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la lettre hebdo de gérard charollois (24/02)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Appel pour la défense des êtres vivants Selon une information pitoyable émanant d’ennemis de la terre, une présidente d’association de protection des êtres sensibles aurait fustigé les jeunes militants de « Droits des animaux » qui s’interposent,dans les forêts entre les veneurs et leurs victimes, qualifiant ses actions de « violentes et illégales ». Par mansuétude et au bénéfice du doute, nous ne citerons pas cette association fratricide qui offre aux tortionnaires d’animaux une caution morale bien malencontreuse. La chasse à courre représente un loisir dont la cruauté, la férocité ont justifié l’abolition dans la plupart des pays. Depuis quelques mois, nous avons relaté les actions militantes d’un groupe de jeunes gens qui s’opposent, sans violence et sans illégalité, à ce jeu violent, légal mais illégitime, dans les forêts du Nord-Ouest de la France. Ce sont des actions similaires qui amenèrent l’abolition de la chasse à courre en Grande-Bretagne par un vote des Communes à majorité travailliste. Sans l’intervention sur le terrain du Président de la LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX dans le MEDOC contre les chasseurs de tourterelles en mai, les citoyens ne sauraient rien de ce braconnage car tout crime se nourrit de silence et d’obscurité. Bien que nous ne soyons pas organisateurs des actions militantes d’interposition contre les chasses à courre, nous saluons ces courageuses initiatives. Nous saluons, sans exception aucune, d’où qu’elles viennent, toutes les actions en faveur de la cause du vivant, qu’elles émanent d’associations people, installées et nanties, soucieuses de grande respectabilité ou de mouvements novateurs, « voltigeurs de pointe dans les champs de mines » d’une société bloquée. Modérés, invités aux tables ministérielles, voire même décorés ou humbles besogneux radicaux de la cause écologique, tous ceux qui oeuvrent à la grande mutation du comportement humain envers le vivant méritent notre approbation, notre soutien, nos encouragements car rien n’est plus stupide que la discorde et les querelles de chapelles. Le quasi-fonctionnaire de laprotection animale et de la Nature fait progresser les consciences et les lois comme l’éco-guerrier qui se branche pour dénoncer l’abattage d’un arbre vénérable ou le jeune ami des animaux qui stoppe momentanément et symboliquement le bras d’un tueur agréé. Tout ce qui milite pour le vivant est nôtre et nous appelons à l’unité de tous les défenseurs des êtres sensibles face aux lobbies des ennemis de la terre. Courir dans les couloirs d’un ministère pour tenter de négocier une bribe de progrès ou courir dans les bois pour dénoncer les atteintes au vivant, c’est agir pour le mieux, pour plus de raffinement des mœurs et des manières envers les êtres sensibles. Il y a complémentarité entre ceux qui négocient sans fin des réformes sans cesse différées, ceux qui créent des événements de terrains et ceux qui par la plume et le verbe mènent la bataille des idées. A toutes les époques, face à tous les défis, la société se compose de trois strates : --- 80% d’indécis timorés, prudents qui ne s’enrôlent que dans le cortège des vainqueurs, --- 10% de complices des arriérations et des crimes du temps, --- 10% de femmes et d’hommes de mieux qui résistent et refusent d’abdiquer devant l’horreur. La grande querelle de l’écologie n’échappe pas à ce clivage sociologique permanent. Que celles et ceux qui souhaitent ébranler les bastilles des lobbies contre Nature prennent conscience de l’unité nécessaire des protecteurs du vivant,par-delà les nuances, les degrés d’engagements, les tempéraments qui font notre richesse sans justifier nos divisions. Entretenir des oppositions serait suicidaire. La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE salue tous les opposants à la chasse, tous les réfractaires à la tauromachie, tous les protecteurs des animaux, tous les amis des sites naturels, tous les objecteurs aux projets de déménagements de la Nature par les cupides, tous les immunisés contre la loi d’acier du profit à n’importe quel prix. S’il advient que par lâcheté, par opportunisme et pour donner des gages aux ennemis de la terre, un ami de combat dénigre l’action des autres défenseurs de la vie, nous ne pouvons que lui exprimer notre attristée compassion, car il est misérable de fournir aux violents qui brutalisent les êtres sensibles, des occasions de propagande. Un simple constat s’impose. La condition humaine régresse sous les coups du libéralisme économique. Le consumérisme qui fut, dans le passé, nécessaire au développement humain doit désormais laisser la place à la quête d’un art de vivre, à une croissance purement qualitative laissant persister la vie sur terre, c’est-à-dire la Nature. La condition animale stagne et la loi GRAMMONT de 1850, légèrement améliorée en 1960 commence à dater. La condition de la Nature est celle d’un coma programmé et aucune avancée n’est intervenue depuis la loi du 10 juillet 1976. Alors, que certains patientent sagement à l’ombre des lambris du pouvoir peut se concevoir, mais les animaux torturés, la Nature expulsée, les humains sacrifiés au culte des entreprises privées sont las d’attendre ! Ébranler les bastilles de l’arriération et de la férocité passe par des choix politiques et les « apolitiques » qui espèrent de l’empathie et des conquêtes de la conscience de la part des partis conservateurs s’illusionnent douloureusement. Dans cinquante ans, ils attendront encore l’autobus, en priant le Président de les entendre. Pour que la cause du vivant l’emporte, il faut créer un rapport de force politique et faire que les 10% de gens de mieux entraînent le troupeau des 80% de conformistes planqués du juste milieu, contre les 10% de tueurs, d’empoisonneurs, de promoteurs. Alors, apolitiques ? Certainement pas ! La prévalence du vivant sur la possession s’appelle l’écologie. Les hommes au pouvoir font prévaloir la possession vorace sur le vivant. Partout, la Nature régresse victime des routes, des carrières, des lotissements, des résidences de loisirs, des infrastructures, des champs empoisonnés de l’agrochimie, et le pouvoir en place demeure complice des chasseurs et de tous les exploiteurs des animaux. Evidences ! bien sûr, mais ces vérités gagnent tout de même à être énoncées clairement. Notre premier devoir est de penser une éthique nouvelle et nous avons conscience qu’il est dangereux de penser . autrefois, nos prédécesseurs, gens de mieux et pourfendeurs des idées reçues, encouraient le bûcher, la prison et la mort. Aujourd’hui, nous ne risquons guère que d’être censurés et taxés « d’intégrisme ». Voyez que l’humain progresse. Il accédera peut-être à une société écologiste fondée sur le respect des êtres sensibles et de la biodiversité ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. -
saumons d'élevage
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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La société onirique « L’homme n’a pas deux cœurs. Un pour l’animal et un pour l’homme. Il en a un ou n’en a pas. » LAMARTINE Il y a un an, j’alertais mes amis lecteurs sur les conséquences régressives de la trop prévisible victoire électorale, non pas d’un individu ni meilleur ni pire que tous ceux de son école de pensée, mais du parti néo-conservateur. L’habile manipulation médiatique, le manque de culture politique des citoyens, les talents individuels des acteurs devaient aboutir au résultat annoncé. Quelques mois plus tard, les fumées se dissipent et ceux qui ne comprennent que très lentement commencent à éprouver du malaise devant certains signes de cette politique que d’aucuns imaginaient spécifiquement nord-américaine. Et chacun de s’interroger sur les mérites ou les tares de tel ou tel individu propulsé leader du parti de l’argent et donc leader de l’Etat à un moment donné . Or, les qualités et les vices de l’acteur en représentation ne sont rien que de l’écume, du rêve, du spectacle pour foules captives. Le leader ne mérite ni tant d’honneurs hier, ni tant d’avanies aujourd’hui et plus encore demain. Il n’est qu’un acteur au service de la même idéologie, des mêmes intérêts ici et ailleurs. Seul le style, l’aspect, le décor changent, d’un pays à l’autre, d’un mandat électif au suivant, mais le fond demeure immuable : la ploutocratie est bien gardée. Les Français découvrent avec étonnement et un peu d’appréhension que le chef de l’Etat tente de ranimer dans ce pays voltairien, à la pointe de la libération athéiste, les dogmes religieux d’antan, de toutes les religions d’ailleurs pourvu qu’il y ait du dogme, des pasteurs de toutes obédiences pour encadrer le bon peuple qui ne saurait être bon sans un Dieu. C’est que rien ne vaut la religion pour maîtriser le troupeau, consoler les uns, effrayer les autres, occuper les plus fragiles, détourner l’immense majorité basique de la réflexion critique, toujours dangereuse pour l’ordre établi. Bien sûr, la religion n’est pas faite pour les maîtres du système qui s’en affranchissent fort heureusement. Les maîtres exercent dans leurs vies privées une belle liberté dégagée des interdits, des entraves, des tabous religieux. La religion, c’est bon pour le petit peuple invité à craindre et à respecter, aujourd’hui comme hier, dieux et maîtres. Si le leader actuel, champion du parti de l’argent-roi et détenteur de l’Etat vient à perdre son aura, son crédit, son emprise sur les foules télé-décérébrées, la ploutocratie propulsera immédiatement un remplaçant tout neuf offert aux admirations du bon peuple. Ce nouveau leader n’aura rien de novateur, mais les médias le pareront des vertus que le précédent aura perdues. Tout ceci n’est qu’un jeu : l’essentiel est que les entreprises soient bien protégées, que les affaires d’une caste minoritaire et fermée perdurent. Ce qui constitue problème n’est pas le Président, aux USA, EN France, en Italie ou ailleurs, c’est que le même système prévaricateur et destructeur de la planète soit à l’œuvre, système qui détruit le vivant, système qui nie le cœur au profit du profit. Pour sortir du néo-conservatisme, un progressisme radicalement nouveau deviendra l’axe de résistance : l’écologie. Philosophiquement, l’écologie, à la différence des scories marxistes, remet en cause tant le théocentrisme que son fils naturel, l’anthropocentrisme qu’il convient de distinguer de l’humanisme. L’anthropocentrisme considère que l’homme est à part dans la Nature, qu’il peut régner et exploiter sans vergogne, dans le mépris des êtres vivants n’appartenant pas à l’espèce élue. L’humanisme invite à l’empathie envers l’humain sans pour autant exclure les animaux et le fait naturel. Ce qui s’oppose à l’anthropocentrisme est le biocentrisme. Ce qui s’oppose à l’humanisme est le « libéralisme économique » (tout pour le profit). Le « libéralisme économique » porte un bien joli nom couvrant une sinistre réalité. La Liberté, la seule qui vaille, celle de penser, de s’exprimer, de vivre, ne l’accompagne pas nécessairement comme le prouvent les innombrables exemples de dictatures criminelles à l’ombre desquelles il s’épanouit volontiers, du Chili de PINOCHET à la Chine rouge. La seule liberté qu’impose le système ploutocratique est celle du commerce et du lucre. Malgré les discours menteurs sur Guy MOQUÊT, sur l’instrumentalisation des religions monothéistes, sur le souci de la terre et de son atmosphère, les zélateurs du système néo-conservateurs ne servent qu’un unique maître : l’argent. Le reste est du vent, des histoires pour petits enfants sages et peuples domptés. le chef de l'état souffre présentement, entre autres, d’attaques sur sa vie privée, disons même sa vie sentimentale et sexuelle. Ces attaques sont irrecevables, dès lors que dans ce domaine n’existe ni « bien », ni « mal » et que le libertin qu’il sait être s’avère moins dangereux que le chanoine qu’il afficha. Le Président, comme tout individu, est libre d’aimer qui il veut, quand et comme il veut et cela ne regarde que lui. Le problème tient à ce que ces acteurs politiques théâtralisent eux-mêmes leurs vies privées, lorsqu’ils jouent, pour les petites gens conformistes et religieuses, la « sainte famille ». Leur hypocrisie se retourne contre eux lorsque la société voyeuriste qu’ils sécrètent les démasque. Cette maladie de la société onirique trouva son illustration burlesque dans l’affaire CLINTON. Le Président états-uniens fut sommé de s’expliquer sur ses ébats avec une secrétaire et acculé au mensonge par l’imposture puritaine ambiante qu’il ne sût pas fustiger et narguer. Il aurait dû tirer gloire de ce que les censeurs néo-conservateurs voulaient lui imputer à faute. Ma réponse eut été : « Monsieur le Procureur faites de même et vous irez mieux ! » L’actuel Président Français inquiète davantage lorsqu’il remue les cendres des bûchers de l’inquisition que lorsqu’il change de partenaire, ce qui ne fait de bien ou de mal qu’à lui seul. Répétons-le : il n’y a démocratie que lorsque la vie privée est totalement opaque et la vie publique totalement transparente. Le néo-conservatisme impose le contraire. Les peuples sont bien mal inspirés en confiant le pouvoir à ce courant de pensée et l’abrutissement médiatique que leur impose les forces d’argent ne saurait devenir une excuse. Après tout, la possibilité d’intellligence fut donnée à l’homme par la Nature pour qu’il s’en serve. Si les peuples sont assez stupides pour élire les représentants du parti de l’argent-roi, on ne va pas se lamenter sur leurs malheurs. Les mauvais sentiments finissent toujours par atteindre ceux qui les nourrissent. La Nature assassinée, victime de ce système, innocente puisqu’elle ne vote pas, pourrait bien s’insurger et se débarrasser de ce parasite planétaire qui n’a pas la sagesse de sa puissance. Chasse, boulimie autoroutière, agriculture empoisonneuse, urbanisation cancéreuse, croissance infinie dans un monde fini, font reculer la vie dans sa merveilleuse diversité. Pour que cela cesse, il ne suffira pas de changer de leader, il faudra changer d’éthique et substituer l’amour de la Nature AU mépris DU VIVANT. Il faudra rendre à l’homme un cœur tant pour l’animal que pour l’homme. Ni le théocentrisme néo-conservateur, pourvoyeur d’absolus meurtriers et de communautarismes fermés, ni l’anthropocentrisme sans aucun fondement rationnel ne répondent aux défis du temps. Vaincre la cruauté, l’instinct de mort, la cupidité exacerbée du grand « nuisible », homo economicus, inventer une société d’hommes humanisés, pleinement responsables et bienveillants, voilà l’objet de la prochaine révolution éthique. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
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Adresse de la pétition: http://www.lapetition.be/petition.php?petid=1799 Pétition pour sauver le SIBE Ramsar de l'Embouchure de la Moulouya Cette pétition internationale est élaborée et présentée par les associations de protection de l'environnement dans le collectif de l'Ecoloplateforme du Maroc du Nord notamment : * L'Espace de Solidarité et de Coopération de l'Oriental * Homme et Environnement (Berkane) * Protection des Cigognes Blanches (Berkane) * Azir pour l'Environnement (Al Hoceima) * ASTICUDE pour la culture et le développement (Farkhana) * Les Amis de l'Environnement (Oujda) * Les Amis de Tafoghalt (Tafoghalt) * MOUBADARA (Zaïo) * ANELMA (Madagh) «Tous ensemble nous pouvons sauver le SIBE (Site d'Intérêt Biologique et Ecologique de l'Embouchure de la Moulouya)Le SIBE de la Moulouya représente une valeur patrimoniale indéniable du fait qu'il constitue l'estuaire de la plus grande rivière du versant méditerranéen du Maghreb et du plus long oued du Maroc, c'est le plus grand complexe estuarien méditerranéen au Maghreb. Ses fonctions écologiques sont nombreuses dont l'absorption des inondations de la rivière, un milieu très important pour la migration de nombreuses espèces de poissons devenus rares ou menacés au Maroc et un lieu de repos, de nidification ou d'hivernage pour nombreuses espèces d'oiseaux d'intérêt mondial, les goélands d'Audouin, les sarcelles marbrées, etc. en sont certains exemples. Ce SIBE constitue également l'un des derniers refuges pour un grand nombre d'espèces endémiques, menacées ou rares aux échelles nationale et régionale. Il est caractérisé par une grande diversité d'habitats, la sansouire la plus large de l'Afrique du Nord, une plage sableuse parmi les plus longues de la Méditerranée, un lit majeur d'aspect fluvial (large et inondé en permanence) unique sur le versant méditerranéen du Maroc, une forêt alluviale de Tamarix la plus étendue et la plus belle du Maroc La faune et la flore y sont particulièrement riches. A titre d'exemple, le nombre d'espèces d'oiseaux correspond à près des 2/3 du total des espèces connues à l'échelle nationale.La flore, les invertébrés, l'herpétofaune, etc. y montrent un fort taux d'endémisme et des particularités biogéographiques d'un grand intérêt. L'embouchure de la Moulouya (35°06' N - 2°22' W) est classée SIBE (Site d'intérêt biologique et écologique), il s'agit donc d'une zone de biodiversité importante, riche en végétation aquatique, puis en tant que site RAMSAR en 2005.Cinq systèmes d'habitats ont été recensés: marin, estuarien, d'eau courante, palustre, lacustre. Les paysages très diversifiés du sibe de l'embouchure de la Moulouya font de lui un milieu riche floristiquement et faunistiquement. La flore est constituée de nombreuses formes endémiques, rares, menacées ou remarquables (médicinales, utilitaires, économiques). Elles sont regroupées en 3 grandes formations végétales pour 6 à 8 principales associations.Les principales associations de la 1ere formation, celles des dunes sont : la Rétamaie, Ammophilaie, avec comme espèces dominantes: Retama monosperma, Ammophila arenaria, Salsola kali et Lycium intricatumLa deuxième formation de végétation des bords du fleuve et des marécages: la Tamriçaie la Juniperaie, et la jonchaie. Avec comme espèces dominantes: Tamarix gallica et T. boveana, Juniperus phoenicea, Juncus acutus, Scirpus, Typha et Phragmites communis. La troisième formation de végétation de la plaine saline: la Chamaréopaie et la Salicornaie. Avec comme espèces dominantes: Salicornia, Suaeda, Frankenia, Limonium, Inula, et Chamerops humilis.24 espèces de mammifère ont été identifiées, parmi lesquelles on peut citer: Le Sanglier,- le Chat ganté, le Mangouste, la Loutre… 23 espèces hérpetofaune ont été identifiées dont 8 remarquables, parmi lesquelles on cite : * Le Seps rifain, le Lézard marocain (endémiques),le Seps de doumergue, le Seps à deux doigts (rares), la Tortue grecque, Tortue verte (menacées)… 201 à 208 espèces d'oiseaux ont été identifiées, dont: 39 endémiques, rares ou menacées; 99 espèces reproductrices * 98 hivernantes.On peut citer à titre d'exemples :Sarcelle marbrée, Goéland d'Audouin (intérêt mondial), Poule sultane, Crabier chevelu (menacées), Flamant rose, Balbuzard pêcheur (rare).Etant donné sa richesse en biodiversité, d'une part, et en milieux humides, d'autre part, l'embouchure de la Moulouya a été classée comme Site d'Intérêt Biologique et écologique "SIBE" par la commission nationale chargée du plan directeur des aires protégées (AEFCS 1996) créée à la suite de la signature de la convention sur la diversité biologique (CDB) RIO 11/06/92. * C'est également une zone humide classé en 2005 "SITE RAMSAR", suite à la signature de la convention RAMSAR du 02 /02/1971, en vigueur au Maroc depuis 20/10/1980. En signant ces deux conventions, l'Etat marocain a pris l'engagement d'y laisser l'avantage à la nature et à son épanouissement. Tous ces oiseaux, tous ces mammifères, tous ces herpetaufaunes qui ont été identifiés par des scientifiques universitaires et des experts, ont besoin de ce SIBE, de leur habitat naturel dans son intégralité pour survivre et se reproduire naturellement. Ce SIBE a une fonction, c'est celle du maintient de la vie. Ce SIBE risque de disparaître, il est menacé par trois projets en cours de réalisation :-Une station de pompage de l'eau du débit environnemental de la Moulouya pour les besoins d'irrigation des trois terrains de golf de FADESA, * La réalisation d'une conduite pour déverser les eaux usées du projet FADESA dans le SIBE, ce qui va polluer les eaux du SIBE et exterminer la population aquatique marine et estuarienne du SIBE et impacter négativement la population avifaune et terrestre du SIBE. * la réalisation d'une autoroute qui va l'amputer d'une grande zone qui fait partie intégrante du SIBE.Il faut a tout prix empêcher cela. Ces aménagements dont l'impact n'a pas été étudié, vont causer des dégradations extrêmement graves et très probablement irréversibles.Pour toutes ces raisons, les signataires de cette pétition qui sera adressée à SM le Roi Mohamed VI demandent de surseoir à la réalisation de ces trois projets pour permettre de rechercher des solutions qui ne compromettent pas l'existence du SIBE Ramsar de l'Embouchure de la Moulouya.Merci à tous les amis de la Nature. Mohamed BENATA http://www.lapetition.be/petition.php?petid=1799
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Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences. Une nouvelle étude démontre les dangers que font peser sur les populations sauvages les élevages de saumons. Celle-là est quantitative et concerne plusieurs pays. Les résultats sont cette fois très nets : les effectifs sauvages se réduisent de moitié au contact des fermes piscicoles. Elevages contre populations naturelles : à ce jeu, les secondes sont perdantes, du moins chez les saumons. Les causes sont connues. L'une d'elles est le croisement avec des animaux échappés des cages. Mais la principale est l'infection des saumons naturels qui reviennent frayer dans les rivières et rencontrent, à leurs embouchures, les cages flottantes des fermes d'élevages. De plus en plus nombreuses, les piscicultures occupent désormais de vastes surfaces en Europe du nord et au Canada. Les densités d'animaux vivant dans ces cages facilitent la prolifération de nombreux parasites, qui se propagent loin de la ferme et touchent les poissons sauvages passant dans les parages. Le phénomène est connu depuis plusieurs années et de nombreuses études avaient montré la réalité de l'impact mais toujours à une échelle locale. L'effet global, lui, restait incertain. En décembre 2007, une équipe canadienne de la Dalhousie University (Halifax, Canada), comprenant notamment Jennifer Ford, avait déjà fait avancé le débat. Ces chercheurs avaient consulté les statistiques fédérales sur les populations sauvages de cinq espèces de salmonidés (dont le saumon Atlantique et la truite de mer) venant remonter les rivières. Parallèlement, l'étude sur le terrain analysait l'étendue du parasitisme dans ces populations, chez les larves et chez les adultes, tout le long de leurs migrations, entre l'embouchure de la rivière et l'océan. Les résultats, publiés dans la revue Science, montraient que les saumons sauvages étaient fréquemment infectés par le pou du poisson, un parasite tristement célèbre dans les piscicultures. Jennifer Ford, de la Dalhousie University, étudie ce sujet depuis plusieurs années. Crédit Nick Pearce. Un effet global La même Jennifer Ford, avec Ransom Myers (un ichtyologiste de l'Ecology Action Centre, décédé en mars 2007 après la fin de l'étude), vient de publier dans la revue PloS Biology de nouveaux résultats, encore plus nets. Cette fois, l'étude concerne trois pays, l'Ecosse, l'Irlande et le Canada (trois régions). Les biologistes ont comparé l'évolution des effectifs de plusieurs populations sauvages, fréquentant les abords de piscicultures ou ne s'en approchant jamais. La comparaison a porté sur des paires de populations de la même région et a fait appel à un modèle mathématique développé par les auteurs. L'étude met en évidence un impact fort des élevages sur les populations de poissons sauvages. Par rapport à des populations sans contact avec les piscicultures, le taux de survie des animaux (le taux de retour à la rivière) diminue de plus de 50 %. Dans les zones des plus grands élevages, ce taux de survie serait plus faible de 73 %. L'effet des fermes d'élevages n'est donc pas local mais global. A terme, les populations sauvages de saumons sont réellement menacées, expliquent les chercheurs, d'autant que l'aquaculture progresse toujours. Mais Jennifer Ford pense qu'il existe une solution simple : éloigner les fermes des embouchures des rivières, c'est-à-dire des migrations des saumons. -------------------------------- encore + simple comme solution : arrêter de bouffer du saumon !!!
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www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/02/13/la-foret-francaise-se-metamorphose-sous-l-effet-du-changement-climatique_1010759_3244.html#ens_id=853716 La forêt française se métamorphose sous l'effet du changement climatique LE MONDE | 13.02.08 | 15h32 • Mis à jour le 13.02.08 | 15h32 FORÊT DE CAILLEBERT (SARTHE) ENVOYÉE SPÉCIALE Gilles Cardot ne regardera plus jamais pousser ses arbres comme avant. Avant, c'était quand ce forestier, responsable de 25 000 hectares dans l'ouest de la France, croyait avoir l'éternité devant lui. Tout a changé en 2003. "Au lendemain de la canicule, nous avons décidé que, malgré toutes les incertitudes, il était plus raisonnable de croire au changement climatique et de commencer à agir", explique son directeur, Laurent Piermont. Les deux hommes travaillent pour la Société forestière, qui gère en France 250 000 hectares de forêts privées pour le compte de grandes institutions bancaires ou de sociétés d'assurances. Par ce matin gelé de janvier, ils ont chaussé leurs bottes pour passer en revue la forêt de Caillebert, dans la Sarthe. Cette forêt de 250 hectares est devenue un laboratoire de l'adaptation aux effets du réchauffement. A cause de la pauvreté de ses sols sableux, des essences réputées résistantes y ont été introduites depuis longtemps. Le plan de gestion, qui constitue la mémoire du travail accompli, en témoigne. Celui de Caillebert offre une rare diversité entre les futaies de chênes, de châtaigniers, de pins, de peupliers... "Ici, nous ne replanterons pas de pins maritimes, nous allons faire un essai avec un robinier sélectionné en Hongrie pour sa résistance à la sécheresse", explique M. Cardot devant une friche fraîchement coupée de 7 hectares. Le choix de ce cultivar hongrois ne tient pas au hasard : la plaine du Danube connaît aujourd'hui les étés caniculaires que la France pourrait subir dans quelques décennies. L'évolution des forêts australiennes, soumises depuis plusieurs années à des épisodes de sécheresse exceptionnelle, est également observée avec attention. Le changement climatique agit de façon paradoxale sur les arbres. D'un côté, la teneur plus élevée de CO2 dans l'atmosphère stimule leur croissance, de l'autre, le manque d'eau lié aux fortes chaleurs estivales met en péril leur survie. Pour anticiper les effets du réchauffement, les forestiers s'appuient sur les scénarios du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), complétés par les travaux menés plus localement par Météo France ou l'Institut national de recherche agronomique (Inra). Selon leurs prévisions, l'avenir des arbres français se jouera après 2050, quand la fréquence des canicules augmentera. "Plus que la multiplication des tempêtes ou l'apparition de gelées précoces, la répétition des canicules représente la vraie menace pour la forêt", souligne M. Piermont. Pour anticiper ce bouleversement, la Société forestière a divisé ses arbres en deux catégories. D'un côté, ceux dont l'espérance de vie ne va pas plus loin que le milieu du siècle. Pour eux, l'intervention se limite à alléger la densité des plantations, pour s'adapter aux moindres réserves des sols en eau, et à programmer des coupes plus précoces. Les pins laricio, par exemple, ne seront plus récoltés à soixante-dix ans mais à cinquante. De l'autre, tous les arbres qui devront encaisser de plein fouet les coups de chaud estivaux annoncés après 2050. "Là, nous entrons dans une zone d'incertitudes", reconnaît le directeur de la Société forestière. Certaines essences sont d'ores et déjà placées sur la liste des espèces menacées, comme l'épicéa commun, le sapin de Vancouver, le hêtre ou le chêne pédonculé. "Nos chênes végètent", confirme Gilles Cardot en montrant des spécimens aux troncs anormalement étroits pour leur âge. Certains n'ont pas résisté aux sécheresses de la fin des années 1980 puis de 2003 et offrent le spectacle de longs fûts décharnés. Ils seront peu à peu remplacés par des châtaigniers ou des robiniers, deux essences que la Société forestière a retenues dans sa liste des variétés de transition, capables de survivre dans les conditions climatiques prévues après 2050. Ces espèces, parmi lesquelles se trouvent aussi le tilleul, le cèdre, le pin laricio ou le chêne sessile, seront progressivement confortées ou introduites à Caillebert et ailleurs en France. La diversification des essences offre pour l'instant la seule parade au changement climatique. Mais les forestiers avancent sur ce terrain avec modestie, car ils ne sont certains que d'une chose : "La nature ne répond jamais comme les hommes pourraient s'y attendre." Laurence Caramel
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Sur le site de l'association Kokopelli, http://www.kokopelli.asso.fr un remarquable article de Dominique GUILLET nous informe des tentacules des riches prédateurs de la biodiversité au travers de la publicité. Les lobbies semenciers se moquent bien du sort de la biodiversité, du sort du Vivant, du sort de la planète. Ils ne sont intéressés que par le profit ! « Ce n'est pas avec des prières que l'on fait sortir les rats du fromage ! » Ces lobbies se gaussent des bonnes volontés, des bonnes intentions, des Grenelles et autres « amuse-public » : leur mode de pensée : éliminer toute concurrence et particulièrement celle qui préconise la sauvegarde du patrimoine génétique. Pourquoi les associations de protection animale sont-elles concernées ? Parce qu'elles ont la même culture : sauver la richesse et la diversité du Vivant. Pourquoi la Convention Vie et Nature pour une écologie radicale soutient-elle à 100 % KOKOPELLI ? Parce que le Vivant ne se défend pas morceau par morceau. Parce que si les semences « naturelles » disparaissent c'est demain la dictature des semenciers OGM ! Parce que si demain KOKOPELLI disparaît, ce sera le tour de la diversité et la richesse des espèces animales. Parce que si demain la richesse et la diversité des espèces animales disparaissent ce sont les discriminations qui vont « exploser » ! Il faut soutenir toutes les associations de la défense du Vivant ! Il faut les soutenir et non du bout des lèvres mais en investissant notre énergie et notre enthousiasme ! Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN
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c'est pas moi qui le dit !!!!! c'est un des leurs
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France : Un chasseur dénonce les massacres de sangliers « Aujourd’hui, on tue en une journée autant de sangliers que l’on tuait en une saison, il y a vingt ans. » On sait que le 5 décembre, à la Moncelle, près de Sedan (Ardennes) un groupe de chasseurs a tué 26 sangliers. Cette battue illicite – qui n’est pas la première – a choqué même les chasseurs « modérés » car il s’agissait d’un troupeau de sangliers quasi apprivoisé qui se deplaçait en plaine, suivant, tous les jours et en plein jour, le même itinéraire. Un de ces chasseurs « modérés » qui se dit « vieux chasseur », titulaire du diplôme d’honneur de sa fédération départementale et membre de la Fédération des chasseurs de grand gibier, révolté, a adressé au quotidien « L’Ardennais » (6/1) un courrier titré « Saint-Hubert réveille-toi, ils sont devenus fous. » Dans sa lettre, ce chasseur dénonce avec force la création de compagnies de sangliers et l’agrainage massif et permanent « qui a modifié les cycles de reproduction des laies avec des naissances toute l’année. » Voilà donc où se trouve la cause de la surpopulation des sangliers qui sert de « justification » aux carnages. Des chasseurs font tout pour que les sangliers se multiplient. Ainsi ils peuvent les chasser et les tuer à volonté. Selon le vieux chasseur, « on y tue aujourd’hui en une journée ce que l’on tuait en une saison il y a vingt ans. » L’auteur de la lettre s’élève aussi contre une véritable dérive financière de la chasse, particulièrement des sangliers, en raison de la très forte augmentation du prix de location du droit de chasse. Ce fait attire des riches chasseurs belges et néerlandais qui deviennent des actionnaires exigeants. Ce qui fait que les adjudicateurs des droits se sentent obligés de « maintenir à un niveau élevé les populations de sangliers pour retenir les actionnaires. » Et le vieux chasseur de révéler que le carnage du 5 décembre dernier a été précédé récemment par un « tableau » de 82 sangliers réalisé en une journée près de la Moncelle. « Ce n’est pas un tableau d’honneur pour la chasse, c’est un tableau d’horreur même si chaque animal a bien été muni d’un bracelet », s’indigne-t-il. Concernant le troupeau martyr du 5 décembre, qui a été photographié la veille du massacre, le vieux chasseur le compare à un troupeau de moutons et laisse parler sa colère : « Je voudrais que cette photo porte en légende "sangliers, le troupeau de la honte". Honte pour nous, les chasseurs, les seuls responsables de cette situation. C’est nous qui, en moins de trente ans, avons transformé le sanglier, l’animal mythique, en bête semi-domestique, en "cochonglier" selon le néologisme couramment employé. » La lettre de ce chasseur décrit bien la situation actuelle. Il y a surpopulation de sangliers car on les nourrit et on les domestique pour pouvoir en tuer plus. En paraphrasant un slogan à la mode, on pourrait dire que la tendance actuelle chez beaucoup de chasseurs est « élever plus pour tuer plus ». La surpopulation des sangliers provoque aussi à l’agriculture des dégâts qui donnent droit à des indemnisations aux agriculteurs (quid des agriculteurs-chasseurs?). Ceux qui ont nourri ces sangliers se présentent comme des sauveurs et demandent des dérogations et des battues « administratives » pour « réguler » cette surpopulation qu’ils ont créée eux-mêmes. Ainsi, sous le regard passif des pouvoirs publics, le sanglier est devenu gibier d’élevage et une cible facile pour beaufs et nouveau riches belges et néerlandais. -
la lettre hebdo de gérard charollois (11/02)
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Polémique ou apologie Il est acquis que lorsqu’un média dans lequel l’honnêteté intellectuelle n’est pas une préoccupation première parle d’écologie ou inversement de mort loisir et d’exploitation du vivant, il convient de ne pas faire de la polémique. Au 18ème siècle, ces revues, fussent-elles « philosophiques », traitant de l’esclavage, auraient refusé à Antoine de CONDORCET et à la société des AMIS DES NOIRS, l’expression de leur réfutation : histoire de ne pas faire de polémique. Aujourd’hui, il ne faut donner la parole, selon certains médias, qu’aux propagandistes de la chasse, de la torture tauromachique, des pesticides, des OGM, du bétonnage généralisé. A défaut, il y aurait, horreur, polémique et la polémique, c’est mal. Alors, comme au pire temps de la propagande, les chantres des agressions contre les êtres sensibles et contre la Nature récitent leur verbiage convenu, à l’abri des polémiques, c’est-à-dire, à l’abri de la censure frappant d’ostracisme leurs opposants. « La chasse gère la faune et participe de la culture locale. » « La torture tauromachique symbolise le combat de l’homme contre le sauvage et la bravoure théâtralisée. » « Sans les pesticides et les OGM, l’humanité mourrait de faim et le propre de l’homme est de se débarrasser des « bestioles » qui lui nuisent. «Les écologistes ne sont que des catastrophistes, peureux de tous les temps face aux innovations, des frileux qui tremblent pour leur santé en oubliant que les humains sont morts dans un passé où n’existaient ni pesticides, ni chimie, ni OGM, ni pollution. » Oui, et même plus fort : en ces temps, pas si lointains, ils mouraient plus jeunes. Voilà des sophismes qui vous assureront la promotion d’un mauvais livre, des articles sans polémique dans des revues, des passages à la télévision. Admettons que nous, écologistes, n’expliquons pas toujours clairement l’éthique nouvelle qui est la nôtre. Certains, de bonne foi ou par tactique de « communication », ont pu jouer de la peur et de la frilosité égoïste pour alerter l’opinion publique. Je n’ignore pas l’heuristique salutaire de la peur mais, globalement, ce sentiment malsain, tellement utilisé par les réactionnaires, n’est guère sympathique et n’engendre que trop rarement des attitudes constructives, généreuses, ouvertes. Laissons la peur aux hommes d’Ordre qui tiennent ainsi en respect les foules asservies : peur du père fouettard qui est aux cieux, peur des étrangers, peur des délinquants, peur des changements. Faisons plutôt œuvre explicative en s’adressant au cœur et à la raison. Pourquoi, par exemple, n’acheter que des produits dits « bio » ? Pour préserver sa santé ? Par peur de tomber malade et de devoir mourir ? Sans doute, car les pesticides ont le bon goût de fertiliser les cancers, particulièrement chez ceux qui les répandent, mais le technicien appointé a beau jeu de répliquer que la Nature n’a jamais conféré à un vivant, l’immortalité et que les hommes sans chimie se sont tous évanouis dans le morne horizon du temps qui passe, souvent à un âge bien plus jeune. Or, il faut impérativement, dans une éthique écologiste, consommer « bio » pour préserver l’essentiel : la santé de la terre, pour sauver la biodiversité, pour qu’il y ait encore des « bestioles » qui ont noms papillons, oiseaux, micro-mammifères, amphibiens, reptiles. Ce qui nous sépare des zélateurs de l’agrochimie, de l’artificialisation, de l’urbanisation outrancière n’est pas la peur, l’amour de soi, la crainte de la nouveauté, c’est l'amour du vivant et le refus proclamé, courageux, lucide, d’une planète vouée au seul productivisme. Pour nous, la Nature vaut par elle-même et nous récusons un monde dont elle serait expulsée. Pour nous, la poisseuse littérature des tastes-mort dissertant sur la chasse et la corrida n’a pas de sens puisque rien, ni art, ni sport, ni culte du profit, ni pseudo-culture, ni paillettes, ni costumes d’infamie, ne justifiera jamais la torture et la mort d’un être sensible. Les propagandistes du mépris de la vie ne parviendront pas à étouffer la vérité éthique dont nous sommes porteurs. Un jour, celle-ci s’imposera dans la lumière de la conscience de tous : la vie vaut par elle-même et il n’y a pas de civilisation sans son respect. Messieurs les Littérateurs, abrités derrière l’absence de polémique, récitez au bon peuple que la corrida est un art, une culture locale hautement symbolique, que la chasse gère la faune et réjouit le rural profond, que les pesticides combattent la faim dans le monde et que rien ne vaut un golf, un lotissement, une autoroute, une zone industrielle et commerciale pour faire vivre un pays. Demain, ces mensonges feront honte à ceux qui vous liront, si toutefois il reste encore quelqu'un pour vous lire ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE -
régression, quand tu nous tiens
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En 1995, le Président Jacques CHIRAC interdisait la chasse dans les domaines présidentiels. Est-ce une nostalgie monarchiste qui autorise l'actuel Pouvoir à rétablir cette honte ? Selon une information non encore vérifiée et donc demeurant conditionnelle mais néanmoins très circonstanciée, une chasse dite présidentielle aux cerfs aurait lieu le samedi 23 février prochain, en matinée, dans le domaine de RAMBOUILLET de la présidence de la république. Il y a des régressions symboliques qui en disent long sur leurs auteurs. D'après certaines sources, le premier ministre, que l'on sait amateur de vrombrissements motorisés et de torture tauromachique ne serait pas étranger à ce recul de "civilisation". Toutefois, l'information demeure à vérifier. -
Grenelle du bien-être animal : CPNT (chasse pêche nature & tradition) appelle à la raison et à la retenue pour garantir le respect des activités culturelles et économiques CPNT prend acte de la décision du Président de la République de lancer un Grenelle du bien-être animal tout en appelant à la vigilance afin que cet outil ne soit pas pris en otage par les people-écologistes extrêmes antitout qui ne doivent pas monopoliser la représentation et la participation à cet organisme. CPNT note avec satisfaction que ce Grenelle a été confié à Michel BARNIER, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, et non aux écolomaniaques du Ministère de l’écologie, trop inféodés aux réseaux écologistes extrêmes. Pour CPNT, cela fait qu’on peut espérer une approche plus raisonnable, plus pragmatique et prenant mieux en compte des intérêts des ruraux dont les agriculteurs et chasseurs. CPNT considère que ce dossier doit rester cadré uniquement sur les questions liées à la production et utilisation animale (transport, élevage, etc., en évitant de casser le fonctionnement agricole, et éviter à tout prix que soient abordés les volets culturels comme la corrida, la chasse, la chasse à courre, le piégeage, etc. que veulent attaquer et restreindre les associations écologistes partie prenante de ce Grenelle. Ce ne doit pas être pour elles l’heure de la revanche et de la démolition ; le souci d’éviter la maltraitance animale ne doit pas servir d’alibi pour atteindre des objectifs idéologiques et subjectifs ! CPNT attend tant du Ministre de l’Agriculture que des parlementaires, de toutes étiquettes politiques, une approche raisonnée et rationnelle, défendant et garantissant la continuité et le droit des pratiques culturelles de leurs terroirs et évitant la sensiblerie médiatique d’associations écologistes développant une approche fondamentaliste et sectaire, basée sur les « Lois de la Nature » et bien peu démocratique et humaniste. CPNT attend d’eux qu’ils soutiennent dans ce Grenelle une écologie humaniste respectant les activités culturelles et naturelles, ainsi que les réalités économiques. CPNT appelle donc tous les participants à ce Grenelle au pragmatisme, à la retenue et à refuser la surenchère des tenants de l’écologie extrême qui ne pourrait au final que porter atteinte aux libertés et aux cultures de nos territoires comme à leur économie
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Certains « points de non retour » liés au réchauffement climatique de plus en plus proches 05/02/2008(Par Sandra BESSON) D'après des scientifiques, les « points de non retour » liés au réchauffement climatique, tels que la fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland, sont très proches et pourraient arriver plus tôt que prévu. Le réchauffement climatique au cours de ce siècle pourrait engendrer une fonte accélérée de la calotte glaciaire du Groenland et d'autres changements brutaux tels que le dépérissement total de la forêt tropicale amazonienne, d'après les déclarations de scientifiques lundi. Ils ont demandé aux gouvernements de prendre conscience des « points de non retour » dans la nature, des petits changements qui peuvent entraîner des changements plus importants et presque toujours néfastes tels que la fonte de la mer de glace d'été d'Arctique ou l'effondrement des moussons Indiennes. « La société n'est peut-être pas assez vigilante à cause d'un faux sentiment de sécurité induit par les prévisions douces du réchauffement climatique » ont écrit les scientifiques d'instituts britannique, allemand et américain dans un rapport en disant qu'il y avait très peu d'informations concernant les seuils dans la nature. « La menace la plus importante et la plus évidente est la fonte de la mer de glace d'été de l'Arctique qui pourrait se produire bien avant et même contribuer à la fonte de la calotte glaciaire du Groenland » ont-ils écrit dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences. « Les éléments de non retour dans les tropiques, dans la zone boréale et dans l'ouest Antarctique sont entourés d'une grande incertitude » ont-ils ajouté, en faisant référence à plus de changements potentiels brusques que ceux mentionnés dans le rapport 2007 du Groupe Intergouvernemental d'Experts des Nations Unies sur l'Evolution du Climat (GIEC). L'assèchement prévu du bassin de l'Amazone, lié à l'abattage illégal d'arbres et au réchauffement climatique, pourrait entraîner un dépérissement total de la forêt tropicale. « Nombre de ces points de non retour sont plus proches que ce que nous pensions » a déclaré l'auteur principal du rapport, Timothy Lenton, de l'Université de East Anglia en Angleterre. D'autres changements soudains liés au réchauffement climatique, dû lui-même à l'utilisation d'énergies fossiles par les humains, comprennent le dépérissement des forêts de pins du nord, ou un réchauffement plus important du Pacifique lors des phénomènes El Nino, qui pourrait bouleverser les modèles climatiques dans le monde entier. Par ailleurs, il est possible que certaines parties du Sahel ou du Sahara deviennent plus vertes si les pluies pendant la mousson en Afrique de l'ouest sont bouleversées. Ce serait un des rares changements brusques positifs identifiés par les scientifiques. Même un réchauffement climatique modéré pourrait entraîner une fonte de la calotte glaciaire du Groenland qui pourrait ensuite disparaître en 300 ans, augmentant ainsi le niveau des mers de 6 mètres, soit 2 mètres par siècle, et menaçant ainsi les côtes, les îles du Pacifique et les villes de basse altitude telles que Bangkok ou Buenos Aires. Le GIEC a prévu une augmentation du niveau des mers allant jusqu'à 80 centimètres pour ce siècle et reconnaît qu'il faudrait plusieurs centaines d'années pour que la fonte de la calotte glaciaire du Groenland soit totale. La nouvelle étude affirme qu'une disparition de la mer de glace de l'Arctique pendant l'été pourrait se produire dans les décennies à venir, soit plus tôt que ce que le GIEC prévoit. Cela pourrait accentuer le réchauffement climatique puisque les eaux sombres (plus foncées que la glace) absorbent plus de chaleur que la glace et la neige. Le rapport identifie également des risques tels que les dommages du réchauffement climatique sur les forêts de pin du nord, à cause de facteurs tels que les incendies plus fréquents ou la vulnérabilité aux insectes dans les conditions sèches et chaudes. Mais le rapport minimise d'autres craintes telles que la fonte du pergélisol de la Sibérie, qui aurait entraîné le relâchement dans l'atmosphère de grandes quantités de méthane, qui est un gaz à effet de serre puissant. http://www.actualites-news-environnement.com:80/14554-rechauffement-climatiq ue-changements.html
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De la politique, pour ne pas subir « La politique est l’art de plaire aux cons ». François CAVANNA Oui, mais ne pas en faire est l’art de laisser faire et de se résigner à la dictature de l’affairisme, de l’argent, des promoteurs, des traditionalistes, de ces ploutocrates qui ne mènent plus vraiment le monde, mais qui profitent d’un système qui leur a échappé. Tout est politique et d’abord la philosophie qui apprend à vivre et non à mourir, vu qu’apprendre à mourir ne sert à rien puisque tout le monde y arrive. Vivre, c’est faire société et donc politique. L’apolitisme est une imposture ou un alibi pour ceux qui entendent être complices des apparents détenteurs du pouvoir. Or, il faut radicalement changer nos rapports à la terre, à la Nature, aux animaux et aux hommes. Ce changement radical s’appelle de la politique. Les paranoïaques (fort nombreux) s’imaginent que la machinerie mondiale est gouvernée par des forces occultes mêlant la finance spéculative, les capitaines de firmes et leurs valets, commandités pour accéder aux fonctions électives. Ce n’est, hélas, qu’un mirage. La situation est encore plus dramatique. La machinerie est folle et n’a plus de maîtres, seulement des profiteurs qui savent l’utiliser pour s’enrichir toujours davantage au détriment de la Nature et de la collectivité humaine. Plus personne ne pilote le système et aucun Résistant ne peut éliminer le grand führer planétaire qui a pour nom : le Marché. Il faut une gouvernance politique européenne et mondiale pour reprendre les commandes du vaisseau spatial terre et limiter les dégâts, arrêter l’exploitation frénétique, protéger les êtres vivants humains et non-humains, instaurer une société moins féroce et moins prédatrice. Comment changer la trajectoire actuelle qui mène à une catastrophe inéluctable ? La pensée écologiste répond au péril que l’homo-economicus représente pour la Nature et pour lui-même. Mais l’écologie politique stagne pour l’heure dans de biens basses eaux électorales, empêchant les écologistes de peser sur les décisions concrètes. Le fait nous en incombe. Idéologiquement, nous sommes inaudibles et ceux qui font profession de politique sous la couleur verte manquent trop souvent d’audace, peut-être aussi de courage, pour assumer les vrais combats pour la vie. Nombre de bons militants se perdent dans des chapelles groupusculaires prônant un vain tout autant que superbe isolement. Or, en démocratie, comme dans la Nature, le pluralisme est à la fois une vertu et une nécessité. Si l’on entend arrêter la dévastation planétaire, fruit empoisonné de l’affairisme immoral, édicter des lois et règlements protégeant la Nature, les animaux, les humains contre les violences physiques et économiques, il convient de constituer des institutions et structures politiques capables de s’imposer et de légiférer. Sinon, la main sale et invisible du Marché et le règne des plus voraces perdurera jusqu’à la chute douloureuse du système. Cette chute n’aurait rien de navrant par elle-même, mais elle risque de s’accompagner de tant de drames que mieux vaudrait une issue de secours. Amis écologistes, de toutes tendances rivales, unissez-vous. Parlez haut, fort et clair et sachez nouer des alliances avec les autres forces politiques moins nocives, plus généreuses, moins en phase avec l’asservissement du monde au culte hideux du profit. Il ne suffit pas d’être pur. Il faut être efficace, non pour obtenir un fauteuil dans un palais national, mais pour abolir la chasse, la corrida, la spéculation, faire une société plus responsable alliant liberté individuelle et solidarité citoyenne, une société ignorant les identités meurtrières et les obscurantismes abrutissant. Les citoyens du monde doivent reprendre en main leur destin par une organisation politique et échapper à l’actuel désordre établi, source de dévastations écologiques et de frustrations sociales. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
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Cette pétition exprime : - une opinion, un dégoût de l'exploitation des ressources forestières, minières, agricoles et pétrolières, mais également d'incendies volontaires en forêt amazonienne. - une révolte contre le partage de la forêt par une minorité de "puissants", mais aussi la construction d'infrastructures (routes, batiments...) Cette pétition demande : - une véritable politique de protection d'une des dernières grandes forêts tropicales au monde - la protection contre le pillage de son écosystème (dont seulement une partie est connue) - l'arrêt de construction de routes dévastatrices à travers l'Amazonie - la protection des derniers peuples indigènes vivant en Amazonie - de favoriser l'éco tourisme pour aider la population locale face à la corruption et aux cartels - l'arrêt d'importation par les pays "riches" du bois non certifié FSC en provenance de la forêt amazonienne - la non complaisance et la fermeté des Etats face aux grands groupes et aux propriétaires terriens implantés en Amazonie http://petition.deforestation-amazonie.org/
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quand l'état français chouchoute ses chasseurs
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Fini les bonnes résolutions du Grenelle, déjà les cadeaux préélectoraux pour les chasseurs Le gouvernement en place vient de publier au Journal Officiel un arrêté fixant les dates de clôture de la chasse pour le moins contestable. Et il le publie aujourd’hui seulement, afin d’échapper aux contentieux gagnés d’avance que ne manqueraient pas de leur faire l'ASPAS et d'autres associations de protection de la Nature indépendantes. Á force de contentieux juridiques, les possibilités en matière de dates de chasse sont pourtant connues. On était donc en droit d’attendre un arrêté qui fasse consensus entre les autorités françaises et européennes, comme entre les tribunaux et les associations de protection de la Nature. Mais une fois encore, le ministère de l’Écologie, sur ordre de l’Élysée, fait mine de l’ignorer, et offre quelques journées de chasse supplémentaires aux chasseurs de gibiers migrateurs. La chasse est donc « autorisée » cette année pendant la migration des oies (jusqu’au 10 février) et celle du pigeon ramier jusqu’au 20 février ! Bien entendu, personne n’est dupe. Ni dans le monde de la chasse, ni dans celui de la protection de la Nature, et bien moins encore dans celui de l’administration française : chasser les oiseaux pendant leur période de migration prénuptiale est : • Interdit par le droit français • En total infraction vis-à-vis de la directive européenne « oiseaux » • Une aberration écologique et cynégétique Nombre de chasseurs le savent. Mais les instances dirigeantes de la chasse française s’arc-boutent sur un combat d’arrière-garde qui leur permet de flatter les plus extrémistes des chasseurs. Ceux qui ne considèrent que le gibier tué aujourd’hui, en faisant fi de l’état de conservation de ces espèces demain. L’ASPAS tient à souligner l’hypocrisie du système politique français et de ses dirigeants qui sacrifient, une fois encore, des dizaines de milliers d’oiseaux en espérant récolter quelques voix de plus lors des élections municipales prochaines. Le Grenelle est passé, les élections approchent… Contact presse : Pierre Athanaze – Administrateur de l’ASPAS 06 08 18 54 55 -
Les verdicts sont tombés, l'Association Kokopelli est lourdement condamnée : - 12.000 ? pour le grainetier Baumaux - 23.000 ? pour l'état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF). Il faut être réaliste : les semences que défend l'association Kokopelli, étant maintenues dans l'illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès. Malgré les directives européennes, les avis de l'ONU, du Sénat, de scientifiques, d'agronomes affirmant l'urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l'état français refuse de libérer l'accès aux semences anciennes pour tout un chacun. C'est ce qui permet aujourd'hui aux magistrats d'infliger ces lourdes peines à l'association Kokopelli. Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000 ? augmenté de 10.000 ? et recevra 2.000 ? pour ses frais. L'état français recevra 17.500 ? au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000 ? seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeu des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses. Nous avons eu droit au grenelle de l'environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu'elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l'augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu'elles sont vendues par KOKOPELLI ou d'autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance). Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l'association, mais dans ses actions. L'association propose aux jardiniers, aux paysans, d'être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c'est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d'être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l'agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l'heure où l'on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d'assurer notre alimentation, propager l'autonomie semencière par l'exemple est devenu répréhensible. Ce qu'il faut retenir de ces condamnations, c'est la volonté affichée d 'éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes. Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L'ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd'hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l'uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d'une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées. Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l'ortie, les défenseurs de l'herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l'Environnement et les condamnations qu'il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l'état français mettra un point d'honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures. L'association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la biodiversité est d'une extrême urgence. Si l'agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ? La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas. N'obscurcissez pas l'avenir, il l'est déjà suffisamment. Mais peut-être faut-il lancer un appel : aux semences, citoyens ! Raoul <mailto:raoul@kokopelli.asso.fr> Jacquin Ce communiqué est consultable sur notre site http://www.kokopelli.asso.fr/index.html Association Kokopelli http://www.kokopelli.asso.fr/index.html
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ce message trouvé sur un forum chasse (www.parlonschasse.com/forums-posting-quote-8077.html - 68k), reproduit mot à mot, fautes d'orthographe comprises : Posté le: 12/Mar/2007 23:53 Sujet du message: belle surprise a rambouillet c est un dimanche de janvier 2007 que j hesite a me lever pour aller a une batue car j etai un peu bourré la veille suite a un anniversaire bien arrosé finalement je me leve avec une enclume derriere la tete et parcour mes 70 klms pour me rendre sur le territoire c est a 11h passé posté sur une coulé m endorment a moitié que j entend soudain un bruit enorme qui me remis sur pied un cochon de 143 kilos me passe a moin de 50metre .c est au premier coup a ma grande surprise que je le laisse sur place lui ayant mis une balle de 300wwm de ce faite j ai repris une cuite monumentale le soir meme pour feter ca tres beau week end de cuite chasse ça ne s'invente pas... Dans la mesure où le modérateur du site a laissé passer ce message, j'imagine qu'il l'a, somme toute, trouvé normal et acceptable.
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la lettre hebdo de gérard charollois (29/01)
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Chasse à courre et torture tauromachique : la honte D’aucuns s’imaginent vivre en démocratie au seul motif qu’une fois tous les cinq ans, le peuple abdique ses pouvoirs entre les mains de « représentants » préalablement sélectionnés par les forces d’argent qui manipulent l’opinion. La chasse à courre, la corrida illustrent ce divorce grave entre le peuple et ses « représentants », trop souvent jouets des lobbies qui putréfient les institutions, élus qui ne sont plus l’élite. Une immense majorité de contemporains souhaitent l’abolition de la chasse à courre et de la torture tauromachique, pratiques honteuses qui ne recueillent l’adhésion que de minorités trop bien structurées et relayées dans l’appareil d’Etat. Si le grand défi éthique du temps est l’élargissement du cercle de l’empathie de l’espèce à l’ensemble des êtres sensibles, la torture tauromachique et la chasse à courre témoignent en notre époque du maintien d’une barbarie insondable. Ces deux activités sont purement ludiques, récréationnelles, sans aucun de ces fumeux prétextes de tuer et de mépriser la vie que l’homme s’invente si aisément. Ici, pas de nécessité vivrière, pas de quête de traitements pour guérir les petits enfants malades, pas même de filières économiques à préserver dans l’attente d’une douloureuse reconversion. Rien que la brutalité sanguinaire, la jouissance de la souffrance et de la mort d’un animal pour le plaisir morbide d’assister à cette souffrance. Le peuple souhaite l’abolition de ces pratiques féroces à 70%, 75%, 80%, selon les enquêtes d’opinion, selon les sondages. Le fait est acquis, certain, incontestable. Il y a désormais une majorité claire et nette de contemporains pour prendre conscience du caractère monstrueux de ces jeux et loisirs. Globalement les médias ne participent guère à cette avancée de la conscience collective. Trop de « littérateurs » besogneux et appointés décrivent, de manière apologétique, une chasse à courre ou la torture d’un taureau dans l’arène avec les yeux de CANDIDE devant un champ de bataille. Vous savez : la lumière, les trompes, les habits, la foule, l’apparat, le décor qui masque le crime. Dans une classe politique déconnectée des citoyens, ils sont encore bien minoritaires ceux qui s’engagent pour faire avancer la civilisation. Certains parlementaires s’adonnent personnellement à ces mondanités grotesques et d’autres élus méprisent tellement ceux qu’ils sont présumés représenter, qu’ils imaginent tout électeur en brute débile assoiffée de sang et donc attaché aux vieilles traditions. Néanmoins, quelques députés sauvent l’honneur en déposant des propositions de lois abolitionnistes qu’ils savent parfaitement vouées aux profondes oubliettes des assemblées, propositions de lois qui ne seront jamais débattues mais qui feignent de faire croire qu’un peu d’intelligence et de compassion fleurissent en ce pays. Le jour, où sans entrave institutionnelle, les citoyens pourront légiférer par voie référendaire, nous abolirons la corrida et la chasse, la mort loisir et la mort spectacle. Ce progrès des mœurs et dees manières bénéficiera bien évidemment à l’animal non-humain, mais peut-être tout autant à l’homme lui-même, si souvent victime de la culture de violence et de déni de la compassion. Ce jour-là, nous serons mieux qu’en démocratie : nous serons enfin en humanité. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. -
Tous les ans, à pareille date, surgit la grande querelle des dates de fermeture de la chasse des oiseaux d'eau et des migrateurs. Les chasseurs veulent tuer le plus possible, le plus longtemps possible, le plus d'espèces possible. Naguère, ils tuaient valeureusement jusqu'à la fin de février, inlassablement de jour et de nuit dans nombre de marais. vingt ans de recours juridictionnels aboutirent à réduire d'un petit mois le temps de la guerre honteuse faite à nos oiseaux. Vingt ans pour faire appliquer par une administration rétive la directive CEE 79409, du 2 avril 1979, relative à la conservation des oiseaux. Néanmoins, de pressions politiques en remises en causes systématiques des données ornithologiques, le lobby chasse s'efforce d'obtenir une prolongation des hostilités. Encouragé par les promesses du candidat à l'élection présidentielle, s'appuyant sur de prétendus rapports modifiant les dates de migration des oiseaux, observant un relâchement du Conseil d'Etat, le lobby cynégétique voulait remettre en cause les acquis écologiques arrachés par vingt années de recours par les associations. Il semblerait que le ministère de l'écologie résiste à ses pressions et préfère la volonté démocratique du pays aux menées d'une minorité rétrograde. Nos amis de la LPO seraient en passe d'obtenir une fermeture de la chasse aux oiseaux d'eau au 31 janvier, avec une exception pour les oies, victimes des tueurs jusqu'au 10 février et peut-être des pigeons et des grives dans certains secteurs pâtissant d'une chasse exacerbée, chasse couverte par des manoeuvres et des relâchements des pouvoirs publics. Il nous faut féliciter nos amis de la LPO pour ce succès car le contexte pouvait être désastreux. Il faut aussi saluer la résistance des cabinets ministériels aux gesticulations des chasseurs. Ne doutons pas que les députés réactionnaires monteront au front pour soutenir leurs amis aux gros fusils. Mais admirez le style inimitable des communiqués du CPNT. Ce parti honore la LPO en la qualifiant "d'écologistes extrémistes". La CVN qui espérait avec vanité mériter seule ce compliment! Etudier la différence entre l'écologie radicale et la chasse permet d'apprendre à distinguer la passion de la vie et le fanatisme . La presse formatée parle volontiers "d'éco-terrorisme" à tout propos lorsque des défenseurs des animaux s'interposent contre une chasse à courre, libèrent des singes torturés dans un laboratoire, souillent des fourrures chez un marchand de snobisme ou lorsque des protecteurs des arbres se branchent pendant des jours et des nuits pour entraver des abattages de végétaux vénérables, mais cette même presse ignorent les assassinats d'écologistes en Afrique ou en Amérique du Sud parce qu'ils protégeait des gorilles ou la forêt équatoriale. cette presse sans esprit critique confond la désobéissance civile des passionnés de la vie qui n'attentent pas à l'intégrité physique et les crimes des fanatiques qui exercent une violence contre la terre, ses milieux naturels dévastés, sa faune anéantie, sa flore appauvrie. les amis du vivant censurés, insultés, bafoués dans ce qu'ils pensent et ce qu'ils sont ne peuvent pas être comparés à ceux qui, dans le camp de la mort loisir, invectivent avec l'aigreur. Nous sommes des passionnés, oui, pas des fanatiques car la haine n'est pas de notre côté. Gérard Charollois ************************************************* COMMUNIQUE DE PRESSE CPNT « Dates de fermeture : Le Président a décidé, le ministre de l'écologie doit exécuter ! » Selon les bruits de couloir du palais de l'Élysée, les conspirations « vertes » de Jean-louis Borloo et de Nathalie Kosciusko-Morizet avec l'extrême écologie aboutiraient à renier les promesses présidentielles. Pour le peuple des chasseurs, ce reniement des engagements présidentiels est inacceptable et galvaude la valeur de la parole de l'Etat. CPNT exige un juste retour des dates de chasse aux oiseaux migrateurs durant le mois de février en adéquation avec les attentes des chasseurs et les réalités scientifiques. La balle est dans le camp du Gouvernement : à lui de tenir ses engagements sous peine d'une réaction vive des électeurs chasseurs ! Après la première facture salée pour l'UMP de la TVA sociale de Borloo aux élections législatives, ce serait la facture amère des canards de Borloo aux élections municipales et cantonales. Et tout ça pour quelques jours de chasse. CPNT
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Reportage photographique sur la maltraitance des serpents et autres animaux à Marrakech http://geos- nature.org/ Reportage- exploitation- serpents- et-autres_ Marrakech. html et Appel au boycott: http://geos- nature.org/ Appel_boycott_ spectacles- serpents. html Appel au boycott des spectacles de serpents et autres pratiques basées sur la maltraitance animale et l'exploitation de la biodiversité au Maroc " Tortues, caméléons, fouette-queues, serpents, sont menacés par la disparition de leurs habitats naturels et par le commerce. [...] Les touristes devraient être désireux de pouvoir visiter des pays où ils pourraient admirer des animaux et des plantes uniques dans un cadre sauvegardé" ("L'Appel de Marrakech", Premier Congrès Méditerranéen d'Herpétologie, 16-20 avril 2007/Marrakech- Maroc). À Marrakech, la Place Jemaa-El-Fna doit une partie de sa renommée aux traditionnels spectacles de "charmeurs de serpents". Ces spectacles sont reproduits dans de nombreuses autres places et hôtels du Maroc. La perpétration de ces douteuses pratiques moyenâgeuses induit la maltraitance des cobras, des vipères heurtantes, des couleuvres de Montpellier et autres serpents, lesquels sont remplacés par d'autres victimes ophidiennes après quelques mois ou semaines, car tous voués à une mort programmée. Cette consommation parasitaire de la biodiversité entraîne aussi bien de trop nombreuses captures qu'un maintien dans des boîtes infectes (sans eau, sans nourriture et au mépris de toute hygiène) et un trafic dans des conditions abominables provoquant une grande mortalité des serpents détenus. La plupart des belles espèces concernées sont soit menacées d’extinction en Afrique du Nord, soit sont en régression alarmante. Ceci contribue au consternant appauvrissement général des écosystèmes du Maroc à notre époque dramatique marquée dans le monde entier par le début d'une extinction massive des espèces qui va en s'accélérant et en s'aggravant. Une extinction accompagnant d'autres phénomènes étroitement imbriqués comme la déforestation, la raréfaction de l'eau, le surpâturage, le réchauffement climatique, etc., toutes catastrophes provoquées par un anthropocentrisme désastreux. Nous ne pouvons plus continuer de fermer les yeux sur ces « spectacles » sous prétexte qu'il s'agirait de traditions ancestrales et que les animaux concernés ne seraient que de « sales bêtes », des serpents voués à l’opprobre générale. C’est pourquoi, nous signataires, nous nous engageons à ne plus encourager ces spectacles d'un autre temps qui maltraitent les serpents, et, refusant de faire un choix discriminant au sein de la biodiversité menacée, nous nous engageons par la même occasion à ne plus encourager ces dompteurs de petits singes, attachés court et contraints, sous les coups, à exécuter de consternantes pirouettes. Nous nous engageons également à n’encourager sous aucune forme ces sordides marchands du souk qui proposent des animaux morts ou vifs, pour la plupart espèces protégées. Par ailleurs, nous nous adressons aux touristes variés et divers en leur demandant de bien vouloir ouvrir les yeux et de se détourner de ces pratiques ou mieux encore de protester auprès des autorités, afin que le Maroc puisse enfin se hisser à la hauteur des enjeux de notre époque marquée par des maux si graves qu’ils menacent à terme toute vie sur terre, dont la nôtre et celle de nos enfants. Reportage photographique sur la maltraitance des serpents et autres animaux à Marrakech http://geos- nature.org/ Reportage- exploitation- serpents- et-autres_ Marrakech. html et Appel au boycott: http://geos- nature.org/ Appel_boycott_ spectacles- serpents. html
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le bilan écologique d'un produit > Par la rédaction de Terra Economica. > QUOTIDIEN : mercredi 23 janvier 2008. > > George Clooney a beau y aller de son sourire en coin, la dosette de café > n'est en rien l'alliée de la planète. Elle a révolutionné le marché du > café, son dosage «parfait» promet un café d'exception. mais c'est surtout > à l'environnement qu'elle fait boire la tasse. > Un paquet de 250 g de dosettes de café produit 10 fois plus d'emballages > qu'un paquet de 250 g de café, augmentant le prix par deux. Le prix de la > cafetière a lui aussi de quoi faire avaler de travers : entre 70 et 1 600 > euros pièce. Ce qui n'éloigne pourtant pas le chaland. En 2006, Nespresso a vendu 1,4 million de cafetières à dosettes et surtout 2,3 milliards de capsules dans le monde, un résultat en progression de 32 % par rapport à l'année précédente. Du coup, sur le marché, les concurrents jouent des coudes. Produit marketing par définition (Libération du 2 novembre), la petite dosette s'adapte à sa machine et à elle seule. > Nespresso fabrique des capsules 100 % aluminium et affirme les recycler. > Dans la réalité, seules quelques grandes villes - comme Lyon - ont mis en > place un réseau de collecte. De leur côté, Senseo et Malongo ont opté > pour une distribution de dosettes souples fabriquées en cellulose. A > l'instar des sachets de thé, les dosettes sont biodégradables > et peuvent être compostées. A ce petit jeu, Malongo a quelques encablures > de retard. Ses dosettes nécessitent en effet une fermeture hermétique > supplémentaire pour conserver le café moulu. Et cette enveloppe > supplémentaire est conçue en plastique. Pas vraiment l'idéal, mais > beaucoup mieux que ses homologues Tassimo et Lavazza. > Tassimo utilise des «T disc» en aluminium et en plastique, > Lavazza de simples dosettes, mais elles aussi conçues en plastique. Dans > ces deux cas : pas de recyclage, ni de réutilisation. Mis sous pression > par les ONG, les fabricants sont donc contraints d'innover. Des initiatives voient ainsi le jour. En 2005, Carrefour a, par exemple, retiré les emballages superflus de son paquet de dosettes pour un sachet hermétique unique. Aux Pays-Bas, une société a lancé l'Ecopad : une dosette rechargeable. Mais tous ces efforts restent encore timides.
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Nos amis "D'action nature" me communiquent ce texte d'un député béarnais dénommé Jean LASSALLE, fort connu pour aimer la chasse, le développement rural et pas du tout les écologistes. Ce député est l'un des rares du parti de M. François BAYROU qui paraît-il séduirait certains anciens écologistes politiques. Il faut vraiment que leur écologisme soit très ancien et très oublié. Ce n'est pas avec ces gens-là que la pensée écologiste avancera en ce pays et le texte ci-dessous est un modèle de la haine de certains esprits pesants pour le respect de la Nature et pour ceux qui défendent le vivant. Pour ces gens-là, la Nature se compose de "gibiers" qui se mangent et de "nuisibles" qui ne se mangent pas. La biodiversité, le caractère sensible des animaux, le lien d'amour avec la vie sauvage n'atteignent pas leurs esprits épais et très plombés. Admirez la profondeur abyssale du mépris. --------- message transféré Un autre combat de ma vie qui ira en s'intensifiant si ma bonne étoile me permet d'éviter infarctus et platanes : la lutte sans merci que j'ai engagée contre le dispositif élaboré par l'UE et ses Etats membres pour officiellement veiller sur l'avenir durable, la biodiversité de nos si beaux territoires de palines et de montagne. Deux directives européénnes fondent ce dispositif aussi irresponsable que mortifère. Il a été si bien pensé et si bien conçu qu'aucune procédure judiciaire ne peut l'éteindre. Notre département les a toutes essayées et je m'honore de constater qu'il reste le seul encore quasiment indemne. Mais tous mes conseillers sont formels : s'il n'y a pas de prise de conscience salutaires des hommes concernés sur ces territoires, il sera possible de saisir la Cour Européenne des droits de l'homme. Ce dispositif est inspiré d'un mal, et pas n'importe lequel : il organise la ségrégation au détriment de l'homme! La première directive de ce dispositif, dite directive sur la chasse, a été votée en 1979, la seconde, dite directive Habitat, en 1992. L'ensemble est réuni dans un dispositif nommé Natura 2000. Il ne s'agit en fait que d'une immense supercherie intellectuelle et d'une escrosquerie politique, visant exclusivement à donner du grain à moudre à quelques-uns des toutes puissantes ONG soi-disant chargées de la protection de la nature. En fait, c'est la plus grande opération de spoliation de territoire qui ait jamais été imposée à des hommes libres depuis les tristes méfaits d'une partie de noqs compatriotes européens après leur découverte des Amériques.[...] Tout a commencé au début des années soixante-dix, par un prétendu inventaire mené en France par des naturalistes, des bénévoles autoproclamés scientifiques et des fonctionnaires, le tout validé par le très respectable Muséum d'histoire naturelle sans la moindre vérification et soutenu par la fondation Cousteau. [...] Les derniers de nos hameaux, les plus éloignés de nos quartiers, se sont ainsi retrouvés inventoriés, cartographiés et classés dans des zones aux noms étranges, avec un inventaire siasissant d'animaux, petits et grands, d'insectes, de rongeurs, de plantes aux noms tantôt exotiques tantôt latins dont personne n'avait entendu parler jusqu'alors. Puis décision fut prise de sauver toutes affaires cessantes ces trésors en mettant en place une organisation qui n'avait rien à envier aux merveilles issues de la technocratie soviétique.[...] Le document opératoire achevé, on pourra enfin le mettre en oeuvre et se donner tous les moyens de restaurer l'habitat. Mais n'allez pas croire qu'il s'agit de l'habitat des hommes , de leurs conditions de vie ou de survie dans la plupart de ces zones concernées où ils constituent pourtant l'espèce la plus menacée de disparition avec tout son savoir-faire, son "savoir-être", tout l'immense amour qu'il porte à son territoire. Non. Il s'agit d'une notion beaucoup plus diffuse de l'habitat : ce serait plutôt l'habitat des plantes, des insectes, des animaux dont nous parlions plus haut. dès que les contrats seront signés et l'habitat sauvegardé, rien ne s'opposera plus au retour massif des ours, des loups et des lynx. Au contraire, ce sera une obligation ardente et indiscutable de la directive. Quant aux hommes... [...] Qui se cache donc derrière ce simulacre de protection de la nature et de la biodiversité? est-ce donc de nos campagnes que monte si massivement le gaz carbonique qui attaque la couche d'ozone? Est-ce bien chez-nous qu'il faut s'attaquer, toutes affaires cessantes, à la réduction des gaz à effet de serre? est-ce donc de ces campagnes abandonnées que vient ce bruit infernal qui hante nos nuits? et ces friches industrielles immondes, est-ce bien chez nous qu'on les trouve? Et ces encombrements, et ces puits de pétrole que personne ne surveille jamais, pas plus que ces immenses industries chimiques... Et s'ils avaient trouvé le moyen, grâce à "l'impôt révolutionnaire" versé à certaines ONG dont la puissance et la capacité de dissimulation m'effraient chaque jour davantage, d'orienter le regard inquiet de nos concitoyens dans d'autres directions que celles qui sont effectivement à l'origine des grands maux de notre temps? et un petit extrait à propos de Hulot [...] quel bonheur de le voir présenter ses supers shows médiatico-écologiques à partir de paradis sibeaux, si purs! et peu importe si la misère humaine, insoutenable; échappe au chant de la caméra! En compagnie de défenseurs aussi purs et sincères, je me sens donc totalement en sécurité. Mais je continuerai quand même mon combat pour obtenir l'abrogation de Natura 2000, qui, il faut bien le reconnaître, excelle dans sa capacité à nous créer des réserves sans Indiens. et si l'on vous parle de 3 millards d'êtres affamés sur la planète, si par malheur vous veniez à croiser l'un d'entre eux, vous pourrez toujours lui raconter la belle histoire de Natura 2000 dans notre pays repu, et le rassurer, il ne perd rien pour attendre.