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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La Commission de sureté nucléaire approuve les résultats des tests de résistance des réacteurs de la centrale Ohi La Commission japonaise de sûreté nucléaire a approuvé vendredi les résultats des tests de résistance effectués sur deux réacteurs nucléaires situés sur la côte de la mer du Japon. C'est la première fois que la commission donne son avis sur de tels contrôles. Les tests avaient été conduits sur les deux réacteurs à l'arrêt de la centrale nucléaire Ohi, dans la préfecture de Fukui, puis approuvés par l'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle. La commission d'experts a conclu que les tests prouvaient de manière satisfaisante l'efficacité des mesures de sécurité d'urgence prises en réponse à l'accident nucléaire de Fukushima. Les tests sont conçus pour vérifier la capacité de résistance des réacteurs à des séismes et tsunamis d'une ampleur dépassant les prévisions. Tout en saluant les tests comme une étape importante, la commission a souligné qu'elle n'était pas en position de juger si les réacteurs devaient être redémarrés. Elle a déclaré à plusieurs reprises qu'une évaluation de la sécurité d'une centrale nécessiterait une deuxième série de tests de résistance. Des tests secondaires montreraient si les réacteurs sont suffisamment équipés pour prévenir la libération massive de radioactivité en cas de fusion nucléaire. Le gouvernement a néanmoins déclaré qu'il se baserait uniquement sur la première série de tests pour se prononcer sur le redémarrage des réacteurs. Maintenant que les tests ont été achevés, le gouvernement va décider si les deux réacteurs de la centrale nucléaire d'Ohi seront les premiers de la nation à être remis en service depuis l'accident de Fukushima. NHK 23/03/2012
  2. Une recherche présentée hier indique que la technique de la fracturation hydraulique (fracking) utilisée pour extraire du gaz de schiste n’est pas liée à une contamination des nappes d'eau se trouvant près de la surface du sol. Cette conclusion relance le débat déjà vif sur l'exploitation des gaz de schiste. En effet, un rapport récemment publié s'est penché sur la contamination de l’eau lorsqu’est employée la technique de la fracturation hydraulique pour extraire du gaz de schiste. Or, celui-ci indique que cette technique régulièrement décriée ne serait pas liée à la contamination des nappes d'eau qui a pu être observée. Comme l'explique Charles Groat, directeur adjoint de l'Institut de l'Energie à l'Université du Texas et principal auteur du rapport, "nombre de problèmes attribués à cette technique [consistant à injecter à haute pression de grandes quantités d'eaux avec du sable et des additifs chimiques] sont attribuables au processus classique de forage pétrolier et de gaz comme des malfaçons en cimentant des puits ou d'autres défaillances techniques". Au cours de la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science, M. Groat a ainsi expliqué n’avoir "trouvé aucune indication directe que le fracking avait contaminé les nappes d'eau souterraines". Il a également précisé que "la plupart des problèmes que nous avons constatés dans le développement des gaz de schiste et qui ont un impact sur l'environnement, se produisent en surface ou près de la surface du sol". Toutefois, il admet l'insuffisance des données scientifiques permettant de comprendre et d'évaluer des problèmes qui ont déjà fait l'objet de précédents rapports. Il a notamment rappelé la présence de gaz naturel dans l'eau destinée à la consommation, l’activité sismique susceptible d’être provoquée par la fracturation hydraulique et le risque d'émission de méthane (un GES). Maxisciences 22/03/2012
  3. Publiant leurs travaux dans Raffles Bulletin of Zoology, des chercheurs philippins et allemands ont découvert 4 nouvelles espèces de crabes d’eau douce dans l’île de Palawan, isolat biologique. Une équipe de scientifiques de l'Institut de recherche Senckenberg de Dresde (Allemagne) et de l’Université de La Salle de Manille (Philippines) a découvert 4 nouvelles espèces de crabes d'eau douce du genre Insulamon sur l'île philippine de Palawan : Insulamon palawanense, I. magnum, I. johannchristiani et I. porculum. Des espèces d’ores et déjà menacées par des projets d’exploitation minière. Inféodé aux eaux douces, le genre Insulamon ne peut franchir les bras de mer, ni donc se répandre en dehors des quelques îles des Philippines où il prospère : les 4 nouvelles espèces sont donc endémiques de Palawan (comme 50% environ des espèces animales peuplant cette île). Elles ont développé des caractéristiques différentes des autres variétés de crabes, dont elles ont été séparées durant des milliers d’années, notamment une coloration violet-rougeâtre. "Plus l'habitat naturel restant est réduit, plus grand est le risque pour la faune et la flore endémiques. Même des modifications mineures de l'environnement peuvent conduire à des extinctions. Il est d'autant plus important de faire des recherches dans cette région, et de montrer que la biodiversité de ces îles est unique et mérite d'être protégée", a déclaré le Dr Hendrik Freitag, de l’Institut Senckenberg de Dresde, directeur des recherches cité par Sci-news. L'une des nouvelles espèces de crabe d'eau découverte Insulamon palawanense (Crédits : Hendrik Freitag) Maxisciences 22/03/2012
  4. Hier, se réunissait à Agen une mission d'information et d'évaluation sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste. Créée par le conseil général du Lot-et-Garonne, il s’agit de la première du genre. Créée à la demande de la majorité PS du conseil général du Lot-et-Garonne, la mission d'information et d'évaluation sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste comprend huit conseillers généraux, de gauche et de l'opposition. Ce sont eux qui devront rendre dans six mois leurs conclusions sur les risques qu’encourt la région Midi-Pyrénées suite aux deux demandes de permis d'exploration que le préfet de région vient de recevoir. Cette mission a été mise en place spécialement pour répondre à cette question. Les deux demandes formulées concernent Beaumont de Lomagne (Tarn-et-Garonne) et Mirande (Gers), selon le conseil général. Déposée en mars, la demande d’autorisation d’exploration à Beaumont de Lomagne couvre une zone de 10.405 kilomètres carrés. Sont ainsi concernés sept départements au total : le Lot-et-Garonne, le Lot, la Dordogne, le Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne, l'Ariège et le Gers. Il s’agit du plus grand permis jamais demandé en France. Quant à la demande concernant Mirande, faite en mars 2011, elle chevauche celle de Beaumont de Lomagne, dans la partie gersoise. "Nous sommes inquiets, c'est pourquoi nous avons créé cette mission", explique le président du conseil général, Georges Denys. "Nous allons rencontrer des techniciens, des chercheurs, des associations et des industriels [ ... ] afin de connaître les risques encourus", a-t-il ajouté. "Les techniques pour extraire et exploiter ce gaz nous préoccupent : la moitié du département est concernée par la demande de permis", a précisé Raymond Girardi membre de cette mission d'information et vice-président du conseil général. Par ailleurs, la loi qui a été adoptée en juillet interdit la technique de la fracturation hydraulique concernant l’exploration, l’extraction et l’exploitation des gaz de schiste. En effet cette technologie est accusée par les défenseurs de l'environnement de polluer les nappes phréatiques et l'air. Déjà, en octobre et en vertu de cette loi, le gouvernement avait annulé trois permis de recherche de gaz de schiste accordés à Total et à l'américain Schuepbach dans le Midi. Maxisciences 22/03/2012
  5. Sous un soleil presque estival, une brigade d'enfants s'active pour nettoyer la plage de Biarritz, avec l'ancien footballeur Bixente Lizarazu comme chef d'équipe, la dernière initiative de l'ONG Surfrider, luttant pour protéger les océans depuis 17 ans. "Quand vous serez grands, c'est vous qui serez les chefs, donc c'est vous qui déciderez de ne pas jeter ces déchets", leur a dit l'ex-champion du monde, né à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). "L'important, c'est de ne pas les jeter et de les recycler", a insisté le sportif, parrain de ces campagnes de nettoyage qui profiteront cette année à quelque 900 plages du monde, y compris à Dubai ou en Mauritanie, jusqu'au 25 mars. Filets en plastique, lunettes, bois, pinces à linge, pansements: les enfants font une cueillette fructueuse. "Ce petit bout de bois, on le laisse, il va enrichir l'écosystème", leur explique l'animateur David Dada. Puis les enfants de classes de CP, CM1 et CM2, assistent à un cours sur le recyclage, grâce à une banderole déployée devant eux expliquant le cheminement et la valorisation des déchets. Selon l'ONG, chaque seconde, 206 kilos de déchets sont déversés dans les océans, dont une majorité n'est pas biodégradable. Chaque année, ces déchets s'accumulent davantage, au point que l'ONG de défense de l'Environnement Greenpeace avait dénoncé il y a quelques années la découverte d'une véritable "île de déchets", grande comme la France, entre Hawaï et la Californie, menaçant l'écosystème marin. Les campagnes de nettoyage de Surfrider, "Initiatives océanes", ont pour but de sensibiliser à cette problématique, en amenant des volontaires à nettoyer là où ils le peuvent et à recycler. "Tout est question d'éducation", explique Gilles Asenjo, le président de l'ONG: "La plupart de ces déchets ne se dégraderont jamais et seulement une partie d'entre eux pourra être retirée du milieu. Or 100% de ces déchets sont d'origine humaine". Cette année, Surfrider entend en outre mettre l'accent sur les déchets plastiques avec un slogan "dépassez la génération du plastique", et quelques conseils. "Si l'on pouvait inciter les citoyens à ne plus utiliser le plastique à usage unique comme la poche donnée dans les boutiques, ce serait un grand pas", dit Lizarazu. "Ce sont des gestes simples, comme remplacer le gobelet d'eau par un mug que l'on garde au bureau", ajoute-t-il. "Souvenez-vous, martèle encore l'animateur David Dada aux enfants: huit déchets sur dix viennent de l'intérieur des terres et finissent dans l'océan. Un sur dix sont des objets perdus comme ces lunettes que vous avez trouvées. Le reste provient de ceux qui profitent de l'océan, comme cet aileron de planche de surf: vous pouvez agir sur huit des dix déchets!". Surfrider Foundation Europe est une association environnementale créée en 1990 à Biarritz à l'initiative de surfeurs, dans le sillage d'un mouvement de protection des littoraux né en 1984 à à Malibu, en Californie. Elle rassemble aujourd'hui un réseau de 1.700 bénévoles, 10.000 adhérents, plus de 45.000 sympathisants, autour d'une quarantaine d'antennes locales actives dans 12 pays d'Europe et au-delà. Sciences et Avenir 22/03/2012
  6. Près d'une centaine de communes riveraines de la Seine dans 11 départements appellent les citoyens à un grand nettoyage de printemps le 31 mars avec la première opération "Berges Saines". "Un certain nombre d'inconscients s'imaginent depuis des années que nos berges peuvent être utilisées comme des dépotoirs, ne respectant rien, ni la beauté des lieux, ni le bien-être des autres. C'est inadmissible et les riverains sont furieux", a souligné jeudi Michel Valache président de l'association "La Seine en Partage" en présentant l'initiative à la presse. Au total, 96 communes riveraines du fleuve ont répondu présentes à l'appel, ce qui représente quelque 250 km de berges. Les organisateurs ont prévu de distribuer 10.000 sacs poubelles, 4.000 paires de gants et des centaines de banderoles et affiches pour promouvoir l'opération. "Nous attendons entre 5 et 10.000 volontaires, et cela dépendra un peu du temps qu'il fera le 31 mars" a ajouté M. Valache. Il a espéré que cette première mobilisation "écocitoyenne" pour des "Berges Saines" pourra ensuite avoir lieu chaque année. La date choisie coïncide avec l'ouverture de la Semaine nationale du développement durable du 1er au 7 avril prochain. "Il y a quinze ans lorsqu'on a emménagé sur notre péniche sur la Seine à Paris, on nettoyait tous les jours, mais aujourd'hui la Seine va mieux", a témoigné Jean Louis. "Les seuls moments où nous avons encore affaire à des détritus c'est en période de crue et là on trouve des meubles, des matelas, des plastiques, des ballons de foot qui flottent autour de la péniche" a-t-il ajouté. Selon Corinne Spiner de l'organisme public Voies navigables de France (VNF), quelque 35 espèces de poissons vivent à nouveau dans la Seine alors que la plupart en avait disparu dans les années 1960-1970 "grâce notamment aux progrès des stations d'épuration et des passes à poissons". On y retrouve des anguilles, carpes, silures et même quelques saumons. "Et puis aujourd'hui l'eau de la Seine est à nouveau suffisamment propre pour s'y baigner, mais c'est interdit", a-t-elle indiqué. Le VNF récolte chaque année 175 tonnes de déchets illégalement abandonnés sur les 6.100 km de berges de fleuves dont il a la charge. Sciences et Avenir 22/03/2012
  7. Après la Pologne, la Roumanie table sur le gaz de schiste pour assurer son indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, malgré la polémique sur les risques pour l'environnement et la santé. Jeudi, plus de 2.000 personnes ont manifesté à Barlad (est) contre un projet d'exploration du groupe américain Chevron dans leur région, dénonçant les risques de pollution. "Le gaz de schiste représente l'avenir", estime de son côté le président de l'Agence roumaine pour les ressources minérales (ANMR) Alexandru Patruti interrogé par l'AFP. Si l'ANMR vient de lancer une étude pour évaluer les réserves potentielles, un rapport de l'Agence américaine d'Information sur l'énergie estime que les ressources de la Roumanie, Bulgarie et Hongrie totaliseraient 538 milliards de mètre cubes. Et Bucarest rêve déjà de renoncer aux coûteuses importations de gaz russe. Plusieurs géants énergétiques sont à l'affût dont l'américain Chevron, le canadien Sterling Resources et le hongrois MOL. Chevron, qui a obtenu une concession sur 600.000 hectares dans la région de Barlad (est), veut y entamer l'exploration au second semestre 2012, s'il obtient les autorisations. "Le gaz de schiste représente une opportunité majeure pour la Roumanie", a déclaré à l'AFP le directeur pour ce pays de Chevron Upstream Europe, Thomas Holst, citant la sécurité énergétique, les investissements et les emplois. Chevron doit maintenant choisir le site pour les premiers forages exploratoires. Trois sont à l'étude mais M. Holst préfère ne pas les nommer pour ne pas soumettre les habitants à des "pressions inutiles". Car la méthode d'extraction, la fracturation hydraulique, est accusée par les défenseurs de l'environnement de polluer les nappes phréatiques, de fragiliser les sols voire de favoriser les tremblements de terre. Interdite par des pays comme la France et la Bulgarie, cette méthode consiste à injecter à haute pression dans la roche d'énormes quantités d'eau additionnées de sable et d'additifs chimiques. "La fracturation implique des risques majeurs dont la contamination de l'eau, en plus des difficultés à se débarrasser de substances toxiques", a déclaré à l'AFP Miruna Ralea de l'association écologiste Alma-Ro. Les manifestants de Barlad ont espéré jeudi que la Roumanie interdira à son tour la fracturation. "L'extraction n'est pas une activité respectueuse de l'environnement (...) mais nous allons nous assurer que les lois en la matière sont strictemennt respectées", déclare M. Patruti. Sauf que, si elle promet de s'aligner sur les règles de l'UE, la Roumanie ne dispose pas en ce moment de législation spécifique sur le gaz de schiste. Chevron se dit déterminé à respecter les lois roumaines et européennes. "Les activités qui suscitent des polémiques n'interviendront que d'ici plusieurs années", indique M. Holst, selon qui "Chevron utilisera des techniques conventionnelles pour déterminer si des réserves existent". Si c'est le cas, des dizaines de millions de dollars seront investis dans le développement et l'exploitation. Mais le maire de Barlad (69.000 habitants), Constantin Constantinescu, ne veut pas que le groupe américain creuse aux alentours de sa ville. "A mon avis, l'impact négatif de cette activité est plus important que la pseudo-prospérité promise", dit-il à l'AFP, reprochant à Chevron de ne pas avoir informé la communauté de ses projets. "Les gens craignent que la zone soit ravagée", ajoute-t-il. M. Holst assure que Chevron encourage le débat public. "Lorsque les faits seront connus, les citoyens seront d'accord que si des réserves importantes existent, les bénéfices seront beaucoup plus importants que les risques", dit-il. Mais pour Mme Ralea, "sachant que plusieurs pays ont banni cette technique controversée, pourquoi la Roumanie s'empresse-t-elle de l'adopter?" Sciences et Avenir 22/03/2012
  8. Tigrou s'est fait tirer dessus à bout portant !!! Il FAUT FINANCER SON AMPUTATION, SON HOSPITALISATION ET SES SOINS ! 626 Appels du Cœur sont nécessaires pour cela ![/font] Pour participer aux appels du Coeur, suivez les indications sur l'image ci-dessous. Pour offrir un don cliquez sur l'image pour accéder directement à ClicAnimaux. [b]L'histoire de TIGROU : « TIGROU est un miraculé. » C'est la première chose qu'a dit la vétérinaire après lui avoir fait passer une radio. Le petit TIGROU vit dans une commune où l'association l'Ecole du Chat de la Vallée d'Auge a déjà procédé à de nombreux sauvetages. Ce pauvre chat avait été abandonné à plusieurs reprises. Lorsqu'il était arrivé au refuge de l'association il y a un an, TIGROU était très maigre et malade. Les bons soins des bénévoles lui avaient permis de se remettre, et même de trouver une famille adoptive. Heureux dans sa nouvelle maison, TIGROU avait été castré, identifié et vacciné. Sa gentillesse fait de lui une vraie peluche, qui n'a jamais exprimé la moindre agressivité. Malheureusement, un soir, alors qu'il se promenait de nuit, TIGROU a été victime d'un acte de pure barbarie. Il a croisé un chasseur qui lui a tiré dessus à bout portant... TIGROU a miraculeusement réussi à s'échapper et à survivre à ces atroces souffrances... Il a alors été recueilli par l'Ecole du Chat de la Vallée d'Auge, qui l'a pris sous son aile. Conduit en urgence chez le vétérinaire de l'association, une radio a révélé un constat édifiant : plus de 20 plombs dans le corps et les os de sa patte avant droite broyés... Après un tel calvaire, la survie de TIGROU passait hélas par l'amputation de la patte meurtrie par la cruauté du chasseur. Le comportement de TIGROU pendant l'opération a été exemplaire, très courageux et d'une grande sagesse. Il a depuis appris à vivre sur 3 pattes et est encore plus gentil qu'avant son accident, très attaché à ses protecteurs. Malgré son handicap, TIGROU ne demande qu'à profiter de la vie ! Une image de Tigrou sur la table d'opération... Cliquez ci-dessous... Attention : pour les plus jeunes ou les coeurs sensibles, cette photo pourrait heurter votre sensibilité... Spoiler: Le maire de la commune, alerté de la situation, a essayé de porter plainte contre le chasseur, ce qui n'a pas pu aboutir, faute de preuves. Il a lui-même informé l'Ecole du Chat de la Vallée d'Auge de la situation de TIGROU. Dans le passé, ce maire s'était déjà fermement opposé à l'euthanasie de plusieurs chats errants de sa commune. L'association a ainsi accepté d'aider la famille de TIGROU, qui n'a pas les moyens de régler la totalité de la facture liée à l'hospitalisation, l'opération et les soins. Elle fait pour cela appel à votre générosité, pour permettre à TIGROU de poursuivre sa convalescence dans de bonnes conditions. 626 Appels du Cœur sont nécessaires pour aider TIGROU ! Merci à tous pour votre générosité ! Clic Animaux 22/03/2012
  9. Limiter la production de gaz à effet de serre ne suffira pas à réduire le réchauffement climatique, estiment certains, qui préconisent de capturer le gaz carbonique émis. Mais où le stocker ? Les couches aquifères salines sont de bonnes candidates mais leur potentiel reste controversé. Sur la base d'un nouveau modèle, une équipe américaine affirme que ce procédé, si l’injection du gaz liquéfié est parfaitement maîtrisée, permettrait de limiter les émissions de CO2 au seuil actuel durant les cent prochaines années. Les émissions de gaz à effet de serre posent problème. De nombreuses innovations voient le jour pour essayer de les limiter au maximum : des panneaux solaires de plus en plus efficaces sont développés, des champs d’éoliennes sortent de terre un peu partout, etc. Malheureusement, le mal est déjà fait et les industries libérant de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère prospèrent. Pour de nombreux experts, limiter la production des gaz à effet de serre ne suffira pas à enrayer le réchauffement climatique. Il faudrait parvenir à en emprisonner une certaine quantité, notamment dès leur libération par des centrales électriques à charbon. Dans le futur, il faudrait donc développer des moyens de capture puis de compression des gaz et surtout, trouver des lieux de stockage. Des structures géologiques profondes feraient de bons candidats, notamment les couches aquifères salines. Le carbone excédentaire serait ainsi enfoui sous terre. Cette approche est appelée carbon capture and storage ou CCS. Les capacités de stockage de ces éléments géologiques ont été estimées à maintes reprises, notamment aux États-Unis. Pour certains, elles pourraient être remplies en seulement quelques années. Pour d’autres, elles seraient exploitables pendant plusieurs siècles. Face à de telles incertitudes, il est difficile d’établir une politique cohérente. Une nouvelle étude dirigée par Ruben Juanes du Massachusetts Institute of Technology (MIT), et publiée dans la revue Pnas, clarifie le potentiel du CCS pour les États-Unis. Elle démontre que le développement de cette approche à grande échelle est géologiquement viable sur du long terme. La disparité des estimations antérieures est principalement due à deux facteurs. Premièrement, les couches aquifères salines ne sont pas exploitables commercialement et présentent donc peu d’intérêt. Elles se situent en effet à plus de 800 mètres de profondeur, bien en dessous des sources d’eau exploitées pour l’agriculture ou la consommation humaine. Deuxièmement, il est difficile de modéliser la dynamique des fluides au sein de ces couches. Comment et à quelle vitesse le CO2 va-t-il se concentrer puis se déplacer ? Le nouveau modèle du MIT tient compte de la mécanique des fluides du gaz capturé et surtout de sa vitesse d’injection. Les résultats dépendent notamment de la vitesse de percolation des liquides dans les roches poreuses. La dissolution du dioxyde de carbone augmente la densité de l'eau qui se met alors à couler, limitant ainsi la remontée du gaz carbonique vers l’atmosphère et libérant de l’espace pour de nouvelles injections de gaz. Ce processus est lent. Les capacités de stockage des couches aquifères salines profondes sont donc dynamiques, elles évoluent dans le temps. Une injection trop rapide de gaz liquéfié saturerait vite le système. Ce paramètre est donc un critère fondamental dont il faut tenir compte pour estimer l’importance de ces ressources. Dépendant de plusieurs facteurs, la durée de vie de ces réservoirs peut être représentée par une courbe. Le CCS sera utile tant que celle-ci restera au-dessus du tracé caractérisant la demande de stockage des industries émettant du CO2. Concrètement, peut-on déjà prédire l’utilité et surtout la durée de vie du CCS ? Oui ! La mise en place de ce dispositif permettrait de stabiliser la quantité des gaz émis dans d’atmosphère durant… un siècle. Cette étude n’a abordé aucun point économique. Malheureusement, le développement du CCS risquerait d’accroître le coût de production de l’électricité de 15 à 30 %. Ce détail a aussi son importance... Futura Sciences 22/03/2012
  10. On pensait le phénomène stabilisé depuis les années 2000 mais il n’en est rien, Venise sombre inexorablement dans les profondeurs de la Terre. C'est ce que révèlent les satellites et le GPS. Dans vingt ans, elle pourrait avoir perdu 8 cm par rapport au niveau de la mer. Bien que l’Homme ait participé activement au phénomène pendant de nombreuses années, la principale raison de cet enfoncement reste d’origine naturelle. Venise fait souvent parler d’elle pour son carnaval… et ses inondations. Celles-ci sont de plus en plus fréquentes. Elles sont causées par de fortes marées dont l’importance serait amplifiée par la hausse du niveau des mers et donc le réchauffement climatique. En réponse à ce problème, les autorités locales ont donc développé le projet Mose, un système de digues flottantes pouvant bloquer, en cas de besoin, l’entrée excessive d’eau dans la lagune. Le nombre d’inondations dépend également d'un autre facteur. Pendant plusieurs dizaines d’années, de l’eau souterraine a été puisée sous la ville, fragilisant ainsi ses structures naturelles de soutènement. Durant le XXsize=9]e siècle, [/size]Venise s’est enfoncée de 120 mm sous le niveau des eaux de la lagune. Conscientes du problème, les autorités ont donc interdit tout pompage d’eau souterraine à partir de 1970. Cette décision semblait avoir porté ses fruits car l’affaissement de la Sérénissime a été qualifié de « stabilisé » en 2000. Malheureusement, il n’en est rien. Venise continue de couler et commence même à pencher en direction de l’est. En réalité, la ville ne représente qu’une petite partie des zones en cours d’affaissement. Toute la lagune est concernée ! Ces nouveaux résultats ont été obtenus en combinant des observations satellite et la technologie GPS. Ils sont publiés par Yehuda Bock, du Scripps Institution of Oceanography (SIO-UCSD), dans la revue Geochemistry Geophysics Geosystems (G3). La ville continue son immersion progressivement malgré les efforts de l’Homme pour une bonne raison. Des processus naturels liés à la tectonique des plaques ou au compactage du sol entrent également en jeu. Il est difficile voire impossible de trouver des solutions pour lutter contre un événement géologique majeur en cours depuis des millions d’années. Venise se trouve sur la plaque adriatique. Or, celle-ci subduit actuellement sous l’Apennin, son affaissement est donc tout à fait normal et naturel. Le tassement du sous-sol est également inévitable. Les constructions possèdent un certain poids et reposent sur un sol marécageux. Deux technologies, GPS et Insar, ont été utilisées pour étudier la déformation de la croûte terrestre à Venise et sous sa lagune. Le global positioning system fournit des données d’élévation absolue. La Synthetic Aperture Radar Interferometry (Insar) procure des informations sur l’élévation relative, en comparant la position d’un point par rapport à un autre. Dans le cas présent, le satellite RadarSat-1 fut utilisé pour réaliser des mesures. Les données ont été récoltées entre 2000 et 2010. Dans l’absolu, Venise s’affaisse de 1 à 2 mm par an ! En apparence, rien de bien grave pour beaucoup de spécialistes. Mais, il faut ajouter à ces valeurs un autre paramètre : le niveau de la lagune monte de 2 mm par an. En vingt ans, Venise pourrait donc s’enfoncer de 8 cm sous le niveau de la mer. D’autres chiffres sont fournis. Les différentes parties du bassin vénitien ne sombrent pas à la même vitesse. La ville s’en sort d’ailleurs bien. Le nord et le sud du lagon s’enfoncent respectivement de 2 à 3 mm et de 3 à 4 mm par an. Les îles protégeant les lagunes pourraient perdre 5 à 20 cm d'altitude durant les quarante prochaines années. Les différences de vitesses d’enfoncement provoquent une inclinaison progressive de la ville vers l’est. La subduction de la plaque adriatique participerait à hauteur de 0,4 à 0,6 mm par an à ces résultats. Ces nouvelles données devront être prises en compte par les différents programmes de protection de la ville contre les marées. Les digues du projet Mose vont-elles rester efficaces dans le futur ? Oui, mais elles risquent d'être plus employées que prévu. Futura Sciences 22/03/2012
  11. Lundi 5 mars, deux séismes de magnitude 5,2 et 6,1 ont secoué respectivement l'Inde et l'Argentine. Les bâtiments ont tremblé mais aucun dégât, ni victime n'ont été recensés dans les deux cas. La secousse a surpris les habitants en plein après-midi. Aux alentours de 13H11 heure locale, un séisme de magnitude 5,2 a secoué la ville de New Delhi en Inde. Nettement ressenti, il a fait vibrer les vitres des bâtiments et a fait ressortir de nombreux habitants dans les rues. Toutefois, aucune information faisant état de dégâts éventuels ou de victimes n'a pour l'heure été dévoilée. Selon l'Institut américain de géophysique (USGS), l'épicentre de la secousse était situé à 48 kilomètres de New Delhi mais à 22 kilomètres de la ville de Rohtak dans la région de Haryana. Sa profondeur a été évaluée à 19,1 kilomètres. La même journée, un autre séisme est également survenu cette fois-ci en Argentine. La forte secousse de magnitude 6,1 s'est déclenchée en pleine nuit à 4H46 heure locale et a surpris les habitants de la province de Santiago del Estero en pleine nuit. L'USGS a situé l'épicentre du phénomène à 47 kilomètres de la ville de Anatuya mais à une profondeur importante de 550 kilomètres. Là encore, aucun dégât, ni victime n'a pour l'heure été recensé. Maxisciences 05/03/2012
  12. Un an après la catastrophe de Fukushima, le Japon lance un sous-marin high-tech destiné à aller observer la fosse du Japon. C’est au niveau de cette zone de subduction tectonique qu’a eu lieu l’épicentre du séisme à l’origine du tsunami qui a ravagé le nord-est de l’archipel. Des scientifiques allemands et japonais vont mettre à l'eau un sous-marin radioguidé de 5,5 mètres et de 3,5 tonnes équipé de caméras et de sonars multifaisceaux. Objectif : sonder les fonds marins jusqu'à 7.000 mètres de profondeur à la recherche de l’épicentre du séisme de magnitude 9 qui a provoqué le tsunami du 11 mars 2011 (ayant entraîné 19 000 morts). "Nous voulons déployer des équipements sur le plancher océanique et aussi cartographier la zone pour voir les grands changements provoqués par le tremblement de terre", a déclaré à l'AFP Gerold Wefer, directeur du projet. Les données recueillies durant un mois auprès de la faille, qui longe l'île principale de Honshu et s’étend sur des centaines de kilomètres, doivent aider à comprendre le mécanisme des séismes et tsunamis susceptibles de se reproduire. Gerold Wefer, directeur du Centre des changements environnementaux à l'Université de Brême, prévoit déjà que "d'énormes fissures dans les roches" pourront être observées. "Ces dernières ont été cassées en morceaux" par le tremblement de terre, libérant des fluides et du gaz dans l'océan, explique-t-il. De plus, les scientifiques soulignent que le Japon semble être entré dans une nouvelle étape d'accumulation de tensions qui pourraient augurer un autre séisme dévastateur, ce que permettrait de prévoir les études sous-marines engagées. Le vaisseau-mère à partir duquel le véhicule autonome sera lancé est lui-même équipé d'écho-sondeurs qui permettront de cartographier les profondeurs sous-marines près de la fosse du Japon. Les nouvelles données géographiques, comparées à celles réalisées avant le "grand séisme de l'Est" (nom officiel de la catastrophe du 11 mars), permettront de comprendre ce qu'il s'est passé il y a un an au niveau tectonique. L'épicentre du séisme était situé dans l’océan Pacifique, à environ 130 kilomètres des côtes de Honshu, où la plaque tectonique océanique glisse sous la plaque eurasienne qui supporte le Japon. En recueillant un maximum d’informations, les scientifiques espèrent "comprendre l'histoire et la récurrence des grands tremblements de terre dans la fosse du Japon", a indiqué Shuichi Kodaira, de l'Institut de recherche sur l'évolution de la Terre à l'Agence japonaise des technologies marines et terrestres. Maxisciences 08/03/2012
  13. Hier, à 12H02 heure locale, un puissant séisme de magnitude 7,4 s'est déclenché dans le sud du Mexique. La secousse a endommagé des centaines d'habitations et a fait 11 blessés dont deux grièvement. Le phénomène a surpris les habitants en pleine journée. C'est dans la région d'Oaxaca dans le sud du Mexique qu'un fort séisme de magnitude 7,4 est survenu mardi aux alentours de 12H heure locale. D'après les données fournies par l'Institut de géophysique américain (USGS), son épicentre était situé à 136 kilomètres de la ville de Huajuapan de Leon et à 322 kilomètres de Mexico pour une profondeur évaluée à 20 kilomètres. Fortement ressenti, le séisme a provoqué la panique chez les habitants qui sont sortis dans la rue. Les immeubles et habitations ont tangué sous la secousse et les lignes de communication ont été coupées, augmentant encore la panique des habitants. Selon le dernier bilan communiqué par le ministre de l'Intérieur Alejandro Poire, aucun mort n'est pour l'heure à déplorer mais le séisme a tout de même fait 11 blessés dont deux grièvement. De son côté, le gouverneur de l'Etat de Guerrero Angel Aguirre a déclaré à la radio d'Etat que quelque 1.600 maisons de quatre municipalités de la région côtière avaient été endommagées. A Mexico, les bâtiments ont également tremblé et les feux de signalisation ne fonctionnaient plus. Les transports de la capitale se sont interrompus au cours des heures suivant la secousse en raison des coupures d'électricité comme l'explique sur Twitter le chef de gouvernement du district fédéral de Mexico, Marcelo Ebrard. Toutefois, aucun dégât majeur n'a été recensé dans la capitale, si ce n'est des fissures sur plusieurs immeubles. Maxisciences 21/03/2012
  14. Dans un article de PNAS, un chercheur américain promeut l’utilisation de photos satellite numérisées sur ordinateur pour repérer de nouveaux sites archéologiques, dont il aurait ainsi repéré pas moins de 9.000 en Syrie et en Irak. En s’écroulant, les anciens murs de briques de boue séchée provoquent des monticules et une décoloration des sols, repérables depuis le ciel : autant d’indices de la présence d’anciennes installations humaines, remontant jusqu’à 8.000 ans (Néolithique), nombreuses au Proche-Orient. D’où l’idée de l’archéologue Jason Ur de scruter, sur ordinateur, des photos-satellite numérisées de cette région du monde. Depuis trois ans, ce spécialiste a travaillé avec l'expert en informatique Menze Bjoern, de l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT) pour créer un logiciel capable de prospecter et de classer une vaste étendue de terrain. Au final, il aurait ainsi localisé environ 9.000 sites prometteurs sur une superficie de 23.000 kilomètres carrés, dans le nord-est de la Syrie – ce qui, d’après lui, aurait nécessité toute une vie en arpentant directement le terrain. Dans le passé, il avait déjà utilisé, dans le même but, des photos déclassifiés issues de satellites espions. "Grâce à ces techniques informatiques, nous pouvons immédiatement arriver avec une immense carte, ce qui est méthodologiquement très intéressant et montre aussi la quantité phénoménale des installations humaines érigées au cours des 7.000 ou 8.000 dernières années. Il n'y a plus besoin de faire ce genre de reconnaissance initiale pour trouver des sites. Cela permet de faire un travail ciblé, qui optimise le temps passé sur le terrain", a expliqué Jason Ur cité par BBC News. Faute de pouvoir vérifier sa méthode en Syrie vu la situation politique, l'archéologue projette de cibler les provinces kurdes du nord de l'Irak pour "un test très rigoureux du modèle [informatique]". Maxisciences 22/03/2012
  15. Des scientifiques viennent de mettre à jour HadCRUT, une des bases de données principales en ce qui concerne les températures terrestres. Les premières informations remontaient à 1850… Et il était temps que les données subissent un petit coup de jeune, notamment celles provenant de l'Arctique, devenues obsolètes. En effet, c'est la région de la planète qui a connu les plus grands changements au niveau du réchauffement climatique. Mais les modifications ne changent guère la tendance à long-terme. 1998 n'est juste plus considérée comme l'année la plus chaude, c'est 2010 qui prend la première place. Phil Jones, directeur du Climatic Unit Research (Cru) explique qu'il était nécessaire de revoir les chiffres de HadCRUT: "Nous avons étayé la base de données avec différentes observations mais il est clair qu'il se peut que cela ne reflète pas totalement l'ampleur des changements en Arctique, car nous avons très peu d'informations sur cette région. Nous avons donc ajouté à HadCRUT, les données provenant de plus de 400 stations en Arctique, en Russie et au Canada", rapporte la BBC. En outre, les scientifiques ont également changé leur façon de mesure la température à la surface des océans. Désormais, avec les avancées technologiques, les bateaux sont pratiquement tous équipés de capteurs, qui peuvent précisément mesurer la température à la surface. Leurs nouvelles techniques ont donc été enregistrées, permettant de préciser et de réajuster les anciennes données. Cela leur a également permis de découvrir une anomalie qui se glissait dans chacun de leurs relevés… Cette erreur était due aux anciennes techniques de mesure. En effet, avec des différences dans les seaux utilisés pour collecter l'eau de mer, et les différents endroits de prélèvement des échantillons, les résultats étaient loin d'être précis. Peter Stott, directeur du département de surveillance du climat au Met Office, explique que "des recherches ont montré qu'en général, l'eau contenue dans les seaux était plus froide, car elle était inerte, du coup, il pouvait y avoir d'importants écarts artificiels de température". Mais nous sommes désormais en mesure de quantifier et de corriger ces erreurs, et de donner une évolution claire et globale des températures à la surface de l'océan", affirme Peter Stott. HadCRUT est une des trois bases d'archives utilisées par les climatologues. Elle est compilée par le Met Office's Hadley Center et l'Unité de Recherche Climatique (Cru) en Angleterre. Les deux autres sont gérées par la NASA et la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Même si les observations "donnent une meilleure représentation de ce qui se passe sur la plus grande région géographique de la planète", précise Phil Jones, l'indice général de réchauffement climatique reste le même. Depuis 1900, l'atmosphère semble se réchauffer de 0,75°C. Maxisciences 21/03/2012
  16. Quatre rhinocéros blancs sont décédés à quelques semaines d'intervalle après avoir montré des signes d'anomalies neurologiques dans un parc animalier australien. C'est une mystérieuse hécatombe qui touche actuellement le parc-safari Taronga Western Plains Zoo. Mercredi, les responsables de ce parc animalier ont annoncé que quatre rhinocéros blancs étaient morts dans des circonstances mystérieuses à quelques semaines d'intervalles. Peu avant leur décès, les vétérinaires ont constaté chez les quatre animaux des anomalies neurologiques qu'ils ne sont pour l'heure pas parvenus à expliquer. Après autopsie, les hypothèses d'un empoisonnement par toxines ou de morsures de serpent ont été abandonnées. De même, en ce qui concerne les hypothèses d'infection bactérienne ou de défaillance d'organes. Mais des analyses sont actuellement en cours pour déterminer "de possibles causes virales bien que plusieurs types (de virus), dont le virus Hendra et le virus du Nil occidental, aient été mis hors de cause", ont précisé les responsables Taronga Western Plains Zoo situé à quelque 500 kilomètres à l'ouest de Sydney. En attendant que l'origine du mal soit identifiée et par mesure de précaution, les trois rhinocéros blancs survivants du parc ont été placés en quarantaine. Les vétérinaires travaillent aujourd'hui nuit et jour avec des spécialistes d'Afrique et d'Amérique du Nord pour tenter de déterminer les causes de la mort soudaine des gros mammifères à corne. L'espèce des rhinocéros blancs du Sud, est la moins menacée des deux familles de rhinocéros blancs qui ne comptent plus que 20.000 spécimens vivant en liberté en Afrique, d'après le Fonds mondial pour la nature (WWF). Maxisciences 22/03/2012
  17. Un navire nippon a été arrêté par les autorités des îles Marshall avec 27 tonnes de carcasses de requins. Une première amende tombe pour sanctionner le trafic de requins et de leurs ailerons. Pas moins de 27 tonnes de carcasses de requins et 680 kilogrammes d'ailerons : c'est ce que les autorités marshallaises ont saisi à bord d'un bateau japonais qui naviguait dans ses eaux. La cargaison saisie, le capitaine a reçu une amende de près de 93.000 euros pour avoir violé l’interdiction de la pêche au requin. "L'amende a été calculée en fonction de la valeur de la saisie effectuée", précise Marcella Tarkwon, qui travaille au sein de l'Autorité des ressources marines des Marshall. Or, c'est une première dans la lutte contre la pêche aux requins : jusqu'ici aucune amende basée sur le moratoire sur le commerce des produits des requins, entré en vigueur l'année dernière, n'avait encore été infligée. Ces derniers jours, des dizaines de thoniers pêchant légalement dans les eaux marshallaises ont ainsi fait l'objet d'inspections afin de vérifier qu'ils ne profitaient pas de leur présence dans le sanctuaire pour remonter des requins. Malgré les nombreuses interdictions de vente de soupes d'ailerons de requins et la création de zones protégées, plus de 70 millions de requins sont encore tués chaque année. Pourtant, une étude vient tout juste de révéler que ce mets apprécié dans la cuisine asiatique pourrait en fait présenter un risque pour le cerveau du consommateur. De quoi couper l’appétit plutôt que l’aileron... Maxisciences 29/02/2012
  18. Publiant leurs travaux dans la revue Functional Ecology, des chercheurs américains suggèrent, via une étude à grande échelle, qu’appâter les requins-tigres pour permettre aux plongeurs amateurs de les observer ne perturberait pas le comportement de ces prédateurs, contrairement à ce que l’on pensait. Nourrir régulièrement des requins en pleine mer pour les attirer et permettre aux amateurs de sensations fortes de plonger à leurs côtés : une activité fructueuse pour certains sites touristiques, mais dont beaucoup de naturalistes craignent l’impact sur le comportement naturel et sur l’écologie des squales. Pour en savoir plus, cinq chercheurs de l’Université de Miami ont marqué et étudié, via un système satellitaire, les requins-tigres de deux sites : l’un, situé aux Bahamas, où cette pratique est courante, et l’autre, en Floride, où elle est interdite. Ils donnent leurs conclusions dans un article intitulé : “Ne mordez pas la main qui vous nourrit - Évaluation des impacts écologiques de l'écotourisme de nourrissage sur un grand prédateur marin". Contrairement à leur présupposé selon lequel les requins des Bahamas se contenteraient de se croiser dans une zone réduite autour de l’aire de nourrissage, les chercheurs ont constaté que ces squales occupaient une superficie de plus de 8.500 kilomètres carrés - près de 5 fois plus que leurs congénères du site de Floride. "(…) Nous avons découvert que l’écotourisme de nourrissage n'influait pas sur le comportement des requins-tigres (…). Étant donné les avantages économiques et de conservation, nous croyons que les gestionnaires [de l’environnement] ne devraient pas empêcher cette pratique tant que des données suffisantes ne démontrent pas le contraire", a expliqué le Dr. Neil Hammerschlag, qui avait déjà montré, lors d’une étude publiée en 2011, que le tourisme de plongée d’observation des requins génère plus de profit pour les économies locales que la pêche pour les ailerons. 17/03/2012 Maxisciences
  19. Pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Université de Miami, a utilisé le marquage satellitaire pour suivre l’évolution d’une population de requins tigres des Bahamas, régulièrement confrontée aux excursions sous-marines d’un grand nombre de touristes. L’écotourisme a-t-il une influence sur les requins tigres des Bahamas ? Le débat fait rage auprès des professionnels de la conservation des espèces. Difficile d’estimer si les nombreuses excursions sous-marines organisées par les écoles de plongée pour permettre aux touristes de nager au milieu des requins pourraient conjointement nuire à ces populations. Les opposants pensent qu’effectivement la pratique limiterait l’aire d’évolution des requins, cantonnés à la zone de plongée par l’appât des carcasses et saumons régulièrement fournis par les sociétés touristiques. Pour trancher définitivement la question, des chercheurs de l'Université de Miami, en Floride ont suivi le groupe de requins tigres en question par un système de marquage satellitaire. Le protocole a été le suivant : des balises satellites ont été fixées sur les ailerons des requins tigres des Bahamas régulièrement confrontés aux plongeurs, ainsi que sur quelques-uns de Floride très peu en contact avec les humains. Une tâche extrêmement délicate pour les chercheurs, soucieux de ne pas trop perturber les animaux. "Il faut énormément de coordination et de confiance entre nous pour maintenir la sécurité et le bien-être de l'homme et du requin" souligne à BBC Nature Neil Hammerschlag, l'un des écologistes impliqués dans l'étude. Les déplacements de requins des Bahamas et de Floride ont par la suite été enregistrés, analysés et comparés. Contre toutes attentes, les résultats de l’étude, publiés dans le journal Functional Ecology, ne révèlent aucune influence de l’écotourisme sur l’évolution de la population de requins tigres des Bahamas. Celle-ci occupe effectivement une superficie de plus de plus 8.500 kilomètres carrés : cinq fois plus grande que celle dans laquelle se déplace les requins en Floride. "Bien que les plongeurs attirent dans leur zone les requins tigres, nos résultats suggèrent que cela n’a pas d’impact sur le long terme, ni sur des mouvement à grande échelle" explique Neil Hammerschlag qui conclut : "Étant donné les avantages économiques que procure l’écotourisme pour la conservation des requins, nous suggérons de ne pas empêcher ces excursions sous-marine dans le cadre du tourisme responsable". Sur Maxisciences, découvrez les images des requins tigres des Bahamas Maxisciences 21/03/2012
  20. Le WWF a lancé un vaste programme pour aider à protéger les baleines les plus menacées et une campagne de sensibilisation pour persuader les banques finançant la construction d’une nouvelle plateforme de forage d’abandonner ce projet menaçant la survie des baleines grises se nourrissant dans cette zone. Une baleine grise de 11 mètres bloquée a pu descendre la Tamise la semaine dernière grâce à ce programme de WWF. "Cet évènement avait pour but de faire prendre conscience de la situation critique dans laquelle se trouve l’une des baleines les plus menacées au monde", a expliqué le WWF dans un communiqué de presse. Il reste aujourd'hui 130 de ces baleines dans le monde mais il n’en existe plus à l’état sauvage au Canada. A l’heure actuelle, 26 femelles reproductrices assurent la survie de cette espèce. Mais la construction d'une troisième plateforme de forage dans le nord-ouest du Pacifique risque de dégrader la zone où se nourrissent les cétacés, de les bouleverser par la <a class="taglink" href="http://www.maxisciences.com/pollution-sonore/">pollution sonore, voire même de les tuer en cas de fuites d’hydrocarbures. En outre, leur parcours de migration pourrait être complètement chamboulé. C'est face à de tels risques que le WWF a décidé de lancer une vaste campagne de sensibilisation baptisée "Westernn grey whale". Avec celle-ci, le WWF souhaite convaincre les banques de refuser ce projet de troisième plateforme de Sakhaline 2. L’association offre la possibilité au public d’adhérer à ce message pour la biodiversité en signant la pétition en ligne sur le site: www.thelast130.org. Du 12 au 14 février 2012, 11 experts indépendants du Western Gray Whale Advisory Panel se réuniront avec les bailleurs de fonds et Sakhalin Energy, afin de trouver des solutions pour limiter l’impact des opérations de forage sur les baleines. Maxisciences 14/02/2012
  21. Selon la revue National Geographic, certaines firmes, dont les activités produisent une pollution sonore parfois mortelle pour les organismes marins, utilisent désormais des barrages de rideaux de bulles pour amortir les ondes sonores émises. L'initiative est née dans l'esprit d'ingénieurs émus par les dizaines de poissons morts, la vessie natatoire éclatée par les ondes de choc, retrouvés en surface lors de la rénovation du pont d’Oakland Bay, à San Francisco, et d’une manière plus générale par toutes les nuisances sonores d’origine humaine qui impactent les habitants des fonds marins – des plus petits organismes aux grandes baleines. Pour résoudre ce problème, les ingénieurs de l'entreprise Caltrans ont en effet imaginé une solution : déployer des rideaux de bulles ‘isolantes’, dont les effets ont grandement diminué l’hécatombe. "Quand une onde de pression frappe une de ces bulles d'air, elle va la comprimer, puis la bulle reprendra sa forme initiale, absorbant l'énergie de l’onde au passage. Le son se propage plus rapidement dans l'eau que dans l'air. Il ralentit donc lorsqu’il frappe la bulle d'air", a expliqué Bud Abbott, biologiste marin et consultant sur le projet cité par le Daily Mail. Une technique que pourrait adopter d'autres sociétés. Connue pour mener des travaux particulièrement bruyants dans le cadre de recherches sismiques liées à l’exploitation d’hydrocarbures dans l’Arctique (avec plus de 160 décibels émis sur une zone de 74 miles carrés), la société Shell est dans le collimateur de la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine (NOAA) et envisage également d'employer ces rideaux de bulle. "Le son marin est important. Nous nous concentrons sur l'utilisation de bulles d'air et sur leur impact sur les ondes sonores comme un moyen de réduire le bruit transmis par des sources fixes", a déclaré Mitch Winkler, directeur du programme ‘Arctique’ de Shell. Maxisciences 14/02/2012
  22. Le bruit occasionné par le trafic des bateaux affecterait directement l’organisme des baleines entrainant un stress chronique, d’après une étude publiée mercredi dans la revue Proceedings of the Royal Society B. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le trafic maritime s’est grandement allégé dans les eaux américaines et grâce à ce changement, des chercheurs américains ont découvert que la pollution sonore due à cette activité humaine bouleversait sérieusement les baleines. En effet, au cours des 50 dernières années, la pollution sonore sous-marine s’est énormément développée avec l’apparition de sonars, les explorations pétrolières, l’explosion du trafic maritime, jusqu’à avoir colonisé toutes les mers et océans. Or, l'essentiel de cette pollution sonore provient des hélices et moteurs des navires de commerce et se situe dans les basses fréquences, entre 20 et 200 Hertz. Le problème est que ces fréquences sont aussi celles utilisées par les plus grands des cétacés pour communiquer entre eux, rappelle l'étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B. Ainsi, la pollution sonore perturberait sérieusement les cétacés... mais cette découverte ne date pas d'hier. Des scientifiques avaient déjà démontré que ces sons parasites obligeaient les baleines franches à augmenter à la fois l'amplitude et la fréquence de leurs signaux. Des changements qui modifiaient leur comportement et les amenaient même parfois à changer d'habitat. Cependant, les scientifiques ignoraient encore si ce bruit avait un impact biologique significatif et durable chez ces cétacés. Un impact qui n'est aujourd'hui plus un mystère. Pour arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont profité de la baisse du trafic maritime dans la baie de Fundy, au Canada, après les attentats du 11 septembre, pour comparer des données acoustiques et l'analyse d'excréments de baleines. Dans un premier temps, ils ont ainsi constaté que l’intensité du bruit de fond global dans les eaux avait baissé de 6 décibels avec l’interruption du trafic des gros navires de commerce. Mais ce n'est pas tout. Les analyses des excréments de baleines ont révélé une forte chute de leur teneur en glucocorticoïdes, des hormones secrétées par les vertébrés en réponse à un stress. Or, une telle baisse d'hormone saisonnière ou ponctuelle n'avait jamais été observée chez les cétacés au cours d'études précédentes. A notre connaissance, il n'y avait aucun autre facteur affectant la population (de baleines) pouvant expliquer cette différence hormis la baisse du trafic maritime et de la pollution sonore sous-marine après le 11 septembre, soulignent ainsi les auteurs cités par l'AFP. Aujourd'hui, si les effets biologiques du stress chronique chez les baleines sont peu connus, les chercheurs sont sûrs d’une chose : la production répétée de glucocorticoïdes chez les vertébrés a des effets négatifs sur leur santé. Maxisciences 14/02/2012
  23. Présentant ses travaux la semaine dernière à l’Ocean Sciences Meeting à Salt Lake City, un chercheur américain a mis en évidence, chez le calmar, une grande sensibilité et une grande réactivité aux sons sous-marins, notamment dans les fréquences que recouvre la pollution sonore d’origine humaine. 10 millisecondes : il n’en faut pas plus au calmar totam (Loligo pealeii) pour réagir à des sons de 50 à 300 hertz de fréquence, ou à des niveaux acoustiques de 15 à 20 décibels. Fuite, changement de couleur ou jet d’encre constituent alors sa réponse à ces agressions sonores. Une réaction de l’ordre du réflexe : lorsque les ondes de pression (dues aux bruits) font bouger l’otolithe (une structure rigide) de ses organes ‘auditifs’, appelés statocystes, cela fait vibrer des cils qui y sont rattachés, provoquant une réaction nerveuse. C’est du moins ce qu’a mis en évidence Aran Mooney, chercheur à l'Institut océanographique de Woods Hole (WHOI), dans le Massachusetts. Selon les scientifiques, ce système défensif anti-prédateurs permet au céphalopode de percevoir une gamme de fréquence allant de 20 à 500 Hz. L’animal doit donc être, tout comme les baleines, gêné par les émissions sonar des sous-marins, fonctionnant entre 50 et 200 Hz, et par les diverses perturbations sonores engendrées par l’activité humaine. La prédation (repérage des proies) et l’orientation pourraient également être perturbées. C’est pour le savoir que les scientifiques poursuivent leurs recherches dans ce sens, notamment sur la seiche. Maxisciences 03/03/2012
  24. La pollution sonore ne touche pas seulement les hommes et les animaux, elle a également un impact sur la flore. C'est ce que révèle une récente étude menée au Nouveau-Mexique. Toutefois, cet effet produit sur certaines plantes n'est pas direct. Il est le fruit de celui produit sur des oiseaux. Des chercheurs ont mené une étude sur l'impact que peut produire la pollution sonore sur la flore. Un effet indirect, engendré par les animaux eux-même perturbés par le bruit d'origine humaine, expliquent-ils dans la revue Proceedings of the Royal Society B. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont concentré leurs recherches sur deux oiseaux : le colibri à gorge noire (Archilochus alexandri), un pollinisateur, et le geai buissonnier (Aphelocoma californica), qui disperse les graines dont il se nourrit, comme celles du pin à pignons dont il raffole. Ces deux espèces ont été observées dans le bassin de San Juan, au nord-ouest du Nouveau-Mexique, où des milliers de puits extrayant du gaz naturel et des hydrocarbures engendrent constamment le même bruit de ronronnement. Les chercheurs ont alors constaté que le colibri était attiré par cet environnement. A l'inverse du geai buissonnier qui a tendance à fuir le bruit. La pollinisation est alors plus importante dans ce type de régions, tandis que la dissémination de graines est moindre, ont-ils noté. Ce phénomène impacte donc sur les écosystèmes et les paysages, certains arbres se faisant plus rares et d'autres plantes plus abondantes. Des conclusions auxquelles étaient néanmoins déjà parvenues de précédentes études. Maxisciences 22/03/2012
  25. EQUATEUR : grande marche indienne contre le pillage des ressources naturellesVisage peint et lance à la main, plusieurs centaines d'Indiens d'Equateur poursuivaient mercredi une grande marche vers Quito, entamée le 8 mars, décidés à faire entendre leur déclaration de guerre au pillage des ressources naturelles. Avant d'arriver à Quito, le cortège bariolé, organisé par la principale organisation indigène équatorienne, a fait halte à Saquisili, à quelque 70 kilomètres de la capitale. Un arrêt en forme de symbole dans cette petite localité perchée dans la cordillères des Andes, où les deux-tiers de la population est d'origine indienne, et le dernier tiers métisse. Avant de reprendre la route, les organisateurs de la marche ont tenu une dernière réunion stratégique dans le local de paysans, sous la garde de "guerriers" arborant la traditionnelle couronne de plumes. "Nous luttons pour la révolution agraire et l'approbation d'une loi sur l'eau, et pour dire +non+ à l'exploitation minière à grande échelle dans le pays, car cela va détruire la nature", lance à l'AFP le président de la Confédération des nationalités indigènes d'Equateur (Conaie), Humberto Cholango. A moins d'un an de l'élection présidentielle de février 2013, la principale organisation indienne équatorienne a donné le 8 mars le coup d'envoi d'une marche de deux semaines à travers le pays, pour protester contre la politique du gouvernement de Rafael Correa, proche du Vénézuélien Hugo Chavez. A l'issue de la réunion de Saquisili, les organisateurs ont annoncé "la décision inébranlable" de gagner jeudi le parc du Petit Arbre, dans le centre moderne de la capitale, quels que soient les derniers "obstacles" rencontrés. "Nous surmonterons toutes les difficultés et nous arriverons à Quito", a assuré à l'AFP Delfin Tenesaca, un des dirigeants, représentant les communautés d'origine andine. Mercredi en fin de journée, un millier d'Indiens étaient déjà parvenus à la périphérie de la capitale, à la veille des manifestations prévues à la fois par les opposants et les sympathisants de M. Correa. La Conaie reproche au dirigeant socialiste, qu'elle soutenait au moment de son élection en 2007, de suivre depuis en sous-main un programme néolibéral, et s'inquiète notamment de la gestion de l'eau, et des conséquences sur l'environnement de l'exploitation minière, en plein essor dans le pays. Cette communauté, qui affirme représenter le tiers des 14 millions d'habitants de l'Equateur, a déjà provoqué la chute de deux chefs d'Etat, Abdala Bucaram, en 1997, et Jamil Mahuad, en 2000. Rafael Correa, qui est soutenu par d'autres associations indigènes, a estimé que la marche avait été "un échec total" dès son départ à 700 km au sud de Quito, dans la province amazonienne de Zamora Chinchipe, où le gouvernement a signé un gros contrat d'extraction de cuivre avec une compagnie chinoise. M. Correa, qui jouit d'une forte popularité pour avoir mis en oeuvre des programmes sociaux et procédé à une renégociation des contrats avec les multinationales pétrolières, accuse la Conaie d'agir avec la complicité de l'opposition. "S'ils sont 500, nous serons 50.000", a-t-il récemment averti en guise de comité d'accueil à Quito, appelant ses partisans à se réunir pour soutenir sa "révolution citoyenne". "Nous sommes des gens pacifiques, nous ne sommes pas en train de déstabiliser le gouvernement comme il le prétend. Nous ne sommes pas contre la démocratie", a répondu, depuis Saquisili, Raul Ilaquiche, un autre dirigeant indien et ancien député du mouvement Pachakutik, bras politique de la Conaie. Sciences et Avenir 22/03/2012
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