Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Depuis le 28 octobre 2011, la règlementation thermique 2012 s’applique aux logements situés en zone ANRU (zone de rénovation urbaine), ainsi qu’aux bureaux, bâtiments d'enseignement et établissements d'accueil de la petite enfance. Pour tout autre bâtiment à usage d’habitation situé hors zone ANRU, elle entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2013. Les détails de l'application de la RT2012 pour la construction et la rénovation. la nouvelle RT 2012 vise d’abord à répondre aux objectifs d'économie d'énergie et de préservation de l'Environnement issus du Grenelle de l'environnement, en conformité avec les exigences règlementaires du label BBC (Bâtiment Basse Consommation) et à améliorer ainsi l’efficacité énergétique des bâtiments neufs dès leur conception. Évolution des règlementations thermiques et label BBC. Fotolia BBC : Bâtiment Basse Consommation Cette réglementation va évoluer vers la RT2020, la RT2012 n'étant qu'une étape pour aller vers les bâtiments à énergie positive... On peut donc envisager qu’il y aura des labels préparant progressivement à l’étape BEPOS du bâtiment à énergie positive produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme et qui deviendra à terme, la norme obligatoire pour tous les logements neufs construits à partir de 2020 (RT 2020). Pour en savoir plus sur les applications de la RT2012 :* RT Grenelle environnement 2012 ou RT 2012 * Le label BBC Effinergie Lire tout l'article sur Futura Sciences. Il est proposé sous forme de questions / réponses ...
  2. Publiée au Journal officiel le 27 octobre 2010 suite aux objectifs d'économie d'énergie définis par le Grenelle de l’environnement, la Règlementation thermique 2012 (RT2012) vise une généralisation des bâtiments basse consommation (BBC) : tout bâtiment neuf ou partie nouvelle de bâtiment existant devra désormais présenter, en moyenne, une consommation d’énergie primaire (avant transformation et transport) inférieure à 50 kWh/m²/an alors qu'avec la RT 2005 elle variait de 130 à 250 kWh/m²/an (suivant l'énergie utilisée). Quelles sont les exigences de cette nouvelle règlementation ? Comment concilier performance énergétique et économie d’énergie en construction ou en rénovation ? De nombreuses questions préoccupent les propriétaires. Afin de clarifier cette nouvelle règlementation thermique qui va profondément changer la construction et l’habitat en France, Futura-Sciences, en partenariat avec Isover, a ouvert le débat sur ses forums de discussion courant 2011 sur la RT 2012 et vous propose une synthèse des différentes discussions. L'article complet de Futura Sciences devrait répondre à vos interrogations...
  3. La nouvelle réglementation thermique, publiée au Journal officiel le 27 octobre 2010 a été pensée pour réaliser des économies d'énergie et fait suite au Grenelle de l’environnement. Il ne s'agit pas directement d'un truc ou d'une astuce... Mais j'ai pensé bon de rappeler les nouvelles règles qui entrent en vigueur pour toutes les constructions neuves et les ajouts de construction à l'existant. La rénovation n'est pas oubliée...
  4. Le gouvernement publiera très prochainement un arrêté qui obligera les commerces et bureaux à éteindre leurs enseignes lumineuses de une heure à six heures du matin. Cette mesure qui prendra effet le 1er juillet prochain vise à réduire la facture énergétique. L’édition de ce jour du journal Le Parisien nous apprend que le gouvernement s'apprête à publier un arrêté. Ce dernier obligera commerces, bureaux, hôpitaux, etc. à éteindre leurs lumières d'une heure à six heures du matin, à compter du 1er juillet. L’objectif est de réduire la consommation énergétique. L’arrêté interdit l'éclairage des façades, des vitrines commerciales et des intérieurs de bâtiments visibles de l'extérieur. Ce texte fait partie des mesures annoncées en décembre dernier par l’ancienne ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. La mesure devrait permettre une économie d'électricité équivalente à la consommation annuelle de 260.000 ménages. De son côté, Claude Boulle, président de l'union des commerces de ville, a déclaré espérer qu'il y aurait certaines dérogations pour certaines zones géographiques ou pour les périodes de Noël, rapporte Le Monde. Maxisciences 29/03/2012
  5. Trois plages, trois créatures bizarres : monstres marins, manipulations génétiques ou simples cadavres en décomposition ? les États-Unis accueillent régulièrement sur leurs plages des créatures qui défient l’imaginaire. Le week-end dernier les promeneurs de Caroline du Sud se sont retrouvés nez-à-nez avec une sorte de monstre marin échoué sur la plage de Folly Beach. La carcasse de l’animal avait de quoi faire peur : une taille gigantesque (près de 4 mètres de long), des écailles dignes d’une terrasse en béton armé et une peau cuirassée à teinte jaune. Bref, plutôt des caractéristiques sorties tout droit de l’imaginaire d’un auteur de science-fiction. Pourtant, la bête était bien là, en chair et en os, échouée sous le soleil de Caroline du Sud. Image: Maxisciences / Wild Kick Les habitants ont d’abord cru à un monstre marin encore inconnu de la communauté scientifique. Mais un vétérinaire local a rendu un tout autre verdict : il s’agissait d’un esturgeon de l’Atlantique, une espèce particulièrement imposante qui peut atteindre 4 mètres 50 et peser plus de 350 kilos. Malgré ses dimensions hors normes, l’esturgeon de l’Atlantique a plus à craindre de l’homme que l’inverse. Réputé pour son caviar, il est traqué sans quotas de pêche, tout en étant pourtant inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition. Autre créature, autre plage. De l’autre côté des États-Unis, dans la station balnéaire de San Diego, une curieuse bête gisait inerte au début du mois de février. L’animal en question avait des crocs à faire pâlir le plus féroce des loups, une peau brûlée par le soleil et une crête punk au milieu de la tête en guise de pelage. On aurait presque pu croire au trucage sur les photos transmises sur le Web par un snowboarder en vacances. Image: Maxisciences / Wild Kick Celles-ci ont été authentifiées et les internautes ont pu avancer toutes sortes de spéculations sur l’identité de l’animal : un raton-laveur, un chien, un canular, soit plusieurs hypothèses crédibles.... Mais de là à avancer être en présence du mythique chupacabra ou du fuit d’une expérience scientifico-gouvernementale… Seuls les scientifiques, avec toute la sagesse de raisonnement empirique qu’on leur connaît, pouvaient mettre un terme au débat. Ils ont tranché en assurant que le cadavre en question était celui d’un opossum de Virginie. Mais l’échouage de créature le plus célèbre reste celui du Monstre de Montauk, du nom du village où il fut découvert. La trouvaille remonte à juillet 2008. Plusieurs témoins affirment avoir vu cette créature pleine de mystères. Comment peut-elle être réelle avec son bec de dinosaure, ses pattes courtes et son corps dodu sans pelage ? Image Maxisciences / Wild Kick Là encore, la spéculation fut intense. Avait-t-on affaire à un fake ? L’imposture pouvait se justifier par l’absence de corps à disposition. Autre éventualité, le Monstre de Montauk appartenait-il au Centre officiel de tests sur les animaux installé à proximité, le Plum Island Animal Disease Center ? Mais l’hypothèse communément admise aujourd’hui reste celle d’un corps en forte décomposition. Un chien, un porc, un raton-laveur ou même une tortue sans carapace. L’eau, le sel et le soleil auraient gonflé son corps, attaqué son pelage et décomposé l’ensemble de la carcasse. C’est une forte possibilité, bien que de nombreux éclaircissement scientifiques viennent contredire chacune de ces pistes. Alors, fake ou pas ? Aujourd’hui encore, le mystère reste entier. L’animal fait partie de la légende et c’est peut-être tant mieux. La Nature nous réservera toujours des surprises. Maxisciences 29 mars 2012 par Molefon, webmaster de Wildkick
  6. Publiant leur étude dans Science, des chercheurs australiens, ont retracé le peuplement animal de leur pays au Paléolithique grâce à des spores fossiles. Ils suggèrent ainsi que c’est l’Homme, arrivé là il y a 40.000 ans, qui, en chassant, a provoqué la disparition de la grande faune. Des végétariens géants tels qu’un kangourou de 300 kilogrammes, des oiseaux deux fois plus grands que l’émeu, ou un ‘tigre’ marsupial de la taille d’un léopard : tels sont quelques-uns des représentants de la mégafaune qui parcourait le continent australien, avant de disparaître il y a environ 40.000 ans. Le coupable de ces extinctions ? L’Homme, selon une étude récente menée par des scientifiques australiens. Examinant deux gisements de sédiments d'un marais fossilisé du Queensland datant de 130.000 ans, les chercheurs y ont étudié la présence d’anciennes spores de champignon, que l’on trouve dans les excréments des grands herbivores. Les populations de ces derniers, selon cet indice indirect, étaient stables – malgré deux épisodes de changement climatique – jusqu’à - 40.000 ans. Or, c'est la date approximative de l’arrivée de l’Homme sur ce continent. Grand chasseur, celui-ci aurait dépeuplé le bush de ses herbivores, entraînant également le déclin des prédateurs et favorisant les incendies de brousse sur ces terrains où l’herbe sèche, faute d’animaux brouteurs, s’est mise à proliférer. "Quand il y avait beaucoup de champignons, c’est qu’il y avait beaucoup de fumier, donc beaucoup de grands animaux pour le produire. Quand ils ont disparu, leur fumier, et donc les champignons, ont fait de même", explique le Pr Chris Johnson, de l'Université de Tasmanie cité par le Telegraph. "Le débat devrait vraiment être clos, maintenant : la chasse est le responsable, fin de l'histoire !", insiste son collègue John Alroy, de l’Université de Macquarie à Sydney. "Les résultats de cette étude sont intéressants [mais] les interprétations qui en sont tirées ne sont pas fondées, et [les faits] peuvent être expliqués par d'autres mécanismes", conteste toutefois Judith Field, de l'Université des Nouvelles Galles du Sud, qui, parmi d’autres scientifiques, doute que la présence de ces champignons reflète le passé faunistique de façon probante. Maxisciences 31 mars 2012
  7. Des millions de terriens vont éteindre samedi leurs lumières pendant une heure sur toute la planète en signe d'engagement pour lutter contre le réchauffement climatique, une opération qui sera même photographiée de l'espace par un astronaute. De la place Tahrir au Caire à l'Empire State Building de New York, des milliers de villes dans quelque 150 pays et territoires devaient éteindre les éclairages de leurs monuments pendant 60 minutes à partir de 20h30 locales. La sixième édition de cette opération lancée à l'origine par Sydney (Australie) compte cette année quelques nouveaux arrivants comme la Libye, l'Irak et la station spatiale internationale (ISS) qui suivra la vague d'extinction des lumières sur son parcours autour du globe. "Il n'y a pas de meilleur moyen pour que les gens prennent conscience de l'avenir de la plus belle planète de l'univers", a estimé l'astronaute André Kuipers (Pays-Bas) à bord de la station spatiale et qui partagera ses photos de la Earth Hour sur l'internet accompagnées de ses commentaires. Depuis la première édition de l'opération en 2007, l'événement est devenu, selon son organisateur, le Fonds mondial pour la nature (WWF), la plus grande démonstration du soutien mondial à la lutte contre la pollution aux gaz à effet de serre. L'an dernier, 5.251 villes et 1,8 milliard de personnes dans 135 pays y avaient pris part, selon le WWF. "La Earth Hour 2012 est la célébration du pouvoir des peuples", a souligné samedi le responsable du WWF-Australie Dermot O'Gorman. "Des centaines de millions de gens dans différents pays du monde agissent bien au-delà de ces 60 minutes pour la planète". L'opéra de Sydney et le pont Harbour Bridge devaient être les premiers à plonger dans l'obscurité à partir de 09H30 GMT et devaient être suivis par la grande tour de Tokyo, la Taipei 101 de Taiwan et la Grande Muraille de Chine. A Pékin, deux monuments du parc olympique, le Nid d'oiseaux et le Cube à eau, se passeront d'éclairage pendant une heure. A Singapour, 32 centres commerciaux et plus de 370 sociétés, y compris les filiales de Louis Vuitton et Armani, resteront dans l'obscurité pendant l'opération. La résidence présidentielle taïwanaise, plus de 1.700 commissariats et centres d'entraînement aux Philippines éteindront également les éclairages non essentiels "mais pas dans les cellules pour éviter que les prisonniers ne s'échappent", a précisé un porte-parole de la police, Agrimero Cruz. A New Delhi, si trois monuments célèbres comme l'India Gate resteront dans l'obscurité provisoirement, pour la population cela ne changera pas trop du quotidien. "Nous avons beaucoup de coupures d'électricité, donc on y est habitué", a noté Sangeeta Dayal, habitante de la capitale indienne. Ses enfants ont toutefois demandé à participer à la Earth Hour après avoir été informés à l'école de la nécessité de faire des économies d'énergie. Après l'Asie, les lumières s'éteindront à Dubaï, Paris avec entre autres la Tour Eiffel, l'Elysée, le Musée du Louvres, Rome avec la coupole de la Basilique Saint Pierre et Londres avec Buckingham Palace. Cofondateur de la Earth Hour, Todd Sampson, qui dirige une société de publicité à Sydney, a rappelé qu'à l'origine il s'agissait d'obtenir que les habitants des quartiers du port de Sydney éteignent leurs lumières. "Nous n'aurions jamais pu prévoir que cela prendrait une telle ampleur. Et puis le mouvement est même plus important à l'étranger qu'ici en Australie", a-t-il indiqué à des journalistes près du Harbour Bridge samedi. Sciences et Avenir 31 mars 2012
  8. La torchère sur une plateforme de Total en mer du Nord évacuée à cause d'une fuite de gaz, et qui faisait craindre aux experts une possible explosion, est éteinte, a annoncé samedi le groupe pétrolier français. "La torchère s'est éteinte d'elle-même, ce à quoi nous nous attendions", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Total, Brian O'Neill, depuis Aberdeen, ville écossaise située à 240 km de la plateforme et où le groupe a mis en place une cellule de crise. "Nous avons reçu à 12H07 (11H07 GMT) hier (vendredi), à la suite de notre premier vol de surveillance de la journée, une première information indiquant que la torchère pourrait être éteinte", a détaillé Total dans un communiqué. "La nouvelle a été confirmée à 16H36 lors d'un second vol. Nous avons reçu une confirmation finale à 08H20 ce matin (samedi), quand nos bateaux sur zone ont fait état du fait que torchère n'avait pas été en activité pendant la nuit", selon la même source. Des experts craignaient que le gaz, qui se répand sous forme de condensat et de nuage volatile, n'entre au contact avec la torchère brûlant le gaz résiduel resté au niveau de la plateforme après son arrêt, et ne provoque une explosion. Le patron de Total, Christophe de Margerie, a précisé samedi que la fuite provenait "d'une couche naturelle, pas d'un réservoir exploité", selon des déclarations publiées par Total sur son compte Twitter et citant des propos de son PDG tenus à Rennes (ouest de la France). "Nous lançons le forage de puits de dérivation" pour tenter de colmater la fuite, a ajouté Christophe de Margerie. De son côté, Brian O'Neill a précisé à l'AFP samedi qu'il fallait compter "sept à dix jours avant d'être en position pour commencer le forage". Cette opération, qui pourrait prendre jusqu'à six mois selon Total, vise à soulager la pression du gaz et permettre l'injection de boues pour sceller la fuite. Le patron de Total a par ailleurs insisté sur la nécessité de "faire venir des pompiers spécialisés", ajoutant attendre des "autorisations" dans ce sens. La plateforme du champ d'Elgin, où travaillaient plus de 200 personnes, est totalement évacuée depuis lundi, et une zone d'exclusion est en place à proximité, en raison du danger représenté par cette fuite qui constitue, selon Total, son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans". Sciences et Avenir 31 mars 2012
  9. La gestion des "réserves" d'eau Les cours d'eau et les nappes souterraines sont de plus en plus sollicités par l'ensemble des usages : agriculture, industrie, eau potable.... La gestion quantitative de l'eau est donc devenue, depuis plusieurs années, un enjeu écologique et économique important. Nous devons faire face à une problématique très forte : comment gérer la ressource en eau de manière équilibrée ? En tant qu'usagers et militants associatifs, nous vous proposons, à travers ces fiches, de mieux connaître les enjeux, les outils législatifs et techniques dans l'objectif de vous aider à mieux cerner cette thématique ou tout simplement la découvrir. Elles ont été réalisées par le Réseau Eau de France Nature Environnement avec la collaboration de nos bénévoles et le soutien de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne. Ces fiches font souvent référence au SDAGE Loire-Bretagne, cependant leur contenu s'adapte tout à fait à l'ensemble des bassins hydrographiques. Télécharger les fiches : La gestion structurelle - La gestion de crise - L'équilibre de la ressource Le stockage de l'eau - Les organismes uniques - Les SAGE et la gestion quantitative France nature Environnement mars 2012
  10. Les abandons de captages d'eau en chiffres... Le secrétariat d'état général de la santé a publié en février 2012 un rapport présentant les abandons de captages utilisés pour la production d'eau destinée à la consommation humaine. Depuis 1994, près de 400 captages utilisés pour la production d'eau qui sont abandonnés chaque année en France. La principale cause d'abandon de captage est liée à la qualité de la ressource en eau avec 1 958 captages concernés, soit 41 % des captages abandonnés. Parmi les paramètres qualitatifs, les pollutions diffuses d'origine agricole (nitrates et/ou pesticides) sont à l'origine du plus grand nombre d'abandon avec 878 captages concernés. Télécharger le rapport : Abandons de captages utilisés pour la production d'eau destinée à la consommation humaine France Nature Environnement mars 2012
  11. Modification du code forestier brésilien: une faille juridique La relation entre l'homme et l'environnement suppose une crise indéniable. Le modèle de production et de développement imposé par la révolution industrielle dans le milieu du XVIIIe siècle et son expansion rapide à travers le monde dans le XIXe siècle, n’est pas durable. Alors que le monde fait face à une crise environnementale planétaire, le sénat brésilien, sous la pression des lobbies industriels, a proposé des modifications du code forestier qui permettraient aux industries de l’agro-alimentaire de détruire les forêts brésiliennes en toute impunité (1). Pour Cristiano Pacheco, de l’association IJA (institut pour la justice environnementale), correspondant de FNE au Brésil, ceci vient contredire un principe juridique fondamental de la nation. Explications. «Le plus intéressant et à la fois le plus inquiétant, est que les propositions de modification du code forestier brésilien sont portées par des avocats, des lobbyistes et des politiciens dont peu ou aucun ne possèdent de connaissances techniques sur la biologie, les écosystèmes et des forêts”, explique Cristiano Pacheco. De plus, Il semble que ces propositions de modification contredisent un principe établi dans la loi environnementale brésilienne: le “principe de précaution”. Ce principe stipule qu’en l'absence de connaissances scientifiques suffisantes, permettant d’identifier les risques sur la sécurité et les impacts environnementaux induits, le projet ou l'initiative doit être suspendue. Selon l'Institut national de recherche spatiale - INPE, en 2009 le taux de déforestation de la forêt amazonienne était d'environ 18%. S’il atteint 40%, un processus de transformation de la forêt tropicale en savane commence progressivement, entraînant des effets irréversibles sur la biodiversité. Le Brésil détient plus de la moitié de la forêt amazonienne. Ainsi, pour Cristiano Pacheco une question demeure: “sachant qu’en 2050 nous allons commencer à faire face à de graves problèmes alimentaires et d'approvisionnement en eau, au Brésil et dans le monde, est-il sage d'adopter une loi moins stricte en matière de protection des forêts?” Les forêts brésiliennes procurent, en effet, des services environnementaux et sociaux essentiels. L’allégement du code forestier brésilien permettrait aux agriculteurs, qui n’ont pas respecté les précautions environnementales exigées par le code forestier, d’être acquittés de leur dette, envers l’état, pour les dommages causés à l’environnement. Cristiano Pacheco se demande s’il “est juste de pardonner aux agriculteurs qui ont bafoué la loi et dégradé les forêts et discréditer l'agriculteur dont la production respecte la loi, pour un coût de production supérieur!” Le sort du code forestier est maintenant entre les mains de la présidente, Dilma Rousseff. Le 15 mars, Cristiano Pacheco a participé au séminaire organisé par la Commission de la protection des forêts et de la biodiversité de l’état de Rio Grande do Sul (2). Lors de cet évènement les participants ont recommandé de mettre en place un référendum, demandant à tous les citoyens du Brésil s’ils acceptent ou non les changements proposés dans le code forestier. Cristiano Pacheco demande également la mise en place d’un instrument international juridiquement contraignant sur les forêts. Pour France Nature Environnement, la mise en place d’instruments législatifs est incontournable dans la lutte contre la déforestation. Nous devons également nous pencher sérieusement sur nos modes de consommation, moteurs de la demande en matières premières du Brésil et des autres pays tropicaux. La mobilisation doit être internationale, car comme nous ne pouvons survivre sans nos poumons, la planète ne pourra pas survivre sans sa forêt amazonienne. (1)Le code forestier de 1965 impose de préserver intact 20% à 35% de la propriété en forêt tropicale et 80% lorsqu’il s’agit de la partie amazonienne de la forêt brésilienne, faute de quoi l’entreprise doit verser des dommages et intérêts pour les dégâts causés à l’environnement. (2) Regroupement de la société civile brésilienne qui fourni des recommandations sur les questions environnementales du pays. Contacts: Cristiano Pacheco, Juriste pour l'association Instituto Justiça Ambiental (IJA) : cristianopacheco@ija.org.br Eglantine Goux, Chargée de mission forêt internationale à France Nature Environnement : eglantine.goux@fne.asso.fr France Nature Environnement mars 2012
  12. France Nature Environnement lance l'Appel des 3000 pour inviter la société à s'engager sur la voie du Contrat environnemental. Découvrez les propositions du mouvement FNE pour 2012. Nous avons élaboré une suite de mesures majeures pour préparer un avenir souhaitable pour l'homme, un avenir riche de biodiversité, de prospérité et de liens humaines. Notre objectif : présenter aux candidats aux élections présidentielles et législatives des solutions réalistes et réalisables pour sortir des crises écologique et économique, qui pourront être mises en œuvre dès le début du prochain quinquennat. Indépendante de tout parti politique, France Nature Environnement souhaite que chaque candidat s'engage sur la voie du Contrat environnemental. Ces propositions ont été construites et sont portées par des militants bénévoles issus des 3000 associations de terrain qui composent la fédération. Elles sont issues d'un processus de consultation qui a débuté au printemps 2011. > Découvrez les propositions du mouvement FNE pour 2012 (pdf) > Téléchargez les propositions du mouvement FNE pour 2012 FNE mars 2012FNE Mars 2012
  13. La semaine dernière, l'Utah a rejoint l'Iowa, en devenant le deuxième État à adopter une loi qui criminalise les enquêtes secrètes effectuées dans des exploitations agricoles. Adoptée à l'unanimité, HB 187 a été promulguée par le gouverneur Gary Herbert. En conséquence, il sera illégal de prendre, posséder ou de distribuer des photos, des enregistrements vidéo ou audio ou d'avoir accès à une installation sous de faux prétextes. En cas de non respect de ce texte, les sanctions prévues sont : une peine de prison d'un an et/ou amende de 1000 $. «En adoptant une loi qui criminalise les enquêtes secrètes révélant la cruauté envers les animaux, la corruption des entreprises, les conditions de travail dangereuses, les violations de l'environnement, ou des problèmes de salubrité des aliments dans les fermes industrielles, gouverneur Herbert a aidé à transformer les élevages industriels de l'État en des refuges pour la conduite criminelle et contraire à l'éthique , "a déclaré Nathan Runkle, directeur exécutif de Mercy for Animals. Les animaux de ferme ne bénéficient d'aucune protection fédérale et sjubissent déjà de nombreuses pratiques cruelles : coupe de la queue, castration sans analgésique (castration à vif des porcelets notamment), débecquage... En plus ils sont confinés dans des espaces si petits qu'ils ne peuvent même pas se retourner... Si on ajoute à cela qu'ils sont exposés aux abus et à la négligence. Les enquêtes menées clandestinement sont un outil indispensable qui ont conduit à des changements sur le bien-être des animaux et, dans certains cas, ont mené à des arrestations et des condamnations de ceux qui ont été reconnus coupables d'abus. Le fait que l'agro-industrie fait pression pour la politique de répression des enquêtes clandestines et financent les efforts mis en place par les gouvernements (le financement), c'est pour cacher ce qui se passe derrière les portes closes. Cette attitude ne peut que laisser à chacun de tirer la conclusion de ce qu'il se passe réellement. Il doit y avoir beaucoup de choses à cacher et les intéressés veulent empêcher les consommateurs de faire des choix éclairés. L'année dernière, des dispositions identiques ont échoué dans quatre états grâce à l'indignation du public. Cette année, sept Etats ont introduit ce type de législation et de projets de loi sont actuellement en cours dans le Minnesota, Missouri, le Nebraska, New York et du Tennessee. Si vous habitez dans un de ces États (ou ailleurs), s'il vous plaît communiquer avec les législateurs en leur demander de soutenir le bien-être animal, la sécurité des consommateurs et la transparence dans l'agriculture en ne permettant pas ce type de législation de passer sous n'importe quelle forme. Care2 31 mars 2012 (traduit de l'anglais par mes soins).
  14. Chers ami(e)s de la forêt tropicale, Sans cesse les partenaires de notre organisation, ou des défenseurs de l'environnement avec lesquels nous n'avons pas encore collaboré, nous sollicitent pour obtenir une aide financière à très court terme. Ce soutien peut répondre à des objectifs très variés. Par exemple, nous avons contribué à ce qu'une centaine d'habitants du menacé delta du fleuve Tana au Kenya puissent se rendre et faire acte de présence à un débat crucial les concernant à Nairobi. Ou bien il s'agit de participer spontanément aux coûts pour l'organisation d'une soirée d'informations afin de prévenir et préparer les populations lorsque l'industrie d'huile de palme se rapproche, comme dernièrement à Port-la-Nouvelle. Nous sommes aussi souvent sollicités pour prendre en charge les frais d'avocats de personnes se trouvant emprisonnées pour avoir osé faire valoir leurs droits contre le vol et la destruction de leur forêt tropicale. Pour tous ces cas, Sauvons la forêt souhaite mettre en place un fond d'urgence avec cette idée: aidez-nous afin que nous puissions soutenir nos partenaires dans les meilleurs délais. Cliquez ICI pour faire un don : tous les dons comptent... Sauvons la Forêt.org mars 2012
  15. Les sources d’énergie biomasse peuvent être nombreuses et variées, du bois jusqu’aux boules de riz en fermentation. Des chercheurs américains viennent en effet de publier les résultats d’une étude dans la revue Proceedings of the National Academy of Science, révélant ainsi l’énorme potentiel qu’offrirait la noix de coco à l’Asie du Sud. Si en France, on apprenait récemment l’inauguration d’une centrale de biométhanisation à base de melons, c’est cette fois toute une partie de l’Asie qui est concernée par la possibilité l’application d’un procédé de production énergétique biomassique à base de noix de coco. C’est ici l’endocarpe du fruit, membrane séparant le noyau de la chair, qui lui vaudrait son efficacité particulière à générer de l’électricité, ce en raison de la forte propension de lignine s’y trouvant – molécule produisant un gaz à même d’alimenter une turbine. La sélection de ce moyen de production énergétique pouvant également offrir une façon rentable de traiter les déchets fruitiers très nombreux dans le sud du continent asiatique. Les pays concernés représentant près de 72 % de la production fruitière à base d’endocarpe. Une ressource qui, si elle était exploitée, pourrait couvrir, à titre d’exemple, 30 % des besoins énergétiques du Sri Lanka, de même que 25 % de ceux des Phillipines. Le Président exécutif de l’Institut de recherche agricole du Bangladesh, Wais Kabir, a néanmoins réagit de manière négative à la publication de ces résultats de recherche, indiquant que la plupart des déchets agricoles du pays étaient déjà traités en vue de produire de l’énergie verte, estimant également que le pays ne possédait pas « les volumes adéquats de noix de coco pour faire marcher une centrale électrique, du moins jusqu’à ce que nous mettions en marche une production de façon planifiée». Maxisciences 27/03/2012 - par Lenergiedavance, webmaster de L'énergie d'avancer.
  16. Un petit rappel : demain samedi de 20h30 (France) tout le monde éteint ses lumières et autres appareils (sauf ceux vitaux tels qur réfrégirateurs, congélateurs...) pendant une heure... pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique... Cette action est proposée dans de nombreux pays dans le monde.... Dommage qu'il ne soit pas possible de mesurer les performances des pays participants ... histoire de savoir quels sont les bons élèves et donc ceux qui se sentent concernés par cette problématique...
  17. Décrivant ses travaux dans la revue Antiquity, un archéologue américain a découvert, dans les plaines côtières du Pérou, des effigies d’animaux en terre, parfois gigantesques, dont les plus anciennes remontent à près de 5.000 ans. "J'ai toujours constaté qu’une très grande structure, juste au nord de Lima, ressemblait à un oiseau. Mais comme il n’y avait soi-disant pas de monticules en effigies d'animaux en Amérique du Sud [contrairement à l’Amérique du Nord], j'ai d’abord pensé que ce ne pouvait pas en être un", commence le Dr Robert Benfer, de l'Université du Missouri cité par Sci-news. Il y a deux ans, en étudiant des images satellite de sites archéologiques, il a remarqué, sur ce monticule, ce qui ressemblait à des dents, interprétées par certains comme d'anciens canaux d'irrigation. Mais après une enquête de terrain sur ce site de la vallée de Chillon, il a réalisé qu'il se tenait debout sur… un monstre hybride caïman / puma, semblable à ceux représentés sur des gravures rupestres de la région. Par la suite, il a découvert d’autres effigies d’animaux en terre et en roche, telles qu’un condor géant, un canard et même un orque vieux de près de 5.000 ans ! De 5 à 400 mètres de longueur, ces monticules émaillent 6 vallées côtières, non loin des mystérieuses et célèbres lignes gravées de Nazca, qui, comme eux, se voient mieux depuis une position élevée. "Ces monticules attireront les touristes, un jour. Certains d'entre eux ont plus de 4.000 ans : comparez cela à ceux connus en Amérique du Nord, qui datent d'entre 400 et 1.200 après J.-C. Les plus anciens de ces monticules péruviens ont été construits en même temps que les pyramides d'Égypte ! Le fait qu'ils représentent probablement le zodiaque des Andes est également une nouveauté. Une interprétation controversée de certaines figures de Nazca en tant que représentations du zodiaque est désormais soutenue par la découverte de ces monticules", conclut le Dr Benfer. Celui-ci suppose que ces structures ont pu être construites comme des manifestations terrestres des constellations que les anciens Péruviens voyaient au-dessus de leurs têtes. Maxisciences 30 mars 2012
  18. Décrivant ses travaux dans la revue Antiquity, un archéologue américain a découvert, dans les plaines côtières du Pérou, des effigies d’animaux en terre, parfois gigantesques, dont les plus anciennes remontent à près de 5.000 ans. "J'ai toujours constaté qu’une très grande structure, juste au nord de Lima, ressemblait à un oiseau. Mais comme il n’y avait soi-disant pas de monticules en effigies d'animaux en Amérique du Sud [contrairement à l’Amérique du Nord], j'ai d’abord pensé que ce ne pouvait pas en être un", commence le Dr Robert Benfer, de l'Université du Missouri cité par Sci-news. Il y a deux ans, en étudiant des images satellite de sites archéologiques, il a remarqué, sur ce monticule, ce qui ressemblait à des dents, interprétées par certains comme d'anciens canaux d'irrigation. Mais après une enquête de terrain sur ce site de la vallée de Chillon, il a réalisé qu'il se tenait debout sur… un monstre hybride caïman / puma, semblable à ceux représentés sur des gravures rupestres de la région. Par la suite, il a découvert d’autres effigies d’animaux en terre et en roche, telles qu’un condor géant, un canard et même un orque vieux de près de 5.000 ans ! De 5 à 400 mètres de longueur, ces monticules émaillent 6 vallées côtières, non loin des mystérieuses et célèbres lignes gravées de Nazca, qui, comme eux, se voient mieux depuis une position élevée. "Ces monticules attireront les touristes, un jour. Certains d'entre eux ont plus de 4.000 ans : comparez cela à ceux connus en Amérique du Nord, qui datent d'entre 400 et 1.200 après J.-C. Les plus anciens de ces monticules péruviens ont été construits en même temps que les pyramides d'Égypte ! Le fait qu'ils représentent probablement le zodiaque des Andes est également une nouveauté. Une interprétation controversée de certaines figures de Nazca en tant que représentations du zodiaque est désormais soutenue par la découverte de ces monticules", conclut le Dr Benfer. Celui-ci suppose que ces structures ont pu être construites comme des manifestations terrestres des constellations que les anciens Péruviens voyaient au-dessus de leurs têtes. Maxisciences 30 mars 2012
  19. Les analyses biologiques pratiquées sur 24 riverains volontaires de l'usine Aprochim de Grez-en-Bouère (Mayenne) ont conclu à l'absence "d'impact marqué" concernant les taux d'imprégnation en PCB, selon un communiqué commun vendredi de l'agence régionale de Santé (ARS) et la préfecture. "Des niveaux d'imprégnation supérieurs à ceux observés chez 95% de la population générale française ont été détectés chez 6 personnes résidant à proximité de l'entreprise. Les dépassements restent toutefois modérés", selon le communiqué. "Parmi ces 6 personnes, 2 se situent légèrement au-dessus des valeurs d'imprégnation critique. Pour toutes les autres (22), les taux mesurés sont très en dessous de ces valeurs", précise-t-on également. L'ARS et la préfecture maintiennent toutefois les recommandations sanitaires "déjà diffusées". Pour les produits destinés à la consommation personnelle et issus d'élevages familiaux situés dans un rayon d'un kilomètre autour d'Aprochim, il est ainsi recommandé de ne pas consommer les oeufs, et de "consommer de façon modérée les viandes issues de ces élevages familiaux (poules, lapins, ovins) et de diversifier l'origine de leur alimentation". Selon le communiqué, les produits vendus ajourd'hui en vente directe par les exploitants autour d'Aprochim (viande, lait), peuvent "être consommés en toute sécurité" car ils "sont contrôlés par les services de l'Etat". Des analyses de l'environnement (herbe, retombées atmosphériques) et des produits agricoles (lait, viande) seront effectuées régulièrement afin de s'assurer de la non-pollution de l'environnement et de permettre la continuité des activités agricoles, assure-t-on de même source. "Des mesures au sein de l'entreprise (rejets des émissions, quantités traitées etc..) seront opérées à intervalles réguliers. De nouveaux contrôles inopinés à la demande de l'Etat seront effectués", souligne-t-on également. Aprochim, filiale du groupe Chimirec, a été placée sous surveillance depuis janvier 2011 après détection de taux anormalement élevés de PCB dans la production de plusieurs fermes voisines (lait, viande et oeufs). Une information judiciaire a été ouverte fin 2011 à Laval, pour pollution environnementale et mise en danger de la vie d'autrui. Sciences et Avenir 30 mars 2012
  20. Greenpeace a annoncé vendredi qu'il comptait envoyer samedi un navire de recherches sur la plateforme en mer du Nord où le groupe pétrolier français Total tente de colmater une importante fuite de gaz. "En raison de la politique d'information insuffisante de Total, l'organisation indépendante de protection de l'environnement a décidé de se rendre sur place pour se rendre compte de la situation", a-t-elle indiqué dans un communiqué. "Elle mettra à disposition du matériel vidéo et photo", a-t-elle ajouté. "Les experts de Greenpeace à bord procéderont à des mesures atmosphériques pour documenter le degré de pollution", a-t-elle continué. Ils vont également tenter de constater où se trouve la fuite de gaz grâce à une caméra infrarouge pour vérifier les déclarations de Total. Et ces experts procéront aussi à des mesures de l'eau et du sol pour vérifier l'état de pollution. Total a annoncé vendredi avoir lancé deux actions pour tenter de colmater l'importante fuite de gaz sur une de ses plateformes en mer du Nord, un incident qui pourrait coûter cher au groupe pétrolier français en termes financiers et d'image. La plateforme, où travaillaient plus de 200 personnes, est totalement évacuée depuis lundi, et une zone d'exclusion est en place à proximité, en raison du danger représenté par cette fuite qui constitue, selon Total, son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans". Sciences et Avenir 30 mars 2012
  21. La préfecture de l'Hérault a annoncé vendredi des premières mesures de restriction de l'usage de l'eau en raison "d'un déficit pluviométrique de 90% par rapport à la normale sur la période 1971-2000", avec des cours d'eau "aux débits proches de ceux observés en juin et juillet". Dans un communiqué, la préfecture, qui constate "un taux de remplissage des principales réserves d'eau de l'ordre de 80%", interdit à titre permanent l'arrosage des pelouses, des espaces verts publics et privés et des jardins d'agrément, et, entre 10h00 et 18h00, des jardins potagers, terrains de sports et golfs. La préfecture exige également la fermeture des fontaines en circuit ouvert et interdit le lavage des véhicules publics ou privés en dehors des stations professionnelles ainsi que les manoeuvres d’ouvrage (vannage, clapet mobile, déversoir) et les travaux d'entretien entraînant un dépassement des normes de rejet. Un nouveau point de situation sera effectué en avril par la cellule sécheresse, a précisé la préfecture qui a qualifié la situation de "critique". Déjà marquée par un printemps historiquement sec en 2011, la France manque de nouveau d'eau en raison de pluies largement déficitaires cet hiver et les sols affichent un taux d'humidité comparable à une fin avril voire, dans le sud du pays, à un mois de mai habituel. Sciences et Avenir 30 mars 2012
  22. Face aux dénégations du fabricant du Cruiser, les scientifiques confirment que ce pesticide fait courir des dangers aux abeilles mais soulignent que le risque doit être encore avéré en plein champ. Co-auteur, avec Mickaël Henry, d'une étude française publiée jeudi dans la revue scientifique américaine Science sur le thiaméthoxam, le chercheur français Axel Decourtye a aussi souligné que la mission de statuer sur les risques de l'utilisation du pesticide Cruiser OSR fabriqué par le groupe suisse Syngenta revient "aux instances officielles". Le groupe suisse Syngenta, numéro un mondial de l'agrochimie, a contesté dans un communiqué l'étude portant sur le thiaméthoxam, l'une des matières actives du Cruiser OSR, utilisé sur le colza, en affirmant qu'elle était "fortement éloignée de la réalité". Selon lui, la dose d'insecticide administrée est "au moins trente fois plus élevée que celle du nectar de colza protégé avec du Cruiser". Il conteste par ailleurs les conséquences du pesticide sur le nombre d'abeilles pendant le temps de la floraison. Mickaël Henry (Institut français de la recherche scientifique) et Axel Decourtye (réseau des instituts techniques agricoles) ont marqué 653 abeilles en collant sur leur thorax une puce à radio-identification permettant de suivre leurs déplacements. Ils ont ensuite donné à certaines d'entre elles une dose de thiaméthoxam et constaté qu'elles avaient du mal à retrouver leur ruche, réduisant d'autant leurs chances de vivre. Un modèle mathématique établit d'ailleurs que les populations d'abeilles exposées au pesticide chutaient à un niveau ne permettant plus leur renouvellement. Dès jeudi soir, le ministre français de l'Agriculture Bruno Le Maire a indiqué avoir demandé l'avis de l'Agence de sécurité sanitaire pour qu'elle confirme -ou non- d'ici deux mois, c'est à dire avant la nouvelle campagne de semences, que les dangers présentés par le pesticide dans le cadre de l'étude se confirmaient en plein champ. "Si ces nouvelles données étaient confirmées, l'autorisation de mise sur le marché" du Cruiser OSR, qui protège les semis de colza, "serait retirée", a-t-il indiqué. Axel Decourtye a de son côté contesté les arguments de Syngenta, indiquant que l'étude avait été conduite avec une dose qui peut être rencontrée en conditions réelles. Il a par ailleurs fait valoir qu'en tout état de cause le travail des chercheurs consistait à "regarder le danger de ce pesticide sur l'abeille, pas l'exposition des abeilles en conditions réelles". "Chacun son boulot, ce n'est pas à nous, et encore moins à la firme, de définir s'il y a risque ou pas, ce sont les instances officielles qui ont mission de statuer là-dessus", a-t-il indiqué. Ecologistes et apiculteurs français ont applaudi vendredi la publication de l'étude et réitéré leurs appels à interdire le Cruiser. L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), qui milite de longue date contre ce pesticide, s'est réjouie du "nouvel éclairage apporté par l'étude" et a demandé une interdiction immédiate. Selon l'Unaf, un avis au 31 mai serait trop tardif par rapport au calendrier de commande des graines de colza. "Le temps n'est plus aux études mais à l'action politique courageuse", estime le syndicat des apiculteurs. Le réseau France Nature Environnement (FNE) a pour sa part vu "un message extrêmement positif" dans la réaction du ministère>. Michèle Rivasi, députée européenne écologiste, s'est félicitée également de l'annonce du ministère. Elle a rappelé aussi que "les abeilles ne sont pas les seules victimes des phytosanitaires", "de plus en plus d'agriculteurs" étant affectés par ces produits. Sciences et Avenir 30 mars 2012
  23. Voilà deux grands sauvages -l’ours et le loup- qui furent l’objet de haine et de fascination, tantôt poursuivis jusqu’à l’éradication, tantôt défendus et protégés.. Interview croisée de deux historiens sur ces "rois maudits", extraite du dernier hors-série de Sciences et Avenir, L'animal et nous... A ne pas manquer... !!! En tous cas moi je ne vais pas le manquer.... Ours bruns photographiés en Finlande. (JULIAN COX/SOLENT NEWS/SIPA) Que représentaient pour l’homme ces animaux –l’ours et le loup- que l’on a voulu «éradiquer» ? Jean-Marc Moriceau :Au départ, il n’était pas question d’éradiquer le loup, mais simplement de le repousser hors de la zone d’emprise de l’humain afin de prémunir celui-ci d’un danger. Car, pendant des siècles, l’homme a été conscient de son impuissance à venir à bout de cet animal. La question de «l’extermination» ne s’est posée qu’au XIXè siècle, quand les moyens techniques et le contexte politique se sont prêtés à une entreprise de cette nature. Le loup représentait alors essentiellement un concurrent de l’homme pour l’alimentation, puisqu’il restait le seul grand prédateur carnivore en Europe et ponctionnait régulièrement le bétail en tout genre. Occasionnellement s’ajoutait à cette menace un comportement véritablement dangereux pour les humains, de la part soit de loups enragés s’attaquant à tous les êtres vivants rencontrés sur leur passage, soit de loups prédateurs à comportement anthropophage. Agresseurs de l’homme, ils transgressaient clairement l’ordre naturel des choses. Michel Pastoureau : La lutte contre l’ours brun s’est menée sur un tout autre plan. Il ne s’est pas agi dans ce cas d’éradication physique à proprement parler, sauf pendant la période carolingienne où ont été organisés de grands massacres. Certes, l’homme s’attaquant à son territoire, l’espèce s’est lentement raréfiée entre l’époque féodale et le XXè siècle. Mais la guerre n’était pas dirigée contre l’ours en chair et en poils?: ce fut une lutte culturelle et symbolique, dont le but était de détruire la survivance, en terre chrétienne, d’un objet de culte païen. Car dans les anciennes sociétés européennes, l’ours était considéré comme le roi des animaux. On lui prêtait non seulement toutes sortes de pouvoirs malfaisants, mais surtout des mœurs semblables à celles des humains: il était réputé s’accoupler face contre face ! Selon la légende, les mâles étaient attirés par les jeunes filles, les enlevaient et les violaient, donnant naissance à des guerriers invincibles, fondateurs de dynasties… Pour le clergé, tout ceci était proprement effrayant: il fallait absolument éradiquer cet imaginaire puissant. L’homme est sorti vainqueur de cette guerre, un triomphe consacré par une substitution symbolique éclatante: à la fin du Moyen Age, l’Eglise a réussi à détrôner l’ours au profit du lion. […] Dans quelle mesure ces deux cas étaient – et demeurent – emblématiques de notre rapport à l’animal sauvage ? J.-M.M. Jusqu’à la fin du XIXè siècle, le loup a été l’emblème majeur du «sauvage» s’opposant à la civilisation. Le représentant d’un ordre différent de celui des humains. C’est un animal extrêmement intelligent, résistant, qui s’adapte à tous les environnements, et qui non seulement défiait l’homme mais parvenait à lui résister, y compris lors de battues organisées. Il a fallu attendre sa quasi-disparition en France pour que, par exemple, une démarche de type naturaliste gagne du terrain auprès des louvetiers (bénévoles chargés de la régulation des loups, NDLR), afin de tenter de juguler l’extinction totale de l’espèce. Ce mouvement a en quelque sorte anticipé le retournement dont fait l’objet de nos jours l’image du loup. M.P. Dans les sociétés anciennes, l’ours était l’animal sauvage par excellence, l’animal velu ! L’homme était à la fois attiré et révulsé par cette sauvagerie, l’attirance le conduisant parfois à se déguiser en bête – ce qui, bien entendu, était violemment condamné par l’Eglise. Dans cette alternance entre attrait et répulsion, l’ours a fini par prendre sa revanche avec l’arrivée de l’ours en peluche, nous interrogeant sur notre rapport au sauvage. En effet, à partir de 1903, date de l’apparition du célèbre Teddy Bear, c’est un animal sauvage que les enfants ont mis dans leur lit, et pas n’importe lequel ! L’ours, le seul qui ait partagé la caverne de l’homme du paléolithique. Nous retrouvons là l’incarnation d’une sauvagerie domestiquée. Qu’est-ce qui a transformé des ennemis à abattre en représentants d’espèces à protéger ? M.P. Entre le milieu du XIXè siècle et celui du XXè, on a pris conscience des excès commis, et un nouvel ours est apparu: une figure plus ou moins romantique, un animal à reconquérir, du moins sur le plan affectif. Mais il était déjà trop tard. La situation était irréversible?: l’animal était parfaitement dominé. […] Et l’homme a eu envie de rendre un peu de dignité à l’animal déchu. J.-M.M.Le loup, quant à lui, a changé d’image en plusieurs étapes. La première, fondamentale, c’est sa disparition physique – définitive après la guerre de 1914 –, qui a entraîné la fin de l’insécurité. Les attaques sur les troupeaux ont cessé, permettant à l’élevage de se reconfigurer géographiquement. […] Dans ces conditions, l’imaginaire négatif traditionnel attaché à cet animal qui n’avait jamais été dompté a commencé à s’effilocher. Par la suite nous sont parvenues d’Amérique du Nord des images de loups habitant d’immenses espaces sauvages, où les rapports avec l’homme n’avaient pas lieu d’être conflictuels. […] Comment ce changement de sensibilité se traduit-il concrètement en France ? J.-M.M. Un premier décalage existe entre une opinion publique qui se convertit de plus en plus à l’idée de défendre la biodiversité et des milieux économiques, certes très limités, mais directement concernés par la présence d’un animal qui peut se révéler perturbateur. Cette tension est rendue plus complexe encore par le statut du loup, protégé par des conventions internationales et par la législation européenne, mais dont la présence fait néanmoins l’objet d’aménagements tenant compte indirectement et a posteriori des dégâts qu’il provoque. Le loup ne peut pas faire bon ménage avec l’élevage. Il ne peut être strictement protégé: dans certaines régions de France, les «dommages collatéraux» que provoque son développement sont modestes, dans d’autres, ils sont beaucoup plus importants. De mon point de vue, il semble intelligent de garder en tête cette différence d’échelle afin d’éviter d’avancer des discours absolutisants. Qu’en est-il pour l’ours ? M.P. Du fait de la vision anthropomorphique qu’on a projetée sur cet animal, il est assez difficile d’avoir une attitude sereine à son égard. Les comportements ont été excessifs, à toutes les époques et dans tous les sens. Du côté autrefois de la destruction, aujourd’hui d’une sensiblerie qui parfois me paraît tout à fait infantile.[/] ! ? ! Quant au destin de l’ours, je pense qu’il est vain de faire des tentatives de réintroduction dans des zones où il n’y a presque plus d’individus. Il vaudrait mieux concentrer les efforts dans des territoires où ils sont plus nombreux. […] [b]Comment peut-on, in fine, cohabiter ? J.-M.M.Selon moi, la cohabitation avec le loup, extrêmement complexe, est quasiment impossible. Le loup est un animal sauvage, et son retour naturel en France depuis vingt ans pose de réelles difficultés d’aménagement et de gestion des milieux agropastoraux. A la différence des décideurs et de l’opinion publique, ces derniers subissent au jour le jour les conséquences de sa présence. Je le répète, il nous incombe de faire des choix et d’avoir une vision claire de la question ; une vision qui tienne compte des contraintes posées par une politique de gestion efficace. Je plaide pour l’organisation d’«états généraux du loup» rassemblant non seulement des scientifiques français et étrangers de différentes disciplines, mais aussi tous les acteurs touchés par la question. Notre relation avec ces animaux, sauvages et libres par excellence, passe donc encore par la domination ? J.-M.M. En quelque sorte, oui. Il ne faut pas oublier que la planète, depuis quelques millions d’années, et surtout quelques dizaines de milliers, est sous la maîtrise d’une espèce particulière, l’espèce humaine, dont la survie et le développement sont considérés, à tort ou à raison, comme primordiaux. Simplement, depuis plusieurs décennies, nous avons pris conscience de l’existence des autres espèces et de l’obligation de les préserver. L’équilibre est donc perçu différemment. L'interview complète est publiée dans le nouveau hors-série de Sciences et Avenir intitulé L'animal et nous (avril-mai 2012). Voir le sommaire. Couverture du hors série avril/mai 2012... Sciences et Avenir 30 mars 2012
  24. A Loganville, aux Etats-Unis, une famille est plus qu’excitée après l’adoption de leur croisé Golden retriever et Caniche... photo : myfoxatlanta.com Parce que Gibbs le chien n’est pas un animal comme les autres, c’est un chien d’accompagnement qui va permettre à leur fille de 3 ans de vivre presque comme les autres. La petite fille est atteinte d’un problème rare aux poumons qui l’empêche de respirer normalement. Pour survivre, la petite doit être raccordée à une bouteille d’oxygène en quasi permanence. Gibbs, supporte la bouteille d’oxygène attachée à son harnais et permet à la petite fille de se déplacer avec un peu d’indépendance. Gibbs est son lien à la vie. Toutefois, les parents déclarent que ce n’est pas facile pour l’animal de comprendre qu’il doit agir en fonction de l’enfant et non pas en fonction des parents : « C’est difficile pour lui de comprendre que c’est elle qui commande ». Le premier challenge pour ces deux nouveaux meilleurs amis ? Aller dans un parc d’attractions où les distractions sont nombreuses et l’excitation à son comble. Défi relevé haut la main (et haut la patte) par la petite et son chien. Photo : myfoxatlanta.com Les parents de cette petite fille se sont procurés et ont fait entraîner leur chien par leurs propres moyens. Ils auraient pu avoir recours à un chien guide, mais ces derniers étant rares, ils ont préféré laisser une personne avec un plus grand handicap en avoir l’usage... ! Plus tard, les parents espèrent que leur enfant pourra se déplacer sans être rattachée à une bouteille d’oxygène, mais en attendant, ils sont heureux de la voir gambader et jouer comme les autres petites filles de son âge. Wamiz mars 2012
  25. Une jeune fille de 17 ans vivant en Floride a été sauvée d’une agression sexuelle par une chienne de refuge qu’elle promenait bénévolement. La jeune fille était volontaire dans un refuge pour animaux errants, et ce samedi-là, elle promenait Mabeline, une femelle croisée Rhodesian Ridgeback en empruntant un chemin isolé derrière le refuge. C’est à ce moment, en plein après-midi, qu’elle a été agressée par un homme enregistré comme délinquant sexuel. Il l’a attrapée par les cheveux et l’a mise à genoux pour qu’elle ne soit pas libre de ses mouvements. Mabeline, forte de ses 17 kilos, s’est aussitôt mise à grogner et aboyer pour défendre sa promeneuse contre cet agresseur.... L’individu a pris peur et la jeune fille a ainsi pu prendre la fuite. D’un naturel calme et [b]pas agressive pour un sou, le comportement de Mabeline a surpris les bénévoles du refuge. « Elle est un amour et n’a pas la personnalité d’un chien de garde » affirme l’un d’entre eux.[/b] Depuis l’incident, Mabeline a été adoptée. Mais pas par la jeune victime dont une des membres de la famille est allergique aux chiens. La nouvelle maîtresse de Mabeline n’était même pas au courant de l’exploit de la chienne quand elle l’a adoptée... Photo DR - 10 news Quand elle l’a appris, ça a été une réelle surprise. « J’ai regardé ma chienne et je me suis dit que j’avais adopté un héros » dit-elle. Ajoutant : « C’est une sécurité supplémentaire de savoir que son chien fera son possible pour nous défendre ». Aux dernières nouvelles : l’agresseur a été reconnu, arrêté et mis en examen pour séquestration. Wamiz mars 2012
×
×
  • Créer...