etienne01

Oui...il s'agit bien de ce chien, si on peut encore qualifier ce sale cabot de chien. "Le sens du patron" : doux euphémisme. J'appelle ça un arrêt sanitaire aussi miraculeux qu'inespéré à coté de trois grands chiens figés dans du granit. Qualifier sa quête d'une quête à la Française est une insulte faite à la nation. Sa seule qualité est de ne pas s'approcher d'une voiture, et le seul défaut de son maitre, de ne pas en profiter pour la laisser sur place.

Au pélerin ??? J'ai eu le cas, il y a quelques années avec un hybride qui à buffeté un aigle à de multiples reprises. Hélas sans prise... Beau vol, mais à déconseiller aux cardiaques...

Comment pourrait-on en avoir "marre" du haut vol...et surtout lorsqu'on a la chance de voler des pélerins. Qui plus est quand il s'agit d'une souche aussi fabuleuse que les brookei uniques de Sokol, oiseaux très difficiles à mettre, mais dont aucun de toute la déscendance n'est mauvais, ni même moyen. Si la majorité des fauconniers de haut vol ont commencé par le bas vol, je n'en connais aucun qui ont fait le parcours inverse. A la rigueur, certains pratiquent les deux activités, mais la richesse et les exigences du haut vol sont telles, que personne ne revient au bas vol après avoir pratiqué le haut vol. Il n'empêche qu'en tant que fauconnier, à chaque fois que nous voyons voler des oiseaux de bas vol, cela reste un vrai plaisir et nous remémore nos débuts avec nostalgie.

Le retour est difficile ... Je ne sais pas si un post suffira pour raconter toutes nos aventures... Tout d'abord une pensée pour Glassbreiz, avec nos remerciements et regrets de n'avoir pu participer comme prévu à la réunion de Bretagne. Ce fut une réussite, tout le monde m'en parle et l'ensemble des participants ont été ravis de l'accueil, de la chasse et du séjour : bravo, nous espérons y être l'année prochaine. Nous avons donc du, décaler nos projets grace à Sokol et Juanito qui ont organisé un séjour sur les plus belles chasses de Belgique. Un territoire différent chaque jour de la Flandre à la Wallonie, avec profusion de gibier sur chaque territoire, sans parler des milliers d'oiseaux migrateurs de passage. Merci à nos hôtes qui nous ont à chaque fois, laissé les premières et meilleures occasions de vols. En préparation du séjour, nous avions abandonné les vols en montagne depuis un mois afin de préparer les oiseaux et je pense que cet entrainement spécifique indispensable a porté ses fruits. Les conditions Belge sont sans conteste parmis les plus difficiles avec une aérologie et une profusion de gibier qui ont destabilisé nos oiseaux le premier jour. Il est clair qu'un oiseau qui monte à 200 mètres en Belgique, peut monter n'importe ou, beaucoup plus haut : le fameux effet de sol dont parle régulièrement Sokol. La principale difficulté était donc le centrage, nos oiseaux parfaitement centrés chez nous ont mis deux jours à s'adapter. Les tiercelets de Sokol étaient parfaits et sont les seuls à avoir obtenus des plafonds supérieurs à 300 mètres, notamment avec un calidus barbarie étonnant et détonnant ! La forme de Juanito toujours magistrale, étonnante de facilité sur les prises. Grâce à nos amis, nous avons pu avoir de beaux vols avec nos oiseaux et des images fantastiques : - Un vol sur perdreaux et faisan, avec un perdreau buffeté, un faisan lié ( l'oiseau ne connaissant pas les mais est tombé dedans et à laché sa prise...), puis un faisan pris après une poursuite d'un km, rejoins par un pélerin sauvage ! : le tout sur un seul vol ! - De superbes vols sur canards. - Un vol avec un centrage parfait et bon plafond, hélas servi sur pigeon ... (voir post de Juanito) : les territoires sont si giboyeux, que les fauconniers Belge ne prennent pas toujours la peine d'attendre un arrêt... - Un vol sur faisan avec piqué en goutte d'eau de 150 / 200 m et explosion au buffetage - Un vol sur corneille de mon tiercelet, qui en a perdu son emetteur au buffetage, - Un vol de bernache, hélas sans bernache au tableau ... - Ect, ect.. Les septs oiseaux ont été servis plusieurs fois par jour, avec 5 chiens très bien mis et de superbes arrêts. Tous les chiens ( sauf 1...) sont de grande quêtes et les voir travailler reste également une grande satisfaction du travail accompli cette année. Un retour de voyage par Toulouse, avec aussi un superbe accueil des fauconniers locaux, auxquels nous adressons également tous nos remerciements.

Désolé, mais franchement compte tenu du sens de vos questions, on pouvait légitimement s'interroger si ce n'était pas plutôt vous qui nous preniez pour des imbéciles. Je m'aperçois hélas que non... Vous ne vous êtes pas trompé de forum et même si nos réponses vous paraissent acides, elles ont le mérite, d'une part d'être complètes (les procédures ont été parfaitement détaillées), d'autre part de vous ouvrir les yeux sur la réalité plutôt que de vous entretenir dans un fantasme.

Voulais-tu dire que les femelles avaient le mal en elles ?

C'est fou, désormais tu te payes des luxes de pauvre. Le comble du snobisme !

Bravo pour votre réactivité. Il semble que vous ayez déjà abandonné votre idée d'établir un bilan prévisionnel. Pour votre idée brillante, (et totalement novatrice ) d'ouvrir un établissement classé au sein d'un établissement classé : même procédure... En plus l'idée est géniale, les dirigeants de parc généralement abrutis doivent tous vous attendre, et personne n'y avait pensé avant vous. J'avais quant à moi l'idée d'ouvrir une boucherie charcuterie. Mais n'y connaissant rien dans ce domaine, m'apercevant qu'il n'y avait pas de débouchés, je me suis adapté. Je projète désormais de proposer à des grandes surfaces d'ouvrir un rayon boucherie-charcuterie dans leurs magasins. Idée brillante non ? En plus, je suis sur que personne n'y avait pensé avant moi ! Auriez-vous une estimation (en euros si possible ) de ce que cela peut me rapporter ? A la lecture de vos posts, soit vous nous faites marcher et dans ce cas - bien joué. Soit vous n'êtes pas prêts...et c'est un euphémisme qui vous est très favorable...

Avant de parler de résultat, il faut déjà penser au travail, aux structures et aux investissements. Dans tous les cas, vous aurez largement le temps d'étudier la question, dans le cadre des bilans prévisionnels sur 5 ans qui devront être présentés lors de l'enquête d'utilité publique qui devra être engagée auprés de l'ensemble des services préfectoraux, via la commune de votre choix, dans le cadre de l'ouverture d'une installation classée. Ps : une fois le site choisi et les accords pris avec la commune, l'enquête dure environ 6 mois, étant bien entendu que vous serez auparavant titulaire d'un certificat de capacité de présentation au public ( qui prend environ 1 an entre l'établissement du dossier, sa présentation et son acquisition) en justifiant d'une expérience d'au moins 5 ans dans un établissement du même type. Donc : - 5 ans d'expérience professionnelle dans le domaine - 1 an pour obtenir la capacité de présentation au public - Trouver un site et une commune qui acceptera de présenter votre dossier - Au moins 6 mois pour préparer le dossier d'installation classée - Une enquête d'utilité publique et 6 mois pour obtenir les autorisations d'ouverture d'une installation classée auprès des diverses administrations concernées, le tout sur approbation du préfet. En démarrant aujourd'hui, vous disposez donc d'au moins 5 ou 7 ans pour établir vos bilans prévisionnels, ce qui doit vous laisser le temps de faire la conversion en dollars. Bonne chance !

C'est fou comme l'argent t'aide à supporter la pauvreté !

Land Cruser long ...Je préfère.

Mal ou mâle ?

En me relisant, on aurait pu faire mieux : "La fameuse Harris on Ford "

A mon avis, la notion d'hermaphrodite est erronée, d'autant que les anciens ne les faisaient pas reproduire. Nous avons récupéré un autour tuée contre une vitre, il y a un ou deux ans. Un oiseau magnifique avec de très belles proportions et en pleine forme qui accusait 680 g plein poids sur la balance. Impossible de dire si il s'agissait d'une forme ou d'un tiercelet, donc typique de ce que l'on pourrait qualifier d'un fourcheret. A l'autopsie, il y avait des oeufs en formation. Il s'agissait donc bien d'une forme, très petite mais magnifiquement proportionnée et bien armée.

Tu veux dire la fameuse Harrison Ford ?

C'est sur tu économises des escapes... Par contre cela fini par couter cher en frais de péage. (J'imagine aussi les pelotes d'essui-glace )

Oui, le problème c'est sur l'autoroute, si elle part en sens inverse !

Tu peux aussi leurrer avec l'essui-glace ! Mieux encore, tu visses un essui-glace sur ta casquette et plus besoin de gant !

Oui, effectivement, la solution reste de tout essayer pour la détourner. Soit en augmentant l'attractivité de ton véhicule, soit au contraire en la coupant de ce qui est attractif. Ce n'est qu'en faisant des essais que tu parviendras peut-être à trouver une solution alternative, qui de toute façon risque, non pas de stopper le trouble mais simplement de le détourner. Ce n'est pas la police qu'il faut craindre, mais plutôt les infirmiers de l'asile psychiatrique !

Pour répondre à Pascal, les migrations et changements climatiques sont en effet impressionnants... Chez moi, 1200 mètres d'altitude, premières gelées début de semaine et des phénomènes migratoires surprenants. Au 15 Octobre, les hirondelles continuent de passer par nuées sur des cols à 2000 m.. Beaucoup de grives, entre 1500 et 2500. On ne parle pas de l'élanion, vu semaine passée... On se demande si les bécasses ne vont pas finir par se sédentariser au cercle polaire et les gerfauts nicher en Belgique..

En définitive, avec ce genre de trouble comportemental que je ne connais pas, assez difficile de donner un conseil. Il faut tenter d'analyser d'une part les motifs de ce trouble, ensuite les conséquences. A priori, il peut s'agir d'un trouble lié à des réflexes de territorialité, l''oiseau se croit seul au monde et défend son territoire face à ce qu'il prend pour une violation de son milieu. Dans ce cas, il parait difficile de modifier ce trait de caractère ancré et l'abaisser ne peux qu'encourager son caractère de protection territoriale, vis à vis de ce qu'il prend pour un risque de parasitisme de ses proies. Il peut aussi s'agir tout simplement d'un réflexe de prédation d'un oiseau hyper agressif qui en se voyant ne se reconnait pas et pense attaquer une proie... Comment le décourager ??? C'est la question... Soit tu évites de la mettre face à son reflet, soit au contraire tu la confrontes à son reflet, pour qu'elle finisse a en comprendre l'inutilité, en mettant par exemple un miroir dans un angle de sa volière (avec tous les risques que cela comporte, si cela la rend hystérique..) en espérant qu'à force, elle considère sa volière comme son territoire et pas l'extérieur ou finisse par se lasser... Il serait aussi intéressant de la confronter avec un individu de son espèce, pour juger de son comportement : soit agressif, soit de rapprochement. D'après ton témoignage, cela ne l'empêche pas de chasser et c'est l'essentiel. L'autre solution est donc de l'éloigner de ton véhicule et de toute surface luisante.

Oublie la chasse et reconverti toi dans le car-wash !

Jean, merci pour tes interventions ! Ne le prend pas mal, mais la dernière me fait pleurer de rire. Je t'imagine au volant avec ta harris accrochée aux essui-glaces en mouvement, ou alors en train de repeindre ta voiture au goudron !

Etonnament les observateurs "avertis " qui m'accompagnaient, m'ont confirmé qu'ils avaient déjà fait une observation similaire l'an passé au 13 Octobre... Les voies de la migration sont impénétrables

Hier soir, nous faisons voler les faucons. Je suis accompagné d'un ornithologue de renom qui nous a rejoint. Passe furtivement un oiseau à contre-jour, dont la silhouette en vol m'interroge. Comme je regarde cet oiseau qui file déjà assez loin, mon accompagnateur me le signale comme une crécerelle. Très perplexe et pas convaincu par la silhouette, je sors les jumelles sous l'air goguenard de mon accolyte, qui n'a même pas pris la peine de jumeler. Effectivement, l'oiseau n'est pas une crécerelle...Il est blanc... "Il me semble que c'est une mouette"...Rigolade générale... Sous les quolibets, je continue cependant à suivre l'oiseau très lointain, qui brusquement s'arrête et fait le St esprit. Effectivement...Il ne s'agissait ni d'une mouette, ni d'une crécerelle...mais d'un élanion ! Au 15 Octobre au pied du Mont blanc, pas mal !