté un sujet dans Les tigres
Une ONG internationale de vétérinaires prépare actuellement un projet de collaboration avec les autorités indonésiennes pour évaluer la prévalence de la maladie de Carré chez les tigres sauvages, qui pourraient provenir de chiens domestiques. Documentaire tigre du Bengale La maladie de Carré, d’origine virale et décrite pour la première fois au début du XXe siècle, est connue pour affecter diverses familles de carnivores, et notamment les chiens domestiques, susceptibles de propager le virus aux espèces sauvages. Comme si le braconnage et la destruction de l'habitat ne suffisaient pas, c'est aujourd’hui le tigre de Sumatra qui est menacé par la maladie. C'est ce dont alerte l’association Wildlife Vets International qui a décidé de se pencher sérieusement sur son cas en aidant les vétérinaires indonésiens à affronter la situation. "Il y a environ 30 ou 40 ans, c'était (…) un virus canin et seuls les chiens étaient touchés. Mais dans les années qui ont suivi, le virus a évolué et élargi son éventail de cibles, pouvant infecter jusqu’à des mammifères marins et des grands félins. Dans le milieu des années 1990, dans le Serengeti, en Afrique, environ 30 % des lions sont morts par ce virus, qui provenait des chiens des villages environnants", explique John Lewis, directeur de Wildlife Vets International. "Depuis 2000, dans l'Extrême-Orient russe, il y a eu quelques félins signalés comme se comportant bizarrement et venant dans les villages, ne semblant pas montrer trop de crainte envers les gens. Au cours des dernières années, les tissus cérébraux d'au moins deux de ces félins ont confirmé la présence du virus", continue le vétérinaire cité par la BBC. Il précise également qu'un projet de recherche était d'ailleurs en cours pour déterminer la source virale chez ces tigres de l'Amour (ou tigres de Sibérie). Comme le soulignent les spécialistes, il arrive que des tigres dévorent des chiens - le principal réservoir du redoutable virus - qu’ils capturent près des villages, entrant alors au contact de la maladie. Or, il semble que ce soit le cas des tigres de Sumatra, une sous-espèce dont il reste moins de 700 spécimens dans la nature, et dont certains individus montrent depuis peu un comportement anormal, sans doute dû au virus, lequel peut affecter leur système neurologique (mais aussi respiratoire). Un tigre de Sumatra pris au piège sur une concession Asia Pulp. Malheureusement, le tigre n'a pas survécu...(source Greenpeace). "Pour moi, cela suggère que la maladie de Carré commence déjà à avoir un impact sur les tigres de Sumatra. Mais avant de dire ‘oui, c'est certainement le résultat de ce virus’, nous avons besoin des tests de diagnostic du tissu cérébral. (…) Les grandes menaces qui pèsent sur les tigres sont la perte et la dégradation de l'habitat et le braconnage, mais je pense que la troisième grande menace, ce sont maintenant probablement les maladies, en particulier celle de Carré", conclut John Lewis. MAXISCIENCES 11/6/2013 -
Selon une étude publiée le 12 juin, de nombreuses espèces d'oiseaux, d'amphibiens et de coraux, qui ne sont pas actuellement menacés, pourraient se retrouver en danger en raison du réchauffement climatique. Les oiseaux et les amphibiens de la forêt tropicale amazonienne, ainsi que les coraux au large de l'Indonésie apparaissent particulièrement vulnérables à la hausse générale des températures. "Bonjour, monsieur le photographe !" semble penser cette grenouille à l'air cordial vue dans un élevage conservatoire sur l'île de Java, en Indonésie. (Eka Novianto Nugroho / /REX/SIPA) Au total, 41% de toutes les espèces d'oiseaux, 29% des amphibiens et 22% des coraux, non encore menacés, se trouvent "hautement vulnérables" face aux modifications climatiques, indique l'équipe de scientifiques qui a réalisé l'étude dans le journal Plos One. "Cela est une surprise", a commenté Wendy Foden de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui a dirigé les travaux d'une centaine de scientifiques. De nombreux coraux vivent en symbiose avec des végétaux unicellulaires : les zooxanthelles dans les mers chaudes, ou d'autres espèces de phytoplancton dans les mers froides. Ils sont à l'origine des couleurs éclatantes des coraux. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Selon elle, les priorités en matière de conservation de la nature doivent être revues, en particulier afin de déterminer des zones protégées de la vie sauvage. "Le changement climatique n'est pas la menace la plus importante pour le moment", a-t-elle expliqué. Les colonies de coraux ont la propriété de contribuer à fortement construire leur environnement et leur habitat. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA La perte de l'habitat animal provoquée par la hausse de la population humaine, la surexploitation et la présence d'espèces envahissantes sont les principales causes d'extinction, précise l'étude. Les chercheurs ont adopté une nouvelle échelle de mesure pour évaluer la vulnérabilité au changement climatique. Elle se fonde sur l'exposition probable de chaque animal, sur sa sensibilité au changement et sur sa capacité d'adaptation. La Grande barrière de corail en Australie a ainsi perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes au cours des 27 dernières années sous l'effet des tempêtes, de la prédation d'étoiles de mer et du blanchiment. (c) Afp Un groupe de scientifiques de l'Onu a estimé que 20 à 30% des espèces au niveau mondial sont confrontées à un risque croissant de disparition si les températures augmentent de plus de deux ou trois degrés au-dessus des niveaux de l'ère pré-industrielle. SCIENCES ET AVENIR 13/6/2013
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Après quatre ans de traque, un chasseur de tornade américain est parvenu à capturer ces impressionnantes images d'une tornade en formation. C'est un phénomène nuageux aussi fugace que dévastateur qu'est parvenu à filmer le photographe américain Mike Olbinski, le 3 juin dernier, dans "l'allée des tornades", en Oklahoma. Ce "storm chaser" a réussi à prendre 870 images pendant 24 minutes avant que les pluies torrentielles véhiculées par cette impressionnante formation nuageuse ne l'obligent à lever le camp. Ces images ont été assemblées dans ce time-lapse à couper le souffle : Les orages supercellulaires se forment lorsque deux masses d'air, l'une chaude et humide et l'autre froide et sèche se rencontrent. Ici, l'air chaud et humide remonte depuis le Golfe du Mexique tandis que l'air froid descend depuis le Canada. Canalisées par les montagnes rocheuses qui traversent les États-Unis, ces deux masses d'air se rencontrent régulièrement dans la "tornado alley". S'ensuivent alors des courants d'air ascendants et descendants qui provoquent de violents tourbillonnements, dont certains peuvent dégénérer en tornades. SCIENCES ET AVENIR 13/6/2013
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USA: des incendies hors de contrôle ravagent le Colorado
BelleMuezza a posté un sujet dans Incendies
LOS ANGELES - Un incendie hors de contrôle ravage depuis mardi l'Etat américain du Colorado (ouest), entraînant des milliers d'évacuations et la destruction de dizaines de maisons, ont annoncé mercredi les autorités. Plusieurs incendies frappent actuellement le Colorado, alimentés par des températures élevées, des taux d'humidité très bas et des vents forts. Le plus violent est le Black Forest Fire, qui a englouti, selon le dernier décompte, près de 3.500 hectares près de Colorado Springs, la deuxième ville de l'Etat. Un chiffre qui pourrait atteindre plus de 4.500 hectares, une fois que des relevés topographiques plus exacts auront été réalisés, a précisé dans la soirée Terry Maketa, shérif du comté d'El Paso, lors d'un point presse. Quelque 150 pompiers combattaient les flammes mercredi, avec l'aide notamment de 48 hélicoptères et le renfort de la Garde nationale. L'incendie a progressé très rapidement hier et a brûlé une grande quantité de terrains, a déclaré M. Maketa. Le potentiel de progression de cet incendie est énorme, a-t-il ajouté, alors que le brasier est toujours hors de contrôle. Environ 9.500 habitants de la région ont été sommés d'évacuer les lieux, et plus de 900 prisonniers d'un centre correctionnel proche de Colorado Springs ont dû être transférés dans une autre prison. Le nombre de maisons entièrement détruites s'élevait à 92 mercredi soir, mais c'est un bilan provisoire, selon le shérif. Aucune disparition n'a été signalée pour le moment dans la région, mais M. Maketa a fait part de ses inquiétudes. Plusieurs personnes ont refusé de quitter leur maison, a-t-il dit. L'une de nos tâches aujourd'hui sera d'aller voir ces zones où les gens ont refusé d'évacuer les lieux. L'une de mes pires craintes est que ces personnes aient pris des risques et que cela leur ait coûté la vie. Parmi les autres incendies frappant le Colorado, l'incendie Royal Gorge, également hors de contrôle, a déjà englouti plus de 1.500 hectares et entraîné 250 évacuations, selon le site d'information sur les incendies Inciweb. ROMANDIE 13/6/2013 -
OSLO - La Norvège a attribué mercredi 24 licences d'exploration pétrolière dans ses eaux, la quasi-totalité situées dans la région arctique, à 29 groupes nationaux et internationaux, y compris deux nouveaux arrivants, les géants russes Rosneft et Loukoïl. Au total, 36 compagnies avaient déposé des dossiers de candidature sur 86 blocs, une licence couvrant généralement plusieurs blocs. Le ministère du Pétrole et de l'Energie a décidé d'attribuer 24 licences (20 en mer de Barents et 4 en mer de Norvège) à 29 groupes, dont le champion national Statoil, le mieux servi avec des parts dans sept licences, dont trois avec le rôle d'opérateur. [...]L'intérêt des compagnies pétrolières pour les eaux arctiques de la Norvège a été accru par la découverte récente par Statoil d'un important gisement baptisé Johan Castberg (ex-Skrugard/Havis) et présumé contenir entre 400 et 600 millions de barils de pétrole. Statoil a annoncé la semaine dernière le report de sa décision d'investissement sur ce gisement pour mieux en évaluer la rentabilité après une proposition du gouvernement visant à accroître la fiscalité sur les groupes pétroliers. Cette taxation risque de s'ajouter à l'envolée des coûts déjà observée dans le secteur. L'annonce de Statoil a toutefois été généralement perçue comme une tentative visant à inciter le gouvernement, son actionnaire à 67%, à revenir sur sa proposition fiscale à quelques mois de législatives, en septembre, qui s'annoncent délicates pour l'actuelle coalition de centre-gauche. Dans un rapport également publié mercredi, la Direction norvégienne du pétrole a par ailleurs relevé ses estimations de réserves d'hydrocarbures restant à découvrir au large de la Norvège. Celles-ci sont désormais chiffrées à 18,744 milliards de barils équivalent pétrole, dont plus de 7,9 milliards en mer de Barents, contre 16.165 milliards dans ses estimations précédentes remontant à 2011. Elles tiennent compte de la découverte du gisement géant Johan Sverdrup en mer du Nord. Ces chiffres incluent des eaux autrefois contestées entre la Norvège et la Russie mais ayant récemment fait l'objet d'un accord de partage entre les deux pays, ainsi que les eaux entourant l'île Jan Mayen. Après avoir atteint un pic entre 2000 et 2001, la production pétrolière du pays n'a cessé de reculer pour tomber à 1,47 million de barils en 2012. ROMANDIE 12/6/2013