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Max|mum-leterrarium

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  1. Bilan très positif pour la mission CÉTO, "à la recherche des CEtacés, Tortues et Oiseaux" tout autour de la Réunion. Après avoir débuté vendredi 16 mai dernier l’observation d’une espèce de dauphins encore jamais vue en mer à La Réunion, le programme CÉTO qui regroupe l'association Globice, Kélonia et Ecomar, et soutenu par le fonds Biome et SFR, s’est achevée jeudi 22 mai, après avoir permis la prospection de l’ensemble du pourtour de la Réunion, incluant les eaux du large jusqu’à plus de 17 miles nautiques des côtes. "La 3e observation en 10 ans !" Cette mission, la troisième du genre depuis septembre dernier, s’est une nouvelle fois révélée riche d’enseignements, se félicite l'équipe. Concernant les cétacés, outre l’observation du dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) lors de la première journée de la mission, "une première pour la Réunion", une rencontre rare avec un banc de globicéphales (Globicephala macrorhynchus) a eu lieu à environ 10 miles nautiques au large de Saint-Philippe. "C’est la 3e observation en 10 ans ! Pourtant, si on ne l’observe que très rarement lors des prospections côtières, cette espèce semble souvent observée par les pêcheurs au large, à proximité des dispositifs de concentration de poissons", s’enthousiasme Violaine Dulau, directrice scientifique de Globice. Le volet ornithologique de la campagne CÉTO a tout d’abord permis de mettre en évidence un important passage migratoire d'océanites de Wilson (Oceanites oceanicus). Ces petits oiseaux marins, appelés localement "marionnettes" en raison de leur vol très papillonnant, migrent chaque année vers le nord de l'océan indien en provenance des îles subantarctiques (Kerguelen, Crozet) et du continent antarctique. "Ces observations confirment l'importance des eaux réunionnaises pour le bon déroulement de cette migration", d’après le professeur Matthieu Le Corre, directeur adjoint du laboratoire Ecomar. Des secteurs peu connus des eaux réunionnaises Quelques observations de tortues vertes (Chelonia mydas), principalement sur les secteurs côtiers du Sud-Est et de l’Ouest, sont venues compléter les données sur la répartition de l’espèce autour de l’île. A noter la découverte d’une tortue verte morte (photo plus bas), flottant à la surface dans le secteur Sud-Est. Les observations in situ ainsi que les photographies collectées mettent en évidence un trou dans sa carapace, probablement causé par un harpon malveillant. D’après Claire Jean, chargée d’études à Kelonia, "ces actes de braconnage restent plutôt rares atour de l’île. Les mentalités évoluent et les mesures de conservation portent leurs fruits puisqu’on observe aujourd’hui des tortues marines sur tout le littoral réunionnais." Si les données relatives aux cétacés, tortues ou oiseaux sont plutôt abondantes au niveau des côtes Ouest de l’île, le Sud, l’Est ainsi que les eaux du large restent largement sous documentées. La faute à des conditions météorologiques moins clémentes, ainsi que d’un accès à la mer plus compliqué. La mission CÉTO aura permis de réaliser environ 200 miles nautiques de prospection, tout autour de l’île, entre la côte et 17 miles au large, via les ports de Saint-Gilles, Sainte-Marie, Sainte-Rose et Saint-Pierre, et ainsi de collecter des informations sur des zones très peu connues au niveau biologique. Source
  2. VIDEO - Aux Philippines, un zoo propose une attraction gratuite : se faire masser par quatre pythons de plus de 5 mètres. Reste à prouver les effets relaxants d'une telle expérience... Minimum 5 mètres. Des pythons birmans de bonne taille (le record est de 5,74 mètres) pour un massage à nul autre pareil, ça vous tente ? C'est en tout cas ce que propose le zoo de Cebu aux Phiippines. Dix poulets avalés avant chaque session Les amateurs de sensations fortes sont invités à se faire masser par quatre pythons simultanément. Une expérience pas forcément très relaxante puisque le poids des animaux combiné est tout de même de 250 kg. Les claustrophobes apprécieront. Cette attraction du zoo est proposée gratuitement aux amateurs téméraires en mal d'adrénaline. Et, afin de rassurer les éventuels volontaires qui pourraient craindre d'être avalés vivants, chaque python est nourri avant le massage à l'aide de dix poulets, voire plus. Dans ces conditions, il ne vaut mieux pas chipoter sur la quantité. Source
  3. =(Photo)= Tallinn, 29 mai 2014 (AFP) - Des milliers de grenouilles en Estonie ont pu traverser des routes à grande circulation en toute sécurité pour rejoindre leurs lieux de reproduction grâce à un bataillon de volontaires qui leur sont venus en aide, ont annoncé jeudi les organisateurs de cette opération. Après avoir hiberné de longs mois pour survivre aux températures polaires de l'hiver dans cet Etat balte, les grenouilles reviennent à la vie au printemps et se précipitent alors en grand nombre sur les routes pour rejoindre leurs lieux de ponte. "C'est alors que les ennuis commencent et nous, les humains, devons les aider parce qu'elles traversent souvent des voies très fréquentées et beaucoup d'entre elles se font écraser par les voitures", explique à l'AFP le biologiste Piret Pappel de l'ONG Grenouilles à Tallinn. "Nous avons utilisé des seaux pour transporter 15.677 grenouilles en toute sécurité d'un côté à l'autre côté des axes routiers ou près de l'endroit où elles pondent", a précisé Mariliis Tago du Fonds Estonien pour la Nature. Environ 200 bénévoles ont installé des filets dans 79 lieux à travers l'Estonie pour attraper ces amphibiens mesurant de 8 à 11 centimètres, là où l'on sait qu'ils doivent traverser des routes. Source
  4. Ce batracien de la famille des crapauds buffles a été observé en mars dernier, près du port de Tamatave, dans l'Est du pays. L'animal pourrait faire des ravages sur la faune malgache tant il est toxique pour son environnement. Le crapaud masqué (Duttaphrynus melanostictus) est une espèce d'amphibiens de la famille des Bufonidae A Madagascar, on connait la menace des criquets qui s'abattent en nuages sur les cultures pour les ravager. Selon des chercheurs australiens, qui publient une lettre dans la revue "Nature", une autre menace pourrait rapidement se déclarer : Les crapauds masqués (Duttaphrynus melanostictus) . Ces batraciens originaires d'Asie, pourraient même provoquer "une catastrophe écologique" s'ils prolifèrent dans le pays. La crainte principale est que ces crapauds toxiques empoisonnent la faune locale et propagent des maladies, comme la chytridiomycose. Cette maladie infectieuse a tué de nombreuses espèces de batraciens à travers le monde. Les crapauds masqués produisent naturellement des toxines et des poisons qui peuvent tuer leurs prédateurs dont des serpents et des oiseaux. Les crapauds masqués pourraient causer les mêmes dommages que leurs cousins, les crapauds buffles (rhinella marina) ont causés en Australie. Introduits dans ce pays en 1935 pour lutter contre des parasites, ils ont au final décimé les populations de nombreux animaux et se sont reproduits par millions. Afin d'éviter un désastre écologique à Madagascar, les scientifiques réclament des mesures énergiques pour éradiquer les crapauds masqués. Source
  5. Le 1er salon du reptile des Hautes-Alpes se déroule les samedi 31 mai et dimanche 1er juin à la Maison d’accueil de Superdévoluy. Une dizaine d’éleveurs venus de France et de Belgique seront présents pour vous faire découvrir de nombreux reptiles et rongeurs et vous les proposer à la vente, ainsi que le matériel nécessaire pour ces nouveaux animaux de compagnie (terrariums, vivariums…). Le salon est ouvert à tous, curieux ou professionnels. L’association herpétologique et terrariophile de Provence ainsi que l’association CAPA France (Législation et devoirs du propriétaire de NAC) seront également présentes. Voici la liste des exposants présents : AHTP, Capa France, Amazone reptiles, Reptilink, Greg Ngs, Reptiles Savoie, Flos Mantis, Mireille Douard, Max Rhaco, les frères Michiniewski. Dans le cadre de cet événement, une journée de découverte dédiée aux élèves et aux sapeurs-pompiers du Dévoluy se tiendra le lundi 2 juin. Entrée : 5€ (adulte) et 2€ (enfant). Restauration et buvette sur place. Renseignements : Angeline Berthonneau au 06 83 11 22 53. Source
  6. Les supporteurs qui viendront au Mondial de football au Brésil et voudront rapporter un souvenir spécial doivent savoir qu'il est illégal et passible de prison d'acheter un perroquet, un iguane ou tout autre animal sauvage brésilien, ont prévenu les autorités mercredi. Singes, oiseaux, serpents, papillons, araignées et scorpions sont ainsi également interdits, indique l'Institut brésilien de l'Environnement (Ibama) de l'Etat du Rio Grande do Norte qui a diffusé une liste de dix recommandations pour les touristes. Natal, la capitale de l'Etat, est l'une des 12 villes hôtes du Mondial. "La Coupe du Monde va attirer des milliers de touristes brésiliens et étrangers dans le Rio Grande do Norte. Pour leur éviter des problèmes ou même une sanction pénale, nous avons préparé une liste de dix règles qu'ils doivent respecter", a-t-il dit. Il est indiqué sur la liste que les touristes ne doivent acheter ni bijoux, ni artisanat fabriqués à partir d'animaux sauvages ou comprenant des plumes, des ailes de papillon, des dents ou le cuir de l'animal. Acquérir un animal sauvage vivant ou mort peut en coûter une amende allant jusqu'à 1.700 euros et même un an de prison. Sur la liste, il est en outre conseillé aux touristes de ne pas accepter de se faire photographier avec un animal sauvage "même s'il paraît inoffensif". Cette activité, proposée par certains locaux, "est illégale et porte préjudice aux animaux", souligne l?institut de protection de l'environnement. Chasser ou manger du gibier est de même illégal, prévient l'Ibama. Pour les touristes qui voudront louer des buggies afin de parcourir les célèbres plages de dunes de Natal, l'Ibama recommande de prendre un guide agréé pour éviter de passer sur des nids de tortues ou d'oiseaux. Et pour les amateurs de plongée sous-marine, arracher des coraux est formellement interdit. Finalement, pour ceux qui tomberaient amoureux de la région, il est conseiller de consulter l'Ibama avant de s'acheter un terrain à bâtir ou une maison face à la mer. Quelque 600.000 touristes étrangers et 3,1 millions de Brésiliens dont attendus pour la compétition du 12 juin au 13 juillet. Natal accueillera quatre matches avec les équipes des Etats-Unis, du Japon, du Mexique et d'Italie, entre autres. Source
  7. Avec sa carapace lisse et sombre, la tortue cistude, dont le poids excède rarement 1 kg et la taille 20 cm, a vraiment fière allure ! Cette tortue aquatique carnivore contribue à l’épuration du milieu, mais est totalement inoffensive. Disparue depuis plusieurs décennies des rives du lac du Bourget, du canal de Savière et de ses environs, elle y a pourtant vécu des millénaires. Et dans le cadre du projet de réintroduction de l’espèce, le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie a procédé vendredi à Portout/Chindrieux, Portout/Conjux et Chanaz au lâcher de 60 cistudes âgées de 3 à 4 ans. Elles proviennent de la réserve de la Haute-Touche dans l’Indre, parc naturel zoologique national. Source
  8. Max|mum-leterrarium

    décor terrarium

    Ce n'est pas obligatoire. Je la laisse souvent personnellement.
  9. Le scinque crocodile semble sortir tout droit des contes du Moyen Age, avec ses dragons tapis au fond d'une grotte lugubre et humide. En l'occurrence, ce mini dragon connu depuis peu (1994) dans le milieu de la terrariophilie a adopté des moeurs non pas cavernicoles, mais souterraines, au plus profond des forêts d'altitude de Nouvelle Guinée, des Îles Salomon et de Nouvelle Calédonie. De par son aspect et ses moeurs, il reste un animal énigmatique, peu connu et d'apparence singulière. Je vous laisse le plaisir de le découvrir, c'est un reptile placide d'apparence préhistorique et très surprenant! Il doit son nom de scinque crocodile aux yeux rouges car les écailles qui couvre son corps rappelle le cuir et les écailles d'un crocodilien et aussi car le contour de ses yeux est orange fluorescent. Son nom d'espèce, du latin gracilis, « fin », lui a été donné en référence à sa morphologie. Inconnu dans des collections en captivité jusqu'à environ 1994, il reste encore beaucoup à découvrir sur ce petit scinque mystérieux. Sa couleur de fond est brun pâle à brun foncé, souvent bien noir. Le contour des yeux est orange fluorescent et a l'air d'avoir été tracé avec de la peinture et n’apparaît qu’avec l’âge, l'iris est jaune serin et la pupille est ronde. Les jeunes ont une coloration marron pastel sur la tête, qui s’efface avec le temps pour laisser place à l’orange. Le ventre est crème chez les adultes, contrairement aux juvéniles qui ont le ventre de la même couleur que le reste du corps. Les écailles qui couvrent le corps rappellent le cuir ou les écailles d'un crocodilien. Il y a 4 rangées d'épines très robustes sur le dos et queue. Les écailles très rigides de la tête sont particulièrement impressionnantes. La tête est triangulaire et est très découpée au niveau du cou, ce qui laisse l'impression que le lézard porte un casque. Sa taille est d’environ de 15 à 20 centimètres pour un poids de 38 à 45 grammes. Ces lézards dépassent rarement les 17 cm. Les scinques crocodile font environ 2,5 cm de long à la naissance. Les nouveau-nés et les jeunes sont d’un brun-noir avec des quantités variables de couleur jaune foncé ou crème sur la tête et des écailles, et à mesure qu'ils grandissent, ils foncent, et se développer un marquage orange vif ou anneau rouge autour de l'oeil et un aspect crémeux sur leur ventre. Les scinques de crocodile sont lents à maturé. La maturité sexuelle à environ 3 à 4 ans. Les spécimens matures peuvent être identifiés par les marques distinctives de couleur orange sur le dessous du menton, cependant, cette coloration peut s'estomper de sorte que son seul aspect ne doit pas être utilisé pour déterminer la maturité d'un scinque. Il ya trois façons de sexer un Tribolonotus. Le premier est sur la base de la taille, les mâles adultes étant plus grand et plus trapu globalement que les femelles. La deuxième différence est que les scinques mâles ont de petits, pores ou de tampons (de couleur claire (blanc, gris ou bleu) sur les troisième, quatrième, cinquième orteils sur le dessous de leurs pattes arrière soulevé (ces pores sont absents chez les femelles). Leur but est inconnu; mais il est spéculé qu'elles peuvent produire un parfum utilisé pour le marquage territorial. La troisième méthode de différenciation des sexes est par l'apparition d'échelles agrandies abdominales dans un motif de forme carrée, qui sont présents chez les mâles, mais absente chez les femelles. Cet animal est d'un calme naturel, ne mord que s’il se sent menacé ou s’il est manipulé maladroitement. Les jeunes ont la faculté de "faire le mort" s’ils sont effrayés. Comme la plupart des lézards, le Tribolonotus a la possibilité de perdre sa queue (autotomie). Les Tribo sont capables d'émettre des sons! Il émet un cri à la manière de certains geckos: lorsqu'il est manipulé ou lorsque la femelle perçoit un danger pour sa progéniture. Il semble qu'il n'y ait pas de différence notoire entre ces deux cris qui ont un but défensif. Mis à part les geckos, les lézards qui peuvent émettre des sons sont très rares. Lorsqu’ils sont surpris, ils ont tendance à geler et ont été connus pour «faire le mort» (même lorsqu'ils sont manipulés). Facile à manipuler, je n'ai jamais remarqué d'agression d'un Tribo envers d'autres lézards, y compris leur progéniture. Le mieux c'est de prendre plusieurs Tribolonotus. Vous en profiterez plus, la diversité du comportement s'observe mieux lorsqu'ils sont à plusieurs car ils sont plus hors de leurs cachettes. L’espérance de vie inconnu, mais il ya eu des rapports de Tribolonotus vivant de 12 à 15 ans et plus en captivité. Face ventrale élargie du mâle Pores des mâles Cette espèce est endémique de Nouvelle-Guinée. Elle se rencontre en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Indonésie en Nouvelle-Guinée occidentale. Sa présence à Manus est une erreur. Sortant la plupart du temps au crépuscule, ce scinque vit au sol de la forêt tropicale, en effet il escaladera parfois quelques souches, mais ne grimpera jamais aux arbres. Très timides, ils s’abritent la journée sous les souches en décomposition ou dans des galeries qu’il aura creusées dans le sol mou de la forêt. Il se trouve particulièrement sous des bûches couvertes de mousse ou en décomposition, où l'humidité est très élevée (95-100%) et la température généralement dans les 25ºC. Ils sont normalement solitaires, mais ils cohabitent parfois dans leurs cachettes, ou près d’une source de nourriture. C’est à ce moment que les accouplements ont lieu, lorsque ce sont deux individus matures de sexes opposés qui sont en présence. Les mâles, plus territoriaux que les femelles, vocalisent pour défendre leur territoire (la plupart du temps il correspond à la souche qui les abrite). Il est vraiment très rare de les voir dans le terrarium. Le Tribo vit à proximité des ruisseaux, c'est un excellent nageur c'est pourquoi il vaut mieux avoir un aqua-terrarium. Pour la partie aquatique, faites cohabiter le scinque avec des petites crevettes d'eau douce ainsi que des petits poissons qui aideront pour le nettoyage de la partie aquatique qui demandera quand même un filtre. Quelques espèces pouvant être dans cette partie : Cardina japonica, Danio rerio... Ce lézard est fouisseur, il faudra donc un substrat dans lequel il pourra creuser et un substrat qui tient l'humidité. Dans son milieu naturel il y a beaucoup de noix de coco en décomposition sur le sol car les arbres les plus abondants sont les cocotiers, le substrat le plus approprié serait de l'humus de coco. Sur le fond du terrarium mettez de l'argile pour éviter le surplus d'eau et que les plantes ne meurent. Au dessus de l'argile, mettez 20cm d'humus de coco. La mousse fait partie de leur milieu naturel et tient bien l'humidité. Malgré sa taille relativement faible et son activité réduite, il faut un terrarium suffisant spacieux pour cette espèce : un terrarium 80x40x40 me parait un minimum pour un couple, un 100x50x50 pour un trio. Pour un individu seul (ce que je ne conseille pas, car la variété de comportement s’observe bien mieux lorsqu’ils sont à plusieurs dans le terrarium, notamment en couple) au minimum un 60x40x40 et plus c'est grand et fourni en cachettes, et mieux c'est. Pour les juvéniles, une faunabox adapté au fur et à mesure de la croissance suffit. La température doit être comprise entre 23-25ºC au point froid et 27-28ºC au point le plus chaud le jour, et entre 17° et 20° la nuit avec une variante de plus ou moins 2°C. Il est nécessaire de prévoir une amplitude de 10° environ au sein même du terrarium afin que le Tribolonotus puisse choisir sa température en fonction de ses besoins. Attention à ne pas trop monter car il est sensible aux grosses chaleurs. L'hygrométrie devra être élevée, 65-80% le jour (elle ne doit pas descendre en dessous de 60%) et 90% la nuit. Si vous avez des problèmes pour l'humidité utilisez un brumisateur. Il faudra aussi un éclairage UV d'intensité 5% (5.0). Il est possible de maintenir le terrarium plus au sec en mettant une bassine d'eau d'un centimètre de profondeur pour pallier aux besoins d'humidité; attention toutefois de ne pas baisser trop l'hygrométrie sous peine d'influencer sur la mue: celle-ci se fera difficilement surtout au niveau des épines et de la queue, des mycoses ou attaques bactériennes pourront alors s'y localiser. Pour diminuer le stress, il est indispensable de lui fournir de nombreuses cachettes sous forme d'écorce de liège, de pierres plates ou de souches légères. Les plantes telles que le pothos, la lière et le philodendron se prête bien au terrarium du Tribo si on utilise un éclairage fluorescent. Il apprécie vraiment la possibilité de creuser des systèmes de tunnels complexe et de s'enfouir dans un sol très humide. Pour cette raison, je recommande rien de moins qu'un substrat au minimum de 20cm d'épaisseur. Un mélange de terreau humide (ou mousse de tourbe), mousse de sphaigne et feuilles mortes est un substrat d'excellence pour cette espèce. Placez quelques morceaux de bois, pierres plates ou morceaux d'écorce sur le sol et les Tribos y trouveront refuge. Assurez-vous que le substrat soit toujours légèrement humide jusqu'au fond. On peut réchauffer le sol légèrement à l'aide d'une petite plaque chauffante sous le terrarium, et/ou un éclairage incandescent au dessus du grillage. Malgré ses moeurs nocturnes, un apport en UV semble nécessaire pour cet animal: en effet, certains spécimens élevés au Zoo de Dallas (Texas) ont présenté des troubles de l'alimentation, une léthargie, une anorexie et des lésions bactériennes rapidement améliorées en quelques jours avec une exposition quotidienne d'UVB. Après plusieurs mois de traitement préventif, le lézard n'a plus représenté ces symptômes. Généralement importé d'Indonésie. Le scinque crocodile aux yeux rouges est une espèce timide, et bien qu'ils mordent rarement (peut le faire si retenue), la manipulation fréquente n'est pas recommandée. Certains scinques deviennent très nerveux, et tenteront de s'élancer pour la couverture ou saut, vocaliser, geler, ou faire le mort. Dans certains cas, ils peuvent même abandonner leur queue. En tant que tel, jusqu'à ce que l'habitude de la manipulation (certains tolèrent mieux que d'autres), il est recommandé que vous commencez par la manipulation dans l'enceinte ou à proximité du sol dans un endroit sûr, et d'adapter votre traitement à ce que le scinque peut tolérer. Il est important de noter que la queue peut se détacher en cas de manipulation plus ou moins, et bien qu'il finira par se régénérer, il ne sera pas le même que précédemment et peut entraîner des complications de santé découlant du stress et de l'infection possible de la plaie. La majorité des scinques de crocodile disponibles à l'achat sont capturés dans la nature, il est donc important qu'un examen fécal est effectuée par un vétérinaire dès que possible pour éliminer toutes les conditions sous-jacentes. Le stress d'un nouvel environnement combiné avec des troubles précédents tels que des parasites est le plus souvent impliqué dans les décès de nouvelles acquisitions. La maintenance et l'élevage appropriée est également essentielle pour assurer la santé de votre scinque. Les enclos devraient être nettoyés place au moins une fois par semaine, sauf si un agent biologique comme les collemboles ou isopodes sont ajoutés au substrat pour maintenir la propreté, dans ce cas, une fois un nettoyage de mois est généralement suffisant. L'eau doit être changée fréquemment, surtout si le scinque l'utilise pour la défécation. Le maintien de taux d'humidité est important à la fois à des fins et la santé respiratoire excrétion, toutefois, d'assurer au scinque au moins deux endroits humides et secs à la retraite comme ils peuvent développer des infections de la peau / champignons comme la pourriture blister / échelle s'il est soumis à des conditions constamment humides. Il est important de faire la distinction entre les spécimens sains et malsains. Un scinque sain aura narines claires et la bouche, les yeux brillants, un corps ferme et dodue, toutes les échelles intactes sans cicatrices ou appendices manquants, et apparaîtra alerte. Il devrait y avoir aucun abri retenu, haletant, en cliquant ou respiration sifflante bruits lors de la respiration, et ils devraient être en mesure de marcher sans difficulté ni problème apparent. Les scinques qui semblent avoir des problèmes squelettiques, les blessures non cicatrisées ou des lacérations, ou qui sont minces ou déshydratés doivent être évités car ils peuvent porter une charge parasitaire lourds ou d'autres maladies chroniques sous-jacentes. Dans la nature il mange des invertébrés qu'il trouve sous les souches, sous la mousse, sous terre et aussi sur le sol. Chez nous on peut les comparer aux limaces, aux cloportes, aux vers de terre. Le scinque crocodile aux yeux rouges est insectivore. L’idéal est d’offrir une variété de proies, de taille appropriée tels que grillons, vers de farine, vers de farine (coléoptères), certains coléoptères, les larves de ver, vers ciré, vers à beurre, vers de terre, et les vers à soie. Certains scinques peuvent préférer seulement un ou deux produits alimentaires, tandis que d'autres bénéficient d'une plus grande variété. Les repas devraient être saupoudrés de calcium avec vitamine D3. Un supplément de multivitamines doit être utilisé au moins une fois par semaine pour les deux. Les jeunes scinques peuvent être nourris tous les jours, tandis que les adultes ne doivent être nourris toutes les 3 ou 4 jours. Gardez à l'esprit qu’ils sont timides, vous les verrez probablement que très rarement manger, il est le mieux de juste de surveiller leur consommation alimentaire et de la défécation. Le Tribolonotus doit être impérativement maintenu en couple sous peine de voir les mâles se battre au moment de la reproduction qui a lieu tout au long de l'année avec une prépondérance en fin de printemps. Il semble qu'il y ait également des problèmes de comportement entre femelles sexuellement matures. Les scinques crocodiles aux yeux rouges peuvent être sexé en utilisant les pores sur leurs pieds avant, seuls les mâles ont ces "pores". Le Tribolonotus gracilis est ovipare. Les femelles ont seulement un ovaire qui travaille (l'ovaire droit), établissant un oeuf à la fois. Les oeufs sont déposés au bout de cinq semaines sous de pierres ou des écorces, l'incubation dure en moyenne 60 jours (de 42 à 83 jours) et la femelle surveille le lieu de ponte. C’est un des rares sauriens en terrariophilie à s’occuper autant de leurs petits, les femelles surveillent et défendent le lieu de ponte, mais il apparaîtrait également qu’elles permettent à leur petit de rester avec elle, pour être plus à l’abri des prédateurs, le temps qu’ils grandissent un peu et se débrouillent seuls. Le mâle lui ne s’occupe pas de sa progéniture, mais ne s’y attaquera pas non plus. Le ratio mâles/femelles n'est pas influencé par la température d'incubation. La maturité sexuelle semble être plus tardive que chez les autres lézards, entre 3 et 5 ans suivant les sources.
  10. Le salon des animaux exotiques de Québec est une occasion pour toute la famille de côtoyer des animaux que nous avons rarement la chance d’observer de près. Supervisés par des experts et des passionnés, certains animaux pourront être manipulés par les visiteurs.
  11. Le serpent nocturne Clarion a été redécouvert sur une petite île du Mexique par un chercheur américain du Musée Smithsonian d'histoire naturelle de Washington. Un serpent que l'on croyait disparu a été redécouvert sur une île au Mexique (photo d'illustration). (Wikimedia) C'est une espèce de serpent que l'on croyait disparue. Pourtant, des spécimens de Clarion, un serpent nocturne, ont été redécouverts sur une petite île du Mexique par un chercheur américain du Musée Smithsonian d'histoire naturelle de Washington, a annoncé lundi le musée. Ce petit serpent, de couleur marron-noir avec des taches distinctives sur la tête, peut atteindre 45 cm de long, et ne se trouve que sur l'île Clarion, à 700 km à l'ouest des côtes mexicaines dans l'océan Pacifique. Un spécimen avait été rapporté au Smithsonian après avoir été découvert sur l'île il y a près d'un siècle. Depuis, ce type de serpent n'avait jamais reparu, laissant penser que les documents anciens étaient erronés. Une expédition récemment menée sur l'île par le chercheur Daniel Mulcahy a permis pour la première fois de retrouver d'autres serpents de ce type et des tests ADN ont montré qu'il s'agissait d'une nouvelle espèce (au nom scientifique de "Hypsiglena ochrorhyncha unaocularus"). Une "identification correcte de ce serpent est la première étape de sa conservation. Nous allons continuer à l'étudier pour en savoir davantage sur son rôle dans le fragile écosystème de Clarion", indique Daniel Mulcahy dans un communiqué. Source
  12. Chargé de mission à Vienne Nature, François Lefèbvre a écumé les points d'eau à Pouançay et Berrie à la recherche d'un Xénope (photo de gauche). Dans le Nord du département, Vienne Nature a amorcé une campagne de piégeage de cet amphibien invasif, dont un individu a été repéré à Pouançay. Cumuler les casquettes de biologiste indépendant, docteur en écologie de l'Université de Poitiers et chargé de mission à Vienne Nature peut amener à poser ses valises à Pouancay et Berrie. C'est aux abords de ces deux villages du Nord Vienne que François Lefèbvre vient de passer quelques jours la semaine dernière en « mission Xénope » (1). Eclaircissements. " Contrairement à d'autres amphibiens, il mène une vie très aquatique " Le Xénope, c'est quoi ? « C'est un nouvel amphibien invasif. Présente en France uniquement dans une trentaine de communes des Deux-Sèvres et du Maine-et-Loire, cette bestiole a été localisée dans la Vienne à Pouançay où un individu a été capturé en 2013. C'est le seul pour l'instant. Contrairement à d'autres amphibiens, le Xénope mène une vie très aquatique. Il adore les eaux stagnantes des mares, des carrières, des stations d'épuration. Celui de Pouançay se trouvait dans une carrière. » Quelle est son origine ? « Le Xénope n'est pas venu naturellement. C'est une espèce exotique introduite, originaire d'Afrique australe. Dans les années 80, un centre d'élevage situé à Bouillé Saint-Paul dans les Deux-Sèvres alimentait les labos pharmaceutiques de Tours et le centre d'études biologiques de Chizé pour l'utiliser dans la mise au point des tests de grossesse. Le problème, c'est que l'éleveur a fini par s'en débarrasser dans la nature… » En quoi est-il nuisible ? « Comme pour toutes les espèces introduites, le Xénope n'a pas de régulateurs naturels, du genre prédateurs ou parasites. Il n'y a donc pas de limites à sa prolifération et dans certaines mares, il existe en densité énorme et représente un danger pour la biodiversité aquatique locale car il se nourrit d'autres amphibiens comme le triton. » Que pouvez-vous faire ? « Pas grand-chose. Sur 300 mares colonisées dans le nord Deux-Sèvres, nos collègues pensent être parvenus à le juguler dans une seule mare… » Quel est alors l'objectif de l'action menée en Nord Vienne ? « C'est de limiter son éventuelle expansion sur les points d'eau où sont présents des espèces naturelles car il faut savoir que le Xénope progresse d'environ 1 km par an. Connaître le front de colonisation est essentiel. Ce coup-ci, sur les cinq points d'eau de cette première campagne de piégeage avec des nasses, je n'ai pas vu, ni capturé d'individu. Ce qui est plutôt rassurant… » (1) Un travail de terrain cofinancé par le conseil général de la Vienne et la Dreal. bon à savoir > Prévenir Vienne Nature de toute observation ou suspection de Xénope (tél. 05.49.88.99.04) > Ne pas déplacer les individus ou mener soi-même d'opération de destruction. Recueilli par Jean-François Rullier Source
  13. Les tortues marines devraient compter de plus en plus de femelles du fait du réchauffement climatique, selon une étude publiée par la revue Nature Climate Change. Une évolution pas si mauvaise que cela… du moins pour l’instant. C’est l’une des grandes particularités des reptiles: contrairement aux mammifères et aux oiseaux, leur sexe n’est pas déterminé par les chromosomes, mais par la température d’incubation des œufs. Pour la caouanne (Caretta caretta), tortue marine la plus abondante sur Terre, le tournant a lieu autour de 29°C: en dessous, la majorité des nouveau-nés seront mâles, tandis qu’au-dessus ce seront des femelles. Voilà qui pourrait a priori faire craindre pour la survie de l’espèce, alors que les températures devraient inexorablement s’élever au cours des décennies à venir, diminuant ainsi le ratio mâle/femelle. Or le danger ne serait pas si pressant, estime au contraire l’équipe de Graeme Hays, de la Swansea University (Royaume-Uni). Selon les chercheurs, la tortue caouanne pourrait au contraire bénéficier du réchauffement, du moins dans un premier temps. Choisissant comme modèle l’île de Sal au Cap-Vert, les chercheurs ont d’abord extrapolé les températures du sable à partir de celles de l’air, aussi bien celles relevées depuis 1850 que celles prévues par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec). Selon leurs calculs, les plages de sable clair présentent actuellement des couvées contenant 70,10% de femelles, tandis que celles de sable noir, plus chaudes, atteignent 93,46%. Au rythme actuel de réchauffement, ces chiffres seraient de 97,80% et 99,54% en 2100! Pas de quoi s’inquiéter, estiment toutefois les chercheurs, qui préfèrent parler de taux «opérationnel»: celui-ci intègre le fait que les mâles, en moyenne, se reproduisent deux fois plus que les femelles. Or plus de femelles signifie plus de couvées, et donc meilleur taux reproductif. Dans l’immédiat, le nombre de mâles, qui va certes diminuer, ne constitue donc pas un facteur limitant pour l’espèce. Reste à savoir jusqu’à quand… D’autant qu’un autre péril lié au réchauffement climatique pourrait guetter les tortues marines: avec la montée des eaux, les plages pourraient fortement se rétrécir, au risque que les femelles ne trouvent plus d’endroit pour pondre. Pour d’autres reptiles, le réchauffement semble d’ores et déjà une bien mauvaise nouvelle. Notamment chez les lézards, de plus en plus obligés de se terrer au frais pour supporter les températures en hausse, au détriment du temps passé à chasser. Selon plusieurs études, ce phénomène aurait déjà fait disparaître de nombreuses populations de lézards (voir le JDLE). Source
  14. Le jour où vous vous mariez est sans nul doute le plus beau jour de votre vie. Tout doit être parfait. Souvent les jeunes époux redoutent un oubli, une météo catastrophique, voir un incident quelconque qui va faire que la fête se transforme en pire journée de votre vie. Mais ici rien de tout cela. Une rencontre étonnante pour ces nouveaux époux alors qu’ils immortalisaient leurs moments de bonheur sur la plage. In3 Redditor a posté une image surprenante dimanche dernier relate le Huffington Post. Celle d’un invité surprise: une tortue géante. L’animal est arrivé sur la plage lors du shooting photo de Jason et Kate Crowe. Cette tortue de mer, un luth, d’après de nombreux commentaires d’internautes s’avère être une des plus grandes vivantes sur terre. Elle est sortie de l’eau pour venir pondre ses œufs racontent les invités de la noce. Elle a recouvert sa future progéniture et est repartie vers le large quelques minutes plus tard. Un spectacle étonnant. «Plutôt sympa comme surprise» a déclaré le jeune couple! Giant Turtle Photobombs Beach Wedding Pictures par Buzz60 Source
  15. Créateur et constructeur du Parc à Tortues Kelonis qui sort de terre en ce moment, Jérôme Maran voue sa vie entière à ses adorables petites, et parfois grosses bêtes. Mais plus encore, c'est tout l'univers des reptiles qui le fascine. Alors, dès qu'une occasion se présente de découvrir de nouveau pays et de nouvelles espèces, il n'hésite pas à prendre un billet d'avion pour aller fouiner ailleurs. C'est en Slovénie que ce mordu de reptiles en tous genres vient de poser ses valises pour réaliser, avec Fred Lavail un ami photographe et vidéaste, un documentaire qui complétera sa collection à but pédagogique. La Slovénie compte une quarantaine d'espèces dont certaines mythique comme le protée, cet amphibien urodèle qui vit dans les grottes et se nourrit de petites crevettes minuscules. «Il ne possède pas d'œil et vit tout le temps dans le noir et dans une eau à 10 °C. Nous avons eu l'autorisation de le photographier et de le filmer dans son habitat naturel grâce à une autorisation exceptionnelle délivrée par le ministère de l'environnement slovène et cela grâce au soutien du consul de Slovènie de Toulouse, le Dr. Alexandre Hégo Devéza-Barrau», explique Jérôme Maran qui ajoute : «Nous avons fait pas moins de 5500 km pour chercher les amphibiens et les reptiles qui vivent dans les montagnes et les forêts slovènes, et si nous n'avons pas croisé d'ours, nous avons observé de nombreux serpents y compris la vipère ammodyte qui vit dans les prairies et les contreforts de certaines montagnes. Cette espèce qui atteint une taille de 80 cm de long est potentiellement mortelle pour l'homme donc à manipuler avec prudence». Jérôme Maran explique que ce voyage a été rendu possible grâce «aux autorités slovènes qui nous ont permis de réaliser au mieux notre mission, le consul de Slovénie à Toulouse ainsi qu'Etienne Despouy, patron de la société Américafer, qui a financé la réalisation de notre expédition.» Source
  16. Au moins 149 cas d'envenimation par piqûres de scorpion ont été enregistrés à travers la wilaya de Ouargla durant le premier trimestre de 2014, a-t-on appris auprès de la direction locale de la santé et de la population. Ces cas, qui n'ont heureusement pas causé de décès, ont été signalés par les services de la santé relevant des daïras de Ouargla (38 cas), Touggourt (71), El Hedjira (13), Taïbet (16), El Borma (10) et Hassi Messaoud (1), a-t-on précisé. Tous ces cas d'envenimation ont été pris en charge au niveau des structures hospitalières implantées à travers le territoire de la wilaya de Ouargla. Les services de la santé poursuivent leurs actions de sensibilisation à travers la wilaya sur les risques d'envenimation par les piqûres de scorpion et leur prévention, notamment en période estivale, selon la même source. Source
  17. 10 jours et 10 nuits passés au milieu du marais de Kaw en Guyane pour étudier le caïman noir (Malanosuchus niger), son écosystème et son régime alimentaire. C’est le projet de recherche auquel a participé Olivier Marquis, curateur des reptiles, amphibiens et invertébrés du Parc zoologique de Paris. 1er mai 2014. Olivier Marquis embarque aux côtés d’autres chercheurs (Stéphane Caut, Nicolas Sturaro et Matthieu Bacques) et d’un vétérinaire (Vincent Francois) pour une mission dans la Mare Agami, au cœur du marais de Kaw, réserve naturelle de la Guyane française. Zone protégée et inaccessible par voie terrestre, l’équipe est déposée par hélicoptère sur la station de recherche flottante construite en 2001, en plein milieu du marais. Jours et nuits, les chercheurs vont approfondir leurs connaissances de l'écosystème et du rôle qu'y joue le caïman noir, seule population du territoire guyanais. « Le chef de mission, Stéphane Caut, chercheur en écologie (CSIC, Espagne), est spécialisé dans l’étude des réseaux trophiques via l’utilisation d’une méthode de dosage de biomarqueurs dans différents tissus biologiques, permettant de retracer les interactions entre espèces, raconte Olivier Marquis. Nous avons appliqué cette méthode pour approfondir nos connaissances sur le caïman noir ». L’espèce, présente de l’Amérique Centrale au nord de l’Amérique du Sud et autrefois très commune, a vu ses effectifs chuter de près de 90% au cours du 20ème siècle. Analyses le jour, captures la nuit Sur place, le programme des journées, tout autant que celui des nuits, reste bien chargé. « Les journées étaient consacrées aux piégeages des insectes, des poissons et des oiseaux ainsi qu’ à leur analyse, raconte l’herpétologue. En effet, pour pouvoir établir le régime alimentaire du caïman, il faut pouvoir comparer les biomarqueurs de ses tissus avec ceux de ses proies potentielles ». A la nuit tombée, l’équipe de chercheurs embarque pour une "chasse aux caïmans" ! Le caïman noir ne se capture que de nuit. En éclairant la surface de l'eau, les yeux brillants du reptile se repèrent de très loin (jusqu’à 200 m). Eclairé, le caïman s’immobilise, l’équipe peut alors l’approcher et le capturer au lasso. Une fois muselé et hissé sur la barque (lorsque son poids le permet), l’animal est pesé, mesuré, sexé et pucé pour une identification lors de futures recaptures. Le vétérinaire effectue une biopsie de muscle et de graisse et un prélèvement sanguin pour les analyses, avant de le remettre à l’eau. Le héron agami, ressource alimentaire du caïman ? En 2002, il a été découvert sur cette mare, la plus grande population mondiale nicheuse de hérons agami (Agamia agami). D’après les chercheurs, l’oiseau pourrait donc servir de ressource alimentaire aux caïmans, maintenant ainsi cette population à cet endroit. « Nous avons pu observer là-bas quelques cas de prédation des caïmans sur cette espèce » confirme Olivier Marquis. Pourtant, l’oiseau migrateur n’y est présent qu’une partie de l’année. Reste à savoir de quoi le caïman peut se nourrir le reste du temps, s'il ne migre pas. Des éléments de réponse vont être apportés en comparant les résultats de cette mission, réalisée en période de nidification des hérons, aux résultats d’une mission précédente, réalisée en octobre dernier durant la saison sèche, à une époque où les hérons étaient absents. Cette expédition, financée par le National Géographic, Lacoste et le Parc zoologique de Paris, a pour but d’accumuler des connaissances sur cet écosystème et sur le caïman noir en particulier, pour permettre l’élaboration, la diffusion scientifique et la promotion de stratégies visant à une conservation durable de l’espèce et de son habitat. Source
  18. Une exposition de reptiles vivants et de dinosaures robotisés est à découvrir à Saint-Paul jusqu'au 1er juin. Parmi les attractions, quelques jolis spécimens de serpent, à admirer ou emporter. SAINT-PAUL Les chapiteaux ont fait leur réapparition depuis dix jours, place du cirque, le long de la Chaussée royale. Mais gare aux apparences trompeuses. Pas de clown ni d'acrobates à l'horizon, plutôt des serpents, lézards et autres dinosaures robotisés. C'est insolite et ça fait toujours le bonheur des enfants, entre fascination et répulsion. La famille Camacho, erpétologiste depuis trois générations, a affrété une partie de son reptilarium des Landes pour trois mois d'exposition itinérante à la Réunion. Déjà présents l'an dernier avec les dinosaures mécaniques à taille réelle, ils reviennent cette fois avec une nouvelle collection de 40 vertébrés exotiques : couleuvres, lézards et surtout d'impressionnants serpents, comme ce python à queue court, originaire de Malaisie, petit par la taille mais lourd de 12 kilos. Ou encore ce boa constrictor qui nécessite six mains pour déployer ses 2m40. De 60 à 750 euros Impressionnant mais sans danger à manipuler. "Aucun de nos reptiles n'est venimeux", rassure Désiré Camacho. Selon le spécialiste, le transport des espèces réputées dangereuses est compliqué autant pour des raisons économiques que sanitaires. "Quand on voyage dans les îles, on ne les emmène jamais. Question de sécurité et de repères. En milieu insulaire, on maîtrise moins l'environnement et la manipulation". Les 200 kilos de reptiles ont été acheminés par avion. Les dinosaures en mousse, sculptés en Pologne, sont arrivés dans des containers par voie maritime. "Avec quinze jours de retard", grince leur propriétaire. Avis aux amateurs, les reptiles de la famille Camacho sont aussi à vendre. Comptez 60 euros pour un lézard, de 400 jusqu'à 750 pour un serpent. "Beaucoup de visiteurs se montrent intéressés mais on n'a pas eu d'acheteurs pour le moment", glisse Désiré Camacho, visiblement bien renseigné sur marché local des animaleries. Difficile à la Réunion de se procurer un nouvel animal de compagnie à peau d'écaille. Leurs conditions de détention sont strictement encadrées. Et seules les espèces inférieures à trois mètres de long sont autorisées à la vente. Pour le coup, en cas de coup de cœur, rien ne vous empêche de repartir avec une couleuvre d'amour ou ce boa constrictor couleur ébène. Qui ferait bel effet dans un salon, et à coup sûr sensation devant les amis. L'exposition se tient place du cirque à Saint-Paul jusqu'au 1er juin. Puis du 7 au 22 à Saint-Benoît. Infoline : 0693 508711. V.B. Source
  19. Elle avait trois ans lorsqu’on lui a offert sa tortue. Trente-quatre ans plus tard, alors que le reptile a disparu près de Compiègne, Valérie tente par tous les moyens de le retrouver. Ce n’est qu’une tortue. Voilà ce que vous allez vous dire. Pas très différents des fameux « NAC », ces nouveaux animaux domestiques qui font fureur depuis quelques années. Serpents, mygales et autres iguanes… Sauf que dans le cas présent, cela fait 34 ans que Valérie, tout juste 37 printemps, s’occupe de Bergamotte au quotidien. À défaut d’une grande interactivité, c’est la longévité de l’animal qui est à l’origine d’un lien fort. Alors depuis que son animal de compagnie préféré – une tortue Graeca ou Hermann, elle ne sait trop – a disparu, elle est inquiète. « C’est peut-être bête, mais c’est comme ça, explique la jeune femme, qui habite Coudun, près de Compiègne. Ce sont mes parents qui me l’ont offerte quand j’avais trois ans. Je m’y suis attachée. » Les vétérinaires, les mairies, des affiches, Internet… Tant de temps. Bergamotte, qui doit avoir une soixantaine d’années, c’est un peu le fil conducteur de sa vie, ce qui n’a jamais changé au gré des rencontres, des emplois et des déménagements. Arrivée à Coudun en juillet 2012 avec son compagnon, Valérie a même sacrifié une bonne partie de son jardin pour loger le reptile. « Tous les matins, avant de partir au travail, je passe la nourrir, c’est comme un rituel… Du kiwi, de la fraise… », explique Valérie. Une habitude qui a pris fin le 23 avril dernier. « L’une des lames de bois de son enclos était brisée, je ne peux que supposer qu’elle s’est enfuie. » Depuis elle remue ciel et terre. Et là, première surprise : elle est entrée en contact avec d’autres possesseurs de tortues, tout aussi attachés qu’elle à leur animal. « Il y a quelques jours, une dame de Compiègne a même posté une annonce sur Internet pour retrouver la sienne. D’autres personnes m’ont également appelée. » Valérie a de son côté tout essayé. « J’ai appelé tous les vétérinaires du coin, les mairies dans un rayon de 20 à 30 km, tout le monde compatit, on me propose de mettre des affiches. » Cela aussi, elle l’a tenté. « Surtout dans Coudun, mais elles disparaissent souvent. » Internet, aussi. « J’ai eu quelques réponses… » Mais pas de Bergamotte. Impossible, pour elle, de confondre sa tortue avec une autre. « Pour quelqu’un qui n’en côtoie pas, une tortue est une tortue, comme un chat noir ressemble comme deux gouttes d’eau à un autre. Pas pour moi. » Valérie et son mari ont également sillonné les alentours. À plusieurs reprises. Toujours sans succès. Une tortue marcherait, en moyenne, à 0,25km/h. En un mois, celle de Valérie aurait donc pu parcourir plusieurs dizaines de kilomètres. « Le pire, c’est de ne pas savoir si elle s’est fait écraser, si elle est perdue ou si quelqu’un l’a recueillie. » Elle compte sur la deuxième solution. « Si quelqu’un pouvait me la ramener, il ou elle aurait vraiment le droit à notre gratitude. » Pour contacter Valérie : 06 26 37 66 46. Source
  20. Une couleuvre d’Amérique du Nord se promène dans un immeuble. Une Neuvilloise a découvert ce mercredi matin dans les escaliers de son immeuble une couleuvre d’Amérique du nord. L’animal s’est tout de suite enfui, pour se cacher entre deux dalles. Les sapeurs-pompiers de l’équipe cynotechnique de Meyzieu se sont rendus sur place et ont déposé un piège pour capturer le serpent. Il s’agirait d’un NAC (nouvel animal de compagnie) qui ne s’avère pas dangereux. Les pompiers doivent venir relever le piège en fin de journée. Photo d’archives Yves Salvat Source
  21. Bruxelles, 22 mai 2014 (AFP) - Des dizaines de cadavres de salamandres ont été découverts récemment en Belgique, laissant planer la menace d'une expansion à toute l'Europe d'un mystérieux champignon fatal à ces amphibiens, mettent en garde les experts Signalée pour la première fois au Pays-Bas en 2008, cette mycose y a tué près de 96% des salamandres terrestres du pays, contraignant les autorités à isoler des spécimens sains dans des zoos, selon l'association belge Natagora, de protection de la nature Jusqu'il y a peu, le foyer des Pays-Bas semblait toutefois isolé. Mais la découverte en avril de dizaines de salamandres mortes dans une forêt du sud de la Belgique, après le signalement d'un premier cas fin 2013, près de la frontière néerlandaise a sonné l'alerte D'autant que des informations alarmantes, en voie de confirmation par la communauté scientifique, arrivent aussi du sud de l'Allemagne, non-loin de la frontière belge "La situation est inquiétante pour la salamandre terrestre européenne", estime pour l'AFP Francks Pasmans, professeur en mycologie vétérinaire à l'université de Gand, parmi les spécialistes de l'agresseur, le batrachochytrium salamandrivorans. Il juge notamment qu'une contagion à la France "est une question de temps" Un mal venu d'Amérique ou d'Asie? Connue sous le nom de salamandre de feu, pour sa peau noire tachetée de jaune, l'espèce menacée, salamandra salamandra, est la star de sa famille d'amphibiens. La capacité de pouvoir traverser le feu sans se brûler que lui ont longtemps prêtée les croyances populaires lui ont notamment valu d'être élue comme emblème royal par François Ier. Le champignon qui la cible ne laisse aucune chance à ses victimes, dont il ronge la peau, les conduisant sous deux semaines à la mort par étouffement Selon le directeur de Natagora, Philippe Funcken, le mal, qui se transmet par contact entre batraciens ou dans l'eau, "progresse de quelques dizaines de km chaque année" Pour agir, les scientifiques manquent encore de données, notamment sur l'origine de cette maladie et ses capacités de nuisance envers d'autres espèces. Alors que le commerce international des batraciens est propère, notamment pour la recherche en laboratoire, "une hypothèse serait qu'elle soit arrivée des Etats-Unis ou d'Asie, où elle ne faisait pas de dégâts du fait de l'adaptation des spécimens locaux", indique M. Pasmans Une autre mycose tueuse de batraciens, le Batrachochytrium dendrobatidfis, est tenu responsable depuis des années de l'extinction de quelque 200 espèces, essentiellement en Amérique centrale et Australie Mais si elle a gagné l'Europe, elle semble y avoir perdu en nocivité, au delà de la zone pyrénéenne, où elle est apparue il y a une quinzaine d'années, selon M. Pasmans Dans l'immédiat la seule parade préconisée par les experts est de désinfecter ses semelles après une promenade dans les sous-bois, pour ne pas propager le champignon. Mais selon M. Pasmans, il faut désormais envisager une mobilisation à l'échelle européenne cb/aje/rhl Source
  22. CAMPBELLTON, - L'enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sur la mort de deux enfants étranglés par un python, l'été dernier, au Nouveau-Brunswick, n'est pas terminée, à la grande surprise de l'avocat de Jean-Claude Savoie, le propriétaire de l'immeuble où le drame s'est produit. L'avocat Leslie Matchim affirme qu'après l'examen de l'enquête initiale par un policier fédéral de Halifax, par un officier senior à Campbellton et un procureur de la Couronne du Nouveau-Brunswick, on lui a dit qu'il n'était pas approprié que des accusations criminelles soient portées dans ce dossier. Noah Barthe, âgé de quatre ans, et son frère Connor, âgé de six ans, ont été asphyxiés en août dernier par le python de 45 kilogrammes dans un appartement au-dessus du magasin d'animaux Reptile Ocean, de Campbellton. Or, les pythons de Séba ne sont pas autorisés dans la province. Selon la police, le reptile s'est infiltré dans un système de ventilation situé au-dessus de son vivarium et est tombé à travers le plafond dans le salon où dormaient les enfants. Puisque l'enquête est encore ouverte, la GRC refuse de commenter le dossier. Source
  23. Le sonneur à ventre jaune : sous ses allures discrètes, un beau ventre jaune et des pupilles en cœurs. Photo DR Chaque jeudi, découverte d’une espèce animale ou végétale qui vit sur le Bassin minier. Aujourd’hui, un amphibien protégé : le sonneur à ventre jaune. Méconnus du grand public, les amphibiens regroupent des espèces variées, parfois très colorées, qui méritent d’être découvertes. Sur le territoire montcellien, un petit crapaud réunit bien des attraits pour qui souhaite commencer à s’intéresser à ces petites bêtes… Le sonneur à ventre jaune mesure une cinquantaine de millimètres. Actif d’avril à septembre, il hiverne sous une pierre, une souche, ou de la mousse. On le rencontre dans les marres, les fossés, les ornières, aussi bien en forêt que dans les prairies et les bocages. Le sonneur est une espèce nomade : si son point d’eau vient à être asséché, il est capable de se déplacer vers un nouveau site. Cette aptitude est très importante pour sa survie, car il s’installe souvent dans des flaques d’eau de petites tailles et temporaires. Il peut facilement passer inaperçu si l’on n’y prête pas garde, car son dos gris terreux est mimétique. Mais une fois repéré, on ne peut le confondre. Une espèce protégée Trois éléments le caractérisent. D’abord, son ventre jaune vif marbré de noir. La couleur est observable jusque sous sa gorge, ce qui permet de l’identifier aisément. Lorsqu’il est surpris à terre, il se retourne sur le dos pour montrer sa partie colorée afin de dissuader les prédateurs et produit une sécrétion venimeuse. Ensuite, la pupille de ses yeux est en forme de cœur. Il est utile d’être muni de jumelles pour discerner ce détail qui ne trompe pas ! Enfin, un indice musical qui lui a valu le nom de « sonneur » : les mâles émettent des petits cris plaintifs bien reconnaissables. Le plus souvent, lorsqu’on le croise, il demeure discret et silencieux, mais entendre son chant signe sa présence. Le sonneur à ventre jaune est une espèce en régression qui est protégée. Il est préférable de ne jamais le toucher et d’éviter de traverser les flaques quand on circule en VTT sur les chemins. En tant que propriétaire, il est utile de maintenir mares et fossés sur son terrain. Source
  24. Depuis le début du mois, des bénévoles capturent des crapauds accoucheurs pour les relâcher dans leur nouvel élément naturel, aménagé non loin par des spécialistes de l'environnement. Le long de l'autoroute A2 près de Hägendorf (SO), l'une des plus grandes populations de crapauds accoucheurs en Suisse doit céder son milieu naturel à des galeries provisoires, en vue d'assainir le tunnel du Belchen sans devoir fermer le tronçon. Le déménagement des amphibiens est en cours. L'une des plus grandes populations de crapauds accoucheurs en Suisse doit céder son milieu naturel à des galeries provisoires le long de l'autoroute A2 près de Hägendorf (SO). Cette installation permettra d'assainir le tunnel du Belchen sans devoir fermer le tronçon. Le déménagement des amphibiens est en cours. Depuis le début du mois, des membres des associations de protection de la nature capturent chaque soir des crapauds accoucheurs - des amphibiens nocturnes - pour les relâcher dans leur nouvel élément naturel, aménagé non loin par des spécialistes de l'environnement. L'opération de déménagement coûte 260'000 francs, ont indiqué jeudi sur place des représentants Office fédéral des routes (OFROU). La colonie de crapauds accoucheurs compte une centaine de congénères. Elle a vécu ces dernières années en compagnie d'autres amphibiens dans une zone argileuse située près de l'entrée sud du tunnel autoroutier du Belchen. Or, deux tubes provisoires doivent y être installés dans le cadre de l'assainissement du tunnel, qui coûte 500 millions de francs. Le crapaud accoucheur est une espèce protégée en Suisse car elle est menacée. Il mesure trois à cinq centimètres. Après l'accouplement, le mâle porte autour de ses pattes postérieures les oeufs reliés par le cordon ovulaire. Les oeufs éclosent après trois à huit semaines. Un cordon ovulaire peut comporter jusqu'à 80 oeufs. Pro Natura a déclaré l'an dernier le crapaud accoucheur "Animal de l'année 2013". Source: ATS Source
  25. Comme tous les ans, l'Institut international pour l'exploration des espèces à dû faire son choix parmi les milliers de nouvelles espèces décrites l'an passé, pour délivrer son top 10 des principales découvertes de 2013. Dans le classement de cette année figurent notamment un étrange chat-ours, un escargot-fantôme sans yeux et un micro-organisme 'géant'. Chaque année, plusieurs milliers d’espèces vivantes sont découvertes par les scientifiques du monde entier. Même invisibles à l’oeil nu ou d’aspect ordinaire, elles contribuent tout autant que les autres au fonctionnement et au maintien de la biodiversité. En 2013, environ 18.000 nouvelles espèces ont été décrites par les chercheurs, et comme tous les ans, l’Institut international pour l’exploration des espèces (IISE) vient de révéler son top 10 des découvertes les plus intéressantes. Le comité, qui réunit une dizaine de taxonomistes, espère ainsi attirer l’attention du grand public sur les dangers courus par la biodiversité, car malgré les nombreuses découvertes annuelles, certaines espèces peuvent s’éteindre avant même d’avoir été identifiées. La publication du classement, qui intervient tous les 22 ou 23 mai, commémore la naissance du père de la taxonomie, le botaniste suédois Carl Von Linné (1707-1778). 1 - L'olinguito "L’une des choses les plus motivantes à propos de ce top 10 est que les ‘grosses’ espèces ne sont pas toutes connues ou documentées", déclare dans un communiqué le président du comité, Antonia Valdecasas. Et le n°1 sur la liste est là pour le prouver. L’olinguito, petit mammifère carnivore vivant dans les Andes colombiennes et équatoriennes, semble être le produit d’un croisement entre un chat et un ours. L’animal était déjà connu, mais les scientifiques ne l’ont différencié de son cousin, l’olingo, qu’en août 2013. 2 - L'arbre-dragon Difficile de passer à côté du Dracaena kaweesakii et de ses 12 mètres de hauteur. Pourtant, cet arbre n’a été identifié par les scientifiques que l’an dernier. A peine découverte, cette espèce native de Thaïlande, surnommée ‘arbre dragon’, a été classée en danger en raison du faible nombre de spécimens estimés (environ 2.500). 3 - L'anémone amatrice de glace Découverte sous un glacier d’Antarctique, l’Edwardsiella andrillae est une nouvelle espèce d’anémone de mer. Sa particularité : elle est la seule à vivre dans la glace. Lors d’une expédition du projet de forage scientifique ANDRILL, les chercheurs ont pu observer ces petites créatures longues de 2,5 cm suspendues à la glace, leurs tentacules se balançant dans l’eau glacée. 4 - Une crevette squelette C’est dans une grotte marine située sur l’île de Santa Catalina, au large de la Californie, que la plus petite espèce de Caprellidae (appelées ‘crevettes squelettes’ par les anglophones) a été découverte. Longue de 3,3 millimètres et translucide, la Liropus minusculus est la première espèce de sa famille à avoir été prélevée dans cette région de l’océan Pacifique. 5 - Un champignon plutôt royal Le Penicillium vanoranjei a été nommé en hommage à la famille royale néerlandaise, et plus particulièrement au Prince d’Orange, sur le trône depuis avril 2013. Lorsqu’elle est mise en culture, cette espèce se distingue en effet par la belle couleur orange qu’elle prend. 6 - Un gecko à queue en forme de feuille Malgré son camouflage, cette nouvelle espèce de gecko n’a pas pu échapper à l’oeil des zoologistes. Le Saltuarius eximius, natif des forêts tropicales et des zones rocheuses d’Australie, possède un corps long et fin, et une queue très large. En anglais, il est appelé Cape Melville leaf-tailed gecko, que l’on traduit pas ‘gecko à queue en forme de feuille du Cap Melville’. 7 - Une amibe géante Avec ses 4 à 5cm de hauteur, le Spiculosiphon oceana est un géant dans le monde des micro-organismes monocellulaires. Découverte dans une grotte sous-marine au sud de l’Espagne, cette espèce d’amibe utilise des fragments d’éponges de mer pour se constituer une carapace et se nourrit des invertébrés qui se prennent dans ses épines. 8 - Un micro-organisme ultrarésistant Le Tersicoccus phoenicis serait capable de coloniser d’autres planètes : ce microbe, découvert dans des pièces où sont assemblés les engins spatiaux, pourrait survivre à un voyage dans l’espace grâce à sa résistance à des conditions extrêmes. Pour preuve, les scientifiques ont pu en prélever même après stérilisation des pièces, en Floride et en Guyane française. 9 - L'un des plus petits insectes du monde La famille des Mymaridae, des petits insectes parasitoïdes, a accueilli en 2013 une nouvelle espèce, la Tinkerbella nana. Mesurant à peine 250 micromètres, elle a été nommée en référence à Clochette (Tinkerbell en anglais), la petite fée du conte Peter Pan. Elle fait partie des plus petits insectes au monde, et comme ses congénères, les scientifiques supposent qu’elle se nourrit des œufs d’autres insectes et a une durée de vie de quelques jours seulement. 10 - Un mini-escargot extrêmement lent La dernière espèce de la liste n’est pas la moins surprenante : le Zospeum tholossum est un tout petit escargot, découvert à 900 mètres sous terre, dans une grotte croate. Vivant dans une obscurité totale, il n’a pas besoin d’yeux, et sa carapace incolore lui donne une allure fantomatique. Mesurant seulement 2 mm de long, cet escargot est extrêmement lent : il ne peut parcourir que quelques millimètres en une semaine. Les chercheurs pensent qu’il utilise les courants d’eau ou qu’il voyage sur le dos des chauves-souris et criquets pour parcourir de longues distances. Source
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