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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Mordue par un serpent sauvée par le Dragon
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
Mordue par un serpent, elle est évacuée par hélicoptère Une randonneuse qui évoluait en plein coeur du Luberon, hier matin, à proximité de la Route des Crètes (Ménerbes) a été mordue par un reptile, très probablement une vipère. La victime, touchée à la main, a aussitôt alerté les secours afin d'être évacuée avant que le venin n'entraîne des complications potentiellement fatales. Dépêchés quelques minutes après l'alerte, les sapeurs-pompiers de Cavaillon ont localisé la victime mais, de par son isolement, la rejoindre a demandé plus de temps qu'espéré. Une équipe de secours en montagne du groupement d'Apt a aussi été mobilisée. Les secours ont constaté que, sous l'empire de toxines du reptile, la victime présentait des signes d'affaiblissement préoccupants. Il a donc été fait appel au Dragon 131, l'hélicoptère de la sécurité civile pour transporter la randonneuse par les airs au CHU d'Aix-en-Provence. Le reptile, qui tentait une nouvelle sortie après l'arrivée des secours, a été, quant à lui, "neutralisé" par une paire de rangers. Source -
Mordue par un serpent sauvée par le Dragon Hier, vers 12h, un important dispositif de secours a été engagé au lieu-dit de La Croix de Fer à Ménerbes. Une femme de 55 ans est restée bloquée dans un endroit difficile d’accès. La quinquagénaire a été mordue par un serpent. L’hélicoptère de la sécurité civile, le “Dragon 131”, a été envoyé en urgence. L’appareil s’est chargé du transport jusqu’à l’hôpital d’Aix-en-Provence. Le GRIMP (groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu) Sud Lubéron a été engagé pour pouvoir redescendre la victime. Ils ont été rejoints par des secours de Bonnieux et Cavaillon. Cinq engins d’intervention ont été mobilisés. Source
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Les hommes ne sont pas les seuls coupables de la disparition des tortues BIODIVERSITE - Selon des recherches récentes, le réchauffement des océans serait également responsable de la baisse de la population de tortues... On avait coutume d’accuser les prises involontaires dans les filets de pêche et la pollution des océans, mais il semblerait que l’homme ne soit pas le seul responsable de la disparition des tortues de mer. Dans une étude publiée par la revue scientifique PLoS ONE, des scientifiques américains de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) ont démontré que les variations de températures de l’océan Pacifique influençaient la capacité des tortues du Pacifique à se reproduire. Selon les chercheurs, deux cycles océaniques, l’oscillation décennale du Pacifique et l’oscillation Atlantique multidécennale, expliqueraient la survie ou non des jeunes tortues. De ces cycles dépendent en effet la quantité de nourriture présente dans les eaux et les intempéries dont peuvent être victimes les œufs déposés sur les plages. La température des eaux de surface influencerait aussi le nombre de nids de tortues, mais les conséquences de ces variations ne serait visible que de nombreuses années après: «Compter les nids de tortues, c’est comme regarder les étoiles, explique Kyle Van Houtan, qui a mené l’étude. Quand on regarder un ciel étoilé, on observe quelque chose qui s’est produit il y a longtemps.» Malgré ces découvertes, Kyle Van Houtan rappelle que l’activité humaine a un rôle important dans la diminution du nombre de tortues caouannes, classées menacées dans la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). A.C. Source
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Normandie : création d'un musée de fossiles de dinosaures marins
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Normandie : création d'un musée de fossiles de dinosaures marins La semaine dernière, le Paléospace a ouvert ses portes à Villers-sur-Mer, dans le Calvados. Il est le seul musée à présenter les fossiles d'animaux marins contemporains aux dinosaures dont regorge la côte normande. Les falaises des Vaches Noires, situées entre Deauville et Cabourg, sur la côte normande, sont soumises à l'érosion de la mer et déposent régulièrement de nouveaux fossiles sur la plage. Les plus anciens qui ont été retrouvés datent d'il y a 165 millions d'années. C'est pour exposer tous ces spécimens qu'a été créé le Paléospace, un endroit où l'on peut désormais découvrir un fémur de crocodile, des vertèbres de reptile ou encore des moules fossiles. Tous datent du jurassique, à une époque où la France était immergée et où les seules zones hors de l'eau étaient les massifs armoricain et central ainsi que la Côte d'Azur. Le Paléospace a dû reconstituer de nombreux squelettes pour déterminer la forme qu'avaient les dinosaures aquatiques. Des moulages ont été réalisés et ont permis de recréer la carcasse du crocodile marin, du reptile au long cou et à petite tête et du Liopleurodon ferox, un pliosaure de 10 mètres de long. Ce dinosaure possédait des dents de plus de 10 centimètres et était très certainement l'équivalent marin du Tyrannosurus Rex. Le squelette d'un Ichthyosaure ophtalmosaurus est également présent. Il s'agit d'une ancienne espèce semblable au dauphin aux yeux démesurés. Il s'agit-là d'une pièce prêtée par un collectionneur privé et dont 80% ont été découverts aux Etats-Unis. A l'époque, il y a 150 millions d'années, cet animal était présent aussi bien dans la mer du Kansas que dans les eaux normandes. Ses yeux lui auraient permis d'atteindre les grandes profondeurs en captant un maximum de lumière. Un os se trouve d'ailleurs au centre de chaque orbite, "on imagine que ça protégeait l'oeil" explique l'attachée de conservation du patrimoine. Comme l'indique The Canadian Press, le musée a également été pensé pour les enfants et propose des ateliers et des activités. Il est également possible de compléter sa visite en se rendant sur la plage, au pied des falaises des Vaches Noires, où il est encore possible de retrouver plusieurs fossiles. Le Paléospace lui-même organise les visites de groupes. Source -
Du venin de scorpion comme nouveau pesticide ? Selon une nouvelle étude américaine, une meilleure compréhension du mode d'action du venin de scorpion pourrait permettre, à terme, de développer de nouveaux insecticides basés sur le même processus, sans effet néfaste pour l'Homme. Les scorpions ne laissent jamais indifférents, qu'on les trouve fascinants ou effrayants. Ces arthropodes, cousins des araignées, peuvent en effet être assez impressionnants avec leurs huit pattes et leur taille parfois supérieure à 10 centimètres de long (et bien davantage pour les scorpions du paléozoïque !). Ils sont en outre pourvus d’une arme qui leur procure une certaine tranquillité face à leurs adversaires, parfois bien plus gros qu'eux. En plus de leurs chélicères dotées de pinces, leur abdomen est prolongé en une queue généralement repliée, d’où se dresse un aiguillon venimeux. Si l’ensemble des scorpions synthétisent donc du venin (qui ne sont pas tous toxiques pour l’Homme), celui du scorpion du désert israélien (ou Leiurus quinquestriatus) est l’un des plus redoutables. Ce scorpion, qui reste incognito grâce à sa couleur sable, se fait en revanche remarquer par sa piqûre qui provoque une violente douleur et peut même entraîner la mort des personnes sensibles… et surtout des insectes ! Un insecticide potentiel en somme ! Des toxines qui percent les cellules Il synthétise une molécule qui appartient à la famille des toxines β. Ces peptides, composés de 61 à 76 acides aminés, ont la particularité de s’attaquer au système nerveux et musculaire de la victime. Au niveau moléculaire, les scientifiques connaissent leur mode d'action : elles interfèrent spécifiquement avec les canaux ioniques situés en surface des cellules. Ces canaux ioniques, à sodium en particulier, sont des pores au niveau de la membrane plasmique, qui peuvent être en position ouverte ou fermée. Ils peuvent donc laisser passer des ions au travers de la membrane cellulaire et ces flux ont pour conséquence de provoquer l’excitation des cellules (neurones ou cellules musculaires). Les toxines β forcent l’ouverture de ces canaux et perturbent donc fortement l’équilibre physiologique des organes atteints par le venin. Cibler les canaux sodium des insectes « De façon intéressante, certaines toxines de scorpions affectent sélective ment un certain type de canal à sodium à l'exclusion des autres, explique Ke Dong, un toxicologiste et neurobiologiste de l’université d'État du Michigan. Le but de notre projet sur les toxines de scorpion est de comprendre pourquoi certaines toxines de scorpion agissent sur les canaux à sodium d’insectes mais pas sur ceux des mammifères. » Il est en effet important de mettre au point des molécules qui n’agissent que sur les cellules à éliminer, sans effet sur les autres organismes (comme pour les antibiotiques qui n’agissent que sur des processus cellulaires bactériens). Ke Dong et son équipe ont donc étudié plus en détails les effets du venin de ce scorpion sur les canaux sodium de la blatte germanique (Blattella germanica) dans le but de découvrir l’origine de la spécificité des venins. Des acides aminés particulièrement sensibles Des modifications génétiques ciblées permettant de substituer certains acides aminés du canal sodium de l’insecte, associées à des tests d’excitabilité des cellules par le venin du scorpion, ont permis aux chercheurs d’obtenir de nouvelles données, publiées dans la revue Journal of Biological Chemistry. Ils ont ainsi mis en évidence la grande importance de certains acides aminés dans des domaines très précis de la protéine (motifs S1 et S4 du domaine III de la sous-unité α du canal). Ces données sont précieuses pour les chercheurs. Ils peuvent maintenant penser à développer de nouvelles molécules aux propriétés insecticides, qui agiront spécifiquement sur ces régions protéiques, sans aucun effet pour l’Homme. Ils espèrent ainsi résoudre le problème de la résistance croissante des insectes aux pesticides. Source
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show de pointe claire 01-05-2011
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de gorezone1 dans Général
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Dicronorrhina derbyana layardi
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de gorezone1 dans Autres invertébrés
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Scorpion et rats passagers clandestins aux Etats-Unis
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Scorpion et rats passagers clandestins aux Etats-Unis Des voyageurs clandestins peu amènes ont trouvé place dans des avions américains, un vol US Airways devant revenir à son point de départ après la découverte à bord d’un scorpion mort, tandis que des déjections de rat ont été retrouvées sur un appareil de Delta Air Lines. Le vol de la compagnie aérienne US Airways devant relier Charlotte à Newark jeudi dernier est revenu à l’aéroport après qu’un scorpion mort a été découvert dans la cabine. Tous les passagers ont été transférés sur un autre vol pendant que l’avion subissait une fumigation en règle avant de reprendre du service. La compagnie a bien sûr déclaré n’avoir aucune idée comment l’animal était arrivé là, notant juste que l’appareil venait de Houston au Texas - l’une des zones les plus densément peuplées en scorpions. On peut se rassurer en notant que seules 25 des 90 espèces présentes aux Etats-Unis sont venimeuses… Delta Air Lines s’est elle vue avertir par la FDA après la découverte de crottes et de traces d’urine de rat sur l’un de ses avions. L’inspection menée en janvier dernier à Atlanta avait relevé des déjections « trop nombreuses pour être comptées » dans le plafond près de l’endroit où nourriture et boissons sont entreposés. Delta a parlé d’incident isolé et affirmé qu’il n’y avait pas de quoi paniquer – même si on sait que ces excréments sont porteurs de plus de 30 maladies contagieuses pour l’homme. L’avion a été retiré du service et nettoyé de fond en comble. Mais comme dans le cas précédent, on ne sait pas comment les animaux ont pu arriver là, ni même s’il s’agissait de rat ou de souris. Source -
Cette voiture avait un serpent dans le moteur ! Un automobiliste n'arrivait pas à démarrer sa voiture. Et pour cause, il avait un serpent sous le capot ! En général, il vaut mieux faire appel à des professionnels quand sa voiture ne démarre pas. Reste à savoir avec quel professionnel traiter, car certaines causes de panne sont plus du ressort d'un vétérinaire que d'un mécanicien. La preuve avec cette Renault presque neuve, qui ne daignait pas démarrer. Le propriétaire a dû faire appel à une aide extérieure pour découvrir le mal qui gênait la mécanique. Seulement, cette dernière a découvert qu'il s'agissait tout simplement d'un énorme serpent ! Sous le regard d'une foule apeurée, un homme courageux, équipé d'un tee-shirt et de simples gants, a donc réussi à retirer le reptile, qui devait apprécier l'ombre et la chaleur de l'endroit. Un sang-froid des plus impressionnants ! Regardez la vidéo du serpent logé dans le moteur d'une Renault en cliquant ci-dessous: http://www.zigonet.com/serpent/ce-serpent-avait-choisi-le-mauvais-endroit-pour-se-cacher_art22043.html Source
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Une nouvelle histoire de serpent dans la salle de bain
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une nouvelle histoire de serpent dans la salle de bain Un serpent de plus a été retrouvé dans une salle de bain, en Grande-Bretagne, tétanisant une fillette de dix ans. Décidément, il semble que les serpents aiment plutôt bien se faufiler dans les salles de bain. Rappelez-vous ce boa qu'une fillette de sept ans avait retrouvé dans ses toilettes... Cette fois, c'est Roberta, une petite fille britannique de dix ans, qui a retrouvé un énorme serpent le long du mur de sa salle de bain. L'animal, long de plus d'un mètre et demi, est sorti de la cuvette des WC et a été se réfugier contre le mur, terrorisant la fillette qui ne s'attendait pas à voir une telle bête en allant aux toilettes! "Je n'ai pas bougé pendant une minute puis je suis partie me cacher dans le sofa", a expliqué la fillette. La famille de Roberta soupçonne que le serpent soit l'animal de compagnie d'un des voisins de chez qui il s'est échappé six mois plus tôt. La bête aurait voyagé dans les canalisations pour finalement atterrir dans leur salle de bains. Une drôle de surprise en tout cas pour Roberta, qui a déclaré ne plus jamais vouloir vivre ça. (mlb) Source -
Les élèves se mobilisent pour la tortue L'animal fait l'objet d'une campagne de recensement, d'études et d'opérations de sensibilisation. L'un des enjeux de la recherche scolaire est aussi de définir des principes de cohabitation harmonieuse entre tortues et agriculteurs Les services de l'État, le monde associatif insulaire, la communauté scientifique et le lycée agricole de Sartène à la rescousse. La tortue d'Hermann, espèce vulnérable, a désormais basculé dans le cursus des étudiants de BTSA Gestion et protection de la nature, option animation nature. Pour la bonne cause de sa sauvegarde. Le ministère de l'agriculture en partenariat avec le ministère de l'écologie a joué un rôle majeur dans l'évolution. « En 2007 nos autorités de tutelle ont lancé un appel à projet sur le thème de la préservation d'une espèce protégée, auprès des lycées agricoles », rappelle Céline Boulongne, professeur de biologie et d'écologie au sein de l'établissement. Les enseignants et les étudiants se mobilisent d'emblée en faveur de la tortue d'Hermann. Tant pis pour le discoglosse - un crapaud - pour la pie d'Europe et pour le merle bleu aussi présents sur l'exploitation du lycée mais moins attractifs. Le reptile sous sa carapace noire et jaune a fait valoir des arguments convaincants. D'abord parce que la relation nouée avec les élèves est ancienne. « En 2006, nous avions participé à l'inventaire régional des tortues initié par la Direction régionale de l'environnement (Diren) », précise l'enseignante. Mesures et pesées La prise en compte des caractéristiques de l'animal conforte l'élan pédagogique. La tortue est une bonne cliente qui combine de multiples avantages en marge d'une salle de classe. « Sur notre exploitation cette espèce est facile à trouver et à attraper. Elle ne nécessite pas la mise en oeuvre d'un système de piégeage. Il suffit d'être curieux et attentif pour la débusquer. Elle vit longtemps. Elle se laisse étudier, sans contrainte spécifique », énumère Céline Boulongne. La nature statique et accommodante du sujet séduit les responsables ministériels de l'opération nationale. En 2008, le projet du lycée agricole de Sartène est accepté. L'accord s'accompagne d'une enveloppe de 5000 euros, destiné à financer l'achat de petit matériel et le suivi scientifique. Le schéma de travail intègre trois objectifs à atteindre. Aux étudiants de garantir une meilleure connaissance de la population de tortues, d'évaluer des atouts et des obligations inhérents à sa présence sur une exploitation agricole. L'observation et la réflexion doivent également conduire à raisonner en termes de cohabitation harmonieuse entre agriculteurs et tortues d'Hermann. Autant de préconisations qui inciteront les étudiants à retenir l'option enquête de terrain, menée de préférence aux heures les plus chaudes de la journée, de mi-mars jusqu'aux premiers jours de novembre. Au-delà, la tortue hiberne. L'hiver ne se conçoit qu'à une dizaine de centimètres sous terre et dans l'inactivité totale. Chacun son style. La démarche d'inventaire associe capture et marquage. « Nous sommes partis en prospection sur des zones délimitées par avance », explique Samantha. Chaque acteur du projet est responsable de son petit territoire. Il a des gestes bien précis à accomplir à l'égard de la tortue. La rencontre avec l'animal, à proximité d'un roncier, dans une ancienne suberaie pâturée le plus souvent, se déroule sur un mode invariable. « La première chose a faire est de mesurer la tortue à l'aide d'un pied à coulisse. Ensuite nous procédons à la pesée, puis aux photographies », détaille l'étudiante. Urbanisation galopante Le processus fait appel à la localisation du spécimen, « à partir de données GPS », à un double marquage, grâce à une encoche réalisée sur la partie morte d'une écaille marginale et à un coup de pinceau. « Nous utilisons de la peinture acrylique dans les tons verts - marron de manière à ne pas créer de perturbation pour l'animal dans son environnement. » Une fois les données consignées sur une fiche, « nous replaçons la tortue à l'endroit exact où elle a été découverte ». On compte les individus, on les identifie mais on ne les déplace pas. Au final, près de 70 tortues d'Hermann seront répertoriées sur une superficie de 45 hectares. L'effectif est le reflet de la réalité écologique insulaire. « La population corse se porte plutôt bien. Elle comporte un nombre équivalent de mâles et de femelle. Elle affiche un taux de reproduction excellent, de l'ordre de 96,8 %, et une structure démographique prometteuse », se félicitent les experts de la Dreal et les Amis du Parc, chargés de la mise en oeuvre du plan national de restauration de la tortue. Le constat chatoyant mérite toutefois d'être nuancé. Les années passent aux dépens de la « testudo hermanni ». « Nous sommes confrontés à un déclin de l'espèce au plan local. Le processus est modéré mais bien réel. A moyen terme, il risque de s'avérer très préoccupant », déplorent les scientifiques. Les traces des tortues s'estompent peu à peu dans le nord de l'île, en Balagne. « Elles ont disparu de la région bastiaise par exemple. Les densités sont très faibles sur le littoral occidental. L'espèce résiste surtout dans la partie sud et sur la plaine orientale. Une population isolée subsiste dans le Cortenais », résume Agnès Testor, étudiante en BTSA. La régression territoriale s'explique par une conjonction de menaces. La communauté s'étiole là où sévissent les incendies et où se dressent des constructions neuves. Les animaux font les frais de la modernité. « L'urbanisation galopante observée au sud de Bastia, à la périphérie de Porto-Vecchio a causé du tort aux tortues, en altérant leur habitat naturel », relève Julien étudiant en BTSA. La fragmentation écologique, consécutive à des aménagements routiers par exemple, instaure à son tour un régime de destruction. Un délit et une peine maximale Dans le même temps, les braconniers font un sort à la tortue. Le phénomène dépasse le cadre de l'île. La tortue d'Hermann comme ses cousines cistudes, originaires de Floride ou de La Réunion souffre de la convoitise des hommes. Les gendarmes connaissent bien le problème. « Au plan national, 40 % des animaux saisis sont des tortues. Il s'agit d'un trafic très lucratif qui a désormais trouvé ses marques sur Internet ». À brève échéance, « les contrôles vont s'intensifier et un traçage ADN sera envisageable ». Le commerce illégal mais aussi les dérives sentimentales des amis des bêtes ont rattrapé la tortue d'Hermann. L'animal subit le contrecoup de son capital sympathie. « Il n'est pas exclu que des vacanciers ramènent une tortue en guise de souvenir de voyage. Des promeneurs peuvent être tentés de ramasser un animal et de la ramener à la maison », remarque-t-on. Dans les deux cas, le prélèvement est « considéré comme un délit selon le code de l'environnement », précise les gendarmes. Peine maximum encourue, 15000 euros d'amende et un an d'emprisonnement. Les renards, les chiens, les fouines et les sangliers collaborent à leur tour à la perte de la tortue d'Hermann. Les pratiques agricoles, à l'image du gyrobroyage ou du débroussaillage à lame, le passage du tracteur, sont susceptibles de générer des tensions. Dans le paysage agricole la vigilance a valeur de prévention de l'accident, fatal dans la majorité des cas. « Les animaux évoluent souvent en lisière des ronciers et des champs. Il est bon, avant de commencer le fauchage de procéder à un tour d'inspection », insistent les porteurs du projet. Une autre solution consiste à caler, dans la mesure du possible, l'activité agricole sur celle de la tortue. La poursuite de l'aventure Lorsque les calendriers sont concordants, le démaquisage se situe entre novembre et mars. Et l'idéal serait de faire son foin entre 6h et 8 h du matin, à la fraîche, avant les déplacements des représentants de l'espèce protégée. Les défenseurs de la tortue d'Hermann plaident pour « un fauchage qui débuterait au milieu de la parcelle afin de laisser aux animaux de temps de s'enfuir ». Ils préconisent l'utilisation « un réglage plus approprié des outils. La coupe réalisée quelques centimètres plus haut suffit à épargner des individus ». Des passages à tortues dans les clôtures, des buses entretenues avec soin relèvent de la sauvegarde de l'espèce. Les mesures de protection et de gestion penchent en faveur de la tortue mais génèrent un manque à gagner pour les agriculteurs. Les élèves de BTSA du lycée agricole laissent aux pouvoirs publics le soin d'imaginer un système compensatoire. Pour leur part, ils recherchent un nouveau modèle d'action écologique. La liaison avec la paisible tortue s'annonce durable. « Notre projet s'achève cette année. Mais nous comptons poursuivre l'aventure. Cet été un stagiaire de BTS va travailler sur le thème de la tortue. Nous allons reprendre nos inventaires. Nous espérons participer aux programmes Life et au plan de Restauration de la tortue d'Hermann. » En attendant, le projet lycéen 2008-2011 sera valorisé par une plaquette éditée avec le ministère de l'agriculture. La démarche grand public se fonde sur la qualité des travaux effectués ainsi que sur l'appartenance de l'établissement à un réseau national de prise en compte de la biodiversité sur les exploitations des lycées agricoles. 80 mètres parcourus par jour La tortue d'Hermann, classée en danger au sein de l'union internationale de la conservation de la nature, comme à l'échelon national et européen, s'est repliée sur la Corse et dans une moindre mesure sur le massif de l'Estérel. « La population insulaire est la plus stable et la plus nombreuse », remarque-t-on. L'animal a déserté les Pyrénées-Orientales dès le début des années 1970. Très attaché à son territoire d'une superficie comprise entre 0,6 et 2 hectares et situé à une altitude inférieure à 600 mètres, l'animal privilégie les déplacements courts, de l'ordre de 80 mètres par jour en moyenne. La recherche d'un point d'eau est une motivation suffisante pour rallonger le circuit de plusieurs centaines de mètres. Le rythme de vie d'une tortue dépend de la météo et des saisons. De mars à mi-juin, l'existence de l'animal se transforme en quête de chaleur. Durant l'été, il s'accorde une pause à partir de midi avant de recouvrer sa vitalité dès que le thermomètre baisse, c'est-à-dire une à deux heures avant le coucher du soleil. 46 familles de plantes figurent à son menu. Quelques escargots, cloportes et vers de terre forment une parenthèse carnivore dans son régime. Le mâle au gabarit plus modeste que celui de la femelle connaît la maturité sexuelle entre 10 et 11 ans. Sa partenaire devra attendre deux ans de plus pour atteindre ce stade physiologique. Elle pond en moyenne entre 3 à 6 oeufs. En Corse jusqu'à trois pontes par an sont observées. Ce qui fixe le taux de fécondité a 7,7 oeufs par an contre 4,2 dans l'Estérel. La clémence du climat accroît la fertilité. Le commerce de l'espèce est interdit en France. À une exception près, des individus d'élevage, issus de parents et de grands parents nés en captivité. La troisième génération est soumise à des règles administratives strictes. Source
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24 avril 2011 (Physignathus cocincinus)
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans L'espèce de la semaine
Nom scientifique : Physignathus cocincinus Nom français : Dragon d'eau chinois Nom anglais : Water chinese dragon Origine : De la Thaîlande jusqu'au sud de la Chine Biotope : Humide Température : 25 à 28°C Hygrométrie : 70 à 80% Moeurs : Diurne et arboricole Taille adulte : 90 à 100 cm Longévité : 10 à 15 ans Nourriture : Insectes de taille adapté, rongeurs, fruits Voici un excellent lézard pour débuter ayant une bonne taille. Il reste plus petit que l'iguane ce qui le rend tout autant charmant. Il a besoin quand même de beaucoup d'espace. C'est un lézard qui se manipule généralement bien. Un excellent grimpeur qui aime bien chasser. C'est un lézard que l'on doit limiter généralement au niveau de la nourriture puisque ça n'a pas de fond. -
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Eh oui, j'ai une bonne amie à moi qui voulait avoir un serpent mais qu'elle ne peut pas en avoir chez elle. Je lui ai donc offert de le garder ici en attendant qu'elle puisse déménager et l'avoir chez elle. C'est une petite reine de l'évasion. Elle est spéciale, Katrine l'a appellé Bebiche hier. Je ne sais pas si elle va garder ce nom là. La raison est simple, c'est que je lui ai fais remarquer qu'elle a un chevreuil comme motif près de la tête.
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Babycurus jacksoni phase chocolat
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Arachnides
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Babycurus jacksoni phase rouge
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Arachnides
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Ils sont rarement manipulable et comme celui ci est un Anolis de grande taille, on parle de près de 30 cm, les morsures sont un peu plus douloureuse quoi que inoffensive. Il tente de me mordre chaque fois que je veux lui toucher mais bon, il vient d'arriver. Je vais peut-être réussir à le rendre docile puisque j'ai déjà réussit l'exploit avec deux Anolis carolinensis.
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Zoo : un week-end à l’heure malgache Le zoo organise ce week-end des animations, jeux et expos sur le thème de Madagascar. Avec, en prime, l’ouverture du nouvel enclos des tortues. Douuuucement, tout doucement, une tortue rayonnée de Madagascar entrouvre un œil. Elle avance une patte, puis l’autre, traîne sa grosse carapace sur quelques centimètres et fait une pause pour profiter du soleil. Pas trop longtemps tout de même, elle a du travail. Il faut qu’elle explore les alentours de son tout nouvel enclos. Un vrai petit événement au zoo : en plus de son look original, avec une toiture végétalisée en forme de carapace, ce nouveau bâtiment, équipé d’un chauffage par aérothermie et de grandes baies vitrées, permettra aux 40 tortues malgaches et à leurs camarades africaines et grecques de rester visibles en hiver sans s’enrhumer. En ce week-end prolongé, placé sous le thème de « Madagascar en fête », le parc zoologique met aussi à l’honneur ses lémuriens, en sortant pour la première fois trois bébés varis, pas timides pour deux sous (lire ci-dessous), et en proposant une version de plein air — avec reconstitution en trois dimensions de l’île de Madagascar, s’il vous plaît — de son jeu de l’oie « Sauver Aïna ! ». Richesse menacée Aïna, c’est un petit lémur aux yeux turquoise qui, comme la plupart des espèces propres à Madagascar, est menacé par la chasse et la déforestation. Deux pièges que les enfants doivent éviter afin de lui permettre de rejoindre saine et sauve une réserve naturelle. Une tâche que Tom, 6 ans, semble prendre à cœur. « Je lui casse son piège », explique-t-il en piétinant de bon cœur le dessin du braconnier. « Madagascar, c’est un des cinq endroits de la planète où la biodiversité est la plus menacée, explique Corinne Di Trani, responsable du service éducation du zoo, qui anime le jeu. C’est vrai au niveau animal, mais aussi végétal. » Or, les plantes peuvent elles aussi cacher de véritables trésors, sur le plan médicinal ou esthétique, comme on peut le constater dans une serre, un peu plus haut dans le parc. Parmi ces plantes insolites à fleurs, troncs, feuilles, épines ou tout à la fois, le photographe Claude Thouvenin expose une série de clichés malgaches. Une manière de partager la richesse de ce pays, pourtant si pauvre, d’alerter sur la dégradation de ses forêts, « que l’on voit d’une année à l’autre », mais aussi de saluer les opérations de préservation menées par des organismes — comme le zoo, impliqué depuis 30 ans — et la population locale. Source
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Ile Maurice : des tortues géantes au secours de la forêt
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Ile Maurice : des tortues géantes au secours de la forêt En 2000, des tortues géantes d'Aldabra ont été introduites dans la réserve de l'Ile aux Aigrettes sur l'Ile Maurice pour sauver la forêt d'ébène, victime de l'exploitation forestière. Une initiative qui s'est avérée très efficace selon les scientifiques. Gérée par la Mauritian Wildlife foundation, l'Ile aux Aigrettes est une réserve naturelle de l'Ile Maurice et un véritable sanctuaire pour de nombreux oiseaux en voie de disparition. Autrefois, cet îlot calcaire de 25 hectares était totalement recouvert par une épaisse forêt d'ébène qui a depuis été victime d'une intense exploitation forestière. Et bien que cette activité se soit arrêtée dès le début des années 1980, de grandes parcelles de l'île sont restées totalement dénudées. En 2000, les scientifiques inquiétés par la situation ont décidé d'agir. Ils ont alors eu l'idée d'introduire sur l'île tropicale des tortues géantes d'Aldabra. Leur mission : manger les fruits des ébéniers afin de répandre leurs graines à l'aide de leur fécès et ainsi restaurer l'écologie de la forêt tropicale. Près de 10 ans plus tard, les tortues géantes qui peuvent mesurer plus d'1,2 mètre et peser 220 kilos, semblent avoir fait leur travail. Mieux encore, la stratégie a même été plus efficace que ce que les scientifiques pensaient à l'époque, expliquent-ils dans la revue Current Biology. "Nos résultats démontrent que l'introduction de ces efficaces "disperseurs de graines" aide au rétablissement de cet arbre en danger et dont les graines étaient auparavant dispersées de façon limitée", indique Christine Griffiths de l'Université de Bristol au Royaume-Uni. Aujourd'hui, les chercheurs ont constaté que plusieurs des parcelles autrefois exploitées accueillent désormais de jeunes arbres en plein développement. De plus, les tortues auraient permis non seulement de disperser les graines mais aussi d'améliorer leur germination, grâce au passage à travers leur intestin. Une entraide entre les espèces Outre la restauration de la forêt, l'expérience a permis de souligner l'importance des interactions entre les espèces alors que les projets de restauration impliquent plus souvent les végétaux eux-mêmes. "Les interactions entre les espèces permettent de structurer les communautés écologiques et fournir des processus et fonctions essentiels à l'écosystème tels que la pollinisation ou la dissémination des graines qui sont nécessaires pour l'auto-régulation et la persistance des communautés", a commenté le Pr Stephen Harris qui a participé à l'étude. Source -
Un serpent en fuite capturé dans les rues de Derendingen
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un serpent en fuite capturé dans les rues de Derendingen Berne | Rencontre insolite dans une rue de Derendingen (SO) jeudi en fin d'après-midi: un serpent des blés d'Amérique du nord prenait un bain de soleil recroquevillé contre un mur à la sortie de la halle de livraison d'une grande surface. Une patrouille de police l'a capturé et emmené au zoo. Rencontre insolite dans une rue de Derendingen (SO) jeudi en fin d'après-midi: un serpent des blés d'Amérique du nord prenait un bain de soleil recroquevillé contre un mur à la sortie de la halle de livraison d'une grande surface. Une patrouille de police l'a capturé et emmené au zoo. Il est alors apparu que ce reptile, long de plus de 70 centimètres, d'un rouge éclatant avec des motifs roses, n'était pas venimeux. Il s'agit d'une sorte de couleuvre que l'on ne trouve pas à l'état sauvage en Europe, indique la police soleuroise vendredi dans un communiqué. La police pense dès lors que l'animal s'est enfui de chez son propriétaire, qui n'a pas encore été retrouvé. En attendant, le zoo est prêt à s'en occuper ces deux prochaines semaines, Source -
Plaidoyer pour la disponibilité du sérum anti-venimeux
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Afrique-Santé: Plaidoyer pour la disponibilité du sérum anti-venimeux Dakar, Sénégal - Le directeur du Centre antipoison (CAP) du ministère de la Santé et de la Prévention du Sénégal, le Pr Amadou Diouf, a dénoncé au cours d'un point de presse jeudi, que malgré l'efficacité du sérum antivenimeux, ses ventes ont chuté de plus de 95 pour cent en 20 ans et que le produit est devenu inaccessible aux populations africaines à cause de son prix. M. Diouf a plaidé pour la disponibilité du sérum anti-venimeux, en notant que les envenimations par morsure de serpent et par piqûre de scorpion constituent un réel problème de santé en Afrique, et que 20 mille personnes meurent chaque année par morsure de serpent ou par piqûre de scorpion dans le continent. Selon lui, la disponibilité actuelle ne couvre qu'environ un pour cent des besoins théoriques et pousse les populations à un recours à la thérapie traditionnelle. 'En Afrique subsaharienne, les taux de mortalité et de morbidité liés aux morsures de serpent sont très élevés dans les zones de forte prévalence qui sont peuplées en majorité par les paysans et éleveurs', a t-il déclaré au cours du point de presse en prélude à la quatrième conférence internationale sur les envenimations par morsure de serpent et par piqûre de scorpion prévue du 25 au 29 avril à Dakar. M. Diouf a indiqué que l'éloignement des centres de soins et surtout l'absence de formation du personnel qualifié pour la prise en charge des envenimations sont l'une des causes principales de ce fort taux de mortalité en Afrique. Source -
Les serpents ont été ‘’délogés de leur terroir naturel’’ à Dakar (spécialiste)
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Acculés par la pression foncière : Les serpents errent aux alentours de l’aéroport Les habitants des alentours de l’aéroport de Dakar, de Yoff ou encore de la Foire, courent un danger permanent en cohabitant, au quotidien, avec des serpents. Ces derniers acculés par les constructions tous azimuts sont en divagation et il leur arrive même de s’introduire dans des maisons, selon le chef du centre antipoison de Dakar. Attention aux habitants qui crèchent dans les alentours de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, de Yoff ou encore de la Foire, envahis par les nouvelles habitations ! L’on fait état de la présence massive et cachée de serpents, dans ces zones jadis verdoyantes. C’est le chef du centre antipoison de Dakar qui a lancé cette alerte hier, au cours d’un point de presse, en prélude à la 4e Conférence internationale sur les envenimations par morsures de serpents et par piqûres de scorpions en Afrique, qui s’ouvre lundi prochain à Dakar. Le Pr Amadou Diouf indique que son centre ne cesse d’enregistrer de complaintes d’habitants des zones citées plus haut, du fait de la présence de serpents. Mais les alentours de l’aéroport demeurent le terreau fertile, pour ces reptiles en divagation à cause des nouvelles constructions. «Maintenant, les serpents frappent à la porte des maisons situées à quelques encablures de l’aéroport», révèle le Pr Diouf. Acculés jusque dans leurs derniers retranchements par le béton, ces serpents cherchent refuge et se ruent vers les habitations les plus proches de leurs anciennes gîtes. Mais à défaut de les évacuer de ces milieux, la seule mesure de prévention trouvée par le centre antipoison est l’usage du grésil devant les habitations. Le serpent ne supportant pas cette odeur, le Pr Diouf estime que cela peut être un moyen efficace pour les éloigner des humains. Sauf que, dans ces conditions, le danger peut devenir encore plus permanent, dans la mesure où ils se sentiront étouffés et de fait, dangereux. Au-delà de ces zones nichées dans la capitale, le chef du centre antipoison cite les régions sud du pays. Mais le record de morsures et autres attaques de serpent est battu par la région de Kédougou, à cause notamment de sa pluviométrie abondante et de sa proximité avec le parc Niokolokoba. D’ailleurs, une étude réalisée dans la zone fera l’objet d’une communication, à l’occasion de la conférence internationale qui se tiendra au Sénégal, pour la 2e fois, après celle de 2001. Aussi, les régions de Kaolack, Fatick ne sont-elles pas épargnées par cet envahissement de ces reptiles aux morsures meurtrières. Bref, fait remarquer le Pr Amadou Diouf, c’est tout le pays qui est infesté par les serpents d’où justement, la pertinence de son centre qui s’est nouvellement doté d’un numéro vert (818 00 15 15), pour prendre en charge précocement les cas de morsure et autres piqûres de scorpions, au Sénégal. A propos de la prise en charge médicale, le chef du centre antipoison de Dakar indique que le coût de l’anti-venin revient aux victimes entre 75 000 et 100 00 francs Cfa, selon les officines. Il est même très fréquent, déplore-t-il, de voir ce produit arrivé à la date de péremption, parce qu’inaccessible aux populations. Il en appelle ainsi, aux privés pour un partenariat avec le public, afin d’alléger le prix de ce médicament et éviter le décès de 1,5 habitant sur 100 000 enregistré au Sénégal, par an. Source