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etienne01

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Tout ce qui a été posté par etienne01

  1. Voilà ... je pense que tout est dit et que cela confirme mon intervention précédente. Si 90 % du budget avait été consacré au gibier naturel, il est fort probable que non seulement vous auriez de meilleurs effectifs de populations sauvages, que vous n'auriez donc plus besoin de faire de lâcher, mais qu'en plus vous pourriez disposer d'une grande partie de ce budget pour mener d'autres actions, ou même réduire le prix de la carte. C'est bien là, tout le non sens de ces lâchers, qui -au-delà de l'éthique et de l'image déplorable qu'ils donnent des chasseurs - ont bloqué pendant des décénies toute possibilité financière de préserver notre patrimoine cynégétique et d'engager des actions de préservation des milieux sur le long terme. Raisonnablement, on peut penser que sur des actions bien menées, les résultats se font sentir significativement à partir de 5 ans, avec il ne faut pas le nier des risques d'échec, mais sur le long terme cela finit toujours par payer. J'ai l'exemple d'une ancienne ACCA, ou je chassais ou les efforts consacrés pour réimplanter du faisan n'ont pas donné les résultats escomptés, par contre les effectifs de lièvre ont été multipliés par 10, dans la même période ! Résultat, tout le monde s'y retrouve ! Les chasseurs au début majoritairement défavorables à ces projets, ont voté il y a 3 ans à la quasi unanimité un programme identique sur un autre secteur plus favorable au faisan et au perdreau, avec déjà de très bons indices de reproduction. Le dileme est crutial, et les finances des petites société locale ne permettent souvent pas le choix : soit lacher, soit aménager les milieux. Une autre solution consiste aussi à faire mettre la main au portefeuille, hélas notre vision démocratique de la chasse - très Français - crée un véritable blocage psychologique à ce niveau.. En effet, on considère en France, et notamment dans les ACCA, que le droit de chasse doit être accessible à tous, cela est gravé dans les mentalités. Les prix moyens d'une carte dans notre département varient de 50 € à 100 € ... sur le principe cette idée est généreuse, mais totalement hors d'actualité compte tenu du nombre de chasseur qui n'a pas ou peu diminué depuis plus de 50 ans, alors que les effectifs de gibier naturel se sont réduits à une peau de chagrin dans le même délai. Pourtant, quel loisir en France permet de se détendre pendant 4 à 6 mois de l'année pour 75 € moyen ? clairement aucun. Pire, dans la plupart des sociétés, les cartes sont offertes aux retraités ! Ce sont donc ceux qui ont le plus de temps, qui "consomment" le plus, et ont généralement plus de moyens, qu'un jeune de 16 ans qui prend son premier permis, qui ne payent rien. C'est donc bien une réforme profonde, non seulement de l'état d'esprit des chasseurs qu'il faut engager, mais aussi des structures et des réglements intérieurs des sociétés de chasse.
  2. En quoi cela est-il plus cruel de tuer un faucon qu'un goéland ?
  3. Dans ce cas, je ne vois qu'une seule solution. Vous connaissez la fable ? N'attendez pas que tombe le fromage, mais que tombe une plume.
  4. Il ne s'agit pas de fait mais d'un exemple, qui ne vaut pas démonstration. Les faits ont été donnés précédement : Chasse 1 %... La semaine passée un chien s'est fait écraser dans ma rue. Cela veut dire que cela arrive, mais pas que les chiens sont extérminés par les voitures.
  5. Voici une version capitaliste épicurienne de la chasse, qui te correspond bien ! As-tu lu Obelix et Compagnie ? toi y en a acheter 2 faisans 2 euros et y en a les revendre 5 ? toi y en a gagné 3 ! On est bien d'accord, le problème n'est pas que les faisans lâchés la veille se fassent bouffer, par des prédateurs, ni même qu'il n'en reste plus à la fin de la saison de chasse, de toute façon, ceux-ci sont destinés au casse-croute. Mais il n'en demeure pas moins, que sur certains secteurs, la présence continuelle et la densité hors norme des autours, met clairement en péril les populations de gibier sédentaires nicheuses. Vous n'avez effectivement plus ce problème en Belgique, puisque vos plaines sont de vrais déserts cynégétiques, passé le mois de Décembre, il faut donc bien vous contenter de balancer profusion de cocottes pendant les 4 mois de chasse, en espérant qu'il vous en restera qqe-unes à voler. Sur la forme, je ne suis pas du tout opposé aux lachés, au contraire. Ils permettent de satisfaire toute une clientèle de chasseurs, qui soit ne chasseraient plus, soit chasseraient le gibier naturel : L'équation est mathématique, mieux vaut quelques centaines de milliers de faisans lachés chaque année que reporter la pression de chasse sur la bécasse, les gibiers migrateurs ou sédentaires. Sur le fond, on peut aussi envisager les choses autrement. Si les millions d'€uros balancés annuellement dans ces lachés, avaient été consacrés à l'aménagement des milieux, le partenariat avec le monde agricole, l'achat de terrains, la mise en jachère, la réintroduction de reproducteurs, avec une gestion du petit gibier soumise à plan de chasse, nous aurions une toute autre configuration cynégétique dans notre pays. C'est d'ailleurs ce que souligne Nico dans son post, mais encore faut-il que les présidents de société de chasse aient le courage de miser sur l'avenir en investissant sur l'aménagement des milieux des populations sédentaires encore présentes, plutôt que de satisfaire chaque année la poignée de blaireaux avide de ramener son kilo de plume au premier jour de l'ouverture. Un faisan ne coute effectivement pas grand chose, mais pour des petites société 1000 ou 2000 €uros de lâchés chaque année grève lourdement le budget et ne permet pas de miser sur le long terme sur la réintroduction de gibier naturel ou la préservation des populations encore présentes. Ces sommes mises bout à bout sur des décénies auraient pourtant largement pu permettre d'assurer la pérennité du gibier sédentaire. A l'image de notre société, le choix est donc fait de consommer, plutôt que de gérer et cela continuera à être le cas, tant que les fédérations, les sociétés, les acca, priviligérons des aspects bassements populistes visant uniquement à satisfaire une popularité electoraliste à courte vue au dépend d'une politique de fond qui prendrait en compte la gestion de notre patrimoine cynégétique dans son ensemble. C'est donc aussi aux jeunes chasseurs et aux nouvelles générations que de faire passer le message et de cesser de grèver les budgets en pure perte, pour satisfaire les quelques vieux cons, qui pour se rappeler les abondances d'antant, ne rêvent que de rentrer le carnier plein, des cocottes lâchées la veille.
  6. L'autour ne fait pas un carton plein que sur le gibier lâché... et c'est bien là le problème... Je ne connais pas ta région, ni les effectifs d'autours dans ce secteur, mais une chose est sure, c'est que chez nous les faibles indices de reproduction des lagos sont directement liés à la présence de l'autour qui s'en prennent systématiquement aux couvées. Nous ne chassons plus le lago depuis 2 ans, et cela n'y change rien, puisque les couvées sont systématiquement pillées. Surenviro 60 adultes reproducteurs sur un secteur avec des couvées et éclosion d'environ 40 jeunes, il ne restait plus que 2 jeunes au mois d'Aout ! Ce n'est pas l'homme le problème, mais bien les effectifs d'autours qui se sont spécialisés sur ce gibier et écument le secteur ! Et on ne peut pas le réguler, comme on le fait sur le renard. Par ailleurs comment réintroduire des souches de reproducteurs de type perdreaux ou faisan en présence de l'autour ?
  7. Pour rebondir sur un message précédent, qui reprochait aux chasseurs "des lachers de faisans". J'aborde ce sujet sensible dans cette section réservée, afin de ne pas parler de cette question publiquement. Il y a quelques années, j'étais appelé par un président de société de chasse, qui m'exposait le problème que lui posait la présence de l'autour sur des sites de prélachâge de printemps, en vue d'une réintroduction du faisan sur son territoire. En effet, les reproducteurs étaient littéralement laminés par les autours, au sortir de la volière de prélachâge. La pression induite par l'autour était telle, qu'elle anéantissait les efforts de réintroduction des chasseurs depuis des années et les contraignait a se contenter d'effectuer des lâchés à chaque veille d'ouverture. J'ai pu constater de visu cette situation : la présence de l'autour était permanente et chaque faisan qui sortait ou s'approchait de la volière de prélachage était pris systématiquement. Il ne faut pas minimaliser la prédation de cet oiseau, qui devient une véritable plaie pour les éleveurs et les chasseurs, dès qu'il s'est spécialisé sur un type de gibier. Des piègeages avaient été effectués ( avec des prises d'autour moins de 2 ou 3 minutes après le départ du piègeur ! ) avec relachages dans d'autres secteurs. Les résultats ont été obtenus dès la première saison, avec des nidifications et plus d'une dizaine de couvée sur la zone de réintroduction. Il est donc un peu facile de reprocher aux chasseurs d'effectuer des lachers de faisan dans ces conditions, quand on sait que tout effort de réintroduction de gibier naturel sera voué à l'échec, en raison d'un pillage sytématique et que la protection de cette espèce ne permet aucune autre alternative. En haute montagne, sur des sites situés entre 2 et 3000 mètres d'altitude la présence des autours est permanente - ce qui était extraordinaire il y a moins de 10 ans - nous supposons d'ailleurs, qu'il s'agit probablement de la première cause de disparition du lagopède alpin ! Cela nous pose un vrai problème en tant que fauconniers. Comment protéger une espèce, dont on sait que les effectifs reduisent à néant, non seulement les possibilités de réintroduction du gibier naturel sur certains secteurs, mais met peut-être aussi également en péril les population de certains gibiers sauvages ! En relation avec l'oncfs, nous pensons à effectuer des piègegages avec suivis télémétriques des autours sur les secteurs de lagopèdes, pour confirmer nos observations. Du fait de la protection de ce rapace, même ces reprises posent un vrai problème administatif et légal.... Les observations faites de l'autour sur les lagopèdes en montagne sont réellement halucinantes, un exemple : L'année passée, une équipe effectue les comptages de couvée avec chien d'arrêts. Les autours quadrillent la zone. Un autour de plusieurs mues posé sur un rocher à moins de 2 ou 300 mètres des chiens, observe la scène. Au premier envol d'un adulte, il se met à alarmer comme un niais ! Un jeune de la couvée s'envole, il est immédiatement pris en chasse. Le jeune lago se réfugie sous un rocher en dernier recours. L'autour se pose à proximité et commence à gratter sous le rocher pour déloger le jeune, tel que le ferait une buse en train de mulotter ! Seule notre intervention a permis d'éviter la prise...
  8. Il s'agit la de démarches qui me paraissent nettement plus positives que de radicaliser ou stigmatiser l'ensemble des chasseurs. C'est en effet le quotidien de bon nombre de fauconniers que d'aller sans à priori aucun, libérer les rapaces ainsi piègés. La présence d'un fauconnier, qui est aussi un chasseur, permet d'aborder avec pédagogie les problèmes parfois rencontrés avec certaines espèces, d'en discuter, d'expliquer leur role et leur utilité.
  9. Dans notre culture, nous chassons la corneille et le corbeau, beaucoup rêvent de pouvoir voler le cygne ! Une plumée de corneille, sacrée ou non, ne pose donc pas de problème. Combien faut-il vous en tuer ?
  10. Une fois encore, et sans vouloir ni polémiquer, ni minimiser les causes, il ne faut pas généraliser, sur la base de "on dit" ou de racontars. Les chiffres des centres de soins parlent mieux que ne sauraient le faire des témoignages anecdotiques ou des impressions : Chasse 1% Poison 1 % Indéterminé 11% Route 21 % Divers 10 % Electrocution 4 % Dénichage 40 % Prédation 15 % Les rapaces qui paient le plus lourd tribu sont les buses, lentes et plus facilement accessibles, on voit que la chasse ne représente que 1 % des causes, et on ne peut pourtant pas prétendre que les centres de soins sont pro-chasse ! On voit clairement que les tendances se sont inversées depuis les mesures de protection, chasse, poison et piègeage étant il y a une trentaine d'année les causes principales de mortalité de ces espèces. C'est ce revirement de tendance qui explique en grande partie l'expension des populations de rapace, on ne peut donc pas prétendre que les chasseurs - mis à part quelques braconniers anecdoctiques dont tout le monde parle - sont la cause principale de disparition de ces espèces, puisqu'au contraire, c'est grace au respect de la législation par le monde de la chasse que les rapaces sont parvenus au niveau démographique actuel. Donc attention, en vous focalisant sur le monde de la chasse dont nous faisons partie intégrante et en l'accusant de tout les maux, vous vous trompez de cible, stigmatisez inutilement des partenaires de terrain dont nous avons impérativement besoin pour nous soutenir.
  11. Mais qu'est ce que c'est que ces discussions de comptoir ? Vous vous basez sur la provoc d'un président de société de chasse, pour juger que les chasseurs tirent et exterminent les rapaces ? L'oncfs a-t-elle dressé un procès verbal pour destruction d'espèce protégée ? Cela a-t-il été constaté autrement que par votre jugement ou vos impressions ? Avez-vous vu de vos yeux un seul rapace tué, ou un nid tiré ? Seuls les faits parlent et prouvent le contraire : les populations d'autour n'ont jamais été aussi dynamiques ! En début de saison, j'ai rencontré un président d'une société de chasse locale. Sa première réaction fut de me dire que si un de mes faucons passait à proximité, il se prendrait une volée de plomb ! Depuis, nous volons chaque jour sur ses territoires, et y sommes accueillis cordialement par les chasseurs.Nous n'avons jamais eu aucun problème, n'avons jamais observé la moindre infraction, malgré buses, autours et autres rapaces qui passent pourtant à portée régulière de fusil. Je rencontre des chasseurs, non pas occasionnellement, mais à longueur d'année, ainsi que des présidents de chasse et je prétends que dans leur grande majorité, non seulement ils sont respectueux des espèces protégées, mais qu'ils s'investissent afin de les faire respecter. Comment voulez-vous vous que les fauconniers se fassent accepter par les chasseurs avec de tels préjugés. Tous comme les chasseurs à tir, les fauconniers sont des chasseurs, ni meilleurs, ni pires. Il faudra bien qu'un jour les fauconniers cessent de jouer les donneurs de leçon et comprennent qu'ils ne sont pas des chasseurs privilégiés, au dessus des lois ou supérieurs aux chasseurs à tir, à courre ou à l'arc. Avec un tel état d'esprit et de tels préjugés, on ne fait avancer ni la cause de la fauconnerie, ni celle de la protection des rapaces. Etre à l'écoute des préocuppations des chasseurs, des éleveurs, des colombophiles, qui sont confrontés quotidiennement au problème de la prédation exercée par les populations de certains rapaces, ne signifie pas que l'on encourage leur destruction, au contraire, c'est par le dialogue et sans préjugés que l'on parvient à trouver des solutions et faire comprendre l'utilité de ces espèces et de leur protection. Les procès d'intention n'ont jamais fait avancer les causes.
  12. Attention a ne pas tomber dans la parodie... Les écolos lâchent des caisses de vipères par hélicoptère, les chasseurs tirent dans les nids, les fauconniers vont chercher des oiseaux dans les falaises pour les vendre à des riches collectionneurs ...etc... Lorsque tu dis que tu as pu constater cela, c'était à quelle époque ? Je l'ai moi aussi constaté, mais c'était il y a plus de 20 ans ! Dans le temps, cette méthode de régulation des becs droits était tout à fait légale, chaque année, les sociétés de chasse organisaient les tirs de nids de pies et corneilles au printemps, les rapaces qui payaient le plus lourd tribu étaient surtout les moyen-ducs, les buses et les crécerelles. Les dernières battues de ce genre auxquelles j'ai pu assister datent des années 85, et cela est formellement interdit depuis cette période. Je vous en prie, ne tombons pas dans le piège de la caricature. Depuis que je pratique la fauconnerie, je rencontre chaque année de bons samaritains qui m'affirment que des fauconniers traffiquants ( des Allemands 9 fois sur 10... allez savoir pourquoi...) sont venus piller des nids de faucon pour les vendre à des arabes ... la plupart du temps, le nid cité en référence est un nid de buses ou de milan ou de crécerelles ! Personne ne les a jamais vu, mais il y a toujours un copain qui connait un copain qui les a vus ! Les légendes, parfois basées sur des faits réel qui ont eu lieu il y a des décénies ont la vie dure. Ne rentrons pas dans ce jeu stupide, basons nous sur des faits et dénonçons les, pas sur des ragots ou des légendes populaires. Le vocabulaire aussi est important : Un chasseur qui tire sur des nids n'est pas un chasseur, mais un braconnier. Un fauconnier qui pille des nids n'est pas un fauconnier, mais un braconnier. La preuve la plus falgrante que tout cela n'est qu'une vaste mascarade, sont que les effectifs d'autours sont en pleine expansion, que les pélerins peinent à trouver des falaises disponibles. Les populations d'autours sont telles sur notre département qu'il est impossible de conserver un pigeonnier et de laisser sortir les pigeons à partir du mois de Septembre. A titre personnel, j'ai eu plus de 60 pigeons prédatés en moins d'un mois ! Un fermier situé à quelques km à eu plus de 70 volailles tuées cet automne ! Il est clair que les populations d'autour posent désormais de sérieux problèmes sur certains secteurs et ce n'est pas en niant la réalité flagrante que nous parviendrons à protéger cette espèce.
  13. Il ne s'agit pas de chasseurs, mais de braconniers. Attention a ne pas généraliser des comportements irresponsables. La majorité des chasseurs sont respectueux des règles de protection des rapaces, c'est d'ailleurs pour cette raison que tous les effectifs de rapace sont stables voir en augmentation. Les éventuels contrevenants à cette législation encourent de lourdes peines si ils se font prendre, c'est le rôle de l'oncfs que de mener les actions nécessaires. J'imagine mal des chasseurs prendre des risques aussi considérables qu'aller fusil à la main, tirer des autours au printemps... Par ailleurs, lorsque l'on connait la discrétion d'un autour, la difficulté de repérer une aire, les possibilités pratiques de lui mettre un coup de fusil sont loin d'être évidentes. Suivant les autours en permanence sur mon secteur, j'ai déjà bien du mal à les jumeler entre deux futaies, j'imagine donc la difficulté de réussir à leur mettre un coup de fusil... Si notre devoir de fauconnier est de dénoncer de telles pratiques, il n'en demeure pas moins, qu'il faut être attentif à ne pas jeter l'opprobe sur le monde de la chasse, pour quelques allumés de la gachette, qui tireraient des autours au printemps, comme ils braconneraient chevreuils ou lièvres aux phares. Attention donc à ne pas confondre chasseurs et braconniers.
  14. Combien de membres dans chaque association et combien de pratiquants indépendants ?
  15. Compte tenu de votre législation, ce combat n'est-il pas totalement d'arrière-garde ? ( bien que je partage cette idée...) Ne vaudrait-il pas mieux faire valoir des spécificités qui valorisent clairement une forme de détention soucieuse du bien-être animal en seule vue de son utilisation dans un cadre qui assure la santé physique et psychologique de l'oiseau au quotidien, plutôt que se dissocier des autres éleveurs en leur niant un droit qu'ils ont déjà obtenu. ( et sur lequel visiblement personne ne reviendra ) Par ailleurs, n'y a-t-il pas un risque à force, de passer pour des extrmistes et de se mettre à dos les simples détenteurs, qui seraient tentés de sacrifier purement et simplement une activité aussi marginale que la fauconnerie, au profit d'une législation adaptée uniquement à leur mode de détention. Nous avons également en France une législation nationale, ensuite encadrée par les régions et les départements en fonction des modes et périodes de chasse. La seule différence qui me semble notoire - et je rejoins le post de Sokol - c'est que les structures dirigeantes des fauconniers - en l'occurence l'anfa - sont adaptées : représentants nationaux et regionaux permettent une représentation unique, une seule voix, un seul interlocuteur. Si il existe vraiment 4 ou 5 associations en Belgique et que chacune se représente, qui au niveau fédéral, qui au niveau national, qui a son niveau personnel, sur un pays aussi petit qu'une région Française, - sans parler des querelles internes - on peut aisément imaginer la cacophonie général que cela engendre, ainsi que la totale impossibilité d'une représentation collégiale avec une politique transparente et lisible. Dès lors, sans leadership, avec des détracteurs et une législation commune entre fauconniers et détenteurs, ne vous parait-il pas un peu suicidaire que de risquer de vous couper de l'appui de ces derniers en préconisant que seuls les fauconniers soient autorisés à détenir des rapaces ? ( qui plus est sans illusion sur la finalité de cette démarche ? ) N'êtes-vous désormais pas contraints, compte tenu du cadre législatif et des usages de votre pays, à trouver une solution commune avec les détenteurs, sans amalgame aucun, mais en tentant de faire valoir des spécificités liées à l'utilisation des oiseaux pour la chasse au vol ?
  16. La question est pourquoi ? Que l'arrêt VERGY soit appliqué ou non, n'induit pas nécessairement que les fauconniers soient assimilés aux collectionneurs ou détenteurs d'oiseaux. Pour faire valoir nos différences majeures avec d'autres modes de détention, il faut se faire connaitre et reconnaitre. Est-ce le cas en Belgique ? Qui représente les fauconniers ? Sont-ils écoutés ? En l'occurence, ce qui nous différencie diamétralement, c'est l'utilisation des oiseaux. Cette utilisation règle également d'une certaine manière, le problème du "bien-être" des rapaces qui ne sont pas détenus, mais simplement entretenus par le fauconnier entre chaque vol.
  17. Il faut désormais prendre le temps, sinon nous serons contraints de restreindre vos interventions ! Il faut peut-être intervenir moins, mais intervenir mieux. Dernier avertissement.
  18. Mouais.... Il est délicat de légiférer sur ce genre de sujet, surtout lorsque l'on l'aborde par le biais du "bien-être" animal, sujet des plus subjectifs si il en est... Le bonheur est-il lié à nos conditions de vie, de logement, de transports, de moyens ? J'en doute. Dès lors, comment le définir pour un animal ? On ne peut être que très circonspect vis à vis d'une approche "scientifique" qui permettrait de le définir. Le risque dans cette affaire est de voir imposer une maille type définissant les conditions de "bonheur" des oiseaux détenus. On n'aborde pas le sujet primordial qui nous concerne, et qui n'est pas la détention, mais l'utilisation des oiseaux. L'exemple d'une volière faisant 2 fois la taille de l'envergure de l'oiseau est une parfaite illustration de l'absurdité du raisonnement. Même base utilisée que pour définir "le bien être" des poulets élevés en batterie ( 6 / M² si ma mémoire est bonne ) Un oiseau utilisé en fauconnerie, n'a rien à voir avec un oiseau qui ne vole et ne chasse pas, visiblement l'amalagame est fait ou l'on s'en approche. La fin du texte qui distingue cependant les oiseaux de fauconnerie des autres n'est guère rassurante, puisque les auteurs ne font pas la distinction entre la "laisse" d'un chien et des attaches ou des jets... Visiblement les fauconniers n'ont pas participé à l'élaboration de ce texte. La grande chance que nous avons eu en France est lié au fait que la fauconnerie a été clairement séparée et identifiée des autres déténtions que cette réglementation a été élaborée par des fauconniers, pour des fauconniers. C'est bien la tout l'intérêt des fauconniers que de se fédérer au niveau national, pour obtenir une législation propre qui corresponde aux besoins et aux réalités effectives de notre passion. Les luttes intestines ne servent pas les intérêts des fauconniers, le lobbying doit être la régle, faute de quoi nous nous voyons représentés par des "scientifiques", des ornithologues ou des éleveurs. Il faut impérativement que la législation concernant la fauconnerie soit élaborée par les fauconniers eux-mêmes, non seulement pour le bien-être des oiseaux, mais aussi pour que les régles soient en adéquation avec les modalités pratiques de la détention et surtout de l'utilisation de ces espèces. Laisser la place à des scientifiques pour analyser des besoins qui n'ont à voir, ni avec la science, ni avec une notion subjective du "bonheur" me semble être le biais le moins rationnel pour assurer la pérennité de la fauconnerie.
  19. Un débat de fond plusieurs fois abordé, notamment par Sokol. Faut-il connaitre les oiseaux pour les utiliser en chasse au vol ? Faut-il être chasseur ou ornithologue ? ou les deux ? On pourrait aussi aborder le sujet d'une autre manière : Est-il indispensable de ne pas connaitre la biologie des faucons pour être fauconnier ? C'est en forgeant qu'on devient forgeron, mais il est aussi utile de savoir ce qu'est un marteau, une enclume, une forge et la température de chauffe avant de marteler son premier couteau.
  20. etienne01

    musculation vol à vue

    Le jump est un abrutissement qui ne sert pas à grand chose. Pour ne pas dire à rien. Les rares fois ou j'ai du utiliser cette méthode, je me suis retrouvé, avec des oiseaux hyper agressif sur le poing qui se tétanisaient ensuite dès qu'ils étaient dessus. Rien n'a jamais progressé avec cette méthode, qui au contraire de les émanciper, et de les éveiller, les abruti totalement. Pour chasser la corneille, l'oiseau doit être mécanisé sur ce gibier et sur ce seul et unique gibier. Les passes au leurre, jump et autres numéros de cirque n'y changent rien. Pour muscler un oiseau, il faut le faire voler, monter, poursuivre, chasser et surtout louper beaucoup. Mais bon Nebli : tu connais mon avis la dessus
  21. etienne01

    hybride à haies

    Je trouve nettement plus intéressant de tenter de faire du haut vol avec un oiseau de bas vol, ou plus simplement d'utiliser un oiseau de bas vol pour ces chasses, que de ramener des pélerins à 50 m de plafond. Mais bon, question d'avis. On parle des grives... mais même les grives se font de plus en plus rares. Ou sont les passages d'autrefois ? Depuis plus de 20 ans, on entend parler de "nouveaux oiseaux" plus "adaptés" à la raréfaction du gibier. A ce jour, on n'a vu arriver que la harris, parce que plus "simple" à entretenir, moins exigente et moins turbulente que l'autour. En fait, ce qui fait courir bien des fauconniers, c'est avant tout l'amour d'une espèce, et d'un type de vol...sinon, très peu continueraient à s'obstiner avec de gros oiseaux, qu'il s'agisse de ht ou bas vol, et la majorité chasseraient avec épervier et émerillons qui sont clairement les plus adaptés aux carences de gibiers plus "nobles". ( je sais de quoi je parle ! ) Que dire également des aigliers ? ils n'ont pas choisi ce vol seulement en fonction du gibier disponible, mais surtout parce qu'ils sont acharnés, passionnés par cet oiseau. Dans un autre post, on nous parle de prise de bécasse. Que valent une ou deux saisons blanches pour une telle prise, surtout si elle est executée dans les régles de l'art ?... Pour ce qui est du poids d'un oiseau pour chasser le faisan, beaucoup se souviennent ici d'un fauconnier qui chassait le coq faisan avec un lanneret de 380 g ( pas loin du plein poids )! Cet oiseau qui faisait prise régulièrement sur ce gibier, n'a à ma connaissance jamais été blessé, malgré des batailles mémorables. Notamment une prise en alsace après buffetage et liage au sol, qui s'est terminée à plus d'un km... le faisan à la piète avec le faucon sur le dos. Un faisan ne combat pas, il se débat ! Certaine proie sont beaucoup plus dangereuses, notamment la corneille ! Certains faucons d'1 kg les refusent, d'autres à 750 sont des acharnés. La vélocité et le courage priment dans tous les cas, bien avant la taille. Mais enfin, aussi, quelle idée que d'aller chasser le faisan avec des bestioles de 300 g, plutôt qu'avec un bon pélerin ! * Ce n'est déjà pas assez difficile ! Hybride à haie ....mais quel bordel !
  22. etienne01

    hybride à haies

    Très difficile en haut vol, pour une raison simple : Avec un faucon, sur l'aile, tu ne feras pas décoller une grive ou un merle d'une haie, sauf pour rejoindre une autre haie, à moins que le territoire ne s'y prête vraiment avec des haies très isolées. Résultat : plus le faucon a de plafond, moins il prend... Tout l'inverse de ce qu'on est en droit d'attendre du haut vol. Sauf peut-être avec un Alpomado, qu'à ma connaissance, à part feu phénix éventuellement et alban -très brièvement- ont pratiqués sur le forum.
  23. etienne01

    hybride à haies

    Un épervier.
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