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Marées noires dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
En mer du Nord, au large de l’Écosse, la plateforme de Total Elgin a été évacuée après la fuite de gaz naturel, qui risque de provoquer une explosion, d’autant qu’une torchère brûle toujours à proximité. Pour l’instant, aucune opération n’est possible. Total réfléchit aux solutions, qui pourraient demander du temps. Depuis dimanche 25 mars, du gaz naturel s’échappe d’une plateforme exploitée par Total, située en mer du Nord à environ 240 km à l’est d’Aberdeen, au nord de l’Écosse, au-dessus de deux gisements de gaz, baptisés Elgin et Franklin. D’après Total, l’accident se serait produit « lors d’une intervention sur un puits », par 98 mètres de profondeur (les gisements, eux, se trouvent à 6 km sous le fond de la mer). La production des trois champs, Elgin, Franklin et West Franklin, a été complètement arrêtée. Elle atteignait 9 millions de mètres cubes de gaz par jour, auxquels s’ajoutaient 60.000 barils par jour de brut léger, destinés au marché britannique. Une nappe d’hydrocarbures s’est répandue en surface et, surtout, le gaz naturel continue de fuir et s’échappe dans l’atmosphère. Composé principalement de méthane, ce gaz est inflammable et pourrait facilement provoquer une puissante explosion. Tout le personnel de la plateforme Elgin (238 personnes) a été évacué par hélicoptère. Shell a également fait évacuer une partie du personnel de deux de ses plateformes Shearwater et Noble Hans Deul. L'endroit est désormais surveillé… de loin. Une zone d’exclusion a été décrétée pour les navires, de 2 milles marins autour de la plateforme (soit 3,7 km), et une autre pour les avions, de 3 milles (5,6 km). D'après l'association de défense de l'environnement Bellona, qui suit l'affaire de près, « la situation serait hors de contrôle ». D’après Total, ce champ de gaz naturel est caractérisé par « une température élevée et une forte pression ». Cette dernière atteindrait jusqu’à 1.100 bars, contre 900 dans le puits Macondo où s’était produite l’explosion qui a détruit la plateforme Deepwater Horizon en avril 2010. C’est bien le risque d’une explosion qui est redouté. Tous les systèmes électriques ont été arrêtés, pour éviter la possibilité d’une étincelle. Mais la torchère brûle toujours… «C’est normalement le cas sur une plateforme» a calmement précisé Brian O’Neill, un porte-parole de Total. Le vent d’ouest a la bonne idée de pousser le nuage de gaz dans la direction opposée à la torchère et les prévisions le donnent stable pour les jours à venir. Pour l’instant, deux solutions semblent envisagées : creuser un puits de secours pour réduire la pression, ce qui pourrait prendre 6 mois, ou fermer purement et simplement le puits. Futura Sciences 28/03/2012 -
Un nouveau modèle climatique a vu le jour. Avec 9.745 combinaisons différentes des trois paramètres souvent sources d’incertitudes : la sensibilité du climat au CO2 atmosphérique, la présence d’aérosol dans l’air et la quantité de chaleur absorbée par les océans. Une conclusion s’impose : la Terre pourrait se réchauffer plus vite que prévu d'ici 2050. De nombreuses simulations sont utilisées pour prédire l’augmentation des températures durant le XXIe siècle. Elles reposent sur la modélisation de divers phénomènes physiques et chimiques. Pourtant, il est difficile d’étudier les conséquences de variations affectant un seul et unique paramètre tant la machinerie climatique est complexe. Par conséquent, les modèles climatiques reposent bien souvent sur un certain nombre d’incertitudes pouvant affecter les résultats. Les conséquences des perturbations peuvent être étudiées à plusieurs échelles différentes. Certains climatologues développent des modèles couvrant de grandes zones géographiques, souvent le monde entier, mais ils doivent alors simplifier de nombreux paramètres. D’autres établissent des simulations à l’échelle régionale. Celles-ci peuvent être plus complexes mais se focalisent souvent sur des paramètres précis, tels que les échanges de chaleur entre l’atmosphère et les océans, négligeant d’autres pourtant significatifs. Daniel Rowlands de l’université d’Oxford a présenté, en partenariat avec de nombreux chercheurs, des résultats de simulations dans la revue Nature Geoscience. Le but : tester les rôles joués par les paramètres causant le plus d’incertitudes pour ensuite estimer le réchauffement climatique à court terme. Petite particularité, le nouveau modèle prédit l’évolution des températures pour plusieurs régions ou bassins océaniques du Globe. Une conclusion s'impose, la Terre pourrait se réchauffer plus vite que prévu d'ici 2050. Les auteurs ont utilisé un modèle exploité par l’agence météorologique britannique (HadCM3L) qui intègre des informations sur le cycle des sulfures (un aérosol) dans l’atmosphère et sur la dynamique des océans (résolution : 3,75 ° de longitude pour 2,5 ° de latitude). Ils ont ensuite cherché à comprendre l'importance de la sensibilité du climat face à l’augmentation de la concentration en CO2 atmosphérique, du taux d’absorption de la chaleur par les océans et du refroidissement causé par la présence d’aérosols dans l’atmosphère en faisant varier ces paramètres selon 9.745 combinaisons différentes. Tous les modèles ont néanmoins un point commun, la concentration en CO2 intégrée dans les calculs évolue au cours du temps, passant de 392 parties par million (valeur actuelle) à 520 ppm (valeur prévue en 2050). Ce scénario est qualifié d’intermédiaire. Les simulations ont produit des résultats couvrant l’évolution du climat à partir de 1920 et jusqu’en 2080. Les courbes obtenues pour chaque région du monde ou bassin océanique ont été comparées aux valeurs mesurées sur le terrain entre 1960 et 2010, soit sur une durée de cinquante ans. Les modèles fournissant des données différentes de la réalité pour plus de 20 entités géographiques (soit environ un tiers d’entre eux) n’ont pas fait l’objet d’analyses plus approfondies. Les modélisations ayant franchi le test éliminatoire prévoient une augmentation des températures de 1,4 à 3,0 °C d’ici 2050, par rapport à la période 1961-1990. Les valeurs les plus élevées sont supérieures de 0,5 à 0,75 °C à celles prédites dans le dernier rapport du Giec. Le réchauffement climatique pourrait donc être plus rapide que prévu. Futura Sciences 28/03/2012
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Hyène : reconstitution partielle du génome de la hyène des cavernes
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Grâce aux excréments fossilisés de hyènes des cavernes, des chercheurs sont parvenus à reconstituer une partie du génome de l'espèce préhistorique. Au fil de l'analyse de ces mêmes selles, ils ont fait d'intéressantes découvertes sur ce carnivore depuis longtemps disparu, et notamment au sujet de ses habitudes alimentaires. Des excréments de hyènes des cavernes fossilisés, retrouvés dans la Grotte Coumère, en Ariège, ont été analysés par des chercheurs français du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Ils ont ainsi réussi à reconstituer une partie du génome de l'animal préhistorique et découvert que ses coprolithes renfermaient de précieuses informations sur l'espèce carnivore. Les scientifiques ont notamment trouvé dans ces excréments de l'ADN de cerfs élaphe, Cervus elaphus, un animal dont se nourrissaient les hyènes des cavernes. Dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B, les chercheurs expliquent avoir comparé le génome en partie reconstitué à celui des hyènes modernes, et ainsi "établi sans aucun doute possible le lien de parenté proche entre la hyène des cavernes et la hyène tachetée", aujourd'hui toujours présente en Afrique. "Le génome de la hyène des cavernes ne présente que 115 différences avec la séquence génétique de la hyène tachetée", affirment les scientifiques dans leur étude relayée par l'AFP. C'est à 1984 que remontent les premières analyses ADN réalisées à partir des restes d'animaux disparus. Elles avaient alors porté sur le quagga, une espèce de zèbre qui a vécu jusqu'à la fin du XIXe siècle. Mais c'est seulement en 2001 qu'a été reconstitué le premier génome complet d'une espèce éteinte, celui des moas, des oiseaux de Nouvelle-Zélande disparus au XVIe siècle. Maxisciences 29/03/2012 -
Proche-Orient – Publiant ses travaux dans la revue Molecular Biology and Evolution., une équipe européenne a établi génétiquement l’origine probable de tous les bovins domestiques actuels : quelques dizaines d’aurochs que les hommes du Néolithique auraient capturés et domestiqués il y a 10.500 ans, au Proche-Orient – ce qui cadre avec les données archéologiques. Des chercheurs du CNRS, du Musée National d'Histoire Naturelle, de l'Université de Mayence (Allemagne), et de l'University College de Londres ont procédé à l’extraction d’ADN d’os fossilisés de bovins domestiques parmi les plus anciens connus. Trouvés en Iran, ils ont fait l'objet d'analyses de séquences. Via des simulations informatiques, ces dernières ont été comparées à celles de bovins modernes. L’équipe a pu établir que ces bovins étaient probablement tous issus d’un noyau restreint de quelque 80 aurochs (bœufs sauvages préhistoriques), capturés et domestiqués il y a 10 500 ans au Proche-Orient. "Dans cette étude, l’analyse génétique nous a permis de répondre à des questions que - jusqu'à présent - les archéologues n’auraient même pas tenté de soulever", explique le Dr Jean-Denis Vigne, bio-archéologue au CNRS. "Ce petit nombre de progéniteurs des bovins est compatible avec la zone restreinte pour laquelle les archéologues ont des indices sur le début de leur domestication, il y a 10 500 ans. Cette zone très restreinte pourrait s’expliquer par le fait que l'élevage bovin, contrairement à l’élevage des chèvres, par exemple, aurait été très difficile pour des sociétés nomades, et que seules certaines communautés étaient sédentaires, à cette époque, au Proche-Orient", conclut le chercheur. Maxisciences 29/03/2012
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Samedi dernier, la femelle bonobo Djanoa, pensionnaire du zoo de Planckendael en Belgique, a donné naissance à un petit, son troisième. L'identité de l'heureux papa reste cependant inconnue alors que la femelle s'est régulièrement accouplée avec trois mâles. C'est un heureux évènement qu'a vécu ce week-end le zoo de Planckendael en Belgique. La femelle bonobo Djanoa, arrivée au parc en 2002 et star incontestée des compétitions de singes, a donné naissance à son troisième petit. Mais la nouvelle était dans l'air depuis quelques semaines tandis qu'un test de grossesse avait confirmé la grossesse de l'animal. Baptisé Nayoki ("je comprends" en lingala), le nouveau-né est déjà très vivace et remuant et se tient très fermement à sa maman. Celle-ci le protège d'ailleurs tellement que les soigneurs n'ont pas pu pour l'heure déterminer le sexe du petit bonobo. De même, ils ignorent également qui est l'heureux papa de Nayoki dans la mesure où Djanoa s'est régulièrement accouplée avec trois mâles Louisoko, Lukuma et Vifijo. Mais les soigneurs comptent bien mettre la main sur quelques poils du bébé pour réaliser un test ADN et avoir enfin la réponse... Ce qui pourrait tout de même prendre plusieurs mois vu l'aspect très protecteur de la maman qui passe son temps à épucer son petit. Le groupe de 8 bonobos semble toutefois avoir bien accueilli la naissance puisque Djanoa et les autres membres ont chiqué avec plaisir le placenta, très nutritif, avant de le recracher. "Cela en dit long sur l'intégration de notre nouveau-né", précise le zoo dans un communiqué. S'il reste pour l'heure auprès de sa maman, Nayoki se mettra à évoluer à quatre pattes dès le 6e mois. Ce qui ne l'empêchera pas de continuer à téter Djanoa jusqu'à l'âge de 4-5 ans. Mais il recevra aussi de la nourriture solide dès 2 ans. Alors qu'un autre petit pourrait naitre en 2012 cette fois-ci d'une autre femelle, la naissance a été reçue comme une excellente nouvelle pour le programme d’élevage européen que le zoo dirige. Actuellement, 87 bonobos vivent dans 9 parcs animaliers européens. Ces animaux étant très menacés dans leur pays d'origine, le Congo, chaque naissance en Europe est très importante. "Pour préserver 90% de la diversité génétique, vous avez besoin de 125 animaux sur une période de 100 ans. En Europe, il y a de la place pour 200 bonobos, un bel objectif !", assure le zoo de Planckendael. Maxisciences 27/03/2012
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L'éolien terrestre en France : Projets et actualités.... etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
Voilà une bonne nouvelle... si l'on peut dire... Car, comme le reste, l'augmentation des sites n'est pas sans conséquence sur l'environnement... et la faune sauvage, notamment les oiseaux pour les éoliennes terrestres et les poissons pour les hydroliennes... !!! Quoi que l'on fasse, nos activités et nos actions ont forcément une répercussion sur l'environnement. Ce qu'il faudrait surtout changer : nos habitudes... -
L'éolien terrestre en France : Projets et actualités.... etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
L'éolien a le vent en poupe en Bretagne. L'année dernière, plus de la moitié de l'électricité produite, dans cette région en fort déficit électrique, était fournie par cette énergie renouvelable. Avec ces 95 sites éoliens terrestres offrant une puissance installée de 665 mégawatts (MW), la production éolienne a augmenté de 22,2%. Alors qu'elle doit faire face à un important déficit électrique, la Bretagne mise sur l'éolien pour augmenter sa production électrique. Ainsi en 2011, cette source renouvelable "a contribué pour 51% à la production totale d'électricité", a annoncé le directeur Ouest de RTE (Réseau transport d'électricité), une filiale d'EDF, lors d'une conférence de presse rapportée par le site de France 3. La Bretagne compte aujourd'hui 95 sites éoliens lui offrant une puissance installée de 665 mégawatts (MW). En 2011, la production de cette énergie renouvelable a augmenté de 22% pour passer à 1.100 gigawatts/h (GWh), sur une production d'électricité totale de 2.150 GWh. Ainsi pour la première fois, la région a couvert plus de 10% de ses besoins l'année dernière. Un niveau atteint en partie grâce au bond de l'énergie éolienne, mais aussi à des conditions climatiques favorable qui ont fait chuter la consommation brute, "principalement en raison de la douceur des températures", souligne RTE. Au cours des cinq prochaines années, la production électrique devrait plus que doubler en Bretagne. Un centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau, dans le Finistère, doit être mise en service, comme un parc éolien offshore de 500 MW installé au large de Saint-Brieuc. Maxisciences 29/03/2012 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Selon une étude italienne réalisée sur le volcan Stromboli, la pleine Lune pourrait avoir une influence sur les éruptions volcaniques. Si l'on prête à la pleine Lune certains effets notamment sur les marées, le disque pourrait aussi agir sur l'activité les volcans. C'est du moins ce que suggère une étude italienne menée sur le Stromboli situé au nord-est de l'Italie. Repris en ligne sur le site internet Geopersdienst.nl, ces travaux tendraient à prouver que les volcans sont plus actifs lors de la pleine Lune. Pour arriver à cette conclusion, Gianluca Sottili et Danilo Palladino ont en fait étudié les éruptions qui se sont produites dans le cratère du Stromboli entre juin 2010 et octobre 2011. Or, selon les résultats dévoilés, celles-ci se sont révélées sensiblement plus élevées lors de la pleine Lune ou d'une nouvelle Lune que le reste du temps. A côté de cela, les marées n'ont pas du tout le même effet. Certains mois, c'est même à ces moments-là que l'activité volcanique est la plus basse. Néanmoins, ces résultats ne sont pas fondamentalement nouveaux puisque de précédentes études menées sur d'autres volcans avaient déjà mis en évidence ce phénomène. Mais le mécanisme précis n’a pas été plus compris cette fois-ci. Aujourd'hui, les scientifiques pensent que la clef de ce mystère se trouve dans l'apport de magma depuis la chambre magmatique qui se trouve à une relativement petite distance de la surface. En effet, l'attraction lunaire contribue tous les 15 jours à comprimer la roche située autour du réseau de couloirs contenant le magma puis à la dilater à nouveau. L'apport de magma suivant la même régularité, cela pourrait expliquer la fréquence des éruptions. Un phénomène qui reste cependant à confirmer. Maxisciences 27/03/2012 -
Golfe du mexique : les dauphins victimes de la marée noire
BelleMuezza a posté un sujet dans Actus - Infos : Les cétacés
Selon les autorités environnementales américaines, en Louisiane, l’état de santé des grands dauphins, dont les populations connaissent une mortalité accrue, s’est dégradé depuis la marée noire survenue dans le Golfe du Mexique en 2010. Depuis février 2010, plus de 675 grands dauphins se sont échoués dans le nord du Golfe du Mexique (de la Floride à la frontière Louisiane / Texas) : un taux beaucoup plus élevé que la moyenne habituelle de 74 échouages par an. Une tendance qui a, depuis l’été 2011, incité la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) à enquêter. Dans la baie de Barataria, en Louisiane, soumise à une exposition massive et prolongée aux hydrocarbures lors de l’accident de la plateforme Deepwater Horizon au printemps 2010, 32 dauphins vivants ont été examinés durant l'été 2011. Parmi ceux-ci, la plupart souffrent d’insuffisance pondérale, d’anémie, d’hypoglycémie ou de symptômes hépatiques ou pulmonaires, la moitié présentant en outre des niveaux anormalement bas d'hormones anti-stress et de défenses immunitaires. Les chercheurs craignent que certains ne survivent pas, et l’un d’eux, observé pour la dernière fois fin 2011, a été retrouvé mort en janvier 2012. Ces eaux du bassin de Barataria restent fermées à la pêche commerciale, les résidus de pétrole étant toujours visibles le long du rivage. Les biologistes de la NOAA et leurs partenaires locaux sont à la recherche des multiples façons dont les dauphins pourraient avoir été exposés : ingestion, inhalation, consommation de poissons contaminés... La NOAA partage les résultats de cette étude avec les intervenants sur les sites d’échouage et les vétérinaires, afin d’améliorer les soins portés aux cétacés en détresse. Maxisciences 27/03/2012 -
Bien qu’il n’y ait pour l’heure aucune épidémie de dengue ou de chikungunya en métropole, les autorités sanitaires prennent les devants et renforceront la mobilisation nationale à partir du 1er mai. Les chercheurs internationaux réunis à Monaco à l’occasion du premier forum sur l'impact des changements de l'environnement sur la santé humaine sont tombés d’accord pour dire qu’il était indispensable non seulement de surveiller l'éventuelle apparition de nouvelles maladies, mais aussi de tout faire pour éviter leur propagation. Fruit d'une collaboration entre l'Institut Pasteur, la Fondation Prince Albert II et le centre scientifique de Monaco, cette réunion a été l'occasion de faire le point sur les risques de chikungunya et de dengue dans notre pays. Si les cas de dengue et de chikungunya de 2010 dans les Alpes-Martimes et le Var (à Nice et à Fréjus) avaient été rapidement maîtrisés, les spécialistes restent sur leurs gardes. En effet, les moustiques tigre (Aedes albopictus) sont redoutables. Comme l’explique le docteur Pascal Delaunay, entomologiste au CHU de Nice cité par Lepoint.fr, "les œufs peuvent résister plusieurs mois en l'absence d'eau. Mais dès qu'il pleut, ils se transforment en larves, puis en moustiques". De plus, cet insecte qui vit en ville est particulièrement agressif, il pique même à travers les vêtements. Cette espèce a été retrouvée dans 17 pays d'Europe, et est implantée dans 12 d'entre eux. L’Italie est tout particulièrement touchée. En France, "aujourd'hui, le moustique tigre est présent dans six départements, dont la Corse, et il se multiplie bien", ajoute le docteur Alexis Armengaud, spécialiste en santé publique et en épidémiologie. "La densité des moustiques est suffisante dans le Sud pour qu'une épidémie se déclenche rapidement si rien n'est fait". C'est la raison pour laquelle les agences régionales de santé (ARS), notamment en Paca, ont mis au point une surveillance renforcée à partir du 1er mai. Seront ainsi contrôlés à la fois les zones où le moustique est présent ou susceptible de s'implanter et les voyageurs de retour de zones où ces types de virus circulent. De plus, les personnes résidant dans les endroits où la présence du moustique est avérée sont invitées à détruire autour et dans leur habitat tous les points d'eau stagnante, qui sont des gîtes potentiels de reproduction. Maxisciences 28/03/2012
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Un robot pour guider les poissons
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARTICLES de presse
Cette découverte et cette initative, telles que présentées : la sauvegarde c'est plutôt une bonne nouvelle... Mais, car il y a un MAIS il est à craindre qu'elle soit utilisée à l'encontre des espèces ... Puisque l'homme a toujours cherché à détourner à son profit des innovations ou découvertes utiles ... En l'occurrence : l'homme tue ou classe nuisible des espèces qui lui font concurrence... Comme c'est le cas des grands prédateurs... qui lui font concurrence pour les proies que l'homme chasse... Il tue à grande échelle les phoques parce qu'ils mangent du poisson qu'il consomme. Il classe nuisible le renard et d'autres petits prédateurs parce qu'ils s'en prennent à des proies que l'homme consomme aussi... Ne parlons pas du loup, du lynx... etc ! Dans les mers c'est la même chose... outre les phoques, les requins... pour ne citer qu'eux !!! Nous en sommes arrivés à un tel point que nous avons provoqué un déséquilibre sur tous les plans... !!! Est-il seulement encore temps d'inverser la vapeur ??? Au train où vont les choses j'en doute fortement !!! -
Des chercheurs ont découvert qu’en imitant la nature les poissons étaient susceptibles de suivre un poisson robotisé comme si celui-ci faisait partie des leurs. Ce système pourrait permettre de sauver des espèces en danger. La nature est une source d’inspiration sans fin pour les ingénieurs. C’est donc en observant des bancs de poissons que Stefano Marras et Maurizio Porfiri, des scientifiques et ingénieurs mécaniques, ont mis au point un poisson biomimétique. Dans la nature, les poissons placés en pôle position dans un banc agitent leur queue de façon plus importante que les autres, créant ainsi un sillage suivi par le reste des poissons. Cela permet à ces derniers d’économiser de l’énergie en agitant moins leur queue. En quelque sorte, ils profitent de l’aspiration consécutive aux efforts du leader. Mais c’est avec surprise que les deux scientifiques ont constaté que des ménés jaunes (une espèce de poissons) suivaient la trajectoire empruntée par leur robot. Dans l’article publié en ligne dans le Journal of the Royal Society Interface, les chercheurs expliquent que leur animal mécanique était conçu de manière à reproduire les mouvements de propulsion de la queue des poissons. Les expériences qu’ils ont menées visaient ainsi à tester différentes vitesses de battements de queue. Lorsque le poisson mécanique était à l’arrêt, il attirait alors l’attention de ses "congénères". En revanche, dès que sa queue se mettait à battre à la vitesse d’un poisson leader, les ménés jaunes le reconnaissaient comme un des leurs et le suivait en ralentissant leur battement de queue. "Ces expériences pourraient ouvrir la voie à de nouvelles possibilités concernant les interactions entre la robotique et les vies animales", explique Maurizio Porfiri cité par Science Daily. En effet, l’idée sous-jacente serait d’aider les animaux en les guidant via des systèmes robotisés à l’image de celui-ci. Cela permettrait notamment d’influencer le comportement collectif de certaines espèces pour participer à leur conservation et à leurs efforts pour survivre. Par exemple, il serait possible de guider des poissons en dehors d’une zone potentiellement toxique à cause de marée noire ou de dangers chimiques dus aux activités humaines entre autres. Maxisciences 28/03/2012
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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Pour la première fois aux Etats-Unis, des normes concernant les émissions de dioxyde de carbone ont été imposée aux centrales énergétiques du pays. Mais ce sont avant tous les centrales à charbon que visent ces nouvelles mesures annoncées le 27 mars par l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Les centrales énergétiques américaines ne pourront plus émettre plus de 454 kilos de CO2 par mégawattheure. Une norme mise en place par l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et qui vise tout particulièrement les centrales au charbon. Actuellement, celles-ci émettent quasiment le double de cette limite imposée. Toutefois, l'agence précise que cette norme s’appliquera uniquement aux nouvelles centrales. Les autres pourront continuer à fonctionner à condition qu'elles soient mises en conformité avec ces nouvelles règles. Les sites en construction disposeront eux d'un délai de douze mois avant d'être soumis à la norme. "Jusqu'à maintenant, il n'existait aucune limite au volume de pollution générée par le dioxyde de carbone que les futures centrales sont autorisées à émettre. Et les menaces pour la santé et l'économie que comporte le changement climatique continuent à croître", souligne dans un communiqué Lisa Jackson, la directrice de l'EPA. "Nous mettons en place des normes qui reposent sur l'utilisation d'une technologie propre, américaine, qui va nous permettre de nous attaquer à un défi qui ne peut être laissé en héritage à nos enfants et petits-enfants" affirme-t-elle. Mais l'avenir du charbon aux Etats-Unis n'en est pas pour autant compromis. L'administration de Barack Obama entend encore miser sur cette source, qui "restera une part importante du mix énergétique" du pays, souligne l'agence Maxisciences 28/03/2012 -
La poste s'intéresse aux poissons des océans et aux fonds marins
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
La Poste éditera le mois prochain quatre nouveaux timbres différents pour sensibiliser à la protection des fonds marins. Alors que de plus en plus d'espèces sont menacées de disparition sur le Globe, tous les moyens sont bons pour alerter le public et le sensibiliser à la protection de la nature même... des timbres. La Poste a en effet annoncé qu'elle s'apprêtait à éditer quatre nouveaux timbres différents représentant des poissons tropicaux afin de sensibiliser le public à la fragilité des fonds marins et de la biodiversité. Ces quatre timbres gommés s’inscrivent dans le cadre de la série annuelle Nature et seront en vente dès le 23 avril dans les bureaux de poste, par correspondance à Phil@poste.fr et sur le site internet www.laposte.fr/timbres. Les intéressés pourront alors se ravir de voir une sirène apparaitre en encre phosphorescente sur le fond de la planche, vendue à 2,97 euros, avec un texte bref qui évoque la fragilité des fonds marins : "les fonds marins sont fragiles, protégeons-les". Mais l'image même des timbres laissera la place à quatre poissons tropicaux parmi lesquels l'ange de mer impérial ou Pomacanthus qui se nourrit d'éponges et d'algues et a la particularité d'être hermaphrodite. Figurera également sur la planche, le poisson clown, familièrement appelé Némo depuis le film de Disney ou Amphiprion ocellaris. Une petite créature remarquable qui se dissimule dans les anémones car elle est immunisée contre leurs tentacules urticants. Autre poisson mis à l'honneur : le poisson cocher ou Heniochus acuminatus, de couleur argenté qui doit son nom à la forme de sa nageoire dorsale qui se prolonge comme un fouet de cocher. Enfin, un quatrième timbre mettra à l'honneur l'hippocampe feuille, également appelé dragon des mers qui a la lourde tâche de prendre soin des petits après la fécondation jusqu'à leur éclosion. Maxisciences 29/03/2012 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
Trois enfants sur dix en moyenne sont exposés à des niveaux de polluants supérieurs aux valeurs recommandées, selon une étude sur la qualité de l'air intérieur concernant plus de 6.000 écoliers du primaire de six villes françaises, présentée jeudi par l'Inserm. Cette exposition est associée à une augmentation de l'asthme et des rhinites chez les enfants scolarisés, notent les chercheurs. Ces derniers soulignent que les enfants allergiques semblent être les plus à risque. Les enfants sont plus sensibles que les adultes aux effets de la pollution de l'air intérieur, susceptible d'entraîner chez eux des problèmes de santé à court et à long terme. Or, dans les pays industrialisés, ils passent environ 80% de leur temps à l'intérieur, en grande partie à l'école. L'étude de l'équipe d'Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l'Inserm, a été conduite dans six villes françaises (Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Marseille, Strasbourg et Reims) sur 401 classes de 108 écoles primaires. Les chercheurs se sont penchés sur l'exposition aux principaux polluants atmosphériques de 6.590 enfants, âgés de dix ans en moyenne, et ont analysé le lien avec l'asthme et les rhinites développés par ces écoliers. Résultats : environ 30% des enfants sont exposés à des niveaux de polluants de l'air intérieur des classes supérieurs aux valeurs guides recommandées de l'OMS et l'Anses (agence sanitaire), soit en moyenne 3 enfants sur 10, bien qu'ils ne soient pas tous exposés de la même manière. Pendant une année scolaire, les chercheurs ont ainsi analysé les concentrations de différents polluants atmosphériques tels des particules fines (PM2,5) et le dioxyde d'azote (NO2) qui proviennent essentiellement des automobiles. Ils ont également pris en compte des aldéhydes (formaldéhyde, acroléine, acétaldéhyde) provenant notamment de produits de construction, de décoration (vernis, mousses isolantes, bois stratifié...), d'entretien et de traitement (insecticides). Ces premiers résultats montrent que les rhinites (en particulier les rhino-conjonctivites) sont associés de manière significative à de forts taux de formaldéhydes dans les classes et qu'une augmentation de la fréquence de l'asthme est observée dans les classes avec des taux élevés de particules fines, de formaldéhyde et d'acroléine. SCIENCES ET AVENIR 29/03/2012 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
Elles sont émises par le trafic, le chauffage, l'industrie ou l'agriculture: les particules fines, à l'origine de pics de pollution récurrents néfastes pour la santé dans les grandes villes, ne reculeront qu'au prix de certains changements d'habitudes, voiture en tête. Dioxyde de soufre, mercure, arsenic... la pollution atmosphérique a diminué de façon spectaculaire depuis un demi-siècle en France, rappelle le centre de référence chargé de la mesurer (le Citepa) mais les particules sont l'un des polluants posant encore de sérieux problèmes. Les émissions de ces poussières en suspension -- appelées PM10 ou PM2,5 selon leur taille, inférieure à 10 ou 2,5 micromètres -- ont certes baissé de 33% entre 1990 et 2008. Mais elles dépassent encore les niveaux recommandés pour la santé: selon le ministère de l'Ecologie, ces particules sont à l'origine de 42.000 décès prématurées chaque année en France. En fonction des années, entre 5 et 15 millions de Français environ sont soumis à un dépassement des seuils limites (plus de 35 jours à une concentration supérieure à 35 microgrammes par m3), ce qui place Paris sous la menace d'une forte sanction financière de la part de l'Union européenne. En dépit du plan particules lancé en 2010, les pics de pollution restent fréquents, à l'image de l'épisode que connaît actuellement la région parisienne à la faveur d'une météo favorisant l'accumulation de ces polluants. "Sur certains polluants, c'était plus facile de s'améliorer parce qu'ils provenaient de sources fixes, comme pour le dioxyde de souffre émis par des cheminées d'usine", explique à l'AFP Joëlle Colosio, responsable de la qualité de l'air à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). -30% d'ici 2015 "Sur les particules, c'est assez compliqué: on a différentes sources qui n'émettent pas en même temps et donc les actions sont à mettre en oeuvre à la fois au niveau très local, au niveau national et européen", ajoute-t-elle. Globalement, les premières sources d'émissions de PM10 sont l'agriculture (34%) et l'industrie (29%) mais le transport routier (10% au niveau global) est la principale source en milieu urbain. La France, qui s'est engagée en 2010 à réduire le niveau de particules de 30% d'ici 2015, a ainsi lancé des mesures pour interdire le brûlage de déchets verts ou encourager l'installation par les particuliers de cheminées à foyer fermé. Mais elle a aussi permis l'interdiction des véhicules les plus polluants en ville avec l'expérimentation prochaine de zones réglementées dans huit agglomérations. Par rapport à ses voisins, la France est "plutôt dans la moyenne", assure Frédéric Bouvier, directeur du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l'air (LCSQA), même s'il souligne que la plupart des pays européens "ont engagé des actions sur les particules de manière un peu plus anticipée". Ces zones réglementées, que la France va tester à partir de 2013, existent par exemple déjà dans près de 200 agglomérations européennes, remarque-t-il. France Nature Environnement insiste pour que, sans attendre jusque là, les limitations de vitesse décidées en urgence par les préfectures au regard des relevés quotidiens s'accompagnent de sanctions effectives pour lutter contre "un crime devenu ordinaire". A plus long terme, souligne son porte-parole Benoît Hartmann, l'amélioration de l'air passera aussi par "des changements de comportements" en réussissant à sortir de notre "modèle dépendant de la voiture" et en "sensibilisant toujours mieux la population aux raisons pour lesquelles on le fait". Sciences et Avenir 28/03/2012 -
Marées noires dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Les conditions météo restaient favorables jeudi matin, selon Total, autour de sa plateforme en mer du Nord évacuée en raison d'une fuite de gaz mais où une torchère brûlait toujours, faisant craindre des risques d'explosion. "La situation est la même qu'hier" sur cette plateforme située à 240 km au large de la ville écossaise d'Aberdeen. "On en est toujours au même point", a indiqué une porte-parole à l'AFP, qui a souligné que les conditions météo restaient inchangées avec un "vent soufflant de l'ouest" et écartant pour l'instant le gaz de la flamme. Un nouveau point météo était attendu en milieu de matinée. Alors que certains experts mettent en avant les risques d'explosion si la torchère continue de brûler et que les vents changent de direction, Total assure qu'elle "fait partie intégrante du système de sécurité" et "ne pose pas de risque immédiat". "En cas d'urgence, ce dispositif est utilisé pour évacuer de manière sure tout le gaz de la plateforme", a souligné le géant pétrolier dans un communiqué publié mercredi dans la soirée. Il "a joué parfaitement son rôle, permettant à tout le personnel d'être évacué en sécurité". Selon le groupe, la torchère est toujours allumée car lorsque la plateforme "est fermée et dépressurisée en urgence, elle ne peut être entièrement purgée" comme c'est le cas lors d'une fermeture planifiée", ce qui est "parfaitement normal". Il reste donc des liquides dans le système qui sont "en train de s'évaporer" et une fois cette évaporation terminée, la "torchère s'éteindra d'elle-même", assure le groupe, qui examine toutefois les "solutions envisageables" si l'extinction ne se produisait pas d'elle-même. Deux navires transportant des équipements anti-incendie ont pris position près de la plateforme. Un autre navire, avec à son bord un robot sous-marin équipé d'une caméra, destiné à inspecter son état, est aussi sur place. Ces bâtiments se trouvent à l'extérieur d'une zone d'exclusion maritime de 2 milles (3,7 km) instaurée autour de la plateforme. La fuite de gaz qui perdure depuis dimanche a contraint Total a évacué plus de 200 personnes travaillant sur cette plateforme dans la nuit de dimanche à lundi. Sciences et Avenir 29/03/2011 -
Marées noires dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Deux navires transportant des équipements anti-incendie ont pris position près de la plateforme de Total en mer du Nord évacuée à cause d'une fuite de gaz et où une torchère continuait de brûler mercredi, faisant craindre une explosion. "La torchère est toujours en train de brûler mais il n'y a pas de risque pour le moment en raison des conditions météorologiques", a indiqué un porte-parole du groupe pétrolier français à l'AFP en début de soirée. Il a toutefois précisé que "par mesure de sécurité", quatre navires se trouvaient près des lieux, "prêts à intervenir" en cas de besoin. Deux d'entre eux transportent des équipements anti-incendie, un troisième est un bateau d'assistance habituellement "en stand-by" près de la plateforme. Un quatrième navire dispose à son bord d'un robot sous-marin équipé d'une caméra, destiné à "inspecter l'état de la plateforme", a précisé le porte-parole, ajoutant qu'aucune décision n'avait été prise sur le moment de son déploiement. Tous se trouvent à l'extérieur d'une zone d'exclusion maritime de 2 milles (3,7 km) instaurée autour de la plateforme, évacuée à la suite d'une fuite de gaz qui perdure depuis dimanche. Un avion de surveillance a survolé les environs mercredi matin. Le directeur de la santé, de la sécurité et de l'environnement chez Total, David Hainsworth, avait reconnu mardi qu'un risque d'explosion existait sur la plateforme Elgin, située à 240 km au large de la ville écossaise d'Aberdeen. "Le gaz est inflammable, mais l'alimentation électrique a été coupée sur la plateforme pour minimiser le risque d'étincelle, toutefois il est évident qu'il y a un risque", avait-il admis sur la BBC, tout en ajoutant que le vent poussait "le panache de gaz dans une direction opposée à celle de la torchère". Les experts estiment aussi que le risque d'explosion existe si un changement des vents fait remonter le gaz vers la flamme. "La torchère est située dans la plus haute partie de la plateforme, et le gaz, qui est avant tout du méthane, est relativement lourd, donc il reste en bas", a expliqué mercredi à l'AFP Simon Boxall, océanographe à l'université de Southampton (sud de l'Angleterre). "Puisque c'est venteux, il y a des chances que le gaz se disperse rapidement. Mais si le vent cesse totalement, le gaz montera vers la flamme et cela pourrait créer une explosion", a-t-il ajouté, s'étonnant que la torchère brûle toujours. "Avec une bouteille de gaz de camping, quand vous la fermez, la flamme continue à brûler pendant un petit moment puis s'éteint, et on s'attendait à la même chose ici", a ajouté Martin Preston, spécialiste des pollutions marines à l'université de Liverpool (ouest de l'Angleterre). Total, qui a évacué plus de 200 personnes travaillant à bord de sa plateforme dans la nuit de dimanche à lundi, examine plusieurs options pour tenter de colmater la fuite qui constitue, selon la compagnie, son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans". L'un des scénarios envisagés consiste à forer un second puits, une option qui "peut prendre jusqu'à six mois", a reconnu un porte-parole de Total. Lors de la fuite dimanche, du liquide s'était d'abord échappé avant le gaz, selon le groupe, entraînant la formation d'une nappe d'hydrocrabures d'environ 12 km2. Ce condensat léger devrait cependant spontanément s'évaporer de la surface de l'eau, a estimé Total. L'océanographe Simon Boxall a estimé "faible" le risque pour l'environnement. Pour l'agence d'évaluation financière Fitch, la fuite de gaz n'est pas comparable à la marée noire du golfe du Mexique en 2010 provoquée par l'explosion d'une plateforme BP et Total est en mesure de couvrir tous les coûts qu'elle pourrait entraîner. A la Bourse de Paris, le groupe pétrolier a clôturé sur un recul de 1,40% à 38,02 euros, après avoir chuté de près de 6% la veille. SCIENCES ET AVENIR 28/03/2012 -
JAPON : Energies renouvelables au lieu du nucléaire
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
La Commission japonaise de l'énergie nucléaire a proposé 3 manières de traiter les déchets nucléaires produits par les centrales du pays. Elle est en train de réviser la politique nucléaire du Japon après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi l'année dernière. La première des 3 propositions émises mercredi par un groupe de travail de la commission consiste à poursuivre le projet actuel de retraitement du plutonium extrait des déchets nucléaires pour le transformer en MOX, mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium. Ce combustible pourrait être utilisé pour alimenter les réacteurs nucléaires en activité. La deuxième proposition est d'abandonner l'ensemble de la recherche concernant les réacteurs et le combustible nucléaire et d'enfouir ce dernier profondément dans le sol. La troisième suggère de conserver le combustible pour le moment et d'en déterminer l'usage au cours des vingt années à venir, que ce soit pour alimenter des réacteurs nucléaires ou pour l'éliminer. Le comité choisira une de ces propositions dans le courant de cette année après avoir décidé si le Japon doit ou non dépendre de l'énergie nucléaire dans le futur. NHK 29/03/2012 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
La Commission japonaise de l'énergie nucléaire a proposé 3 manières de traiter les déchets nucléaires produits par les centrales du pays. Elle est en train de réviser la politique nucléaire du Japon après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi l'année dernière. La première des 3 propositions émises mercredi par un groupe de travail de la commission consiste à poursuivre le projet actuel de retraitement du plutonium extrait des déchets nucléaires pour le transformer en MOX, mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium. Ce combustible pourrait être utilisé pour alimenter les réacteurs nucléaires en activité. La deuxième proposition est d'abandonner l'ensemble de la recherche concernant les réacteurs et le combustible nucléaire et d'enfouir ce dernier profondément dans le sol. La troisième suggère de conserver le combustible pour le moment et d'en déterminer l'usage au cours des vingt années à venir, que ce soit pour alimenter des réacteurs nucléaires ou pour l'éliminer. Le comité choisira une de ces propositions dans le courant de cette année après avoir décidé si le Japon doit ou non dépendre de l'énergie nucléaire dans le futur. NHK 29/03/2012 -
Mardi 27 mars, une secousse sismique de magnitude 6 s'est déclenchée aux alentours de 20H au large de la côte est de Honshu au Japon. Aucune alerte au tsunami n'a été émise. Les séismes se multiplient ces derniers jours. Après le Chili et le Mexique, c'est de nouveau au tour du Japon de voir sa terre trembler. Mardi soir, aux alentours de 20H heure locale, un séisme de magnitude 6 est survenu au large de la côte est de l'île de Honshu. Selon l'Institut de géophysique américain (USGS), l'épicentre du phénomène se trouvait à 85 kilomètres de la ville de Morioka et à 509 kilomètres de Tokyo. Sa profondeur, elle, a été évaluée à 10 kilomètres sous le niveau de la mer. L'agence météorologique du Japon avait préalablement estimé la magnitude à 6,4 mais celle-ci a par la suite été revue à la baisse. Suite au phénomène, aucune alerte au tsunami n'a toutefois été émise. Citée par l'AFP, l'agence a ainsi précisé que "les niveaux de la mer peuvent légèrement varier à cause du séisme, mais il n'y a pas de crainte de dégâts". De même, selon la télévision publique japonaise NHK, aucun dégât concernant les installations nucléaires n'a été rapporté dans la zone touchée par le séisme. Un autre média local a ajouté qu'aucun blessé ou victime n'avait été répertorié. Le 14 mars dernier, un séisme de magnitude 6,8 avait déjà secoué le Japon au niveau de la même région sans faire de dégât majeur. Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 au large du nord-est du Japon avait provoqué un tsunami géant qui avait dévasté les villes et villages de la côte, faisant quelque 19.000 morts et disparus, et occasionnant à Fukushima le plus grave accident nucléaire au monde depuis 1986. Maxisciences 27/03/2012
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Le ministère de l'Agriculture du Kazakhstan ainsi que des écologistes s'alarment du fort déclin de la population de phoques dans ce pays d'Asie centrale. Ce week-end, 35 animaux ont été retrouvés morts. Espèce considérée comme en danger, les phoques de la Caspienne ont connu un déclin massif depuis 1930. Alors qu'ils étaient à cette époque plus d'un million, on ne compte aujourd'hui plus que quelques 110.000 de ces mammifères, soit une chute de 90%, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Mais loin de s'affaiblir, cette baisse semble aujourd'hui se renforcer notamment au Kazakhstan. Le ministère de l'Agriculture du pays vient ainsi tout juste d'annoncer dans un communiqué : "au cours d'une inspection le 25 mars, 35 phoques ont été retrouvés morts sur le rivage" près de Baoutino, une ville portuaire dans le sud-ouest du Kazakhstan. "La population (de phoques) dans la mer Caspienne a récemment chuté. Cette baisse est due à des facteurs humains et des changements des conditions environnementales de l'habitat des phoques dans la Caspienne", a ajouté le ministère. En effet, les phoques sont aujourd'hui exposées à de multiples menaces auxquelles ils sont particulièrement vulnérables. L'hiver, ces mammifères migrent vers le Nord de la Caspienne pour mettre bas sur la glace peu épaisse de cette mer à l'écosystème fragile. Ils y sont alors menacés par des braconniers et des pêcheurs, ainsi que par le développement des activités de forage pétrolier. Un essor qui "inclut la construction d'îles artificielles dans la région où les mammifères mettent bas", précise Alexeï Knijnikov, de l'antenne russe du Fonds mondial pour la nature (WWF). D'où une destruction de leur habitat à l'origine de la baisse de cette population. "Cela se produit à chaque printemps, lorsque les animaux faibles meurent. Des dizaines et même des centaines sont morts ainsi au cours des dernières décennies", ajoute encore ce spécialiste. Désormais, les écologistes entendent donc bien faire entendre leur voix au Kazakhstan pour alerter de la situation et tenter d'enrayer le déclin de l'espèce. Maxisciences 28/03/2012
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Les autorités ukrainiennes ont indiqué que l’assemblage du nouveau sarcophage de la centrale nucléaire de Tchernobyl commencera le 26 avril, jour de l'anniversaire de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire. Ce sarcophage est destiné à réduire la menace de radioactivité. La centrale ukrainienne de Tchernobyl a été le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de tous les temps. Avec l’explosion de son quatrième réacteur en avril 1986, elle a contaminé une grande partie de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, le Bélarus et la Russie. Suite à l’accident, les restes de ce réacteur ont rapidement été recouverts d'une chape de béton. Malheureusement, ce rafistolage de fortune a fini par se fissurer et à l’heure actuelle il n’est plus sûr. C’est la raison pour laquelle un nouveau sarcophage étanche doit être mis en place autour de la centrale. Celui-ci, réalisé par le consortium Novarka formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci, est assemblé à proximité de la centrale. La première phase d’assemblage de l’arche de 108 mètres de haut et de 20.000 tonnes a déjà débuté, a indiqué la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), chargée de la gestion des fonds prévus pour ce projet. Le coût total de cette opération est estimé à 1,5 milliards d'euros mais 750 millions d'euros manquaient toujours il y a un an. La communauté internationale avait alors débloqué 550 millions d'euros lors d'une conférence internationale à Kiev, la différence ayant été complétée par la Berd. "Les fonds nécessaires sont disponibles et les travaux se font conformément au calendrier, sans retards, pour que la nouvelle enceinte soit complétée et installée au-dessus du réacteur accidenté à la mi-2015, comme prévu", a ainsi indiqué Anton Oussov, porte-parole de la représentation de la Berd cité par l'AFP Maxisciences 28/03/2012
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Dans la nuit de mardi à mercredi, un convoi de déchets radioactifs est parti de Valognes dans la Manche pour rejoindre la Belgique. Il contient 48 conteneurs de matières métalliques de "moyenne activité", selon le groupe français Areva. Moins d'un mois après l'arrivée dans la Manche d'un convoi de déchets nucléaires en provenance des Pays-Bas, c'est un nouveau convoi qui vient de prendre la route pour traverser la France. C'est ce qu'a annoncé dans un communiqué le groupe nucléaire français Areva précisant que le train formé de deux wagons était parti de Valognes dans la Manche à 4H32 ce matin. D'après les informations révélées, le convoi doit rejoindre la Belgique et transporte 48 conteneurs de matières métalliques de "moyenne activité" qui ont été contaminés lors du processus de retraitement des combustibles nucléaires envoyés par le pays à l'usine de Beaumont-Hague. "Ces matières ont été compactées afin de réduire leur volume", précise Areva. Il s'agit du 5e retour de déchets métalliques compactés belges depuis juin 2010, sur un total de neuf qui sont prévus jusqu'en 2013. Néanmoins, le contrat de retraitement entre la France et la Belgique a pris fin en 2001. En novembre dernier, le passage d'un précédent convoi de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne, hautement radioactif, avait donné lieu à des affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants anti-nucléaires qui avaient tenté de perturber son itinéraire. Maxisciences 28/03/2012 -
Marées noires dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Le groupe pétrolier français Total subit actuellement une importante fuite de gaz sur une de ses plateformes en mer du Nord. Un plan d’urgence a dû être mis en place ainsi qu’une zone d'exclusion maritime et aérienne. Dimanche, du liquide s'est échappé d’une plateforme appartenant au géant pétrolier français Total. La fuite, qui concerne le gisement d'Elgin, situé à environ 240 kilomètres au large de la ville écossaise d'Aberdeen a ensuite laissé échapper du gaz, a expliqué le groupe. Depuis, une fine nappe d'hydrocarbure d'environ 12 kilomètres carrés aux alentours. Selon le porte-parole du groupe, Brian O'Neill, il s'agit d'un condensat léger, qui devrait spontanément s'évaporer de la surface de l'eau. Un avion capable d'arroser la zone de dispersants est prêt à intervenir mais "nous ne devrions pas en avoir besoin", a-t-il estimé. Pourtant, M. O’Neill a indiqué à l’AFP que cette fuite représentait "le plus gros incident pour Total en mer du Nord depuis au moins dix ans". Le géant pétrolier a dû mettre en place un plan d’urgence afin de tenter de limiter les dégâts. Cependant, un des représentants du groupe d’experts dépêchés sur place a estimé qu'il faudrait peut-être compter jusqu'à six mois pour venir à bout de la fuite qui, selon les estimations de Total avaient déjà laissé s’échapper 23 tonnes de gaz hier matin (en 48 heures). Pour Jake Molloy, un responsable du RMT, le syndicat représentant les employés du secteur, les conséquences de cette fuite peuvent être "catastrophiques" si elle n’est pas rapidement colmatée. Créer un puits d'intervention prendrait six mois En attendant, une zone d'exclusion maritime de 3,7 kilomètres a été instaurée autour de la plateforme tandis que les avions et hélicoptères ont été interdits de survol. Les 238 occupants de la plateforme ont également été évacués. En effet, le nuage de gaz qui se dégage de la zone présente des risques d’inflammation et de toxicité. Ainsi "la zone d'exclusion permet aux équipes qui interviennent sur la fuite de travailler en toute sécurité", a expliqué une porte-parole des garde-côtes. Interrogé sur la création d'un puits d'intervention, destiné à soulager la pression sur le puits principal, le porte-parole de la compagnie a répondu qu'il s'agissait "d'une possibilité" mais qui "prend beaucoup de temps". "Un puits d'intervention prend au minimum six mois", a expliqué sur la BBC David Hainsworth, responsable sécurité et environnement chez Total au Royaume-Uni. "Les premières indications montrent qu'il n'y pas d'impact significatif sur l'environnement", a assuré le groupe dans son communiqué publié en fin d'après-midi. Pourtant l'organisation des Amis de la terre s'est alarmée du délai de six mois évoqué par Total pour venir à bout du problème. Les défenseurs de l'environnement jugent de leur coté que le renforcement des normes de sécurité décidé par le gouvernement britannique en mer du Nord est insuffisant. Maxisciences 28/03/2012