etienne01

Tu ne voulais pas plutôt dire : phyto-hygiènique, si on parle bien des deux poivrots qui te servent de gourou ?

Alors pourquoi en parler ? c'est avec de telles anecdotes que l'on forge une image fausse de la fauconnerie dans l'esprit d'un public non averti.

Quel faux-cul cet apprenti !

Ces pratiques totalement barbares que nous réprouvons totalement ne sont plus utilisées. On ne peut pas diffuser de tels documents concernant des méthodes ancestrales pratiquées encore par deux talibans perdus au fond d'une vallée Afghane, en sous-entendant que cela est courant. N'oubliez pas que nous sommes sur un forum public et que les gens s'émoeuvent du destin d'un poisson rouge ! Il est incroyable de devoir le rappeler régulièrement !

Ou dit autrement : la première est belle et la seconde vole !

Pour en revenir aux localisations et aux niches inter-espèces, une chose m'a toujours surpris : Les corneilles noires occupent la haute-savoie, on passe le tunnel du mont blanc et les corneilles noires sont remplacées par les corneilles mantelées du coté Italien ! Pourquoi ?? Aucune corneille mantelée n'est jamais observée du coté Français, idem pour les noires du coté Italien, pourtant chacune des deux espèces est bien présente de chaque coté de cols alpins très franchissables pour chacune.

Inutile de le tâter pour confirmer qu'il sera hautain !

Non, cela n'a plus lieu depuis longtemps... Les arabes aussi connaissent et utilisent le chaperon ! ce sont d'ailleurs les exportateurs principaux des chaperons que nous utilisons. Amusez-vous à coudre les paupières d'un oiseau et vous comprendrez pourquoi ces moeurs barbares n'ont plus cour depuis longtemps !

Berger est banni. On préfère effectivement donner des oiseaux que de les vendre à de tels abrutis. Ce qui gêne ce n'est pas la valeur marchande des oiseaux, mais que l'on limite sa valeur à son prix, que l'on fasse de l'acquisition de ces espèces un marché, alors qu'il s'agit avant tout de passion. Si les éleveurs devaient vivre de la vente de leurs oiseaux en France, il y a longtemps qu'il n'y aurait plus un faucon sur le "marché" ! Pour clore le sujet définitivement, en se basant sur les consignes du portail : •Etre titulaire d'un droit de chasse et disposer d'un territoire de chasse adapté de 1500 à 10 000 € /an •Avoir un jardin ou des installations pourront être aménagées : Un oiseau de fauconnerie ne se met jamais en cage, une chambre de mue (local aménagé, clair, sec pouvant être plongé dans l’obscurité ) et une pelouse sont nécessaires pour jardiner les oiseaux, des volières aussi pour le gibier d'entraînement : inchiffrable mais environ de 2 à 5000 €. •Avoir un budget de départ : matériel, installations, télémétrie, chiens, gibier d'escape, nourriture, déplacements, droits de chasse,etc. : de 1000 à 5 000 € •Disposer de temps ! : vol d'entraînement quotidien, soins des oiseaux, entretien des escapes, nettoyage, nourrissage etc. ( compter de deux à quatre heures chaque jour) On ne parle pas non plus des véhicules, escapes, gants, chaperons, soins de véto, consommables, etc .... le budget annuel est donc au moins d'environ 4500 €, on ne parle pas non plus du temps ni de l'energie à y consacrer ! Un oiseau si il est bien tenu est "amortissable" sur plusieurs années , souvent offert par d'autres fauconniers qui reproduisent, c'est donc le dernier problème financier du fauconnier !

Que cela soit clair : Le prochain qui aborde le prix d'un oiseau sur ce forum sera banni d'office.

VOIR LE PORTAIL : DEBUTANTS CHASSE AU VOL Avant de démarrer, il est important de savoir très précisément pourquoi on veut se lancer en "fauconnerie". Il ne s’agit pas d’un hobby du week-end, mais d’un mode de vie, conditionné par les soins à apporter aux oiseaux. Pour pouvoir mener cette passion à bien, il vous faudra remplir toutes les conditions suivantes : Etre chasseur et titulaire d'un permis de chasse. Etre titulaire d'un droit de chasse et disposer d'un territoire de chasse adapté. Avoir un jardin ou des installations pourront être aménagées : Un oiseau de fauconnerie ne se met jamais en cage, une chambre de mue (local aménagé, clair, sec pouvant être plongé dans l’obscurité ) et une pelouse sont nécessaires pour jardiner les oiseaux, des volières aussi pour le gibier d'entraînement. Avoir un budget de départ : matériel, installations, télémétrie, chien, gibier d'escape, nourriture, déplacements, droits de chasse,etc. Disposer de temps ! : vol d'entraînement quotidien, soins des oiseaux, entretien des escapes, nettoyage, nourrissage etc. ( compter de deux à quatre heures chaque jour) Si tous ces critères sont réunis, il est recommandé de suivre un fauconnier pendant une ou deux saisons. La chasse au vol est réglementée, pour pouvoir pratiquer, il faut préalablement obtenir des administrations les autorisations indispensables à l’accueil de votre futur élève. En résumé, il faut savoir rester patient et persévérant, la fauconnerie ne s’apprend ni sur un forum, ni dans des livres.

Vous disposez des mp.

Pas du tout. Le terme approprié est effectivement sacret, voir lanneret, etc...

Bonjour, Je suis en haute savoie, si cela vous intéresse...

Veux-tu parler d'un 3/4 gerfaut 1/4 pélerin ou d'un 3/4 pélerin 1/4 gerfaut ?

Bonjour, Une réponse synthétique à votre question. En France, le législateur autorise la détention dans deux cas : 1. Utilisation pour la chasse au vol : dans ce cas, il faut être chasseur, titulaire d'un permis de chasse, pratiquer la chasse au vol. 2. Présentation au public : dans ce cas il faut être titulaire d'une capacité de détention, délivrée au compte goutte, uniquement à des professionnels ( volerie ) En clair, des rapaces ne peuvent être détenus par des particuliers dans un autre cadre que celui de la chasse au vol, le législateur a justement voulu éviter que les oiseaux ne soient détenus par des collectionneurs. Ce qui répond également à votre question concernant les conditions, car les éleveurs ne peuvent vendre qu'à des chasseurs au vol, titulaires des autorisations pour chasser au vol. Par ailleurs, et au delà de l'aspect éthique que nous défendons, il n'y a aucun intérêt à détenir ces espèces sur une perche comme des jouets ou des perroquets.

Ce qui confirme bien l'adage d'un célèbre philosophe Français ( J.H ) : cheveux longs idées courtes !

C'est pourtant comme cela que les sous-espèces ont été définies !

C'est dommage, on ne voit pas les culottes, ni la tête de profil, qui permettrait de constater que la calotte est rousse et ne forme pas le "casque" habituel des pélerins. L'exposition joue aussi beaucoup, car cet oiseau est en fait beaucoup plus clair que sur les photos.

Il n'y a que très peu d'éleveurs de saheen, encore moins de saheen "purs" et les risques de consanguinité sont élevés. C'est aussi pour cette raison que certaines souches "pures" connues sont trempées soit avec du barbarie, soit avec de petits brookei, ce qui n'a en somme pas de réelle importance, car ces oiseaux restent des pélerins de petite taille très prisés par certains fauconniers. Il y a quelques années, chaque forme au dessus de 900 g avait du peal ou de l'écossais, et ceux en dessous avaient du brookei ! et parfois dans la même couvée ! En définitive et comme le soulignait Nebli, les aires de répartition se croisent entre RNS et brookei, il est dès lors difficile de diagnostiquer la sous-espèce uniquement sur la base du poids, ou de l’origine, sans se fier au phénotype de l'oiseau : très pâle sur le dos, calotte rousse ( d'ou sa dénomination de RNS !!! ) parties inférieures rousse à peine barrées de traces transversales très fines : tout ce qui ne correspond pas à cette définition ne peut donc être considéré comme de sous-espèce RNS. Le problème n’est pas spécifiquement lié aux sous-espèces de pèlerins, avec les gerfauts il est quasi impossible de faire la différence. Plus d’un éleveur de gerfaut « pur » a eu de grosses surprises lors des analyses génétiques sur des oiseaux sans aucun soupçons ! A contrario, certains gerfauts clairs ou noirs dont nous étions persuadés qu’ils étaient trempés avec du sacre se sont révélés purs à 100 % ! Mis à part la valeur marchande de l’oiseau, ( seul et unique critère qui pousse les éleveurs à désigner soit la sous-espèce, soit l’espèce compter environ 3 à 4000 euros pour un RNS... ) cela n’a en définitive pas grande importance, l’essentiel restant d’avoir des oiseaux de bonnes souches et bien volants.

L'essentiel reste de se faire plaisir, quelque soit l'oiseau, donc bons vols. Pour ce qui est de l'origine "pure" RNS, cela ne fait aucun doute.

RNS pur ???!? Très sombre avec un casque très marqué, idem pour les culottes, les barres n'ont rien à voir non plus ... Cet oiseau, ressemble clairement plus a un petit brookei qu'a un red napped. Je suis très septique quant à ses origines réelles ...

A ce tarif, c'est bien ça le problème...on ne peut pas en dire du mal !

Cette année 4 faucons sur l'aile : - 2 hybrides - 1 forme de brookei - 1 tiercelet de RNS La forme de brookei est sur l'aile, affaitée par Antonin : oiseau presque sans défaut : bon chaperonnier - bon rappel au leurre - bonne agressivité - ne charrie pas - buffetages très violents - cercle et monte naturellement. L'affaitage de vallée est terminé, l'oiseau est désormais prêt pour poursuivre l'entraînement en altitude. Bravo à Sokol pour cette souche de pèlerin, très fière et un peu sur l’œil au début, mais extrêmement fiable dans son caractère et ses comportements, une fois que la confiance est acquise. Cet oiseau a été très peu abaissé et introduit en 8 jours environ ( ce maudit apprenti qui ne veut jamais dénouer la filière !!! ). Le red ned saheen : Certainement un des plus beaux pèlerins que j'ai eu l'occasion de mettre sur l'aile - également une production sokol ... Un challenge à la hauteur de l'esthétisme de cet oiseau, que j'ai finalement du renvoyer chez son producteur, non sans quelques regrets, mais avec un réel soulagement de ne pas l'avoir perdu. Les capacités de ce petit faucon ( environ 450 g ) sont réellement exceptionnelles, tant au niveau du vol, qu’au niveau de l’adaptation permanente et instantanée à ce qui l’entoure. Au 2ème vol, l’oiseau prend en un tour entre 100 et 150 m – impossible à récupérer, je réussi à le rattraper in extremis 2 jours plus tard, environ 1500 m au dessus de son point de départ, après 2 jours de marche de 5 h du matin à 10 h 00 du soir. Fait assez extraordinaire, cet oiseau perdu a 450 g, en pèse plus de 480 à son retour, après deux jours passés dehors à une altitude de 2 400 m, il a donc réussi a se nourrir , seulement avec 2 vols a son actif, ce que je n'ai jamais vu avec aucun oiseau en 10 ans de vol en montagne. Tous ne sont pas fait pour se plaire et voler avec nous…. Compte tenu de mes territoires, il aurait été irraisonnable de poursuivre dans ces conditions et j’ai préférer rendre cet oiseau à sokol pour qu’il puisse le démarrer en plaine, afin d'exploiter son potentiel comme il le mérite, quasiment impossible à canaliser sur nos territoires de montagne - en tout cas pour ce qui me concerne .!!.. En fauconnerie, il faut aussi savoir baisser la garde pour éviter le pire, quitte à devoir baisser la tête. L’affaitage des G/P devrait démarrer semaine prochaine.

Je rebondis tardivement sur ce point : Nous sommes bien d'accord et c'est ce que nous avons toujours tenté de défendre sur ce forum. Seule compte l'idée que l'on se fait de la fauconnerie, quelque soit son expérience, ses connaissances, les oiseaux volés ou son niveau de pratique, par contre cette "l'idée" de la fauconnerie doit impérativement être "grande". A ce titre, je pense que nous devons refuser la confusion, respecter une certaine éthique, chercher une forme d'absolu, réfléchir aux conséquences de nos écrits sur un forum public. Bien souvent cela n'est pas le cas, et c'est fréquement ce qui engendre le type de débordement que tu dénonces. "Détenir un oiseau sans chasser est un non-sens" : pour bon nombre de fauconniers c'est la règle qui conditionne la détention des oiseaux, c'est aussi une réponse stéréotypée donnée en réaction à des amateurs d'un jour, avides de détenir un oiseau inutilement. Dans ce cas, quelque soit la compétence, ou l'activité pratiquée, cette réponse me convient, dans la mesure ou elle reflète cette idée que nous nous faisons de la fauconnerie : les oiseaux détenus sont utilisés pour la chasse au vol. Un autre aurait pu également dire : "détenir un oiseau dans un autre cadre que celui d'une volerie pour une présentation au public est un non-sens " - C'est un avis que je ne partage pas - et bien qu'il n'ait jamais été tenu sur ce forum, il aurait pu etre exprimé par un représentant de volerie pour lequel seule une utilisation commerciale ou pédagogique des oiseaux justifierait leur détention, ce qu'Aurélien abordait d'ailleurs a juste titre concernant d'autres espèces : vautours / milans ect... Je tiens également à répondre à Aurélien, qui n'a pas à rougir de ses activités, tant dans le cadre de son projet professionnel que dans l'idée qu'il se fait de la fauconnerie et de sa pratique, gage d'un vrai passionné de chasse au vol. A ce titre, il doit être clair que nous refusons catégoriquement la mise au banc de quiconque, dès lors qu'il fait montre d'une réelle passion, et d'une éthique véritable. En résumé et pour en finir - je l'espère définitivement avec ce sujet - je crois qu'il faut cesser de défendre des causes qui n'en valent pas la peine, pour des motifs relativement abscons. : Faute de vous aimer les uns les autres ... : lisez-vous ! A ce jour, nous n'avons jamais eu de plainte de responsable de volerie..... et pour cause..... : ils ont des affaires à gérer et autre chose à régler que de s'occuper de problèmes d'éthique ou de vocabulaire. Ils ont d'ailleurs bien raison ! leur chiffre d'affaire, comme l'affaitage des oiseaux des passionnés que nous sommes, se joue en ce moment !!