Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le climat change, l’océan se réchauffe et les poissons migrent. Vers les pôles ? Non, pas tous. Ils répondent aux changements climatiques locaux qui dépendent de nombreux facteurs. En se concentrant sur l’échelle locale, une équipe de l’université de Princeton a montré que les poissons migrent en suivant la «vitesse climatique». Détails sur ce résultat. Le phytoplancton migre vers les pôles, les homards vivent de plus en plus en profondeur… Toutes les espèces marine tentent de s’adapter au changement climatique. Il est difficile de prédire quand et comment migrent les animaux marins en réponse au réchauffement de l’océan. Cela dépend du comportement de l’océan, mais aussi de l’adaptabilité de l’espèce. Le changement de température dans l’océan n’a rien de linéaire. Il dépend du vent, des courants, de la température moyenne et de la salinité. Par ailleurs, localement, chaque région de l’océan répond différemment, et donc la faune marine aussi. Les bancs de poissons migrent en suivant les changements de température. Ces derniers se produisent tant en profondeur que suivant la latitude, ce qui rend compliquée la prévision de migration. francoiscote, Flickr, cc by nc sa 2.0 Dans ce contexte, une équipe de l’université Princeton s’est concentrée sur des données locales, et a développé un modèle de prévision beaucoup plus précis. La précision d’un modèle dépend de la maille qu’on lui impose, c'est-à-dire la distance en longitude et en latitude que l’on détermine entre deux points de calcul. À grande échelle, un modèle a un point de maille de l’ordre de la centaine de kilomètres, il est donc ardu pour lui de détecter la variation climatique à petite échelle. Le modèle compile 43 années de données, concernant les déplacements de 128 millions d’animaux de 360 espèces différentes, et ce tout autour de l’Amérique du Nord. Cela concerne autant la crevette, que le homard ou la morue. Les résultats, publiés dans la revue Science Daily, suggèrent que 70 % des animaux ont modifié leur profondeur de vie, et que 74 % se sont déplacés vers le nord. Ces espèces s’adaptent à la vitesse climatique : cette vitesse définit l’intensité et la direction du changement de température suivant la profondeur et la latitude. En moyenne, les distributions de température pour l'Amérique du Nord se sont décalés vers le nord de 7,2 km par décennie. Mais évidemment, il existe un fort contraste suivant les régions considérées. En Terre-Neuve, le rythme a été plus rapide, il atteint 61 km vers le nord (par décennie). Au large de la côte ouest américaine, les températures se sont étendues vers le sud à 48,2 km (par décennie). Tandis que dans le golfe du Mexique, les vitesses variaient de 30 km au sud à 17 km au nord (par décennie). Le homard (lobster en anglais) du nord-est des États-Unis migre vers le nord selon une vitesse globale de 69,2 km par décennie. Leah Lewis and D. Richardson, NOAA Chez les animaux, le mouvement est tout aussi hétérogène. En moyenne, les espèces ont migré vers le nord de 8 km (par décennie). Mais il apparaît que 45 % des espèces nageaient vers le sud. La morue au large de Terre-Neuve a migré de presque 60 km vers le nord (par décennie), tandis que le homard dans le nord-est des États-Unis est allé dans la même direction à une vitesse d'environ 70 km (par décennie). A contrario, la crevette rose, un aliment de base des pêcheries de la côte du Golfe, a migré vers le sud à 65 km par décennie. Difficile donc d’établir une tendance globale, et c’est bien là l’intérêt des modèles régionaux. Puisque les poissons suivent les changements de température et se déplacent suivant la vitesse climatique, il serait très utile que chaque pays côtier ait ce modèle. Cela leur permettrait de suivre l’évolution des stocks de poissons, et d’éviter ou au moins d’anticiper les problèmes que connaissent le Danemark, l’Islande et la Norvège avec les stocks de maquereaux. La «guerre du maquereau» se produira très probablement pour d’autres espèces, car toutes migrent. FUTURA SCIENCES 18/9/2013
  2. Canberra (AFP) - Le nouveau Premier ministre australien Tony Abbott a annoncé mercredi la suppression de la taxe carbone instaurée l'an dernier par les travaillistes afin de réduire les émissions polluantes dont l'Australie est un des plus grands émetteurs. Tony Abbott, à la tête d'un gouvernement de droite issu des législatives du 7 septembre, est entré en fonction ce mercredi. Il a immédiatement chargé ses collaborateurs de "préparer l'abrogation de la législation sur la taxe carbone" dont il avait fait l'un de ses arguments de campagne. "Nous serons un gouvernement fonctionnel obéissant à des valeurs, pas à l'idéologie", a-t-il promis lui qui, il y a quelques années, avait qualifié de "connerie absolue" l'attribution du changement climatique à l'activité humaine. Tony Abbott entend remplacer la taxe carbone par des incitations financières aux entreprises souhaitant améliorer leur bilan énergétique. Il s'est également engagé à planter 20 millions d'arbres. Les travaillistes avaient prévu de supprimer la taxe carbone en 2014 au profit d'une système d'échange de quotas d'émissions de CO2 dont l'Australie est l'un des tout premiers émetteurs par habitant. Le pays est le théâtre depuis plusieurs années d'une véritable fièvre minière avec la flambée des cours des matières premières due notamment à la croissance de la Chine, elle-même devenue premier plus gros pollueur de la planète, devant les Etats-Unis. Les plus grands groupes extracteurs, Rio Tinto, BHP Billiton ou Glencore Xstrata, y exploitent des mines géantes de charbon, de cuivre et de minerai de fer. SCIENCES ET AVENIR 18/9/2013
  3. Bâtis pour la chasse. La force musculaire du tigre et son régime carnivore sont littéralement inscrits dans leurs gènes, affirme une étude publiée mardi 17 septembre, la première à avoir décodé le génome d'un tigre. Le tigre (Panthera tigris) est le plus grand des félins et, toutes régions confondues, on estime qu'il ne reste que 3.200 spécimens vivant encore à l'état sauvage. Sur les neuf sous-espèces recensées, trois à quatre se sont déjà éteintes durant le 20e siècle. D'où l'urgence à mieux étudier les rares survivants, tous menacés de disparition. Des tigres de Sibérie dans une zone préservée chinoise. WANG JIANWEI/CHINE NOUVELLE/SIPA Une équipe internationale composée en majorité de chercheurs asiatiques et dirigée par le généticien sud-coréen Jong Bhak, a pour la première fois décrypté le génome d'un tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica), le plus grand de tous. Il l'a ensuite comparé à celui du chat domestique et à certaines séquences génétiques d'autres grands félins, comme le tigre du Bengale (Panthera tigris tigris), le léopard des neiges (Panthera uncia) des montagnes d'Asie centrale et le lion (Panthera leo). Sans surprise, le tigre de Sibérie présente une très grande ressemblance génétique avec le chat (95,6%) dont il a divergé voici quelque 10,8 millions d'années. À titre de comparaison, l'être humain et le gorille ont divergé deux millions d'années plus tard et leurs génomes sont identiques à 94,8%. Le tigre partage avec le chat et les autres félins un grand nombre de gènes liés à l'odorat et aux perceptions sensorielles en général. En revanche, les chercheurs ont identifié plus de 3.600 gènes propres aux grands félins, dont près de 1.400 sont associés à l'assimilation des protéines et des acides gras, typiques des régimes strictement carnivores. Plus spécifiquement, le génome du tigre de Sibérie brosse le portrait-robot d'un fauve redoutable: les gènes liés à la force musculaire, à l'utilisation de l'énergie et à la transmission sensorielle (perception, réflexes) y sont tous "sur-représentés". Publiée dans la revue Nature Communications, l'étude identifie également un gène qui jouerait un rôle crucial dans l'adaptation du léopard des neiges à la vie en haute altitude et lui permettrait de s'accommoder d'une teneur en oxygène réduite. Elle met également en évidence un gène mutant responsable de la couleur blanche de certains lions africains. Ces données sur le tigre de Sibérie et les autres grands félins "pourraient être utilisées à des fins de préservation" et de repeuplement des espèces. Elles permettraient de mieux tenir compte "des fondements génétiques de leur adaptation à un milieu donné" et d'améliorer d'éventuels croisements entre spécimens sauvages et individus maintenus en captivité, conclut l'étude. SCIENCES ET AVENIR 18/9/2013
  4. ALGER - Le développement des hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, est un projet incontournable pour l'Algérie, a estimé mardi à Alger le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi. Dans notre stratégie, les projets d'hydrocarbures non conventionnels s'inscrivent comme des projets incontournables, a déclare M. Yousfi, dans un discours lu en son nom par un de ses conseillers à l'ouverture d'une rencontre sur les gaz non conventionnels. Nous considérons que les hydrocarbures non conventionnels, de par le potentiel existant dans notre pays, sont des nouveaux projets d'avenir qui occuperont une place importante dans le secteur, a-t-il ajouté. Selon le ministre de l'Energie, l'Algérie a identifié des blocs d'exploration de gaz de schiste. L'Algérie a donné en 2013 le feu vert à l'exploitation du gaz de schiste après l'amendement de la loi sur les hydrocarbures. L' Algérie disposerait de réserves estimées à 600 trillions de m3 de gaz de schiste après études sur 180.000 km3 de terrain et avec un taux de récupération de 20%, selon des chiffres officiels. Ce chiffre, s'il était confirmé, représenterait quatre fois les réserves conventionnelles actuelles de l' Algérie, selon les mêmes sources. L' Algérie possèderait alors un des plus importants gisements du monde alors qu'elle est déjà un grand producteur de gaz conventionnel, qui fournit près de 12% du marché européen, et de pétrole. romandie 17/9/2013
  5. PARIS - Des députés ont défendu trois alternatives à l'ouverture à la concurrence du secteur hydroélectrique français, actuellement exploité par EDF et GDF Suez, dans un rapport d'information présenté mardi. Une ouverture à la concurrence selon la méthode privilégiée par le gouvernement repose sur une analyse erronée, et reviendrait à sacrifier la compétitivité du prix de l'énergie sur l'autel de la réduction des déficits budgétaires, a plaidé la députée socialiste de l'Isère Marie-Noëlle Battistel, co-rapporteur. La recherche d'alternatives est difficile mais pas impossible et il n'y a pas de fatalité juridique, a-t-elle ajouté, en présentant, avec son collègue UMP du Haut-Rhin Eric Strauman, leurs conclusions devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. En soirée, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin a souligné devant cette commission que la méthode priviligiée par le gouvernement n'était pas une position idéologique mais une option réaliste qui intègre les choix qui nous ont précédés. Je vais prendre connaissance attentivement de votre rapport et je vous assure que nous en redébattrons, a-t-il ajouté. Selon les deux rapporteurs, trois types d'alternatives existent. - La première (surnommée concession unique) consisterait à faire de l'exploitation des barrages une mission d'intérêt économique général (au nom par exemple de leur rôle majeur dans la sécurité de l'approvisionnement électrique). Une telle mission permet d'attribuer au concessionnaire un droit exclusif. Pour donner tout de même un espace à la concurrence, l'électricité des barrages reviendrait à 75% à EDF et le reste serait mis sur le marché sur le modèle de l'Arenh -accès régulé à l'électricité nucléaire historique, un système qui oblige EDF à revendre le quart du courant produit dans ses réacteurs à ses concurrents. Inconvénient majeur, il faudrait convaincre Bruxelles d'accepter cette solution. - La deuxième solution (la quasi-régie) serait de filialiser les barrages d'EDF et que l'Etat les rachète ensuite pour les confier à un établissement public car la jurisprudence européenne permet de déroger à la concurrence lorsque l'exploitation se fait en quasi-régie, sous l'égide des collectivités concédantes, a expliqué Mme Battistel. Principal inconvénient: le coût net du rachat pour l'Etat serait de 1,15 milliard d'euros, selon elle. - Enfin, le troisième scénario consisterait à passer du régime de la concession à celui de l'autorisation, c'est-à-dire à transférer la propriété des barrages à un établissement public, chargé de leur exploitation. Ces conclusions étaient très attendues par les industriels du secteur. Le gouvernement Ayrault, qui avait cherché en vain des alternatives à l'ouverture à la concurrence, a finalement laissé entrevoir au début du mois un lancement de la mise en concurrence des concessions à partir du premier semestre 2014, après avoir reçu un rappel à l'ordre de la Cour des Comptes. Ce changement de position a surpris, alors que plusieurs parlementaires PS, dont l'ancienne ministre de l'Energie, Delphine Batho, sont hostiles à une libéralisation du secteur, engagée par l'ancien gouvernement Fillon sous la pression de Bruxelles. Pour Mme Batho, qui a retrouvé ce mois-ci son siège de députée, la démonstration a été faite que des alternatives existent avec ce rapport. M. Martin a toutefois évoqué l'héritage résultant des engagements pris par la précédente majorité. Nous devons tous avoir conscience que la voie qui est ouverte pour des solutions alternatives à la mise en concurrence est étroite. Le gouvernement, pour sa part, et c'est ce qui fonde l'option qu'il privilégie jusqu'à maintenant, estime que cet héritage créé une situation de non-retour, a-t-il affirmé. A l'horizon 2020, des dizaines de barrages français actuellement gérés par EDF et GDF Suez, représentant 20% du parc hydraulique (5.300 mégawatts), sont censés faire l'objet d'un renouvellement de leurs concessions avec une mise en concurrence des exploitants. romandie 18/9/2013
  6. Les tempêtes tropicales qui ont fait au moins 48 morts au Mexique depuis la fin de la semaine dernière ont semé le chaos à Acapulco. Les hôtels ont dû rationner la nourriture destinée aux milliers de touristes bloqués sur place, lesquels attendent de pouvoir rentrer chez eux. Beaucoup rêvaient de profiter du soleil et de la plage lors du week-end prolongé des fêtes de l'Indépendance mexicaine. Ils ont dû affronter des vents violents, des pluies torrentielles et des inondations. L'aéroport est inondé et les routes souvent impraticables. Dans l'espoir d'obtenir un billet d'avion, des centaines de personnes patientaient mardi sur l'esplanade d'un centre de spectacles d'Acapulco, converti en centre d'opération des compagnies aériennes. Celui-ci est devenu aussi un refuge improvisé de quelque 2000 touristes qui ne pouvaient plus se loger. Milagros, une Vénézuélienne venue avec son mari et sa fille de deux ans, a échangé depuis lundi sa luxueuse chambre d'hôtel pour le sol du Centre des conventions d'Acapulco, autre refuge pour un millier de personnes en attente. [...]Le groupement des hôteliers d'Acapulco s'est engagé à offrir un gîte gratuit jusqu'à mercredi aux quelque 15'000 à 20'000 de leurs clients bloqués. Mais nombreux sont ceux qui préfèrent les refuges improvisés, en dépit des conditions précaires, pour être plus près des accès aux trois compagnies aériennes qui, avec les vols militaires, ont déjà évacué mardi plusieurs centaines de touristes. Les "ponts aériens" avec la capitale mexicaine opèrent directement de la piste de l'aéroport international d'Acapulco, dont les tours de contrôle ne fonctionnent pas. Le terminal de passagers est inutilisable car complètement inondé, de même que la zone de stationnement. "Nous attendons de voir si nous allons rentrer en avion ou s'ils vont rouvrir les routes. Mais le problème c'est la nourriture", dit Andres Guerra Gutiérrez, un Mexicain de 40 ans qui est venu vendredi avec 14 membres de sa famille. Après quatre jours consécutifs de tempêtes, plus de la moitié d'Acapulco, une ville de 680'000 habitants, est inondée. En particulier, la périphérie et le quartier de Punta Diamante, une zone hôtelière. C'est dans cette zone que se sont déroulées des scènes de pillage. Des centaines de personnes ont attaqué un commerce et deux centres commerciaux, emportant nourriture, électroménager et matelas, a constaté un correspondant de l'AFP. "Nous ne pouvons pas les contenir. Nous sommes dans une situation d'urgence grave", dit un soldat affecté à des tâches de sécurité. Outre l'armée, des éléments de la Police fédérale ont été déployés dans cette ville frappée depuis des années par une vague de violences attribuée aux narcotrafiquants. romandie 18/9/2013
  7. MOSCOU - Deux militants de Greenpeace sont parvenus mercredi à escalader une plate-forme du géant russe Gazprom, dans l'Arctique, pour protester contre ses projets de forage pétroliers dans cette région aux réserves très convoitées, tandis que deux autres ont été arrêtés, a annoncé l'ONG. Les garde-côtes russes ont intercepté un canot pneumatique de Greenpeace qui se dirigeait vers la plate-forme pétrolière Prirazlomnaïa, dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe, a précisé l'ONG dans un communiqué. Deux militants ont été arrêtés, tandis que deux autres, à bord d'un autre canot, ont réussi à se rendre sur la plate-forme et s'y sont attachés par des cordes. Gazprom prévoit de débuter la production sur la plate-forme Prirazlomnaïa au premier trimestre 2014, posant le risque de marée noire dans une zone où existent trois réserves naturelles protégées par la loi russe, explique l'association dans un communiqué. Selon elle, Gazprom doit ainsi devenir la première compagnie à produire du pétrole dans les eaux glaciales de la région. L'ONG avait déjà mené en août 2012 une campagne contre cette plate-forme pour dénoncer les dangers qu'elle représentait dans l'Arctique. Six militants l'avaient escaladé, puis l'ONG avait trois jours plus tard intercepté un bateau qui y acheminait des employés. La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique. Greenpeace accuse aussi les majors occidentales de vouloir travailler en Russie pour profiter de normes environnementales plus laxistes que dans leur propre pays.
  8. LAGO AGRIO (Equateur) - Le président d'Equateur, Rafael Correa, a appelé mardi à un boycottage mondial du géant pétrolier américain Chevron, en litige avec le gouvernement de Quito pour un cas de pollution en Amazonie. Les outils que nous allons utiliser pour combattre Chevron sont la vérité et l'appel solidaire aux citoyens du monde à ne pas acheter les produits de Chevron, a annoncé M. Correa, en lançant une campagne contre la multinationale depuis Agua Rica, une localité de la province de Sucumbios (nord). Le chef de l'Etat a symboliquement plongé la main dans une des mares de brut laissées à l'abandon dans cette région amazonienne et dont l'Equateur attribue la responsabilité à la compagnie Texaco, acquise par Chevron en 2001. Baptisé la main sale de Chevron, la campagne a aussi pour objectif d'attirer sur place des personnalités mondiales telles que des prix Nobel de la paix ou des vedettes engagées du cinéma et de la musique. La compagnie américaine a été condamnée en 2011 par la cour de de Sucumbios à une amende record de neuf milliards de dollars dont le montant a été confirmé l'année suivante en appel, puis doublé au motif que l'entreprise n'avait pas présenté ses excuses. Toutefois Chevron récuse cette décision et a saisi des tribunaux internationaux, invoquant l'absence de preuves scientifiques ainsi que la corruption d'un magistrat équatorien. Selon la compagnie américaine, les dégâts environnementaux ont été provoqués par la compagnie d'État équatorienne Petroecuador. Pour économiser quelques dollars, Chevron a utilisé les pires techniques d'extraction. Il y a près de 1.000 piscines comme celle-là dans notre Amazonie, a encore dénoncé M. Correa lors de sa visite. Elles n'ont jamais été traitées, seulement dissimulées sous une couche de terre pour tromper l'Etat équatorien, a poursuivi ce dirigeant socialiste, connu pour ses positions critiques envers les États-Unis et les multinationales. A l'origine de cette affaire, quelque 30.000 indigènes et petits agriculteurs avaient porté plainte contre la compagnie Texaco pour avoir pollué de vastes zones de la forêt amazonienne durant une période d'exploitation de 1964 à 1990. De son côté, Chevron a réagi à la campagne lancée par M. Correa en déplorant qu'il ait décidé une fois de plus d'interférer dans cette affaire. Le président équatorien offre une version tordue et erronée de l'histoire de ces champs pétroliers et de l'auteur de ces dégâts environnementaux, a ajouté la compagnie dans un communiqué. La condamnation de Chevron en Equateur représente l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989. ROMADIE 17/9/2013
  9. Vous pensiez peut-être que les chiens étaient les seuls animaux capables de faire des prouesses en skateboard ? Après avoir vu la seconde vidéo, vous allez être obligé(e) d'admettre que vous vous trompiez ! Certes, nos compagnons canins sont des skateurs hors-pair, qui n'ont de cesse de nous épater. Mais ils ne sont pas les seuls. Les chats, notamment, n'ont pas à rougir de leurs performances. Et les cochons d'Inde, souris, chèvres, et autres cochons non plus ! Certains sont même de sacrés concurrents dont les toutous devraient se méfier un peu plus... Vous n'y croyez pas ? Eh bien admirez les artistes dans cette merveilleuse compilation de skateurs à 4 pattes bien décidés à nous en mettre plein la vue ! Et vos poilus, savent-ils eux aussi faire du skateboard ? Je ne peux résister à ajouter une autre vidéo... Car le chien en question est tout simple fabuleux sur un skateboard... WAMIZ 12/9/2013
  10. Florence en est persuadée. Si sa chatte est morte si soudainement et brutalement, c'est à cause du collier antiparasitaire qu'elle portait. Choukette semble en effet avoir succombé à une intoxication. Or, la seule chose ayant changé dans son environnement au moment de sa mort était bien ce fameux collier. "C'était un animal très doux, très câlin. Je suis surtout triste pour ma fille Ambre, c'était son cadeau d'anniversaire". Photo L'UNION L'ARDENNAIS Interrogée par L'UNION, Florence Demanet, une habitante de Chalons-en-Champagne (51) explique avoir offert le félin à sa fille voilà un an, pour son anniversaire. Il y a quelques jours, en voyant des puces dans le pelage de l'animal, elle a tout naturellement décidé de lui acheter un collier contenant du dimpylate. C'est dans une grande surface qu'elle l'a trouvé. Mais quelques heures plus tard, "on voyait que Choukette n'était pas bien du tout" raconte-t-elle. Très vite, elle décide donc d'emmener le chat chez le vétérinaire. Mais malgré les soins du médecin, Choukette n'a pas survécu. "On a dû l'amener aux urgences vétérinaires le lendemain, mais ils n'ont pas réussi à la soigner. On nous a annoncé que notre Choukette était morte le lundi matin" confie Florence. Traiter son animal contre les puces et autres parasites est bien sûr nécessaire. Mais la prudence est de mise. Car une surdose de certaines substances actives, telles que le dimpylate, peut être très dangereuse, voire mortelle. Comme le rappelle L'Union, l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) s'est déjà penchée sur la question. En avril 2012, 70 produits avaient perdu leur autorisation de mise sur le marché. Mais le même type de produits, composés des mêmes substances dangereuses, a à nouveau obtenu cette autorisation un an plus tard. "Le problème, c'est le dimpylate, c'est ça qui a tué ma chatte. C'est incroyable qu'ils autorisent de nouveau la mise sur le marché de produits quasiment identiques, dont la seule modification a été la durée de dispersion de la substance active" s'insurge Florence. Le produit acheté par la maîtresse de Choukette a été retiré du magasin où elle l'avait trouvé. Mais le fournisseur affirme n'avoir aucune responsabilité dans la mort du chat. Bien que cette responsabilité ne puisse être prouvée par les examens vétérinaires, Florence Demanet n'entend pas s'arrêter là. Elle espère obtenir le soutien de la fondation 30 millions d'amis, et a créé un un groupe Facebook afin d'alerter les propriétaires d'animaux quant aux dangers du dimpylate. WAMIZ 12/9/2013
  11. Les hommes politiques devraient plus souvent parler de leurs animaux de compagnie, en suivant l'exemple de Barack Obama, ou encore de Pierre Moscovici ! Oui, nous avons appris hier que le ministre de l'Economie et des Finances avait un chat. Un matou baptisé Hamlet, dont il n'est pas peu fier... Invité sur le plateau du Grand Journal, Pierre Moscovci a en effet été interrogé au sujet de son très joli Sacré de Birmanie. "Chacun pourra convenir qu'il est extrêmement beau" s'est-il targué avant de se moquer gentiement de Karl Lagerfeld en confiant avoir "personnellement choisi le nom romantique Hamlet, ce qui somme toute vaut bien Choupette ". Crédit photo : Twitter - McPacquot Le célèbre styliste n'a donc qu'à bien se tenir ! Certes, sa chatte Choupette, une siamoise blanche, est superbe. Mais Hamlet Moscovici n'a rien à lui envier! - Crédit photo : Choupette Diary - Twitter Hamlet lorsqu'il était encore une toute petite boule de poils -Crédit photo : Twitter - McPacquot Le 8 septembre, Hamlet a célébré son premier anniversaire. Un événement que la compagne du ministre a tenu à fêter dignement, en posant sur Twitter une photo du matou lorsqu'il était encore un chaton. Et nous devons bien avouer que la boule de poils est terriblement mignonne ! Et elle sait même nager ![/i] MC Pacquot / YouTube Bien décidée à en faire une star féline du web, Marie-Charline Pacquot poste régulièrement des clichés de son chat sur le réseau social. wamiz 12/9/2013
  12. L'instinct et le dévouement de nos amis à 4 pattes ne cesseront jamais de nous surprendre, et nous émouvoir. L'histoire de ce petit garçon, sauvé par son chien des mains d'une femme qui le maltraitait, n'est qu'une nouvelle illustration de ce que les animaux de compagnie sont capables de faire pour leur famille. Quand Hope et Benjamin ont embauché Alexis Khan pour garder leur fils Finn, alors âgé de sept mois, ils ont eu un bon pressentiment. La jeune fille de 22 ans leur semblait sérieuse. Mais après plusieurs semaines, le couple a commencé à avoir des doutes. C'est le comportement de leur chien qui leur a fait prendre conscience que quelque chose n'allait pas. L'animal se montrait étrangement protecteur avec Finn lorsqu'Alexis était là. Il est devenu agressif, et Hope et Benjamin ont été contraints à plusieurs reprises d'éloigner leur compagnon de la baby-sitter pour éviter un drame. Ils ont alors décidé de vérifier ce qui se passait réellement en leur absence. Le couple a caché un téléphone pour le savoir. De retour chez eux le soir, Hope et Benjamin ont écouté l'enregistrement, et découvert que la jeune femme maltraitait l'enfant. "Elle a commencé à jurer. Puis nous avons entendu des bruits de gifles, et les pleurs de Finn se sont transformés en cris de détresse et de douleur" racontent les parents du petit garçon. Crédits photo : Facebook - Hope Jordan Le couple a tout de suite appelé la police. Alexis a été arrêtée, et a plaidé coupable pour coups et blessures. Condamnée à une peine de prison, elle a été placée sur un registre particulier, et ne pourra donc plus jamais travailler auprès d'enfants. "C’est une nouvelle fantastique pour nous. De savoir que le supplice enduré par Finn a peut être sauvé la vie d’un autre enfant dans le futur. Si notre chien ne nous avait pas alertés et si l’instinct de ma femme ne nous avait pas dicté de faire quelque chose, Finn aurait pu être tué par la baby-sitter, qui sait ?" déclare Benjamin Jourdan. Les parents de Finn assure que l'enfant est aujourd'hui en sécurité, et ne semble pas montrer de signes de traumatisme. Nul doute qu'un lien très particulier est né entre lui et le fidèle animal qui a volé à son secours en alertant ses parents. wamiz 16/9/2013
  13. Voir des animaux faire totalement fi de leurs différences pour jouer ensemble, et ne plus se quitter n'est pas rare. Mais comment se lasser de découvrir, et raconter ces belles histoires ?Celle de Bubbles, un éléphant orphelin, et de Bella, une femelle Labrador, est absolument incroyable. Crédit photo : Bary Bland Bubbles fait partie d'un programme de conservation de la vie sauvage, le Fonds pour les espèces rares de Californie du Sud. Bhagavan Antle, le directeur du parc qui a recueilli l'éléphant raconte avoir rencontré le gentil géant alors qu'il était encore un bébé. Ses parents ont été abattus par des braconniers en Afrique du Sud. Du haut de son petit mètre, et de ses 150 kilos, il était "petit et faible" lorsqu'il a été ramené aux Etats-Unis. C'était il y a plus de 30 ans. Hélas, peu d'animaux ont alors pu être sauvés comme lui. Aujourd'hui, Bubbles mesure plus de 2m70, pèse 4 tonnes, et il ne manque pas d'amis au parc animalier Myrtle Beach Safari. Mais Bella, le Labrador, compte parmi ses favoris. Il faut dire que le chien ne se lasse pas de jouer avec lui. Et aussi étonnant que cela puisse sembler, Bubbles adore lui aussi s'amuser avec une balle ! Il la lance avec sa trompe, puis Bella saute pour la rattraper. La chienne aime aussi se percher sur le dos de son vieil ami, et s'élancer du haut de ce merveilleux plongeoir. "Ils aiment se défouler ensemble" affirme Bhagavan Antle. Et c'est un vrai bonheur de regarder ce drôle de duo batifoler dans l'eau ! WAMIZ 17/9/2013
  14. Muriel Siebert, la toute première femme à avoir occupé un siège à la Bourse de New York, est décédée au mois d'août dernier. Et cette femme d'exception n'est pas partie sans penser à Monster Girl, son Chihuahua. Femme pionnière dans le domaine de la finance, et philanthrope, Muriel Siebert était aussi une amie des animaux. Et c'est pour assurer le bien-être de sa chienne bien-aimée, "son coeur", jusqu'à la fin de ses jours qu'elle a décidé de lui laisser une importe somme d'argent. Crédits photo : Susan Watts/New York Daily News Elle a, à cet effet, donné 100.000 dollars (environ 75.000 euros) à l'une de ses amies, qui gardera le petit chien, afin qu'elle puisse prendre soin de Monster Girl. "Je souhaite que mon chien ne soit jamais laissé seul pendant de longs moment lors de la journée" a-t-elle écrit dans son testament. Mais Muriel Siebert n'a pas seulement pensé à sa chienne. Une partie de sa fortune a été léguée à sa famille et ses amis, mais l'essentiel des 48 millions de dollars (36 millions d'euros) qu'elle possédait ira à sa fondation. Celle-ci vient notamment en aide aux animaux, et tout particulièrement les compagnons canins et félins de personnes âgées rencontrant des problèmes financiers. Du haut de ses 84 ans, Muriel Siebert savait à quel point un animal peut embellir le quotidien. WAMIZ 17/9/2013
  15. Des chercheurs irlandais et écossais ont établi, à partir des travaux réalisés par plusieurs autres équipes de biologistes, que les petits animaux peuvent capter davantage d'informations visuelles et la traiter plus rapidement que les gros. Des scientifiques du Trinity College de Dublin (TCD, Irlande) et de l'Université de St Andrews (Écosse) ont compilé et traduit graphiquement des données (issues de recherches antérieures) portant sur la vitesse à laquelle l'œil de divers animaux peut traiter la lumière (et donc l’information visuelle). Le paramètre retenu était, pour chaque espèce concernée, la "fréquence critique" de clignotement d’une lumière, au-delà de laquelle cette lumière est perçue comme constante et non plus clignotante. La capacité d'un organisme pour suivre un objet en mouvement dépend intégralement du temps nécessaire pour "obtenir" cette information. Laquelle est déterminée par sa capacité à résoudre des informations temporelles... Department of Zoology, School of Natural Sciences, Trinity College Dublin, Ireland / Animal Behaviour. Le graphique obtenu révèle un modèle montrant une forte relation entre la taille du corps et la rapidité de l'œil : d’une manière générale, dans un laps de temps donné, les petits animaux captent plus d’informations visuelles que les gros, un peu comme si les mouvements du monde extérieur leur étaient diffusés au ralenti, ou en "slow-motion". Ainsi, les yeux de plusieurs espèces de mouches réagissent quatre fois plus vite aux stimuli que les yeux humains, ont constaté les chercheurs. "Nous commençons à comprendre qu'il y a tout un monde de détail que seuls certains animaux peuvent percevoir et il est fascinant de penser à quel point ils doivent percevoir le monde différemment de nous", remarque le Dr Andrew Jackson, du TCD. "Avoir des yeux qui envoient des "mises à jour" au cerveau à des fréquences beaucoup plus élevées que nos yeux [humains] n’est d'aucune utilité si le cerveau ne peut traiter les informations aussi rapidement. Par conséquent, ce travail met en évidence les capacités impressionnantes des plus petits cerveaux d'animaux eux-mêmes. Les mouches ne sont peut-être pas des penseurs profonds, mais elles peuvent prendre les bonnes décisions très rapidement", souligne Graeme Ruxton, de l'Université de St Andrews. Paradoxalement, ce sont des animaux de taille modeste qui obtiennent le moins bon score : - Des isopodes (un groupe de crustacés) d’eau profonde, qui ne peuvent voir une lumière clignoter que si elle le fait au maximum 4 fois par seconde. - Chez l’homme, le "coup d’œil" est bien évidemment plus rapide chez les jeunes que chez les sujets plus âgés (un déclin qui augmente avec l’âge) et particulièrement performant chez les sportifs de haut niveau, explique l'étude publiée dans la revue [url=S0003347213003060]Animal Behaviour[/url] (en anglais). "Notre capacité à traiter l'information visuelle limite notre capacité à piloter des avions ou à conduire une voiture plus rapidement que ce qui se fait actuellement en Formule 1, où ces gens repoussent les limites de ce qui est humainement possible. Par conséquent, pour aller plus vite, il faudrait soit une aide de l'ordinateur, soit une amélioration de notre système visuel, que ce soit par des médicaments ou grâce à des implants", conclut le Dr Jackson. MAXISCIENCES 17/9/2013
  16. Un biologiste marin qui nageait dans les fonds marins, muni d'une caméra, a eu la grosse surprise de voir une pieuvre surgir juste devant lui. Le céphalopode était tellement bien camouflé qu'on ne devine même pas sa présence sur la vidéo. Caméléons, raies, insectes, certains animaux sont devenus de véritables experts quand il s'agit de se camoufler dans leur environnement. A tel point que même en y regardant de près, on a du mal à les voir, tant qu'ils ne dévoilent pas le subterfuge. Et ceci peut donner lieu à de grosses surprises ! La preuve en images avec la vidéo filmée il y a plusieurs années par le biologiste marin Roger Hanlon. Ce scientifique nageait dans les profondeurs des océans muni d'une caméra quand il a aperçu au loin une pieuvre. Pour l'observer de plus près, il s'est alors rapproché et soudainement elle a disparu. Concentré pour retrouver l'animal, le biologiste est allé vers le "buisson" marin où il avait perdu de vue la pieuvre. Mais toujours aucune trace. Et puis aussi soudainement qu'elle avait disparu, elle est réapparue, en reprenant ses vraies couleurs ! La pieuvre s'était tout simplement fondue dans le décor. S'il savait bien que l'animal était dans les parages, cela a suffi à faire sursauter le biologiste qui ne s'attendait pas à ce que les capacités de camouflage de la pieuvre soient aussi efficaces. Et on le comprend : on a beau voir et revoir la vidéo, on a tout de même beaucoup de mal à distinguer la forme de l'animal. YouTube 29/10/2011 Cela fait plus de dix ans que Roger Hanlon et ses collègues du Marine Biological Laboratory de Woods Hole étudient le groupe des créatures marines appelées céphalopodes, qui inclut les pieuvres, les calmars et les seiches. Les scientifiques ont tout particulièrement cherché à comprendre comment ces espèces tentaculaires étaient capables de montrer de telles capacités de camouflage, parmi les plus impressionnantes du règne animal. "Aucun animal n'est arrivé à une telle vitesse et une telle diversité d'apparences", a expliqué Roger Hanlon, à la radio Science Friday. Un camouflage parfait ! 9/7/2010 / YouTube Les céphalopodes peuvent adopter la couleur et la texture de leur environnement en quelques fractions de seconde en changeant la taille et la forme des cellules pigmentaires situées sur leur peau appelée chromatophores. Ceci leur permet de se cacher sur des rochers, de la végétation ou des surfaces lisses et de devenir imperceptibles. Mais même après des années d'étude, Roger Hanlon ignore quel est le secret du talent des céphalopodes. Aux Maldives 01/05/2010 / YouTube "La chose fantastique c'est que ces animaux ne voient pas les couleurs et sont capables de créer des motifs mélangeant les couleurs", a indiqué Roger Hanlon. "Mais nous ne savons pas pourquoi". / Ici cela se passe dans /le Var, presqu'ïle de Giens, 25/8/2012 - mich83000 / YouTube MAXISCIENCES 16/9/2013
  17. Les autorités cambodgiennes et laotiennes ont mené dans leurs pays des essais grandeur nature pour lutter contre la propagation de la dengue. La solution testée était pour le moins originale : introduire dans les réservoirs d’eau des guppies, ces petits poissons qui se nourrissent de larves de moustiques - lesquels sont les principaux vecteurs de la maladie. Le plus difficile : faire accepter aux habitants de ces deux districts du Cambodge et du Laos d’accepter la présence du guppy (Poecilia reticulata) dans leurs réserves d’eau. Ce petit poisson, bien connu des aquariophiles, a la bonne idée de se nourrir de larves de moustiques. zenrainman / Youtube 1/1/2008 - Le poisson guppy des Antilles et de l'Amérique du Sud est un grand allié dans la lutte contre le paludisme et le chikungunya. Dans les plans d'eau et des réservoirs d'eau de pluie, les guppies mangent toutes les larves de moustiques et donc limitent la reproduction des moustiques. Il y a toujours le danger que des espèces indigènes soient affectées par une espèce exotique et ce danger ne peut être négligé lorsque le poisson est introduit dans d'autres écosystèmes tels que l'Inde par exemple. Ces insectes étant les principaux agents de propagation de la dengue - une maladie qui fait 20.000 morts par an -, les autorités cambodgiennes et laotiennes, avec l’aide de la Banque asiatique de développement (BAD) et de l’OMS, ont entrepris d’introduire le sympathique poisson dans les réservoirs d’eau de certaines communautés locales exposées aux insectes piqueurs et donc à la redoutable maladie. Actuellement, environ 2,5 milliards de personnes dans le monde risquent de contracter la dengue, dont plus de 70% dans le Pacifique et en Asie. L'exposition aux moustiques vecteurs de la maladie augmente avec l'urbanisation incontrôlée. Or, l’expérience, menée de 2009 à 2011, montre aujourd’hui une réduction significative du nombre de moustiques dans les régions pilotes. Le guppy, sans affecter par sa présence la qualité de l’eau, fait donc bien son travail, mangeant les larves de moustiques qui s’y développent et se contentant de micro-éléments organiques pour subsister lorsque les larves d’insectes se font rares. À la clôture du projet, côté Cambodge, environ 88% des structures de stockage d’eau contenaient des guppies, et 76% côté Laos. "C'est une manière peu coûteuse, valable toute l’année et sûre de réduire la propagation de la dengue, et à laquelle toute la communauté peut participer", a déclaré Gérard Servais, spécialiste des questions sanitaires à la BAD. "Le projet a obtenu une large participation des communautés (…) ainsi que des niveaux élevés d'acceptation du poisson comme moyen efficace de réduire la propagation de la dengue", a ajouté le Dr. Eva Christophel, spécialiste des maladies contagieuses à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ce projet est une contribution importante apportée à l’OMS dans ses efforts pour développer une "boîte à outils" de différentes méthodes communautaires visant à prévenir la transmission de la dengue et à réduire son ampleur, a t-elle conclu. MAXISCIENCES 16/9/2013
  18. Les plus petits organismes planctoniques sont en train de bouleverser la chaîne alimentaire. Une équipe montre qu’en raison de l’augmentation du CO2 dans l’océan, ils prospèrent. Mais l’augmentation du gaz carbonique dans l’océan modifie aussi l’exportation de carbone vers l’océan profond et la production de sulfure de diméthyle, un gaz qui contrecarre l’effet de serre. Depuis 1800, environ le tiers des émissions de CO2 dues aux activités humaines ont été absorbées par les océans (ce qui équivaut chaque année à une tonne de CO2 par personne). Cette absorption entraîne une acidification des océans qui a été pendant quatre ans l'objet d'étude du projet Epoca (European Project on OCean Acidification). Lancé en 2008, coordonné par Jean-Pierre Gattuso. Epoca a rassemblé plus de 160 chercheurs de 32 institutions européennes. L'une des expériences phares du programme s'est déroulée dans l'océan Arctique en 2010, durant cinq semaines. L'un des dix mésocosmes installés dans le fjord Gullmar, en Suède. Ces mésocosmes sont les plus grands jamais réalisés. Geomar Pourquoi l'Arctique ? En raison de la basse température de ses eaux, cet océan absorbe davantage de CO2 que les autres. L'acidification y est donc plus rapide que dans les régions tempérées et tropicales. De plus, il était important de réaliser cette expérience in situ afin de bien prendre en compte les liens existants entre les organismes au niveau d'une communauté (compétition, prédation, etc.) et de confronter ces résultats à ceux des études menées en laboratoire. Fin mai 2010, l'équipe internationale chargée de cette expérience, constituée de 35 chercheurs et pilotée par Ulf Riebesell de l'institut allemand Geomar, a commencé par déployer 9 mésocosmes – sortes de tubes à essai flottants –, dans la baie du Roi au large de Ny-Ålesund, à l'ouest du Spitzberg. Ces mésocosmes étaient formés d'immenses sacs en plastique de 50 m3 maintenus par des structures de 8 m de haut. Ils ont permis d'emprisonner du plancton présent dans le fjord. Dans 7 de ces sacs, la concentration de CO2 a été graduellement augmentée, pour atteindre le niveau attendu dans 20, 40, 60, 80 et 100 ans. Les deux autres sacs, les « sacs contrôle », représentaient les conditions naturelles sans modifications. Les chercheurs s'apprêtent à injecter de l'eau riche en CO2 dans les mésocosmes à l'aide d'une « araignée ». Jean-Pierre Gattuso, CNRS Chaque jour, une cinquantaine de paramètres chimiques et biologiques a été mesurée et des échantillons ont été prélevés régulièrement pour être ensuite analysés en laboratoire. Principal résultat : le plancton de petite taille, le pico et le nanoplancton, croît plus vite et produit plus de carbone organique lorsque la teneur en CO2 est élevée. Or, si ces organismes minuscules se développent de manière importante, ils consomment les sels nutritifs (comme l'azote) habituellement disponibles pour les espèces de plus grande taille. La croissance de ce tout petit plancton, base de la chaîne alimentaire, se fait donc aux dépens des diatomées, du phytoplancton de plus grande taille, qui fait partie du microplancton. Cette expérience a été trop courte pour déterminer si ce phénomène a un impact sur la nutrition du zooplancton, qui absorbe du plancton d'origine végétale. GlobalClimateNews / NOAA / YouTube 2/01/2012 En outre, les écosystèmes dominés par du pico et du nanoplancton transfèrent moins de carbone dans l'océan profond. Ce phénomène pourrait donc réduire l'absorption de CO2 par les océans. Les problèmes liés à l'accroissement du CO2 : Ridgeway School (Plymouth, UK) and Plymouth Marine Laboratory (www.pml.ac.uk). Funded by the European Project on OCean Acidification (www.epoca-project.eu). Un autre processus contribuant à la régulation du climat pourrait également être affecté : la production de sulfure de diméthyle (DMS). Émis par le phytoplancton, ce gaz favorise la formation de nuages au-dessus des océans. En situation de concentration en CO2 élevée, les chercheurs ont observé une production moindre de DMS, ce qui entraînerait une augmentation de la quantité de rayonnement solaire atteignant la Terre et renforcerait ainsi l'effet de serre. Outre la chaîne alimentaire marine, l'acidification des océans affecterait ainsi des processus jouant un rôle important dans le système climatique. FUTURA SCIENCES 17/9/2013
  19. L’océan Arctique s’acidifie plus rapidement que ce à quoi on s’attendait. Près de 20 % du bassin canadien est sous-saturé en aragonite, ce minéral pourtant essentiel à la formation des coquilles et squelettes de multiples organismes. Une équipe américaine identifie la fonte de la banquise comme la cause principale de l’accélération d’acidification. L’océan absorbe 45 % du gaz carbonique injecté dans l’atmosphère par la combustion des énergies fossiles. Il régule l’influence de l’Homme sur le climat mais s’acidifie. Le CO2 qu’il capte à la surface est transformé en acides carbonatés (bicarbonates, carbonates et dioxyde de carbone dissous). Ainsi, plus il capte de gaz carbonique, plus il produit d’acides. En raison du déclin de la banquise, l’océan Arctique est de plus en plus en contact avec l’atmosphère. Les eaux de surface pompent donc de plus en plus de carbone, et plus rapidement qu’on ne l’attendait. La superficie de la banquise en été tend à diminuer depuis 30 ans. Une tendance similaire s'observe pour son épaisseur, ce qui fragilise encore plus les étendues de glace. self made, Wikipédia, GNU 1.2 Dans une étude parue dans la revue Plos One, une équipe américaine rapporte que 20 % du bassin canadien est devenu corrosif pour les minéraux carbonatés. En d’autres termes, le bassin a atteint un seuil d’acidité pour lequel les minéraux tels que l’aragonite se dissolvent. Les données étudiées concernent les années 2010 et 2011, ce qui suggère que l’acidification de l’Arctique atteint une vitesse jusqu’alors jamais égalée. «Une acidification des océans aussi rapide des eaux de surface n’a été observée nulle part ailleurs sur Terre», commente Lisa Robbins, principale auteure de l’article. La glace de mer arctique se forme en hiver, et commence à décliner au printemps pour atteindre sa surface minimale à la mi-septembre. En septembre 2012, la banquise a atteint la plus faible superficie depuis son suivi par satellite initié en 1979. Elle mesurait 3,41 millions de km2, c'est-à-dire 70.000 km2 de moins qu’à son précédent record de fonte atteint en 2007. En moyenne, on estime que la glace de mer arctique perd depuis 30 ans près de 13 % de sa superficie par décennie. Plus la banquise fond, plus la couche de surface de l’océan est exposée à l’air et donc plus il y a d’échanges entre l’océan et l’atmosphère. Les mesures sur lesquelles est basé cette étude couvrent la période 2010 (tracé jaune) et 2011 (tracé rouge). Ces deux trajets de données englobent le bassin canadien. Robbins et al., Plos One, 2013 L’étude montre que l’acidification des eaux de surface du bassin canadien s’étend rapidement et atteint des zones de l’océan qui étaient jusqu’alors isolées de tout échange entre l’océan et l’atmosphère. Ce constat se base sur l’analyse de plus de 34.000 enregistrements de données sur le carbone inorganique. Ils ont mesuré le pH, l’alcalinité totale de la couche de surface, la quantité de carbone inorganique dissous, la pression partielle du dioxyde de carbone et calculé l’indice de saturation de l’aragonite pour l’ouest du bassin arctique. Diminuer le pH de l’océan réduit le taux de calcification des organismes marins, ainsi que leur capacité à former des coquilles ou squelettes. L’aragonite est l’un des principaux minéraux carbonatés qui contribuent à la solidification du squelette d’un organisme. Mais au-delà d’une certaine acidité (qui varie aussi avec la température), l’aragonite devient soluble. Dans le bassin canadien, 20 % de l’espace est sous saturé en aragonite. Les espèces marines entrent alors en compétition, il s’instaure peu à peu une concurrence entre les petits organismes, au stade larvaire, qui captent tant qu’ils peuvent le composé déficitaire. 2013 Acidification de l'Océan Arctique (2013) par Norden.org / Youtube La fonte de la banquise fournit par ailleurs de l’eau douce à l’océan. Elle dilue le milieu, ce qui réduit la concentration de calcium et de carbonate. Ces derniers sont les éléments de base pour la formation de l’aragonite. La vitesse d’acidification des eaux de surface arctiques résulte donc de la conjonction de ces deux facteurs : davantage de CO2 absorbé et davantage d’eau douce en surface. Le problème est à considérer sérieusement car si le plancton, le corail et tous les mollusques sont les premiers en danger, c’est finalement toute la chaîne alimentaire qui s’en voit modifiée. FUTURA SCIENCES 16/9/2013
  20. Les pluies torrentielles tombées ces derniers jours sur le Colorado ont fait au moins huit morts. Quelque 650 personnes étaient encore recherchées lundi soir, tandis que 11'700 personnes ont dû être évacuées. AssociatedPress / YouTube 16/9/2013 Le beau temps enfin apparu lundi dans certains endroits a permis à une vingtaine d'hélicoptères, jusque-là cloués au sol par les fortes pluies, d'entamer des opérations de reconnaissance et de sauvetage. Le nombre de personnes dont on était sans nouvelles est ainsi passé de 1200 dimanche soir à 658 en fin de journée lundi. cnn / yOUtUBE 16/9/2013 Malgré ces quelques heures de beau temps, les pluies, qui avaient commencé mercredi soir, risquent encore de se déverser par endroits "pendant plusieurs jours encore", selon les météorologues. Elles ont provoqué en peu de temps l'une des pires inondations qu'ait connues cet Etat de plaines et de hautes montagnes de l'ouest américain. ABCNEWS / YouTube 15/9/2013 Les inondations affectent principalement les 15 comtés qui se trouvent sur une ligne nord-sud au pied des Rocheuses, là où commencent les grandes plaines. La ville universitaire de Boulder a ainsi reçu 18,3 centimètres en quinze heures, et était depuis quelques jours largement recouverte d'eau. Plus de 1500 maisons ont été détruites et près de 18'000 endommagées, ainsi que de nombreuses routes et des ponts. SourceFed / YouTube 16/9/2013 Un bilan provisoire fait état de huit morts et d'un total de 11'700 habitants évacués dans cet Etat qui a reçu en quelques jours les pluies qui y tombent habituellement en plusieurs mois. Et on était encore sans nouvelles lundi soir de centaines de personnes. "Savoir où ces personnes se trouvent est une de nos plus grandes priorités et cinq équipes d'enquêteurs se consacrent à plein temps à cette tâche", a déclaré le shériff de Boulder, Joe Pelle, à la télévision. AssociatedPress / YouTube 14/9/2013 Ces personnes ne sont pas forcément "en danger", selon le gouverneur Hickenlooper, mais elles se trouvent, "depuis deux ou trois jours, privées d'électricité, de téléphone et de connexion internet". "De nombreuses maisons ont été détruites. Plusieurs se sont effondrées et nous ne sommes pas allées dedans", a-t-il ajouté. ROMANDE 17/9/2013
  21. VIENNE - L'interpellation mardi d'un homme soupçonné de braconnage depuis plusieurs années a mal tourné en Autriche, la police faisant état de quatre morts, trois policiers et un secouriste. Deux policiers et un secouriste sont morts lors d'une intervention peu après minuit contre un braconnier présumé, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Et un autre policier, qui avait été pris en otage, a été retrouvé mort dans sa voiture de patrouille, selon des sources policières citées par l'agence autrichienne APA. Selon APA, l'homme, âgé d'une cinquantaine d'année, aurait dans un premier temps abattu un policier lors de son interpellation dans une forêt à Annaberg, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Vienne. Il aurait ensuite de nouveau fait feu alors que les secouristes appelés sur place étaient en train de prodiguer les premiers soins au blessé, tuant cette fois le conducteur de l'ambulance et touchant l'autre policier. Il se serait alors enfui à pied avant de tomber sur une voiture de police stationnant à un croisement et de tirer de nouveau, tuant l'un de ses occupants. Puis il aurait pris la fuite dans la voiture de police, en emmenant avec lui l'autre policier en otage. L'homme a rejoint son domicile, une ferme située à Grosspriel dans le district de Melk, où il était toujours retranché en milieu d'après midi. Les forces de l'ordre ont déployé un vaste dispositif: des centaines de policiers, équipés de gilets pare balle et de fusils, de pompiers et personnel de la Croix-Rouge se trouvaient sur les lieux. Des barrages ont été dressés dans un large périmètre autour des lieux. Selon un photographe de l'AFP, trois véhicules blindés de l'armée ont également été mobilisés. Il est apparemment lourdement armé, a déclaré un porte-parole de la police à APA, confirmant que plusieurs coups de feu avaient été tirés hors de la maison. [...] L'individu a tué son chien puis s'est suicidé. romandie 18/9/2013 ROMANDIE 17/9/2013
  22. Paris (AFP) - Avec ses cheveux verts, comme sa chemise et ses chaussures, Patrick Blanc pourrait se fondre dans les murs végétaux qu'il a inventés il y a maintenant 25 ans et essaimés de Miami à Bahreïn. Car après plus de 250 créations, ce botaniste et chercheur au CNRS spécialisé dans les plantes tropicales, aime toujours autant se jouer des frontières et des conventions. "J'avais envie de travailler dans les parkings. Je l'ai fait. Travailler sur des ponts. Des immeubles de grandes hauteurs, j'en rêvais, et là, je finis Sydney (ndlr, un immeuble de 150 mètres de haut)", dit-il, un sourire permanent aux lèvres. "Mon seul rêve, c'est de réintroduire la nature là où on ne l'attend pas". Avec ses cheveux verts, comme sa chemise et ses chaussures, Patrick Blanc pourrait se fondre dans les murs végétaux qu'il a inventés il y a maintenant 25 ans et essaimés de Miami à Bahreïn. (c) Afp Et ses ponctuations vertes au coeur de la minéralité des villes font désormais partie du paysage. Sur les murs des musées, dont celui du Quai Branly à Paris, d'hôtels, de résidences de luxe... mais aussi de centres commerciaux comme aux Clayes-Sous-Bois, en région parisienne. Un projet de "250 mètres de long et huit mètres de haut. Un embrassement vert. Sans doute un record en matière de surface", décrit non sans fierté Patrick Blanc, dont l'énergie adolescente fait totalement oublier les 60 ans. Sa dernière production, qu'il vient de présenter dans le centre de Paris, est plus modeste: un mur a priori "assez immonde" rue d'Aboukir dans le 2e arrondissement, et qui, désormais baptisé "oasis", "foisonne" de près de 250 plantes qui "se rapprochent de la savane, des champs, de la garrigue". Il a inventé le dispositif à l'adolescence, en s'essayant à purifier l'eau de son aquarium avec un philodendron qui a fini punaisé à un mur. Tourbe, fibre de coco, grillage... Il a enchaîné les essais pour trouver le meilleur moyen de permettre à ces plantes de pousser à la verticale, jusqu'à trouver la bonne méthode: du feutre synthétique, agrafé sur une planche de pvc, qui joue le rôle de mousse naturelle et sert de support pour les racines. Il fait breveter la technique en 1988 et se fait vraiment remarquer au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire en 1994. "Ca a été un très gros succès. Je ne m'y attendais pas", raconte-t-il. "Je venais de finir ma thèse, je travaillais sur les plantes des sous-bois et l'évolution climatique, je regardais les choses arriver avec amusement". DAVID THEMINGWORKS / YouTube Depuis, il n'arrête plus. Bien sûr, ses murs ont des vertus comme celle d'apporter de la fraicheur en été dans une rue en canyon. Mais si "ça fascine autant", avance-t-il, "c'est que ça rappelle l'habitat troglodyte d'avant. Dans les cavernes, les falaises, les plantes poussaient autour. C'est une réminiscence d'il y a 30.000 ans". Au fil des ans, et de ses missions botaniques, sa palette végétale n'a cessé de s'étoffer. "Je n'arrête pas de voyager et, à chaque fois, je me retrouve face à des plantes que je ne pensais pas utiliser avant, dont je ne pensais pas qu'elles vivaient sur des milieux inclinés". Vertigarden France / YouTube A Aboukir, il a "planté" une vingtaine d'espèces inédites. Mais ce mur, avoue-t-il, il l'aimera "beaucoup plus dans trois ans". "Quand il y aura des trous" dans ce dense tapis vert, quand les plantes se différencieront davantage les unes des autres, que certaines mourront. Des murs plus "vivants", en somme. "Dans les milieux naturels, les plantes ne couvrent pas tout. Il y a des accidents. J'aime bien quand il y a du vide", quitte à laisser du feutre apparent comme il l'a fait chez lui. Aboukir inauguré, la tête de Patrick Blanc est déjà ailleurs. Il prépare le "premier jardin botanique de lianes au monde", une centaine d'espèces qui grimperont sur un immeuble de 200 mètres à Kuala Lumpur, et réfléchit à une spirale immense dans un centre commercial de Bangkok. Jarditop / YouTube Pas de lassitude. Ces projets "l'amusent". "Et chaque mur est une nouvelle expérience", assure-t-il. sciences et avenir 17/9/2013
  23. Montpellier (AFP) - Une étude du Centre de recherche agronomique pour le développement (Cirad) à Montpellier, publiée lundi, loue les qualités "gustatives, nutritionnelles et médicinales", notamment contre les maladies cardiovasculaires", du jus de mûre andine et de l'hibiscus. "La mûre andine est plus acide, plus astringente que la mûre de nos campagnes. Elle contient des antioxydants et des polyphénols dont des anthocyanes et des tannins qui colorent le jus et surtout lui confèrent de très bons effets-santé", a expliqué le chercheur Fabrice Vaillant, coordinateur du projet européen de recherches sur ce fruit. Ce projet a consisté à étudier d'abord les composés des mûres andines en fonction de leur provenance (Equateur, Colombie et Costa Rica), a précisé le Cirad. Une étude du Centre de recherche agronomique pour le développement (Cirad) à Montpellier, publiée lundi, loue les qualités "gustatives, nutritionnelles et médicinales", notamment contre les maladies cardiovasculaires", du jus de mûre andine et de l'hibiscus. (c) Afp Différents procédés de transformation (extraction, filtration, clarification, pasteurisation et conditionnement du jus) ont ensuite été utilisés en collaboration avec le CITA (centre national de science et de technologie de l'alimentation) du Costa Rica et l'Unité de recherche Qualisud à Montpellier, a ajouté le centre de recherche. Enfin, des études cliniques ont été effectuées sur des volontaires sains. Elles ont mis en exergue "les bienfaits de ce produit pour la santé dans le cadre d’une nutrition préventive des syndromes métaboliques et des maladies cardiovasculaires", a indiqué le Cirad. Selon l'étude, les "bienfaits de la mûre andine" seraient la conséquence de la présence "des ellagitannins (que l’on trouve dans les vins vieillis en fût de chêne) métabolisés par la flore intestinale puis absorbés sous forme de molécules plus actives (les urolithines) qui peuvent persister dans l’organisme plusieurs jours après l’ingestion". Le Cirad conseille également le jus de calice d’hibiscus, appelé bissap au Sénégal, karkadé en Égypte, dah, oseille de Guinée ou thé rose d’Abyssinie, dont "les pouvoirs antioxydants ont également été démontrés". Boisson traditionnelle en Afrique, ce jus est obtenu à partir du calice séché de la fleur d’hibiscus rouge et peut se mélanger à la menthe et au gingembre. Selon le Cirad, des "tests sensoriels et d’acceptabilité" viennent d’être réalisés sur différents jus de bissap dans plusieurs villes d’Europe (Montpellier, Porto, Chatham) et d’Afrique (Dakar) SCIENCES ET AVENIR 16/9/2013
  24. Le redressement Costa Concordia s'est achevé avec succès à 04h00 mardi, ont annoncé les autorités italiennes sur l'île du Giglio. Une réussite saluée par des applaudissements et des cris de joie sur le port, mais aussi par la sirène du paquebot naufragé qui a retenti plusieurs fois. Les travaux avaient commencé la veille dans la matinée. L'épave a été relevée grâce à 36 énormes câbles d'acier. La rotation s'est faite très lentement. Peu après minuit, les énormes caissons placés sur le flanc gauche du navire ont été remplis d'eau de mer, ce qui a favorisé la manoeuvre. L'épave du Costa Concordia a émergé des flots vers 4h du matin mardi. (ANDREAS SOLARO / AFP) Pour l'ingénieur Franco Porcellacchia, chef du projet pour Carnival, maison mère de l'armateur Costa, "l'opération ne pouvait pas mieux se dérouler". La coque du bateau va nécessiter d'importantes réparations, a expliqué Franco Gabrielli, chef de la protection civile italienne. TELEGRAPH TV / YouTube "Le voir ressortir de l'eau est très émouvant pour moi. Je ne pouvais pas rater ça. J'aurais pu périr sur le bateau et en fait je suis là pour raconter mon histoire", a déclaré Luciano Castro, un rescapé. THeNewYorkTimes / YouTube Le redressement de ce mastodonte de 114'000 tonnes, échoué depuis 20 mois, avait auparavant pris du retard en raison d'une interruption d'une heure lundi après-midi pour une maintenance sur les câbles de traction effectuée par des techniciens-alpinistes spécialisés. Le redressement et le renflouement sont des opérations confiées à l'italien Micoperi et à l'américain Titan pour un coût déjà supérieur à 600 millions d'euros (740 millions de francs), entièrement à la charge de Carnival. GIGLIONEWS / YouTube C'est la première fois qu'une telle prouesse est tentée sur un bateau aussi grand et positionné de cette façon, le côté droit couché sur des rochers. ROMANDIE 17/9/2013
  25. Paris (AFP) - Des spécialistes de la biodiversité marine et des ONG ont appelé lundi à Paris à soutenir la proposition de la Commission européenne d'interdire le chalutage en eaux profondes, une technique de pêche fortement décriée pour son impact négatif sur les fonds des océans. "C'est un moment clé pour les océans profonds qui ont vraiment besoin de cette réglementation", a plaidé Matthew Gianni de la Deep sea conservation coalition, qui fédère 70 associations. "Le chalutage en eaux profondes met en jeu le profit à court terme réservé à quelques uns contre le bénéfice à long terme pour tous", a résumé Claire Nouvian, présidente de l'ONG Bloom, organisatrice de la rencontre. Des spécialistes de la biodiversité marine et des ONG ont appelé lundi à Paris à soutenir la proposition de la Commission européenne d'interdire le chalutage en eaux profondes, une technique de pêche fortement décriée pour son impact négatif sur les fonds des océans. (c) Afp La Commission européenne a proposé en 2012 d'interdire dans un délai de deux ans le chalutage en eaux profondes, une initiative combattue par la France et l'Espagne. Adoptée à une écrasante majorité par la commission Environnement du Parlement européen, la proposition doit faire l'objet d'un vote qui sera serré en commission Pêche le 3 octobre, avant d'être examiné en séance plénière à Bruxelles en décembre. Pour Les Watling, chercheur à l'université de Hawaï et un des spécialistes mondiaux des grands fonds, la pêche profonde avec des chaluts est comparable à "l'action d' un bulldozer dans un jardin". Poisson ruban ou régalec - YouTube 25/7/2013 Gilles Boeuf, président du Museum d'Histoire naturelle et spécialiste des questions de biodiversité, a déploré que si "les gens ont peur du changement climatique, en comprennent ses enjeux, ce n'est pas le cas pour la perte de la biodiversité". "Mais si on ne change pas nos manières de faire, on en paiera les conséquences très longtemps", a-t-il averti. De multiples travaux scientifiques démontrent qu'en raclant les grands fonds marins, les chaluts détruisent les écosystèmes et prennent un tas d'espèces qui seront ensuite rejetées. Ces bâteaux pêchent jusqu'à plus de 1.500 mètres de profondeur. Pour Philippe Cury, chercheur à l'Institut pour la recherche et le développement (IRD), "cette pêche n'est pas viable écologiquement, mais elle ne l'est pas non plus économiquement et elle n'est possible aujourd'hui que grâce aux subventions", a avancé le scientifique. "Elle représente seulement 1% de la totalité des prises dans les eaux de l'Union européenne", a-t-il ajouté. Erick Gallian / YouTube 30/8/2013 Des espèces, comme les grenadiers ou les empereurs, sont pêchés en eaux profondes, c'est à dire au delà d'environ 300 mètres. A partir de cette profondeur, la température baisse fortement, ce qui modifie le fonctionnement des écosystèmes. "A partir de cette profondeur, tout devient plus lent, les espèces grossissent moins vite et se reproduisent à un âge plus élevé", note Les Watling. Selon ce spécialiste, il existe un million d'espèces de toutes sortes dans les océans profonds, "un chiffre supérieur à ce qui existe dans la forêt amazonienne". Pour illustrer la richesse de la biodiversité marine, des images inédites filmées en Méditerranée du plus grand poisson osseux répertorié mais mal connu- le régalec -ont été projetées aux participants. Le régalec, qui peut atteindre plus de 10 mètres de long, vit dans la plupart des mers du monde entre 100 et 1.000 mètres de fond. Prise d'un régalec 27/12/2011 Elgorithm / YouTube Des personnalités ont affiché leur soutien à cet appel : Nicolas Hulot, Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, le dessinateur Jul, Daniel Cohn-Bendit ou encore Richard Branson, ainsi que le député PS Jean-Paul Chanteguet et l'écologiste Pascal Durand. SCIENCES ET AVENIR 16/9/2013
×
×
  • Créer...